Comments by "Missiavu" (@missiavu) on "Eric Zemmour sur CNEWS : Les banlieues sont gorgées d’allocations sociales et de privilèges" video.

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  11. Écoute,  @ChloePerez-i3s  , âgé de 65 ans, je suis Corse, parfaitement corsophone, et celle qui est mon épouse plus de 39 ans est Réunionnaise d'origine chinoise, sa langue maternelle et familiale étant le chinois cantonais et sa langue de sociabilité dans son île natale étant de créole réunionnais, et bien, ce que nous avons en partage et en commun au-delà de nos différences respectives que nous ne renions en aucune manière et qui nous permet de vivre ensemble, c'est justement le fait d'être pleinement Français par l'assimilation telle que je l'ai précisément décrite. Quant à la même planète, ce n'est pas une histoire, mais des histoires, une multitude d'histoires même, l'humanité étant, par définition même, fondamentalement diverse. Quant à ce à quoi nous assistons un-peu partout en France depuis trois jours, sauf chez moi en Corse, et pour cause, avec pour point d'orgue, l'attaque, ce matin, à la voiture-bélier incendiaire du domicile familial du maire de l'Hay-les-Roses, sous le prétexte d'une tragique bavure policière dont la Justice est d'ailleurs saisie, c'est un-peu comme si, au lendemain de chacun des attentats Jihadistes qui ont ensanglanté la France depuis les crimes de Mohamed Merah en 2012 et de chaque crime de droit commun perpétré par une personne de confession musulmane comme le meurtre atroce de la petite Lola, par exemple, on avait assisté dans toute la France à des émeutes Islamophobes avec ratonnades massives, dévastation et pillage de commerces halal et incendies volontaires de mosquées et salles de prières musulmanes. Le "pas d'amalgame", @user-bi5bc3wz8e, ce n'est pas à géométrie variable, ce n'est pas exclusivement réservé aux seuls musulmans, et il n'y a aucune raison pour que ça ne s'applique pas également aux policiers et au gendarmes.
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  21. Non,  @redhabencharifmadani5424  , je suis en plein dans le sujet, c'est vous qui esquivez avec votre approche puérilment manichéenne des choses. L'homme a toujours été un loup pour l'homme en tout temps et en tout lieu, l'ampleur de ses méfaits ne variant qu'en fonction de celle des moyens humains, matériels, techniques, technologiques, scientifiques et logistiques dont il peut disposer à tel ou tel moment pour les perpétrer, alors, apprenez enfin à balayer devant votre propre porte avant de passer votre temps à le faire devant la nôtre, ce que nous faisons très bien nous-mêmes, rassurez vous, ayant même une certaine tendance à lautoculpabilisation comme quand, par exemple, le président Macron a qualifié globalement et sans aucune nuance la colonisation de crime contre l'humanité. Autre exemple, la traite négrière transatlantique est la seule, à ce jour, à avoir été très officiellement reconnue comme "crime contre l'humanité", à quand la même chose pour les traites négrières orientale et transsaharienne ? Quant à ce qui se passe depuis quatre jours, un-peu partout en France, sous le prétexte d'une tragique bavure policière d'ailleurs entre les mains de la Justice, c'est un-peu comme si, au lendemain de chacun des attentats Jihadistes qui ont ensanglanté la France depuis les crimes de Mohamed Merah en 2012 et de chaque crime de droit commun perpétré par une personne de confession musulmane comme le meurtre atroce de la petite Lola, par exemple, on avait assisté à des émeutes Islamophobes avec ratonnades massives, dévastation et pillage de commerces halal et incendies volontaires de mosquées et salles de prières. Le "pas d'amalgame", mon cher, ce n'est pas à géométrie variable, ce n'est pas exclusivement réservé aux seuls musulmans, ça peut également tout aussi bien s'appliquer aux policiers et aux gendarmes figurez vous.
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  31. Je ne suis pas vraiment d'accord avec la définition de l'assimilation que donne ici Éric Zemmour. Pour moi, l'assimilation ça consiste à faire nôtre, au-delà de nos différences, tout ce que nous devons avoir en commun, en partage, pour vraiment vivre ensemble en faisant nation, à commencer par une langue commune, une Histoire commune, une civilisation commune, une culture de référence commune, des valeurs communes, un mode de vie commun, je dis bien "communes" et "commun", pas nécessairement exclusives et exclusif, sans pour autant forcément renoncer, dans notre sphère privée, à ce qui nous est propre, dans la mesure où c'est compatible avec cet indispensable socle commun. Une assimilation exclusiviste dans le sens où semble l'entendre Éric Zemmour peut conduire à une "désintégration", au sens littéral du mot, citoyenne, à une perte du sentiment d'appartenance à la nation française même, comme le montre l'exemple de ma petite patrie corse. En effet, c'était quand le corse était la langue maternelle et usuelle quotidienne de la quasi totalité des Corses, le français n'étant alors dans l'île que celle de l'école et de la vie publique et administrative, que le patriotisme français y était le plus fort et le plus anonyme, la "grande patrie" française et la "petite patrie" corse, comme on disait alors, étant, en ce temps-là, indissolublement liées dans le même attachement, le même amour. Les près de 50.000 Corses mobilisés en 14-18, dont les plus de 12.000 morts pour la France, les 10 à 15.000 maquisards corses qui, en septembre 1943, furent, par leur initiative d'insurrection générale, la source de la libération anticipée de l'île, n'avaient pas, pour la quasi totalité d'entre eux, le français pour langue maternelle et usuelle de la vie quotidienne dans la sphère privée, ils ne s'en sentaient pas moins ardemment et profondément français de toute leur âme comme en témoignait d'ailleurs le fameux serment de Bastia prononcé le 4 décembre 1938 en réponse aux prétentions annexionnistes de l'Italie fasciste : "Face au monde, de toute notre âme, sur nos gloires, sur nos tombes, sur nos berceaux, nous jurons de vivre et de mourir français". Alors qu'aujourd'hui, regardez toute une partie de nos jeunes, moins ils maîtrisent correctement la lingua corsa, moins il connaissent vraiment l'Histoire de leur petite patrie, en ayant le plus souvent une vision magnifiée et simplifiée jusqu'à la caricature, plus ils se sont éloignés des valeurs traditionnelles de notre île, et moins ils se sentent Français, plus ils se disent "nationalistes corses", plus ils se sont artificiellement construits, même, une véritable haine de la France et des Français. Alors, oui, monsieur Zemmour, je me reconnais pleinement dans l'Histoire de la France et de ses Rois, mais elle n'en remplace pas pour autant, dans mon cœur et dans mon esprit, la longue Histoire spécifique de mon île, les deux s'y conjuguant de manière naturellement complèmentaire. Alors, Éric, ne me demandez pas de choisir entre la langue française, notre bien commun à tous, et la lingua corsa, héritage de tous les miens, entre le drapeau tricolore de la République française et notre vieux drapeau national blanc à tête de Maure, entre la Marseillaise et le Diu vi salve Regina, notre vieil hymne national officiellement adopté en janvier 1735, entre le souvenir de Pasquale Paoli, "Babbu di a Patria" ("Père de la Patrie") et celui de Napoléon Bonaparte, symbole de la Corse française, entre la mémoire de nos ancêtres morts pour la patrie corse, parfois même contre les armées du roi de France comme dans la nuit du 8 au 9 mai 1769 à Pontenovu, et celle de tous les Corses morts pour la France, en particulier au cours des deux guerres mondiales, car toutes ces choses sont indissolublement partie intégrante de ce que je suis. Mais attention, si vous exigez de moi que je choisisse, alors, tel Albert Camus, je "choisirai ma mère", "sceglieraghju a mé mamma". Pour le reste, je suis globalement en plein accord avec vos contats, vos analyses, vos prédictions même, toujours confirmés par les faits et les réalités.
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