Comments by "Missiavu" (@missiavu) on ""Mois décolonial" à Grenoble : le décryptage de Céline Pina" video.

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  7. C'est vrai, @Benoit Sagnier, que "racisme systémique" et "racisme institutionnel" ce n'est pas tout à fait la même chose, même si le second ne peut s'établir que sur le terreau du premier, mais, pour qu'il y ait "racisme systémique" dans une société, il ne suffit pas qu'y existent des cas individuels, même relativement nombreux, de haine raciale et de discriminations de fait, sinon, toute société humaine serait, peu ou prou, atteinte de racisme systémique, il faut que cela soit général et systématique, inscrit partout dans les moeurs et la pratique quotidienne d'une société donnée, de telle sorte que la mise en place d'un racisme institutionnel pourrait s'y faire sans trop de problèmes, je dirais presque de manière naturelle. C'était par exemple le cas de l'Afrique du Sud avant l'institution officielle des lois d'Apartheid en 1948-1949, c'est peut être le cas, aujourd'hui, au moins partiellement, de la société israélienne qui ne vit pas encore sous un régime de racisme institutionnel, les citoyens israéliens arabes ayant juridiquement les mêmes droits civils et civiques que les autres citoyens israéliens, mais où la séparation hostile de fait entre les deux communautés est très largement une réalité, mais ce n'est certainement pas le cas de la société française. En effet, pour qu'un racisme soit systématique, il ne suffit pas qu'il soit la somme de comportements racistes individuels, il faut qu'il soit fondamentalement collectif et général, intrinsèquement inscrit dans les moeurs et le mode de vie de la société, de manière générale, et il faudrait être d'une parfaite mauvaise foi pour prétendre que ce serait le cas en France. En cas de "racisme systémique", par exemple, les couples dits "mixtes" et familles "inter-raciales" sont rarissimes ou constituent, en tout cas, l'exception, une exception généralement très mal acceptée ou, tout au moins, marginalisée par le reste de la société, or, en France, c'est loin d'être rare et c'est, de manière générale, très largement entré dans les moeurs depuis longtemps.
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  15. Affirmer gratuitement, c'est facile, @Pier Symphorien, mais démontrer ce que l'on affirme en s'appuyant sur une argumentation logique et raisonnée, c'est mieux. Par ailleurs, qu’entendez-vous véritablement par ce néologisme d'"islamophobie", popularisé, rappelons-le, par l'ayatollah Khomeiny, grand « démocrate » et « humaniste » exemplaire, comme chacun sait ? S'il s'agit, par ce mot, uniquement de condamner les atteintes aux personnes, les appels à la haine et les discriminations envers les personnes, en raison de leur appartenance religieuse, pas de problèmes, il peut être opérant. Mais, dans ce cas, pourquoi donc avoir inventé un mot nouveau, spécifique à une religion précise, dès lors que la loi sanctionne d'ores et déjà toute atteinte aux personnes, tout appel à la haine, toute discrimination en raison de l'appartenance religieuse quelle qu'elle soit ? De même, pourquoi donc ne parle t on jamais de « christianophobie » à propos des persécutions et même, parfois, des meurtres dont sont victimes nombre de communautés chrétiennes du Moyen-Orient ?... . Par contre, s'il s'agit, par ce néologisme d'"islamophobie" de restreindre la liberté d'expression en interdisant, petit à petit, toute vision critique de l'Islam en tant que dogme, en tant que conception globale de l'homme, de la femme et de la société, et même en tant que système juridique [car l'Islam est bien tout cela à la fois], et, plus précisément, de réintroduire peu à peu, dans notre droit, l'incrimination archaïque de « blasphème », alors là, il y a danger liberticide. En effet, dans une société comme la nôtre, on doit avoir le droit de critiquer librement toute construction idéologique, même à caractère religieux, quelle qu'elle soit. En définitive, ce concept d'"Islamophobie" semble bien être un véritable "piège", une véritable "arme" utilisée dans cette "guerre psychologique" menée contre la République et ses valeurs, et l'on peut s'étonner que nombre de nos esprits réputés « progressistes » et « éclairés » s'empressent de tomber si étourdiment dans un piège aussi grossier.
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