Comments by "Missiavu" (@missiavu) on "Le Figaro"
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C'est vrai que le concept de laïcité est un-peu une extension du principe de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel inscrit dans les Évangiles chrétiens à travers ces deux paroles attribuées au Christ : "Rendez à César ce qui appartient à César et laissez à Dieu ce qui est à Dieu" et, surtout, "Mon royaume n'est pas de ce monde" et qu'il a été forgé à partir d'un nom commun, "laïc", "laïque" au féminin, appartenant au vocabulaire de l'Église catholique dans lequel il a toujours désigné et désigne encore tout fidèle non-membre du clergé, qu'il s'agisse du clergé régulier ou du clergé séculier. Un diacre, par exemple, qui n'est pas-du-tout un prêtre, est défini comme étant un "officiant laïc". Cela dit, ce concept est allé bien au delà de ses racines incontestablement chrétiennes, catholiques plus précisément. En effet, la laïcité c'est très précisément la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun, sous la double garantie, d'une-part, de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot : "chose de la cité", dont la traduction juridique et la séparation des institutions religieuses et de l'État, et, d'autre-part, de la stricte neutralité en matière de dogmes, religieux ou pas, de la sphère publique recouvrant tout ce qui se rattache aux affaires publiques, aux missions et à l'action de la Puissance publique dans l'intérêt général, sans distinctions de croyances et de non-croyance, à ne surtout pas confondre avec la notion purement géographique d'espace public désignant simplement tout lieu ouvert au public où tout ce qui relève de la sphère privée, dont la foi religieuse, peut s'afficher et s'exprimer librement sous réserve de respecter la liberté et les droits d'autrui et de na pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes ou intempestives. La laïcité ce n'est donc pas une opinion c'est tout simplement la liberté d'en avoir une dans le respect de la liberté d'autrui d'avoir la sienne, sous la garantie de la neutralité de la sphère publique telle que déjà définie, et, en cela, elle se distingue à la fois, d'une-part, de la notion de religion d'État ou de religion officielle ou, même, de régime concordataire, et d'autre part, de celle d'athéisme d'État, par exemple de type Marxiste, pour la bonne et simple raison que, dans tous ces cas de figures, l'État n'est justement pas neutre. Ce fut Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État qui sut le mieux résumer en quelques mots l'essence même du principe de laïcité par la formule suivante : "La loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi". Le principe de laïcité est également tout entier contenu dans ce passage essentiel de l'article premier du Règlement général du Grand Orient de France, lu en loge à chaque ouverture des travaux : "Considérant les conceptions métaphysiques comme relevant du domaine exclusif de l'appréciation individuelle de ses membres, elle (NB : la franc-maçonnerie) se refuse à toute affirmation dogmatique".
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Oui oui, @mokazedbelmokazed , on sait, on sait, "ci li Siounistes, ci li Moussad, li Mizilmons y fé pas ça, li Mizilmons il é jonti" 😂😂😂😂 À propos, comment font il très concrètement pour "créer" tout ça avec cette véritable pâte à modeler que semble être une matière islamique particulièrement malléable ?, manipulation génétique, implantation de puces électroniques dans des cerveaux musulmans ? 😂😂😂😂
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Quelles religions persécutées en France @Jo-gh3dy ?, vous y interdit on de croire et de pratiquer librement le culte de votre choix, d'aller à la Prière du vendredi à la mosquée, à l'office du Shabbat à la synagogue, à la messe catholique ou au culte protestant le dimanche ? Tout ce que l'on vous demande c'est de savoir distinguer et séparer domaine spirituel et domaine temporel, sphère privée et sphère publique, religion et politique au sens étymologique du mot, "chose de la cité". Comme le disait Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État, résumant ainsi parfaitement en quelques mots l'essence même du principe de laïcité : "La loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi". Dois je vous rappeler enfin que quand, il y a quelques années, un vieux prêtre catholique, le père Hamel, a été égorgé dans son église de Saint-Étienne-du-Rouvray, il ne l'a pas été par la République laïque ?...
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En effet, @pauljeaniettam5680 , caru cumpatriotu, le fossé politique et culturel entre la société corse et la société française continentale ne m'a jamais semblé aussi profond qu'aujourd'hui. Et si, petit-à-petit, nous nous mettions à regarder de l'autre côté de la mer thyrrhénienne et du détroit de Bonifacio, en une sorte de néo-irrédentisme, mais démocratique et dans le cadre européen cette fois ? Quand j'étais gosse, ma mère me disait parfois : "L'Italie est notre mère naturelle et la France notre mère adoptive", sauf qu'elle avait du mal à reconnaître que la "mère adoptive" se comportait le plus souvent comme une "marâtre".Tournons nous progressivement vers notre "mère naturelle", avec elle, nous n'aurons aucun mal à jouir d'un véritable statut constitutionnel d'autonomie interne de plein exercice, à l'image de nos voisins et frères Sardes.
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Les jeunes ne le savent pas, mais il fut un temps, jusqu'au milieu des années 70, environ, où l'épithète "anticommuniste" était devenue, notamment en France, une dénomination infâmante, presque une insulte, Jean-Paul Sartre n'avait il pas dit : "tout anticommuniste est un chien" ?. Tout opposant à l'idéologie communiste était systématiquement traité de "fasciste", Viktor Kravtchenko, un des premiers à avoir révélé publiquement l'existence du Goulag, fu traîné dans la boue, non seulement par L'Humanité, mais par la presse dite "progressiste", de manière générale, et, même, attaqué en Justice par le Parti Communiste Français, dans les années 50. Dans les milieux trotskystes, on inventa, dès les années 30, le concept de "Stalinisme" pour dédouaner le Communisme, en tant que tel, de la tare du totalitarisme et de ses crimes, comme si Staline n'avait pas fait qu'amplifier et systématiser le régime de terreur et le système concentrationnaire mis en place par Lénine et Trotsky , comme si le Communisme ne portait pas en lui le totalitarisme dit "stalinien" comme la nuée porte la tempête. Eh bien, aujourd'hui, c'est un peu la même chose avec l'Islam : tout opposant à l'Islam en tant que construction idéologique, une religion n'étant pas autre chose qu'une idéologie qui s'autoproclame sacrée et d'essence divine, est insulté, traîné dans la boue, systématiquement traité de "facho", de "raciste", notamment à travers le concept fort ambiguë et ambivalent d'"Islamophobie", et l'on utilise le concept d'"Islamisme", tout aussi artificiel que celui de "Stalinisme", pour dédouaner l'Islam en tant que tel, comme si l'Islam ne portait pas en lui l'"Islamisme" comme la nuée porte la tempête, comme si cet "Islamisme" n'était pas autre-chose que "l'Islam en mouvement", l'Islam étant alors "l'Islamisme au repos", comme l'ont fort bien dit les intellectuels Algériens Ferhat Mehenni et Malik Bezouh....
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Vous confondez avec les DOM-TOM, @solexia, en Corse, les bénéficiaires du RSA sont surtout des gens issus de l'immigration, les corses étant plus traditionnellement portés sur les pensions militaires d'invalidité, tant ils ont versé leur sang pour la France dans toutes ses guerres, et encore, renouvellement des générations aidant, c'est devenu quasiment résiduel de nos jours. Ou alors, ce sont les ASSEDICS, le taux de chômage, celui des jeunes en particulier, étant plus élevé que la moyenne nationale dans l'île.
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Pas d'accord avec quoi au juste, @firstmichel176 ?, et quel rapport entre ton "pas d'accord" et ce que j'ai essayé d'expliquer ?, je n'ai fait que préciser ce que recouvre exactement le principe de laïcité à la française, qu'est ce que les antagonismes internationaux, voire civilisationnels, certes bien réels, viennent faire là-dedans ? Ils font ce qu'ils veulent chez eux, nous avons nos règles chez nous, c'est tout. En plus, la laïcité n'est pas occidentale, elle est bien spécifiquement française, seuls quelques rares pays comme le Portugal ayant imité la France dans ce domaine. La plupart des pays européens sont soit sous régime concordataire soit dotés d'une religion d'État comme la religion anglicane pour le Royaume-Uni par exemple et les États-Unis dont le président élu prête serment sur la Bible ne sont certainement pas un État laïc.
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Certes, monsieur Rioufol, une crèche de Noël est bien un marqueur culturel, civilisationnel, même, lié aux racines spirituelles essentiellement chrétienne de notre pays, mais, en-même temps, c'est bien, également, un symbole religieux, or, le principe de Laïcité impose bien la règle de la neutralité de la puissance publique et du service public, et un "Hôtel de la Région, c'est bien le siège d'une puissance publique décentralisée et l'enceinte d'un ou plusieurs service(s) public(s). Si l'on veut efficacement lutter contre la véritable entreprise islamique de subversion idéologique et civilisationnelle à laquelle nous sommes confrontés et que vous avez fort bien décrite hier après-midi sur CNews, il convient que cette neutralité laïque de la puissance publique et du service public soit appliquée strictement et de la même manière à tous les cultes religieux quels qu'ils soient.
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En effet, @ladette6588 , les Bonaparte d'Ajaccio descendaient directement d'un arbaletrier natif de la ville de Sarzana, au confins Liguro-Toscans, arrivé là au début du XVIeme siècle, mais, après, cette famille ajaccienne ne cessa de contracter des alliances matrimoniales avec des familles de notables corses des villages de l'intérieur, en particulier, les Tusoli et Bonnelli de Bocognano (Napoléon avait une flopée de cousins dans ce village de la haute vallée de la Gravona), les Costa de Bastelica et, même, les seigneurs Bozzi de la pieve du Taravu. Quant à Laetizia Ramolino, si son père était bien descendant de génois installés à Ajaccio, sa mère n'en était pas moins une Pietrasanta de Sartene. Napoléon n'était donc pas seulement corse par son lieu de naissance, mais également, très largement par le sang.
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Mais à l'époque, @Lombardie1860 , l'Italien, plus précisément le Toscan littéraire, et le corse, c'était quasiment la même chose, étant ressentis par les locuteurs de ce temps comme deux niveaux inséparables et naturellement complémentaires d'une seule et même langue, le niveau langue savante d'expression essentiellement écrite, le Toscan littéraire devenu la langue italienne par la grâce du génie littéraire et poétique du Florentin Dante Alighieri au XIIIeme siècle, et le niveau dialectal de la langue populaire de tous les jours, d'expression essentiellement orale et aussi, un peu, poétique. C'était le couple "langue-dialecte" classique dans l'aire linguistique italique, parmi ce que l'on appelait encore, avant le Risorgimento du XIXème siècle, non pas "le peuple" italien, mais "les peuples de l'Italie", cette Italie qui était un ensemble géographique péninsulaire et insulaire, une civilisation, même, mais certainement pas une nation et encore moins un État. Et le peuple corse était tout simplement et naturellement un de ces "peuples de l'Italie" avec sa propre Histoire, sa propre conscience nationale forgée au cours de sa longue Révolution du XVIIIème siècle contre Gènes et ses propres ambitions. Paradoxalement, c'est l'arrachement de la Corse à la famille culturelle et linguistique italique, avant le mouvement unificateur du XIXème siècle, par son incorporation à un ensemble français qui lui était beaucoup plus étranger, qui a permis au "niveau dialectal", désormais coupé de sa famille linguistique naturelle, de se constituer progressivement en langue à part entière, distincte de la langue italienne stricto-sensu tout en en demeurant linguistiquement très "parente" en quelque sorte. Donc, oui, la langue maternelle de Napoléon était bien l'Italien, dans le sens de son temps, mais avec ses deux niveaux inséparables, donc avec le corse comme langue d'expression orale de la vie quotidienne, le Toscan littéraire étant réservé, lui, à l'expression écrite et à la conversation savante.
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Pour résumer, @Lombardie1860 , quand le petit Nabulione apprenait ses leçons, il le faisait naturellement en Toscan littéraire, donc en "lingua italiana" stricto-sensu, mais quand il jouait avec ses petits camarades dans les rues ou sur les plages d'Ajaccio, il parlait avec eux, et tout aussi naturellement, en corse, en "italien de Corse" comme disaient alors certains observateurs français, pour distinguer le niveau dialectal du niveau "langue savante".
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Moi, ce que je lui reproche le plus c'est d'avoir trahi Pasquale Paoli, après l'avoir quasiment idolatré, par pur opportunisme carriériste, un peu comme son père, Carlo-Maria, au lendemain de la défaite de Pontenovu du 8 mai 1769, et, une fois à la tête de l'État, d'avoir mis son île natale "hors Constitution" et soumise à la main de fer du général Morand, féroce gouverneur militaire de la Corse sous le Consulat et l'Empire.
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Breton, @Bouch ?, quelle drôle d'idée, vous croyez encore à cette fable de Napoléon fils adultérin de Laetizia et du comte de Marbeuf ? Tout simplement impossible, en particulier sur le plan chronologique, car, Napoléon, né le 15 août 1769, a donc été conçu 9 mois plus tôt, soit en novembre 1768, quand Carlo-Maria Bonaparte et son épouse Laetizia se trouvaient encore à Corte, auprès de Pasquale Paoli dont Carlo-Maria était le secrétaire et l'un des lieutenants, en pleine guerre franco-corse, et que Marbeuf, lui, était à Bastia occupée par les troupes françaises. Les Bonaparte n'ont fait la connaissance de Marbeuf que quelques mois après la défaite corse de Pontenovu du 8 mai 1769, une fois rentrés à Ajaccio.
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Non, @Lombardie1860 , il n'y avait pas de Buonaparte à Gènes, il y en avait peut être encore à Sarzana, ville de l'aïeul éponyme de ceux d'Ajaccio, et puis, il y avait une noble famille Buonaparte à San Giminiano, en Toscane, sans lien de parenté avec les Ajacciens, à laquelle le père de Napoléon réussit à s'ensoucher artificiellement, avec des faux et la complicité de Marbeuf, pour obtenir une reconnaissance de titre de noblesse.
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Eh bien tu as mal retenu @alexjeraya2135 . D'abord, les colons Français étaient relativement peu nombreux en Nouvelle-France, ils étaient donc quasiment obligés de nouer alliance avec les "nations" amérindiennes pour résister à leurs ennemis anglais beaucoup plus nombreux, ensuite, ils n'ont pas eu le temps d'aligner leur comportement sur celui des anglo-saxons, ces derniers ayant finalement gagné sur toute la ligne au terme de la guerre de sept ans au milieu du XVIIIème siècle. Les Français se mélangeaient tant avec les Amérindiens, qu'en naquit un véritable "peuple métis" qui, au milieu du XIXème siècle, dans l'ouest canadien, tenta, avec l'alliance des Indiens Cris, de s'organiser, sous la conduite de Louis Riel, en une sorte de "République indépendante avec Batoche pour capitale, en se rebellant contre le pouvoir canado-britannique d'Ottawa.
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Seule l'extrême-gauche, d'ailleurs extrêmement divisée en diverses "chapelles" groupusculaires souvent farouchement rivales entre-elles, était "radicale" au temps de ma jeunesse, @kyliandgu, certainement pas la gauche de tradition social-démocrate, en gros le Part socialiste, ni même le PCF qui savait se montrer très pragmatique. Ce que l'on reproche à LFI ce n'est pas tant sa "radicalité" que sa bêtise naïve et inculte insondable en ayant fait l'"idiote utile", voire l'alliée objective, le "Cheval de Troie" en France, même, du pire obscurantisme politico-religieux de notre temps, d'une idéologie politico-religieuse fondamentalement rétrograde, voire réactionnaire, violemment homophobe de surcroît, d'essence totalitaire à vocation théocratique. Mais elle oublie un détail cette fausse "gauche" totalement dévoyée voire dénaturée, dans l'Illiade d'Homère, lorsque les Grecs eurent investi et pris la puissante cité de Troie, la première chose qu'ils firent aussitôt après fut de brûler le grand cheval de bois qui leur avait permis cette victoire. Au final, LFI me fait beaucoup penser à cette gauche révolutionnaire, progressiste et laïque iranienne qui, il y a environ 45 ans, fut la première victime de de théocratie des mollahs après avoir si naïvement contribué à sa mise en place.
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Non, @user-oi2kg8ez9z, la laïcité n''est pas une religion, c'est tout simplement et très précisément la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun, sous la double garantie, d'une-part, de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot : "chose de la cité", dont la traduction juridique et la séparation des institutions religieuses et de l'État, et, d'autre-part, de la stricte neutralité en matière de dogmes, religieux ou pas, de la sphère publique recouvrant tout ce qui se rattache aux affaires publiques, aux missions et à l'action de la Puissance publique dans l'intérêt général, sans distinctions de croyances et de non-croyance, à ne surtout pas confondre avec la notion purement géographique d'espace public désignant simplement tout lieu ouvert au public où tout ce qui relève de la sphère privée, dont la foi religieuse, peut s'afficher et s'exprimer librement sous réserve de respecter la liberté et les droits d'autrui et de na pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes ou intempestives. La laïcité ce n'est donc pas une opinion c'est tout simplement la liberté d'en avoir une dans le respect de la liberté d'autrui d'avoir la sienne, sous la garantie de la neutralité de la sphère publique telle que déjà définie, et, en cela, elle se distingue à la fois, d'une-part, de la notion de religion d'État ou de religion officielle ou, même, de régime concordataire, et d'autre part, de celle d'athéisme d'État, par exemple de type Marxiste, pour la bonne et simple raison que, dans tous ces cas de figures, l'État n'est justement pas neutre. Ce fut Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État qui sut le mieux résumer en quelques mots l'essence même du principe de laïcité par la formule suivante : "La loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi". Le principe de laïcité est également tout entier contenu dans ce passage essentiel de l'article premier du Règlement général du Grand Orient de France, lu en loge à chaque ouverture des travaux : "Considérant les conceptions métaphysiques comme relevant du domaine exclusif de l'appréciation individuelle de ses membres, elle (NB : la franc-maçonnerie) se refuse à toute affirmation dogmatique".
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L'Islam politique c'est tout simplement un pléonasme, Florence, cette religion qui a toujours ignoré la distinction et la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel étant intrinsèquement politique et expansionniste depuis ses origines, depuis sa fondation par un prophète qui n'était pas seulement un guide spirituel et une autorité morale, mais également un véritable leader politique, une sorte de chef d'État, un législateur et, même, un chef de guerre. L'Islam, en effet, ce n'est pas seulement une spiritualité et des principes moraux, c'est également, en plus d'être une civilisation à part entière, une conception idéologique globale et totalisante du monde, de l'humanité et de la société, un système politique de gouvernement d'essence théocratique, le Califat, et, surtout, une "Loi" avec grand "L", c'est à dire un corpus juridique complet, la Charia, ayant vocation à régir tous les aspects de la vie humaine sur terre. Autrement dit, l'"Islamisme", concept totalement artificiel forgé en occident, c'est tout simplement l'Islam en mouvement et l'Islam c'est l'"Islamisme" au repos. Par-contre, il est évident qu'en tant que personnes humaines, les musulmans peuvent avoir une infinité d'approches et de pratiques individuelles de leur foi, des plus littérales, fondamentalistes, dogmatiques, rigoristes, voire fanatiques, aux plus intimes, paisibles, exclusivement spiritualistes, piétistes et quiétistes et, surtout, distanciées par rapport aux dogmes de leur religion et à la "Loi" islamique.
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Et ceux qui ont tué Thomas, ceux qui viennent de menacer de mort par décapitation madame la Maire de Romans-sur-Isère, ce sont quoi, eux, "brillant intellectuel", de "doux humanistes" ?.... Le Québécois en question, il n'est pas "raciste", pauvre type, il est réaliste, les deux mots ont des sonorités assez semblables, mais ils ne veulent pas du tout dire la même chose.
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Les près de 20% d'Arabes palestiniens vivant à l'intérieur des frontières internationalement reconnues d'Israël sont des citoyens israéliens à part-entière jouissant exactement des mêmes droits civils et civiques que les autres citoyens israéliens, disposant même d'un certain nombre de députés élus au suffrage universel à la Knesset et étant même, depuis des années, à la tête de la municipalité israélienne de Nazareth. Ceux qui vivent en Cisjordanie son régis par l'Autorité palestinienne d'ailleurs très largement corrompue, et les Gazaouis sont surtout victimes de la cynique politique du "bouclier humain" systématiquement mise en œuvre par le Hamas, responsable des massacres délibérés du 7 octobre 2023 en Israël. Au passage, 10% des Palestiniens sont Chrétiens et craignent bien plus le Hamas qu'Israël. Quoi l'Irak ?, elle a été débarrassée de DAECH dont sa minorité chrétienne fut particulièrement victime. Quant aux Rohingyas de Birmanie, on ne vous a pas vraiment vus vous mobiliser pour eux, dans le monde musulman, pas plus que pour les Ouïghours de Chine, d'ailleurs, bande d'hypocrites.
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Mais, à part pour "Reconquête" et le RN qui font semblant de ne pas comprendre la signification précise du concept de laïcité que j'ai expliquée longuement ici-même par ailleurs, l'instrumentalisant au service d'un combat identitaire, il n'a jamais été question d'interdiction générale et absolue des signes d'appartenance religieuse, dont le voile islamique, dans le simple espace publique, seulement de faire respecter la neutralité de la sphère publique recouvrant tout ce qui se rapporte aux affaires publiques, aux missions et à l'action de la Puissance publique au service de l'intérêt général sans distinctions de croyances et de non-croyances, raison pour laquelle la loi interdit les signes ostentatoires d'appartenance, non seulement religieuse, mais également philosophique, idéologique et politique, aux seuls agents du service public dans le seul exercice de leurs fonctions et aux seuls élèves de l'enseignement public primaire et secondaire dans le seul cadre de l'enseignement qui leur y est prodigué, étant là pour acquérir des connaissances et s'initier à la citoyenneté, et non pour y afficher leurs convictions personnelles, religieuses ou non, et polémiquer à partir d'elles. S'il est en effet un lieu qui doit être et demeurer un sanctuaire de la neutralité laïque c'est bien l'École publique, je dis bien "publique", l'enseignement privé étant à l'entière disposition de ceux qui ne voudraient pas s'y plier.
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Exactement, @Sauveur1881 , le fait que l'Islam, religion intrinsèquement politique depuis ses origines, soit conceptuellement une idéologie politico-religieuse, une "religion-Loi" plus précisément, d'essence totalitaire à ambition théocratique, n'empêche pas qu'en tant que personnes humaines les musulmans peuvent avoir une infinité d'approches et de pratiques individuelles de leur foi, des plus litterales, fondamentalistes, dogmatiques, rigoristes, voire fanatiques, aux plus intimes, paisibles, exclusivement spiritualistes, piétistes et quiétistes, et, surtout, distanciées par rapport aux dogmes de leur religion et à la "Loi" islamique.
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Bonjour, @noobilatornoobie9114 . Vous qui êtes un habitué de la chaîne de Cyril Chevrot, merci de lui dire que, depuis plusieurs mois, mes commentaires postés sous ses vidéos, aussi bien sous mon compte @Missiavu que sous mon compte @Sampieru sont automatiquement et systématiquement invisibilisés aux yeux des autres internautes par "shadowbanning", étant le seul à pouvoir les voir et uniquement lorsque je suis connecté à mon propre compte correspondant. Je sais pertinemment que ça ne vient pas de lui, ayant des raisons de soupçonner un certain @lillithtrump, mais s'il pouvait mettre fin à cette situation anormale se serait parfait. Merci d'avance. J'ai déjà essayé de le mettre au courant, mais, apparemment, il ne peut pas me lire, même par notification.
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L'Islam, né dans le désert Arabique, @Lahdi-g4j , est devenu une "civilisation" uniquement en ayant su recueillir l'héritage civilisationnel des grandes civilisations antiques l'ayant précédé dans le temps, Égypte, Mésopotamie, Perse, Grèce, civilisation Hellénistique issue des conquêtes d'Alexandre le Grand et Rome via Byzance, et intégrer les apports des grandes civilisations orientales de l'Inde et de la Chine (les fameux chiffres dits "arabes" par exemple, sont en réalité indiens, les Arabes n'ayant fait que nous les transmettre), sans ça il ne serait pratiquement rien. Les arabo-musulmans furent, certes, de grands passeurs de culture, à la fois dans l'espace et dans le temps, mais ils n'ont absolument rien créé par eux-mêmes.
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Vous avez oublié une activité "économique", si on peut appeler ça ainsi, d'importance de ce qui tenait lieu d'Algérie précoloniale, @islamelheit4588, des siècles de razzias esclavagistes des corsaires barbaresques en pays chrétiens, et pas seulement dans le Bassin méditerranéen. Chez nous, en Corse, notre mémoire collective en sait quelque-chose, croyez moi. Et puis, pas la peine de rappeler plus de 13 siècles de traites négrières orientale et transsaharienne, bien-entendu.....
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Je vais donc être plus précis, @superXfairXgirl , la laïcité c'est tout simplement et très précisément la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun, sous la double garantie, d'une-part, de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot : "chose de la cité", dont la traduction juridique et la séparation des institutions religieuses et de l'État, et, d'autre-part, de la stricte neutralité en matière de dogmes, religieux ou pas, de la sphère publique recouvrant tout ce qui se rattache aux affaires publiques, aux missions et à l'action de la Puissance publique dans l'intérêt général, sans distinctions de croyances et de non-croyance, à ne surtout pas confondre avec la notion purement géographique d'espace public désignant simplement tout lieu ouvert au public où tout ce qui relève de la sphère privée, dont la foi religieuse, peut s'afficher et s'exprimer librement sous réserve de respecter la liberté et les droits d'autrui et de na pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes ou intempestives. Partant de là, l'obligation de neutralité laïque impliquant la prohibition des signes ostentatoires d'appartenance, non-seulement religieuse, mais également philosophique, idéologique et politique, n'est imposée par la loi qu'aux seuls agents du Service public dans le seul exercice de leurs fonctions et aux seuls élèves de l'enseignement public primaire et secondaire dans le cadre exclusif de l'enseignement qui leur y est prodigué, ces derniers étant là pour acquérir des connaissances, pas des croyances, et s'initier à la citoyenneté, pas pour y afficher leurs convictions personnelles, religieuses ou pas, et polémiquer à partir d'elles. La laïcité ce n'est donc pas une opinion c'est tout simplement la liberté d'en avoir une dans le respect de la liberté d'autrui d'avoir la sienne, sous la garantie de la neutralité de la sphère publique telle que déjà définie, et, en cela, elle se distingue à la fois, d'une-part, de la notion de religion d'État ou de religion officielle ou, même, de régime concordataire, et d'autre part, de celle d'athéisme d'État, par exemple de type Marxiste, pour la bonne et simple raison que, dans tous ces cas de figures, l'État n'est justement pas neutre. Ce fut Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État qui sut le mieux résumer en quelques mots l'essence même du principe de laïcité par la formule suivante : "La loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi". Le principe de laïcité est également tout entier contenu dans ce passage essentiel de l'article premier du Règlement général du Grand Orient de France, lu en loge à chaque ouverture des travaux : "Considérant les conceptions métaphysiques comme relevant du domaine exclusif de l'appréciation individuelle de ses membres, elle (NB : la franc-maçonnerie) se refuse à toute affirmation dogmatique".
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Alors vous n'avez absolument rien compris à ce qu'est l'école publique, sanctuaire s'il en est, de la neutralité laïque, @superXfairXgirl . Dans l'enseignement public, on est là pour acquérir des connaissances, pas des croyances ni des opinions politiques et pour s'initier à la citoyenneté, pas pour afficher ses convictions personnelles, religieuses ou pas et polémiquer à leur propos, l'école publique n'étant pas un "forum" mais un lieu d'apprentissage fondé sur la seule connaissance, pas sur la croyance, pas sur je ne sais quels présupposés idéologiques. En franc-maçonnerie nous avons une expression, "laisser ses métaux à la porte du temple" qui signifie que lorsque l'on travaille en loge on est censé avoir fait abstraction de tous ses éventuels préjugés, croyances, réflexes politiques ou idéologiques et habitudes intellectuelles du dehors pour pouvoir réfléchir et débattre en toute liberté de conscience conformément à sa seule libre raison, eh bien l'école publique c'est un peu la même chose, elle est là pour nous donner des outils aptes à nous apprendre à penser librement, ni plus ni moins, et après, au dehors, on en fait ce qu'on veut.. . Maintenant, si ça ne vous convient pas, l'enseignement privé confessionnel est à votre entière disposition.. .
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Je fais la promotion de quels dogmes au juste, @superXfairXgirl ? Par ailleurs, je vous ai déjà expliqué que le principe de neutralité laïque dans l'enseignement public c'est justement l'exact contraire de la discrimination puisque tous les signes ostentatoires d'appartenance, non-seulement religieuse, mais également philosophique, idéologique et politique y sont exactement logés à la même enseigne, quels qu'ils soient. À l'école publique on est là pour apprendre, acquérir des connaissances, former son esprit critique à la lumière de sa raison, même, pas pour y vivre conformément à ses convictions qui relèvent de sa seule sphère privée. En effet, une des caractéristiques de la laïcité c'est que la foi religieuse ne relève que de la libre conscience de chacun, dans sa sphère privée, même si elle peut s'exprimer dans le simple espace public, mais l'école publique, elle, elle relève de la sphère publique, étant un service public de l'Etat, et dans la sphère publique, la règle c'est la neutralité laïque. Maintenant, nous la connaissons votre stratégie consistant à instrumentaliser nos propre valeurs pour nous imposer progressivement les vôtres, elle a été parfaitement résumée comme suit : "Avec vos lois démocratiques nous vous coloniserons. Avec nos lois coraniques nous vous dominerons"(Youssef al-Qaradâwî), autrement dit, au nom de vos propres valeurs démocratiques, nous vous imposerons progressivement nos propres valeurs théocratiques, c'est clair comme de l'eau de roche.
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Oh, @superXfairXgirl , je ne vais pas le répéter mille fois, la laïcité, qui repose sur la distinction entre sphère privée et sphère publique, ce n'est justement pas un athéisme d'Etat, c'est tout simplement la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun, toutes choses relevant de la sphère privée de chacun selon sa libre conscience, sous la garantie de la stricte neutralité de la sphère publique en matière de dogmes, religieux ou pas, ni plus ni moins. On ne peut plus faire un pas dans les rues nos villes sans croiser des femmes voilées, vos mosquées et salles de prières poussent comme des champignons, en France, et c'est votre droit dès lors que ce n'est pas financé sur fonds publics, c'est à dire avec nos impôts, que vous faut il de plus, investir également nos institutions et nos services publics ? Non, ça il n'en est pas question, c'est la ligne rouge à ne pas franchir...
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Bon, maintenant, @superXfairXgirl , merci d'arrêter ton monologue parallèle au mien, c'est-à-dire notre "dialogue de sourds". Ici, dans ce pays, c'est à la pratique de votre religion de s'adapter à la France, à sa République laïque, à ses lois, à sa civilisation et à son mode de vie, pas l'inverse, alors, si ça ne te convient pas, fais tes valises, la Hijra étant une option qui t'est ouverte, et bon vent vers je ne sais quelle théocratie islamique. Voilà, rideau, je ne te répondrai plus.. .
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Qui vous empêche de vivre selon vos convictions dans votre sphère privée, y compris quand ce qui en relève s'affiche et s'exprime dans le simple espace public sous réserve de respecter la liberté d'autrui et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes ou intempestives, @superXfairXgirl ?, on vous demande simplement de savoir mettre ça entre parenthèses dans le seul exercice de vos fonctions si vous êtes des agents du service public et, si vous êtes des élèves de l'enseignement public primaire et secondaire, dans le cadre exclusif de l'enseignement qui vous y est prodigué, ni plus ni moins.... Faites attention, à trop tirer sur la corde, elle finira par se casser violemment un jour ou l'autre... Quant à votre histoire d'"hommes abstinents", laissez moi rire, il n'y a pas plus obsédés sexuels que vous, les pays musulmans étant notamment les plus gros consommateurs au monde de vidéos pornos circulant sous le manteau ou accessibles sur la Toile. Si le grand Molière vivait de nos jours, son immortel "Tartuffe" serait certainement musulmans, de tendance salafiste de préférence....
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Pas du tout, @shonryder328 , ce sont les génois qui ont toujours demandé à la France d'intervenir dans l'île à plusieurs reprises pour les aider à rétablir l'ordre durant la longue révolution corse. Première intervention française, 1738-1740, seconde intervention française, 1748-1752, puis, les deux traités de Compiègne entre Gènes et la France autorisant le stationnement de troupes françaises, pour une période de quatre ans, dans certains des présides côtiers encore tenus par les génois dans l'île durant la période paoline, celui de 1755 et celui de 1764. C'est d'ailleurs au terme du second traité de Compiègne que fut signé à Versailles, en mai 1768, le traité franco-génois confiant provisoirement au roi de France l'exercice de la toute théorique, à l'époque, souveraineté génoise sur la Corse en gage du très improbable remboursement futur des dettes énormes de la République de Gènes à l'égard de la Couronne de France. En apprenant l'existence de ce traité inique, Pasquale Paoli déclara : "Gènes est vaincue et ne dispose plus d'aucune sorte de droit sur la Corse qui s'est constituée en nation souveraine et indépendante. Et quand-bien-même Gènes aurait pu se prévaloir d'un quelconque droit de souveraineté sur l'île, elle ne pouvait s'en défaire au profit d'une autre puissance sans le consentement express des corses", première affirmation dans l'Histoire du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. S'en suivit une sanglante et très inégale guerre franco-corse qui dura une année entière et se termina par la défaite finale de la jeune nation corse à Pontenovu dans la nuit du 8 au 9 mai 1769, au terme d'une résistance héroïque notamment marquée par la brillante victoire corse de Borgu, en octobre 1768, là-même ou, trente ans auparavant, les troupes françaises du comte de Boissieu avaient déjà été vaincues par les corses en décembre 1738, au début de la première intervention française dans l'île.
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@Paul jean iettam, vous avez oublié la première déclaration d'indépendance de janvier 1735, avec adoption du "Dio vi salve Regina", comme hymne national, dont Giacintu Paoli, père de Pasquale, fut le principal artisan, suivie de l'élection, en avril 1736, du baron westphalien Théodore de Neuhoff comme "roi des corses", avant son départ en novembre de la même année 1736, officiellement pour aller chercher des secours. Cette première et éphémère indépendance fut écrasée par la première intervention française, de 1738 à 1740, Giacintu Paoli étant contraint de s'exiler à Naples, en 1739, amenant avec lui son plus jeune fils, Pasquale, alors âgé de 14 ans.
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Il n'a jamais trahi sa patrie et son peuple, @domipa3972 , et, à l'été 1793, il leur a même évité un génocide de type Vendéen en acceptant, en dernier recours, les secours britanniques. Puis, à partir d'avril 1794, ce fut l'éphémère Royaume anglo-corse, doté de sa propre Constitution libérale et parlementaire, sorte de préfiguration des futurs dominions de l'empire britannique, mais quand le vice-roi, l'écossais sir Gilbert Elliott, commença à violer la Constitution du royaume et à s'appuyer sur les ennemis de toujours de Paoli, les royalistes locaux revenus d'émigration, au détriment des patriotes corses, le "père de la patrie" n'hésita pas à à s'opposer politiquement à lui, au point que le roi Georges III d'Angleterre dût arbitrer le conflit en ordonnant poliment mais fermement à Paoli de regagner Londres, pour un dernier exile, ce qu'il fit contraint et forcé en octobre 1795, un an avant que les Anglais n'abandonnent l'île à leur tour et que Bonaparte ne la récupère, dans la foulée de la campagne d'Italie, en octobre 1796. Si vous êtes un pinzutu, vous ne faites que reprendre les vieilles calomnies répandues sur son compte par les vôtres depuis plus de deux siècles, ce qui est logique de votre point-de-vue, MA, SE SETI CORSU, ALLORA, VERGOGNA A VOI !!! (MAIS, SI VOUS ÊTES CORSE, ALORS, HONTE À VOUS !!).
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Oui, @bouch7643 , j'ai entendu parler de ce fantaisiste de Hervé Leborgne qui, outre qu'il ignore superbement l'Histoire factuelle de la Corse et de la famille Bonaparte, à ce moment là, ne sait apparemment pas compter. Les parents de Napoléon vivaient à Corte, siège du Gouvernement national corse, depuis 1765, quand Carlo-Maria, né en 1746, s'était inscrit à la toute nouvelle Université que venait d'y fonder Pasquale Paoli, et ils ne revinrent à Ajaccio qu'après la défaite corse de Pontenovu du 8 mai 1769. Joseph, frère aîné de Napoléon, est d'ailleurs bien né à Corte en 1767....
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Quant au vieux prénom italien "Napoleone", francisé, bien plus tard, en "Napoléon" et se prononçant "Nabulione" en corse ("u" = "ou" en italien et en corse), qui était d'ailleurs également celui de l'un des grands-oncles du futur empereur et que l'on retrouve à diverses générations de la famille Bonaparte, il n'a absolument rien à voire avec La Napoule, @bouch7643 , venant du mot latin "Anabulium" (prononcer "Anaboulioum") qui désignait le manteau rouge d'évêque dont était revêtu Saint Nicolas, selon la tradition chrétienne. En Corse, existe également le patronyme "Napoleoni" directement issu du prénom "Napoleone" qui était probablement celui d'un ancêtre éponyme de cette famille Napoleoni, originaire du Cap-Corse.
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Pour résumer, @Pierrejeanchina, les préjugés, aussi arbitraires, stupides même, parfois, puissent ils être, sans oublier qu'ils peuvent être évolutifs dans le temps, constituent, en quelque-sorte, la muraille symbolique qui protège une structure humaine, famille, tribu, clan, nation, civilisation etc....en assurant sa stabilité alors que leur déconstruction systématique est un-peu la pelle ou la pioche avec laquelle elle creuse méthodiquement elle-même sa propre tombe. Je le sais pertinemment, l'ayant douloureusement vécu au sein de ma propre famille de sang.
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Non, @bokolaserge3657, le Bouddhisme, enseignement philisophico-religieux étranger né en Inde et progressivement arrivé en Chine via le Tibet, n'a jamais été une religion d'État dans une Chine impériale dont la caractéristique était et avait toujours été le synchrétisme philosophique et religieux. Le Bouddhisme est simplement venu se greffer sur la doctrine confucéenne, armature morale basique de la société chinoise traditionnelle, et sur le Taoïsme qui en était, lui, l'armature plus proprement philosophique. Et ce synchrétisme chinois n'a absolument rien à voire avec le concept de laïcité dont j'ai expliqué en détail, ailleurs, dans cette section commentaires, la signification précise.
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Vous savez, @noobilatornoobie9114 , le mot " Islamisme" fut forgé une première fois en France au XVIIIème siècle en tant que simple artifice sémantique destiné à aligner la dénomination de la religion musulmane, l'Islam, sur celles des autres religions finissant toutes en "isme", Judaïsme, Christianisme, Bouddhisme, Hindouisme, par exemple. Ce n'était donc pas autre-chose, au départ, qu'un simple synonyme d'Islam, ni plus ni moins. Ce n'est qu'à la fin des années 70 du XXème siècle, à la faveur de la Révolution islamique en Iran, que ce mot "Islamisme" a été redécouvert en Occident et en Occident seulement, pour en faire artificiellement une catégorie idéologique distincte de l'Islam en tant que tel. D'ailleurs, dans la langue arabe, la langue du Coran, le mot spécifique "Islamisme" n'existe tout simplement pas, il n'y a que le mot "Islam".
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Oui, @Lahdi-g4j , ce franc-maçon qu'était Mustapha Kémal a essayé, avec succès, au départ, mais de manière très autoritaire et contraignante, de faire d'un pays musulman un État véritablelent laïc, mais, comme on dit, "chassez le naturel, il revient au galop", et on peut voir où en est son héritage politique aujourd'hui avec le néo-ottomanisme d'Erdogan au pouvoir. La laïcité turque, nominalement conservée, n'est plus qu'une coquille vide aujourd'hui.
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