Comments by "Missiavu" (@missiavu) on "документальные фильмы imineo"
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Sampieru Corsu, fidèle des Médicis depuis qu'il avait fait ses premières armes sous les ordes de Giovanni de Medici, dit "Giovanni delle bande nere", puis définitivement entré au service du roi de France en 1528, assista au mariage du dauphin Henri et de Catherine, à Marseille, en 1533. Il sera fidèle à Catherine jusqu'à sa mort tragique, à Eccica-Suarella, pas loin de son village natal de Bastelica, en janvier 1567. Il joua un rôle central dans la guerre menée par la France, en Corse, à partir de 1553, avec "l'expédition de Corsègue", jusqu'à 1559, quand le traité du Cateau-Cambrésis rend l'île à Gènes, alliée des Habsbourg, sera l'ambassadeur officieux de la Couronne de France auprès du Sultan Soliman le Magnifique, à Constantinople, en 1561-1562, afin d'essayer de revivifier l'alliance franco-ottomane datant de l'époque de François Premier, et sera aidé en sous-main par Catherine pour mener sa propre guerre de Corse, la "Guerre de Sampieru", contre Gènes, de 1564 jusqu'à sa mort, en janvier 1567. Son fils aîné, Alphonse d'Ornano, sera maréchal de France et fidèle parmi les fidèles du "bon roi" Henri IV de Bourbon.
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Le cardinal de Fleury, celui qui convainquit le roi à décider de la première intervention militaire française en Corse pour aider la République de Gènes à réprimer la longue Révolution corse commencée fin décembre 1729, celle de 1738-1739, commandée d'abord par le comte de Boissieu, décédé à Bastia, fin décembre 1738 après la victoire corse de Borgu (la première victoire de Borgu, la seconde datant de bien plus tard, en octobre 1768), puis, à partir du début 1739, par le terrible marquis de Maillebois, surnommé "Magliaboia" par les insulaires, en jouant sur le mot "boia" qui veut dire "bourreau", dont le répression sanglante contraindra les principaux chefs corses à l'exile, dont Giacintu Paoli qui ira à Naples avec son plus jeune fils, Pasquale, âgé de 14 ans, l'aîné, Clemente, demeurant dans l'île pour y gérer les affaires familiales et y suivre l'évolution des affaires politiques.
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La guerre de succession d'Autriche trouvera un champs de bataille secondaire en Corse à travers diverses interventions militaires étrangères : intervention Austro-Sarde soutenue par la flotte anglaise, avec les insurgés corses comme alliés locaux, dans un premier temps, nouvelle intervention française au secours de Gènes, à partir de 1748, dans un second temps, commandée par le marquis de Cursay dont les troupes demeureront dans l'île jusqu'à fin 1752. De Cursay fut rappelé par le roi et mis un temps aux arrêts suite aux protestations génoises qui lui reprochaient de se conduire en veritable gouverneur de fait de l'île et de négocier par dessus la tête des autorités génoises avec les insurgés corses, en particulier leur chef du moment, Ghjuvan-Petru Gaffori, élu "général de la nation", dont l'assassinat fin 1753, sur instigation génoise, sera à l'origine directe du retour au pays de Pasquale Paoli, en avril 1755, élu "général de la nation" le 14 juillet 1755, la Constitution corse, première constitution écrite de l'Histoire fondée sur la souveraineté du peuple, etant adoptée et promulguée le 18 novembre 1755.
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Ben justement, @kal2274 , quand on a été colonisé, en principe, une fois son pays indépendant, on ne devrait avoir aucune envie de se précipiter par millions chez l'ancien colonisateur pour y vivre, à moins de n'avoir aucune dignité ou, même, d'être légèrement masochiste. Par ailleurs, en Europe, nombre de pays qui n'ont colonisé personne ou infiniment moins que les deux plus grandes puissances coloniales que furent le Royaume-Uni et la France, subissent, eux aussi, une véritable invasion migratoire, et quand certains de ces pays ont possédé quelques colonies jadis, les immigrés y vivant n'en son pas originaires pour l'immense majorité d'entre eux. Par exemple, l'Allemagne fut certes alliée avec de l'Empire Ottoman en 14-18, mais elle n'a jamais colonisé ni la Tuquie elle-même ni aucune des anciennes provinces de l'Empire Ottoman, alors-même que, dans leur immense majorité, les immigrés vivant en Allemagne proviennent bien de cette partie du monde. De même, la Belgique n'a jamais colonisé que le Congo, or, il y a infiniment plus de Maghrébins que de Congolais en Belgique.
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Non, @Bracus.Reghusk , sur le plan strictement juridique, il n'était pas né, le 15 août 1769, sur le sol français, car, contrairement à une fausse idée encore trop répandue, le traité franco-génois de mai 1768, d'ailleur paradoxalement intitulé "Traité sur la maintien de la souveraineté de la République de Gènes sur l'isle de Corse", n'était pas un traité de vente avec transfert de souveraineté, mais un traité de mise en gage aux termes duquel la République de Gènes confiait provisoirement au roi de France l'exercice de sa souveraineté sur la Corse en gage du remboursement futur de ses dettes colossales au profit de la Couronne de France. Cette équivoque juridique de plus de 21 ans ne fut levée que par le décret législatif de l'Assemblée constituante déclarant "l'isle de Corse partie intégrante de l'empire (au sens latin d'imperium) français et ses habitants régis par la même Constitution que les autres Français". Et encore, la République de Gènes protesta en vain contre cet acte juridique unilatéral de droit interne français qui, selon elle, et non sans raisons d'un point de vue strictement juridique, constituait une violation du traité de 1768, donc du droit international. Cette polémique ne prit fin qu'avec la disparition de la République de Gènes elle-même, en tant qu'État, sous l'action d'un corse, d'ailleurs, Napoléon Bonaparte lui-même, représenté sur place par un autre corse, Christophe Salicetti.
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Nabulione "Bonaparte" (prononciation corse du patronyme italien "Buonaparte" comme je viens de l'expliquer), @Bracus.Reghusk , ghjé u mé cuginu (c'est mon cousin), et je plaisante à peine en disant cela, car figurez-vous qu'il y a quelques années, une cousine-germaine de ma mère, excellente généalogiste travaillant en liaison avec l'association ""Genealugia corsa", m'a déniché un ancêtre commun avec Napoléon Bonaparte, un certain Sebastiano Buonaparte qui vivait à Ajaccio au début du XVIIème siècle, dont le fils aboutissait en droite ligne à l'empereur et dont la fille menait en droite filiation matrilinéaire à mon propre père, certes de Bastelica par son père, mais de vieille souche ajaccienne par sa mère, en remontant son arbre généalogique par les femmes. Ma tante soupçonnait également une alliance matrimoniale avec des Bonaparte du côté de la branche paternelle de son père et de mon grand-père maternel qui étaient frères, également de vieille souche ajaccienne sous le patronyme de Tavera, mais elle a hélas quitté ce monde avant d'avoir pu s'en assurer.
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Non, @purpleskull187 , pas depuis Louis XIV, depuis Louis XV, et encore, par le traité de Versailles de mai 1768, la République de Gènes ne faisait que confier provisoirement au roi de France l'exercice de sa souveraineté sur la Corse en gage du remboursement futur de ses dettes astronomiques contractées auprès de la Couronne de France. En plus, Gènes traita avec la France alors même qu'elle ne contrôlait plus rien dans l'île, Nation indépendante de fait depuis au moins 14 ans, il fallut donc à la France la conquérir par les armes, la guerre franco-corse ayant duré une année entière. Quand on est un inculte, on s'abstient de dire n'importe quoi....
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Dans le contexte de l'été 1940, @AG-oj3zh , si le capitaine Philippe de Hauteclocque, future maréchal Leclerc, avait joué ses intérêts, comme vous dites, il serait sagement resté en France aux ordres de l'État français, c'est-à-dire, en clair, du régime de Vichy, et pas parti à Londres rejoindre un obscure général de brigade, "à titre provisoire" en plus, quasiment seul à ce moment-là.
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Des sources, @aurel102001 , j'en ai plein : les lettres de jeunesse de Napoléon Bonaparte figurant dans le premier tome de sa correspondance générale, l'intégralité de la correspondance de Pasquale Paoli traduite et commentée par Antoine-Marie Graziani aux éditions Alain Piazzola, "Pasquale Paoli, père de la patrie corse" d'Antoine-Marie Graziani, "Pasquale Paoli, corse des Lumières", de Michel Vergé-Franceschi, "La jeunesse de Napoléon Bonaparte" de Jean Defranceschi, "La jeunesse de Napoléon Bonaparte" de François Paoli, "Les Bonaparte en Corse", étude généalogique de François Demartini et Antoine-Marie Graziani, les innombrables ouvrage consacrés à l'Histoire de la Corse dont la liste serait trop longue à donner, les 7 volumes édition de luxe du "Mémorial des corses", en bonne place dans ma bibliothèque personnelle etc.....etc......
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La Russie traitait et commerçait avec l'Angleterre en violation des engagements pris par le Tsar à Tilsit en 1807 et renouvelés à Erfurt en 1809, @toukabrinizar3268 , c'était objectivement un "casus-belli". Au début, la campagne de Russie se passa plutôt bien pour Napoléon, battant les armées russes à Smolensk et, surtout, à Borodino, et prenant Moscou, mais, outre qu'il avait négligé l'immensité du territoire russe, véritable défi à la logistique de la Grande armée, il fut finalement battu par deux éléments combinés : la tactique de la "terre brûlée" pratiquée par les Russes, dont la manifestation la plus spectaculaire fut le grand incendie volontaire de Moscou, et l'arrivée du terrible hiver russe, le fameux "Général hiver".
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