Comments by "Missiavu" (@missiavu) on "Éric Zemmour invité au Grand Rendez-vous" video.
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Arrêtez un-peu avec ce très ambivalent, ambiguë, même, concept d'Islamophobie, @gamiver1760 , les atteintes aux personnes, les incitations à la haine et discriminations contre les personnes à raison de leur confession religieuse sont certes condamnables et sont d'ailleurs sanctionnées par la loi, mais, par-contre, on a parfaitement le droit d'être résolument opposé à l'Islam sur le terrain des idées, une religion n'étant, après tout, pas autre chose qu'une idéologie qui s'autoproclame sacrée et d'essence divine, surtout s'agissant d'une religion intrinsèquement politique depuis ses origines, depuis sa fondation par un prophète qui n'était pas seulement un guide spirituel et une autorité morale, mais également un véritable leader politique, une sorte de chef d'État, un législateur et, même, un chef de guerre, fondamentalement rétrograde, voire réactionnaire, d'essence totalitaire à vocation théocratique comme l'Islam...... Quant à votre comparaison avec le sort des Juifs sous la botte nazie, outre qu'elle relève du fameux "point Godwin", elle est carrément obscène, surtout quand on sait de qui viennent très majoritairement, dans la France d'aujourd'hui, les agressions physiques contre des Juifs parce que Juifs, allant parfois jusqu'au meurtre, en poussant de plus en plus à quitter certains territoires urbains et périurbains parce qu'ils n'y sont plus en sécurité......
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Je partage la majeure-partie du discours d'Éric Zemmour, mais j'ai un point essentiel de désaccord avec lui : non, la laïcité et sa traduction juridique qu'est la loi de 1905 n'ont jamais exigé l'invisibilité ni-même la discrétion du fait religieux dans le simple espace public. En effet, la laïcité c'est précisément la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun, sous la garantie de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot, "chose de la cité", dont la traduction juridique est la séparation entre les cultes religieux et l'État, et de la stricte neutralité en matière de dogmes, religieux ou pas, de la sphère publique recouvrant tout ce qui se rapporte aux affaires publiques et à l'action et aux missions de la Puissance publique au service de l'intérêt général sans distinctions de croyances et de non-croyance, laquelle ne se confond en aucune manière avec la notion purement géo-spatiale de simple espace public désignant simplement tout lieu ouvert au public où tout ce qui relève de la sphère privée, à commencer par la foi religieuse, peut s'afficher et s'exprimer librement sous réserve de respecter la liberté d'autrui et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes ou intempestives. La laïcité ce n'est pas une opinion, c'est tout simplement la liberté d'en avoir une dans le respect de la liberté d'autrui d'avoir la sienne, sous la garantie de la neutralité de la sphère publique telle que je viens de la définir, et, en cela, elle se distingue à la fois de la notion de religion d'État ou de religion officielle, d'une-part, et de celle d'Athéisme d'État, par exemple, de type Marxiste, d'autre part, car dans les deux cas l'État n'est justement pas neutre. Interdire de manière générale et absolue tout signe ostentatoire d'appartenance religieuse dans le simple espace pubic, hors services publics, reviendrait finalement à vider le principe de laïcité de son sens en rompant cette fameuse neutralité de la sphère publique censée garantir la liberté de chacun dans l'égalité de tous. Comme le disait fort justement Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État, : "La loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi", or, porter un voile, une kippa ou un crucifix dans la rue ce n'est en aucun cas "prétendre dire la loi".
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Non non, , @thierrychevrier1494 , le port du voile intégral masquant le visage en ne laissant apparaître que les yeux, burqa ou niqab, est interdit par la loi dans l'espace public depuis 2010, je vous le rappelle, cette interdiction légale qui n'a rien à voire avec la laïcité répondant principalement à un impératif de sécurité publique, toute personne circulant sur la voir publique devant être immédiatement identifiable. En plus, au volant, c'est un véritable danger public puisque ça réduit considérablement le champs de vision, la vision latérale en particulier. Enfin, cela est totalement incongru chez nous, le visage ayant toujours constitué, sans notre civilisation, le premier et principal vecteur physique de communication entre les êtres et, donc, de civilité. Par ailleurs, je ne vois pas en quoi la laïcité autoriserait d'insulter et traiter de tous les noms les filles qui sortent en jupe puisqu'elle est justement là pour garantir la liberté de tous qui n'est pas "à géométrie variable" que je sache.
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Oh, le masque sanitaire ne cache que la bouche et le nez, @thierrychevrier1494 , pas plus, et il correspond, lui, justement à un impératif de sécurité publique. Pour le reste, il faut savoir que l'obligation de neutralité laïque impliquant la prohibition des signes ostentatoires d'appartenance religieuse n'est imposée par la loi qu'aux seuls agents du service public dans l'exercice de leurs fonctions et aux seuls élèves de l'enseignement public primaire et secondaire dans l'enceinte de l'établissement qu'ils fréquentent et le seul cadre de l'enseignement qui leur y est dispensé, étant là pour acquérir des connaissances et être initiés à la citoyenneté, pas pour afficher leurs convictions religieuses ou autres. Il me semblerait logique que la loi étendent cela à ces "collaborateurs occasionnels du service public" que sont les parents d'élèves de l'enseignement public primaire et secondaire accompagnant et encadrant des sorties scolaires puisque, ce faisant, ils participent directement au fonctionnement du service public de l'Éducation nationale et à l'accomplissement de ses missions au même titre que les agents de ce même service public dans l'exercice de leurs fonctions, or, les usagers de ce service public que sont les élèves ont droit à la même neutralité de la part de toutes les personnes qui les encadrent quel que soit leut statut juridique. S'agissant du burkini, on pourrait, à la limite, essayer de jouer sur les règles d'hygiène, parce que ce n'est pas très sain de se baigner toute habillée au milieu des autres, même si c'est un-peu tiré par les cheveux, mais pour le reste, comment voulez vous interdire le port du hijab, du niqab non-intégral etc...dans l'espace pubic sans interdire du même coup toute expression religieuse de quelque confession que ce soit dans le même espace public, sous peine d'être accusé de discrimination et de rupture de l'égalité des droits et en droit ?, irait on, dans ce cas, par exemple, interdire, chez moi, en Corse, nos processions traditionnelles catholiques du Vendredi-Saint, du 15 août et du 8 septembre, fête de la nativité de la vierge Marie, sans compter les nombreuses fêtes patronnales dans nos villages et certains quartiers de nos villes, San Ghjasé, in Bastia, a Madunuccia in Aiacciu, San Roccu, San Teramu pè i piscatori etc... ?, je vous dis pas le tollé d'indignation, la colère, même, que ça susciterait dans notre île. Je pense que là, il faut plus essayer de convaincre, de manière pédagogique, qu'interdire purement et simplement. Par contre, dans l'intérêt supérieur de l'enfant qui n'est pas censé avoir un libre arbitre, on peut interdire, je pense, le fait d'imposer le port du voile à des petites-filles et, même, des pré-adolescentes au dessous d'un certain âge à déterminer.
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