Comments by "Missiavu" (@missiavu) on "Éric Zemmour invité chez Christine Kelly" video.
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Moi aussi, @AB-kz3xm , je suis résolument Islamophobe au sens précis du mot et c'est mon droit le plus strict, comme c'est ton droit le plus strict d'être antisioniste par exemple. On a le droit d'être contre une idéologie, qu'elle soit religieuse ou profane, mais on n'a pas le droit de prôner la haine de personnes humaines uniquement pour ce qu'elles sont, saisis tu la nuance ? D'ailleurs, Zemmour fait la distinction entre l'Islam en tant que construction idéologique, une religion n'étant pas autre chose que qu'une idéologie qui s'autoproclame sacrée et d'essence divine, et les musulmans en tant que personnes humaines, lesquels peuvent très bien avoir une approche et une pratique individuelle de leur foi paisibles, non dogmatiques, quiétistes, exclusivement spiritualistes et piétistes et, surtout, distanciées par rapport aux dogmes de leur religion et à la Loi islamique.
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À peine mytho, en plus, @philippedevine5124 ?.... Sinon, le "Point Godwin" c'est de ramener invariablement tout et n'importe quoi au nazisme et à Adolf Hitler, en dépit du bon-sens, et c'est toi qui l'as fait, pas moi. Si Éric Zemmour était vraiment raciste, nazi, il prônerait le développement séparé, la ségrégation, l'Apartheid, pas l'assimilation, principe de fusion qui est leur exact contraire. On peut, comme moi, préférer au principe d'assimilation celui d'intégration sociale, civique et citoyenne qui demande simplement l'adhésion pleine et entière à tout ce que nous devons avoir en commun pour vivre ensemble en "faisant nation", à commencer par une culture de référence commune, sans pour autant renoncer forcément à ce qui nous est propre dans la mesure où c'est compatibles avec ce socle commun, mais il n'empêche qu'il est l'antithèse du racisme puisqu'il part du postulat selon lequel l'autre peut devenir soi-même. Ce n'est pas en réduisant Éric Zemmour à une caricature fantasmagorique que vous le combattrez efficacement. Bien au contraire, votre logique de "chasse aux sorcières" à son endroit est contre-productive et apporte même de l'eau à son moulin. Prenez donc exemple sur le philosophe Raphaël Enthoven, un des rares à avoir su lui tenir la dragée haute avec beaucoup d'intelligence au cours de leur face à face sur CNews.... T'as pas "inventé l'eau chaude" toi, apparemment....
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Ben oui, @AB-kz3xm , on a le droit d'être Islamophobe au sens précis du, c'est à dire résolument opposé à l'Islam en tant que construction idéologique, une religion n'étant pas autre chose qu'une idéologie qui s'autoproclame sacrée et d'essence divine, exactement comme on a le droit d'être anticlérical, antisioniste, c'est à dire opposé à cette idéologie politique qu'est le Sionisme, à ne pas confondre avec l'antisémitisme qui prône la haine des Juifs en tant que personnes humaines uniquement pour ce qu'elles sont, antinazi,, antifasciste, anticommuniste, anticapitaliste ou que sais je encore.....
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Pourquoi pas si ça vous chante, @merguezisteanonyme9037 ?, d'ailleurs, chez moi, en Corse, ça se fait traditionnellement un-peu-partout, en processions sur la voie publique, chaque Vendredi-Saint, ça s'appelle, selon les lieux, "U Catenacciu", "A Cerca" ou "A Granitula". Dans l'espace public on fait ce que l'on veut sous réserve de respecter la liberté dnautrui, notamment de ne pas entraver sans déclaration ou autorisation préalable la libre circulation sur la voie publique, et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations intempestives.
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Il faudrait donc, selon vous, @Breizheker1 , désormais interdire toutes les cérémonies et processions traditionnelles catholiques sur la voie publique, chemins de croix du vendredi-saint comme le Catenacciu de Sartène, la Cerca et la Granitula ailleurs en Corse, les grands pèlerinages comme à Lourdes, les processions du 15 août et du 8 septembre, fête de la nativité de la vierge Marie très populaire, chez moi, en Corse, avec le pèlerinage de Notre-Dame de Lavasina et celui de la "Santa di u Niolu", ainsi que les nombreuses fêtes patronales dans certains quartiers, la "Madunuccia" à Ajaccio, la "San Ghjasé" au quartier Saint-Joseph à Bastia, et dans nombre de villages vénérant chacun son "saint patron", San Roccu, San Larenzu, Sant'Antonu etc...., c'est bien-ça ?...Essayez un-peu pour voir.....
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J'ai suivi ce débat dans son entier hier-soir, et j'en conclus une chose, face à Henri Pena-Ruiz, Éric Zemmour n'a manifestement pas compris ou fait semblant de ne pas comprendre ce qu'est précisément le principe de laïcité qui est exactement la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun sous la garantie de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot "chose de la cité", dont la traduction juridique est la séparation entre les cultes religieux et l'État, et de la stricte neutralité de la sphère publique en matière de dogmes, religieux ou pas. Partant de là Éric Zemmour confond, volontairement ou pas, deux notions juridiques bien distinctes, celle de sphère publique, d'une part, celle de simple espace public, d'autre pas. La sphère publique, ce n'est pas un espace géographique, ce n'est pas un lieu, c'est tout ce qui se rattache à la Puissance publique et à ses missions de service public dans l'intérêt général sans distinctions de croyances et de non-croyance, et c'est dans ce seul cadre précis que la loi impose une obligation de neutralité laïque impliquant la prohibition des signes ostentatoires d'appartenance religieuse aux seuls agents du service public dans l'exercice de leurs fonctions et aux seuls élèves de l'enseignement public primaire et secondaire dans l'enceinte de l'établissement qu'ils fréquentent et dans le seul cadre de l'enseignement qu'ils y reçoivent. Par contre, l'espace public c'est simplement tout lieu, tout endroit librement ouvert à tout le monde, c'est à dire au public, et où ce qui relève de la sphère privée peut parfaitement et librement s'exprimer et s'afficher, sous réserve de respecter la liberté d'autrui et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations intempestives. La laïcité c'est d'abord une garantie de liberté dans l'égalité de tous au regard de cette même liberté. Comme le disait fort justement Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État : "la loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi" et le "cléricalisme" c'était justement quand la foi catholique prétendait "dire la loi", or, afficher un signe ostentatoire d'appartenance confessionnelle dans le simple espace public, je regrette, ce n'est pas prétendre "dire la loi", c'est simplement s'exprimer pour soi-même. Par contre, monsieur Pena-Ruiz est totalement à côté de la plaque quand il reprend à son compte cette distinction totalement artificielle entre Islam et "Islamisme". En effet, au départ, le mot "Islamisme" fut forgé en France, au XVIIIème siècle comme un simple artifice sémantique destiné à aligner la dénomination de la religion musulmane, 'Islam", sur celles des autres religions finissant toutes en "isme", Judaïsme, Christianisme, Bouddhisme, Hindouisme, Shintoïsme, Animisme, Paganisme ; "Islamisme" n'était donc pas autre chose qu'un simple synonyme d'Islam. Ce n'est que depuis une quarantaine d'années, depuis la Révolution islamique en Iran, plus précisément, qu'en Occident et en Occident seulement on a donné à ce terme "Islamisme" sa signification idéologique et politique actuelle en le distinguant artificiellement de l'Islam en tant que tel. En effet, l'Islam, religion intrinsèquement politique depuis ses origines, depuis sa fondation par un "prophète" qui n'était pas seulement un guide spirituel et une autorité morale, mais également un véritable leader politique, une sorte de chef d'État, un législateur, et, même, un chef de guerre, l'Islam, donc, qui a toujours ignoré la distinction et la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel si bien exprimée dans les Évangiles chrétiens par ces deux paroles attribuées au Christ : "Rendez à César ce qui appartient à César et laissez à Dieu ce qui est à Dieu" ainsi-que "Mon royaume n''est pas de ce monde", ce n'est pas seulement une spiritualité et des principes moraux, c'est également, en plus d'être une civilisation à part entière, une conception idéologique globale et totalisante du monde, de l'humanité et de la société, un système politique de gouvernement à vocation théocratique, le "Califat" et, même et surtout, une "Loi" avec un grand "L", c'est à dire un corpus juridique ayant vocation à régir tous les aspects de la vie humaine sur terre. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que la profession de foi des "Frères musulmans" est et a toujours été : "Le Coran est notre Constitution" ce qui est conceptuellement parfaitement exact s'agissant de l'Islam en tant que tel. Par conséquent, l'Islamisme ce n'est pas autre chose que l'Islam "en mouvement" ou "en pleine action", l'Islam n'étant que l'Islamisme "au repos". Éric Zemmour a donc tout-à-fait raison quand il dit que la seule distinction valable c'est celle à opérer entre l'Islam en tant que construction idéologique, une religion n'étant pas autre chose qu'une idéologie qui s'autoproclame "sacrée" et d'essence "divine", et les musulmans en tant que personnes humaines, lesquels peuvent avoir une infinité d'approches et de pratiques individuelles de leur foi, des plus fondamentalistes, littérales, dogmatiques, rigoristes et fanatiques, aux plus paisibles, quiétiste, exclusivement spiritualistes et piétistes, et distanciées par rapport aux dogmes de leur religion et à la "Loi" islamique.
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Non, @leopoldlothringen9061 , je n'ai nullement entendu Henri Pena-Ruiz "tirer à vue" sur le Catholicisme en tant que tel, seulement sur sa dérive politique qu'était le "cléricalisme" qui n'était pas autre chose qu'une certaine prétention de l'Église catholique à s'attribuer un véritable pouvoir temporel ou, tout-au-moins, à exercer une sorte de magistère politique sur la société civile et, même, sur l'État. Le "cléricalisme" c'était donc quand la foi catholique "prétendait dire la loi", oubliant ainsi les paroles du Christ : "Rendez à César ce qui appartient à César et laissez à Dieu ce qui est à Dieu" ainsi-que "Mon royaume n'est pas de ce monde", expressions mêmes le la distinction et de la séparation fondamentales, dans la théologie chrétienne, entre domaine spirituel et domaine temporel. Rappelons au passage que c'est le grand philosophe allemand du XVIIIème, Emmanuel Kant, qui, bien que personnellement croyant de confession luthérienne, avait écrit en son temps : "Dieu n'étant pas démontré, on ne saurait légitimement gouverner en son nom".. .
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