Comments by "Missiavu" (@missiavu) on "документальные фильмы imineo"
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Aujourd'hui âgé de 65 ans et demi, mes deux grands-pères et quasiment tous mes grands oncles la firent cette guerre. Mon grand-père maternel, natif de Sartène, en Corse-du-Sud, y perdit même deux de ses trois frères, deux parmi les environ 12.000 corses tombés au "champ d'horreur" pour la France. Nous avions conservé une bonne partie de leurs lettres du front en famille et l'une des mes tantes, après les avoir dactylographiées et mises en formes, les avait réunies, avec une petite introduction, dans un petit classeur familial à quelques exemplaires, dont un pour moi que je garde précieusement chez moi. La lecture de ces lettres, écrites dans un français parfait témoignant du travail remarquable des instituteurs de l'époque, les fameux "hussards noirs de la République, est absolument poignante. Mon grand-père paternel et son frère aîné, eux, combattirent en grande partie dans les Balkans, au sein de l'armée d'Orient, au côté des Serbes, dans un environnement géographique peu dépaysant pour eux, en bons fils de paysans de Bastelica, village montagnard de Corse-du-Sud, qu'ils étaient.
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Sur YouTube comme sur tous les réseaux sociaux qui sont, en principe, des espaces de libre expression ouverts à tous, aucun sujet n'est réservé à qui que ce soit, que je sache, @delasernanoujoum3364 , on n'est pas dans l'une de vos dictatures ou théocraties, ici. Sous des vidéos traitant de la Corse, par exemple, et il y en a beaucoup sur YouTube, Il ne me viendrait jamais à l'idée de demander à tout non-corse qui s'y exprimerait "d'aller voir ailleurs" et de "fourrer ses commentaires où je pense", bien qu'étant corse moi-même. Si vous avez un problème avec la liberté d'expression, c'est à vous d'aller voir ailleurs, puisqu'elle est la raison d'être des forums et sections commentaires sur un site Internet.
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C'était la mentalité dominante de l'époque en occident et Léon Blum n'avait fait que reprendre une formule prononcée, une quarantaine d'années plus tôt, à la tribune de la Chambre des député, par le républicain et franc-maçon Jules Ferry : "C'est le devoir des "races supérieures" d'apporter les lumières de la civilisation aux "races inférieures"". Oui, l'expansion coloniale fut bien portée par la gauche républicaine au nom d'une sorte de messianisme des "Lumières" alors que l'extrême-droite" nationaliste et monarchiste y était plutôt opposée, estimant que c'était une perte d'énergie et de temps détournant les yeux de la nation de la "ligne bleue des Vosges". D'ailleurs, ce fut le très catholique, monarchiste et réactionnaire maréchal Lyautey, père du protectorat du Maroc, qui répondit à Blum, en bon ethno-différencialiste qu'il était avant la lettre : "Ils ne sont pas inférieurs, monsieur Blum, ils sont autres"....
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Je ne sais pas moi, @mohamed amine sehoul, le discours de Brazzaville de mai 1944, premier pas vers le long processus de décolonisation, le droit à l'autodétermination reconnu à l'Algérie, la politique d'indépendance vis à vis des USA symbolisée par le retrait du Commandement militaire intégré de l'OTAN et le fameux discours de Phnom-Pen, en 1966, la prise de distances avec Israël avec embargo sur les livraisons d'armes à ce pays au moment de la guerre des six jours, en juin 1967, ça devrait vous plaire en principe...... Mais, sans-doute ignorez vous tout ça et parlez vous dans le vide sans rien savoir comme tous les incultes.....
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Des richesses qui ne le sont devenues que parce-que l'occident, par son travail, ses compétences techniques et sa technologie les a faites telles, @helfreyjaa5220 , et qui, sans lui, dormiraient encore, inutiles, sous vos pieds de feignasses incapables. Jadis, un slogan révolutionnaire latino-américain disait : "La terre à ceux qui la travaillent", au nom de quoi n'en irait il pas de même pour les ressources minérales et énergétiques du sous-sol. Vous êtes pauvres car vous n'avez jamais eu le sens du travail et de l'effort, les Asiatiques étaient pauvres, jadis, eux-aussi, ils ne le sont plus parce-qu'ils savent bosser sans ménager leur peine, eux....
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Pas tant que vous, @adansylvestres8080 , pas tant que vous. Par exemple, la traite négrière transatlantique qui dura un-peu moins de quatre siècles a été très officiellement reconnue comme crime contre l'humanité, par-contre, on attend toujours la même chose en ce qui concerne les plus de 13 siècles de traite négrière arabo-musulmane, tant orientale que transsaharienne..... Plus d'un siècle après, la Turquie refuse toujours aussi obstinément de reconnaître le génocide Arménien de 1915....La France a largement reconnu ses crimes coloniaux, notamment en Algérie, notre président actuel étant même allé jusqu'à qualifier, sans aucune nuance, la colonisation en tant que telle, de "crime contre l'humanité", par contre, on attend toujours que l'Algérie nous parle des massacres et atrocités à mettre sur le compte du FLN, les massacres du Constantinois d'août 1955, à Philippville, le massacre de Melouza du 28 mai 1957, le massacre d'Oran du 5 juillet 1962, et l'orgie sanguinaire que fut, en juillet 1962, le martyre, dans des conditions de sadisme abominables, de dizaines de milliers de harkis et membres de leurs familles, par exemple. Et je ne parle même pas de près de cinq siècles de razzias esclavagistes des corsaires barbaresques sur les rivages chrétiens et îles chrétiennes de la Méditerranée, dont ma Corse natale où ce fléau fut particulièrement chronique, et même, parfois, au-delà, comme jusqu'en Islande au XVIIème siècle.
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Et puis, @Teipd170 , dans le contexte précis de ces 17 et 18 juin 1940, qu'est ce qui était objectivement le plus risqué et aléatoire pour un officier de carrière, demeurer sagement en France aux ordres d'un maréchal Pétain demandant la cessation des combats et se mettant en rapport avec l'ennemi en vue de la conclusion d'un armistice, ou partir continuer la lutte vers une Angleterre dont tout pouvait laisser croire, à ce moment là, qu'elle serait probablement très prochainement envahie par les Allemands et qui, en-tout-état-de-cause n'allait pas tarder à se retrouver en plein "blitz", sous les bombes allemandes, Londres en particulier ?
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Eh bien, @angers4980 , nommez le clairement ce "nouvel envahisseur", ne soyez pas si timide. Il y a 80 ans, il y avait pleins de mots "aimables" pour nommer l'envahisseur d'alors, les "boches", les "fridolins", les "fritz", les "frisés", les "verts-de-gris", les "doryphores", ou que sais je encore.....
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Petite erreur au début de ce docu, avant la guerre, les deux camps en présence étaient la "triple entente", France, Russie et Royaume-Uni, et la "triple alliance", Allemagne, Autriche-Hongrie et Italie. Simplement, après le déclenchement de la guerre, l'Italie demeura d'abord neutre jusqu'en avril 1915, quand, faisant volte-face, elle entra en guerre au côté des puissance de la "triple entente" contre l'Autriche-Hongrie et l'Allemagne, tandis-que l'Empire Ottoman, lui, s'était joint à l'Allemagne et à l'Autriche-Hongrie durant le dernier trimestre 1914. La Belgique dont la neutralité fut violée par les armées allemandes dès le début août 1914 s'était retrouvée ipso-facto dans le camps de l'"Entente", alors que la Bulgarie rejoignait, en 1915, celui dit des "Empires centraux". Quant à la Roumanie, elle se joignit au camps de l'"Entente" en 1916. Enfin, bien-entendu, ne pas oublier l'entrée en guerre des Etats-Unis d'Amérique aux cotés des alliés en avril 1917, et la paix séparés de Brest-Litovsk, début 1918, entre la Russie soviétique et les Empires centraux, conséquence directe du coup d'Etat bolchévik d'octobre (novembre selon notre calendrier à nous) 1917 contre le gouvernement provisoire issu de la Révolution de février qui, lui, avait entendu poursuivre la guerre au côté de ses alliés.
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Bien sûr, @adansylvestres8080 , bien sûr, c'est de notre faute, c'est toujours de notre faute, à croire que vous ne seriez que des robots sans libre arbitre à qui on pourrait faire faire n'importe quoi, une matière particulièrement malléable, de la vraie pâte à modeler, LOL...... Je suppose, pour remonter le cours de l'histoire, que des millénaires d'esclavagisme interafricain, la participation active de nombre de royaumes et et ethnies esclavagistes à la traite transatlantique, "ces noirs qui vendaient d'autres noirs", et plud de 13 siècles de traite négrière arabo-musulmane, tant transsaharienne qu'orientale, c'était aussi de notre faute. L'homme a toujours été un loup pour l'homme en tout temps et en tout lieu, l'ampleur de ses méfaits ne variant qu'en fonction de celle des moyens humains, matériels, techniques, technologiques et logistiques dont il peut disposer à tel ou tel moment pour les perpétrer, mettez vous bien ça dans votre petit crâne puérilement manichéen.
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Il n'y a jamais eu de voile intégral masquant le visage dans la Chrétienté, @spidercochon981 , seulement des voiles simples ne couvrant pas le visage, des fichus, des foulards, des chapeaux de femmes, et nullement obligatoires, même si dans certaines sociétés méditerranéennes, une "femme en cheveux", comme on disait, pouvait apparaître comme pas très convenable.
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L'Algérie c'était juridiquement la France, @zokobadi1434 , pas un pays occupé et, à partir de juin 1958, tous les Algériens étaient des citoyens français à part entière, pas seulement des sujets français relevant du statut personnel de droit islamique comme auparavant pour la majorité des musulmans, aussi, aujourd'hui, par exemple, qualifiriez vous de "collabos" les corses qui, dans leur grande majorité, sont contre l'indépendance et veulent donc demeurer au sein de la République française, le cas échéant via un véritable statut constitutionnel d'autonomie interne de plein exercice ?.....
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Le plus cocasse, @Star Gate, c'est que, juridiquement parlant, la France était théoriquement et paradoxalement toujours une "République" sous l'Empire, la Constitution de l'an XII disposant : "Le gouvernement de la République est confié à un empereur", dans la droite ligne de l'inspiration des institutions de la Rome antique. L' Empire, d'ailleurs loin d'être un caprice mégalomaniaque de Napoléon, correspondait, en réalité, à un objectif politique précis de sa part : faire accepter la France issue de la Révolution par une Europe presque exclusivement composée de monarchies héréditaires, en donnant à son gouvernement une forme monarchique, acceptation qu'il ne parvint d'ailleurs jamais à obtenir vraiment, sauf très temporairement, ça et là, et uniquement par la force.
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Eh bien, passez vous en du Franc CFA et des accords de coopération et débrouillez vous tout seuls, y compris pour exploiter "vos" fameuses ressources naturelles qui, sans nous, dormiraient encore inutiles sous vos pieds sans même que vous en soupcionnez l'existence, @BGA440 , qu'on rigole un-peu. Jadis, un slogan révolutionnaire latino-américain disait : "La terre à ceux qui la travaillent", au nom de quoi n'en irait il pas de même pour les ressources minérales et énergétiques du sous-sol. La langue française présente chez vous dès les débuts de la colonisation, donc bien avant de Gaulle ?, vous êtes bien contents de l'avoir comme très pratique langue vehiculaire commune au-delà de l'infinité de vos langues locales, ça a même été un facteur d'unification de vos jeunes nations pluri-ethniques. L'assassinat de présidents africains sous le leadership de de Gaulle ?, des noms et des preuves précises. Je ne vois guère que Patrice Lumbumba, et là, la France n'y étaient absolument pour rien, c'étaient les USA et la Belgique qui étaient en cause. Le massacre de tirailleurs Sénégalais légitimement révoltés en 1945 ?, initiative des autorités coloniales locales d'ailleurs demeurées les mêmes que celles de Vichy, pas de de Gaulle qui, à ce moment-là, avait bien d'autres choses à faire, comme reconstruire la France, par exemple.
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Entre le retour de Paoli en Corse, le 14 juillet 1790, et le départ définitif des Bonaparte, en juin 1793, il s'est tout de même passé beaucoup de choses en Corse, impliquant très fortement Napoléon, pratiquement paoliste jusqu'en avril 1793, sur lesquelles ils posent un voile pudique, comme d'habitude..... Notons d'ailleurs que son "baptême du feu", il ne l'eût pas à Toulon, mais bien, au début de 1793, en commandant, en tant que lieutenant-colonel en second de la garde-nationale d'Ajaccio, l'opération de diversion menée sur l'île de la Maddalena, dans le cadre de la désastreuse opération de Sardaigne ordonnée par la Convention.
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Sampieru Corsu, fidèle des Médicis depuis qu'il avait fait ses premières armes sous les ordes de Giovanni de Medici, dit "Giovanni delle bande nere", puis définitivement entré au service du roi de France en 1528, assista au mariage du dauphin Henri et de Catherine, à Marseille, en 1533. Il sera fidèle à Catherine jusqu'à sa mort tragique, à Eccica-Suarella, pas loin de son village natal de Bastelica, en janvier 1567. Il joua un rôle central dans la guerre menée par la France, en Corse, à partir de 1553, avec "l'expédition de Corsègue", jusqu'à 1559, quand le traité du Cateau-Cambrésis rend l'île à Gènes, alliée des Habsbourg, sera l'ambassadeur officieux de la Couronne de France auprès du Sultan Soliman le Magnifique, à Constantinople, en 1561-1562, afin d'essayer de revivifier l'alliance franco-ottomane datant de l'époque de François Premier, et sera aidé en sous-main par Catherine pour mener sa propre guerre de Corse, la "Guerre de Sampieru", contre Gènes, de 1564 jusqu'à sa mort, en janvier 1567. Son fils aîné, Alphonse d'Ornano, sera maréchal de France et fidèle parmi les fidèles du "bon roi" Henri IV de Bourbon.
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Le cardinal de Fleury, celui qui convainquit le roi à décider de la première intervention militaire française en Corse pour aider la République de Gènes à réprimer la longue Révolution corse commencée fin décembre 1729, celle de 1738-1739, commandée d'abord par le comte de Boissieu, décédé à Bastia, fin décembre 1738 après la victoire corse de Borgu (la première victoire de Borgu, la seconde datant de bien plus tard, en octobre 1768), puis, à partir du début 1739, par le terrible marquis de Maillebois, surnommé "Magliaboia" par les insulaires, en jouant sur le mot "boia" qui veut dire "bourreau", dont le répression sanglante contraindra les principaux chefs corses à l'exile, dont Giacintu Paoli qui ira à Naples avec son plus jeune fils, Pasquale, âgé de 14 ans, l'aîné, Clemente, demeurant dans l'île pour y gérer les affaires familiales et y suivre l'évolution des affaires politiques.
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La guerre de succession d'Autriche trouvera un champs de bataille secondaire en Corse à travers diverses interventions militaires étrangères : intervention Austro-Sarde soutenue par la flotte anglaise, avec les insurgés corses comme alliés locaux, dans un premier temps, nouvelle intervention française au secours de Gènes, à partir de 1748, dans un second temps, commandée par le marquis de Cursay dont les troupes demeureront dans l'île jusqu'à fin 1752. De Cursay fut rappelé par le roi et mis un temps aux arrêts suite aux protestations génoises qui lui reprochaient de se conduire en veritable gouverneur de fait de l'île et de négocier par dessus la tête des autorités génoises avec les insurgés corses, en particulier leur chef du moment, Ghjuvan-Petru Gaffori, élu "général de la nation", dont l'assassinat fin 1753, sur instigation génoise, sera à l'origine directe du retour au pays de Pasquale Paoli, en avril 1755, élu "général de la nation" le 14 juillet 1755, la Constitution corse, première constitution écrite de l'Histoire fondée sur la souveraineté du peuple, etant adoptée et promulguée le 18 novembre 1755.
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Ben justement, @kal2274 , quand on a été colonisé, en principe, une fois son pays indépendant, on ne devrait avoir aucune envie de se précipiter par millions chez l'ancien colonisateur pour y vivre, à moins de n'avoir aucune dignité ou, même, d'être légèrement masochiste. Par ailleurs, en Europe, nombre de pays qui n'ont colonisé personne ou infiniment moins que les deux plus grandes puissances coloniales que furent le Royaume-Uni et la France, subissent, eux aussi, une véritable invasion migratoire, et quand certains de ces pays ont possédé quelques colonies jadis, les immigrés y vivant n'en son pas originaires pour l'immense majorité d'entre eux. Par exemple, l'Allemagne fut certes alliée avec de l'Empire Ottoman en 14-18, mais elle n'a jamais colonisé ni la Tuquie elle-même ni aucune des anciennes provinces de l'Empire Ottoman, alors-même que, dans leur immense majorité, les immigrés vivant en Allemagne proviennent bien de cette partie du monde. De même, la Belgique n'a jamais colonisé que le Congo, or, il y a infiniment plus de Maghrébins que de Congolais en Belgique.
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Non, @Bracus.Reghusk , sur le plan strictement juridique, il n'était pas né, le 15 août 1769, sur le sol français, car, contrairement à une fausse idée encore trop répandue, le traité franco-génois de mai 1768, d'ailleur paradoxalement intitulé "Traité sur la maintien de la souveraineté de la République de Gènes sur l'isle de Corse", n'était pas un traité de vente avec transfert de souveraineté, mais un traité de mise en gage aux termes duquel la République de Gènes confiait provisoirement au roi de France l'exercice de sa souveraineté sur la Corse en gage du remboursement futur de ses dettes colossales au profit de la Couronne de France. Cette équivoque juridique de plus de 21 ans ne fut levée que par le décret législatif de l'Assemblée constituante déclarant "l'isle de Corse partie intégrante de l'empire (au sens latin d'imperium) français et ses habitants régis par la même Constitution que les autres Français". Et encore, la République de Gènes protesta en vain contre cet acte juridique unilatéral de droit interne français qui, selon elle, et non sans raisons d'un point de vue strictement juridique, constituait une violation du traité de 1768, donc du droit international. Cette polémique ne prit fin qu'avec la disparition de la République de Gènes elle-même, en tant qu'État, sous l'action d'un corse, d'ailleurs, Napoléon Bonaparte lui-même, représenté sur place par un autre corse, Christophe Salicetti.
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Nabulione "Bonaparte" (prononciation corse du patronyme italien "Buonaparte" comme je viens de l'expliquer), @Bracus.Reghusk , ghjé u mé cuginu (c'est mon cousin), et je plaisante à peine en disant cela, car figurez-vous qu'il y a quelques années, une cousine-germaine de ma mère, excellente généalogiste travaillant en liaison avec l'association ""Genealugia corsa", m'a déniché un ancêtre commun avec Napoléon Bonaparte, un certain Sebastiano Buonaparte qui vivait à Ajaccio au début du XVIIème siècle, dont le fils aboutissait en droite ligne à l'empereur et dont la fille menait en droite filiation matrilinéaire à mon propre père, certes de Bastelica par son père, mais de vieille souche ajaccienne par sa mère, en remontant son arbre généalogique par les femmes. Ma tante soupçonnait également une alliance matrimoniale avec des Bonaparte du côté de la branche paternelle de son père et de mon grand-père maternel qui étaient frères, également de vieille souche ajaccienne sous le patronyme de Tavera, mais elle a hélas quitté ce monde avant d'avoir pu s'en assurer.
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Non, @purpleskull187 , pas depuis Louis XIV, depuis Louis XV, et encore, par le traité de Versailles de mai 1768, la République de Gènes ne faisait que confier provisoirement au roi de France l'exercice de sa souveraineté sur la Corse en gage du remboursement futur de ses dettes astronomiques contractées auprès de la Couronne de France. En plus, Gènes traita avec la France alors même qu'elle ne contrôlait plus rien dans l'île, Nation indépendante de fait depuis au moins 14 ans, il fallut donc à la France la conquérir par les armes, la guerre franco-corse ayant duré une année entière. Quand on est un inculte, on s'abstient de dire n'importe quoi....
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Dans le contexte de l'été 1940, @AG-oj3zh , si le capitaine Philippe de Hauteclocque, future maréchal Leclerc, avait joué ses intérêts, comme vous dites, il serait sagement resté en France aux ordres de l'État français, c'est-à-dire, en clair, du régime de Vichy, et pas parti à Londres rejoindre un obscure général de brigade, "à titre provisoire" en plus, quasiment seul à ce moment-là.
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Des sources, @aurel102001 , j'en ai plein : les lettres de jeunesse de Napoléon Bonaparte figurant dans le premier tome de sa correspondance générale, l'intégralité de la correspondance de Pasquale Paoli traduite et commentée par Antoine-Marie Graziani aux éditions Alain Piazzola, "Pasquale Paoli, père de la patrie corse" d'Antoine-Marie Graziani, "Pasquale Paoli, corse des Lumières", de Michel Vergé-Franceschi, "La jeunesse de Napoléon Bonaparte" de Jean Defranceschi, "La jeunesse de Napoléon Bonaparte" de François Paoli, "Les Bonaparte en Corse", étude généalogique de François Demartini et Antoine-Marie Graziani, les innombrables ouvrage consacrés à l'Histoire de la Corse dont la liste serait trop longue à donner, les 7 volumes édition de luxe du "Mémorial des corses", en bonne place dans ma bibliothèque personnelle etc.....etc......
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La Russie traitait et commerçait avec l'Angleterre en violation des engagements pris par le Tsar à Tilsit en 1807 et renouvelés à Erfurt en 1809, @toukabrinizar3268 , c'était objectivement un "casus-belli". Au début, la campagne de Russie se passa plutôt bien pour Napoléon, battant les armées russes à Smolensk et, surtout, à Borodino, et prenant Moscou, mais, outre qu'il avait négligé l'immensité du territoire russe, véritable défi à la logistique de la Grande armée, il fut finalement battu par deux éléments combinés : la tactique de la "terre brûlée" pratiquée par les Russes, dont la manifestation la plus spectaculaire fut le grand incendie volontaire de Moscou, et l'arrivée du terrible hiver russe, le fameux "Général hiver".
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Non, le factuel ne se limite pas aux dates, @ludovicleblond2868 , il engloge tout ce qui a été vrai, qui a été une réalité, et la réalité c'est que la Résistance française fut politiquement très hétérogène, réunissant des individualités issues de l'ensemble du spectre politique français d'avant-guerre, de l'extrême-droite d'alors à l'extrême gauche, tout simplement. Tiens, par exemple, le jeune secrétaire de Jean Moulin dans la clandestinité, Daniel Cordier, un des premiers jeunes à avoir rejoint le général de Gaulle à Londres dès le lendemain de l'appel du 18 juin, était, avant-guerre, un jeune "Camelot du Roi" de l'Action Française de Charles Maurras. Idem, dans une certaine et sans-doute moindre mesure, pour le camps de la collaboration. Après tout, Pierre Laval avait été socialiste dans sa jeunesse, avant la guerre de 14-18, Marcel Déat était un ancien de la SFIO, Jacques Doriot un ancien cadre-dirigeant du Parti communiste français, de même que son fidèle second, dirigeant du PPF à Marseille, Simon Sabiani, avait, lui aussi, été un militant du PCF, et le technocrate René Bousquet, organisateur des grandes rafles de 1942, celle du Vél d'Hiv en particulier, était "radsoc" bon teint avant-guerre.
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À ce niveau là, @Aetius, on pourrait aussi le comparer au Géorgien Staline qui, fait, lui aussi, par une Révolution, arrivera au sommet, à la tête de l'immense Russie, derrière la fiction de l'Union soviétique. En plus, les polyphonies géorgiennes ressemblent étrangement aux polyphonies corses, LOL.....
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C'est Choiseul qui négocia avec Gènes le traité de Versailles de mai 1768 par lequel la République de Gènes ne vendait pas la Corse à la France, comme on a trop tendance à le croire, mais confiait provisoirement au roi de France l'exercice de sa souveraineté sur l'île en gage du remboursement futur de ses dettes colossales au profit de la Couronne de France (remboursement que chacune des deux parties savaient plus qu'improbable dans les faits, d'où l'idée d'une vente déguisée, d'autant plus qu'une clause secrète prévoyait le versement de deux millions le livres à Gènes par la France pour je ne sais pluscquel motif précis). S'en suivit la guerre franco-corse de 1768-1769, l'île s'étant constituée en nation souveraine de fait sous le Gouvernement national de Pasquale Paoli qui avait réussi en quelques années, à partir de 1755, à prendre le contrôle de la quasi totalité du territoire insulaire, à l'exception des "présides" de Bastia, San-Fiurenzu, Calvi, Ajaccio et Bonifacio, demeurés sous contrôle genois avec l'aide de garnisons françaises de 1756 à 1759 (premier traité de Compiègne) et de 1764 à 1768 (second traité de Compiègne). Les troupes nationales corses réussirent même à s'emparer de l'île de Capaja, en 1767, cette défaite de trop convainquant Gènes, quasiment ruinée par près de quarante années de guerre quasi ininterrompue en Corse, à négocier directement avec la France, sur le dos de la nation corse, bien-entendu.
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Qu'en sais tu, @spikespiegel7298 , si je n'ai pas d'amis, nous nous connaissons ? Franchement, t'as rien à faire de plus intéressant, sur YouTube, que de "troller" en t'en prenant gratuitement à de parfaits inconnus, ce que nous sommes tous, ici, les uns pour les autres ? Après tout, je ne t'ai rien demandé, moi, petit morveux immature, c'est toi qui est venu me chercher. Un forum, c'est fait pour le débat d'idées, pas pour se défouler sur des inconnus, petit puceau.....
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Des commentaires ineptes, @spikespiegel7298 ?, OK, démontre le par A + B, et de manière documentée, d'autant plus que tu ne m'as justement rien répondu, sur le fond. Mais, tu as raison, l'Histoire est surtout racontée par les vainqueurs qui occultent toujours l'Histoire des vaincus...... Ah bon, t'as l'habitude de "corriger les vIeux" ?, preuve de plus de ton grand "courage". Mois, je te proposes une chose pour prouver que tu en as dans le falsard : si un jour tu viens en vacances en Corse, l'été, va dans un bistrot de village, le soir, quand il y a du monde, et redis à haute voix tout ce que tu a vomis ici, bien planqué derrière ton pseudo, chiche ?....
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Quand on s'en fout, @spikespiegel7298 , on n'a pas besoin de le dire, et encore moins de le répéter toute une après-midi....., on se tait et c'est tout. Toi, ce serait plutôt : "je n'en sais rien, je n'en pense rien, je n'ai rien à en dire, mais je veux que tout le monde le sache", LOL.... T'as vaiment rien d'autre à faire, sur la "Toile" ?....
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Dans ce domaine novateur également, @larespalme , ça ne m'étonnerait pas qu'il se soit inspiré d'un précédent dont il avait certainement entendu parler dans sa jeunesse, notamment de la part du vieux général Pasquale Paoli, idole de ses jeunes années, les "Ragguagli dell'isola di Corsica" ("Gazette de l'île de Corse"), régulièrement publiés dans l'île, sous l'égide du Gouvernement national, de 1760 à 1769, et qui sont, aujourd'hui, une mine d'informations pour les historiens de la Corse.
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Quand on n'en a rien à branler de quelque chose, @spikespiegel7298 , je ne vois pas l'intérêt de le clamer en boucle durant des heures. Je poste ce que je veux, tu t'en branles, c'est ton droit le plus strict, point barre. Je ne vois donc pas à quoi rime cette vaine et interminable polémique. En plus, toi et tes éventuels "amis", vous n'êtes pas tout le monde, que je sache, d'ailleurs, si t'es vraiment avec des potes à toi, n'avez vous rien d'autre à faire que de rester scotchés sur un écran d'ordinateur durant des heures ? Ah, on écrit vous avez "posté", pas vous avez "poster", et "agressé", pas "aggressé", illettré. Quant on prétend aimer la "glorieuse Histoire de France", le minimum ne serait il pas de respecter également sa langue ?....
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Et que voulais tu qu'il fasse, @Teipd170 ?, se mettre aux ordres du Maréchal Pétain ?, il fallait bien quelqu'un, à Londres pour organiser et diriger la poursuite du combat, en particulier vis à vis des alliés qui, sans lui, auraient ensuite considéré et traité la France comme un pays vaincu. C'est simple, sans l'appel du 18 juin, pas de Forces françaises libres, aussi modestes aient été leurs effectifs au départ, aucune Résistance intérieure, tout au moins jusqu'au 22 juin 1941 date de la rupture brutale du pacte germano-soviétique par Hitler en déclenchant l'opération Barbarossa.
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Et puis, @kal2274 , bien avant la colonisation européenne, il y a eût les grandes conquêtes arabo-musulmanes et ottomanes, jusqu'à être arrêtées entre Tours et Poitiers, en 732, par Charles Martel pour les premières, avant le très lent et long reflux médiéval sous la "Reconquista" catholique dans la péninsule ibérique, qui ne prit fin qu'en 1492 avec la prise de Grenade, jusqu'à assiéger Vienne deux fois de suite, en 1522 et en 1683, pour les secondes, sans compter près de cinq siècles de razzias esclavagistes des corsaires Barbaresques dans les régions et îles chrétiennes du bassin méditerranéen, dont mon île de Corse où ce fléau fut véritablement chronique pendant plusieurs siècles, et, parfois, au-delà, même jusqu'en Islande au cours du XVIIème siècle.
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C'est vrai, @kal2274 , que les grandes conquêtes arabo-musulmanes puis mongoles et turques, les razzias esclavagistes des corsaires Barbaresques et plus de 13 siècles de traite négrière arabo-musulmane, tant orientale que transsaharienne, étaient des "entreprises philanthropiques", juste pour le "brassage", LOL......À propos, savez vous qui a écrit ce qui suit : "Les seuls peuples à accepter l'esclavage sont les n...... en raison d'un degré inférieur d'humanité, leur stade étant plus proche du stade animal" ?, un affreux colonialiste occidental ? Non, je vous le donne en mille, ce fut, au XIVème siècle, votre grand penseur, historien et géographe Ibn Khaldoun, dont la statue trône tranquillement sur une place de Tunis sans que personne ne songe à la déboulonner.....
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Les crimes des occidentaux, tout le monde connaît, @kal2274 , et nous ne cessons de battre notre coulpe pour ça, ce sont les crimes des autres dont la mémoire est beaucoup plus discrète, voire quasiment amnésique. Par exemple, la traite négrière transatlantique qui dure un-peu moins de quatre siècles a été officiellement reconnue comme crime contre l'humanité, quid de plus de 13 siècles de traite négrière arabo-musulmane, tant orientale que transsaharienne ? De même, au lendemain de la seconde guerre mondiale, l'Allemagne n'a eu aucun mal à reconnaitre les crimes nazis contre l'humanité, à commencer par Shoah, mais, plus d'un siècle après, la Turquie se refuse toujours aussi obstinément à reconnaître le génocide Arménien de 1915..... Aprenez enfin à balayer un-peu devant votre propre porte au lieu de passer votre temps à le faire devant la nôtre, ça, nous savons très bien le faire nous-mêmes, quasiment jusqu'au masochisme, rassurez vous.... Tiens, par exemple, notre actuel président de la République, Emmanuel Macron, pour vous faire plaisir, est allé jusqu'à qualifier globalement et sans aucune nuance, la colonisation, en elle-même et en tant que telle, de "crime contre l'humanité", aussi, si on suit cette "logique" à la lettre, toutes les entreprises de conquête à travers le monde tout au long de l'Histoire, ne devraient elles pas être qualifiées de même, les vôtres comprises ?....
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Oui, @Bracus.Reghusk , il faut lire le traité franco-génois du 13 mai 1768 générateur de l'"équivoque corse" pour reprendre le titre d'un ouvrage déjà ancien de l'historien insulaire René Emmanuelli. Cependant, une clause séparée et secrète de ce traité disposait que pour dédommager la République de Gènes de la perte qu'elle avait faite de quelques arrérages de subsides qui lui étaient dus en vertu de conventions antérieures au second traité de Compiègne de 1764, le roi de France lui ferait payer une somme de 200.000 livres tournois par an pendant dix ans, sauf à convenir après ce terme d'une continuation de subsides si la République de Gènes se trouverait dans la circonstance qui la mettrait dans le cas de demander un pareil secours à sa majesté. D'où la confusion ayant fait croire à beaucoup de contemporains à une "vente déguisée", Paoli ayant même déclaré avec colère : "ils nous ont vendus comme un troupeau de moutons". Il déclara également : "Gènes est vaincue et ne possède plus aucun droit effectif sur la Corse qui s'est érigée en nation souveraine, et quand bien même elle aurait encore pu se prévaloir d'une quelconque souveraineté sur l'île, elle ne pouvait s'en défaire provisoirement au profit d'une autre puissance sans le consentement des corses", première affirmation dans l'Histoire du "droit des peuples à disposer d'eux-mêmes", et d'où la guerre ouverte franco-corse qui s'en suivit et dura une année entière.
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@Bracus.Reghusk et @Celtique bolga, contrairement à ce que croient les "pinzuti", "Bonaparte" n'est pas la francisation de "Buonaparte" mais sa corsisation. En effet, "Buonaparte" ça veut dire, littéralement, la "bonne part" ou le "bon parti", or, en Corse, l'adjectif italien "buono", "buona" au féminin, s'est toujours prononcé "bonu" ("u" se prononce "ou"), "bona" au féminin. Aussi, les Buonaparte d'Ajaccio, descendant d'un arbaletrier natif de Sarzana, au confins liguro-toscans, arrivés là au début du XVIème siècle, mais qui ne cessèrent de nouer des alliances matrimoniales avec des familles de notables corses des villages de l'intérieur, les Tusoli et les Bonnelli de Bocognano (Napoléon avait une foule de cousins dans ce village de la haute-vallée de la Gravona), les Costa de Bastelica et les seigneurs Bozzi de la pieve du Taravu, par exemple, passèrent régulièrement d'une orthographication de leur patronyme à l'autre au gré des circonstances. Ainsi, Carlo-Maria, le père de Napoleone, était il "Bonaparte" tant qu'il était à Corte, auprès de Pasquale Paoli dont il était le secrétaire et l'un des lieutenants, pour redevenir "Buonaparte" à son retour à Ajaccio, après la défaite corse de Pontenovu du 8 mai 1769, histoire de rappeler opportunément aux nouveaux maîtres français, alliés et protecteurs de Gènes, ses lointaines origines ligures. Bien plus tard, Napoléon opta définitivement pour "Bonaparte" parce que c'est vrai qu'à l'oreille, ça pouvait sonner plus français que "Buonaparte". Par contre, il a bien francisé son prénom, Napoleone, se prononçant "Nabulione" en corse, qui n'avait jamais existé en France avant lui. Je reconnais que tout ça, il faut être corse et, même, corsophone, comme moi, pour le savoir.
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Le bien et le mal, @Jarodeightstyle , ne sont pas autre chose que des concepts moraux purement humains, de nature cuturelle, indispensables à toute vie en société, et ils sont d'ailleurs variables dans l'espace et dans le temps. Non, il n'y a ni paradis ni enfer, mais ce que je sais, c'est que tous ceux qui, en tout temps et en tout lieu, ont prétendu faire la "paradis sur Terre" n'ont jamais réussi qu'à y créer l'enfer, tant il est vrai que ce dernier est "pavé de bonnes intentions" comme on dit.
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Ah bon, @Jarodeightstyle , parce que tes délires mystiques sans queue ni tête, tu appelles ça de la "logique", toi ? Et qui es tu, pauvre demeuré illettré et fanatique, pour me traiter d'abruti ?, démontre moi par un raisonnement logique, par A + B, en quoi ce que j'ai écrit relèverait de l'abrutissement ?, tu sais, ce n'est pas parce que tu es trop stupide pour comprendre le sens d'un raisonnement logique que ce dernier est forcément idiot. Tu me fais penser à un passage précis d'un vieux sketche de Fernand Reynaud que tu trouveras facilement sur YouTube, "le douanier".....
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Des Africains au débarquement du 6 juin 1944 en Normandie, @pto1871 ?, où ça, quand ça ? Au débarquement de Provence, le 15 août suivant, oui, il y en avait, mais certainement pas en Nomandie ou, le D Day, ne furent parachutés et ne debarquèrent que des Américains, des Britanniques, des Canadiens, peut être quelques Polonais, Tchécoslovaques et néerlandais, et la poignée de Français métropolitains du commando de marine Kieffer.
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Intéressante mise au point, @monoi ragelila, j'ajouterai que Napoléon Bonaparte avait, en fait, en tant qu'homme d'ordre et de pouvoir, une conception fondamentalement pragmatique et utilitaire de la religion, et c'est pour cela qu'en Égypte ils ménaga l'Islam en lui donnant la "carotte", confiant à ses officiers : "si je devais gouverner un pays musulman, je n'hésiterais pas à me faire mahométan", tout en sachant également manier le bâton, si nécessaire, en réprimant très durement, par exemple, la révolte du Caire du 21 octobre 1798. C'est dans le même état d'esprit qu'une fois au pouvoir en France, il conclut le Concordat avec le pape, rétablissant ainsi la paix religieuse et déclarant à ce propos : "Ce qui me fascine dans la religion, ce n'est pas temps le mystère de l'incarnation que celui de l'ordre social", "l'opium du peuple" de Karl Marx avant la lettre, en quelque sorte, mais dans le "sens du manche", au profit de l'ordre établi.
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J'étais dans ma dixième année et, pour moi, avec mes yeux d'enfant, Mai 68 se résumait à des grandes vacances anticipées à raison de l'école fermée pour cause de grève générale, ainsi-qu'aux bateaux de la Marine nationale venant ravitailler notre île coupée du continent et que nous allions visiter au port de Bastia. Je me souviens également d'une manif bien tranquille des syndicats, de la gauche, parti communiste en particulier, avec quelques lycéens dans le cortège, sur le boulevard Paoli. Le gauchisme ne faisait pas vraiment recette dans une île structurellement conservatrice, alors très largement gaulliste et avec une jeunesse peu politisée d'autant plus qu'à l'epoque, faute d'université sur place, on était obligé de partir sur le Continent pour poursuivre des études supérieures après le Bac. En fait, la contestation et la politisation de la jeunesse sont arrivées chez nous trois ou quatre ans plus tard à la faveur de l'émergence du nationalisme corse contemporain d'abord principalement autonomiste avant que l'indépendantisme ne commence vite à s'affirmer de plus en plus ouvertement, le tout accompagné du "Riacquistu" culturel et du bouillonnement intellectuel de nos "università d'estate" ("universités d'été") in Corti, animées à la faveur du retour estival de nos étudiants. Notre Mai 68 à nous ce fut les grandes manifestations contre les "boues rouges" en 1973, celles des agriculteurs à Ajaccio en août 1974 et, surtout, la fusillade d'Aleria et les émeutes de Bastia fin août 1975. Puis, au printemps 1976, ce fut la naissance explosive du FLNC.
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Les "colons" stricto-sensu, c'est-à-dire les propriétaires de terres agricoles faisant "suer le burnous", @kacimediene4975 , étaient une petite minorité parmi ceux que l'on appelait les "pieds noirs" qui, dans leur grande majorité, étaient des petites-gens dont le niveau de vie moyen était bien inférieur à celui de la métropole et qui étaient d'ailleurs souvent issus de descendants d'immigrés misérables venus d'un-peu partout en Méditerranée, Espagne, Italie, Malte, Corse, Sicile, Grèce, par exemple. À Bab-El-Oued, avant la Toussaint 1954, on votait communiste figure toi. Va dire, par exemple, aux parents analphabètes d'Albert Camus, à sa mère qui survivait en faisant des ménages, qu'ils étaient des "colons", des "exploiteurs"......
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Mais je ne doute pas de votre intérêt pour la Première guerre mondiale et de votre éventuelle érudition à son sujet, @Gaspard-uc4iv , là n'était pas le sujet de nos échanges qui ne concernaient que votre référence "lunaire" à Arthur Rimbaud dans un tel contexte, ni plus ni moins. Moi, c'est monsieur, pas madame, Missiavu voulant dire grand-père dans la variante méridionale du corse, et je suis bien un "missiavu" qui atteindra l'âge de 66 ans en juillet prochain. Voilà, vous aviez dit une bêtise, je l'ai corrigée, aucune raison d'en être vexé, le débat est donc clos, OK ?....
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Une victoire défensive, @12345fowler , c'est quand on stoppe l'offensive de l'ennemi et qu'on le contraint ensuite à reculer, pas quand on a fait que ralentir son offensive quelques jours avant de décrocher par un repli tactique ordonné et réussi, si vous aviez un minimum de culture militaire vous le sauriez. Par exemple, dans l'Antiquité, le sacrifice de 300 spartiates aux Thermopyles ne fut pas, en lui même une victoire puisqu'ils furent tous tués, mais il permit, plus tard, en donnant un répit aux Athéniens, la vraie victoire sur les Perses, celle de Marathon.
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On censure vraiment n'importe quoi, sur YouTube même le plus, anodin, sauf, comme je l'ai constaté à maintes reprises, ce qui devrait l'être au regard de la loi et des conditions d'utilisation du site, je reprends donc, en dépit du censeur fou : My, @Mojitofrais , why do you sleep so still ? I'll wake you tomorrow, and you will be my fill, yes you will be my fill....
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La grande majorité de ses contemporains occidentaux pensaient en termes de "races" et de hiérarchies "raciales", à quelques exceptions inattendues près @yvesgauthier2324 . Ainsi, lorsque le socialiste Léon Blum reprit à son compte la formule du républicain franc-maçon Jules Ferry : "Il est du devoir des "races supérieures" d'apporter les lumières de la civilisation aux "races inférieures", ce fut le très réactionnaire, monarchiste, même, Maréchal Lyautey qui lui répondit : "Ils ne sont pas inférieurs, monsieur Blum, ils sont autres". De Gaulle se situait un-peu dans cette logique bien plus ethno-différencialiste que vraiment raciste lorsqu'il disait, à propos des partisans de l'Algérie française, dont un certain Jean-Marie le Pen, qui prônaient alors l'"intégration" : "Ceux qui parlent d'intégration ont des cervelles de colibris. On peut intégrer des individus, et encore, dans une certaine mesure seulement, mais on ne peut pas intégrer des peuples entiers avec leur propre passé, leur propre mémoire, leurs propres croyances, leurs propres rêves.....Essayez de mélanger l'eau avec l'huile, vous aurez beau secouer la bouteille dans tous les sens, elles finiront toujours par se séparer". C'est pour ça qu'il a engagé progressivement la France dans la voie de la décolonisation à partir de son fameux discours de Brazzaville en mai 1944, par réalisme, pas par bonté d'âme.
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Mais que me racontez vous là, @yvesgauthier2324 ? , de Gaulle a cyniquement trompé les Français d'Algérie au nom de la raison d'État, il a ignoblement abandonné, en les désarmant, les Harkis, atrocement massacrés par le FLN, oui, c'est vrai, mais il n'a jamais fait torturer à mort personne. C'est comme si vous me disiez que le Maréchal Pétain aurait personnellement ordonné les tortures atroces dont était coutumière la Milice française légalement placée sous son autorité de chef de l'État français. Par-contre, des spécialistes de la torture, il y en avaient quelques-uns parmi les militaires qui rejoignirent l'OAS après l'échec du putsch des généraux d'avril 1961.
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En tout cas, @spikespiegel7298 , en dépit de notre apparente aversion commune pour tous les fanatismes obscurantistes, je suis à peu-près certain d'une chose, tu n'es pas un "frère".. . En loge on ne s'invective pas, on n'agresse ni ne méprise son interlocuteur, on débat librement, sur le seul terrain des idées, dans le respect et la tolérance mutuels, la parole étant donnée à qui la demande et personne n'étant interrompu, quand il l'a, avant d'avoir conclus par l'expression consacrée : "j'ai dit".. . 23 ans de franc-maçonnerie au jus, au Grand Orient de France, et ma loge parisienne porte le nom de "Fraternité - Pasquale Paoli", eh oui, c'était un "frère".. .
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C'est vrai qu'en tant qu'homme, Voltaire était loin d'être un ange, @louloufildezinc9041 , sa fortune personnelle ayant également eu, parmi ses sources, des intérêts financiers dans le sinistre "commerce triangulaire", et on sait ce que recouvrait cette expression. Cela dit, rien n'est tout "blanc" ni tout "noir" dans une personnalité aussi riche, complexe et contrastée, car il y eût également le Voltaire de l'affaire Callas et celui qui s'indigna du sort tragique du jeune chevalier de La Barre, par exemple.
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Ben oui, @naturodiet-sime6097 , le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, c'est une notion justement forgée en Occident, par le président américain Woodrow Wilson, au lendemain de la Première guerre mondiale plus précisément. Sinon, arrêtez un-peu avec votre victimisation systématique et votre lecture puérilement manichéenne de l'Histoire, l'homme a toujours été un loup pour l'homme en tout temps et en tout lieu, l'ampleur de ses méfaits ne variant qu'en fonction de celle des moyens humains, matériels, techniques, technologiques et logistiques dont il peut disposer à tel ou tel moment pour les perpétrer. Pensez vous que, par exemple, les grandes conquêtes arabo-musulmanes, mongoles et turques furent des entreprises philanthropiques ?, et que dire de plus de 13 siècles de traite négrière arabo-musulmane, tant transsaharienne qu'orientale, de la participation active de nombre de royaumes et ethnies d'Afrique de l'Ouest à la traite transatlantique, "ces noirs qui vendaient d'autres noirs", et de plus de cinq siècles de razzias esclavagistes des corsaires barbaresques en Méditerranée chrétienne et même, parfois, au-delà ? Apprenez enfin à balayer devant votre propre porte avant de passer votre temps à le faire devant la nôtre, et imitez enfin les peuples d'Asie orientale qui, après-tout, ont, eux-aussi, subi la domination occidentale, en vous prenant en mains vous-mêmes, par le travail, pour progresser, au lieu de passer votre temps à reporter sur les autres la responsabilité de ce qui résulte d'abord de votre incapacité quasi congénitale à le faire. Il en va des peuples comme des individus, il y a ceux qui reussissent par eux-mêmes en ne ménageant pas leur peine, et puis, il y a les feignasses, les ratés qui ne savent que geindre et accuser les autres.
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De Gaulle aurait fait assassiner le maréchal Leclerc, @naturodiet-sime6097 ?, encore ce vieux mensonge, cette calomnie usée jusqu'à la corde ?, donne tes preuves. En plus, quand Leclerc est mort d'un accident d'avion en 1947, de Gaulle avait quitté le pouvoir deouis plus d'un an, depuis janvier 1946, comment, redevenu simple particulier, aurait il pu organiser ce supposé attentat dans de telles conditions ? Quant à Pétain, condamné à la peine de mort par la Haute-Cours de Justice à l'automne 1945, c'est de Gaulle qui l'a gracié en commuant sa peine en détention à perpétuité à l'île d'Yeu, "eût égard à son grand âge".
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C'est vrai, @patrickleblanc1459 , la France a des torts impardonnables envers les Harkis qu'elle commence à peine à réparer, mais ce fut justement le tort des gouvernements successifs de la République, de droite comme de gauche, pas de la "droite nationale" qui, elle, de Tixier Vignancourt à Éric Zemmour et Marine le Pen, en passant par Jean-Marie le Pen, n'a jamais cessé de les défendre, elle, les Harkis, connaissant encore le sens des mots honneur et fidélité. Sinon, les camps de Harkis, certes démunis du confort et de l'hygiène qu'ils méritaient, étaient des camps de regroupement, pas des camps de concentration, ils ny étaient pas des prisonniers, pouvant les quitter dès qu'ils trouvaient à se recaser ailleurs.
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Oui oui, @perlechenoufi6175 , comme en témoigne d'ailleurs cette "Brigade nord-africaine" de sinistre mémoire recrutée par les gestapistes français Bonny et Lafont, de la rue Lauriston, spécialisée dans la chasse aux Juifs et aux Résistants..... Les Harkis n'étaient pas des collabos pour la bonne et simple raison que, juridiquement et administrativement, l'Algérie c'était la France, pas un pays occupé, et que, dans ces conditions, nombre de ses habitants, musulmans compris, se sentaient tenus par un devoir de fidélité envers la France. Aujourd'hui, par exemple, qualifieriez vous de "traitres" et de "collabos" tous les corses qui, dans leur grande majorité, se sentent et veulent demeurer français d'une manière ou d'une autre, le cas échéant, via un véritable statut constitutionnel d'autonomie interne de plein exercice ?...
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Oh, c'est encore plus simple que ça, @kacimediene4975 , par romantisme un-peu puéril, le FLNC s'était engagé dans une stratégie de "lutte armée", avec un certain effet d'imitation du FLN algérien, qui n'était pas-du-tout adaptée aux réalités complexes et très spécifiques de la "Question corse", dans ces conditions, la révolution dont il rêvait ne venant pas parce que l'on ne fait pas une révolution avec des ventres pleins, la corruption d'une partie de la clandestinité, sa dérive dans une criminalité de droit commun, étaient fatales face à cette impasse. Au final, c'est la stratégie autonomiste d'un combat politique démocratique à visage ouvert, d'une "révolution démocratique" dans les urnes, dont la figure emblématique est Gilles Simeoni, qui a prévalu. Avec Gilles, la "nationalisme" corse est enfin devenu adulte et responsable.
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L'Algérie ?, il n'est revenu au pouvoir que fin mai 1958 alors que la guerre y était installée depuis novembre 1954, et c'est lui qui a engagé ce pays sur la voie de l'autodétermination et de l'indépendance, par réalisme politique, alors-même que l'ALN, bras armé du FLN, était militairement battue, sur le terrain, depuis la mise en œuvre du Plan Challes en 1958. Madagascar 1947, l'Indochine 1946-1954 ?, rien à voire avec lui, ayant quitté le pouvoir pour se retirer à Colombey dès janvier 1946. Suez ?, c'était en 1956, il n'était pas encore revenu au pouvoir. Le Cameroun ?, l'armée française y fut surtout engagée de 1955 à 1958, avant son retour au pouvoir, après, elle ne fit qu'appuyer le Cameroun indépendant contre la rébellion interne. Tant d'ignorance en si peu de mots, c'est impressionnant.....
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