Comments by "Missiavu" (@missiavu) on "Notre Histoire"
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Pami les 80 parlementaires qui votèrent contre les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain ce 10 juillet 1940, notons la présence de Paul Giacobbi, dont le peti-fils portera le prénom, sénateur radical-socialiste de la Corse. Sa position fut très largement motivée par les prétentions annexionnistes déjà anciennes de l'Italie fasciste sur l'île. En effet, peu avant le vote, il avait d'ailleurs demandé à Pierre Laval : "Et la Corse dans tout ça ?", la vague réponse de Laval montrant bien que la Corse était le dernier de ses soucis détermina très largement le vote de Giacobbi. Plus tard, démis de toutes ses fonctions électives par Vichy, caché au Maquis par la Résistance locale, il deviendra, après la libération anticipée de l'île, septembre -debut octobre 1943, l'homme de de Gaulle sur place, officieusement chargé de limiter l'influence des communistes hégémoniques au sein de la Résistance corse, et, même, ministre du ravitaillement du GPRF, Gouvernement provisoire de la République française, à Alger.
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Léon Blum n'était pas un sioniste militant et de conviction idéologique et ne l'a jamais été, @younes tanalt, s'étant toujours voulu exclusivement français, il a simplement fini par penser, au lendemain de la seconde guerre mondiale, traumatisé par le cataclysme de le Shoah, que la création d'un État juif en Palestine, à côté d'un État arabe, donc d'un partage de la Palestine sous mandat britannique, était sans-doute la seule solution pratique envisageable pour les survivants, à tort ou à raison.
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Non, @Fusone daniel, ils n'oublient pas de le préciser, il ne disent pas n'importe-quoi, c'est tout. Philippe Pétain n'a jamais été ni SFIO ni franc-maçon, il avait même des raisons personnelles d'en vouloir à la franc-maçonnerie, ayant figuré parmi ces officiers classés comme catholiques et suspects, à tort ou à raison, d'hostilité envers le régime républicain, qui furent visés par les fameuses "fiches" dont l'affaire avait éclaté en 1904, d'où une rancune tenace de sa part à l'égard des francs-maçons. D'ailleurs, une fois à la tête de l'État, la première loi qu'il édicta à l'été 1940, avant même le honteux Statut des Juifs, fut la loi dite "contre les "sociétés secrètes"" interdisant la franc-maçonnerie en France. Il avait d'ailleurs alors confié à l'un de ses collaborateurs : "Après tout, un Juif n'est pas responsable de sa naissance, mais un franc-maçon est responsable de ses choix". Vous confondez avec les deux autres grands maréchaux de 14-18, Joseph Joffre et Ferdinand Foch qui, eux, étaient effectivement francs-maçons.
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