Comments by "Missiavu" (@missiavu) on "La Corse survivrait-elle sans la France?" video.
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En effet, @pauljeaniettam5680 , caru cumpatriotu, le fossé politique et culturel entre la société corse et la société française continentale ne m'a jamais semblé aussi profond qu'aujourd'hui. Et si, petit-à-petit, nous nous mettions à regarder de l'autre côté de la mer thyrrhénienne et du détroit de Bonifacio, en une sorte de néo-irrédentisme, mais démocratique et dans le cadre européen cette fois ? Quand j'étais gosse, ma mère me disait parfois : "L'Italie est notre mère naturelle et la France notre mère adoptive", sauf qu'elle avait du mal à reconnaître que la "mère adoptive" se comportait le plus souvent comme une "marâtre".Tournons nous progressivement vers notre "mère naturelle", avec elle, nous n'aurons aucun mal à jouir d'un véritable statut constitutionnel d'autonomie interne de plein exercice, à l'image de nos voisins et frères Sardes.
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Vous confondez avec les DOM-TOM, @solexia, en Corse, les bénéficiaires du RSA sont surtout des gens issus de l'immigration, les corses étant plus traditionnellement portés sur les pensions militaires d'invalidité, tant ils ont versé leur sang pour la France dans toutes ses guerres, et encore, renouvellement des générations aidant, c'est devenu quasiment résiduel de nos jours. Ou alors, ce sont les ASSEDICS, le taux de chômage, celui des jeunes en particulier, étant plus élevé que la moyenne nationale dans l'île.
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Pas du tout, @shonryder328 , ce sont les génois qui ont toujours demandé à la France d'intervenir dans l'île à plusieurs reprises pour les aider à rétablir l'ordre durant la longue révolution corse. Première intervention française, 1738-1740, seconde intervention française, 1748-1752, puis, les deux traités de Compiègne entre Gènes et la France autorisant le stationnement de troupes françaises, pour une période de quatre ans, dans certains des présides côtiers encore tenus par les génois dans l'île durant la période paoline, celui de 1755 et celui de 1764. C'est d'ailleurs au terme du second traité de Compiègne que fut signé à Versailles, en mai 1768, le traité franco-génois confiant provisoirement au roi de France l'exercice de la toute théorique, à l'époque, souveraineté génoise sur la Corse en gage du très improbable remboursement futur des dettes énormes de la République de Gènes à l'égard de la Couronne de France. En apprenant l'existence de ce traité inique, Pasquale Paoli déclara : "Gènes est vaincue et ne dispose plus d'aucune sorte de droit sur la Corse qui s'est constituée en nation souveraine et indépendante. Et quand-bien-même Gènes aurait pu se prévaloir d'un quelconque droit de souveraineté sur l'île, elle ne pouvait s'en défaire au profit d'une autre puissance sans le consentement express des corses", première affirmation dans l'Histoire du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. S'en suivit une sanglante et très inégale guerre franco-corse qui dura une année entière et se termina par la défaite finale de la jeune nation corse à Pontenovu dans la nuit du 8 au 9 mai 1769, au terme d'une résistance héroïque notamment marquée par la brillante victoire corse de Borgu, en octobre 1768, là-même ou, trente ans auparavant, les troupes françaises du comte de Boissieu avaient déjà été vaincues par les corses en décembre 1738, au début de la première intervention française dans l'île.
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@Paul jean iettam, vous avez oublié la première déclaration d'indépendance de janvier 1735, avec adoption du "Dio vi salve Regina", comme hymne national, dont Giacintu Paoli, père de Pasquale, fut le principal artisan, suivie de l'élection, en avril 1736, du baron westphalien Théodore de Neuhoff comme "roi des corses", avant son départ en novembre de la même année 1736, officiellement pour aller chercher des secours. Cette première et éphémère indépendance fut écrasée par la première intervention française, de 1738 à 1740, Giacintu Paoli étant contraint de s'exiler à Naples, en 1739, amenant avec lui son plus jeune fils, Pasquale, alors âgé de 14 ans.
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Il n'a jamais trahi sa patrie et son peuple, @domipa3972 , et, à l'été 1793, il leur a même évité un génocide de type Vendéen en acceptant, en dernier recours, les secours britanniques. Puis, à partir d'avril 1794, ce fut l'éphémère Royaume anglo-corse, doté de sa propre Constitution libérale et parlementaire, sorte de préfiguration des futurs dominions de l'empire britannique, mais quand le vice-roi, l'écossais sir Gilbert Elliott, commença à violer la Constitution du royaume et à s'appuyer sur les ennemis de toujours de Paoli, les royalistes locaux revenus d'émigration, au détriment des patriotes corses, le "père de la patrie" n'hésita pas à à s'opposer politiquement à lui, au point que le roi Georges III d'Angleterre dût arbitrer le conflit en ordonnant poliment mais fermement à Paoli de regagner Londres, pour un dernier exile, ce qu'il fit contraint et forcé en octobre 1795, un an avant que les Anglais n'abandonnent l'île à leur tour et que Bonaparte ne la récupère, dans la foulée de la campagne d'Italie, en octobre 1796. Si vous êtes un pinzutu, vous ne faites que reprendre les vieilles calomnies répandues sur son compte par les vôtres depuis plus de deux siècles, ce qui est logique de votre point-de-vue, MA, SE SETI CORSU, ALLORA, VERGOGNA A VOI !!! (MAIS, SI VOUS ÊTES CORSE, ALORS, HONTE À VOUS !!).
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