Youtube comments of Missiavu (@missiavu).

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  188. C'est vrai que le concept de laïcité est un-peu une extension du principe de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel inscrit dans les Évangiles chrétiens à travers ces deux paroles attribuées au Christ : "Rendez à César ce qui appartient à César et laissez à Dieu ce qui est à Dieu" et, surtout, "Mon royaume n'est pas de ce monde" et qu'il a été forgé à partir d'un nom commun, "laïc", "laïque" au féminin, appartenant au vocabulaire de l'Église catholique dans lequel il a toujours désigné et désigne encore tout fidèle non-membre du clergé, qu'il s'agisse du clergé régulier ou du clergé séculier. Un diacre, par exemple, qui n'est pas-du-tout un prêtre, est défini comme étant un "officiant laïc". Cela dit, ce concept est allé bien au delà de ses racines incontestablement chrétiennes, catholiques plus précisément. En effet, la laïcité c'est très précisément la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun, sous la double garantie, d'une-part, de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot : "chose de la cité", dont la traduction juridique et la séparation des institutions religieuses et de l'État, et, d'autre-part, de la stricte neutralité en matière de dogmes, religieux ou pas, de la sphère publique recouvrant tout ce qui se rattache aux affaires publiques, aux missions et à l'action de la Puissance publique dans l'intérêt général, sans distinctions de croyances et de non-croyance, à ne surtout pas confondre avec la notion purement géographique d'espace public désignant simplement tout lieu ouvert au public où tout ce qui relève de la sphère privée, dont la foi religieuse, peut s'afficher et s'exprimer librement sous réserve de respecter la liberté et les droits d'autrui et de na pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes ou intempestives. La laïcité ce n'est donc pas une opinion c'est tout simplement la liberté d'en avoir une dans le respect de la liberté d'autrui d'avoir la sienne, sous la garantie de la neutralité de la sphère publique telle que déjà définie, et, en cela, elle se distingue à la fois, d'une-part, de la notion de religion d'État ou de religion officielle ou, même, de régime concordataire, et d'autre part, de celle d'athéisme d'État, par exemple de type Marxiste, pour la bonne et simple raison que, dans tous ces cas de figures, l'État n'est justement pas neutre. Ce fut Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État qui sut le mieux résumer en quelques mots l'essence même du principe de laïcité par la formule suivante : "La loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi". Le principe de laïcité est également tout entier contenu dans ce passage essentiel de l'article premier du Règlement général du Grand Orient de France, lu en loge à chaque ouverture des travaux : "Considérant les conceptions métaphysiques comme relevant du domaine exclusif de l'appréciation individuelle de ses membres, elle (NB : la franc-maçonnerie) se refuse à toute affirmation dogmatique".
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  285. Une vue de l'esprit @hassanelmessiri  ? décidément, il n'est d'aveugle que celui qui ne veut pas voir. Bien sûr que, conceptuellement parlant, l'expression "islamo-gauchisme" est absurde, l'Islam, religion intrinsèquement politique depuis ses origines, fondamentalement rétrograde, voire réactionnaire, infériorisant la femme et violemment homophobe, d'essence totalitaire à vocation théocratique, se situant aux antipodes de ce que sont censées être les valeurs progressistes et laïques de la gauche, mais il n'empêche que, concrètement, on constate bien, aujourd'hui, une sorte d'alliance contre-nature entre la partie la plus radicale de la gauche et l'Islam politique, pléonasme d'ailleurs, le second n'utilisant la première, que, dans le fond, il méprise profondément, que comme une "idiote utile", un "Cheval de Troie" pour arriver à ses fins. C'est d'ailleurs un véritable marché de dupes pour cette partie de la gauche surtout motivée par le seul électorat potentiel d'importance demeurant à sa portée, car n'oublions pas que lorsque les grecs eurent pris Troie il brûlèrent le Cheval de bois grâce auquel ils avaient pu investir cette cité. Ne jamais oublier le précédent de cette gauche iranienne, révolutionnaire, progressiste et laïque qui, il y a environ 45 ans, fut la première victime de la théocratie des mollahs après avoir si naïvement contribué à sa mise en place. Rien à voire donc, avec le thème fantasmagorique de jadis du prétendu "judéo-bolchévisme" basé simplement sur la présence de quelques individualités juives dans les rangs du parti de Lénine, ce qui pouvait très bien s'expliquer par la haine d'un régime tsariste qui n'avait cessé de les persécuter, car, par-contre, il n'y eut jamais aucune alliance organique, ni même conjoncturelle, entre le Bolchévisme et le judaïsme en tant que religion, voire le sionisme en tant qu'idéologie politique.
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  314. C'est la République qui est laïque,  @ahmedbarkia9243 , mais la France est bien un pays de civilisation essentiellement chrétienne. D'ailleurs, le principe de laïcité est directement issu du principe théologique chrétien de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel inscrit dans les Évangiles chrétiens à travers ces deux paroles attribuées au Christ : "Rendez à César ce qui appartient à César et laissez à Dieu ce qui est à Dieu" et, surtout, "Mon royaume n'est pas de ce monde", le mot "laïcité" ayant été lui-même forgé à partir d'un terme du vocabulaire de l'Église catholique, "laïc", y ayant toujours désigné tout fidèle non-membre du clergé. Comme le disait fort justement Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la la séparation des Églises et de l'État, résumant ainsi parfaitement en quelques mots l'essence même du principe de laïcité : "La loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi", par conséquent, une "religion-Loi" comme l'Islam est conceptuellement incompatible, non seulement avec notre République laïque, mais également, de manière plus générale, avec tout principe démocratique et notre civilisation elle-même. Conclusion, ici, en France, c'est à la pratique de l'Islam de s'adapter à la République laïque et à ses lois ainsi-qu'à la civilisation et au mode de vie qui sont ceux de notre pays, pas l'inverse, et si ça ne vous convient pas, la porte est grande-ouverte et personne ne vous retient ici, la Hijra étant à votre entière disposition.
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  481. D'accord avec vous, monsieur Jordan Florentin sur le constat du danger mortel que représente l'islamisation rampante de notre pays pour sa démocratie, sa République laïque et sa civilisation, mais là où nous nous séparons, c'est sur la réponse à y apporter. En vieux franc-maçon du Grand Orient de France que je suis depuis 26 ans, je ne pense pas que l'on combattra efficacement le pire obscurantisme politico-religieux de notre temps et son projet théocratique en lui opposant un Catholicisme de combat. La laïcité et la loi de 1905 ont rappelé l'Eglise catholique au bon souvenir de l'un de ses propres fondamentaux théologiques qu'elle avait singulièrement eu tendance à oublier durant des siècles, à savoir celui de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, vous savez "Rendez à César ce qui appartient à César et laissez à Dieu ce qui est à Dieu" et, surtout, "Mon royaume n'est pas de ce monde", et c'est très bien ainsi. Il faut, bien au contraire, opposer à ce péril islamique une laïcité de combat. Un conseil, lisez le philosophe André Comte-Sponville qui a beaucoup travaillé sur l'idée d'une "spiritualité sans dieu" et qui, se définissant lui-même comme un athée non-dogmatique, rappelle que le mot latin "fides - fideis" a donné à la fois les mots "foi" et "fidélité", expliquant que l'on peut très bien demeurer fidèle à un héritage moral et civilisationnel intrinsèquement lié au Christianisme sans pour autant avoir nécessairement la foi et adhérer aux dogmes qui sous-tendent cette dernière. Comme le disait fort justement Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l'Etat, résumant ainsi parfaitement en quelques mots l'essence même du principe de laïcité : "La loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi".
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  536. Justement non, Éric, l'origine historique de la nation, ce n'est pas la Révolution française de 1789, mais, bien avant, la longue Révolution corse du XVIIIème siècle, de décembre 1729 à la défaite finale de la Corsica Nazione par les armées du roi de France, le 8 mai 1769, à Pontenovu, avec, en point d'orgue, la Constitution corse du 18 novembre 1755, première constitution écrite de l'Histoire fondée sur la souveraineté du peuple dont voici le préambule : "La Diète générale représentant le peuple de Corse, légitimement maître de lui-même, convoquée, selon les formes dans la cité de Corte par le général (en clair, Pasquale Paoli), les 16, 17 et 18 novembre 1755. Ayant reconquis sa liberté, voulant donner à son gouvernement une forme durable et permanente, en le transformant en une constitution propre à assurer la félicité de la nation, a décrété et décrète .....". Ce fut donc dans cette petite île de la Méditerranée, que, pour la première fois dans l'Histoire, se constitua une nation en tant que corps politique actif titulaire de la souveraineté appartenant au peuple, et non-plus comme un corps sociétal et ethnique passif soumis à la souveraineté de droit divin d'un monarque ou d'un prince. En octobre1768, à la victoire de Borgu, le 8 mai 1769 à la défaite de Pontenovu ou même ailleurs, les soldats et milices paysannes corses affrontaient les armées du roi de France au cri de "Patria e libertà", plus de 23 ans avant le "Vive la nation" de Valmy. Comprenez moi bien, Éric, la Corse, ma petite patrie insulaire, a une double nature historique, étant à la fois une "nation vaincue", et, en vertu du décret législatif du 30 novembre 1789 voté par l'Assemblée constituante à la demande des députés de la Corse afin de mettre un terme à 20 ans d'équivoque issue du très ambiguë traité franco-génois de mai 1768, mise en gage et non vente, une "partie intégrante de l'"empire" français" (au sens latin d'imperium, c'est à dire de domaine) dont les habitants étaient désormais régis "par la même constitution que les autres Français". Pasquale Paoli lui-même salua ce texte essentiel, d'ailleurs conçu par ses auteurs comme une réparation de l'injustice faite à ce "brave peuple" en 1768-1769, en ces termes : "Lunion avec la libre nation française n'est pas servitude, mais participation de droit". Il le concevait donc comme l'association librement consentie entre deux nations unies dans un même idéal de liberté, et non comme l'absorption pure et simple de la petite nation insulaire par la grande nation continentale, ce qui se produisit dans les faits. Conclusion, la seule solution institutionnelle propre à prendre entièrement en compte cette double nature historique de la Corse et à écarter définitivement tout danger d'aventure séparatiste, ne pourra être, à terme, pour la Corse, qu'un véritable statut constitutionnel d'autonomie interne au sein de la République française, un peu sur le modèle actuel de la Nouvelle-Calédonie et de la Polynésie. C'est ce que souhaite l'immense majorité des Corses après la véritable "révolution démocratique" constamment effectuée dans urnes, depuis les municipales de 2014, en particulier à Bastia jusqu'aux dernières territoriales de 2021, en passant par celles de 2015 et de 2017 ainsi que les législatives de 2017 ayant donné à l'île 3 députés autonomistes sur quatre, mettant fin au règne sans partage plus que séculaire, de dynasties politiques familiales, relais locaux du pouvoir central, les fameux "clans", dont le pouvoir reposait sur le clientélisme et la fraude électorale, réduisant ainsi, dans l'île, la démocratie à une vaste plaisanterie.
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  580. Cette proposition ne tient pas juridiquement la route, Marine. En effet, le voile ça se combat sur le terrain des idées et de la pédagogie, pas sur celui du droit et de l'interdiction légale, ce qui ne ferait que braquer encore plus celles qui le portent. Je rappelle d'ailleurs que la Laïcité c'est, très précisément, la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun sous la garantie de la distinction et la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot, "chose de la cité", dont la traduction juridique est la séparation entre les cultes religieux et l'État, et de la stricte neutralité en matière de dogmes, religieux ou pas, de la sphère publique recouvrant tout ce qui se rattache aux affaires publiques, à l'action et aux missions de la Puissance publique dans l'intérêt général sans distinctions de croyances et de non-croyance, laquelle ne se confond en aucune manière avec la notion purement géo-spatiale de simple espace public désignant simplement tout lieu ouvert au public où la règle est la liberté d'afficher et d'exprimer tout ce qui relève de la sphère privée, en particulier ses convictions, religieuses ou pas, sous réserve de respecter la liberté d'autrui et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes et intempestives. La Laïcité ce n'est pas une opinion, c'est tout simplement la liberté d'en avoir une dans le respect de la liberté des autres d'avoir la leur, sous la garantie de la neutralité de la sphère publique telle que je viens de définir celle-ci. En cela, elle se distingue à la fois de la notion de religion d'État ou de religion officielle, d'une-part, et de celle d'Athéisme d'État, par exemple de type Marxiste, d'autre-part, puisque, dans ces deux cas de figure, l'État n'est justement pas neutre. Aussi, une interdiction légale générale et absolue du port du voile et autres signes d'appartenance religieuse dans le simple espace public reviendrait à rompre cette neutralité de la sphère publique censée garantir la liberté de tous dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, et aboutirait donc à l'exact contraire de l'essence même du principe de Laïcité.
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  587. Eh bien,  @goldbeer4  , si c'est le cas, ça montre simplement que le FN n'était pas un parti "raciste" mais, bien au contraire, "assimilationniste", le principe fusionnel qu'est l'assimilation étant l'exact contraire de la logique ségrégationniste de développement séparé, voire d'apartheid, à laquelle tend le racisme, le vrai...... D'ailleurs, voilà un extrait très parlant d'un discours prononcé à la tribune de l'Assemblée nationale par le député Jean-Marie le Pen en 1958 : "Ce qu'il faut dire aux Algériens, ce n'est pas qu'ils ont besoin de la France, mais que la France a besoin d'eux. C'est qu'ils ne sont pas un fardeau ou que, s'ils le sont pour l'instant, ils seront au contraire la partie dynamique et le sang jeune d'une nation française dans laquelle nous les aurons intégrés. J'affirme que, dans la religion musulmane, rien ne s'oppose au point de vue moral à faire du croyant ou du pratiquant musulman un citoyen français complet. Bien au contraire, sur l'essentiel, ses préceptes sont les mêmes que ceux de la religion chrétienne, fondement de la civilisation occidentale. D'autre-part, je ne crois pas qu'il existe plus de race algérienne que de race française...... Je conclus : offrons aux musulmans d'Algérie l'entrée et l'intégration dans une France dynamique. Au lieu de dire, comme nous le faisons maintenant : "vous nous coûtez très cher, vous êtes un fardeau", disons leur : "nous avons besoin de vous, vous êtes la jeunesse de la nation". Un tel discours était typique des positions intégrationnistes des partisans de "l'Algérie française" d'alors, positions que le général de Gaulle battait en brèche en confiant à Alain Peyrefitte : "C'est très bien qu'il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu'elle a une vocation unuverselle. Mais à condition qu'ils restent une petite minorité. Sinon la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Que l'on ne se raconte pas d'histoires ! Les musulmans, vous êtes allé les voir ? Vous les avez regardés avec leurs turbans et leurs djellabas ? Vous voyez bien qu'ils ne sont pas des Français. Ceux qui prônent l'intégration ont une cervelle de colibri, même s'ils sont très savants. Essayez d'intégrer de l'huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d'un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français. Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront vingt millions et après-demain quarante ? Si nous faisions l'intégration, si tous les Arabes et Berbères d'Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcheriez-vous de venir s'installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? Mon village ne s'appellerait plus Colombey-les-Deux-Églises, mais Colombey-Les-Deux-Mosquées" Par Charles de Gaulle (rapporté par Alain Peyrefitte) / Le 5 mars 1959. La position du général de Gaulle qui le conduisit à enclencher le processus d'autodétermination en Algérie, avait certes le mérite du réalisme, loin des chimères des ultras de l'Algérie française, mais, objectivement, lequel des deux "discours" cités ici était le plus "raciste", celui de Jean-Marie le Pen ou celui de Charles de Gaulle ?.....
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  631. C'est "Islam laïc" qui ne peut exister sur le plan conceptuel,  @AndréAgass-i9y  , cette "religion-Loi et intrinsèquement politique depuis ses origines, qui a toujours ignoré le principe de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel inscrit dans les Évangiles chrétiens à travers ces deux paroles attribuées au Christ : "Rendez à César ce qui appartient à César et laissez à Dieu ce qui est à Dieu" et, surtout, "Mon royaume n'est pas de ce monde", étant conceptuellement incompatible, non-seulement avec notre République laïque et ses valeurs, mais également, de manière plus générale, avec tout principe démocratique et notre civilisation elle-même fondée sur la distinction et la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, mais, par-contre, en tant que personne humaine, un musulman peut très bien avoir une approche et une pratique individuelles de sa foi compatibles avec ce que j'ai évoqué, c'est-à-dire une approche et une pratique pratique individuelles de sa foi exclusivement spiritualiste, piétiste et quiétiste, et, surtout, distanciée par rapport au dogmes de cette religion et à la "Loi" islamique. Ici, en France, c'est à la pratique de l'Islam de s'adapter à notre République laïque, à ses valeurs et à ses lois, à notre civilisation fondée sur la distinction et la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot, "chose de la cité", pas l'inverse, et si ça ne vous convient pas, c'est simple, la Hijra est à votre entière disposition.
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  644. Dans le simple espace publique, hors de la sphère publique recouvrant tout ce qui se rapporte aux affaires publiques, à l'action et aux missions de la Puissance publique au service de l'intérêt général sans distinctions de croyances et de non-croyance, où la règle est la neutralité laïque s'imposant aux seuls agents du service public dans l'exercice de leurs fonctions et aux seuls élèves de l'enseignement public primaire et secondaire dans l'enceinte de l'établissement qu'ils fréquentent et dans le seul cadre de l'enseignement qui leur y est dispensé, étant là pour acquérir des connaissances et s'initier à la citoyenneté, pas pour afficher leurs convictions, religieuses ou pas, on a en effet le droit d'afficher et d'exprimer ses convictions, religieuses ou pas, sous réserve de respecter la liberté des autres, à commencer par la libre circulation sur la voie publique, et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes ou intempestives,  @Punkybrewster11 , mais, en-même temps, il est un dicton de pur bon-sens qui dit "à Rome fais comme les Romains", ce qui veut dire qu'en France c'est aux musulmans de s'adapter au mode de vie de ce pays, à ses lois, à sa civilisation, pas l'inverse. Deux civilisations radicalement différentes, que tout oppose, ne peuvent durablement cohabiter pacifiquement sur un même territoire, l'une doit donc s'effacer devant l'autre ou, tout au moins, s'adapter à l'autre, et, en toute logique, c'est à la nouvelle venue de le faire. Comme disait le général de Gaulle : "Essayez de mélanger l'eau avec l'huile, vous aurez beau secouer la bouteille dans tous les sens, elles finiront toujours par se séparer".
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  738. Les jeunes ne le savent pas, mais il fut un temps, jusqu'au milieu des années 70, environ, où l'épithète "anticommuniste" était devenue, notamment en France, une dénomination infâmante, presque une insulte, Jean-Paul Sartre n'avait il pas dit : "tout anticommuniste est un chien" ?. Tout opposant à l'idéologie communiste était systématiquement traité de "fasciste", Viktor Kravtchenko, un des premiers à avoir révélé publiquement l'existence du Goulag, fu traîné dans la boue, non seulement par L'Humanité, mais par la presse dite "progressiste", de manière générale, et, même, attaqué en Justice par le Parti Communiste Français, dans les années 50. Dans les milieux trotskystes, on inventa, dès les années 30, le concept de "Stalinisme" pour dédouaner le Communisme, en tant que tel, de la tare du totalitarisme et de ses crimes, comme si Staline n'avait pas fait qu'amplifier et systématiser le régime de terreur et le système concentrationnaire mis en place par Lénine et Trotsky , comme si le Communisme ne portait pas en lui le totalitarisme dit "stalinien" comme la nuée porte la tempête. Eh bien, aujourd'hui, c'est un peu la même chose avec l'Islam : tout opposant à l'Islam en tant que construction idéologique, une religion n'étant pas autre chose qu'une idéologie qui s'autoproclame sacrée et d'essence divine, est insulté, traîné dans la boue, systématiquement traité de "facho", de "raciste", notamment à travers le concept fort ambiguë et ambivalent d'"Islamophobie", et l'on utilise le concept d'"Islamisme", tout aussi artificiel que celui de "Stalinisme", pour dédouaner l'Islam en tant que tel, comme si l'Islam ne portait pas en lui l'"Islamisme" comme la nuée porte la tempête, comme si cet "Islamisme" n'était pas autre-chose que "l'Islam en mouvement", l'Islam étant alors "l'Islamisme au repos", comme l'ont fort bien dit les intellectuels Algériens Ferhat Mehenni et Malik Bezouh....
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  742. Il y a une morale chrétienne à laquelle chacun et libre de se conformer ou non, il y a un "droit canon" qui ne concerne que l'organisation et le fonctionnement internes de l'Église et n'a aucunement force de loi dans la société profane,  @ahmedbarkia9243  , mais il n'y a pas, dans le Christianisme, un copus juridique complet comparable à votre Shariah ayant vocation à régir tous les aspects de la vie humaine sur terre dans leurs moindre détails. Dans le monde chrétien, régir juridiquement l'organisation et la vie de la société, c'est l'affaire de "César", pas du Pape. Quant à la laïcité c'est précisément la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun, sous la garantie de la distinction et séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, sphère privée et sphère publique, religion et politique au sens étymologique du mot, "chose de la cité", dont la traduction juridique est la séparation entre cultes religieux et État, et de la stricte neutralité, en matière de dogmes, religieux ou pas, de la sphère publique recouvrant tout ce qui concerne les affaires publiques, l'action et les missions de la puissance publique au service de l'intérêt général, sans distinctions de croyances et de non-croyance, à ne pas confondre avec la notion purement géo-spatiale de simple espace public désignant simplement tout lieu ouvert ouvert au public où tout ce qui relève de la sphère privée, foi religieuse comprise, peut s'afficher et s'exprimer librement sous réserve de respecter la liberté des autres et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes ou intempestives. La laïcité ce n'est pas une opinion, c'est tout simplement la liberté d'en avoir une dans le respect de la liberté d'autrui d'avoir la sienne sous la garantie de la neutralité de la sphère publique telle que je viens de la définir ; en celà, elle se distingue à la fois de la notion de religion d'État ou de religion officielle d'une-part, et de celle d'athéisme d'État, par exemple de type Marxiste, d'autre-part, car, dans ces deux cas, l'État n'est justement pas neutre. Or, cette neutralité laïque de la sphère publique, garantie de la liberté dans l'égalité des consciences, implique logiquement la prohibition légale des signes ostentatoires d'appartenance non-seulement religieuse, mais également, de manière générale, idéologique, politique ou philosophique, qui s'impose aux seuls agents et collaborateurs occasionnels du service public dans l'exercice de leurs fonctions et aux seuls élèves de l'enseignement public primaire et secondaire dans le seul cadre de l'enseignement qui leur y est prodigué, ce qui est un minimum, aussi, conformez vous à ces règles et tout ira bien. Enfin, puisque tu parles de la Chine, on ne vous entend pas beaucoup, dans le monde musulman, au sujet du sort tragique qu'elle réserve à vos coreligionnaires Ouïghours, la Turquie d'Erdogan ayant même conclu et signé avec elle un traité d'extradition lui ayant permis de livrer quelques dizaines de réfugiés Ouïghours à leurs bourreaux chinois....
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  753. Bonjour Jean-Paul, caru cumpatriotu. L'autre-jour j'avais entendu votre intervention sur CNews dans le cadre de la diffusion en direct de la cérémonie d'hommage à Dominique Bernard un an après son assassinat, dans laquelle vous aviez déclaré : "Il faut en revenir à une application pure et dure de la laïcité et appliquer intégralement la loi de 1905 en interdisant toute manifestation religieuse dans l'espace public" et vous redites à peu près la même chose ici-même. Je regrette, mais ce n'est justement pas la laïcité ça et la loi de 1905 n'a jamais édicté une telle interdiction générale et absolue dans le simple espace public. Vous confondez manifestement la notion purement géographique d'espace public désignant simplement tout lieu ouvert au public où tout ce qui relève de la sphère privée, dont la fois religieuse, peut s'afficher et s'exprimer librement sous réserve de respecter la liberté et les droits d'autrui et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes ou intempestives, avec celle, bien différente, de "sphère publique" recouvrant tout ce qui se rapporte aux affaires publiques, aux missions et à l'action de la Puissance publique dans l'intérêt général sans distinction de croyances et de non croyance, et c'est bien à cette seule sphère publique que la loi impose l'obligation de neutralité laïque qui est justement la garantie de la liberté de tous et de chacun dans la sphère privée, y compris lorsque ce qui relève de cette sphère privée se manifeste dans l'espace public hors Service public. Enfin, Jean-Paul, vous êtes corse comme moi, voudriez vous interdire nos processions traditionnelles "di u Venari Santu", Catenacciu, Cerca, Granitula, les pèlerinages de Notre-Dame de Lavasina, de "A Santa di u Niolu" et de "A Madonna di Pancheraccia" le 8 septembre, la procession traditionnelle de la "Madunuccia" à Ajaccio et les fêtes de "San Ghjisé" à Bastia, sans compter nos nombreuse fêtes patronales, San Roccu, San Teramu, San Martinu etc.... ? Seti cascatu tontu o cosa ?
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  755. Un simple espace public, c'est à dire un simple lieu ouvert au public où la sphère privée dont relève le foi religieuse peut librement s'afficher et s'exprimer sous réserve de respecter la liberté d'autrui et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes ou intempestives, n'est pas la "sphère publique", c'est à dire tout ce qui touche aux affaires publiques, à l'action et aux missions de la Puissance publique au service de l'intérêt général sans distinctions de croyances et de non-croyance, sphère publique dont la neutralité en matière de dogmes, religieux ou pas, a justement pour objet de garantir la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun, essence même du principe de laïcité. Je ne vois donc pas en quoi une statue de Saint-Michel sur une simple place publique contreviendrait à ce même principe de laïcité. Faudrait il alors, par exemple, déboulonner les statues de "Sainte Jeanne d'Arc" à Paris, Orléans ou ailleurs, celle de "Saint Louis" à Vincennes, ou, pire encore, voiler les façades extérieures de tous les lieux de cultes donnant sur l'espace public rien que pour ne pas offenser les regards des "laïcards" qui n'ont apparemment rien compris à la signification précise et exacte du principe de laïcité ou font semblant de ne pas la comprendre ? Rappelons leur que c'est Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État qui résuma le mieux ce qu'est précisément la laïcité en déclarant : "La loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi"..... Une statue sur une place publique ce n'est pas "prétendre dire la loi" que je sache......
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  783. Excellent éditorial que j'approuve totalement en tant que Corse et, même, ajouterai-je, en tant que franc-maçon corse car la franc-maçonnerie est très présente dans notre île qui n'est pas seulement une terre de vieille tradition catholique mais également une véritable terre maçonnique depuis le XVIIIème siècle (un "maçon" pour mille habitants en Corse). Mais là aussi, il y a une spécificité corse car la manière que nous avons de vivre notre engagement maçonnique est très différente de celle de beaucoup de nos frères et sœurs continentaux, en particulier vis à vis du fait religieux et du sens du sacré et de de la tradition. Notre grand Pasquale Paoli était d'ailleurs franc-maçon, ce qui ne l'empêcha jamais d'être un catholique croyant et pratiquant, de s'entourer de prêtres et de moines et de protéger l'Église de Corse chaque fois que les circonstances l'exigeaient, tout en étant également un grand défenseur de la liberté de conscience et de la liberté de pratique des autres cultes. Il fut ainsi, le tout premier en Europe et, donc, au monde, à avoir accordé l'égalité des droits et la pleine et entière citoyenneté aux Juifs, dont il avait fait venir quelques familles de Livourne et de Modène pour développer le commerce dans l'île, plus de 25 ans avant la Révolution française. À quelques insulaires ultra-catholiques qui s'en offusquaient il fit cette réponse superbe en italien, langue écrite de l'île à l'époque : "In Corsica, la libertà non si confessa e non consulta l'Inquisizione", inutile de traduire je pense. Inutile, également, de rappeler que ce fut un autre Corse, Napoléon Bonaparte, fils et frère de francs-maçons, époux d'une franc-maçonne, Joséphine, via les "loges d'adoption" pour les femmes à l'époque, peut-être franc-maçon lui-même, même si l'on n'en est pas certain de manière absolue, certains historiens supposant une initiation au cours de la Campagne d'Égypte, qui, après dix ans de tourmente révolutionnaire, sut rétablir la paix religieuse en France en signant, en 1801, le fameux Concordat avec le pape Pie VII.
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  789. Il n'est d'aveugle que celui qui ne veut pas voir,  @hassanelmessiri  . Bien sûr que, conceptuellement parlant, l'expression "islamo-gauchisme" est absurde, l'Islam, religion intrinsèquement politique depuis ses origines, fondamentalement rétrograde, voire réactionnaire, infériorisant la femme et violemment homophobe, d'essence totalitaire à vocation théocratique, se situant aux antipodes de ce que sont censées être les valeurs progressistes et laïques de la gauche, mais il n'empêche que, concrètement, on constate bien, aujourd'hui, une sorte d'alliance contre-nature entre la partie la plus radicale de la gauche et l'Islam politique, pléonasme d'ailleurs, le second n'utilisant la première, que, dans le fond, il méprise profondément, que comme une "idiote utile", un "Cheval de Troie" pour arriver à ses fins. C'est d'ailleurs un véritable marché de dupes pour cette partie de la gauche surtout motivée par le seul électorat potentiel d'importance demeurant à sa portée, car n'oublions pas que lorsque les Grecs eurent pris Troie il brûlèrent le Cheval de bois grâce auquel ils avaient pu investir cette cité. Ne jamais oublier le précédent de cette gauche iranienne, révolutionnaire, progressiste et laïque qui, il y a environ 45 ans, fut la première victime de la théocratie des mollahs après avoir si naïvement contribué à sa mise en place. Rien à voire donc, avec le thème fantasmagorique de jadis du prétendu "judéo-bolchévisme" basé simplement sur la présence de quelques individualités juives dans les rangs du parti de Lénine, ce qui pouvait très bien s'expliquer par la haine d'un régime tsariste qui n'avait cessé de les persécuter, car, par-contre, il n'y eut jamais aucune alliance organique, ni même conjoncturelle, entre le Bolchévisme et le judaïsme en tant que religion, voire le sionisme en tant qu'idéologie politique.
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  911. Non,  @lisahouari3851  , il fait des constats de réalités et l'analyse critique sans concession d'une religion qui, après tout, n'est pas autre chose qu'une idéologie qui s'autoproclame sacrée et d'essence divine. On peut ne pas être d'accord avec ses constats et ses analyses, mais, dans ce cas, on y répond par une argumentation de fond en sens contraire, sur le terrain des idées, sans éluder la question en réduisant ça à de prétendues "insultes". Fallait il, par exemple, naguère, s'abstenir de toute vision critique de cette idéologie totalitaire comptable de centaines de millions de victimes à travers le monde qu'était le Communisme et de toute opposition contre elle, sous prétexte de ne pas "insulter" les centaines de millions de personnes qui, dans le monde, y adhéraient en toute sincérité et avec les meilleures intentions du monde, tant il est vrai que "l'enfer est pavé de bonnes intentions" ? Quant à ses deux ou trois condamnations par une "Justice" objectivement politique, elles ne prouvent rien. Un seul exemple : il y a quelques années, il a été condamné pour "incitation à la haine raciale" pour avoir fait un simple constat de réalité en disant précisément : "À Paris et en région parisienne la plupart des trafiquants de drogue sont noirs ou arabes", ce qui n'aurait vraiment été du "racisme" que s'il avait dit : "À Paris et en région parisienne tous les noirs et tous les arabes sont des trafiquants de drogue", ce qui n'aurait pas-du-tout été la même chose et qu'il n'a jamais dit. Il y a 50 ans et plus, un Zemmour de l'époque aurait très bien pu dire, parce que ça correspondait alors également à une réalité : "À Paris et à Marseille, la plupart des proxénètes sont corses, le "Milieu" du "crime organisé" est très largement dirigé par des corses, la "French-Connection" est, en réalité une "Corsican-Connection", et, aujourd'hui, il pourrait dire, car ça correspond aussi à une réalité : "la société corse est très largement gangrenée par une véritable emprise mafieuse", l'aurait pour autant poursuivi en Justice, dans le premier cas, et le poursuivrait on pour autant en Justice, aujourd'hui, dans le second cas, pour "incitation à la haine" envers les corses dans leur ensemble sans sombrer dans le ridicule ?, et c'est un corse pur-jus qui vous le dit.....
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  970. Quel intérêt mon origine,  @AliBaba-yn2lp  ?, ça vous obsède à ce point les origines ? Essayez plutôt de répondre à mes arguments sur le fond, ce sera plus intéressant. Je vous dirai simplement qu'être français ça ne se résume ni à une origine ni à un bout de papier, c'est tout simplement un état d'esprit consistant à faire sien, quelles que soient ses origines et sa confession religieuse justement, tout ce que nous devons avoir en commun pour vivre ensemble en "faisant nation", à commencer par une langue commune, une Histoire commune, une civilisation commune, une culture de référence commune, des valeurs communes, un mode de vie commun, je dis bien "communes" et "commun", pas nécessairement "exclusives" et "exclusif", sans pour autant renoncer, dans notre sphère privée, à tout ce qui nous est propre dans la mesure où c'est compatible avec cet indispensable socle commun. Ça s'appelle l'assimilation républicaine, principe de fusion destiné à nous unir au-delà de nos différences respectives, aux antipodes du racisme qui, lui, conduit à son exact contraire, le repli communautariste, le développement séparé, la ségrégation, bref, l'apartheid de fait c'est-à-dire le fait de vivre, non-pas "ensemble", mais chacun de son côté comme enfermé dans ses différences conçues comme un horizon absolu et indépassable, en attendant de vivre les uns contre les autres. Quant à mes origines, à titre anecdotique, elles sont clairement indiquées par mon pseudonyme qu'il vous suffira de taper sur votre moteur de recherche pour savoir ce qu'il veut dire et dans quelle langue.
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  1171. Mais à l'époque,  @Lombardie1860  , l'Italien, plus précisément le Toscan littéraire, et le corse, c'était quasiment la même chose, étant ressentis par les locuteurs de ce temps comme deux niveaux inséparables et naturellement complémentaires d'une seule et même langue, le niveau langue savante d'expression essentiellement écrite, le Toscan littéraire devenu la langue italienne par la grâce du génie littéraire et poétique du Florentin Dante Alighieri au XIIIeme siècle, et le niveau dialectal de la langue populaire de tous les jours, d'expression essentiellement orale et aussi, un peu, poétique. C'était le couple "langue-dialecte" classique dans l'aire linguistique italique, parmi ce que l'on appelait encore, avant le Risorgimento du XIXème siècle, non pas "le peuple" italien, mais "les peuples de l'Italie", cette Italie qui était un ensemble géographique péninsulaire et insulaire, une civilisation, même, mais certainement pas une nation et encore moins un État. Et le peuple corse était tout simplement et naturellement un de ces "peuples de l'Italie" avec sa propre Histoire, sa propre conscience nationale forgée au cours de sa longue Révolution du XVIIIème siècle contre Gènes et ses propres ambitions. Paradoxalement, c'est l'arrachement de la Corse à la famille culturelle et linguistique italique, avant le mouvement unificateur du XIXème siècle, par son incorporation à un ensemble français qui lui était beaucoup plus étranger, qui a permis au "niveau dialectal", désormais coupé de sa famille linguistique naturelle, de se constituer progressivement en langue à part entière, distincte de la langue italienne stricto-sensu tout en en demeurant linguistiquement très "parente" en quelque sorte. Donc, oui, la langue maternelle de Napoléon était bien l'Italien, dans le sens de son temps, mais avec ses deux niveaux inséparables, donc avec le corse comme langue d'expression orale de la vie quotidienne, le Toscan littéraire étant réservé, lui, à l'expression écrite et à la conversation savante.
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  1187. Désolé,  @kevinhill4478  , mais la neutralité laïque qui s'impose aux agents du service public dans l'exercice de leurs fonctions et aux élèves de l'enseignement public primaire et secondaire, en tant qu'usagers spécifiques participant activement au service public de l'éducation nationale, devrait, en principe, même si ce n'est pas encore légalement le cas, s'imposer aux "collaborateurs occasionnels" du service public, tels les parents d'élèves de l'enseignement public participant à l'accompagnement et l'encadrement de sorties scolaires, car, ce faisant, ils participent au fonctionnement du service public de l'éducation nationale et à l'accomplissement de ses missions, ainsi qu'aux représentants laïcs de la société civile auditionnés en commission parlementaire, car, dans ce cas précis, ils participent activement au fonctionnement des pouvoirs publics et à l'accomplissement de leurs missions au service de l'intérêt général, sans distinction de croyances et/ou de non-croyance. Certes, en l'état actuel du Règlement intérieur de l'Assemblée nationale, rien n'interdisait à cette jeune femme de porter son hijab dans le cadre de cette audition parlementaire, mais, d'un point de vue moral, l'ôter en cette occasion précise eût été, de sa part, une marque de respect pour la République, ses institutions, en l'espèce, la représentation nationale, et ses valeurs, à commencer par la laïcité, en ne le faisant pas, elle a, au contraire, affiché son mépris souverain pour tout cela, exprimant implicitement que, pour elle, la prétendue "loi divine" se situerait au dessus de la République.
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  1195. T'as vécu en Corse,  @dugenounonplie8162  ?, non, je suppose, alors, doucement les basses. Ne pas admettre n'importe quel comportement chez soi, avoir su y tracer une ligne rouge comportementale symbolique à ne pas dépasser sous peine de vigoureuses réactions populaires comme à Ajaccio le 25 décembre 2015 et à Sisco le 13 août 2016, ce n'est pas nécessairement du "racisme", figure toi, et ça permet même un "vivre ensemble" dans les mêmes quartiers et les mêmes villages bien plus concret et authentique que sur le Continent. Peu de gens le savent, mais la Corse est la région de France a compter la plus forte proportion de mariages interconfessionnels entre musulmans issus de l'importante population issue de l'immigration maghrébine et non-musulmans, sans obligation de conversion de part et d'autre, et il n'est pas rare d'y rencontrer de vieux immigrés marocains parlant mieux le corse que le français. Jadis, les corses étaient très nombreux dans l'Empire colonial, en particulier en tant que militaires et fonctionnaires, et beaucoup, en particulier en Indochine, y épousaient des femmes autochtones, revenant ensuite au pays avec elles et leurs enfants, nous comptons, dans l'île, beaucoup de familles métissées issues de ces unions coloniales. Mon épouse est Réunionnaise d'origine chinoise, celle de mon frère Réunionnaise noire, nos enfants respectifs étant donc métis, et ils n'ont jamais rencontré aucun problème dans leur île paternelle. Il n'y a d'ailleurs rien qui agace plus ma nièce de mère noire quand elle entend la sempiternelle légende des corses soit-disant plus "racistes" que les autres, répondant toujours : "Je suis la preuve vivante que c'est faux". Quant à cette histoire totalement infondée de la consanguinité, j'ai déjà répondu à ce sujet ailleurs, sous cette même vidéo, le tabou de l'inceste ayant toujours été très ancré dans cette île méditerranéenne de forte tradition catholique qui, de plus, a toujours été un lieu de passage à la très forte capacité d'intégration à tel point que l'on disait longtemps que la Corse avait le don de "fabriquer des corses". L'île des "consanguins" elle accoucha au moins, le 18 novembre 1755, de la première constitution écrite de l'Histoire fondée sur la souveraineté du peuple qui fit l'admiration de Rouseeau, de Voltaire, de James Boswell qui popularisa l'œuvre de Paoli jusqu'aux colonies britanniques d'Amérique du Nord, à tel point que sept villes des États-Unis d'Amérique portent encore aujourd'hui le nom de Paoli-City ou de Paolina. Paoli fut également le premier, en Europe, à avoir accordé l'égalité des droits et la pleine citoyenneté aux Juifs, en ayant fait venir quelques familles de Livourne pour développer le commerce dans l'île. Enfin, un conseil, regarde l'excellent documentaire d'André et Clémentine Campana intitulé "Corse, île des Justes ?", c'est facile à trouver. La mère de Gilles Simeoni, Lucie, est d'ailleurs juive d'ascendances à la fois polonaise et alsacienne. Je ne vois qu'un seul raciste, ici, et c'est toi........ Dernier clin d'œil à ta bêtise abyssale, trouves tu que j'écris comme un consanguin, tant sur le fond que dans la forme ? Allez, maintenant, merci d'aller troller ailleurs......
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  1335. En principe,  @maximeparent5052  , confondre antisionisme et antisémitisme relève de la la même méthode de terrorisme intellectuel consistant à assimiler systématiquement à du racisme, à travers le très ambivalent néologisme d'Islamophobie, toute opposition à l'Islam en tant que construction idéologique, une religion n'étant, après-tout, pas autre-chose qu'une idéologie qui s'autoproclame "sacrée " et d'essence "divine", mais, dans la pratique, on rencontre souvent un antisionisme de façade, particulièrement virulent, celui, en particulier, qui prône la destruction pure et simple de l'État d'Israël, qui flirte dangereusement avec de l'antisémitisme pur et simple. Pour s'y retrouver, l'antisionisme authentique c'est celui qui se borne à défendre les droits nationaux des Palestiniens, soit à travers la "solution à deux États", soit, même, en prônant l'idée d'un État binational ou d'un État laïc fondé sur le seul critère politico-juridique de la citoyenneté à l'exclusion de toute référence ethnique et/ou confessionnelle, alors que l'antisionisme faux-nez de l'antisémitisme peut se reconnaître à travers un certain nombre de thèmes comme le "complot americano-sioniste", la "domination sioniste mondiale", la "France sioniste" etc...etc.... qui ne sont que des mises au goût du jour des vieux thèmes de la propagande antisémite de jadis, le "complot juif pour dominer le monde" notamment appuyé sur les vrais faux "Protocoles des sages de Sion", "le complot judéo-maçonnique" ou la "France juive" pour reprendre le titre de l'ouvrage d'Édouard Drumont, fondateur d'une éphémère "Ligue antisémitique de France" au moment de l'affaire Dreyfus. D'ailleurs, quand on sait que les "Protocoles des sages de Sion", ce faux grossier fabriqué de toutes pièces à l'extrême fin du XIXème siècle par l'Okhrana, la police secrète de la Russie tsariste, sont devenus, après la seconde guerre mondiale, un succès de librairies et de bibliothèques jamais démenti dans le monde arabe, on peut y voir un signe de l'extrême porosité de la frontière entre antisionisme et antisémitisme pur et simple.
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  1400. Il serait grand temps que la peur, ou tout au moins, la prudence, change de camps, en France continentale. Regardez, chez nous, en Corse, nous y avons une communauté musulmane d'environ 60.000 personnes sur une population totale de 330.000 habitants, et ça se passe globalement bien avec eux, qui y pratiquent paisiblement leur foi sans rien revendiquer, sans importuner personne. Pas d'attaques au couteau dans la rue, chez nous, par d'attentats djihadistes, pas de prières de rues bloquant la circulation, pas de "territoires perdus de la République", pas d'émeutes périodiques dans les "quartiers populaires" pour un oui ou pour un non, une petite communauté juive qui s'y sent totalement en sécurité et, même protégée etc.. .. . Ils ne sont pas fous, Ils savent ce qu'ils risquent s'ils se mettent à vouloir jouer les caïds comme sur le continent, et les événements d'Ajaccio, fin décembre 2015, et de Sisco, du 13 août 2016, ont justement eu le mérite de le rappeler à ceux qui avaient eu tendance à l'oublier. Nous avons d'autres problèmes, chez nous, en particulier l'emprise mafieuse, purement autochtone, qui peut menacer des politiques et des acteurs de la vie économique, mais ne trouble pas outre-mesure la vie quotidienne du citoyen lambda sans histoires. D'ailleurs, si nous sommes relativement épargnés par cette délinquance anarchique et ultra violente qui sévit en bien des territoires urbains et périurbains du continent, c'est, très paradoxalement, un peu grâce à nos mafieux qui tiennent à la maîtrise de leur territoire ainsi qu'à un minimum d'ordre social pour faire prospérer leurs "affaires"....
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  1421. Non, @jackulysse4289, pas plus zélés que les autres. Les corses faisaient même souvent d'excellents officiers aux "affaires indigènes", leur culture agro-pastorale d'origine à forte composante d'oralité et leur dualité linguistique et culturelle quasi naturelle leur permettant un contact particulièrement authentique avec les populations autochtones. On peut notamment citer Xavier Coppolani, fondateur de la "Mauritanie française" qui produisit de passionnants travaux sur les confréries soufistes dans cette région. On peut également évoquer Jean Nicoli, futur héros et martyr de la Résistance communiste en Corse, durant la seconde guerre mondiale, qui, en tant qu'instituteur et directeur d'école au Soudan français, futur Mali, dans les années 20 et au début des années 30, et encore SFIO alors (il n'adhèrera au Parti communiste que dans la Resistance) y défendit l'idée d'apprendre leur propre Histoire africaine à ses élèves et s'y éleva avec force contre le travail forcé, François Vittori, autre futur dirigeant de la Résistance communiste insulaire après avoir été un combattant des Brigades internationales en Espagne, qui, agent des Postes à Madagascar, fut révoqué et fit même un-peu de prison pour avoir activement soutenu les patriotes malgaches en lutte contre la domination coloniale, Maître Charles Cancellieri, avocat inscrit au barreau de Saïgon dans l'entre-deux-guerres, surnommé "l'avocat rouge", y ayant défendu bec et ongles nombre de militants vietnamiens anticolonialistes et ce Zanetacci, pied-noir d'origine corse, communiste lui aussi, qui épousa la cause du FLN en Algérie. Enfin, aux colonies, notamment en Indochine, les corses épousaient fréquemment des femmes indigènes, ne se contentant pas de les prendre pour maîtresses le temps de leur séjour colonial, et les ramenaient ensuite au pays avec leurs enfants métis, une fois le temps de service fini, d'où la présence dans notre île de nombreuses familles métissées issues de ces "unions coloniales". Bref, on est loin de la caricature du corse "gros abruti raciste" notamment véhiculée par le film "Indochine" avec Catherine Deneuve dans le rôle principal.
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  1545. C'est vrai, @Benoit Sagnier, que "racisme systémique" et "racisme institutionnel" ce n'est pas tout à fait la même chose, même si le second ne peut s'établir que sur le terreau du premier, mais, pour qu'il y ait "racisme systémique" dans une société, il ne suffit pas qu'y existent des cas individuels, même relativement nombreux, de haine raciale et de discriminations de fait, sinon, toute société humaine serait, peu ou prou, atteinte de racisme systémique, il faut que cela soit général et systématique, inscrit partout dans les moeurs et la pratique quotidienne d'une société donnée, de telle sorte que la mise en place d'un racisme institutionnel pourrait s'y faire sans trop de problèmes, je dirais presque de manière naturelle. C'était par exemple le cas de l'Afrique du Sud avant l'institution officielle des lois d'Apartheid en 1948-1949, c'est peut être le cas, aujourd'hui, au moins partiellement, de la société israélienne qui ne vit pas encore sous un régime de racisme institutionnel, les citoyens israéliens arabes ayant juridiquement les mêmes droits civils et civiques que les autres citoyens israéliens, mais où la séparation hostile de fait entre les deux communautés est très largement une réalité, mais ce n'est certainement pas le cas de la société française. En effet, pour qu'un racisme soit systématique, il ne suffit pas qu'il soit la somme de comportements racistes individuels, il faut qu'il soit fondamentalement collectif et général, intrinsèquement inscrit dans les moeurs et le mode de vie de la société, de manière générale, et il faudrait être d'une parfaite mauvaise foi pour prétendre que ce serait le cas en France. En cas de "racisme systémique", par exemple, les couples dits "mixtes" et familles "inter-raciales" sont rarissimes ou constituent, en tout cas, l'exception, une exception généralement très mal acceptée ou, tout au moins, marginalisée par le reste de la société, or, en France, c'est loin d'être rare et c'est, de manière générale, très largement entré dans les moeurs depuis longtemps.
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  1551. Quel "génocide", @ryandeschanel6925, les mots ayant un sens précis ? Si on se base sur l'évolution démographique de la population palestinienne depuis 1948, ils sont plutôt nuls en "génocide" les Israéliens. Mohamed Hadj Amine Al-Husseini, grand mufti de Jérusalem et leader incontesté des Arabes de Palestine du début des années 20 au début des années 50 savait, lui, ce qu'était vraiment un génocide, ayant passé la durée de la seconde guerre mondiale à Berlin où il joua le rôle de collaborateurs zélé de l'Allemagne nazie, notamment reçu par le Fuhrer lui-même le 27 novembre 1941, parrain de la division Waffen SS Handschar composée de 10 à 20.000 SS musulmans Bosniaques et ayant été envoyé en mission à Salonique en 1943 pour y superviser la déportation des Juifs de cette ville du nord de la Grèce vers les camps de la mort. N'oublions pas non-plus qu'il avait été avant le grand ordonnateur des deux grandes révoltes arabes de la Palestine sous mandat britannique dans l'entre-deux-guerres, celle de 1929 et celle de 1936 à mars 1939 qui se caractérisèrent par de véritables pogroms comptables de centaines de victimes, tout premiers massacres de cette longue "guerre de cent ans", auxquel font d'ailleurs sinistrement écho ceux perpétrés le 7 octobre dernier par ses héritiers idéologiques et politiques directs du Hamas. Quant à ce qui se passe à Gaza depuis environ six mois, ce n'est pas un "génocide" mais une guerre difficile menée contre un ennemi fanatique et sans scrupules qui n'hésite pas à se planquer derrière et sous sa propre population civile dont il se sert comme d'un "bouclier humain", lui ayant notamment toujours interdit l'accès à son vaste réseau de tunnels souterrains édifié grâce au détournement massif de l'aide internationale à Gaza et strictement réservé à ses tueurs, ayant tout fait pour entraver son évaluation vers la frontière égyptienne pourtant demandée par Tsahal avant-même le déclenchement de son offensive terrestre, y compris par des exécutions sommaires dont j'ai vu des images en novembre dernier sur le portable de l'un de mes frères de loge dont la fille vit à Tel-Aviv, et se cachant aujourd'hui au beau milieu des réfugiés entassés à Rafah. Si tu veux donc aider les Gazaouis, demande donc à tes "amis" du Hamas de libérer sains et saufs les derniers otages qu'ils détiennent, de sortir de leurs trous les mains en l'air et de se rendre. Enfin, aurais tu qualifié de "génocide" du peuple allemand les bombardements alliés systématiques des villes allemandes et les exactions de l'armée soviétique contre les civils allemands durant les dernières années de la seconde guerre mondiale, au prix d'infiniment plus de victimes qu'il n'y en a jamais eues à Gaza ?, non, c'était la guerre totale voulue par les nazis dont leur peuple paya chèrement les conséquences. Si ce qui se passe à Gaza était un "génocide", alors toute guerre, tout conflit armé serait un "génocide" par définition même, ce qui serait absurde. Les mots n'ont plus aucun sens avec les incultes dans ton genre....
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  1559. C'est vrai, @Nanterre Algeria, il est totalement à côté de la plaque avec sa fixation ridicule sur les prénoms. Être français c'est un état d'esprit, pas le fait de porter tel ou tel prénom. Rappelons lui au passage que "Napoléon", prénom de ce Bonaparte qu'il admire tant, ne fut que la francisation artificielle et tardive d'un vieux prénom typiquement et spécifiquement italien, "Napoleone", se prononçant "Nabulione", chez nous, en Corse, qui n'avait jamais été porté en France avant lui. C'était d'ailleurs un prénom qui se transmettait de génération en génération dans la famille Bonaparte d'Ajaccio, étant, en particulier celui des l'un de ses grands-oncles qui, en 1764, avait rejoint Pasquale Paoli à Corte pour prendre son parti. Il est d'ailleurs assez cocasse de lire une lettre de Paoli datant de cette époque, donc environ cinq ans avant la naissance du futur empereur des Français, citer le nom de Napoleone Bonaparte, je dis bien "Bonaparte", pas "Buonaparte". En effet, contrairement à ce que croient généralement les continentaux, "Bonaparte" n'est pas la francisation de "Buonaparte", mais sa corsisation. Buonaparte, ça veut dire littéralement la "bonne part" ou le "bon parti", or, l'adjectif italien "buono", "buona" en féminin, s'est toujours prononcé "bonu" (phonétiquement "bonou"), "bona" au féminin en Corse. Ainsi, cette famille ajaccienne descendant d'un arbaletrier à cheval originaire de Sarzana, aux confins liguro-toscans, Francesco Buonaparte, surnommé "il moro" ("le maure") par référence à son teint hâlé, arrivé là à l'extrême fin du XVème siècle, très tôt engagée dans une série d'alliances matrimoniales constantes avec des familles corses des villages de l'intérieur, passa périodiquement d'une othographication à l'autre de son patronyme au gré des circonstances. Carlo-Maria, le père de Napoléon, par exemple, était "Bonaparte", tant qu'il était à Corte, auprès de Paoli, dont il fut le secrétaire et l'un des lieutenants, pour redevenir "Buonaparte", à son retour à Ajaccio, après la défaite corse de Pontenovu du 8 mai 1769, histoire de rappeler opportunément ses lointaines origines ligures aux nouveaux maîtres français, alliés et protecteurs de Gènes.Bien plus tard, Napoléon finira par opter définitivement pour "Bonaparte", parce que c'est vrai qu'à l'oreille ça sonnait plus français que "Buonaparte". Denier petit détail, en France, on inventa provisoirement un Saint Napoléon à inscrire au calendrier pour mettre la situation personnelle du Premier consul en conformité avec sa propre loi de 1803 sur les prénoms.
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  1583. Voici le texte intégral de l'article 12 de la Constitution relatif à la dissolution de l'Assemblée nationale : "Le Président de la République peut, après consultation du Premier ministre et des Présidents des Assemblées, prononcer la dissolution de l'Assemblée nationale. Les élections générales ont lieu vingt jours au moins et quarante jours au plus après la dissolution. L'Assemblée nationale se réunit de plein droit le deuxième jeudi qui suit son élection. Si cette réunion a lieu en dehors de la période prévue pour la session ordinaire, une session est ouverte de droit pour une durée de quinze jours. Il ne peut être procédé à une nouvelle dissolution dans l'année qui suit ces élections." En l'occurrence, l'Assemblée nationale a été dissoute par décret du président de la République daté du 9 juin 2024 et publié au Journal officier de la République française du 10 juin 2024, vous pouvez vérifier, donc, la date du premier tour des élections législatives, soit le 30 juin 2024, se déroulera bien 20 jours après la dissolution, soit le délai minimal prévu par cet article 12 de la Constitution. Par-contre, en annonçant cette dissolution dimanche soir, le président de la République aurait dû préciser : "après avoir consulté le Premier ministre, le président du Sénat et le président de l'Assemblée nationale, j'ai décidé....", a t il procédé à ces consultations obligatoires ?, sans doute, mais il aurait dû le dire explicitement aux Français.
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  1681. Et le censeur corsophobe de la chaîne "Éric Zemmour" continue encore et toujours à supprimer arbitrairement mes posts ne faisant qu'exprimer des vérités historiques à propos de mon île. Éric, combien de temps encore allez vous tolérer sur votre chaîne YouTube cette censure idéologique et partisane totalement arbitraire ??? Je reprends donc : La Corse, Éric, qui n'est ni la Corrèze, ni même la Bretagne, est bien historiquement une "vieille nation", c'est même là que se constitua, au cœur du "Siècle des Lumières", pour la première fois dans l'Histoire, une nation en tant que corps politique actif titulaire de la souveraineté appartenant au peuple et pas seulement en tant que corps social et ethnique passif soumis à la souveraineté de droit divin d'un monarque ou à celle d'un seigneur féodal, comme en témoigne la Constitution corse du 18 novembre 1755, première constitution écrite de l'Histoire fondée sur la souveraineté du peuple, dont je vous invite à lire la traduction en français, son remarquable préambule, en particulier, qui dit tout en peu de mots, près de 21 ans avant la Déclaration d'indépendance des États-Unis du 4 juillet 1776 et près de 34 ans avant la Révolution française de 1789. Et puisque vous vous trouviez tout récemment à Londres, sachez que notre île fut également, plus tard, à travers l'éphémère "Royaume anglo-corse" doté de sa propre Constitution parlementaire et libérale, d'avril 1794 à octobre 1796, une préfiguration des futurs "dominions" de l'Empire britannique. Je pense que vous n'avez pas eu le temps de visiter l'Abbaye de Westminster, mais vous auriez pu y admirer le buste ne notre grand patriote Pasquale Paoli, "Babbu di a Patria" ("Père de la Patrie") avec, juste en dessous, une épitaphe fort élogieuse ; il est même le seul étranger à bénéficier d'un tel honneur au sein de ce vénérable sanctuaire britannique.
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  1691. Nous avons assez payé le prix du sang à la France (par exemple, près de 50.000 mobilisés dont entre 12.000 et 15.000 morts en 14-18 sur une population totale de l'île de 220.000 habitants en 1914, deuxième département, après la Lozère, pour le nombre de tués en proportion de la population totale), pour avoir droit au respect de notre identité pleine et entière chez nous,  @matmatmut9563  . Ce que vous me dites, autant que vous voudrez quand nous vivons sur le Continent, mais au nom de quoi, chez nous, dans notre île, sur notre terre, ce serait à notre identité, à notre Histoire, à notre langue, à notre culture de s'effacer ou, tout-au-moins, de se faire discrètes en se cantonnant à la sphère privée, face à ce qui nous est venu de la rive nord de la Méditerranée sans, d'ailleurs, avoir demandé leur avis à nos ancêtres. Laissez nous demeurer pleinement ce que nous sommes, nous n'en serons que de meilleurs français, comme la génération de mes grands-parents et de mes parents, j'ai 63 ans, dont les membres, dans la quasi totalité des cas, avaient le corse pour langue maternelle et usuelle de la vie quotidienne, le français n'étant pour eux que la langue de l'expression écrite, apprise à l'école, et de la vie administrative, tout en se sentant profondément français et animés par un patriotisme français ardent et unanime naturellement complémentaire avec le vieux patriotisme corse hérité de l'Histoire, l'amour de la "grande patrie" et celui de la "petite patrie", comme on disait alors, étant indissolublement liés dans leurs cœurs, alors qu'aujourd'hui, regardez nombre de nos jeunes, moins ils savent parler correctement le corse, moins ils connaissent l'Histoire de leur île, plus ils ont perdu le sens de ses valeurs traditionnelles, d'un côté, plus ils se disent "nationalistes", moins ils se sentent français, de l'autre, preuve qu'un processus d'assimilation par dépossession d'identité peut avoir un effet destructurant au niveau de l'integration civique et citoyenne et du sentiment d'appartenance à la nation française.
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  1816. J'ai vu cette vidéo dans son entier par ailleurs et j'en conclus une chose, Éric Zemmour n'a manifestement pas compris ou fait semblant de ne pas comprendre ce qu'est précisément le principe de laïcité qui est exactement la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun sous la garantie de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot "chose de la cité", dont la traduction juridique est la séparation entre les cultes religieux et l'État, et de la stricte neutralité de la sphère publique en matière de dogmes, religieux ou pas. Partant de là Éric Zemmour confond, volontairement ou pas, deux notions juridiques bien distinctes, celle de sphère publique, d'une part, celle de simple espace public, d'autre pas. La sphère publique, ce n'est pas un espace géographique, ce n'est pas un lieu, c'est tout ce qui se rattache à la Puissance publique et à ses missions de service public dans l'intérêt général sans distinctions de croyances et de non-croyance, et c'est dans ce seul cadre précis que la loi impose une obligation de neutralité laïque impliquant la prohibition des signes ostentatoires d'appartenance religieuse aux seuls agents du service public dans l'exercice de leurs fonctions et aux seuls élèves de l'enseignement public primaire et secondaire dans l'enceinte de l'établissement qu'ils fréquentent et dans le seul cadre de l'enseignement qu'ils y reçoivent. Par contre, l'espace public c'est simplement tout lieu, tout endroit librement ouvert à tout le monde, c'est à dire au public, et où ce qui relève de la sphère privée peut parfaitement et librement s'exprimer et s'afficher, sous réserve de respecter la liberté d'autrui et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations intempestives. La laïcité c'est d'abord une garantie de liberté dans l'égalité de tous au regard de cette même liberté. Comme le disait fort justement Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État : "la loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi", or, afficher un signe ostentatoire d'appartenance confessionnelle dans le simple espace public, je regrette, ce n'est pas prétendre "dire la loi", c'est simplement s'exprimer pour soi-même.
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  1887. La laïcité c'est très précisément la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun, sous la garantie de la distinction et la de séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, religion et politique au sens étymologique du mot, "chose de la cité", dont la traduction juridique est la séparation des cultes religieux et de l'État, et de la stricte neutralité en matière de dogmes, religieux ou pas, de la sphère publique recouvrant tout ce qui se rapporte aux affaires publiques et à l'action et missions de la Puissance publique au service de l'intérêt général, sans distinctions de croyances et de non-croyance, à ne surtout pas confondre avec la notion purement géo-spatiale de simple espace public désignant seulement tout lieu ouvert au public où tout ce qui relève de la sphère privée, à commencer par la foi religieuse, peut s'afficher et s'exprimer librement sous réserve de respecter la liberté des autres et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes ou intempestives. Partant de là, la laïcité ce n'est pas une opinion, c'est tout simplement la liberté d'en avoir une dans le respect de la liberté d'autrui d'avoir la sienne, et, en celà, elle se distingue à la fois de la notion de religion d'État ou de religion officielle, d'une part, et de celle d'athéisme d'État, par exemple, de type Marxiste, d'autre-part, car, dans ces deux cas, l'État n'est justement pas neutre. Comme le disait fort justement Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État, résumant ainsi parfaitement en quelques mots l'essence même du principe de laïcité : "La loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi". Ainsi, c'est justement pour garantir cette liberté dans l'égalité des consciences par la neutralité de la sphère publique telle que je viens de la définir précisément, que l'obligation de neutralité laïque impliquant la prohibition des signes ostentatoires d'appartenance, non seulement religieuse, mais également, de manière plus générale, idéologique, politique et, même, philosophique, est imposée par la loi aux seuls agents du service public dans le seul exercice de leurs fonctions et aux seuls élèves de l'enseignement public primaire et secondaire dans le seul cadre de l'enseignement qui leur y est prodigué. Il devrait d'ailleurs en aller de même, en principe, pour ces "collaborateurs occasionnels du service public" que sont les parents d'élèves de l'enseignement public accompagnateurs de sorties scolaires puisque, ce faisant, ils participent activement au fonctionnement du service public de l'Éducation nationale et à l'accomplissement de ses missions au même titre que les agents de ce même service, les usagers encadrés de ce service public que sont les élèves ayant droit à la même neutralité de la part des personnes qui les encadrent à quelque titre que ce soit. Mais, pour le reste, toute interdiction générale ou absolue du port de tel ou tel signe ostentatoire d'appartenance religieuse ou autre dans le seul espace public, sauf nécessité de sécurité publique impliquant que toute personne circulant dans le même espace public soit immédiatement identifiable à travers son visage et légitime rejet de tout ce qui symboliserait ouvertement et manifestement le mépris de la dignité de la personne, humaine, racisme, homophobie, infériorisation et mépris de la femme, etc..., constituerait justement une rupture de cette neutralité de la sphère publique censée garantir la liberté de tous dans l'égalité des consciences et serait donc la négation de l'essence même du principe de laïcité, et c'est ce qui me sépare fondamentalement d'un Éric Zemmour, par exemple. Le principe de laïcité est également fort bien exprimé dans ce passage essentiel de l'article premier du Règlement général du Grand Orient de France, lu en loge à chaque ouverture des travaux, : "Considérant les conceptions métaphysiques comme relevant du domaine exclusif de l'appréciation individuelle de ses membres, elle (NB : la franc-maçonnerie) se refuse à toute affirmation dogmatique". Franc-maçon du Grand Orient de France depuis plus de 24 ans et ayant longtemps été le "correspondant laïcité" de ma loge auprès de la Commission laïcité du Congrès régional des loges de la région maçonnique de Paris II, je pense modestement en connaître assez sur la question.
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  1899. Ben oui,  @moonmoon-nu5yx , tu lis attentivement l'article Wiki consacré à l'UGIF, organisme fondé par une loi de Vichy en1941 ainsi que le livrd de Maurice Rajfus, "Des Juifs dans la collaboration", ça ramènera ton obsession à ses justes proportions. D'ailleurs, le légalisme aveugle de l'UGIF n'empêcha pas ses membres d'être arrêtés et déportés à leur tour en 1943, eux qui pensaient naïvement que le Maréchal Pétain protégerait au moins les Juifs français, pas plus que ça n'empêcha les membres du Judenrat allemand et de la "police juive" des ghettos de Pologne de subir le même sort. Que cherches tu a démontrer là ?, oui, dans toute population persécutée, il y a toujours eu des individus crédules pensant pouvoir se mettre à l'abri en se rendant utiles à leurs persécuteurs ou, au minimum, en obéissant docilement à leurs ordres, et alors ?, crois tu que l'humanité ne soit faite que de héros courageux et droit dans leurs bottes ?, il y a aussi de misérables lâches prêts à toutes les compromissions pour sauver leur misérable peau, mais, d'une certaine manière, eux aussi sont des victimes, car c'est bien la persécution générale décidée par d'autres qui les réduit à une telle indignité. Après tout, au temps de l'esclavage des noirs, aux Amériques, il y avait aussi ceux qui pensaient améliorer leur sort personnel en servant fidèlement leurs maîtres contre leurs propres frères, est-ce-que ça les rendait pour autant responsables du système esclavagiste dans sa globalité ?....
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  1953. MLK n'était en aucune manière communiste, même pas socialiste,  @LouisLinggandtheBombs  , il croyait dans "le rêve américain" mais simplement en un "rêve américain" qu'il voulait d'accessibilité égale pour tous et, en plus, il était profondément patriote. Non, je suis au courant que Schiappa attaque l'UNEF parcecqu'elle a justement tourné le dos aux valeurs universalistes et laïques de la vraie gauche républicaine pour s'égarer dans une dérive communautariste, racialiste et, même, politico-religieuse, ce qui est tout ce que tu voudras, sauf de gauche. La gauche c'est vivre ensemble autour d'un socle de valeurs universelles communes au delà de nos différences sans pour autant renier ces dernières, pas vivre chacun de son côté, séparés les uns des autres, même, enfermés dans nos différences érigées en horizon absolu et indépassable. Et pour parler plus particulièrement du communautarisme islamique, il suffit de lire son discours ou de l'écouter sur YouTube pour se rendre compte de son étroite proximité idéologique avec les pires de nos extrêmes droites de toujours : mêmes conceptions rétrogrades voire réactionnaires en matière de moeurs, mêmes haines, contre les Juifs, contre les francs-maçons, contre la République laïque et la démocratie, même homophobie, j'en passe et des meilleures. Ils suffit d'ailleurs de constater les constants appels du pied faits, ici même, sur YouTube, en direction des musulmans les plus radicaux, par des idéologues de l'ultra-droite autoproclamée "dissidente", tels Alain Soral, le vieux catho intégriste, fils de collabo, Philippe Ploncard d'Assac, ou, même, Jérôme Bourbon, rédacteur en chef du vieux torchon d'extrême droite "Rivarol", afin de pousser à une sorte d'alliance contre ce qu'ils considèrent comme leur "ennemi commun" et nomment la "Ripoublique judéo-maçonnique", l'intellectuel islamiste Youssef Hindi jouant un peu à leur profit le rôle que joua jadis Mohamed Amine al Husseini, grand mufti de Jérusalem, au profit de l'Allemagne nazie. D'ailleurs, leur audience ne cesse de grandir auprès d'un certain public de confession musulmane, en particulier celui qui adhère à l'idéologie de la vieille confrérie politico-religieuse des "Frères musulmans", dont le fondateur, Hassan al Bana, accessoirement grand-père maternel de Tarik Ramadan, ne cachait pas son admiration pour Benito Mussolini et Adolf Hitler.
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  2014. Et Zineb a raison,  @sebastienblanchard8012  , le voile ça se combat sur le terrain des idées et de la pédagogie, pas sur celui du droit et de l'interdiction légale, ce qui ne ferait que braquer encore plus celles qui le portent. Je rappelle d'ailleurs que la Laïcité c'est, très précisément, la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun sous la garantie de la distinction et la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot, "chose de la cité", dont la traduction juridique est la séparation entre les cultes religieux et l'État, et de la stricte neutralité en matière de dogmes, religieux ou pas, de la sphère publique recouvrant tout ce qui se rattache aux affaires publiques, à l'action et aux missions de la Puissance publique dans l'intérêt général sans distinctions de croyances et de non-croyance, laquelle ne se confond en aucune manière avec la notion purement géo-spatiale de simple espace public désignant simplement tout lieu ouvert au public où la règle est la liberté d'afficher et d'exprimer ses convictions, religieuses ou pas, sous réserve de respecter la liberté d'autrui et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes et intempestives. La Laïcité ce n'est pas une opinion, c'est tout simplement la liberté d'en avoir une dans le respect de la liberté des autres d'avoir la leur, sous la garantie de la neutralité de la sphère publique telle que je viens de definir celle-ci. En cela, elle se distingue à la fois de la notion de religion d'État ou de religion officielle, d'une-part, et de celle d'Athéisme d'État, par exemple de type Marxiste, d'autre-part, puisque, dans ces deux cas de figure, l'État n'est justement pas neutre. Aussi, une interdiction légale générale et absolue du port du voile et autres signes d'appartenance religieuse dans le simple espace public reviendrait à rompre cette neutralité de la sphère publique censée garantir la liberté de tous dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, et aboutirait donc à l'exact contraire de l'essence même du principe de Laïcité.
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  2035. Quand, en février 1998, le Préfet Claude Érignac fut lâchement assassiné à Ajaccio, la Corse connût les plus grandes manifestations populaires de son histoire contemporaine, près de 60.000 insulaires, chiffre énorme et inégalé par rapport à la population totale de l'île à l'époque, défilant en silence dans les rues d'Ajaccio, de Bastia et d'autres localités de l'île unique derrière une banderole unique sur laquelle était écrit ce seul mot : "BASTA". Ils ne firent pas ça pour s'excuser ni pour se justifier, ils n'étaient évidemment ni coupable ni responsables du crime perpétré par une poignée de "desperados" politiques embarqués dans une folle dérive de type "Action directe" ou "Brigades rouges" italiennes, non, ils firent cela, en vertu d'un véritable sursaut civique, d'une authentique démarche citoyenne, pour dire NON, pour signifier aux assassins : "nous vous dénions tout droit à vous réclamer du peuple corse, le peuple corse c'est nous, pas vous". Eh bien, le jour que l'on attend toujours après des centaines de victimes du terrorisme djihadiste dans notre pays où, dans le même état d'esprit, selon le même sursaut civique et la même démarche citoyenne, l'on verra des centaines de milliers, voire des millions de musulmans de France défiler en silence dans les rues de Paris, de Marseille, de Lyon, de Lille, de Strasbourg, de Toulouse et autres grandes villes de France derrière un seul slogan : "PAS EN NOTRE NOM", ce jour-là et ce jour-là seulement il n'y aura plus d'amalgame. Le "pas d'amalgame" ça doit pouvoir se mériter quelque-part. Vous savez, un fait précis a déterminé la prise de conscience et à l'évolution politique de mon jeune compatriote Nicolas Battini, fondateur et leader du nouveau mouvement autonomiste identitaire "MOSSA PALATINA", le 13 novembre 2015, soir de la tuerie du Bataclan, il purgeait une peine de prison sur le Continent, condamné à 10 ans de prison, je crois, pour un attentat commis contre la sous-préfecture de Corte en tant que militant du FLNC, eh bien, ce soir là, il fut terriblement choqué, révolté même, par les bruyantes manifestations de joie avec concerts de casseroles etc. de tous les détenus de confession musulmane ultra majoritaire dans cet établissement pénitencier. Il l'a souvent racontée cette expérience là...
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  2083. Quel "catéchisme imposé",  @rincodm9823  ?, où tu vois du "catéchisme imposé" en France, toi ?, certainement pas dans l'enseignement public en-tout-cas. Les parents sont libres d'inscrire ou non leurs enfants à des cours de catéchisme ou dans des établissements privés d'enseignement à caractère confessionnel, personne ne le leur impose ni, d'ailleurs, ne le leur interdit. La laïcité, "brillant intellectuel", c'est très précisément la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun, sous la double garantie, d'une-part, de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du terme, "chose de la cité", dont la traduction juridique est la séparation des institutions religieuses et de l'État, et, d'autre-part, de la stricte neutralité, en matière de dogmes, religieux ou pas, de la sphère publique recouvrant tout ce qui se rapporte aux affaires publiques, à l'action et aux missions de la Puissance publique dans l'intérêt général, sans distinction de croyances et de non-croyance, à ne surtout pas confondre avec la notion purement géographique d'espace public désignant simplement tout lieu ouvert au public où tout ce qui relève de la sphère privée, dont la foi religieuse, peut s'afficher et s'exprimer librement, sous réserve de respecter la liberté d'autrui et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes ou intempestives. La laïcité ce n'est donc pas une opinion, c'est tout simplement la liberté d'en avoir une dans le respect de la liberté d'autrui d'avoir la sienne, sous la garantie de la neutralité de la sphère publique telle que je viens de la définir. En cela, la laïcité se distingue donc à la fois, d'une-part, de la notion de religion d'État ou de religion officielle, ou, même de régime concordataire, et, d'autre-part, de celle d'athéisme d'État, par exemple, de type marxiste, pour la bonne et simple raison que, dans tout ces cas de figure, l'État n'est justement pas neutre. Ce fut Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État, qui sut le mieux résumer en quelques mots l'essence même du principe de laïcité par la formule suivante : "La loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi". Le principe de laïcité est également tout entier contenu dans ce passage essentiel de l'article premier du Règlement général du Grand Orient de France, lu en loge à chaque ouverture des travaux : "Considérant les conceptions métaphysiques comme relevant du domaine exclusif de l'appréciation individuelle de ses membres, elle (NB : la franc-maçonnerie) se refuse à toute affirmation dogmatique", on ne peut être plus clair.
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  2124. Non, @user-oi2kg8ez9z, la laïcité n''est pas une religion, c'est tout simplement et très précisément la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun, sous la double garantie, d'une-part, de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot : "chose de la cité", dont la traduction juridique et la séparation des institutions religieuses et de l'État, et, d'autre-part, de la stricte neutralité en matière de dogmes, religieux ou pas, de la sphère publique recouvrant tout ce qui se rattache aux affaires publiques, aux missions et à l'action de la Puissance publique dans l'intérêt général, sans distinctions de croyances et de non-croyance, à ne surtout pas confondre avec la notion purement géographique d'espace public désignant simplement tout lieu ouvert au public où tout ce qui relève de la sphère privée, dont la foi religieuse, peut s'afficher et s'exprimer librement sous réserve de respecter la liberté et les droits d'autrui et de na pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes ou intempestives. La laïcité ce n'est donc pas une opinion c'est tout simplement la liberté d'en avoir une dans le respect de la liberté d'autrui d'avoir la sienne, sous la garantie de la neutralité de la sphère publique telle que déjà définie, et, en cela, elle se distingue à la fois, d'une-part, de la notion de religion d'État ou de religion officielle ou, même, de régime concordataire, et d'autre part, de celle d'athéisme d'État, par exemple de type Marxiste, pour la bonne et simple raison que, dans tous ces cas de figures, l'État n'est justement pas neutre. Ce fut Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État qui sut le mieux résumer en quelques mots l'essence même du principe de laïcité par la formule suivante : "La loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi". Le principe de laïcité est également tout entier contenu dans ce passage essentiel de l'article premier du Règlement général du Grand Orient de France, lu en loge à chaque ouverture des travaux : "Considérant les conceptions métaphysiques comme relevant du domaine exclusif de l'appréciation individuelle de ses membres, elle (NB : la franc-maçonnerie) se refuse à toute affirmation dogmatique".
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  2170. La laïcité,  @pascalbrion9517 , c'est précisément la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun, sous la garantie de la distinction et la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot, "chose de la cité", dont la traduction juridique est la séparation entre les cultes religieux et l'État, et de la stricte neutralité en matière de dogmes, religieux ou pas, de la sphère publique recouvrant tout ce qui recouvre les affaires publiques, l'action et les missions de la puissance publique au service de l'intérêt général sans distinctions de croyances et de non-croyance, à ne pas confondre avec la notion purement géospatiale de simple "espace public" désignant simplement tout lieu ouvert ouvert au public, où tout ce qui relève de la sphère privée, notamment la foi religieuse, peut librement s'afficher et s'exprimer, sous réserve de respecter la liberté des autres et de ne pas troubler l'ordre public et la tranquillité publique par des manifestations violentes ou intempestives. La laïcité, ce n'est pas une opinion, c'est tout simplement la liberté d'en avoir une dans le respect de la liberté d'autrui d'avoir la sienne, garantie par la neutralité de la sphère publique telle que je viens de la définir précisément, et, en cela, elle se distingue à la fois de la notion de religion d'État ou de religion officielle , d'une-part, et de celle d'Athéisme d'État, par exemple, de type marxiste, d'autre part, car, dans ces deux cas, l'État n'est justement pas neutre. Comme le disait fort justement Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État, exprimant ainsi parfaitement en quelques mots l'essence même du principe de laïcité : "La loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi". En ce qui concerne les prénoms, je pense qu'être Français c'est d'abord un état d'esprit, pas le fait de porter tel ou tel prénom. Faudrait il, dans ce cas, également interdire les prénoms Bretons, Basques ou Corses comme, dans ce dernier cas, celui de ma fille aînée Vannina ? D'ailleurs, Napoléon n'était pas autre-chose que la francisation tardive et artificielle d'un vieux prénom italien, Napoleone, se prononçant "Nabulione" (phonétiquement "Naboulioné") en Corse, qui n'avait jamais été porté en France avant celui qui allait devenir l'empereur des Français, à tel point qu'il fallut inventer de toutes pièces un "Saint Napoléon" à inscrire provisoirement au calendrier pour mettre la situation personnelle du Premier consul de la République française avec sa propre loi de 1803 sur les prénoms. D'ailleurs, énormément de prénoms couramment portés en France ont de lointaines origines étrangères, ainsi, celui de Zemmour, Éric, n'est pas autre-chose que le résultat d'une ancienne transposition en France d'un vieux prénom scandinave, Érik, comme Erik le Rouge, découvreur Viking de l'Islande et du Groenland, son fils, Leif Érikson (fils d'Érik) ayant sans-doute été le premier européen à avoir foulé le sol du continent américain en une terre qu'il baptisa Vinland.
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  2203. L'Islam politique c'est tout simplement un pléonasme, Florence, cette religion qui a toujours ignoré la distinction et la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel étant intrinsèquement politique et expansionniste depuis ses origines, depuis sa fondation par un prophète qui n'était pas seulement un guide spirituel et une autorité morale, mais également un véritable leader politique, une sorte de chef d'État, un législateur et, même, un chef de guerre. L'Islam, en effet, ce n'est pas seulement une spiritualité et des principes moraux, c'est également, en plus d'être une civilisation à part entière, une conception idéologique globale et totalisante du monde, de l'humanité et de la société, un système politique de gouvernement d'essence théocratique, le Califat, et, surtout, une "Loi" avec grand "L", c'est à dire un corpus juridique complet, la Charia, ayant vocation à régir tous les aspects de la vie humaine sur terre. Autrement dit, l'"Islamisme", concept totalement artificiel forgé en occident, c'est tout simplement l'Islam en mouvement et l'Islam c'est l'"Islamisme" au repos. Par-contre, il est évident qu'en tant que personnes humaines, les musulmans peuvent avoir une infinité d'approches et de pratiques individuelles de leur foi, des plus littérales, fondamentalistes, dogmatiques, rigoristes, voire fanatiques, aux plus intimes, paisibles, exclusivement spiritualistes, piétistes et quiétistes et, surtout, distanciées par rapport aux dogmes de leur religion et à la "Loi" islamique.
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  2234. Justement,  @VLF2022  , vous ne connaissez rien. le mouvement Sioniste ne s'est jamais résumé à sa composante messianique d'extrême-droite d'ailleurs longtemps très minoritaire, et l'aspiration nationale juive ne s'est jamais limitée au seul Sionisme fondé en Europe, ayant fait ses premiers pas, dès les années 1860, au sein du "vieux Yéshouv", cette vieille communauté juive autochtone de Palestine vivant là depuis des siècles, voire des millénaires et au sein de laquelle fut d'ailleurs élaboré l'hébreu moderne . Je suis certain, par exemple, que vous n'avez jamais entendu parler des deux grandes révoltes arabes de la Palestine sous mandat britannique durant l'entre-deux-guerres avec les véritables pogroms comptables de quelques centaines de victimes qui les caractérisèrent, ni de celui qui les déclencha, Mohamed Hadj Amine al-Husseini, grand mufti de Jérusalem, dont on connaît le rôle d'auxiliaire zélé de l'Allemagne nazie qu'il joua durant la seconde guerre mondiale. L' État "palestinien" il aurait pu exister dès le départ si la partie arabe avait accepté le plan de partage de la Palestine en deux États, l'un arabe et l'autre juif, avec statut international pour la ville de Jérusalem, adopté par l'Assemblée générale des Nations Unies en novembre 1947 et, par-contre, accepté par le mouvement sioniste. Mais pour les Arabes, à l'époque, il n'était nullement question, dans le cadre du rêve panarabe bien présent dans leurs esprits à ce moment là, d'un État palestinien, mais bien d'une Palestine exclusivement arabe ayant vocation à être partie intégrante de la "grande nation arabe" unifiée encore à construire, et cette ambition là ne pouvait s'accommoder d'une quelconque présence juive en Palestine, d'où le slogan de l'époque : "jeter les juifs à la mer" qui présida à l'offensive générale des armées arabes dès avril 1948, avant-même la proclamation de l'État d'Israël en mai. Le sort des armes et les calculs du roi Abdallah de Transjordanie, d'ailleurs ultérieurement assassiné, en décidèrent autrement.
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  2362. Des réfugiés palestiniens chassés de Jordanie par l'armée jordanienne lors du tragique "Septembre noir" 1970, près de 70.000 victimes, le plus grand massacre de Palestiniens de l'Histoire,  @maximeparent5052 . En plus, les Arabes de Palestine auraient pu avoir leur État à eux dès le départ s'ils avaient accepté, comme le fit alors le mouvement sioniste, le plan de partage de la Palestine sous mandat britannique en deux États, un État juif et un État arabe avec statut international pour Jérusalem, votée par l'Assemblée générale des Nations-Unies en novembre 1947. Mais non, ils n'en voulaient pas car le rêve en vogue à l'époque était celui d'une grande nation arabe unifiée dont la Palestine serait partie intégrante et pour réaliser ce rêve il fallait d'abord "jeter les Juifs à la mer" selon le slogan de l'époque qui présidait l'offensive générale des armées arabes dès avril 1948.... Le sort des armes en décida autrement...... Faut il également vous rappeler que les tout premiers massacres de cet interminable conflit furent les véritables pogroms comptables de centaines de victimes qui caractérisèrent les deux grandes révoltes arabes de la Palestine sous mandat britannique dans l'entre-deux-guerres, celle de 1929 et celle de 1936 à mars 1939, toutes deux déclenchées à l'appel de Mohamed Hadj Amine al-Husseini, grand mufti de Jérusalem, dont on sait le rôle d'auxiliaire zélé de l'Allemagne nazie qu'il joua ensuite durant la seconde guerre mondiale ?
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  2375. Les Pieds-Noirs arrivés en Corse à partir de 1962,  @searchandrescue2845 , et bien mieux accueillis que sur le Continent, au départ, ne se résumaient pas, loin-de-là, aux quelques gros exploitants agricoles "colons" de la Plaine Orientale avec leur "vinaccia", ceux-là étant d'ailleurs presque tous progressivement partis dopu l'affare d'Aleria in aostu 1975, la plupart d'entre-eux étaient de braves gens ordinaires, la plupart du temps de condition modeste, qui se sont parfaitement intégrés à la vie insulaire. D'ailleurs, près de la moitié des rapatriés d'Afrique-du-Nord venus s'installer dans notre île étaient eux-mêmes d'origine corse tant nos compatriotes étaient nombreux en Algérie, en Tunisie et au Maroc à l'epoque coloniale, comme, par exemple, ces gens de Cargèse, tous de lointaine origine grecque, qui avaient fondé ce village de Sidi-Merouane, en Algérie, où même les Arabes du coin avaient appris à parler le corse à leur contact. Un de mes meilleurs amis d'enfance et de jeunesse était le fils de rapatriés de Tunisie qui avaient une ferme à Alistru, des gens qui, bien que n'étant pas corses d'origine eux-mêmes, avaient su s'intégrer parfaitement à la "vita corsa", et je le considère comme étant aussi corse que moi. Longtemps, on disait, dans notre île : "La Corse a le don de fabriquer des corses", ce qui fut longtemps tout-à-fait vrai, d'où mon attachement à cette conception du peuple corse conçu comme une "communauté de destins" et non comme une communauté étroitement ethnique.
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  2400. Et alors,  @mxmx-hz7li  , pauvre gugusse, c'est et ça a toujours été l'argent qui a mené le monde, même sous la prétendue "dictature du prolétariat" qui ne fut jamais qu'une nouvelle oligarchie encore plus tyrannique que l'ancienne. Oui, comme disait le très pragmatique Winston Churchill "la démocratie est le pire des régimes à l'exception de tous les autres", oui, elle est très largement illusoire, oui, elle n'est que le masque d'un pouvoir oligarchique, voire ploutocratique, mais, désolé, "les choses étant ce qu'elles sont dans le monde tel qu'il est", pour reprendre une formule chère à cet autre grand pragmatique qu'était Charles de Gaulle, il n'y a rien de mieux, ou, plutôt, de moins pire, de plus supportable et vivable en boutique, toute alternative radicale se terminant invariablement en tyrannie dictatoriale ou en enfer totalitaire ou théocratique. La "société idéale" et "sans classes", le "meilleur des mondes possibles" ça n'existe pas, ça n'a jamais existé et ça n'existera jamais, il n'y a que le moins pire, le moindre mal. Oui, la démocratie dite "bourgeoise" par les adolescents attardés aux rêves utopistes enfenteurs de cauchemars bien réels dans ton genre, n'est très largement qu'un "pis-aller", qu'un "miroir aux alouettes", mais il n'y a d'alternative crédible que dans les cervelles immatures comme la tienne. Il y a toujours eu et il y aura toujours des riches et des pauvres, des exploiteurs et des exploités, alors, autant vivre cette réalité incontournable avec un semblant de liberté et de relatif bien-être, l'enfer qui est "pavé de bonnes intentions" on a déjà donné, et finalement, le capitalisme, avec son égoïsme foncier, son "argent roi", et son esprit terre à terre de profit, nous a bâti une société bien plus supportable que tous les marchands d'utopies profanes ou religieuses, que tous les prometteurs de "lendemains qui chantent" enfanteurs de lendemains qui, non seulement déchantent toujours, mais se transforment le plus souvent en "enfer sur terre"..... Penser comme toi à 20 ans, c'est bien, ça prouve que l'on a du coeur, mais continuer à le faire au delà de 40 ans, ça montre simplement que l'on n'a pas de cerveau.....
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  2420. C'est vrai,  @jacobnussling7403  , et il a été également appliqué par les Turcs en Asie-Mineure, extermination des Arméniens, expulsions massive des Grecs de la partie orientale de la Mer Égée, ainsi-que, bien-avant, par les Arabo-musulmans en Afrique-du-Nord à travers l'islamisation et l'arabisation linguistique et culturelle de la grande majorité des Berbères. Mais est-ce une raison pour nous laisser submerger à notre tour ? L'homme a toujours été un loup pour l'homme en tout temps et en tout lieu, l'ampleur de ses méfaits ne variant qu'en fonction de celle des moyens humains, matériels, techniques, technologiques, scientifiques et logistiques dont il peut disposer à tel ou tel moment pour les perpétrer et l'Histoire n'est donc que rapports de force dans le cadre desquels la morale, les notions toutes relatives de "bien" et de "mal", de "justice" et d'"injustice" n'ont que faire ou, tout-au-moins, n'ont pas à nous pousser au suicide civilisationnel. Quant au prétendu "anéantissement" des Arabes de Palestine, il est tout simplement démenti par leur évolution démographique depuis 75 ans, y compris à l'intérieur même des frontières internationalement reconnues de l'État d'Israël où ils représentent près de 20% des citoyens israéliens et y jouissent des mêmes droits civils et civiques que les autres citoyens israéliens, disposant même d'un certain nombre de députés à la Knesseth. Enfin, les citoyens israéliens de confession juive sont loin, aujourd'hui, d'être tous de souche européenne, le poids des Juifs orientaux, notamment Yéménites, d'Afrique-du-Nord et, même, d'Éthiopie, avec les Falachas, n'ayant cessé de croître démographiquement de manière progressive mais constante depuis, disons, les plus de 60 dernières années.
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  2445. Apparemment,  @mehdikhazri9680 , avec ton écriture de quasi analphabète, tu prends le fait de régner sur le deal à la petite semaine dans vos "cités" pourries, pour un titre de gloire. Aucune dimension internationale comparable à ce que fut jadis la "French Connection" dans vos minables petits trafics régulés par vos sanglants règlements de comptes entre vous, à la kalach, tant vous manquez de cervelle et d'envergure. Cite moi également un seul casino, un seul cercle de jeu ou tout autre secteur économique de lessivage en gros d'argent sale dont vous êtes ou auriez jamais été les boss. Quant au casse du siècle, celui de l'UBS (Union des banques suisses) à Genève, au début des années 90, ce fut bien l'ouvrage du gang bastiais dit de "la Brise de mer" tant vous n'avez jamais été capables de réaliser de tels coups de maître. Même dans le "milieu du crime", on ne fait pas des "pointures" avec des "blédards". D'ailleus, aujourd'hui même, les bandes de dealers des "cités" de Marseille ont des rapport suivis de collaboration avec les clans mafieux corses qui règnent en maîtres chez eux, dans leur île, sur leur territoire, le gang ajaccien dit du "Petit bar", par exemple, tant elles savent qu'elles ne peuvent arriver à un certain niveau sans eux. Même dans le domaine du crime, il faut un minimum d'intelligence pour réaliser les choses en grand, la sauvagerie ne suffisant pas à elle-seule, et l'intelligence c'est justement ce qui vous manque le plus à vous.
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  2453. Écoute,  @ChloePerez-i3s  , âgé de 65 ans, je suis Corse, parfaitement corsophone, et celle qui est mon épouse plus de 39 ans est Réunionnaise d'origine chinoise, sa langue maternelle et familiale étant le chinois cantonais et sa langue de sociabilité dans son île natale étant de créole réunionnais, et bien, ce que nous avons en partage et en commun au-delà de nos différences respectives que nous ne renions en aucune manière et qui nous permet de vivre ensemble, c'est justement le fait d'être pleinement Français par l'assimilation telle que je l'ai précisément décrite. Quant à la même planète, ce n'est pas une histoire, mais des histoires, une multitude d'histoires même, l'humanité étant, par définition même, fondamentalement diverse. Quant à ce à quoi nous assistons un-peu partout en France depuis trois jours, sauf chez moi en Corse, et pour cause, avec pour point d'orgue, l'attaque, ce matin, à la voiture-bélier incendiaire du domicile familial du maire de l'Hay-les-Roses, sous le prétexte d'une tragique bavure policière dont la Justice est d'ailleurs saisie, c'est un-peu comme si, au lendemain de chacun des attentats Jihadistes qui ont ensanglanté la France depuis les crimes de Mohamed Merah en 2012 et de chaque crime de droit commun perpétré par une personne de confession musulmane comme le meurtre atroce de la petite Lola, par exemple, on avait assisté dans toute la France à des émeutes Islamophobes avec ratonnades massives, dévastation et pillage de commerces halal et incendies volontaires de mosquées et salles de prières musulmanes. Le "pas d'amalgame", @user-bi5bc3wz8e, ce n'est pas à géométrie variable, ce n'est pas exclusivement réservé aux seuls musulmans, et il n'y a aucune raison pour que ça ne s'applique pas également aux policiers et au gendarmes.
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  2495. Mais la laïcité n'est justement pas un "athéisme d'État",  @claireb.9797  . La laïcité c'est très précisément la liberté, dans l'égalité des conscience et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun, sous la double garantie, d'une-part, de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot, "chose de la cité", dont la traduction juridique est la séparation des institutions religieuses et de État, et, d'autre-part, de la stricte neutralité en matière de dogmes, religieux ou pas, de la sphère publique recouvrant tout ce qui relève des affaires publiques, des missions et de l'action de la Puissance publique au service de l'intérêt général sans distinctions de croyances et de non-croyance, à ne surtout pas confondre avec la notion purement géographique d'espace public désignant simplement tout lieu ouvert au public où tout ce qui relève de la sphère privée, foi religieuse comprise, peut s'afficher et s'exprimer librement sous réserve de respecter la liberté et les droits d'autrui et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes ou intempestives. La laïcité ce n'est donc pas une opinion, c'est tout simplement la liberté d'en avoir une dans le respect de la liberté d'autrui d'avoir la sienne sous la garantie de la neutralité de la sphère publique telle que je viens de la définir, et, en cela, elle se distingue à la fois, d'une-part, de la notion de religion d'État ou de religion officielle ou, même de régime concordataire, et, d'autre-part, de celle d'athéisme d'État, par exemple de type Marxiste, pour la bonne raison que, dans tout ces cas de figure, l'État n'est justement pas neutre. Ce fut Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État qui sut le mieux définir en quelques mots l'essence même du principe de laïcité par la formule suivante : "La loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi", ce qui est limpide. Le principe de laïcité est également tout entier contenu dans ce passage essentiel de l'article premier du Règlement général du Grand Orient de France lu en loge à chaque ouverture des travaux qui, après avoir explicitement cité le "respect des autres et de soi-même", la "tolérance mutuelle" et la "liberté absolue de conscience" en tant que principes fondamentaux de l'obédience, précise aussitôt : "Considérant les conceptions métaphysiques comme relevant du domaine exclusif de l'appréciation individuelle de ses membres, elle (NB : la franc-maçonnerie) se refuse à toute affirmation dogmatique", ce qui est également limpide. Maintenant, avec le Portugal qui a fini par l'imiter dans ce domaine, la République française est le seul État véritablement laïc en Europe occidentale, tous les autres étant soit sous régime concordataire soit dotés d'une religion d'État comme la religion anglicane pour le Royaume-Uni, le roi y étant le chef en titre de l'Église d'Angleterre, osez me dire que l'islamisation rampante de la société y serait moins aiguë que chez nous. Au Royaume-Uni la situation à cet égard est même infiniment pire qu'en France, la communautarisme islamique y étant triomphant et y existant même, tout-à-fait légalement, des tribunaux islamiques compétents pour juger certaines affaires au civil, pas encore au pénal, pour le moment, selon la loi islamique. Je dirais même que, chez nous, la laïcité a au moins le mérite de limiter encore un-peu les dégâts par rapport à ce qui se passe chez nos voisins, et pas seulement outre-Manche, également en Belgique où l'Église catholique est liée à l'État par concordat , aux Pays-Bas, en Allemagne et, même, en Suède et au Danemark, le Luthérianisme ayant le statut de religion officielle dans ces deux pays scandinaves.
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  2524. Les chrétiens opprimés en France,  @koam2410  ?, où ça, quand ça ?, la célébration de la messe dominicale et les processions catholiques traditionnelles seraient elles interdites en France ?, depuis quand ? En fait, la laïcité n'a fait que rappeler l'Église catholique au bon souvenir de l'un de ses propres fondamentaux théologiques, la distinction et séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, qu'elle avait eu singulièrement tendance à oublier durant des siècles en s'arrogeant une véritable pouvoir temporel ou, tout-au-moins, un magistère politique sur la société civile. Le mot "laïc" n'est il d'ailleurs pas directement issu du vocabulaire de Église catholique où il a toujours désigné tout fidèle non-membre du clergé ? La laïcité c'est précisément la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun, sous la garantie de la distinction et séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot, "chose de la cité", dont la traduction juridique est la séparation des cultes religieux et l'État, et de la stricte neutralité en matière de dogmes, religieux ou pas, de la sphère publique recouvrant tout ce qui se rapporte aux affaires publiques et à l'action et missions de la Puissance publique au service de l'intérêt général sans distinctions de croyances et de non-croyance, qui ne se confond en aucune manière avec la notion purement géo-spatiale d'espace public désignant simplement tout lieu ouvert au public où chacun est libre d'afficher et d'exprimer ses convictions, religieuses ou pas sous réserve de respecter la liberté et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes ou intempestives, tout ce qui relève de la sphère privée pouvant parfaitement s'exprimer dans l'espace public. La laïcité, en effet, ce n'est pas une opinion, c'est tout simplement la liberté d'en avoir une dans le respect de la liberté d'autrui d'avoir la sienne sous la garantie de la neutralité de la Puissance publique, et, en cela, ele se distingue à la fois de la notion de religion d'État ou de religion officielle, d'une-part, et de celle d'Athéisme d'État, de type Marxiste, par exemple, d'autre-part, car, dans les deux cas, l'État n'est justement pas neutre. Comme le disait fort justement Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État, : "La loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi".
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  2545. C'est même certain,  @joshdesaulnay2740  , s'agissant de Mélenchon, même si c'est vrai qu'il n'en est plus aujourd'hui. Quant à Macron, un certain nombre d'indices concordants vont fortement dans ce sens : 1- le soir de sa première victoire, en 2017, la symbolique de sa marche solitaire avec la pyramide du Louvre éclairée en arrière-plan était limpide pour un initié 2- Sa manie, en débutant une allocution publique, de saluer l'auditoire en ponctuant avec l'expression "en vos rangs, grades et qualités", ça aussi, ça ne trompe pas. 3- Enfin et surtout, en avril dernier, dans une inteview accordée par Jean-Michel Macron, son père avec lequel il n'a pas toujours eu des relations faciles, ce dernier avait conclu par un énigmatique : "En-tout-cas, je n'appartiens pas à une secte, moi", et, comme chacun sait, le mot "secte" est souvent improprement utilisé par beaucoup de profanes pour désigner la franc-maçonnerie qui est pourtant l'exact contraire d'une secte, étant fondamentalement adogmatique comme en témoigne l'article 1er du Règlement général du Grand Orient de France lu en loge à chaque ouverture des travaux : "La Franc-Maçonnerie, institution essentiellement philanthropique, philosophique et progressive, a pour objet la recherche de la vérité, l'étude de la morale et la pratique de la solidarité ; elle travaille à l'amélioration matérielle et morale, au perfectionnement intellectuel et social de l'humanité. Elle a pour principes la tolérance mutuelle, le respect des autres et de soi-même, la liberté absolue de conscience. Considérant les conceptions métaphysiques comme étant du domaine exclusif de l'appréciation individuelle de ses membres, elle se refuse à toute affirmation dogmatique. Elle attache une importance fondamentale à la laïcité. Elle a pour devise : Liberté, Égalité, Fraternité".. . Eh oui, c'est aux "frères" que la République a emprunté sa devise inscrite au fronton de nombre de nos bâtiments publics.. .
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  2591. "Islamisme",  @grendizer6504  , est un mot forgé en France au XVIIIème siècle en tant que simple artifice sémantique destiné à aligner la dénomination de de la religion musulmane, l'Islam, sur celles des autres religions finissant toutes en "isme", Judaïsme, Christianisme, Hindouisme, Bouddhisme etc....., ce n'était donc pas autre-chose qu'un simple synonyme d' Islam, ni plus ni moins. Ce mot a été redécouvert au cours de la seconde moitié du XXème siècle, en Occident et en Occident seulement, pour lui donner son sens politico-idéologique actuel afin de désigner tout un mouvement d'idées tendant simplement à redonner à l'Islam la nature de religion intrinsèquement politique depuis ses origines qui est la sienne en réaction à un mouvement de sécularisation et de laïcisation plus ou moins complètes qui, sous l'influence de la pensée occidentale, avaient affecté nombre de pays musulmans durant la première moitié du XXème siècle, à la suite de la Révolution Kémaliste en Turquie. En effet, conceptuellement parlant, l'Islam qui a toujours ignoré la distinction et séparation entre domaine spirituel et domaine temporel inscrite dans les Évangiles chrétiens à travers ces deux paroles attribuées au Christ : "Rendez à César ce qui appartient à César et laissez à Dieu ce qui est à Dieu" ainsi-que "Mon royaume n'est pas de ce monde", ce n'est pas seulement une religion, une spiritualité, c'est également une conception idéologique globale et totalisante du monde, de l'humanité et de la société, un système politique de gouvernement à vocation théocratique, le Califat, et, surtout, une "Loi" avec un grand L", c'est-à-dire un corpus juridique ayant vocation à régir tous les aspects de la vie humaine sur terre. Par conséquent, ce que l'on appelle "Islamisme" ou "Islam politique", pléonasme s'il en est, ce n'est pas autre-chose q'un retour à ce qui est l'essence même de l'Islam par réaction à ce qui avait tendance à le dénaturer sous l'influence occidentale. En quelque sorte, l'Islamisme ce n'est pas autre chose que l'Islam en mouvement, l'Islam n'étant que l'Islamisme au repos....
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  2694. Mohamed Sifaoui, l'homme de l'affaire du Fonds Marianne ?, "magnifique" référence,  @antonin3885  ... LOL, évidemment. Sinon, le "cultivé", sache que le mot "Islamisme" fut inventé en France au XVIIIème siècle en tant que simple artifice sémantique destiné à aligner la dénomination de la religion musulmane, l'Islam, sur celles des autres religions finissant toute en "isme", Judaïsme, Christianisme, Hindouisme, Bouddhisme, Animisme, Paganisme, par exemple, ce n'était donc pas autre-chose qu'un simple synonyme d'Islam. Ce n'est qu'à la fin des années 70 du XXème siècle, à la faveur de la Révolution islamique iranienne, que ce mot a été redécouvert en Occident et en Occident seulement pour en faire artificiellement une catégorie idéologique et politique distincte de l'Islam en tant que tel. Sur le plan conceptuel, la distinction entre Islam et "Islamisme" ne correspond absolument à rien, la seule distinction opérante étant celle entre l'Islam en tant que construction idéologique, toute religion n'étant après tout pas autre-chose qu'une idéologie qui s'autoproclame "sacrée" et d'essence "divine" , et les Musulmans en tant que personnes humaines, lesquels peuvent avoir une infinité d'approches et de pratiques individuelles de leur foi, des plus littérales, fondamentalistes, dogmatiques, rigoristes, voire fanatiques, aux plus intimes, paisibles, exclusivement spiritualistes, piétistes et quiétistes, et, surtout, distancées par rapport aux dogmes de leur religion et à la "Loi" islamique.
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  2703.  @mouloudmoulouk4348  : Les Balkany ont été condamnés à plusieurs années de prison d'ailleurs effectuées et à de lourdes sanctions pénales pécuniaires, la Cours d'appel de Paris a condamné Nicolas Sarkozy, le 17 mai 2023, à trois ans de prison dont un an ferme, il s'est pourvu en cassation, le pourvoi en cassation étant suspensif de la peine prononcée, peine qui deviendra définitive si la Cours de Cassationne casse pas l'arrêt de la Cours d'appel de Paris pour méconnaissance de la loi ou vice de forme, et, dans le cas contraire, l'affaire sera rejugée au fond par une "cours de renvoi" conformément à la loi. Le Chambre d'instruction de la Cours d'appel de Paris a décidé de maintenir Pierre Palmade slus contrôle judiciaire en attendant que l'instruction de son dossier soit bouclée à le condition qu'il demeure hospitalisé, que vous faut il de plus ? Et, non, un délinquant n'est pas nécessairement un "cas social", c'est d'abord une personne humaine responsable douée d'un libre arbitre qui doit donc pleinement assumer les conséquences de ses choix de vie, la "tarte à la crème" de la prétendue "excuse sociale" ça suffit comme ça !!! C'est dans le monde rural et la France périphérique des petites villes de province, celle des "Gilets jaunes", que l'on trouve aujourd'hui les situations sociales les plus précaires, pas dans les banlieues et "cités" gravées d'aides sociales et d'allocations en tout genre, nos campagnes et nos petites cités provinciales en sont elles pour autant des zones de non-droit et des coupe-gorges ?.....
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  2704. Les discriminations de fait à l'embauche et au logement, d'ailleurs illegales et constitutives d'infractions pénales selon la loi,  @zbmcpx  , ne sont le fruit ni de la confession religieuse, ni même des origines, mais de comportements, d'attitudes, d'incivilité diverses et variées, qu'ils soient ou non constitutifs de crimes ou de délits. En effet, dans leur immense majorité, les Français ne rejettent pas des personnes humaines pour ce qu'elles sont mais des attitudes, des comportements intolérables qui, à force de se multiplier, finissent par rejaillir, c'est fatal, sur l'ensemble des populations dont ils ils émanent objectivement le plus souvent. Y a t il des discriminations à l'embauche et au logement contre les Asiatiques par exemple ?, non, évidemment, demande toi pourquoi, la réponse est facile à trouver. Apprenez donc à nombre d'entre vous, en particulier nombre de vos jeunes, à se comporter normalement comme on doit se comporter dans un pays civilisé, et il n'y aura plus de discriminations contre vous. La France un pays "très raciste" ?, qu'y fais tu encore dans ce cas ?, serais tu masochiste ? Tu veux savoir ce qu'est le vrai racisme et sans complexe ?, va voir comment sont traités les migrants africains subsahariens dans les pays du Maghreb, du Maroc à la Libye, cette Libye où l'on a signalé ces dernières années de véritables marchés aux esclaves à peine clandestins. Et le président de la République tunisienne qui a récemment dénoncé une véritable "invasion migratoire subsaharienne" menaçant "l'identité arabo-musulmane" de son pays, il est "raciste" lui aussi ? Enfin, il est assez cocasse de te voir accuser tes concitoyens français non-musulmans de "racistes" en les traitant de "kouffars", terme éminemment péjoratif sinon insultant. Arrêtez un-peu avec votre chantage au "racisme" et à l'"Islamophobie" pour nous faire accepter tout et n'importe-quoi, ça ne marche plus. D'ailleurs, à propos d'Islamophobie, au nom de quoi n'aurait on pas le droit de critiquer une religion qui, après tout, n'est pas autre-chose qu'une idéologie qui s'autoproclame "sacrée" et d'essence d'essence "divine" , surtout s'agissant de l'Islam, religion intrinsèquement politique depuis ses origines, fondamentalement rétrograde voire réactionnaire, d'essence totalitaire à vocation théocratique ? Je dirais même que l'Islamophobie dans son sens littéral, "peur de l'Islam", devrait aller de soi pour toute personne éprise de liberté et de progrès et qu'être Islamophobe est aussi légitime que d'avoir été naguère antifasciste, antinazi et anticommuniste, ou, même, d'être antisioniste. D'ailleurs, votre terrorisme intellectuel consistant à diaboliser toute opposition à votre religion en l'assimilant à du "racisme" n'a d'égal que le terrorisme intellectuel utilisé par les Sionistes consistant à assimiler systématiquement l'antisioninisme, c'est à dire l'opposition à cette idéologie politique qu'est le Sionisme, ou, même, toute critique de la politique israélienne, à de l'"antisémitisme", c'est-à-dire à la haine des Juifs en tant que tels, en tant que personnes humaines.
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  2715. Mais arrête un-peu avec tes mensonges éhontés @Jughurtalenumidie  , c'est grâce aux frappes occidentales que le Califat autoproclamé de Daech a été éradiqué du territoire irakien. Par-contre, Assad a longtemps joué un double-jeu puisque durant la période de croissance de ce même Califat autoproclamé il laissa des centaines de volontaires islamiques étrangers traverser la frontière Syro-Irakienne pour pouvoir rejoindre le Califat. Par ailleurs, le principal fournisseur d'armes à Daech, à la frontière nord de la Syrie, pour combattre les Kurdes, leurs ennemis commun, fut bien la Turquie d'Erdogan. Enfin, le Hamas est sunnite et, au départ, issu de la même matrice idéologique que les fondateurs et dirigeants de Al-Qaïda et de Daech, celle des "Frères musulmans", ça ne l'empêche pas d'être soutenu corps et âme par l'Iran et le Hezbollah chiites. La rivalité traditionnelle entre Sunnites et Chiites ne résiste pas à leur haine commune contre Israël et l'Occident, aussi, ils savent très bien la mettre de côté quand il faut. je te rappelle d'ailleurs au passage que le Qatar sunnite et salafiste s'est considérablement rapproché de l'Iran ces dernières années, étant le principal banquier du Hamas et du Hezbollah. Quant à la Russie et à la Chine, leur balais diplomatique complaisant envers l'Iran et la Syrie d'Assad ne les a jamais empêché de mettre durement au pas leurs propres minorités musulmanes chez elles, Tchétchènes au début des années 2000 s'agissant de la Russie, et Ouïghours dont on sait avec quelle cruauté ils sont traités depuis des décennies, s'agissant de la Chine. Enfin, merci de m'expliquer en quoi le Chiisme Iranien et du Hezbollah serait moins fanatiques et obscurantiste que le Salafisme saoudien, concrètement c'est du pareil au même tout ça.
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  2760. Près de 20% des citoyens israéliens vivant à l'intérieur des frontières internationalement reconnues de l'État d'Israël sont des Arabes Palestiniens, musulmans, chrétiens et druzes, qui jouissent exactement des mêmes droits civils et civiques que les autres citoyens israéliens, disposent d'un certain nombre de députés élus au suffrage universel direct à la Knesset, et sont même à la tête de la municipalité israélienne de Nazareth depuis des décennies, @MayaTheAbeille. Quant à ce qui se passe à Gaza, conséquence directe du bain de sang du 7 octobre 2023 perpétré par vos amis du Hamas, ce n'est pas un "génocide", les mots ayant un sens précis, mais une guerre difficile menée contre un ennemi fanatique et sans scrupules qui n'hésite pas à se planquer derrière et sous sa propre population civile dont il se sert comme d'un "bouclier humain", lui ayant notamment toujours interdit l'accès à son vaste réseau de tunnels souterrains édifié grâce au détournement massif de l'aide internationale à Gaza et exclusivement réservé à aux tueurs de cette organisation terroriste et ayant tout fait, depuis le début, pour entraver tant que possible son évacuation vers la frontière égyptienne pourtant demandée par Tsahal avant-même le déclenchement de son offensive terrestre, y compris par des exécutions sommaires dont j'ai vu des images en novembre dernier sur le portable de l'un de mes frères de loge dont la fille vit à Tel-Aviv. Et, aujourd'hui, ces criminels se cachent au beau milieu des réfugiés entassés à Rafah. Tu veux savoir ce qu'est un vrai génocide, la voilée ?, va donc, par exemple, le demander aux populations animistes et chrétiennes du Darfour et du Sud-Soudan martyrisées depuis des décennies dans l'indifférence générale par tes coreligionnaires, aux miliers, voire dizaines de milliers de chrétiens assassinés par Boko-Haram au Nigéria et aux Yézidis et Chrétiens d'Irak ayant survécu aux années DAECH chez eux.
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  2822. Pour dire ce qu'est vraiment et précisément la laïcité,  @pierrealbertini2690  , à savoir la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun, sous la double garantie de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot, "chose de la cité", dont la traduction juridique est la séparation des cultes religieux et de l'État et de la stricte neutralité de la sphère publique, à ne pas confondre avec la notion de simple "espace public" désignant de manière générale tout lieu ouvert au public, en matière de dogmes, religieux ou pas. Ùn sapete mica leghje ?... Ce fut Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de État, qui sut le mieux exprimer en quelques mots l'essence même du principe de laïcité par la formule suivante : "La loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi". Le principe de laïcité est également tout entier contenu dqns ce passage essentiel de l'article premier du Règlement général du Grand Orient de France lu en loge à chaque ouverture des travaux : "Considérant les conceptions métaphysiques comme relevant du domaine exclusif de l'appréciation individuelle de ses membres, elle (NB : la franc-maçonnerie) se refuse à toute affirmation dogmatique".. .
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  2856. Ben justement non,  @yasserbig-y3817  , la notion d'Islamisme et sa distinction d'avec l'Islam en tant que tel étant, sur le plan conceptuel, totalement artificielles. En effet, à l'origine, le mot "Islamisme" est apparu en France au XVIIIème siècle en tant que simple artifice sémantique destiné à aligner la dénomination de la religion musulmane, l'Islam, sur celles des autres religions, finissant toutes en "isme", Judaïsme, Christianisme, Hindouisme, Bouddhisme, Shintoïsme, Animisme, Paganisme, etc...., "Islamisme" n'était donc pas autre chose qu'un simple synonyme d'Islam. Ce n'est que durant la seconde moitié du XXème siècle, plus précisément à l'extrême fin des années 70, à la faveur de la Révolution islamique iranienne, que ce mot "Islamisme" a été redécouvert en Occident, et en Occident seulement, pour lui y donner artificiellement sa signification politique et idéologique actuelle qui ne signifie absolument rien dans le monde musulman où il n'y a que l'Islam formant un bloc idéologique à la base, même s'il est traversé par des courants divers, les plus connus étant évidemment le Sunnisme, d'ailleurs subdivisé en divers sous-courants, et le Chiisme. L'Islam, en effet, religion intrinsèquement politique depuis ses origines, depuis sa fondation par un prophète qui n'était pas seulement un guide spirituel et une autorité morale, mais également un véritable leader politique, une sorte de chef d'État, un législateur et, même, un chef de guerre, qui a toujours ignoré la distinction et la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel si bien exprimée dans les Évangiles chrétiens à travers ces deux paroles attribuées au Christ : "Rendez à César ce qui appartient à César et laissez à Dieu ce qui est à Dieu" ainsi-que "Mon royaume n'est pas de ce monde", ce n'est pas seulement une spiritualité et des principes moraux, c'est également, en plus d'être une civilisation à part entière, une conception idéologique globale et totalisante du monde, de l'humanité et de la société, un système politique de gouvernement à vocation théocratique, le "Califat", et, surtout, une Loi avec un grand "L", c'est-à-dire un corpus juridique ayant vocation à régir tous les aspects de la vie humaine sur terre dans leurs moindre détails. Par conséquent, in abstracto, l'Islam en tant que tel est irréductiblement incompatible, non-seulement avec notre République laïque, mais également, de manière plus générale, avec tout principe démocratique et notre civilisation occidentale elle-même. Pa contre, il est une distinction qui est tout à fait opérante, c'est celle entre, d'une-part, l'Islam en tant que construction idéologique, une religion n'étant pas autre chose qu'une idéologie qui s'autoproclame sacrée et d'essence divine, et, d'autre-part, les musulmans en tant que personnes humaines, lesquels peuvent évidemment avoir une infinité d'approches et de pratiques individuelles de leur foi, des plus littérales, dogmatiques, fondamentalistes, voire fanatiques, aux plus paisibles, exclusivement spiritualistes, quiétistes et piétistes, et, surtout, distanciées par rapport aux dogmes de leur religion et à la "Loi" islamique. Partant de-là, l'Islam c'est l'Islamisme au repos, et l'Islamisme c'est l'Islam en action, ni plus, ni moins. Aussi, un "Islamiste" ce n'est pas autre chose qu'un musulman qui se conforme à la lettre à l'essence même de sa religion, à l'ensemble de ses dogmes et à la "Loi" islamique dans leur intégralité, c'est donc un "bon" musulman, un "bon" "soumis à Dieu" au regard de ces mêmes dogmes et de cette même "Loi" islamique, alors qu'un musulman dit "modéré" c'est celui qui sait avoir une approche et une pratique individuelles de sa foi distanciées par rapport aux dogmes de sa religion et à la "Loi" islamique, ce qui en fait donc, au regard de ces mêmes dogmes et de cette même "Loi" islamique, un "mauvais" musulman, un "mauvais" "soumis à Dieu".
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  2885. C'est vrai, @michetobie453, brillant(e) intellectuel(le) à l'écriture de si fin(e) lettré(e), 🤣🤣🤣🤣, que Mélenchon, lui, est un authentique prolétaire, un véritable "damné de la terre" 🤣🤣🤣🤣 Plus sérieusement et comme le disait fort justement le très pragmatique Winston Churchill, la démocratie dite "bourgeoise" selon la vulgate Marxiste, est "le pire des régimes à l'exception de tous les autres". Oui, elle est très imparfaite, elle est même très largement illusoire, servant, le plus souvent de paravent, de "miroir aux alouettes" à une véritable oligarchie ploutocratique et/ou technocratique, mais, désolé, "les choses étant ce qu'elles sont dans le monde tel qu'il est", pour reprendre une formule chère à cet autre grand pragmatique qu'était Charles de Gaulle, il n'y a rien de mieux ou, plutôt, de moins pire, de plus vivable, de plus supportable en boutique, toute alternative radicale se terminant fatalement en enfer franchement et brutalement dictatorial, totalitaire ou théocratique, même avec les meilleures intentions du monde tant il est vrai que "l'enfer est pavé de bonnes intentions". Désolé, mais à mon âge, 66 ans, on a cessé de croire au "Père Noël", au "grand soir" et aux "Lendemains qui chantent" qui finissent toujours par déchanter tragiquement, alors, on se contente du moins pire, du moindre mal et on préfère encore une simple apparence de démocratie à pas de démocratie du tout, une illusion de liberté à pas de liberté du tout.
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  2893. Arrête un-peu,  @babnd2762  , avec cette légende dorée du monde musulman havre de paix pour les Juifs qu'il convient de relativiser considérablement à la lumière des faits comme le rappelle cette toute récente mise en cause d'un imam, ici, en France pour incitation à la haine, au meurtre, même, des Juifs alors qu'il n'a fait que citer un hadith du Prophète, un hadith qui existe bel et bien tel qu'il est rédigé. Ensuite, dans le monde musulman, les Juifs étaient soumis au statut infériorisant et aléatoire de la Dhimma, protection contre paiement d'un impôt spécifique, qui, concrètement, pouvait varier, selon les lieux et les époques, de l'authentique tolérance à la franche persécution. Oui, c'est vrai que la Chrétienté, la Chrétienté catholique et orthodoxe essentiellement, beaucoup moins la protestante, persécuta terriblement les Juifs, mais ce fut aussi dans l'Europe des Lumières, en Corse justement, d'abord, avec Pasquale Paoli, puis en France avec la Révolution de 1789 que les Juifs se virent pour la première fois accorder l'égalité des droits et la pleine citoyenneté. Quant à la libération anticipée de la Corse elle fut provoquée par l'initiative de la Résistance insulaire qui proclama l'insurrection générale au soir du 8 septembre 1943, à l'annonce de la signature de l'armistice entre le gouvernement italien du Maréchal Badoglio et les Alliés. Bien sûr, les renforts envoyés d'Alger en urgence par le général Giraud, Premier Bataillon de choc du Commandant Gambiez composé de soldats français métropolitains et Première division marocaine de montagne ont participé à cette libération en arrivant progressivement dans l'île par Ajaccio aux mains le la Résistance dès le 9 entre le 13 septembre et le 21 septembre, mais, pendant plusieurs jours les 10 à 15.000 maquisards corses tirent seuls tête aux Allemands avec pour seul appui celui des troupes italiennes ralliées ayant changé de camps. Quant aux Marocains, au contact de l'ennemi seulement à partir du 21 septembre, leur apport ne fut déterminant que dans les derniers combats, ceux des cols de San-Tefanu et de Teghime, pour la libération de Bastia acquise le 4 octobre. Les pertes les plus lourdes, côté allié, furent subies par les Italiens que leurs anciens alliés allemands, qui ne leur pardonnaient pas leur volte-face de dernière minute, ne ménagèrent pas, les considérant comme des traîtres, puis par les maquisards corses avec un-peu plus d'une bonne centaine de tués, alors que les troupes régulières françaises, Marocains compris, ne comptèrent en tout et pour tout que 78 tués.
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  2894. Vous avez une fausse idée de la Corse où les mélanges ont toujours été très nombreux, et où, longtemps, comme on disait, la Corse avait l'art de "fabriquer des Corses" avec des gens venus d'ailleurs, @geosupbam5676  . On ne compte plus, chez nous, les familles métissées issues de mariages entre coloniaux corses et autochtones, les insulaires ayant été jadis très présents dans l'Empire colonial français, notamment en Indochine où ces "unions coloniales" furent particulièrement nombreuses. L'île est également la région de France à compter la plus forte proportion de mariages interconfessionnels entre musulmans issus de l'immigration maghrébine et non-musulmans, sans obligation de conversion de part et d'autre et il n'est pas rare d'y croiser, surtout en zone rurale, de vieux immigrés marocains ou tunisiens parlant mieux le corse que le français. Finalement, en ayant su leur tracer une ligne rouge comportementale symbolique à ne pas dépasser sous peine de conséquences douloureuses pour ceux qui la franchissent, nous avons posé les conditions d'un "vivre ensemble" dans les mêmes quartiers et les mêmes villages bien plus authentique et concret que sur le Continent. Les jeunes "rebeus" de chez nous n'ont pas cet horrible accent des banlieues du Continent, ils ont tout simplement exactement le même accent corse que les jeunes Corses de souche, agrémentant leur langage de jeunes des mêmes expressions issues du corse qu'eux. Quand on vit au milieu de gens profondément enracinés dans leur terre et qui défendent leur identité collective bec et ongles, on peut avoir une tendance naturelle à les respecter et, même, à chercher à leur ressembler et à s'intégrer à eux. Moi-même, je suis marié depuis près de 40 ans à une Réunionnaise d'origine chinoise et nous avons eu deux filles, deux belles eurasiennes, l'aînée nous ayant même déjà donnés deux petits-enfants.
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  2901. Cette fixation ridicule sur les prénoms est l'un des points qui me séparent fondamentalement d'Éric Zemmour. En effet, être Français c'est d'abord et avant-tout un état d'esprit, pas le fait de porter tel ou tel prénom, et un Farid, un Karim ou un Mohamed peut être tout aussi patriote, sinon plus, qu'un Pierre, Paul ou Jacques, c'est une question de ressenti personnel et d'attitude individuelle. Iriez vous, dans ce cas, Éric, jusqu'à interdire également les prénoms Bretons, Basques ou Corses, comme, dans ce dernier cas, celui de ma fille aînée Vannina ?, je vous souhaite bien du plaisir dans ce cas..... Au passage, chez nous, en Corse, nous faisons face depuis plusieurs décennies à un véritable, long et progressif processus de "grand remplacement" dont la source se situe bien plus sur la rive nord de la Méditerranée que sur sa rive sud en dépit de la présence dans l'île d'une population issue de l'immigration maghrébine, essentiellement marocaine et tunisienne, bien plus paisible et, finalement, bien mieux intégrée que sur le Continent. Un dernier mot, le prénom de ce Bonaparte que vous admirez tant et avec lequel la généalogie m'a déniché un ancêtre commun du côté de mon père, de vieille souche ajaccienne par ligne exclusivement matrilinéaire, Napoléon, n'était pas autre-chose que la francisation artificielle et tardive d'un vieux prénom typiquement et spécifiquement italien, Napoleone, se prononçant Nabulione en corse, qui n'avait jamais été porté en France avant lui, à tel point qu'il fallut inventer de toutes pièces un "Saint Napoléon" à inscrire provisoirement au calendrier pour mettre la situation personnelle du Premier Consul en conformité avec sa propre loi de 1803 sur les prénoms.
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  2932. Non, pas-du-tout,  @chehemomarmohamed3867  , mais qu'il y a 10 millions de musulmans qui gardent le silence face aux crimes des plus fanatiques d'entre eux. Étant corse, je vais vous raconter ce qui suit : en 1998, peu-après l'odieux assassinat du préfet Claude Érignac à Ajaccio, se produisirent les plus grandes manifestations populaires de l'Histoire de l'île, près de 60.000 corse, chiffre énorme et inégalé par rapport à la population totale de la corse, défilèrent en silence dans les rues d'Ajaccio, de Bastia et d'autres localités de l'île, derrière une banderole unique sur laquelle était écrit ce seul mot : "Basta". Ils ne firent pas cela pour s'excuser ni pour se justifier, ils n'étaient évidemment ni coupables ni responsables du crime imputable à une poignée de jusqu'auboutistes embarqués dans une dérive terroriste folle du type "Action directe", par exemple, non, ils le firent, en vertu d'un véritable sursaut civique, d'une authentique démarche citoyenne, pour dire "non !!", pour signifier aux assassins : "nous vous dénions tout droit à vous réclamer du peuple corse, le peuple corse c'est nous, pas vous". Eh bien, le jour, que l'on attend toujours après tant ce drames, où, dans le même état d'esprit, en vertu du même sursaut civique et de la même démarche citoyenne, des centaines de milliers, voire un, deux, ou trois millions de musulmans de France défileront en silence dans les rues de Paris et autres grandes villes de France, derrière ce seul mot d'ordre : "PAS EN NOTRE NOM", sans aucune ambiguïté, sans manoeuvres dilatoires à travers les théories conspirationnistes les plus délirantes, ce jour-là et ce jour-là seulement, il n'y aura plus d'amalgame. Le "pas d'amalgame" ça doit pouvoir se mériter, quelque-part. Après tout, quand ils s'agissait de dénoncer quelques caricatures, une déclaration mal interprétée du pape Benoît XVI ou les lois laiques de la France, les musulmans ont montré qu'ils savaient manifester en masses à travers le monde, et, en France, qu'ils savaient se mobiliser nombreux pour soutenir Gaza, fort légitimement, d'ailleurs, à l'été 2014, ou dans cette "marche contre l'Islamophobie" du 19 novembre 2019 au cours de laquelle on dénonça abusivement comme prétendument "liberticide", la loi de 2004 sur le respect de la neutralité laïque dans l'enseignement public primaire et secondaire, et où l'on arbora d'odieux pastiches de l'étoile jaune de sinistre mémoire, totalement hors de propos...
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  2941. Non,  @je.reve.de.vivre.libre1 , il n'a jamais voulu obliger les musulmans à abandonner leur religion, il leur demandait simplement de respecter les distinctions et séparations fondamentales entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, en religion et politique au sens étymologique du mot, "chose de la cité". Comme le disait fort bien Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l'Etat, résumant ainsi en peu de mots l'essence même du principe de laïcité : "a loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi". Quant à votre record mondial du Point Godwin, inutile d'épiloguer à ce sujet, il est d'autant plus grotesque quand on connaît l'admiration que vouait à Benito Mussolini et à Adolf Hitler Hassan al Banna, fondateur des "Frères musulmans", dont l'organisation fut la cheville ouvrière du vaste réseau d'espionnage égyptien au service de l'Afrika-Korps d'Erwin Rommel, ainsi que le rôle d'auxiliaire zélé de l'Allemagne nazie joué par Mohamed Amine Al Husseini, grand mufti de Jérusalem qui déclara à la radio de Berlin : "les nazis sont les meilleurs amis des musulmans", et que l'on sait de qui émanent dans leur quasi totalité, dans la France d'aujourd'hui, les agressions physiques, parfois jusqu'au meurtre, contre des Juifs parce que Juifs. Si vous êtes tolérants, ouverts et démocrates, prenez vous en donc en priorité à vos propres intégristes, fondamentalistes, Fréristes, Salafistes, Jihadistes etc..., bref à ceux qui tuent ou incitent à la haine au nom de votre foi, avant d'attaquer les "moulins à vent" d'un "fascisme" imaginaire qui n'existe que dans votre propagande hystérique.
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  2942. Oui oui,  @je.reve.de.vivre.libre1  , plus de 13 siècles de traite négrière arabo-musulmane, avec pratique courante de la castration des hommes noirs capturés, ainsi justifiée dès le XIVème par votre grand penseur Ibn Khaldoun : "Les seuls peuples à accepter l'esclavage sont les n.... en raison d'un degré inférieur d'humanité, leur place étant plus proche du stade animal", plus de cinq siècles de razzias esclavagistes des corsaires barbaresques en Méditerranée chrétienne et même, parfois, au-delà, les grandes conquêtes Arabes, jusqu'au-delà des Pyrénées, Turques, jusqu'aux portes de Vienne, turco-mongoles en Inde, à l'origine de l'Empire Moghol, véritables entreprises philanthropiques comme chacun sait, le génocide Arménien de 1915, quels beaux exemples de tolérance. Savez vous que la seule conquête musulmane de l'Inde au XVIème siècle se solda par 45 millions de victimes. L'homme a toujours été un loup pour l'homme, en tout temps et en tout lieu, l'ampleur de ses crimes ne variant qu'on fonction de celle des moyens humains, matériels, techniques, technologiques et logistiques dont il peut disposer à tel ou tel moment pour les perpétrer. Assez de vous croire meilleurs que les autres, l'Histoire ce n'est pas le "bien" contre le "mal", ni les "gentils" contre les "méchants", ce n'est que des intérêts et des civilisations qui s'opposent. C'est un fait que deux civilisations radicalement différentes et que tout oppose ne peuvent durablement cohabiter de manière pacifique sur un seul et même territoire, l'une devant fatalement s'adapter à l'autre ou s'effacer, et il est logique que ce soit à la nouvelle venue de le faire.
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  3043. Non,  @theone1338 , Zemmour n'est pas mon "gourou", ayant pas mal de points de désaccord avec lui, à commencer pas sa conception erronée, à mon sens, de la laïcité qui n'a jamais exigé l'invisibilité, ni même la discrétion du fait religieux dans le simple espace publique, hors la "sphère publique" qui est le domaine des affaires publiques, de l'action et des missions de la Puissance publique dans l'intérêt général, sans distinctions de croyances et de non-croyances, mais il faut être juriste pour saisir ce genre de dinstingos, puis sa ridicule fixation sur les prénoms, être Français c'est d'abord un état d'esprit, pas le fait de porter tel ou tel prénom et, enfin, son indéfendable defense du Maréchal Pétain qui est peut-être intervenu en faveur de quelques cas individuels, des anciens-combattants de 14-18, par exemple, mais n'a jamais protégé les Juifs français dans leur globalité et en tant que tels, mais, par contre, je lui reconnais au-moins le mérite essentiel d'avoir clairement identifié le principal défi qui est posé à notre pays, c'est-à-dire un defi non-seulement civilisationnel, mais également, tout simplement existentiel. Cela dit, il faut être un minimum cultivé pour en prendre pleinement conscience de ça, et, avec votre écriture plus qu'approximative, ça m'étonnerait beaucoup que ce soit votre cas...... Maintenant, vous voudrez bien m'excuser, mais j'ai passé l'âge d'instruire les ânes bâtés surtout quand leur agressivité gratuite dissimule mal leurs complexes.
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  3046. Ben oui,  @theone1338 , il y a historiquement le "Coran de la Mecque" et le "Coran de Médine", deux versions un-peu différentes de la même œuvre sacrée, le second étant bien moins pacifique que le premier, vous ne le saviez pas ? Il n'a jamais dit "à chaque versets du Coran", mais on trouve bien, dans le Coran de Médine des versets peu aimables à l'égard des Juifs qui y sont notamment traités de "porcs". Par-contre, le Coran de la Mecque est "ultra sioniste", d'une certaine manière (pardon pour l'anachronisme), puisqu'il dit à plusieurs reprises que tout le territoire de l'actuelle Palestine mais également tout ce qui va du Jourdain à l'Euphrate appartient au "peuple d'Israël", au sens antique et religieux de l'expression, car il lui a été donné par Dieu. Finalement, nombre de versets du Coran de la Mecque prônent le "grand Israël", LOL..... Vous savez, on trouve tout et son contraire dans le Coran, le meilleur comme le pire, c'est bien pour ça que la profession de foi théocratique des "Frères musulmans" : "Le Coran est notre Constitution" a oublié un détail, un texte constitutionnel ça doit être logique et cohérent, sinon il est inapplicable. Quant à "dire tout et son contraire" en matière de politique internationale, Marine le Pen et Jean-Luc Mélenchon ne sont pas en restes, eux-non-plus, notamment s'agissant de la Russie, quant à Macron, lui, dans tout les domaines, c'est le spécialiste du "en même temps", chageant constamment de discours en fonction de son auditoire. Il y a au-moins une proposition de Zemmour, en matière de politique internationale, se retrouvant d'ailleurs également chez Mélenchon et Marine le Pen, typiquement gaullienne, que j'approuvais totalement, c'était le retrait de la France du Commandement militaire intégré de de l'Otan qu'elle avait réintégré sous la présidence de Sarkozy, allié ne voulant pas dire "valet". Si, au temps de Chirac, la France avait déjà été réintégrée à ce Commandement militaire intégré de l'OTAN, Chichi n'aurait jamais disposé de la marge de manœuvre lui ayant permis son refus catégorique de s'associer à la désastreuse aventure militaire de George Bush junior et de Tony Blair en Irak. La vision Zemmourienne de la politique internationale de la France est, au contraire très cohérente, étant fondamentalement gaullienne, toute la vision du général de Gaulle s'y retrouvant, mais il faut avoir dépassé un certain âge et posséder une culture historique et politique suffisante pour le savoir, ça. Abandonne la partie, "billant intellectuel" de mes deux, LOL, t'as pas compris que tu as à faire à un universitaire avec moi ?, et, en plus, 24 ans d'engagement maçonnique au Grand Orient de France derrière, ça aide pas mal, ça aussi, pour comprendre les choses. Allez, va jouer ailleurs, s'il te plait, où tu veux, mais pas dans la cours des grands....
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  3051. Mais quel rapport entre l'article 5 du traité de l'Atlantique Nord instituant une défense collective entre les membres de cette Alliance Atlantique, d'une part, et l'article 42 du traité de l'Union européenne instituant, pour l'Union, une politique de défense et de sécurité commune de l'Union, d'autre part,  @theone1338  ?, ce sont deux choses totalement juridiquement distinctes et indépendantes l'une de l'autre, et rien, dans ces textes, n'institue une obligation d'adhésion à l'OTAN des États membres de l'Union européenne, chose qui ne relève que de leur seul choix souverain comme en témoignent d'ailleurs les récentes demandes d'adhésion à l'OTAN de la Suède et de la Finlande, inquiètes des ambitions russes, lesquelles montrent bien qu'il n'y avait aucune obligation en la matière puisque ces deux États membres de l'Union européenne depuis plusieurs années n'ont jamais été membres de l'OTAN jusqu'à présent. C'est pas le sens logique qui t'étouffe, toi. Pour le reste, t'as qu'à taper "Coran de la Mecque Et Coran de Médine" sur la Toile, et on en reparlera. Formellement, il n'y a pas deux livres sacrés distincts l'un de l'autre, mais, par contre, il y a bien deux corps doctrinaux différents l'un de l'autre, celui représenté par les Sourates mecquoises, d'une-part, et celui représenté par les Sourates médinoises d'autre part qui sont bien les supports de deux approches doctrinales de la foi islamique bien distinctes l'une de l'autre. Écoute, je n'ai rien contre les imbéciles incultes, ni contre les autodidactes brouillons qui lisent tout et n'importe quoi à la va vite, sans aucun recul, et, surtout, sans aucun bagage universitaire solide, mais pas quand leur amateurisme se double de prétention et d'arrogance. JE N'AI PAS PASSÉ MA VIE À BOSSER POUR ME LAISSER INSULTER PAR UN PETIT BRANLEUR QUI N'A PROBABLEMENT JAMAIS OUVERT UN BOUQUIN DE SA VIE, SE CONTENTANT DE SURFER SUR INTERNET POUR Y GLANER ÇA ET LÀ QUELQUES CONNAISSANCES ÉPARSES ET DÉSORDONNÉES.
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  3053. Le travail manuel est aussi respectable que le travail intellectuel,  @theone1338  , mais il ne vous confère pas pour autant une compétence spécifique pour juger des capacités intellectuelles des autres, en particulier ceux qui sont diplômés du troisième cycle de l'enseignement supérieur et qui ont toute une carrière de cadre A de la Fonction publique de l'État derrière eux. Il suffira à une tierce personne objective, intelligente et cultivée de faire une lecture comparée de nos posts respectifs pour voir où se situe la médiocrité intellectuel entre nous-deux, d'autant plus que vous n'avez probablement pas compris la moitié de mes arguments. Vous dites avec raison que je ne sais rien de votre vie, mais, dans ce cas, qu'est ce qui vous autorise à juger mon travail et à prétendre que je ne lirais pas ?, nous connaissons nous personnellement ? À 64 ans, j'ai certainement lu bien plus de bouquins que vous n'en lirez jamais vous-même, ne serait-ce que dans le cadre de mes études supérieures commencées en septembre 1976 par une année en classe d'hypokhâgne au lycée Louis-le-Grand, à Paris, après un baccalauréat obtenu avec mention très bien en juin 1976. Après, j'ai fait mon droit jusqu'au troisième cycle, couronné par un DEA de droit public (de nos jours on dit "Master 2" je crois). En-tout-cas, vos lectures "pas pour rien" ne semblent pas vous avoir appris à écrire correctement notre belle langue française, LOL... JE N'AI RIEN CONTRE LES IMBÉCILES,TOUT LE MONDE NE PEUT PAS ÊTRE INTELLIGENT ET CULTIVÉ, MAIS À CONDITION QUE LEUR MÉDIOCRITÉ INTELLECTUELLE ET LEUR INCULTURE NE SE DOUBLENT PAS D'ARROGANCE ET DE PRÉTENTION.
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  3097. Arrêtez un-peu,  @Alex-gd3bj  , avec ce mythe des Maghrébins et des Africains qui auraient "reconstruit la France" et qu'on aurait "parqués", la France, elle s'est reconstruite dans les quelques années qui ont immédiatement suivi la fin de la guerre, reconstruction d'ailleurs très largement financée par le Plan Marshall, c'est à dire à une époque où la classe ouvrière française était encore très nombreuse et où la main d'œuvre immigrée était majoritairement européenne, comme avant-guerre, essentiellement italienne, espagnole, polonaise, puis, un-peu plus tard, portugaise et même yougoslave.Quant aux architectes, urbanistes et ingénieurs, indispensables à cette reconstruction, ils étaient bien tous français. L'immigration a commencé à devenir progressivement maghrébine, surtout algérienne, d'abord, à partir de la fin des années 50 debut des années 60, et africaine subsaharienne dans les années 60 et 70, le tout amplifié par le "regroupement familial" décidé par Valéry Giscard d'Estaing, c'est à dire en pleine prospérité des "trente glorieuses" ayant suivi la phase de reconstruction. Quant au prétendu "parquage", il y plus de trente ans, il y a plus de quarante ans, même, dans les fameux quartiers dits "populaires", les fameuses "cités", des gens de toutes origines, de toute confession religieuse vivaient vraiment ensemble, le mode de vie et le model culturel de référence auxquels on s'efforçait de se conformer, de s'assimiler étant alors ceux de l'ouvrier français. C'est à partir du tournant des années 90 que la situation à commencé à s'inverser avec la reprise en main progressive par l'Islam fondamentaliste et militant, d'ailleurs téléguidé depuis certains pays musulmans, d'une communauté musulmane de France trop sécularisée et trop en voie d'intégration à son goût, et le processus de repli identitaire et confessionnel, de communautarsation, bref de "désintégration" au sens littéral du mot, a commencé alors, contribuant d'ailleurs à casser le melting-pot initial en faisant fuir progressivement les familles non-musulmanes, jusqu'à en arriver à la situation actuelle. Bref, ces populations se sont progressivement "parquées" et "ghettoïsées" elles-mêmes. Deux civilisations radicalement différentes que tout oppose, l'une laïque aux racines spirituelles essentiellement chrétiennes, l'autre islamique à vocation théocratique, ne peuvent cohabiter durablement de manière pacifique sur un seul et même territoire, la confrontation venant tôt ou tard. Comme disait le général de Gaulle : "On peut intégrer des individus, et encore, dans une certaine mesure seulement, mais on ne peut pas intégrer des peuples entiers avec leur propre passé, leur propre mémoire, leurs propres croyances, leurs propres rêves...... Essayez de mélanger l'eau avec l'huile, vous aurez beau secouer la bouteille dans tous les sens, elles finiront toujours par se séparer". Quant à l'immigration actuelle qui continue à venir, l'immigration clandestine en particulier, ce n'est plus, depuis un vingtaine d'années, une immigration de travail, de main d'œuvre, mais bien une immigration de parasitage social, de prédation, même.... À mon âge, 64 ans le mois prochain, on sait tout ça.
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  3103. Mais personne ne vous interdit d'avoir les opinions que vous voulez et de pratiquer votre religion, en France,  @Abdul-xq3cf  , c'est l'essence même du principe de laïcité qui n'est pas autre-chose que la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun, sous la garantie de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot, "chose de la cité", dont la traduction juridique est la séparation entre les cultes religieux et l'État, et de la stricte neutralité en matière de dogmes, religieux ou pas, de la sphère publique qui recouvre les affaires publiques, l'action et les missions de la puissance publique au service de l'intérêt général, sans distinctions de croyances et de non-croyance, à ne pas confondre avec la notion purement géospatiale d'espace public désignant simplement tout lieu ouvert ouvert au public, où tout ce qui relève de la sphère privée, à commencer par la foi religieuse, peut s'exprimer et s'afficher librement sous réserve de respecter la liberté des autres et de ne pas troubler l'ordre public et la tranquillité publique par des manifestations violentes ou intempestives. La laïcité, ce n'est pas une opinion, c'est tout simplement la liberté d'en avoir une dans le respect de la liberté d'autrui d'avoir la sienne, et, en celà, elle se distingue à la fois de la notion de religion d'État ou de religion officielle, d'une part, et d'Athéisme d'État, de type marxiste, par exemple, d'autre-part, car, dans ces deux cas, l'État n'est justement pas neutre. Aussi, si l'on confond un système de pensée reposant sur un dogme unique, que ce dernier soit religieux ou profane, avec l'État, avec l'organisation et le fonctionnement de la société humaine, c'est tout simplement la négation de la liberté de conscience et la mise en place du totalitarisme, que ce dernier soit profane ou théocratique. La logique de votre religion tend évidemment vers la théocratie puisqu'elle a toujours ignoré la distinction et la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, qu'elle n'est pas seulement une spiritualité et des principes moraux à usage individuel, mais également, en plus d'être une civilisation à part entière, une conception idéologique globale et totalisante du monde, de l'humanité et de la société, un système politique de gouvernement à vocation théocratique, le Califat, et, surtout, une Loi avec un grand "L", c'est-à-dire un corpus juridique ayant vocation à régir tous les aspects de la vie humaine sur terre dans leurs moindre détails. Deux citations résument parfaitement le fossé civilisationnel qui nous sépare vous et nous : 1- C'est le grand philosophe allemand du XVIIIème, Emmanuel Kant qui, bien que personnellement croyant de confession luthérienne, a écrit : "Dieu n'étant pas démontré, on ne saurait légitimement gouverner en son nom" 2- Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État a parfaitement résumé l'essence même du principe de laïcité en quelques mots : "La loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi". Tenez vous le pour dit, ici, en France, la loi protège totalement votre liberté de pratiquer votre foi aussi longtemps que vous ne prétendrez pas dire la loi en son nom.
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  3108. Écoute,  @Abdul-xq3cf  , je t'ai tenu des discours précis et argumentés, alors, ta méthode de terrorisme intellectuel consistant à me prêter arbitrairement des propos qui n'ont jamais été les miens, ça ne marche pas avec moi, OK ? Maintenant, écoute moi bien, en février 1998, peu-après l'odieux assassinat du préfet Claude Érignac à Ajaccio, près de 60.000 corses, chiffre énorme et inégalé par rapport à la population totale de l'île, défilèrent en silence dans les rues d'Ajaccio, de Bastia et d'autres localités de l'île derrière une unique banderole sur laquelle était écrit ce seul mot : "BASTA". Ils ne firent pas celà pour s'excuser ni pour se justifier, ils n'étaient évidemment ni coupables ni responsables du crime commis par une poignée d'extrémistes embarqués dans une dérive terroriste délirante de type "Action directe", non, ils le firent, en vertu d'un véritable sursaut civique, d'une authentique démarche citoyenne, pour dire non, pour signifier aux assassins : "Nous vous dénions tout droit à vous réclamer de la Corse, la Corse c'est nous, pas vous". Eh bien, le jour, que l'on attend toujours après près de 300 personnes sauvagement assassinées en France au cri d'Allah akbar depuis dix ans, où des centaines de miliers voire des millions de musulmans de France, dans le même état d'esprit, en vertu du même sursaut civique et de la même démarche citoyenne, défileront en silence à Paris et dans toutes les grandes villes de France derrière ce mot d'ordre : "pas en notre nom", ce jour-là et ce jour-là seulement, il n'y aura plus d'amalgame. Le "pas d'amalgame, ça doit pouvoir se mériter quelque-part...... Oui, des catholiques ont attaqué Charlie-Hebdo en Justice et ont d'ailleurs toujours perdu leurs procès, mais aucun catholique ne les a jamais abreuvés de menaces de mort, ni incendié leurs locaux comme ce fut le cas dans les mois ayant précédé la tragédie du 7 janvier 2015, ni, a fortiori, assassinés. De deux choses l'une, ou bien tu es vraiment un musulman paisible et modéré, et, dans ce cas, tu ne peux être que d'accord avec moi contre les fanatiques, ou bien tu fais partie de ces derniers sans l'avouer, et, dans ce dernier cas, ferme la !!!
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  3111. Le Christianisme,  @Abdul-xq3cf  , comporte en lui-même le principe théologique de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel si bien exprimé dans les Évangiles chrétiens à travers ces deux paroles attribuées au Christ : "Rendez à César ce qui appartient à César et laissez à Dieu ce qui est à Dieu" ainsi-que "Mon royaume n'est pas de ce monde", aussi, d'une certaine manière, la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État et la Laïcité, concept d'ailleurs dérivé d'un mot, "laïc" qui, dans le vocabulaire catholique, y a toujours désigné tout fidèle non-membre du clergé, a rappelé l'Église catholique au bon souvenir de l'un de ses propres fondamentaux théologiques qu'elle avait eu singulièrement tendance à oublier durant des siècles en s'arrogeant un véritable pouvoir temporel ou, tout-au-moins, un certain magistère politique sur l'État et la société civile. Oui, la morale chrétienne peut inspirer certains positionnements et partis politiques dans nos démocraties, pais ça ne les conduit pas pour autant à prôner une prétendue "loi de Dieu" destinée à s'imposer à tous au détriment de la loi issue du principe démocratique, et ce n'est d'ailleurs pas pour rien que l'on parle à leur propos de "démocratie chrétienne" puisqu'ils ne remettent nullement en cause le fait que la seule loi qui prévaut dans le droit positif c'est celle qui émane du peuple sot directement par référendum, soit à travers le vote de sa représentation nationale élue, le Parlement. Quant au Judaïsme, il y a plus de deux siècles, ici, en France, Napoléon Bonaparte sut lui faire accepter la primauté absolue de la loi profane de l'État, du code civil en particulier, sur la loi rabbinique désormais cantonnée à la seule sphère privée des croyants et sans autre sanction purement symbolique, dépendant donc, dans la pratique, de leur seule conscience de "fidèles", posant ainsi le fondement d'un véritable Judaïsme "de" France, d'un Judaïsme authentiquement français. Et c'est à ce modèle français que le Judaïsme s'est progressivement conformé dans toutes les démocraties dignes de ce nom. En plus, contrairement à l'Islam, le Judaïsme n'est pas une religion expansionniste, ayant cessé d'être prosélyte depuis l'époque médiévale, et même quand il l'était, ce fut toujours à une échelle beaucoup plus modeste que les deux autres grandes religions monothéistes. Enfin, il est assez cocasse que tu soutiennes une gauche progressiste très attachée au droit à l'avortement, au "mariage pour tous" et prônant même la reconnaissance d'un véritable statut juridique pour les personnes transgenre, toutes choses qui ne me gênent en aucune manière mais qui sont, par contre, en totale contradiction avec tes propres convictions religieuses, preuve que cette gauche là n'est pour vous qu'une "idiote utile", un "Cheval de Troie" pour imposer progressivement en France vos propres vues théocratiques, en commençant par la composante de confession musulmane de notre communauté nationale que pour cherchez à reprendre en mains pour l'en séparer progressivement.
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  3114. Dans toute société humaine,  @Abdul-xq3cf  , il faut une loi commune s'imposant à tous au-delà des convictions, des croyances ou de la non-croyance de chacun, et, pour cela, on n'a rien trouvé de mieux que le principe démocratique, la loi étant celle adoptée à la suite d'un vote, soit directement par le peuple par la voie du référendum, soit pas la représentation nationale élue par lui, le tout obéissant au principe majoritaire, tout simplement, c'est comme ça, et ce n'est certes pas le régime idéal, c'est simplement, comme le disait le très pragmatique Winston Churchill, "le pire des régimes à l'exception de tous les autres". En effet, si vous pensez que vos "dictats moraux" et prétendument "divins" doivent être la "loi commune" s'imposant à tous, que faites vous, dans ce cas, des non-croyants et des fidèles d'autres confessions religieuses ?, vous les convertissez de force à la "vraie" foi, vous les expulsez, vous les éliminez ? Vous avez le droit de pensez ce que vous voulez, d'exprimer votre opposition à tel ou tel projet de loi, mais pas de désobéir délibérément à ce qui est le fuit du libre jeu d'un vote démocratique, c'est tout. Écoute, le "théocrate", ici, en France, c'est le principe démocratique qui prévaut, alors, si ça ne te convient pas, c'est simple, la porte est grande ouverte et personne ne te retient, la Hijra ce n'est pas fait pour les chiens et, dans le monde, un certain nombre de théocraties islamiques sont à ta disposition pour t'y épanouir pleinement.
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  3120. Je connais un tas de couples juifs - non-juifs, dont l'un d'amis très proches,  @Abdul-xq3cf  , ça se passe très bien, y compris au niveau de leurs familles respectives, et c'est même la majorité des cas dans la communauté juive actuelle face à ce genre d'unions, les juifs ultra-religieux n'étant qu'une petite minorité refermée sur elle-même. Dans leur immense majorité, les Juifs de France sont parfaitement sécularisés, souvent athées et agnostiques, même, et nous en avons beaucoup en franc-maçonnerie d'ailleurs. Les catholiques qui deviennent protestants taxés d'hérétiques ?, nous ne sommes plus au temps des guerres de religion ni-même de l'affaire Callas, vous savez, vous retardez de quelques siècles, mais ce n'est pas grave puisque, dans votre tête, vous vivez manifestement quelques siècles en arrière. Des enfants de familles non-musulmanes qui se convertissent à l'Islam risquent, tout-au-plus, de graves incompréhensions familiales, des ruptures familiales, même, dans les cas les plus extrêmes, mais des enfants de familles musulmanes qui se convertissent à une autre religion peuvent risquer encore pire que ça, le "crime" d'apostasie étant théoriquement passible de la peine de mort selon la loi islamique, de même que le "crime" d'homosexualité, d'ailleurs...... Soyons clairs, dans leur majorité, nos concitoyens de confession musulmane sont tout aussi sécularisés et inscrit dans cette modernité laïque à la française qui cantonne la foi religieuse au seul domaine spirituel et à la seule sphère privée de l'intime, au même titre que l'immense majorité des fidèles des autres confessions religieuses de France, le problème, c'est l'importante minorité de radicalisés et d'intégristes dans votre genre qui cherche à les reprendre en mains pour les séparer progressivement du reste de la communauté nationale. D'ailleurs, c'est simple, si vous étiez vraiment de cette majorité paisible et sans histoires de nos concitoyens de confession musulmane, la polémique interminable, véritable dialogue de sourds, qui nous oppose depuis hier, serait sans objet, elle n'aurait même pas lieu d'être. J'en finirai en vous posant une question précise à laquelle je vous demanderai de répondre avec sincérité, sans faux-semblants : depuis sa fondation en 1926 par Hassan Al Banna, grand-père maternel de Tarik Ramadan, l'organisation politico-religieuse des "Frères musulmans" a toujours eu pour crédo théocratique à la fois politique et religieux : "Le Coran est notre Constitution", vous reconnaissez vous personnellement dans cette devise, oui ou non ?
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  3181. J'ai vu cette vidéo dans son entier par ailleurs et j'en conclus une chose, Éric Zemmour n'a manifestement pas compris ou fait semblant de ne pas comprendre ce qu'est précisément le principe de laïcité qui est exactement la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun sous la garantie de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot "chose de la cité", dont la traduction juridique est la séparation entre les cultes religieux et l'État, et de la stricte neutralité de la sphère publique en matière de dogmes, religieux ou pas. Partant de là Éric Zemmour confond, volontairement ou pas, deux notions juridiques bien distinctes, celle de sphère publique, d'une part, celle de simple espace public, d'autre pas. La sphère publique, ce n'est pas un espace géographique, ce n'est pas un lieu, c'est tout ce qui se rattache à la Puissance publique et à ses missions de service public dans l'intérêt général sans distinctions de croyances et de non-croyance, et c'est dans ce seul cadre précis que la loi impose une obligation de neutralité laïque impliquant la prohibition des signes ostentatoires d'appartenance religieuse aux seuls agents du service public dans l'exercice de leurs fonctions et aux seuls élèves de l'enseignement public primaire et secondaire dans l'enceinte de l'établissement qu'ils fréquentent et dans le seul cadre de l'enseignement qu'ils y reçoivent. Par contre, l'espace public c'est simplement tout lieu, tout endroit librement ouvert à tout le monde, c'est à dire au public, et où ce qui relève de la sphère privée peut parfaitement et librement s'exprimer et s'afficher, sous réserve de respecter la liberté d'autrui et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations intempestives. La laïcité c'est d'abord une garantie de liberté dans l'égalité de tous au regard de cette même liberté. Comme le disait fort justement Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État : "la loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi", or, afficher un signe ostentatoire d'appartenance confessionnelle dans le simple espace public, je regrette, ce n'est pas prétendre "dire la loi", c'est simplement s'exprimer pour soi-même.
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  3242. YOUTUBE, J'EN AI PLUS QU'ASSEZ DE VOTRE CENSURE DE FOUS, DE DÉBILES PROFONDS QUI NE COMPRENNENT RIEN À RIEN !! LISEZ ET ESSAYEZ DE COMPRENDRE LE SENS DE CE QUE VOUS LISEZ AVANT DE CENSURER !! Je reprends donc : Oui oui,  @mamadoulamine8846  , on sait, on sait, et les Croisades, les bûchers de l'inquisition dont furent victimes tant de chrétiens, la sanglante conquête des Amériques, quatre siècles de traite négrière transatlantique n'avaient rien à voire avec le Christianisme, également "religion de paix", comme chacun sait, les grandes et sanglantes conquêtes Arabes et Turques, la terrible conquête musulmane de lnde aunXVIème siècle, plusieurs millions de victimes, plus de treize siècles de traite négrière arabo-musulmane, environ cinq siècles de razzias esclavagistes des corsaires barbaresques en Méditerranée chrétienne et même, parfois, au-delà, n'avaient rien à voire avec l'Islam, les massacres de septembre 1792, la Terreur et sa guillotine, le quasi génocide vendéen, la sanglante répression de la Commune de Paris en mai 1871, les crimes liés à l'expansion coloniale française au XIXème siècle et au début du XXème siècle, la terrible repression de Sétif et Guelma, en mai 1945, la sanglante répression de la révolte malgache de 1947, environ 47.000 morts, les crimes de l'armée française en Indochine et en Algérie n'avaient rien à voire avec la France et la République, le Goulag, les centaines de millions de victimes de Lénine, Trotsky, Staline, Mao, Pol Pot etc..., dont nombre de communistes sincères, n'avaient rien à voire avec le Communisme.... Bref, rien n'a jamais à voire avec rien. C'est si difficile que ça d'admettre que tout idéal humain en quête d'absolu, religieux ou profane, aussi plein de "bonnes intentions" qu'il puisse être en théorie, peut porter en lui les germes du pires des fanatismes criminels comme la nuée porte la tempête ? Ne dit on pas que "l'enfer est pavé de bonnes intentions" ?....
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  3269. Tu fais à la fois les questions et les réponses, toi, @pascalszwzeiij1194  , en pulvérisant au passage le record mondial du "Point Godwin". Que faut il faire pour ne pas être "d'ultra-droite néo-nazie" à tes yeux, imiter les trois petits singes de la mythologie hindouiste et bouddhiste : "je ne vois rien, je n'entends rien, je ne dis rien" et raser les murs en baissant les yeux ? La "bite molle d'ultra droite néo-nazie", c'est un franc-maçon du Grand Orient de France depuis plus de 24 ans, 25 ans fin mai prochain, qui appartient donc à quelque-chose que toutes les vraies ultra-droites ont toujours détesté par dessus tout. Un conseil de lecture, à présent, même si tu ne comprendras pas tout, : "Anatomie d'une trahison - La gauche contre le progrès", du journaliste de gauche Renaud Dély, mais demeuré fidèle à la vaie gauche universaliste, républicaine, progressiste et laïque qui ne se serait jamais compromise, elle, ni avec le racialisme essentialiste obsessionnel qui a pris la suite de l'authentique antiracisme à la fois universaliste humaniste et personnaliste de Martin Luther-King et de Nelson Mandela, ni avec le pire obscurantisme politico-religieux de notre temps, une religion intrinsèquement politique depuis ses origines, fondamentalement rétrograde, voire réactionnaire, d'essence totalitaire à vocation théocratique. Enfin, viens, un été, jouer les "caïds", chez moi, en Corse, tu verras, ça va te faire tout drôle d'être confronté aux "bites molles" de là-bas. Chez nous, en ayant su fixer une ligne rouge comportementale symbolique à ne pas dépasser sous peine de conséquences douloureuses pour ceux qui la franchissent, comme à Ajaccio, quartier des Jardins de l'Empereur le 25 décembre 2015, et à Sisco, le 13 août 2016, pour ne parler que des deux faits divers les plus médiatisés au niveau national, nous avons finalement assuré les conditions d'un "vivre ensemble" dans les mêmes quartiers et les mêmes villages bien plus authentique et concret que sur le Continent, l'île étant notamment la région de France à compter la plus forte proportion de mariages interconfessionnels entre musulmans issus de l'immigration maghrébine et non-musulmans sans obligation de conversion de part et d'autre, et n'étant pas rare d'y rencontrer de vieux immigrés marocains ou tunisiens parlant mieux le corse que le français, en particulier dans les villages.
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  3296. Voilà quel était le fond de la pensée du général de Gaulle sur la Question algérienne,  @yisseriantar  : Propos du Général de Gaulle, le 5 mars 1959, rapportés par Alain Peyrefitte «C'est très bien qu'il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu'elle a une vocation universelle. Mais à condition qu'ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu'on ne se raconte pas d'histoire ! Les musulmans, vous êtes allé les voir ? Vous les avez regardés avec turbans et djellabas ? Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français. Ceux qui prônent l'intégration ont une cervelle de colibri, même s'ils sont très savants. Essayez d'intégrer de l'huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d'un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français. Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront vingt millions et après-demain quarante ? Si nous faisions l'intégration, si tous les Arabes et les Berbères d'Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherez de venir s'installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? Mon village ne s'appellerait plus Colombey-les-Deux-Églises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées. » Et quand il parlait de ceux qui prônaient l'intégration, ayant des "cervelles de colibris", il désignait bien les ultras de l'Algérie française dont, oui oui, un certain Jean-Marie le Pen qui parraina d'ailleurs la candidature du premier député algérien musulman à l'assemblée nationale.
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  3317.  @Bracus.Reghusk  et @Celtique bolga, contrairement à ce que croient les "pinzuti", "Bonaparte" n'est pas la francisation de "Buonaparte" mais sa corsisation. En effet, "Buonaparte" ça veut dire, littéralement, la "bonne part" ou le "bon parti", or, en Corse, l'adjectif italien "buono", "buona" au féminin, s'est toujours prononcé "bonu" ("u" se prononce "ou"), "bona" au féminin. Aussi, les Buonaparte d'Ajaccio, descendant d'un arbaletrier natif de Sarzana, au confins liguro-toscans, arrivés là au début du XVIème siècle, mais qui ne cessèrent de nouer des alliances matrimoniales avec des familles de notables corses des villages de l'intérieur, les Tusoli et les Bonnelli de Bocognano (Napoléon avait une foule de cousins dans ce village de la haute-vallée de la Gravona), les Costa de Bastelica et les seigneurs Bozzi de la pieve du Taravu, par exemple, passèrent régulièrement d'une orthographication de leur patronyme à l'autre au gré des circonstances. Ainsi, Carlo-Maria, le père de Napoleone, était il "Bonaparte" tant qu'il était à Corte, auprès de Pasquale Paoli dont il était le secrétaire et l'un des lieutenants, pour redevenir "Buonaparte" à son retour à Ajaccio, après la défaite corse de Pontenovu du 8 mai 1769, histoire de rappeler opportunément aux nouveaux maîtres français, alliés et protecteurs de Gènes, ses lointaines origines ligures. Bien plus tard, Napoléon opta définitivement pour "Bonaparte" parce que c'est vrai qu'à l'oreille, ça pouvait sonner plus français que "Buonaparte". Par contre, il a bien francisé son prénom, Napoleone, se prononçant "Nabulione" en corse, qui n'avait jamais existé en France avant lui. Je reconnais que tout ça, il faut être corse et, même, corsophone, comme moi, pour le savoir.
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  3382. Des condamnations par une Justice politique de fait qui ne valent rien,  @sba5842  . Prenons deux exemples : 1- Il y a quelques années, Éric Zemmour avait été condamné pour "incitation à la haine raciale" pour avoir fait le simple constat de réalité suivant : "À Paris et en région parisienne la plupart des trafiquants de drogue sont noirs ou arabes", ce qui n'était pas-du-tout la même chose que s'il avait dit : "tous les trafiquants de drogue sont noirs ou arabes", ce qu'il n'avait jamais dit. Il y a 50 ans et plus, un Zemmour de l'époque aurait très bien pu dire, parce que ça correspondait également à une réalité, "À Marseille et à Paris, la plupart des proxénètes sont corses, le "Milieu" du "Crime organisé" est très largement tenu par des corses et la "French-Connection" est en réalité une "Corsican-Connection", et, aujourd'hui, on pourrait très bien dire que la société corse est gangrenée par une véritable emprise mafieuse car ça correspond à une réalité actuelle, imaginerait on pour-autant sérieusement des poursuites en Justice pour "incitation à la haine" contre les corses en tant que tels et dans leur ensemble pour de tels constats de réalités ?, et c'est un corse pur-jus qui vous le dit. 2- S'agissant de l'affaire des "mineurs isolés", la loi pénale, qui est d'interprétation stricte, c'est à dire littérale, le juge ne pouvant donc extrapoler en lui faisant dire ce qu'elle ne dit pas explicitement, sanctionne les incitations à la haine contre des personnes ou des groupes de personnes à raison de leurs origines ethniques, de leur appartenance à une "race", de leur nationalité ou de leur confession religieuse, or, la catégorie "mineurs isolés" n'est ni une origine ethnique, ni une "race", ni une nationalité, ni une confession religieuse que je sache. Les juges de première instance qui ont récemment condamné Éric Zemmour pour ses propos sur les "mineurs isolés" correspondant d'ailleurs très largement à une réalité, savent très bien que leur décision ne sera très probablement pas confirmée en appel, et, qu'en-tout-cas, elle ne tiendrait pas la route devant la Cours de cassation qui ne juge que la conformité d'une décision de Justice au droit sans rejuger l'affaire au fond, mais, dans le contexte actuel de la campagne électorale, ils l'ont tout-de-même fait pour des raisons politiques, le temps électoral n'étant pas le temps judiciaire.
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  3397. Par ailleurs,  @abdelilahberkouki7183  , non, il n'y a pas de "génocide" en cours à Gaza les mots ayant un sens précis, mais une guerre difficile contre un ennemi fanatique et sans scrupules qui n'a jamais hésité à se planquer derrière et sous sa propre population civile systématiquement utilisée comme un "bouclier humain", lui ayant, par exemple toujours interdit l'accès à son vaste réseau de tunnels souterrains édifié grâce au détournement massif de l'aide internationale à Gaza et strictement réservé à ses tueurs, ayant fait tout son possible pour entraver son évacuation vers la frontière égyptienne pourtant demandée par Tsahal avant-même le déclenchement de son offensive terrestre, y compris par des exécutions sommaires dont j'avais vu des images en novembre dernier sur le portable de l'un de mes frères de loge dont la fille vit à Tel-Aviv, et se cachant aujourd'hui au beau milieu du million de réfugiés entassés à Rafah. Si tu veux vraiment aider les Gazaouis, exige donc des chefs du Hamas et de leurs troupes qu'ils libèrent sains et saufs les derniers otages encore entre leurs griffes, sortent de leurs trous les mains en l'air et se rendent. Aurais tu qualifié, par exemple, de "génocide", les bombardements alliés massifs et systématiques des villes allemandes et les exactions géantes commises par l'armée soviétique contre la population civile allemande durant les dernières années de la seconde guerre mondiale ?, évidemment non, il s'agissait tout simplement de la "guerre totale" voulue par les nazis qui retombait sur leur propre peuple. Eh bien, ce qui se passe à Gaza depuis plus de six mois ce n'est pas autre-chose que la "guerre-totale" suscitée par le Hamas en perpétrant les massacres délibérés du 7 octobre 2023 qui retombe sur sa propre population civile, son propre "bouclier humain" devrais-je dire. Un dernier mot, le plus grand massacre de Palestiniens de l'Histoire, 70.000 victimes en quelques jours, ce fut le "septembre noir" 1970, et il fut le fait de l'armée jordanienne, pas de Tsahal, or, personne ne parla de "génocide" à l'époque que je sache, vu que ça se passait entre Arabes.....
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  3471. Je ne voterai plus jamais pour lui, petit fondé de pouvoir de l'oligarchie ploutocratique internationale et mondialiste, mais, là, Macron a raison : le voile ça se combat sur le terrain des idées et de la pédagogie, pas sur celui du droit et de l'interdiction légale, ce qui ne ferait que braquer encore plus celles qui le portent. Je rappelle d'ailleurs que la Laïcité c'est, très précisément, la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun sous la garantie de la distinction et la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot, "chose de la cité", dont la traduction juridique est la séparation entre les cultes religieux et l'État, et de la stricte neutralité en matière de dogmes, religieux ou pas, de la sphère publique recouvrant tout ce qui se rattache aux affaires publiques, à l'action et aux missions de la Puissance publique dans l'intérêt général sans distinctions de croyances et de non-croyance, laquelle ne se confond en aucune manière avec la notion purement géo-spatiale de simple espace public désignant simplement tout lieu ouvert au public où la règle est la liberté d'afficher et d'exprimer ses convictions, religieuses ou pas, sous réserve de respecter la liberté d'autrui et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes et intempestives. La Laïcité ce n'est pas une opinion, c'est tout simplement la liberté d'en avoir une dans le respect de la liberté des autres d'avoir la leur, sous la garantie de la neutralité de la sphère publique telle que je viens de definir celle-ci. En cela, elle se distingue à la fois de la notion de religion d'État ou de religion officielle, d'une-part, et de celle d'Athéisme d'État, par exemple de type Marxiste, d'autre-part, puisque, dans ces deux cas de figure, l'État n'est justement pas neutre. Aussi, une interdiction légale générale et absolue du port du voile et autres signes d'appartenance religieuse dans le simple espace public reviendrait à rompre cette neutralité de la sphère publique censée garantir la liberté de tous dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, et aboutirait donc à l'exact contraire de l'essence même du principe de Laïcité.
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  3483. Vous oubliez une chose, monsieur Nicolas Beytout, cela fait sept ans que le suffrage universel plébiscite régulièrement les autonomistes dans l'île, lesquels disposent de la majorité absolue à l'Assemblée de Corse ainsi que de trois députés de l'île sur quatre, et, ça, l'État n'en a jamais tenu aucun compte en un véritable déni de démocratie. Alors, quand la voix des urnes est inaudible, il ne reste plus que celle de la rue pour se faire entendra, l'assassinat d'Yvan Colonna n'étant finalement que l'étincelle qui a allumé la mèche. Quant à Yvan Colonna lui-même, je ne sais pas si, dans les faits, il était coupable ou innocent, mais ce que je sais, c'est qu'il fut désigné comme étant "l'assassin du préfet Claude Érignac" par le ministre de l'intérieur de l'époque, Nicolas Sarkozy, le jour de son arrestation, avant même tout procès, au mépris le plus flagrant du principe constitutionnel de la présomption d'innocence, et qu'au terme de chacun de ses trois procès successifs devant la même cours d'assises "spécialement composée" de magistrats professionnels, il fut, en fait sinon en droit, objectivement condamné "au bénéfice du doute", paradoxe juridique s'il en est car, en droit et en vertu du principe constitutionnel déjà cité de la présomption d'innocence, on ne peut normalement qu'être acquitté "au bénéfice du doute", le "doute persistant et raisonnable" devant systématiquement profiter à à l'accusé, et quiconque connaît un minimum le dossier judiciaire de Colonna, sait que le doute raisonnable a toujours été là et n'a cessé de persister.
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  3519. Le drapeau à tête de Maure est un héritage direct des anciennes armoiries du Royaume d'Aragon, en Espagne, sur lesquelles quatre têtes de Maures, le bandeau baissé sous les yeux en signe de soumission représentaient quatre émirs musulmans vaincus par un des premiers rois aragonais au début de la Reconquista chrétienne,  @medlebon4913 , la Sadagne en ayant également hérité puisque ces quatre têtes de Maures figurent sur son drapeau. En Corse, le bandeau fut relevé au dessus des yeux au début du XVIIIeme siècle, durant la longue Révolution corse contre la République de Gènes, en signe de libération. Par ailleurs, je ne vois pas au nom de quoi le sang Maure compterait plus dans nos veines que celui des Ibères, Ligures, Etrusques, Grecs Phocéens et Syracusains, Carthaginois, Romains, Vandales germaniques, Ostroghots germaniques, Byzantins, Lombards germaniques, Francs carolingiens, Toscans, Génois, Aragonais, Grecs Maniotes, Napolitains, Français, Britanniques, même, au temps de l'éphémère Royaume anglo-corse 1794-1796. Quant à notre culture et notre langue elles sont fondamentalement latines, italiennes, même, et notre religion, c'est la religion catholique, pas l'Islam. Un dernier mot, va dans nombre de villages de haute montagne, du Niolu, en particulier, tu y constateras le grand nombre de grands blonds aux yeux bleus, de rouquins, même, que l'on peut y trouver. Notre héros national Pasquale Paoli, par exemple, était blond tirant vers le roux.
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  3530. J'étais dans ma dixième année et, pour moi, avec mes yeux d'enfant, Mai 68 se résumait à des grandes vacances anticipées à raison de l'école fermée pour cause de grève générale, ainsi-qu'aux bateaux de la Marine nationale venant ravitailler notre île coupée du continent et que nous allions visiter au port de Bastia. Je me souviens également d'une manif bien tranquille des syndicats, de la gauche, parti communiste en particulier, avec quelques lycéens dans le cortège, sur le boulevard Paoli. Le gauchisme ne faisait pas vraiment recette dans une île structurellement conservatrice, alors très largement gaulliste et avec une jeunesse peu politisée d'autant plus qu'à l'epoque, faute d'université sur place, on était obligé de partir sur le Continent pour poursuivre des études supérieures après le Bac. En fait, la contestation et la politisation de la jeunesse sont arrivées chez nous trois ou quatre ans plus tard à la faveur de l'émergence du nationalisme corse contemporain d'abord principalement autonomiste avant que l'indépendantisme ne commence vite à s'affirmer de plus en plus ouvertement, le tout accompagné du "Riacquistu" culturel et du bouillonnement intellectuel de nos "università d'estate" ("universités d'été") in Corti, animées à la faveur du retour estival de nos étudiants. Notre Mai 68 à nous ce fut les grandes manifestations contre les "boues rouges" en 1973, celles des agriculteurs à Ajaccio en août 1974 et, surtout, la fusillade d'Aleria et les émeutes de Bastia fin août 1975. Puis, au printemps 1976, ce fut la naissance explosive du FLNC.
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  3542. Non,  @redhabencharifmadani5424  , je suis en plein dans le sujet, c'est vous qui esquivez avec votre approche puérilment manichéenne des choses. L'homme a toujours été un loup pour l'homme en tout temps et en tout lieu, l'ampleur de ses méfaits ne variant qu'en fonction de celle des moyens humains, matériels, techniques, technologiques, scientifiques et logistiques dont il peut disposer à tel ou tel moment pour les perpétrer, alors, apprenez enfin à balayer devant votre propre porte avant de passer votre temps à le faire devant la nôtre, ce que nous faisons très bien nous-mêmes, rassurez vous, ayant même une certaine tendance à lautoculpabilisation comme quand, par exemple, le président Macron a qualifié globalement et sans aucune nuance la colonisation de crime contre l'humanité. Autre exemple, la traite négrière transatlantique est la seule, à ce jour, à avoir été très officiellement reconnue comme "crime contre l'humanité", à quand la même chose pour les traites négrières orientale et transsaharienne ? Quant à ce qui se passe depuis quatre jours, un-peu partout en France, sous le prétexte d'une tragique bavure policière d'ailleurs entre les mains de la Justice, c'est un-peu comme si, au lendemain de chacun des attentats Jihadistes qui ont ensanglanté la France depuis les crimes de Mohamed Merah en 2012 et de chaque crime de droit commun perpétré par une personne de confession musulmane comme le meurtre atroce de la petite Lola, par exemple, on avait assisté à des émeutes Islamophobes avec ratonnades massives, dévastation et pillage de commerces halal et incendies volontaires de mosquées et salles de prières. Le "pas d'amalgame", mon cher, ce n'est pas à géométrie variable, ce n'est pas exclusivement réservé aux seuls musulmans, ça peut également tout aussi bien s'appliquer aux policiers et aux gendarmes figurez vous.
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  3575. Monsieur Zemmour, sous votre vidéo intitulée "C'ÉTAIT LA CORSE", mise en ligne aujourd'hui même, j'ai posté, cinq fois de suite un commentaire parfaitement correct et conforme aux conditions d'utilisation du site dont je vous donne le texte ci-après et il a été supprimé à chaque fois, J'EXIGE DES EXPLICATIONS !! Voici le commentaire en question : "L'Histoire de la Corse ne commence pas avec son rattachement à la France et Napoléon Bonaparte, Éric, il y a quelques millénaires avant qu'il n'est pas question pour nous de jeter aux orties, dont les quarante années de la longue Révolution corse du XVIIIème siècle au cours desquelles, pour la première fois dans l'Histoire, avant les révolutions américaine et française, se constitua, sur cette terre insulaire, une nation en tant que corps politique actif titulaire de la souveraineté appartenant au peuple et non plus seulement comme un corps sociétal et ethnique passif soumis à la souveraineté de droit divin d'un monarque ou d'un prince, comme en témoigne la Constitution corse du 18 novembre 1755, première constitution écrite de l'Histoire fondée sur la souveraineté du peuple que je vous invite à découvrir (elle est facile à trouver sur Internet) et à lire, en particulier son remarquable préambule qui dit tout en peu de mots. Évoquer la Corse et son Histoire sans citer une seule fois le nom de Pasquale Paoli, fallait oser, tout-de-même.....". JE RAPPELLE QU'EN PRINCIPE, LA "MODÉRATION", ÇA CONSISTE À ASSURER LE RESPECT DE LA LOI ET DES CONDITIONS D'UTILISATION DU SITE, PAS À CENSURER TOUT ET N'IMPORTE QUOI AU GRÉ DES LUBIES ET CAPRICES DU MOMENT DE JE NE SAIS QUEL MALADE MENTAL. UN CONSEIL, ÉRIC, CONTROLEZ SÉRIEUSEMENT CE QUI SE PASSE DERRIÈRE LES MANETTES DE VOTRE CHAÎNE YOUTUBE.
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  3615. Mais oui, @ITACHI Kira , mais oui, toujours notre faute, jamais la vôtre. Tiens, prenons justement le cas de Bob Denard : c'etait un aventurier, un mercenaire privé agissant exclusivement pour son propre compte, en aucun cas pour celui de l'État français, aussi, qu'est ce qui empêchait vos propres dirigeants de le mettre hors d'État de nuire au lieu de l'utiliser à tour de rôle à leur profit exclusif dans le cadre de leurs incessantes rivalités intestines ? Je connais bien l'île Maurice où je suis allé pour de courts séjours à plusieurs reprises dans le cadre de vacances familiales régulières à l'île de la Réunion, mon épouse étant Réunionnaise d'origine chinoise, et vous savez pourquoi ils s'en tirent à-peu-près bien, les Mauriciens, ayant notamment réussi à créer et développer une industrie touristique de luxe de haute qualité, mais pas seulement ?, eh bien tout simplement parce-qu'ils bossent, eux, ils bossent dur, même, alors, prenez vous enfin en mains comme des hommes, pas comme des mendiants, et mettez vous enfin sérieusement au boulot, et vous pourrez les imiter, ces Mauriciens. Il en va des peuples comme des individus, il y a ceux qui savent se prendre en mains et réussir par leur travail, et puis il y a les feignasses congénitales et incapables, les assistés chroniques, les ratés, qui ne savent que geindre et n'assument jamais leurs propres responsabilités, accusant toujours les autres d'être la cause de leurs malheurs, de leur propre médiocrité. Tiens, vous, par exemples, qui avez l'air de bon niveau intellectuel, qui avez peut-être fait des études supérieures, vivez vous vraiment dans votre pays, l'Union des Comores en y mettant concrètement vos compétences et votre travail à son service exclusif ?, et je vous demande une réponse sincère.
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  3623. Quand on a pour icône,  @houriabensalmane8808  , l'islamo-fasciste racialiste Houria Bouteldja, proche de l'organisation politico-religieuse à vocation théocratique des "Frères musulmans", qui a écrit un livre infect intitulé "Les blancs, les juifs et nous", qui à qualifié, goguenarde, le traître opportuniste et clientéliste aux vraies valeurs de la vraie gauche universaliste, antitotalitaire, démocratique, républicaine et laïque, mon ex-frère indigne du Grand Orient de France, Jean-Luc Mélenchon, de "notre plus belle conquête" et même de "butin de guerre" (il suffit de réécouter attentivement le magnifique discours qu'il prononça en janvier 2015 aux obsèques de son ami Charb de Charlie-Hebdo pour mesurer l'ampleur de ses reniements et, même, de sa trahison), on ne se permet pas de traiter les autres de "racistes". Le seul antiracisme authentique qui vaille, c'était celui, à la fois universaliste et personnaliste si bien exprimé par Martin Luther-King quand il disait : "J'ai fait le rêve que mes quatre enfants vivront dans une nation où ils seront jugés, non-pas sur la couleur de leur peau, mais sur la valeur de leur caractère" et Nelson Mandela dans sa profession de foi devant ses juges, en 1964 : "J'ai lutté contre la domination blanche et j'ai lutté contre la domination noire. J'ai chéri l'idéal d'une société démocratique et libre dans laquelle toutes les personnes vivent ensemble en harmonie et avec des opportunités égales. C'est un idéal pour lequel je souhaite vivre et que j'espère accomplir. Mais, si c'est nécessaire, c'est un idéal pour lequel je suis disposé à mourir", à des année-lumières de votre déterminisme racialiste obsédé par la "race" et la couleur de la peau. Si ça se trouve, tu es Houria Bouteldja elle-même, et, dans ce cas, je te crache au visage sans aucun complexe.
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  3629. J'ai attentivement regardé et écouté cette émission ce matin, en direct, à la télévision. Les analyses développées par Éric Zemmour m'ont semblées globalement extrêmement réalistes et pertinentes, à trois réserves près que je tiens à développer ici : 1- Son analyse de la stratégie de Jean-Luc Mélenchon et de LFI pour arriver un jour au pouvoir est juste et fort bien décrite, sauf qu'à mon sens ce sera, à terme, un marché de dupes pour eux car je pense que lorsque ce "nouveau peuple" sur lequel ils misent sera parvenu à ses fins, ils seront les premiers à en payer les frais, un-peu comme cette gauche iranienne laïque et progressiste, Parti communiste Toudeh compris, qui, il y a près de 44 ans, fut la première victime de la Théocratie rétrograde des mollahs après avoir si naïvement contribué à sa mise en place. 2- Je ne partage pas la vision économique fondamentalement et eclusivement libérale d'Éric Zemmour, le rôle social de l'État en faveur des plus faibles, des plus demunis me semblant essentiel dans notre République que notre Constitution définit encore comme étant non-seulement une République "démocratique et laïque" mais également une "République sociale". 3- Sa marotte d'une interdiction générale et absolue de tout signe ostentatoire d'appartenance religieuse, voile et kippa en particulier, dans le simple espace public hors de la sphère publique, distinction sur laquelle je vais mexpliquer, est contraire à l'essence même du principe de laïcité. En effet, la laïcité c'est, très précisément, la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun, sous la double garantie, d'une-part, de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot, "chose de la cité", dont la traduction juridique est la séparation des institutions religieuses et de l'État, et, d'autre-part, de la stricte neutralité en matière de dogmes, religieux ou pas, de la sphère publique recouvrant tout ce qui se rapporte aux affaires publiques, aux missions et à l'action de la Puissance publique dans l'intérêt général sans dinstinctions de croyances et de non-croyance, à ne surtout pas confondre avec la notion purement géographique d'espace public designant tout simplement tout lieu ouvert au public où tout ce qui relève de la sphère privée, dont la foi religieuse, doit pouvoir s'exprimer et s'afficher librement sous réserve de respecter la liberté et les droits d'autrui et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes ou intempestives. Partant de là, il est juridiquement logique que cette neutralité de la sphère publique impliquant l'interdiction des signes ostentatoires d'appartenance, non seulement religieuse, mais également philosophique, politique et, même, communautaire, s'impose aux agents du service public dans l'exercice de leurs fonctions et aux élèves de l'enseignement public primaire et secondaire dans le seul cadre de l'enseignement qui leur y est prodigué, ces derniers, citoyens en devenir, étant là pour acquérir des connaissances et s'initier à la citoyenneté, pas pour y afficher leur croyances et/ou convictions personnelles. Il serait tout aussi juridiquement logique qu'elle soit également imposée à ces "collaborateurs occasionnels du service public" que sont les parents d'élèves de l'enseignement public primaire et secondaire accompagnant et encadrant des sorties scolaires car, ce faisant, ils participent directement au fonctionnement du service public de l'Éducation nationale et à l'accomplissement de ses missions au même titre que les agents de ce même service public dans l'exercice de leurs fonctions, les usagers que sont les élèves ayant droit à la la même neutralité de la part des personnes qui les encadrent à quelque titre que ce soit. Par contre, dans le simple espace public, hors de toute problématique de service public, cela reviendrait finalement à rompre cette neutralité de la sphère publique dont l'objet et justement de garantir la liberté de tous et de chacun dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle. En effet, comme le précise bien la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État, "La République connaît tous les cultes mais n'en reconnaît, n'en salarie ni n'en subventionne aucun", le second membre de cette formule étant justement là pour garantir le premier. La laïcité, ce n'est donc pas une opinion, c'est tout simplement la liberté d'en avoir une dans le respect de la liberté d'autrui d'avoir la sienne, sous la garantie de la neutralité de la sphère publique telle que je viens de la définir et délimiter avec précision, et, en cela, elle se distingue à la fois, d'une-part, de la notion de religion d'État ou de religion officielle ou, même, de régime concordataire, et, d'autre-part, de celle d'athéisme d'État, par exemple, de type marxiste, pour la bonne raison que, dans tous ces cas de figure, l'État n'est justement pas neutre. Ce fut Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État qui sut le mieux résumer en quelques mots l'essence même du principe de laïcité par la formule suivante : "La loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi". Le principe de laïcité est également tout entier contenu dans ce passage essentiel de l'article premier du Règlement général du Grand Orient de France, lu en loge à chaque ouverture des travaux, qui, après avoir proclamé le respect des autres et de soi-même, la tolérance mutuelle et la liberté absolue de conscience comme étant les principes fondamentaux de la franc-maçonnerie, précise aussitôt : "Considérant les conceptions métaphysiques comme relevant du domaine exclusif de l'appréciation individuelle de ses membres, elle (NB : la franc-maçonnerie) se refuse à toute affirmation dogmatique".. .
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  3640. Si pour toi c'est ni "laïcité" ni "théocratie", c'est quoi, alors, l'alternative, de ton point-de-vue, @yannickbossard6902  ? Et puis, je me demande si tu sais vraiment ce que c'est la laïcité. Eh bien, je vais te l'expliquer : la laïcité c'est précisément la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de coire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun, sous la garantie de la distinction et la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot, "chose de la cité", dont la traduction juridique est la séparation des institutions religieuses et de l'État, et de la stricte neutralité en matière de dogmes, religieux ou pas, de la sphère publique recouvrant tout ce qui se rapporte aux affaires publiques, aux missions et à l'action de la Puissance publique au service de l'intérêt général sans distinctions de croyances et de non-croyance, à ne surtout pas confondre avec la notion purement géo-spatiale de simple espace public désignant simplement tout lieu ouvert au public où tout ce qui relève de la sphère privée, foi religieuse comprise, peut s'afficher et s'exprimer librement sous réserve de respecter la liberté, les droits, l'intégrité physique et morale des autres et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes ou intempestives. La laïcité ce n'est donc pas une opinion, c'est tout simplement la liberté d'en avoir une dans le respect de la liberté d'autrui d'avoir la sienne, sous la garantie de la neutralité de la sphère publique telle que précédemment définie, et, en cela, elle se distingue à la fois de la notion de religion d'État ou de religion officielle, d'une part, et de celle d'athéisme d'État, par exemple de type Marxiste, d'autre part, puisque, dans ces deux cas, l'État n'est justement pas neutre. Comme le disait fort justement Aristide Briand, résumant ainsi parfaitement en quelques mots l'essence même du principe de laïcité : "La loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi". Le principe de laïcité est également tout entier contenu dans ce passage essentiel de l'article premier du Règlement général du Grand Orient de France, lu en loge à chaque ouverture des travaux : "Considérant les conceptions métaphysiques comme relevant du domaine exclusif de l'appréciation individuelle de ses membres, elle (NB : la franc-maçonnerie) se refuse à toute affirmation dogmatique".
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  3726. Que nous "voulons mettre sous le tapis",  @marcprechault2104  ? La traite négrière transatlantique qui dura un-peu moins de quatre siècles est la seule dont on parle tout le temps et à avoir été officiellement reconnue comme crime contre l'humanité, à la différence de millénaires d'esclavagisme interafricain et de plus de 13 siècles de traite négrière arabo-musulmane, tant orientale que transsaharienne.D'ailleurs, à propos de la traite négrière transatlantique elle-même, un de ses aspects est généralement beaucoup moins évoqué que les autres, à savoir la participation active de nombre de royaumes d'Afrique de l'Ouest à ce commerce criminel, y fondant leur puissance et leur richesse. L'homme a toujours été un loup pour l'homme en tout temps et en tout lieu, l'ampleur de ses méfaits ne variant qu'en fonction de celle des moyens humains, matériels, techniques, technologiques et logistiques dont il peut disposer à tel ou tel moment pour les perpétrer. Crois tu, par exemple, que l'histoire de l'Amérique précolombienne fut un "long fleuve tranquille" de paix et d'harmonie entre ses peuples ?, quelle blague, là aussi, les plus forts soumettaient et, parfois même, éliminaient les plus faibles. Crois tu que, dans les Caraïbes, les farouches guerriers Arawaks étaient particulièrement tendres envers les aufres tribus plus faibles ? Tiens, les Mohicans rendus célèbres par le fameux roman de Fenimore Cooper, ils furent décimés non pas par les Anglais mais par leurs puissants voisins de la Confédération des cinq nations iroquoises. Quand les Athabascans venus du nord s'installèrent dans les étendues quasi désertiques du sud-ouest où ils devinrent les Apaches et les Navajos, ils passaient le plus clair de leur temps à razzier et piller les "pueblos" des paisibles agriculteurs sédentaires Hopis, Zunis ou autres. Et les grands empires précolombiens, celui ses Aztèques au Mexique et celui des Incas dans les Andes, penses tu qu'ils se soient fondés et étendus autrement que par la conquête, la soumission et, parfois, l'extermination de peuples plus faibles ? Les peuples soumis aux Astèques, par exemple, leur payaient un véritable tribut du sang en leur livrant régulièrement des dizaines, voire des centains de jeunes victimes destinées à ses sanglants sacrifices humains à leurs Dieux. Si Hernan Cortès, avec sa poignée de conquistadors put faire tomber l'Empire de Moctezuma, c'est surtout parce qu'il bénéficia du concours actif de peuples mexicains comme les Tlaxcaltèques et les Cholulans qui virent là une occasion en or pour secouer le joug Aztèque. Maintenant, de manière plus globale, et sans nier en aucune manière les innombrables massacres dont ils furent victimes, souvent avec une intention clairement génocidaire comme quand, en Amérique-du-Nord, certains colon anglais livraient à certaines tribus des couvertures contaminées à la variole, par exemple, les peuples autochtones des deux Amériques furent principalement décimés par un phénomène hélas naturel, l'arrivée, avec les Européens, sur leur Continent isolé du reste du monde depuis des millénaires, des germes d'infections virales, variole, rougeole etc..., totalement inconnues d'eux jusque-là et contre lesquels leur système immunitaire naturel qui n'y était nullement préparé ne pouvait absolument rien. D'où des épidémies géantes se répandant sur l'ensemble des deux Amériques comme une traînée de poudre, depuis les populations déjà en contact avec les nouveaux arrivants jusqu'au autres, décimant nombre de peuples avant-même qu'ils n'aient encore vu un seul "homme blanc". Enfin, à propos de "grand remplacement", que firent, d'après toi, les ancêtres du peuple japonais actuel, venus du Coninent asiatique via la péninsule coréenne, sinon "grand-remplacer" les autochtones originels de l'archipel nippon, les fameux Aïnous qui ne subsistent plus, de nos jours, d'ailleurs le plus souvent métissés, que dans l'île septentrionale de Hokaïdo ?, que firent les Chinois Hans dans l'île de Taïwan sinon "grand-remplacer" les peuples "aborigènes" de cette île qui y sont aujourd'hui ultra-minoritaires, et que font ils de nos jours au Tibet et au Sin-Kiang où les autochtones Tibétains et Ouïghours sont devenus minoritaires sur leur propre sol ? Et crois tu que les Vietnamiens stricto-sensu aient été tendres envers les populations des hauts-plateaux qu'ils nommèrent les "Moïs" ce qui veut dire "sauvages" ? Et puis, finalement, l'Arabisation et l'islamisation de l'Afrique-du-Nord berbère, que fut ce sinon un "grand remplacement" linguistique, culturel et confessionnel ? Finalement, si les "affreux" "blancs" occidentaux ont fait plus de dégâts que les autres, et à l'echelle planétaire, c'est tout simplement parce-qu'ils sont progressivement devenus plus puissants, plus forts, mieux dotés en moyens matériels, techniques, technologiques et logistiques que les autres, pas parce-qu'ils auraient été intrinsèquement pires que les autres.
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  3748. Et toujours le même discours victimaire, pour pas changer, @giani31100  , c'est une partie non négligeable des musulmans de France qui refuse délibérément l'assimilation et s'est ghettoïsée elle même en faisant progressivement fuir, par son comportement, des quartiers qu'elle avait investis, non-seulement les populations non-musulmanes, mais également les musulmans qui jouaient le jeu de l'intégration et de l'assimilation, un peu comme ces jeunes femmes qui se font insulter et violemment prendre à partie si elle ne sont pas vêtues selon les critères islamiques. Dans ces quartiers, on se trouve dans une logique organisée de séparatisme tant sociétal que culturel, en attendant de devenir juridique, organisé par les tenants de l'Islam fondamentaliste er radical décidés à reprendre en main une communauté musulmane de France qui s'était trop sécularisée et intégrée à la société française à son goût. Le vivre-ensemble réel entre populations de toutes origines et de toutes confessions religieuses, il existait vraiment dans ces quartiers au temps de ma jeunesse, années 70 et 80, et c'est bien à ça qu'a entendu progressivement mettre fin l'Islam militant et radical à partir du tournant des années 90. On vous traiterait comme des chiens avec les millions de subventions investies en pure perte dans vos banlieues, les allocs, le RSA dont on use et abuse a satiété et une Justice particulièrement laxiste à l'egard de vos racailles qui font la loi en sanctuarisant par des violences périodiques contre tout ce qui peut représenter l'État, pompiers compris, les territoires d'une très juteuse économie criminelle souterraine très largement fondée sur le trafic de stupéfiants, les braquages, les casses, les cambriolages etc....., le fric ainsi récolté servant aussi à financer le terrorisme Jihadiste et la propagande islamiste ? J'ai la vision d'une France qui veut demeurer une communauté nationale, même métissée, même créolisée au vrai sens du mot, contre ta vision d'une France à fragmenter, à communautariser en attendant de la détruire purement et simplement. Ton discours lénifiant de victimisation, sers le aux bobos, bien à l'abri dans l'entre-soi de leurs beaux quartiers tout en prônant le "vivre ensemble" dans la "diversité", mais pour les autres, pour les pauvres, mais pas à moi, OK ?... La vraie pauvreté, le véritable abandon, en France, ce sont ceux de la France périphérique et rurale des Gilets jaunes, pas de la vôtre.....
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  3764. Sais tu, ​ @dalida1279 , qui a écrit texto ce qui suit dès le début du XIVème siècle ce qui suit : "Les seuls peuples à accepter l'esclavage sont les n.... en raison d'un degré inférieur d'humanité, leur place étant plus proche du stade animal" ?, un affreux blanc occidental ?, non, pas-du-tout, ce fut votre grand penseur,géographe et historien Ibn Khaldoun dont la statue trône tranquillement sur une place de Tunis sans que personne ne songe à la déboulonner. Il dressa même un tableau hiérarchisé des "races" humaines plaçant les Africains subsahariens tout au bas de l'échelle, tableau dont devait s'inspirer directement bien plus tard, au XIXème siècle, le théoricien racialiste et orientaliste distingué français Arthur de Gobineau dont les travaux inspireront à son tour Alfred Rosenberg, théoricien du racisme nazi. Et il ne fut pas le seul penseur arabo-musulman a avoir ainsi théorisé la prétendue "infériorité naturelle" des noirs au beau milieu des plus de 13 siècles de traite négrière arabo-musulmane, tant orientale que transsaharienne, ayant notamment pour particularité la pratique courante de la castration des hommes noirs capturés. Il s'agissait en effet de justifier cette mise en servitude des noirs en contournant l'interdit théorique de l'esclavage entre musulmans en un temps où l'Islam commençait à se répandre au sud du Sahara. Les Européens s'inspireront directement de ces théories arabes pour justifier leur propre traite négrière transatlantique lorsqu'elle débutera au XVIème, cette dernière n'ayant duré qu'un-peu moins de quatre siècles, elle, puisque ce furent bien les vilains occidentaux qui initièrent le processus des abolitions de l'esclavage. Et les grandes conquêtes guerrières arabo-musulmanes, turques seldjoukides et turques ottomanes, et la conquête musulmane de l'Inde au XVIème siècle à la base de l'Empire Moghol, plus de 20 millions de victimes, et des siècles de razzias esclavagistes des corsaires Maures, Sarrasins puis Barbaresques en pays chrétiens, et pas seulement dans le Bassin méditerranéen, et les génocides arménien et assyro-chaldéens imputables aux Ottomans durant la Première guerre mondiale, et les génocides du Sud-Soudan et du Darfour, et les crimes d'Al QaÏda, de Daech et de Boko-Haram, des entreprises philanthropiques sans-doute ? Tiens, un conseil de lecture pour finir : "Le génocide voilé - La traite négrière arabo-musulmane" de l'ethnologue et historien sénégalais Tidiane N'diaye. L'homme a toujours été un loup pour l'homme en tout temps et en tout lieu, l'ampleur de ses méfaits ne variant qu'en fonction de celle des moyens humains, matériels, techniques, technologiques, scientifiques et logistiques dont il peut disposer à tel ou tel moment pour les les perpétrer, alors, votre lecture puérilement manichéenne de l'Histoire et votre citation à sens unique au tribunal de l'Histoire ça suffit comme ça, apprenez enfin à balayer devant votre propre porte avant de passer votre temps à le faire devant la nôtre, ça nous savons très bien le faire nous-mêmes étant les seuls à savoir tôt ou tard reconnaître pleinement nos propres crimes, ayant même une certaine tendance à l'autodénigrement, à l'inverse de vous,toujours dans l'occultation mémorielle, voire le déni, et la victimisation systématique. Deux exemples : 1- seule la traite négrière transatlantique a été officiellement reconnue comme "crime contre l'humanité", alors qu'un voile pudique recouvre toujours la mémoire des très longues traites négrières orientale et transsaharienne, ce qui est d'autant plus choquant que des pratiques esclavagistes subsistent encore de nos jours ça et là dans le monde arabo-musulman de manière à peine clandestine. 2- Plus d'un siècle après, la Turquie se refuse toujours aussi obstinément à refuser de reconnaître le génocide arménien de 1915.
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  3841. Ben, justement non,  @ak57roswell84 , et vous le sauriez si vous connaissiez un-peu l'Histoire de l'irrédentisme italien revendiquant l'annexion de la Corse, dès la seconde moitié du XIXème siècle, avec le président du Conseil Crispi et Giuseppe Garibaldi qui disait : "La Corsica e Nizza sono francese comme io sono tartaro" ("La Corse et Nice sont françaises comme moi je suis tartar"), et, surtout, à l'époque du régime fasciste au cours de laquelle cette propagande irrédentiste et cette revendication annexionniste furent les plus intenses. Elle se heurtèrent au refus quasi unanime des corses magnifiquement illustré par le fameux serment de Bastia prononcé le 4 décembre 1938 par une foule immense : "Face au monde, de toute notre âme, sur nos gloires, sur nos tombes, sur nos berceaux, nous jurons de vivre et de mourir Français". Ce refus viscéral face à la menace bien réelle d'une annexion italienne expliqua une Résistance plus précoce et plus nombreuse qu'ailleurs en France, aboutissant à l'ordre d'insurrection générale au soir du 8 septembre 1943, point de départ de la libération anticipée de l'île. Les Corses ont passionnément aimé et servi une France qui ne leur a jamais témoigné qu'indifférence en retour, quand ce n'était pas du mépris pur et simple, qui a pu offir des destins individuels souvent prestigieux à des corses, mais toujours au prix de l'expatriation, mais a toujours refusé un destin collectif à la Corse et aux corses chez eux. Finalement, dans ce que l'on appelle depuis des décennies "le problème corse" ou "la question corse", il y a un-peu quelque-chose qui ressemble à du dépit amoureux. L'homme politique continental a nous avoir sans-doute le mieux compris fut Michel Rocard qui a d'ailleurs choisi de reposer de son dernier sommeil au cimetière du village de sa dernière compagne, Monticellu, mais il était intelligent, lui....
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  3866. Le jour, que l'on attend toujours, où vous serez des centaines de milliers voire des millions à défiler en silence dans les rues de nos villes derrière ce seul mot d'ordre : "Pas en notre nom" cemme le firent des dizaines de milliers de corses dans les rues d'Ajaccio et de Bastia derrière ce seul slogan : "BASTA", en 1998, après l'odieux assassinat du préfet Claude Érignac, en vertu d'une authentique démarche citoyenne, d'un véritable sursaut civique, la plus grande manifestation populaire de l'Histoire contemporaine de notre île, ce jour-là et ce jour-là seulement il n'y aura plus d'amalgame. Le "pas d'amalgame" ça doit pouvoir se mériter quelque-part..... Pour le reste, Mohamed Amine al-Husseini, grand mufti de Jérusalem (renseigne toi sur sa biographie édifiante), la division Waffen SS composée de 10 à 20.000 SS musulmans Bosniaques, les volontaires Arabes au service de la Wermacht dont Saïdi Mohammedi, futur cadre militaire de l'ALN, bras armé du FLN algérien, le coup d'État irakien pro-allemand de 1941 qui se traduisit par le massacre d'une centaine de Juifs de Bagdad avant d'être réprimé par l'armée britannique, le vaste réseau d'espionnage égyptien au service de l'Afrika-Korps de Rommel animé par les "Frères musulmans", la "Phalange nord-africaine" en Tunisie et, en France métropolitaine, la "Brigade nord-africaine" organisée par les gestapistes français Bonny et Lafont de la rue Lauriston, spécialisée dans la chasse aux Juifs et aux Résistants, ça te dit quelque-chose ?....
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  3903. L'arrogance,  @robertobrans-levi7095  , @G et @Francis Doxi Cohen, elle se trouve du côté de ceux qui prétendent défendre le peuple "opprimé", mais qui ne le connaissent en aucune manière, vivant dans l'entre-soi de leurs quartiers cossus de "bobos", et le méprisent profondément, en plus, en traitant les pauvres, les humbles qui n'ont pas eu la chance de faire des études, de "beaufs". Je n'ai pas été arrogant, j'ai tout simplement répondu à l'arrogance stupide d'un petit prétentieux qui se permettait de mépriser, finalement, la majeure-partie des simples gens auxquels le foot, en dépit de toute la pourriture affairiste qui l'entoure, apporte un-peu de plaisir, de bonheur, même, un peu de divertissement dans la grisaille des difficultés quotidiennes. Non, mais, qui êtes vous, messieurs les "petits marquis" de l'époque de Molière pour traiter les gens de "beaufs" ?, pour qui vous prenez vous ? Jean-Baptiste Poquelin, lui, il les connaissait bien les humbles, les sans-grade, et il ne se serait jamais permis de leur témoigner un tel mépris. Alors, merci de ne pas inverser les rôles, la prétention, l'arrogance, le mépris, ils sont de votre côté , pas du mien, les "matuvus", c'est vous, pas moi !!! Pour moi, traiter ceux qui n'ont pas eu la chance ni les moyens d'accéder à un certain niveau socio-culturel et d'éducation de "beaufs" ça revient exactement au même que d'en affubler d'autres de noms d'oiseaux à consonnance raciste bien connus à raison de la couleur de leur peau, de leurs origines, mépris de classe d'un côté, mépris "racial" de l'autre. Je suis issu d'une région insulaire où, traditionnellement, il n'y a pas de barrières ni culturelles ni psychologiques, pas d'incommunicabilité entre les classes, où l'été, au village, on retrouve, autour d'une table, au café, à jouer aux cartes ensemble, des gens de toute condition sociale et de tout niveau socio-culturel que rien ne distingue en apparence les uns des autres, qui parlent tous le même langage, et puis, si on gratte un-peu, on retrouve parmi eux, un medecin, un petit employé de bureau, un agriculteur, un notaire, un avocat, un cantonnier, un berger, un éleveur de porcs, un petit commerçant, un professeur d'université, tous ensemble, sans la ramener les uns par rapport aux autres, dans une ambiance qui rappelle un peu celle si bien décrite par le grand Marcel Pagnol avec César, Panisse, Escartefigue, monsieur Brun etc....., et tous ont la même passion pour le foot et le "Sporting", l'"ACA" ou le GAZ" comme on dit là-bas. Mon père avait beau être medecin-biologiste, ses amis les plus proches n'en étaient pas moins les "paisani", "pastori" et "purcaghji" de son village, messieurs les "amis du peuple"....., mais de loin......
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  3906. Oui,  @user-my3um9ip3k  , mon petit "bobo", ça ne m'étonne pas que tu méprises également l'œuvre si vraie et si humaine de Giovannino Guareschi, immortalisée au cinéma par le duo Fernandel - Gino Cervi, c'est si loin de Saint-Germain-des-Prés ou du quartier du Marais ça ..... Mais dis moi, mon petit "révolutionnaire en peau d'lapin", que proposes tu très concrètement pour libérer de ses "oppresseurs" ce cher "peuple" qui est surtout pure abstraction pour les gens comme toi ?, quel nouvel "enfer pavé de bonnes intentions" nous concoctez vous donc ? Comme le disait le très pragmatique Winston Churchill à propos de ce que vous appelez avec mépris la "démocratie bourgeoise" selon la vulgate marxiste, "la démocratie est le pire des régimes à l'exception de tous les autres", oui, elle est éminemment imparfaite, oui elle est même très largement illusoire, oui c'est un "miroir aux alouettes" servant de paravent à une veritable oligarchie ploutocratique, mais, désolé, "les choses étant ce qu'elles sont dans le monde tel qu'il est", pour reprendre une formule chère à cet autre grand pragmatique qu'était Charles de Gaulle, il n'y a rien de mieux, ou, plutôt, de moins pire, de plus vivable et supportable, en boutique, toute alternative radicale se terminant invariablement en enfer franchement dictatorial, totalitaire ou théocratique, avec, toujours, les "meilleures intentions du monde", bien entendu, tant l'enfer en est pavé. Eh bien, l'"affreux" capitalisme, c'est un-peu la même chose, c'est "le pire des systèmes économiques à l'exception de tous les autres", on peut certes s'efforcer de le réguler, d'en corriger les excès, d'en atténuer les conséquences les plus injustes et les plus cruelles, mais, désolé, toute alternative radicale concrète n'a jamais abouti qu'au seul partage de la pénurie, voire de la misère, sauf pour une nouvelle caste dirigeante et privilégiée qui ne manque jamais de surgir des décombres du "Grand soir" Et de confisquer la "Révolution", cette caste dirigeante là, fondamentalement bureaucratique, étant, en plus, stérile et improductive. À mon âge, on a justement cessé de croire au "grand soir" et aux "lendemains qui chantent", on se contente du moins pire, du moindre mal et, surtout, du possible, compte tenu des réalités qui sont têtues comme les faits....
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  3921. ​Non,  @jihemnetaf1933  , le génocide khmer a été évoqué dès les années 1978-1979, je suis assez en âge pour m'en souvenir. quant au génocide Arménien, il n'est encore nié que par la seule Turquie, mais, en son temps, dans le camps allié, on parlait déjà de massacres d'une ampleur inédite contre les Arméniens et des procès le confirmèrent dès les années 20, le mot et le concept de "génocide" n'ayant été forgés qu'au lendemain de la seconde guerre mondiale à l'occasion du procès de Nuremberg. Maintenant, auriez vous qualifié de "génocide", les mots ayant un sens précis, les bombardements alliés massifs et systématiques des villes allemandes et les exactions tout aussi massives et systématiques de l'armée soviétique contre la population civile allemande durant les dernières années de la seconde guerre mondiale, pourtant comptables d'infiniment plus de victimes qu'il n'y en a jamais eues à Gaza ?, évidemment non, il s'agissait tout simplement de la "guerre totale" voulue par les nazis qui retombait sur leur propre peuple. À ce compte là, toute guerre, qu'elle qu'elle soit, la guerre étant toujours sale, serait un "génocide" par définition même, ce qui viderait ce mot de tout sens exact et précis. Eh bien, ce qui se passe à Gaza, ce n'est pas autre-chose que la "guerre totale" déclenchée par le Hamas en perpétrant délibérément les massacres du 7 octobre 2023, qui retombe sur sa propre population civile, sur son "bouclier humain", même, devrais je dire. en effet, il s'agit, en réalité d'une guerre difficile menée contre un ennemi fanatique et sans scrupules qui n'hésite pas à se planquer derrière et même sous sa propre populations civile dont il se sert comme d'un "bouclier humain", lui ayant notamment toujours interdit l'accès à son vaste réseau de tunnels souterrains édifié grâce au détournement massif de l'aide internationale à Gaza et strictement réservé à ses "combattants", ayant également fait tout son possible pour entraver son évacuation vers la frontière égyptienne pourtant demandée par Tsahal avant-même le déclenchement de son offensive terrestre, y compris par des exécutions sommaires dont j'avais pu voir des images, en novembre dernier, sur le portable de l'un de mes "frères" de loges dont la fille vit à Tel-Aviv, et se cachant aujourd'hui au beau milieu du million de réfugiés entassés à Rafah. Si vous voulez vraiment aider les Gazaouis, exigez donc des chefs du Hamas et de leurs troupes qu'ils libèrent sains et saufs les derniers otages encore entre leurs mains, qu'ils sortent de leurs trous les mains en l'air et se rendent sans conditions.
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  3923. Chez nous, en Corse, c'était justement à l'époque où le corse était encore la vraie langue maternelle de la quasi totalité des corses, où l'on n'entendait pratiquement pas parler français dans la vie quotidienne, seulement à l'école et dans la vie publique, que le patriotisme français y était le plus ardent et le plus unanime, étant naturellement complémentaire avec le vieux patriotisme corse hérité de notre Histoire. Ce n'est que lorsque le processus d'assimilation intégrale par dépossession de soi-même a commencé à faire concrètement sentir ses effets qu'est apparu le nationalisme corse contemporain qui n'a cessé de croître en audience depuis, jusqu'à diriger désormais la collectivité de Corse. Regardez nos jeunes, moins ils savent parler correctement le corse, moins ils connaissent l'Histoire de leur île et sa culture, moins ils sont imprégnés par ses valeurs traditionnelles, plus ils se détachent inexorablement de la France, moins ils se sentent Français. J'en conclus donc qu'en Corse, le processus assimilationniste a eu un effet déstructurant sur l'intégration civique et citoyenne parfaitement réalisée au temps de mes grands-parents (j'ai 63 ans) et destructeur sur le sentiment d'appartenance à la nation française. Ne nous obligez pas à choisir entre la langue française qui nous est commune et "a nostra lingua corsa", entre la culture française et l'héritage culturel italien, italique, plus précisément, de nos anciens, entre le drapeau tricolore de la République française pour lequel sont tombés tant des nôtres et notre vieux drapeau national à tête de Maure taché du sang de nos patriotes, au XVIIIème siècle, à Borgu, à Pontenovu ou ailleurs, entre la Marseillaise et le Dio vi salve Regina, notre vieil hymne national officiellement adopté en janvier 1735, entre Napoléon Bonaparte, symbole entre tous de la Corse française, et l'idole de ses jeunes années, Pasquale Paoli, "Babbu di a Patria" ("Père de la Patrie"), entre l'Histoire de France qui est aussi le nôtre depuis plus de 250 ans, et notre Histoire de la Corse, si spécifique, bien plus longue pour nous et non encore achevée, car tous ces éléments font ce que nous sommes au plus profond de nous mêmes. Laissez nous être pleinement nous-mêmes, Éric, avec nos prénoms, aussi, comme Vannina, par exemple, celui de ma fille aînée, nous n'en serons que de meilleurs Français. Mais attention, si vous nous obligez à choisir, alors, comme Albert Camus, nous choisirons notre mère..... "À Rome, fais comme les Romains", "à Paris, fais comme les parisiens" dites vous fort légitimement, mais alors, ajoutez également : "In Corsica, fa cumme i corsi" ("En Corse, fais comme les corses"). Voilà, Éric, je vous ai parlé du plus profond de mon âme de corse français, pas l'un ou l'autre, ni l'un sans l'autre, mais intimement l'un et l'autre, alors, entendez nous avant que les liens entre nous ne soient irrémédiablement rompus.
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  3927. Une partie de l'extrême droite, Alain Soral, Philippe Ploncard d'Assac, Jérôme Bourbon du torchon "Rivarol", entre autres,  @Delasudduray  , prône de plus en plus une sorte d'alliance avec l'"Islam politique", pléonasme d'ailleurs, contre ce qu'ils considèrent comme leur ennemi commun et qu'ils nomment "la Ripoublique judéo-maçonnique", Youssef Hindi étant, en quelque sorte, le principal point de contact entre ces deux extrémismes. Et je ne parle même pas des relations très cordiales et anciennes entre Jean-Marie Le Pen et Dieudonné dont on connaît les liens avec les régimes iranien et turc, le vieux etant même le parrain de l'une des filles de Dieudo. Cherchez et regardez, ici-même, sur YouTube, une vidéo toute récente de la chaîne "Dieudosphère" sur la participation de Jean-Marie Le Pen au "Bal des quenelles", ça va vous surprendre. Mais une alliance de ce genre n'a rien de nouveau, dans l'Histoire, quand on se sluvient du coup d'État irakien pro-allemand de 1941, du rôle central joué au sein du vaste réseau d'espionnage égyptien au service de l'Afrika-Korps de Rommel, par les "Frères musulmans" fondés par Hassan Al Banna, accessoirement grand-père maternel de Tarik Ramadan, qui ne cachait pas son admiration pour Benito Mussolini et Adolf Hitler, de Mohamed Amine Al Husseini, grand mufti de Jérusalem, fidèle allié des nazis et de la division Waffen SS Handschar composée de 10 à 20.000 musulmans bosniaques, sans compter la "Phalange nord-africaine" qui combattit sur le front de Tunisie au côté des troupes germano-italiennes, et la "Brigade nord-africaine" formée, en France métropolitaine, par les gestapistes français Bonny et Lafont, de la rue Lauriston, et spécialisée dans la chasse aux Juifs et aux Résistants.
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  3929. On voit que vous ne savez rien de l'Histoire de la Corse,  @Brickolas94700  . Renseignez vous un-peu avant de dire n'importe-quoi, en particulier sur ce qui s'est passé de crucial dans notre île au XVIIIème siècle, à savoir la naissance d'une nation, sa consolidation ave la Constitution corse du 18 novembre 1755, première constitution écrite de l'Histoire fondée sur la souveraineté du peuple, et son écrasement par la monarchie française à la bataille de Pontenovu le 8 mai 1769. La Corrse n'est certes pas une colonie mais, à certains égards, elle a parfois été traitée comme telle. Et dire que le peuple corse qui possède sa langue, son identité culturelle et son Histoire propre, très spécifique, n'existerait pas ou plus, est une véritable hérésie. En juin 1914, dan le numéro unique de l'éphémère revue en langue corse "A Cispra", du nom de ce mousquet qui armait les soldats et miliciens de Pasquale Paoli au XVIIIème siècle, sans-doute l'acte de naissance du nationalisme corse contemporain, les poètes Saveriu Paoli et Ghjacumu-Santu Versini écrivaient : "A Corsica ùn hé mica un dipartimente francese, mà una nazione vinta chi ha da rinasce" ("La Corse n'est pas un département français, mais une nation vaincue qui va renaître"), historiquement parlant c'est totalement vrai. Quand on ne sait rien de rien on ferme sa grande gueule. D'ailleurs, les liens entre indépendantistes corses et indépendantistes kanaks sont anciens et étroits, des représentants de la Kanaky étant toujours invités et présents, chaque été, depuis les années 80, aux "Ghjurnate internaziunale di Corti" ("Journées internationales de Corte").
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  3930. Comme j'ai été scandaleusement censuré de manière totalement arbitraire, je reprends mon explication,  @Brickolas94700 . Vous ne connaissez manifestement rien à la Corse et à son Histoire et je vous recommande donc de vous documenter sérieusement à ce sujet, notamment sur la période cruciale du XVIIIème siècle qui, à travers la longue révolution corse contre Gènes, a vu la naissance d'une nation, sa consolidation à travers la Constitution corse du 18 novembre 1755, première Constitution écrite de l'Histoire fondée sur la souveraineté du peuple, et son écrasement par les armées du roi de France à la bataille de Pontenovu le 8 mai 1769. Le peuple corse existe bel et bien, figurez vous, enraciné dans sa terre, à travers son Histoire bien spécifique, sa langue et son identité culturelle si particulière comme en témoignent notamment ses polyphonies traditionnelles. La Corse dans la France n'a certes jamais été juridiquement et administrativement une colonie, mais, à certains égards, elle a parfois été traitée comme telle. En juin 1914, dans l'éphémère revue en langue corse "A Cispra", du nom de ce mousquet qui armait les troupes nationales corses au XVIIIème siècle, les poètes Saveriu Paoli et Ghjacumu-Santu Versini écrivaient : "A Corsica ùn hé mica un dipartimente francese, mà una nazione vinta chi ha da rinasce" ("La Corse n'est pas un département français, mais une nation vaincue qui va renaître"), historiquement c'est parfaitement vrai. En fin, les liens entre indépendantistes corses et indépendantistes kanaks sont étroits et fort cordiaux depuis au moins les années 80, des représentant de la Kanaky étant d'ailleurs toujours invités et présents chaque été, depuis des décennies, aux "Ghjurnate internazionale di Corti" ("Journées internationales de Corte"). Eux, au moins, contrairement à vous, apparemment, ils savent qui nous sommes.
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  3931. ​D'abord,  @Brickolas94700  , l'idée de "patrie" corse est très ancienne, dès l'époque médiévale les corses parlaient de "patrie" s'agissant de leur île et se nommaient "compatriotes" entre eux, le grand condottiere du XVIème siècle Sampieru Corsu, ennemi implacable de la domination génoise, ayant même fait graver sur son épée : "Pugna pro Patria". Ce sentiment patriotique quasiment instinctif donna naissance à une véritable conscience nationale et à l'édification progressive d'une véritable "nation corse" souveraine au cours de la longue révolution corse contre Gènes commencée fin décembre 1729 et qui ne s'achèvera que par son écrasement par les armées du roi de France en mai 1769. Cette nation, sous l'impulsion de Pasquale Paoli, véritable précurseur de la mise en œuvre des idéaux démocratiques du Siècle des Lumières, se dota de sa propre Constitution le 18 novembre 1755, première constitution écrite de l'Histoire fondée sur la souveraineté du peuple qui fit d'ailleurs l'admiration de toutes l'Europe des "Lumières", Rousseau et Voltaire en particulier, Paoli étant particulièrement connu de ses contemporains, jusqu'aux futurs Etats-Unis d'Amérique où, de nos jours encore, sept villes portent son nom. Voici, de mémoire, la traduction en français du préambule de cette Constitution corse qui dit déjà tout en peu de mots, près de 21 ans avant la déclaration d'indépendance des États-Unis d'Amérique et près de 34 ans avant la Révolution française de 1789 : "La Diète générale du peuple de Corse, légitimement maître de lui même, convoquée, selon les formes établies, par le "général (Paoli avait le titre de "général de la nation") ces 16, 17 et 18 novembre 1755. Ayant reconquis sa liberté, désireux de donner à son gouvernement une forme stable et durable en le transformant en une constitution propre à assurer la félicité de la nation, décrète et a décrété...", suit le corps même du texte constitutionnel. Mais enfin, tout cela est très largement documenté, juste un-peu de curiosité intellectuelle, une bonne utilisation de ton moteur de recherche et tu sauras tout....
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  3933. L'ambition de Sampieru, homme de son temps pétri de la mentalité féodale de son temps,  @Alkroxtv1694  , était de rétablir à son profit la dignité de "comte de Corse" existant depuis Sinucellu di Cinarca dit Ghjiudice, au XIIIème siècle, et sans cesse revendiquée par les seigneurs cinarchesi depuis, sous la suzeraineté du roi de France, ce qui n'était pas tout-à-fait la même chose qu'un rattachement pur et simple au royaume de France. La Corse fut érigée en "royaume" une première fois durant la seconde moitié du XIVème siècle quand le Pape en investit le roi d'Aragon, d'où la rivalité avec Gènes qui contrôlait la Corse depuis la défaite de Pise à l'extrême fin du siècle précédent. Les aragonais tenteront de s'appuyer sur les féodaux corses du sud, allant même jusqu'à nommer l'un d'entre eux, Vincentellu d'Istria, durant la première moitié du XVème siècle, Vice--roi, pour asseoir leur souveraineté sur l'île, mais Gènes finira par l'emporter. Elle finira par rétablir la titulature de "Regno di Corsica", "Royaume de Corse" durant la seconde moitié du XVIème siècle en s'en attribuant la couronne. C'est en janvier 1735 que les "nationaux" corses proclament une première fois l'indépendance du "Regno di Corsica" dont la vierge Marie est proclamée symboliquement la souveraine. L'année suivante, 1736, c'est le bref épisode de la monarchie constitutionnelle de Théodore de Neuhoff élu "Roi des Corses". Dans le cadre de la longue Révolution corse du XVIIIème siècle, la France intervint à plusieurs reprises au profit de Gènes de plus en plus endettée à son égard et c'est bien pour ça que le traité franco-génois de mai 1768, loin d'être une vente avec transfert de souveraineté, était juridiquement une simple mise en gage, d'où une équivoque de plus de 20 ans laissant planer sur l'île la menace théorique d'un éventuel retour à Gènes, équivoque qui ne sera levé que par le décret législatif d'intégration voté le 30 novembre 1789 par l'assemblée constituante. C'est la Révolution qui a vraiment fait la Corse française, pas la monarchie.
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  3934. S'il ya une constante dans l'Histoire de la Corse,  @Alkroxtv1694 , ce n'est pas tant la recherche d'une indépendance totale stricto-sensu, ça, même Pasquale Paoli n'y a jamais cru sur le long terme, mais celle de ce que les anglo-saxons appellent le "self-government", à savoir la solution d'une Corse se gouvernant elle-même selon ses propres lois sous la protection négociée d'une puissance extérieure moyennant quelques avantages stratégiques, parfois fiscaux, consentis à cette dernière. Cela se retrouve, après la grande révolte antiféodale de 1359 plus ou moins téléguidées par Gènes, dans la Convention de la même année qui aurait été conclue entre ladite "Commune de Corse" et la Commune de Gènes mais que cette dernière transformera rapidement en domination pure et simple, cela se retrouve également aux ambitions anti génoises des féodaux du sud de l'île par rapport à la Monarchie Aragonaise puis à celles de Sampieru par rapport à la monarchie française dont il n'a jamais recherché que la suzeraineté, jamais la fusion pure et simple au royaume de France. Cela se retrouve aussi dans les négociations avortées de 1767-1768 entre Paoli de le duc de Choiseul, le second roulant le premier dans la farine puisque, dans le même temps, il négociait secrètement avec Gènes ce qui allait aboutir au très équivoque traité franco-génois de mai 1768, paradoxalement intitulé "Traité sur le maintien de la souveraineté de la République de Gènes sur l'Isle de Corse", par lequel la république de Gènes confiait provisoirement au Roi de France l'exercice de sa souveraineté sur la Corse en gage du remboursement futur de sa dette énorme contractée au cous des précédentes années au crédit de la Couronne de France. certes, c'était un-peu une "vente" déguisée car, dans les faits, le remboursement génois était considéré comme factuellement impossible, mais enfin, théoriquement, Gènes était censée retrouver le plein exercice de sa souveraineté sur l'île si elle arrivait à rembourser totalement sa dette. Ce fut bien d'ailleurs comme une "vente déguisée" que Paoli commenta ce traité unique en ces termes : "Ils nous ont vendus comme un troupeau de brebis. On ne sait qui l'on doit détester le plus entre celui qui nous vend et celui qui nous achète", ajoutant : "Gènes est vaincue et ne peut donc se prévaloir d'un quelconque droit de souveraineté sur la Corse et quand-bien même elle l'aurait pu, elle ne pouvait s'en défaire au profit d'une autre puissance sans le consentement express des Corses", première affirmation dans l'Histoire du "droit des peuples à disposer d'eux-mêmes", d'où la guerre franco-corse ayant duré une année entière. Cette équivoque de 20 ans fit beaucoup hésiter le roi pour savoir s'il était juridiquement valable de convoquer des députés de la Corses aux Etats généraux de 1789, d'où leur arrivée tardive à Versailles à l'été 1789. Ce fut d'ailleurs pour lever la menace théorique d'un éventuel retour à la domination génoise que les députés de la Corse demandèrent à l'Assemblée constituante de clarifier les choses, avec l'appui de Mirabeau, d'où le décret législatif du 30 novembre 1789 proclamant "l'Isle de Corse partie intégrante" non-pas de la "nation française" mais de "l'empire français" au sens latin d'Imperium et ses habitants "régis par la même Constitution que les autres français"". Enthousiaste, Paoli salua ce texte en ces termes : "l'union avec la libre nation française n'est pas servitude, mais participation de droit", preuve qu'il concevait cette union comme l'association librement consentie entre deux nations communiant dans le même idéal de liberté et non comme l'absorption pure et simple de la petite nation insulaire par la grande nation continentale, interprétation source de malentendus et d'inévitables dissension futures qui aboutiront à la rupture de l'été1793 et à l'éphémère Royaume Anglo-corse doté de sa propre Constitution parlementaire adoptée en avril 1794, sorte de préfiguration, sur le papiers, des futurs dominions de l'Empire britannique. D'ailleurs Paoli s'opposera politiquement au vice-roi britannique, Sir Gilbert Elliott, qui ne respectait pas vraiment cette Constitution et s'appuyait plus sur les royalistes locaux revenus d'émigration que sur les patriotes corses, de sorte que le roi Georges fit par rappeler poliment mais fermement le vieux patriote corse à Londres vers où il s'embarqua pour son dernier exile, fin octobre 1795, soit un ans avant que Bonaparte ne récupère l'île dans la foulée de la Campagne d'Italie. Finalement, cette recherche constante du "self-government", d'une manière ou d'une autre, dans l'Histoire de la Corse, de nos jours, elle porte un nom, "autonomie interne"....
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  3936. La Corse a été "fondée" par les peuples gréco-romains,  @Alkroxtv1694  ?, pourquoi, il n'y avait personne dans l'île avant eux ? Et les mégalithes, édifices dit "torréens", "stazzone" (dolmens) et "stantari" (statues-menhirs) que l'on peut trouver ça et là dans l'île, surtout dans le sud, c'est qui qui les avait créés. La vérité c''est qu'alors que leurs prédécesseurs phocéens, syracusains, étrusques et carthaginois s'étaient tous cantonnés sur le littoral oriental de l'île autour des villes d'Alaliê (Aleria) et de Portus-Siracusanus, les Romains, fondateurs de la cité de Mariana, furent les premiers à étendre progressivement leur domination sur l'ensemble de l'île, jusque dans sa montagne intérieure a prix d'une longue guerre de pacification d'un siècle entier contre les autochtones qu'il baptisèrent eux-mêmes les "Corsi". Enfin, quand tu dis "les italiens" par rapport aux "Corses" c'est totalement anachronique, absurde même. En effet, jusqu'au Risorgimento du XIXème siècle accouchant d'un Etat-Nation italien uni et d'un "peuple italien" unique, l'Italie n'était qu'une "expression géographique", selon le mot du chancelier autrichien Metternich, tout au plus une civilisation ayant en commun l'héritage latin et, depuis Dante Alighieri, le toscan littéraire comme langue écrite et savante commune, sans pour autant annihiler l'infinité des dialectes locaux souvent riches en expression littéraire, poétique surtout, comme ça a, par exemple, toujours été le cas du Vénitien, du Piémontais, du Napolitain et du Sicilien, entre autres. En ce temps là, on ne parlait pas du "peuple italien" mais "des peuples de l'Italie", ensemble géographique péninsulaire et insulaire, peuples souvent farouchement opposés les uns aux autres et être "italien" n'avait pas plus de portée dans sa signification qu'être, par exemple, "latino-américain" aujourd'hui. Dans ce sens là et dans ce sens là seulement, les Corses, un de ces nombreux peuples de l'Italie, se sentaient naturellement italiens, ce qui ne les empêchait nullement d'avoir leur propre sentiment patriotique et, progressivement, leur propre aspiration nationale. D'ailleurs, ce fut bien contre une cité-Etat de l'Italie péninsulaire, Gènes, que se construisit la nation corse. Maintenant, peut être que si la Corse n'était pas devenue française entretemps, elle se serait naturellement agrégée au nouvel Etat-Nation italien issu du Risorgimento du XIXème siècle, mais sans forcément abdiquer tout particularisme comme, par exemple, sa voisine la Sardaigne qui est bien une collectivité autonome au sein de la République italienne avec son propre drapeau à quatre têtes de Maures.
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  3937. Vous connaissez bien mal l'Histoire de la Corse à cette époque,  @Brickolas94700  , aussi, comme je ne vais pas me fatiguer à vous faire un cours d'Histoire, je vous invite à utiliser votre moteur de recherche pour connaître en détail la longue Révolution corse du XVIIIème siècle, la période paoline de juillet 1755 à mai 1769 en particulier, les conditions historiques exactes dans lesquelles la Couronne de France s'empara de la Corse en 1768-1769, car il fallut une guerre franco-corse d'une année entière pour y arriver, et la nature juridique exacte du traité franco-génois du 13 mai 1768, paradoxalement intitulé "Traité sur la maintien de la souveraineté de la République de Gènes sur l'isle de Corse", qui était une mise en gage en attendant le très hypothétique remboursement par Gènes de sa dette colossale contractée au profit de la Couronne de France, et non une véritable vente, et tout ça sur une île qui s'était érigée de fait en nation souveraine depuis des années, et où Gènes ne tenait plus que les présides de Bastia, Calvi, Ajaccio et Bonifacio seulement grâce à la presence de garnisons françaises, d'abord de 1756 à 1759, puis depuis 1764, en vertu des deux traités de Compiègne. Souveraineté génoise toute théorique, donc, d'autant plus que la République de Gènes avait été littéralement humiliée en 1767 par la prise de l'île de Capraja par la jeune marine nationale corse fondée par Pasquale Paoli. Je vous livrerai simplement ce que déclara Paoli en apprenant l'existence de ce traité : "Gènes est vaincue et ne peut donc plus se prévaloir d'aucun droit de souveraineté sur la Corse, et quand bien même elle le pourrait encore, elle ne pouvait s'en séparer au profit d'une autre puissance sans le consentement express des corses", première affirmation dans l'Histoire du droit des peuples à disposer d'eux mêmes. Ce qui est vrai, c'est que ce traité franco-génois tres juridiquement ambiguë qui contenait en plus une clause secrète prévoyant le versement à Gènes par la Couronne de France de deux millions de livres tournois sous le pretexte de frais d'entretien de fortifications, fut bien interprétée par ses contemporains comme une "vente déguisée", d'autant plus que le remboursement de la colossale dette génoise à la France était plus qu'improbable. Ainsi, Paoli déclara t il également : "Ils nous ont vendus comme un troupeau de moutons.... On ne sait qui détester le plus entre celui qui nous vend et celui qui nous achète". Quant à Voltaire, dont un chapitre de son "Siècle de Louis XV" était consacré à la Corse, il commenta ce honteux traité franco-génois en concluant par ces mots : "Restait à savoir si des hommes ont le droit de vendre d'autres hommes, mais c'est une question qui ne sera jamais examinée dans aucun traité". Il écrivit également ce qui suit, évoquant la bataille finale de Pontenovu du 8 mai 1769 : "Le courage des corses fut si grand que sur un pont enjambant la rivière Golo, ils firent un rempart de leurs morts, les blessés venant se mêler aux morts pour affermir ce rempart.... On ne voit de telles actions que chez les peuples libres". Dernière citation, celle par laquelle commence une lettre ardente écrite à Paoli le 12 juin 1789 par un jeune officier d'artillerie : "Général, je naquis quand la patrie périssait, trente mille Français, vomis sur nos côtes, noyant le trône de la liberté dans des flots de sang, tel fut le spectacle qui vint le premier frapper mes regards......". Ce jeune officier se nommait Nabulione Bonaparte...
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  3951. Ah bon,  @sandrniedidinou41  ?, l'Islam qui est la religion-politique depuis ses origines, depuis sa fondation par un Prophète qui n'était pas seulement un guide spirituel et une autorité morale, mais également un véritable leader politique, une sorte de chef d'État, un législateur et, même, un chef de guerre, et la "religion-loi" par excellence, ne serait pas une religion théocratique ? Dans les évangiles chrétiens est au moins inscrit le principe de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel à travers ces deux paroles attribuées au Christ : "Rendez à César ce qui appartient à César et laissez à Dieu ce qui est à Dieu" et "Mon royaume n'est pas de ce monde", même si, au cours de sa longue Histoire l'Église catholique fut loin de s'y conformer toujours scrupuleusement, et encore, même aux pires époques de l'Inquisition, les sentances des tribunaux ecclésiastiques ne pouvaient être appliquées que par le "bras séculier", c'est à dire le pouvoir profane des monarques, des princes et dex seigneurs féodaux. La profession de foi des "Frères musulmans" : "Le Coran est notre Constitution" est parfaitement conforme à l'esprit et à la lettre de l'Islam, le Coran étant théologiquement réputé être, dans son entier, la "parole de Dieu directement dictée au Prophète". L'Islam, "brillante intellectuelle, ce n'est pas seulement une spiritualité et des principes moraux, c'est également, en plus d'être une civilisation à part entière, une conception idéologique globale et totalisante du monde, de l'humanité et de la société, un système politique de gouvernement d'essence théocratique, le Califat, et, surtput, une Loi avec un grand "L" c'est-à-dire un corpus juridique, la Sharia, ayant vocation à régir tous les aspects de la vie humaine sur terre dans leurs moindres détails, alors, si ça ce n'est pas théocratique, c'est que les mots n'ont plus aucun sens. Quant à l'adjectif "shariatique" je l'ai forgé moi même à partir du mot "Sharia" justement, par ironie compte tenu de sa proximité auditive avec l'adjectif grossier "chiatique".
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  3955. L'Histoire montre,  @sandrniedidinou41 , que selon les lieux et les époques, le Judaïsme, le Christianisme et l'Islam peuvent, chacun, tout aussi bien être des religions de conquérants de dominateurs, de massacreurs et d'exploiteurs que des religions d'exploités et de persécutés. Faut il te rappeler, par exemple, que le Judaïsme ne fut pas seulement une religion de persécutés durant des siècles et de victimes d'un génocide, mais également celle de ceux qui, selon la Bible, auraient exterminé les Cananéens, et qui, aujourd'hui, colonisent les territoires palestiniens de Cisjordanie et écrasent la Bande de Gaza sous les bombes, et que l'Islam fut aussi celle de conquérants impitoyables, qu'il s'agisse des grandes conquêtes arabo-musulmanes, des conquêtes ottomanes ou de la conquête mongolo-musulmane de l'Inde au XVIème siècle, à la base de l'Empire Moghol, s'étant soldée par plus de 20 millions de victimes, de ceux qui pratiquèrent, durant plus de 13 siècles, la traite négrière arabo-musulmane, tant orientale que transsaharienne, encore pratiquée ça et là de nos jours de manière clandestine en Mauritanie, en Libye, au soudan et dans les monarchies pétrolières de la péninsule arabique, par exemple, ainsi qu'environ cinq siècles de razzias esclavagistes des corsaires Barbaresques en Méditerranée et, même, parfois, au-delà, de ceux qui furent responsables des génocides des arméniens et des Assyro-Chaldéens chrétiens durant la Première guerre mondiale, de ceux qui, durant des années, ont massacré les populations chrétiennes et animistes du Sud-soudan et du Darfour, de ceux qui ont massacré des milliers de Chrétiens et de Yézidis en Irak et en Syrie dans les territoires sous contrôle de DAECH, de ceux qui en massacrent des milliers d'autres en Afrique subsaharienne, au Nigéria en particulier, etc...etc.... ? Quant au Christianisme, oui, il a été une religion au nom de laquelle on a abondamment colonisé, exploité et massacré au cours de l'Histoire, mais il a aussi été et est toujours en maints endroit du globe une religion de persécutés dont on ne compte plus les martyrs à travers le monde depuis 2000 ans et qui est, aujourd'hui, la religion la plus victime de persécutions à travers le monde, que ce soit dans le monde musulmans ou dans des Etats totalitaires comme la Chine et la Corée-du-Nord. Ton raisonnement est donc totalement absurde, on ne juge pas une religion à travers les situations fondamentalement diverses de ses fidèles à la foi dans l'espace et dans le temps, mais en fonction de ses dogmes, de sa doctrine et de leur mise en œuvre. Quant au nazisme, idéologie profane aux relents de mythologie païenne germanique, il n'avait absolument rien de chrétien en lui-même, et je ne parle même pas du totalitarisme communiste, comptable de centaines de millions de victimes à travers le monde au cours du XXème siècle, sans-doute ce qui aura le plus tragiquement illustré, au cours de l'Histoire contemporaine, le dicton bien connu selon lequel "l'enfer est pavé de bonnes intentions"....
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  4015. Là, je reconnais que Karim Zeribi s'oppose à Éric Zemmour de manière beaucoup plus intelligente que les lamentables Aymeric Caron et Alexis Corbière et que c'est lui qui est dans le vrai, plus que Zemmour, pour definir précisément ce que recouvre le principe de laïcité. Non, Éric, la laïcité n'a jamais imposé à tout-un-chacun un quelconque devoir de discrétion religieuse dans l'espace public, la laïcité c'est précisément la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun, sous la garantie de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot, "chose de la cité", dont la traduction juridique est la séparation des cultes religieux et l'État, et de la stricte neutralité en matière de dogmes, religieux ou pas, de la sphère publique qui recouvre tout se qui se rattache aux affaires publiques, à l'action et aux missions de la Puissance publique au service de l'intérêt général sans distinctions de croyances et de non-croyance, et qui ne se confond donc pas avec la notion purement "spatiale" d'espace public ou chacun est libre d'afficher et d'exprimer ce qui relève de sa sphère privée, dont font partie la foi religieuse et l'appartenance confessionnelle, sous réserve de respecter la liberté d'autrui et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes ou intempestives. Partant de là, l'obligation de neutralité laïque impliquant la prohibition non seulement des signes ostentatoires d'appartenance religieuse, mais également ceux d'appartenance politique et philosophique, ne s'impose qu'aux seuls agents du service public dans l'exercice de leurs fonctions et aux seuls élèves de l'enseignement public primaire et secondaire dans l'enceinte de l'établissement qu'ils fréquentent et dans le seul cadre de l'enseignement qui leur y est dispensé, étant là pour acquérir des connaissances et s'initier à la citoyenneté, pas pour afficher leurs convictions personnelles, religieuses ou autres. On peut également légitimement penser que le loi devrait étendre cette même obligation de neutralité laïque à ces "collaborateurs occasionnels du service public" que sont, en particulier, les parents d'élèves de l'enseignement public primaire et secondaire participant à l'accompagnement et à l'encadrement des sorties scolaires car, ce faisant, ils participent directement au fonctionnement du service public de l'Éducation nationale et à l'accomplissement de ses missions au même titre que les agents de ce même service public dans l'exercice de leurs fonctions, les usagers de ce service public que sont les élèves ayant droit à la même neutralité de la part des personnes qui les encadrent, quel que soit le statut juridique de ces dernières. Mais, pour le reste, dans le simple espace public, la laïcité n'impose pas et n'a jamais imposé à tous une quelconque neutralité, ni une quelconque discrétion, seulement le respect de la liberté d'autrui, notamment la libre circulation dans l'espace public, et l'obligation de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes ou intempestives. La laïcité, Éric, ce n'est pas une opinion, c'est seulement la liberté d'en avoir une dans le respect de la liberté d'autrui d'avoir la sienne, et, en cela, elle se distingue à la fois de la notion de religion d'État ou de religion officielle, d'une-part, et de celle d'Athéisme d'État, par exemple, de type marxiste, d'autre-part, car, dans les deux cas, l'État n'est justement pas neutre. Si demain, on interdisait de manière générale et absolue le port du voile, du hijeb etc...dans le simple espace public, en dehors de tout impératif de sécurité publique ayant justifié celle du voile intégral masquant entièrement le visage en ne laissant apparaître que les yeux, toute personne circulant dans l'espace public devant être immédiatement identifiable et le visage étant, dans notre civilisation, le principal vecteur physique de sociabilité et de communication entre les êtres, je regrette, Éric, mais ce serait une rupture de cette neutralité de l'État comme garantie de la liberté dans l'égalité des consciences qui est l'essence même de la laïcité. Enfin, en quelques mots, Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État, résuma parfaitement ce qu'est la laïcité en disant : "La loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi"....
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  4036. Affirmer gratuitement, c'est facile, @Pier Symphorien, mais démontrer ce que l'on affirme en s'appuyant sur une argumentation logique et raisonnée, c'est mieux. Par ailleurs, qu’entendez-vous véritablement par ce néologisme d'"islamophobie", popularisé, rappelons-le, par l'ayatollah Khomeiny, grand « démocrate » et « humaniste » exemplaire, comme chacun sait ? S'il s'agit, par ce mot, uniquement de condamner les atteintes aux personnes, les appels à la haine et les discriminations envers les personnes, en raison de leur appartenance religieuse, pas de problèmes, il peut être opérant. Mais, dans ce cas, pourquoi donc avoir inventé un mot nouveau, spécifique à une religion précise, dès lors que la loi sanctionne d'ores et déjà toute atteinte aux personnes, tout appel à la haine, toute discrimination en raison de l'appartenance religieuse quelle qu'elle soit ? De même, pourquoi donc ne parle t on jamais de « christianophobie » à propos des persécutions et même, parfois, des meurtres dont sont victimes nombre de communautés chrétiennes du Moyen-Orient ?... . Par contre, s'il s'agit, par ce néologisme d'"islamophobie" de restreindre la liberté d'expression en interdisant, petit à petit, toute vision critique de l'Islam en tant que dogme, en tant que conception globale de l'homme, de la femme et de la société, et même en tant que système juridique [car l'Islam est bien tout cela à la fois], et, plus précisément, de réintroduire peu à peu, dans notre droit, l'incrimination archaïque de « blasphème », alors là, il y a danger liberticide. En effet, dans une société comme la nôtre, on doit avoir le droit de critiquer librement toute construction idéologique, même à caractère religieux, quelle qu'elle soit. En définitive, ce concept d'"Islamophobie" semble bien être un véritable "piège", une véritable "arme" utilisée dans cette "guerre psychologique" menée contre la République et ses valeurs, et l'on peut s'étonner que nombre de nos esprits réputés « progressistes » et « éclairés » s'empressent de tomber si étourdiment dans un piège aussi grossier.
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  4167. Oui oui, on sait, on sait, @catonlancien372, "ci li Siounistes, ci li Moussad, li Mizilmons y fé pas ça, li Mizilmons il é jonti", LOL. Plus sérieusement, le coup du "nous ne sommes pas vos ennemis, vos ennemis ce sont les Juifs diaboliques qui tirent les ficelles dans l'ombre", la propagande nazie de Josef Goebbels relayée par les collabos, dont Mohamed Hadj Amine Al-Husseini, grand mufti de Jérusalem, nous l'a déjà fait il y a plus de 80 ans, il est rayé ton vieux disque. En plus, tu oses parler de haine quand la vôtre nous a sauvagement assassiné près de 300 personnes, ici en France, depuis une dizaine d'années, au cri d'Allah akbar ?, t'es vraiment "l'hôpital qui se moque de la charité" toi... Et qu'est ce que le "racisme" vient faire là dedans ?, c'est une "race" une religion qui, après-tout, n'est pas autre-chose qu'une idéologie qui s'autoproclame "sacrée" et d'essence "divine", surtout s'agissant de cette orthopraxie intrinsèquement politique depuis ses origines, fondamentalement rétrograde, voire réactionnaire, d'essence totalitaire à vocation théocratique qu'est l'Islam ?, depuis quand ? Être "Islamophobe" au sens littéral du mot, "peur de l'Islam", devrait même aller de soi pour tout progressiste épris de liberté cohérent avec lui-même. Aurais tu, jadis, accusé les antinazis d'être des "racistes" germanophobes ? Finalement, les gens comme toi raisonnent exactement comme ceux qui taxent systématiquement d'antisémitisme toute opposition à cette idéologie politique qu'est le Sionisme, même si une certaine forme virulente d'antisionisme n'est souvent que le paravent, la caution d'un antisémitisme viscéral, et à la politique israélienne....
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  4251. Je vais donc être plus précis,  @superXfairXgirl  , la laïcité c'est tout simplement et très précisément la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun, sous la double garantie, d'une-part, de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot : "chose de la cité", dont la traduction juridique et la séparation des institutions religieuses et de l'État, et, d'autre-part, de la stricte neutralité en matière de dogmes, religieux ou pas, de la sphère publique recouvrant tout ce qui se rattache aux affaires publiques, aux missions et à l'action de la Puissance publique dans l'intérêt général, sans distinctions de croyances et de non-croyance, à ne surtout pas confondre avec la notion purement géographique d'espace public désignant simplement tout lieu ouvert au public où tout ce qui relève de la sphère privée, dont la foi religieuse, peut s'afficher et s'exprimer librement sous réserve de respecter la liberté et les droits d'autrui et de na pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes ou intempestives. Partant de là, l'obligation de neutralité laïque impliquant la prohibition des signes ostentatoires d'appartenance, non-seulement religieuse, mais également philosophique, idéologique et politique, n'est imposée par la loi qu'aux seuls agents du Service public dans le seul exercice de leurs fonctions et aux seuls élèves de l'enseignement public primaire et secondaire dans le cadre exclusif de l'enseignement qui leur y est prodigué, ces derniers étant là pour acquérir des connaissances, pas des croyances, et s'initier à la citoyenneté, pas pour y afficher leurs convictions personnelles, religieuses ou pas, et polémiquer à partir d'elles. La laïcité ce n'est donc pas une opinion c'est tout simplement la liberté d'en avoir une dans le respect de la liberté d'autrui d'avoir la sienne, sous la garantie de la neutralité de la sphère publique telle que déjà définie, et, en cela, elle se distingue à la fois, d'une-part, de la notion de religion d'État ou de religion officielle ou, même, de régime concordataire, et d'autre part, de celle d'athéisme d'État, par exemple de type Marxiste, pour la bonne et simple raison que, dans tous ces cas de figures, l'État n'est justement pas neutre. Ce fut Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État qui sut le mieux résumer en quelques mots l'essence même du principe de laïcité par la formule suivante : "La loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi". Le principe de laïcité est également tout entier contenu dans ce passage essentiel de l'article premier du Règlement général du Grand Orient de France, lu en loge à chaque ouverture des travaux : "Considérant les conceptions métaphysiques comme relevant du domaine exclusif de l'appréciation individuelle de ses membres, elle (NB : la franc-maçonnerie) se refuse à toute affirmation dogmatique".
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  4261. Je fais la promotion de quels dogmes au juste,  @superXfairXgirl  ? Par ailleurs, je vous ai déjà expliqué que le principe de neutralité laïque dans l'enseignement public c'est justement l'exact contraire de la discrimination puisque tous les signes ostentatoires d'appartenance, non-seulement religieuse, mais également philosophique, idéologique et politique y sont exactement logés à la même enseigne, quels qu'ils soient. À l'école publique on est là pour apprendre, acquérir des connaissances, former son esprit critique à la lumière de sa raison, même, pas pour y vivre conformément à ses convictions qui relèvent de sa seule sphère privée. En effet, une des caractéristiques de la laïcité c'est que la foi religieuse ne relève que de la libre conscience de chacun, dans sa sphère privée, même si elle peut s'exprimer dans le simple espace public, mais l'école publique, elle, elle relève de la sphère publique, étant un service public de l'Etat, et dans la sphère publique, la règle c'est la neutralité laïque. Maintenant, nous la connaissons votre stratégie consistant à instrumentaliser nos propre valeurs pour nous imposer progressivement les vôtres, elle a été parfaitement résumée comme suit : "Avec vos lois démocratiques nous vous coloniserons. Avec nos lois coraniques nous vous dominerons"(Youssef al-Qaradâwî), autrement dit, au nom de vos propres valeurs démocratiques, nous vous imposerons progressivement nos propres valeurs théocratiques, c'est clair comme de l'eau de roche.
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  4312. Donc,  @mizek8680  , si je vous comprends bien, entre les bombardements alliés massifs des villes allemandes et les exactions systématiques de l'armée soviétique contre les populations civiles allemandes durant les deux dernières années de la seconde guerre mondiale, comptables d'infiniment plus de victimes civiles qu'il n'y en a jamais eues à Gaza, il y aurait eu un "génocide" du peuple allemand à l'époque ? Et la longue guerre civile en Syrie, près de 600.000 morts, un "génocide" aussi ? Et les massacres délibérés du 7 octobre 2023 en Israël, ils auraient donc un caractère génocidaire selon votre définition ? Si génocide il y a à Gaza, il est très largement imputable à la cynique tactique du "bouclier humain" systématiquement mise en œuvre par le Hamas. Yahyah Sinwar, celui qui avait aménagé dans ce vaste réseau de tunnels souterrains d'ailleurs strictement fermé à la population civile dès le 6 octobre 2023, sachant pertinemment ce qui allait se passer le lendemain et quelles en seraient les conséquences prévisibles pour Gaza, l'avait dit lui même : "Nous avons besoin de tous ces "martyrs" pour la cause". Vous voulez savoir ce qu'est un vrai génocide, celui dont personne ne parle car ses auteurs sont musulmans ?, allez donc faire un tour du côté du Soudan. Honte à vous tous qui apportez votre concours à une odieuse propagande mensongère dont l'objectif précis est de préparer progressivement l'opinion publique internationale à accepter le véritable génocide, sorte de 7 octobre 2023 à la puissance mille, qui se produirait immanquablement en cas de victoire totale des ennemis d'Israël dans la région.... Et si ça se produisait, après vous viendriez nous dire, la bouche en cœur, : "Ah mais, nous ne voulions pas ça nous", ce à quoi on vous répondrait : "Fallait y penser avant bande d'idiots utiles"..
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  4337. Dites moi, @laura.l6624 , qu'entendez-vous véritablement par ce néologisme d'"islamophobie", popularisé, rappelons-le, par l'ayatollah Khomeini, grand « démocrate » et « humaniste » exemplaire, comme chacun sait ? S'il s'agit, par ce mot, uniquement de condamner les atteintes aux personnes, les appels à la haine et les discriminations envers les personnes, en raison de leur appartenance religieuse, pas de problèmes, il peut être opérant. Mais, dans ce cas, pourquoi donc avoir inventé un mot nouveau, spécifique à une religion précise, dès lors que la loi sanctionne d'ores et déjà toute atteinte aux personnes, tout appel à la haine, toute discrimination en raison de l'appartenance religieuse quelle qu'elle soit ? De même, pourquoi donc ne parle t on jamais de « christianophobie » à propos des persécutions et même, parfois, des meurtres dont sont victimes nombre de communautés chrétiennes du Moyen-Orient ?... . Par contre, s'il s'agit, par ce néologisme d'"islamophobie" de restreindre la liberté d'expression en interdisant, petit à petit, toute vision critique de l'Islam en tant que dogme, en tant que conception globale de l'homme, de la femme et de la société, et même en tant que système juridique [car l'Islam est bien tout cela à la fois], et, plus précisément, de réintroduire peu à peu, dans notre droit, l'incrimination archaïque de « blasphème », alors là, il y a danger liberticide. En effet, dans une société comme la nôtre, on doit avoir le droit de critiquer librement toute construction idéologique, même à caractère religieux, quelle qu'elle soit. En définitive, ce concept d'"Islamophobie" semble bien être un véritable "piège", une véritable "arme" utilisée dans cette "guerre psychologique" menée contre la République et ses valeurs, et l'on peut s'étonner que nombre de nos esprits réputés « progressistes » et « éclairés » s'empressent de tomber si étourdiment dans un piège aussi grossier. Enfin, quand vous parlez du Talmud, à quoi faites vous allusion ?, au véritable Talmud qui n'est pas autre-chose que la compilation savante des commentaires de la Torah ou aux faux passages du Talmud progressivement fabriqués de toutes pièces au cours des siècles, un-peu comme les vrais faux "Protocoles des sages de Sion", œuvre à l'extrême fin du XIXème siècle, de l'Okhrana, police secrète de la Russie tsariste, qui font régulièrement la 'joie" des antisémites pathologiques sur Internet ?...
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  4366. Puisque certains le brandissent ici comme une fin de non-recevoir, qu'entend –t- on véritablement par ce néologisme d'"islamophobie", popularisé, rappelons-le, par l'ayatollah Khomeini, grand « démocrate » et « humaniste » exemplaire, comme chacun sait ? S'il s'agit, par ce mot, uniquement de condamner les atteintes aux personnes, les appels à la haine et les discriminations envers les personnes, en raison de leur appartenance religieuse, pas de problèmes, il peut être opérant. Mais, dans ce cas, pourquoi donc avoir inventé un mot nouveau, spécifique à une religion précise, dès lors que la loi sanctionne d'ores et déjà toute atteinte aux personnes, tout appel à la haine, toute discrimination en raison de l'appartenance religieuse quelle qu'elle soit ? De même, pourquoi donc ne parle t on jamais de « christianophobie » à propos des persécutions et même, parfois, des meurtres dont sont victimes nombre de communautés chrétiennes du Moyen-Orient ?... . Par contre, s'il s'agit, par ce néologisme d'"islamophobie" de restreindre la liberté d'expression en interdisant, petit à petit, toute vision critique de l'Islam en tant que dogme, en tant que conception globale de l'homme, de la femme et de la société, et même en tant que système juridique [car l'Islam est bien tout cela à la fois], et, plus précisément, de réintroduire peu à peu, dans notre droit, l'incrimination archaïque de « blasphème », alors là, il y a danger liberticide. En effet, dans une société comme la nôtre, on doit avoir le droit de critiquer librement toute construction idéologique, même à caractère religieux, quelle qu'elle soit. En définitive, ce concept d'"Islamophobie" semble bien être un véritable "piège", une véritable "arme" utilisée dans cette "guerre psychologique" menée contre la République et ses valeurs, et l'on peut s'étonner que nombre de nos esprits réputés « progressistes » et « éclairés » s'empressent de tomber si étourdiment dans un piège aussi grossier.
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  4381. Pas du tout,  @shonryder328 , ce sont les génois qui ont toujours demandé à la France d'intervenir dans l'île à plusieurs reprises pour les aider à rétablir l'ordre durant la longue révolution corse. Première intervention française, 1738-1740, seconde intervention française, 1748-1752, puis, les deux traités de Compiègne entre Gènes et la France autorisant le stationnement de troupes françaises, pour une période de quatre ans, dans certains des présides côtiers encore tenus par les génois dans l'île durant la période paoline, celui de 1755 et celui de 1764. C'est d'ailleurs au terme du second traité de Compiègne que fut signé à Versailles, en mai 1768, le traité franco-génois confiant provisoirement au roi de France l'exercice de la toute théorique, à l'époque, souveraineté génoise sur la Corse en gage du très improbable remboursement futur des dettes énormes de la République de Gènes à l'égard de la Couronne de France. En apprenant l'existence de ce traité inique, Pasquale Paoli déclara : "Gènes est vaincue et ne dispose plus d'aucune sorte de droit sur la Corse qui s'est constituée en nation souveraine et indépendante. Et quand-bien-même Gènes aurait pu se prévaloir d'un quelconque droit de souveraineté sur l'île, elle ne pouvait s'en défaire au profit d'une autre puissance sans le consentement express des corses", première affirmation dans l'Histoire du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. S'en suivit une sanglante et très inégale guerre franco-corse qui dura une année entière et se termina par la défaite finale de la jeune nation corse à Pontenovu dans la nuit du 8 au 9 mai 1769, au terme d'une résistance héroïque notamment marquée par la brillante victoire corse de Borgu, en octobre 1768, là-même ou, trente ans auparavant, les troupes françaises du comte de Boissieu avaient déjà été vaincues par les corses en décembre 1738, au début de la première intervention française dans l'île.
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  4398. Eh oui,  @07wmtc  , le conditionnement idéologique remplace de plus en plus l'acquisition de connaissances dans l'Enseignement public de nos jours et c'est gravissime. Chez moi, en Corse, notre grand Pasquale Paoli qui avait pourtant sincèrement adhéré à la Révolution française et aux grands principes de 1789 dont il avait d'ailleurs été un précurseur dans son île de 1755 à 1769, mais révulsé par le régime de la Terreur, nous évita un drame de type vendéen en acceptant l'offre de secours des Britanniques à l'été 1793, d'où le bref épisode du "Royaume anglo-corse" doté de sa propre Constitution libérale et parlementaire, sorte de préfiguration des futurs dominions de l'Empire britannique, qui dura jusqu'en octobre 1796, quand la France récupéra l'île dans la foulée de la Campagne d'Italie conduite par un ancien admirateur et partisan inconditionnel de Paoli nommé Napoléon Bonaparte. "U Babbu di a Patria" ("Le Père de la Patrie"), titre officiellement attribué à Paoli par les représentants élus peuple corse en juin 1793, ne tarda pas à s'opposer au vice-roi britannique, l'écossais Sir Gilbert Elliot qui ne respectait pas la Constitution du Royaume et s'appuyait bien plus sur les royalistes locaux revenus de l'émigration, les vieux ennemis du "Babbu" donc, que sur son parti patriotique corse, aussi, le roi Georges III finit par le rappeler poliment mais fermement à Londres, vers où ils s'embarqua le 25 octobre 1795 pour son dernier exile. Il y mourra en 1807 à l'âge de 82 ans...
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  4399. Moi aussi je viens de faire ma recherche qui m'a permis de lire toute une série de comms postés par ce jeune Jules Lecompte sur les réseaux sociaux,  @Lulascave , et, sachant, en bon juriste que je suis, que la loi pénale est d'interprétation stricte, c'est-à-dire qu'on ne ne peut lui faire dire autre-chose que ce qu'elle dit littéralement, je n'en ai trouvé absolument aucun qui soit constitutif du délit caractérisé de provocation ou d'incitation publique ou non publique à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une prétendue "race"ou une religion déterminée, ou, même, à raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle, de leur genre ou d'un handicap. Tout ce que j'ai trouvé c'est l'expression d'opinions politiques avec lesquelles on peut ne pas être d'accord mais qui ne sont en aucun cas des délits pénaux. Si de vôtre côté vous en avez dénichés, merci de nous les montrer de manière dûment sourcée pour que nous puissions en juger en toute connaissance de cause. Dans un État de droit, la loi et la Justice ne sont pas une inquisition politique et idéologique figurez-vous.... Autrement dit, la loi pénale est exclusivement faite pour protéger l'intégrité physique et/ou morale des personnes ainsi-que leurs biens, pas pour défendre je ne sais quelle doxa ou ligne politique, idéologique ou religieuse.
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  4403. Ben oui, @Bob Dessalines, la colonisation, vaste entreprise multiforme, certes intrinsèquement de domination et d'exploitation, a comporté des crimes indéniables, mais elle a eu aussi des effets positifs (mise en place d'infrastructures modernes dans tous les domaines, mise en valeur des terres, assainissement des marais porteurs de malaria, progrès sanitaires, en particulier par les campagnes de vaccination, répression des razzias esclavagistes des populations nomades contre les populations sédentaires, entre-autres). Conclusion, au-delà de vos postures idéologiques, la colonisation a été porteuse de crimes et d'injustices, oui, indéniablement, mais elle n'a pas été, en elle-même et dans sa globalité, un "crime contre l'humanité", catégorie juridique dont la définition est très claire et très précise, aussi bien en droit pénal international (DPI), en particulier depuis le procès de Nuremberg, qu'en droit pénal interne français calqué sur le DPI. En effet, si la colonisation devait être considérée dans sa globalité et par nature-même comme un "crime contre l'humanité", alors ce devrait être également le cas de toutes les actions de conquête guerrière ayant émaillé l'Histoire de l'humanité en tout temps et en tout lieu, y compris les grandes conquêtes arabo-musulmanes et ottomanes, ainsi que les conquêtes ayant été à la base des grands empires et royaumes africains d'avant la période coloniale, l'Empire du Mali, le grand royaume du Bénin, la domination pluri-séculaires des Hutus par les Tutsis, le grand royaume Zulu en Afrique Australe etc...., tous ayant d'ailleurs pratiqué le système esclavagiste. Assez de cette lecture puérilement manichéenne de l'Histoire, laquelle n'est pas un vieux western hollywoodien en noir et blanc avec les "bons" d'un côté et les "vilains" de l'autre, c'est un-peu-plus complexe que ça, figurez vous.
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  4408. Voilà comment débute une lettre fameuse que le jeune Napoléon Bonaparte écrivit au vieux général Pasquale Paoli le 12 juin 1789,  @frederic-de-francefred4387  : "Général, je naquis quand la patrie périssait. Trente-mille Français, vomis sur nos côtes, noyant le trône de la liberté dans des flots de sang, tel fut le spectacle odieux qui vint, le premier frapper mes regards.....". Nombre de ses lettres et écrits de jeunesse sont de la même veine. En 1792, il écrit encore à son frère Joseph : "Il est fort probable que tout cela se terminera par notre indépendance. Tiens toi tout près du général (il parle de Paoli), il est tout et il peut tout". Sa volte face opportuniste pro-jacobine se situe à la fin du printemps 1793 après qu'en avril de la même anée il ait encore écrit à la Convention pour défendre Paoli. Preuve de son opportunisme foncier, il prend le parti des Jacobins tout en écrivant à son frère Joseph : "Les Jacobins sont des fous, ils n'ont pas le sens commun". Autre fait révélateur, après le 13 Vendémiaire, en 1795, il écrira à Joseph qu'avant d'accepter le commandement de l'armée de Paris chargée de réprimer l'insurrection royaliste, il s'était longuement concerté avec lui-même toute une nuit pour savoir quel camps choisir en fonction de ses ambitions de carrière et des intérêts de son clan familial, celui des insurgés royalistes ou celui de la Convention thermidorienne, commentant son choix final en faveur de cette dernière par cette formule lapidaire : "Nostra fortuna é fatta" ("Notre fortune est faite"). En matière d'opportunisme carriériste et intéressé, il n'était finalement guère différent de son père Carlo Bonaparte, secrétaire particulier et l'un des lieutenants de Paoli durant la guerre franco-corse de 1768-1769, qui, après la défaite final des corses à Pontenovu, dans la nuit du 8 au 9 mai 1769, s'empressa de retourner à Ajaccio pour offrir ses services aux nouveaux maîtres français, au comte de Marbeuf, gouverneur militaire de l'île, en particulier, lequel l'aidera beaucoup pour lui obtenir une reconnaissance de titre de noblesse à partir de documents falsifiés et des bourses d'études pour ses trois premiers fils. Bon, je reconnais quand-même que Napoléon avait, lui, une bonne dose de génie dont son médiocre père était totalement dépourvu. C'est sans-doute, en partie, à cause de la honte qu'il avait du comportement de son père, que le jeune Napoléon avait d'abord fait de Pasquale Paoli son modèle absolu, une véritable père spirituel de substitution, mais vous savez comme on dit : "Chassez le naturel, il revient au galop"......
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  4449. Non, le Sionisme est une idéologie politique profane apparue en Europe sous la plume de Théodore Herzl à la fin du XIXème siècle et visant, en guise de remède pragmatique aux persécutions antisémites, à fonder un foyer national juif en Palesine et qui se conjugua avec l'aspiration nationale de la petite communauté juive de la Palestine ottomane, aspiration apparue des les années 1860, de cette même communauté juive autochtone de Palestine au sein de laquelle fut d'ailleurs élaboré l'hébreu moderne,  @viriatus7452  . Au début, le mouvement Sioniste était tout-à-fait disposé à rechercher et trouver un compromis avec les Arabes de Palestine pour partager cette terre, mais les pogroms sanglants, comptables de centaines de victimes, qui émaillèrent les deux grandes révoltes arabes de la Palestine sous mandat britannique dans l'entre-deux-guerres, celle de 1929 et celle de 1936 à mars 1939, toutes deux déclenchées à l'appel de Mohamed Hadj Amine Al-Husseini, grand mufti de Jérusalem, dont les gens qui ont un minimum de culture historique connaissent le rôle de collaborateur zélé de l'Allemagne nazie qu'il joua ensuite durant la seconde guerre mondiale, mirent un terme à cette illusion. Noter cependant que lorsque l'Assemblée générale des Nations Unies adopta en novembre 1947 le plan de partage de la Palestine en deux États, l'un Juif et l'autre Arabe avec statut international pour la ville de Jérusalem, ce furent les Arabes qui refusèrent catégoriquement ce plan, pas le mouvement Sioniste, escomptant "jeter les Juifs à la mer" selon leur slogan de l'époque, ce qu'ils tentèrent de faire avec leur offensive générale dès le printemps 1948, le sort des armes en décida autrement... Bien sûr qu'il y a une part de mythe biblique à la base du Sionisme, mais la notion de "peuple palestinien" est aussi une invention purement politique. En effet, sous la domination ottomane ce qui correspond au territoire de la Palestine était tout simplement partie intégrante de la province ottomane de Syrie. Au lendemain de la première guerre mondiale, la grande Syrie Ottomane fut partagée en deux mandats de la SDN, ancêtre de l'ONU, un pour la France englobant les territoires actuels du Liban et de la Syrie, et le reste pour le Royaume-Uni qui rebaptisa Palestine la portion de ce territoire lui étant confiée, ressuscitant ainsi une dénomination donnée par les Romains après la destruction du second Temple par les Légions de Titus en 70 après JC, la forgeant à partir de la racine étymologique liée aux anciens Philistins dans le but d'y effacer toute référence israélite et judéenne. Sous le mandat britannique, le mot "palestinien" était une simple dénomination administrative désignant tous les ressortissants de ce territoire qu'ils soient Juifs ou Arabes, ni plus ni moins. C'est ainsi que les terroristes sionistes de l'Irgoun et du Lehi étaient qualifiés de terroristes "palestiniens" par les autorités britanniques, oui oui. Jusqu'au début des années 60, la doxa arabe ne parlait en aucune manière de "peuple palestinien", ni, a fortiori, de "nation palestinienne", mais de "nos frères arabes de Palestine" ayant vocation à faire partie de la grande nation arabe unifiée à construire. Ce ne fut que l'échec de ce rêve de l'unité arabe qui amena la partie arabe, Nasser en particulier, a inventer politiquement les concepts de "peuple palestinien" et de "nation palestinienne" afin de faire surgir un motif nouveau pour justifier la volonté de détruire Israël, celui de la défense des "droits nationaux" du "peuple palestinien", remplaçant désormais le rêve de plus en plus hypothétique de la grande nation arabe unie.
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  4456. Le mot "race" n'est pas utilisé ici dans le sens biologique que lui donnent les théories recistes,  @clifbarns6082 , mais dans le sens, très courant à l'époque, de souche nationale ou civilisationnelle. Ainsi, au XIXème siècle et jusqu'à la guerre de 14-18 elle-même, il était courant, en France, à gauche comme à droite, y compris dans le bouche de Jean Jaurès lui-même, de parler de notre "race" quand on parlait du peuple français, par opposition, par exemple, à la "race" allemande, ce qui n'avait évidemment aucune connotation de racisme biologique puisque, selon ce dernier, Français et Allemands appartiendraient à la même "race blanche aryenne". Quant à une civilisation "pure" c'est tout simplement une belle civilisation fidèle à son génie propre. Tiens, chez moi, en Corse, le mot "razza" désignait même souvent, jadis, une simple lignée familiale, et c'était d'ailleurs également le cas dans la France de l'ancien régime, à propos, par exemple, les lignées familiales royales, princières et aristocratiques, quand on parlait de la "race" des Valois, la "race" des Boubon, la "race de nos rois", de manière plus générale, la "race" des Condé, la "race" des ducs de Guise etc..... Tu pêches par anachronisme là. Écoute, la chose la plus simple à faire c'est que tu te mettes à lire sérieusement, petit à petit, l'œuvre de Nietzche, même si tu ne comprendras certainement pas tout, même si ça risque de t'occasionner des migraines carabinées.
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  4475. Justement,  @Edxai  , je n'ai pas de "niveau idéologique", je suis même allergique à toutes les abstractions idéologiques qui ne font que "paver l'enfer de bonnes intentions" selon le dicton bien connu, je n'ai qu'un niveau réaliste et pragmatique. Apparemment, le sort des communistes et autres progressistes iraniens qui furent les premières victimes de la théocratie des mollahs qu'ils avaient si naïvement contribué à mettre en place ne vous a pas servi de leçon. Imaginons un instant l'hypothèse évidemment absurde d'un triomphe, en France, de la "révolution" anticapitaliste que vous appelez de vos vœux, en vous appuyant sur les masses musulmanes de ce pays, vous seriez les premiers à être bouffés tout crû par vos prétendus "alliés" dont les meilleurs collabos seraient rapidement issus des pires de nos vieilles extrêmes droites de toujours, ultra-catholiques, antisémites et anti-maçonniques, au nom du combat contre ce qu'ils ont toujours considéré comme leur "ennemi commun" et qu'ils nomment la "Ripoublique judéo-maçonnique". Comparer l'opposition résolue à cette idéologie politico-religieuse à vocation théocratique, rétrograde et réactionnaire qu'est intrinsèquement l'Islam à l'antisémitisme, idéologie racialiste prônant la haine des Juifs, absurdement assimilés à une "race", en tant que personnes humaines, et non la simple opposition au Judaïsme en tant que religion, relève de la pure escroquerie intellectuelle. En effet, pour un antisémite, un Juif demeure un Juif, même athée, même converti à une autre religion. Par contre, l'opposition a l'Islam en tant que construction idéologique n'implique pas nécessairement la haine de tout musulman en tant que personne humaine, car des millions d'entre eux, à travers le monde, savent avoir une pratique individuelle de leur foi essentiellement spiritualiste, piétiste, intime, paisible, distancée par rapport aux dogmes de la Loi islamique et donc parfaitement compatible avec les valeurs républicaines laïques et démocratiques, et ce sont d'ailleurs ces millions de musulmans modérés et laïcs que vous trahissez en vous faisant les alliés objectifs de ceux qui cherchent à les séparer du reste de la communauté nationale. Quant à la démocratie dite "bourgeoise", pour reprendre la terminologie marxiste, c'est tout simplement, comme le disait le très pragmatique Winston Churchill, "le pire des régimes à l'exception de tous les autres", de même, d'ailleurs, qu'un capitalisme régulé serait "le pire des systèmes économiques à l'exception de tous les autres". Oui, la démocratie est fort imparfaite, oui, elle est très largement illusoire, elle est même, sans doute, le cache-sexe d'une oligarchie ploutocratique, mais, désolé, "les choses étant ce qu'elles sont dans le monde tel qu'il est", pour reprendre une formule chère à cet autre grand pragmatique qu'était Charles de Gaulle, il n'y a rien de mieux, ou, plutôt, de moins pire, de plus vivable et supportable en boutique, toute alternative radicale s'étant invariablement terminée en enfer totalitaire et en déroute économique avec la misère comme seule chose en partage pour le plus grand nombre. Les marchands d'utopies irréalisables, de "grands soirs" qui aboutissent invariablement aux nuits les plus obscures, de "lendemains qui chantent" qui finissent toujours par déchanter et, même, par se transformer en cauchemars bien réels et bien concrets, eux, ça va, on a déjà donné.... Avoir vos rêves utopistes à 20 ans, pourquoi pas ?, ça montre que l'on a du coeur, mais les avoir encore passée la quarantaine, ça prouve seulement que l'on n'a pas de cerveau et que l'on n'a aucun sens des réalités, croyez en un vieux briscard de bientôt 63 ans, dont le seul et modeste "idéal" se contenterait de la préservation du "moins pire", du "moindre mal".
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  4476. Les "masses",  @Edxai  , c'est pourtant un terme classique de votre phraséologie de marxiste-léniniste attardé désignant, selon un "holisme" qui est intrinsèque à votre dogmatisme idéologique niant l'individu, les "damnés de la terre", les supposés "exploités". Vous avez perdu depuis longtemps le vieil électorat ouvrier du Parti communiste de jadis, alors, vous vous êtes inventés de "nouveaux pauvres" en oubliant que leurs rêves ne sont pas forcément les vôtres. Quant à vos "procès d'intention" à mon égard, dignes de la "grande" époque des procès staliniens et maoïstes, totalement contredits par mon discours précédent, ils ne sont que la diversion classique, par l'attaque personnelle et la calomnie, de ceux qui n'ont plus rien à répondre sur le fond, sur le terrain des idées. Non, mais, vous avez quel âge pour croire encore aux illusions lyriques du "Communisme" qui n'a namais existé que dans vos fantasmes utopistes ? Moi, j'ai presque 63 ans, et, en 1971, en vacances en Autriche avec mes parents et mon frère, nous avions poussé jusqu'au delà du "rideau de fer", dont j'avais pu constater la réalité très prosaïquement matérielle, à la frontière, pour aller voir, chez elle, à Brno et, ensuite, visiter Prague en sa compagnie, une jeune Tchèque qui avait passé deux étés successifs chez nous, en tant que jeune-fille-au-paire, mais ne pouvait plus voyager au delà des pays membres du Pacte de Varsovie après août 1968, et ce petit séjour en Tchécoslovaquie avait pu me permettre de touche très concrètement du doigt la signification du dicton selon lequel "l'enfer est pavé de bonnes intentions". Quant à mon épouse, issue de la communauté chinoise de l'île de la Réunion, elle put le constater elle aussi en allant visiter ses nombreux oncles, tantes et cousins en RPC, en 1976, peu avant la mort de Mao Zedong, un des plus grands criminels de masses de l'Histoire.....
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  4477. Le capitalisme,  @Edxai  , ce n'est pas une construction idéologique abstraite, c'est tout simplement le fonctionnement concret et réel des rapports économiques et marchands entre les hommes et, dans ce cadre, la politique n'est pas autre chose que l'art du possible pour le réguler et en corriger les excès au maximum. Le capitalisme c'est tout simplement la vie, telle qu'elle est, dans le monde réel, et la vie, on peut l'améliorer dans la mesure du possible, en atténuer les aspects les plus cruels, mais on ne peut pas la remplacer sous peine de la tuer, tout simplement. Bon, cessons ce dialogue de sourds entre un réaliste pragmatique et un idéologue dogmatique, vous voulez bien ?, ça ne rime à rien et ça n'aboutit à rien. Quant au "fascisme", même dans sa version "nazie", seul le "communisme" réel a pu le surpasser, en nombre de victimes à son actif au cours du siècle dernier..... . Entre le fascisme noir ou brun, d'une part et le fascisme rouge qui est le vôtre, d'autre part, je ne vois guère de différences au niveau du résultat concret en matière de mépris de la vie humaine. Dans les deux cas, on nie l'individu, on efface la personne humaine réduite à une catégorie collective impersonnelle, la "race" d'un côté, la "classe" de l'autre, peu importent vos qualités individuelles, vos actes et vos mérites personnels, si vous êtes nés dans la "mauvaise" "race" ou la "mauvaise" classe, vous êtes "coupable" de naissance et condamné par avance. La seule véritable ligne de fracture, dans l'histoire des idées politiques, ne s'est jamais située entre "gauche" et "droite", mais entre "holisme", matrice de toute pensée totalitaire, et "personnalisme", ce clivage premier transcendant et traversant le précédent cité, c'est ce que j'ai retenu des leçons de l'un de mes vieux professeurs d'"Histoire des idées politiques" dont je suivais les cours à la Fac de droit durant l'année universitaire 1979-1980.
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  4478. Ah non,  @Edxai  , ce n'est pas "pompé sur Wikipedia", et je te mets au défi d'y retrouver de que j'ai dit là, c'est pompé sur mes réflexions personnelles nourries par une observation et une prise en compte constante des réalités, à mon âge, on a eu le temps pour ça, par mes lectures, lectures de vrais bouquins, pas de "tracts" cybernétiques sur le Web, par mes acquis universitaires et, également, par l'expérience appréciable du libre débat d'idées dégagé de tout dogmatisme resultant de 23 ans d'appartenance à la franc-maçonnerie au sein du Grand Orient de France, là où on ne prend pas la parole, mais où on la demande, où on vous la donne et où, lorsque vous l'avez, personne ne viendra vous interrompre tant que vous n'avez pas prononcé la formule rituelle concluant toute intervention en loge : "j'ai dit", là où l'on vous répondra par des arguments, sur le seul terrain des idées, sans insultes, sans attaques personnelles. Quant à tes attaques "intuitu-personae" et procès gratuits d'intention tendant à discréditer la personne même de ton contradicteur, d'autant plus absurdes que nous ne sommes tous, ici, que de parfaits inconnus les uns pour les autres, elles sont dérisoires tant il est vrai qu'elles ne sont que les béquilles de l'indigence intellectuelle sur le terrain des idées. Bon, allez, on arrête là, comme disait un collègue de travail à moi, il y a plus de vingt ans : "faut pas parler aux cons, ça ne risque pas de les rendre intelligents", surtout s'agissant de petits doctrinaires dogmatiques, prétentieux et fanatiques, tout ce que je déteste .. .
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  4499. Tous les musulmans du monde et de France auraient ils, eux aussi, "la sauvagerie dans le sang" sous prétexte du terrorisme Jihadiste et de ses innombrables victimes à travers le monde et des flambées de violence périodique dans nos quartiers à forte population musulmane, @Dugenou Nonplie, mon petit "pas d'amalgame" à "géométrie variable" ? Aurais je moi-même "la sauvagerie dans le sang" ?, je ne m'en étais pas rendu compte..... Chacun a sa propre expérience personnelle de sa vie ou de ses vacances en Corse, vous savez, d'autres en étant enchantés et n'y ayant que des amis, aussi, en tirer des conclusions générales et définitives, dans un sens comme dans l'autre d'ailleurs, l'idéalisation de l'île et de ses habitants par certains habitués de la Corse étant tout aussi sommaire que leur diabolisation, n'est pas vraiment une marque d'intelligence vous savez. En 1998, peu-après l'odieux assassinat du préfet Claude Érignac, en février de cette année là , entre 40 et 60.000 corses, chiffre inégalé et énorme par rapport à la population totale de l'île, defilèrent en silence dans les rues d'Ajaccio, de Bastia et d'autres localités de l'île derrière une seule banderole sur laquelle était écrit ce seul mot : "Basta". Ils ne firent pas ça pour s'excuser ni pour se justifier, ils n'étaient évidemment ni coupables ni responsables du crime commis par une poignée de jusqu'auboutistes embarqués dans une folle dérive terroriste type "Action directe" ou "Brigades rouges" italiennes, non, ils le firent, en vertu d'un véritable sursaut civique, d'une authentique démarche citoyenne, pour dire "non", pour signifier aux assassins : "nous vous dénions tout droit à vous réclamer de la Corse, la Corse c'est nous pas vous", et les deux "comités anti mafia" surgis de la société civile insulaire en 2019, dont le comité "Massimu Susini", relèvent de la même démarche. Après près de 300 personnes sauvagement assassinées au cri d'Allah akbar en France, ces dix dernières années, on attend toujours un geste comparable et aussi proportionnellement massif de la part des musulmans de France, iriez vous pour autant dire qu'ils auraient "la sauvagerie dans le sang" ?
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  4524. Éric Zemmour n'a pas compris ou fait semblant de ne pas comprendre ce qu'est exactement le principe de laïcité. La laïcité, Éric, c'est précisément la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun, sous la garantie de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, sphère privée et sphère publique, religion et politique au sens étymologique du mot, "chose de la cité", dont la traduction juridique est la séparation des cultes religieux et l'État, et de la stricte neutralité en matière de dogmes, religieux ou pas, de la sphère publique recouvrant tout ce qui concerne les affaires publiques et se rapporte à l'action et aux missions de la Puissance publique au service de l'intérêt général sans distinctions de croyances et de non-croyance, laquelle ne se confond en aucune manière avec la notion purement géo-spatiale d'espace public désignant simplement tout lieu ouvert au public, où ce qui relève de la sphère privée, dont relève, par exemple, la foi religieuse, peut librement s'afficher et s'exprimer sous réserve de respecter la liberté d'autrui et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes ou intempestives. Partant de là, l'obligation de neutralité laïque impliquant la prohibition des signes ostentatoires d'appartenance religieuse n'est imposée par la loi qu'aux seuls agents du service public dans l'exercice de de leurs fonction et aux seuls élèves de l'enseignement public primaire et secondaire dans l'enceinte de l'établissement qu'ils fréquentent et dans le seul cadre de l'enseignement qui leur y est dispensé, étant là pour acquérir des connaissances et s'initier à la citoyenneté, pas pour afficher leurs convictions personnelles, mais certainement pas à tout le monde, de manière générale et absolue dans le simple espace public. Une telle interdiction générale et absolue serait d'ailleurs la négation même de l'essence du principe de laïcité qui est de garantir la liberté, dans l'égalité, de la sphère privée, y compris lorsqu'elle s'exprime dans un espace public, justement par la neutralité de la sphère publique telle que définie plus haut. La laïcité, Éric, ce n'est pas une opinion, c'est tout simplement la liberté d'en avoir une dans le respect de la liberté d'autrui d'avoir la sienne, et, en cela, elle se distingue à la fois de la notion de religion d'État ou de religion officielle, d'une part, et de celle d'Athéisme d'État, de type marxiste, per exemple, d'autre part, puisque, dans les deux cas, l'État n'est justement pas neutre. Or, interdire de manière générale et absolue tout signe orstentatoire d'appartenance religieuse dans le seul espace public, hors service public, cela reviendrait à rompre cette neutralité de l'État, garantie de la liberté dans l'égalité des consciences. Comme le disait fort justement Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État, "la loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi", la laïcité ce n'est pas autre-chose que ça. Un extrait essentiel de l'article premier du Règlement général du Grand Orient de France, lu en loge à chaque ouverture des travaux, exprime, lui aussi, parfaitement, ce qu'est la laïcité : "Considérant les conceptions métaphysiques comme relevant du domaine exclusif de l'appréciation individuelle de ses membres, la franc-maçonnerie se refuse à toute affirmation dogmatique".. .
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  4539. Ça,  @juliuslambert9226 , c'est que l'on peut éventuellement supposer, mais il n'empêche que le Juge ne peut supposer ce que ne dit pas explicitement et expressément la loi pénale qui est d'interprétation stricte, il ne doit que l'appliquer telle quelle si les faits incriminés correspondent exactement à ce qu'elles dit, sinon elle n'est pas opposable à l'incriminé, mais ça, il faut être juriste pour le savoir et le comprendre. M'est avis que, dans ce cas d'espèce, les juges du tribunal correctionnel en cause le savaient parfaitement et ont parfaitement conscience que leur jugement de première instance ne sera très probablement pas confirmé en appel, ou que, quand-bien-même il le serait, l'éventuel arrêt de confirmation serait indubitablement cassé par la Cours de cassation qui ne fait pas de politique, elle, mais qu'ils ont tout-de-même délibérément choisi de rendre un jugement objectivement politique pour peser sur l'opinion publique dans le cadre de l'actuelle campagne électorale, sachant que le temps politique n'est pas le même que le temps judiciaire. À part-ça, Zemmour vise ces mineurs isolés d'abord et principalement pour les actes délictueux et, même, criminels, commis par une part non négligeable d'entre-eux et, d'ailleurs, vouloir les renvoyer à leurs parents, n'est ce pas un souci humanitaire dans leur intérêt à eux aussi ? Ce n'est pas par le déni de réalités que l'on résoudra les problèmes, dire ce qui est, sans aucun tabou, sans aucune "langue de bois", c'est, au contraire, poser la condition première pour en rechercher et en analyser les causes de manière à pouvoir ensuite envisager les solutions adéquates. Ainsi, pour faire une métaphore médicale, pas de traitement envisageable, pas de guérison possible, sans un solide diagnostic au départ.
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  4577. Si les corses ont voté très majoritairement pour les autonomistes,  @theoven344  , c'est qu'ils sont favorables à une avancée institutionnelle vers un véritable statut constitutionnel d'autonomie interne de plein exercice au sein de la République, type Nouvelle-Calédonie et Polynésie française, CQFD. Un "ramassis de repris de justice" ?, quels "repris de justice", précisément ?, cites en moi nommément un seul parmi les membres de l'actuelle majorité territoriale à l'Assemblée de Corse et du Conseil exécutif de la Collectivité de Corse qui en découle. Allez, vas y, donne moi des noms. En attendant, c'est bien Paul Giacobbi, ancien président MRG de la Collectivité de Corse de 2011 à 2015, pas Gilles Simeoni, qui, ces dernières années, a été condamné par la Justice pour détournement de fonds publics. Quant à des faits divers impliquant des délinquants et criminels de droit commun, ils n'ont pas plus de signification à l'égard de la Corse dans son ensemble que ceux, comparables et bien plus nombreux se déroulant dans le 93, à Marseille, à Roubaix et en tant d'autres endroits du Continent n'en ont à l'égard de l'ensemble des habitants de ces territoires urbains et périurbains, mon petit "pas d'amalgame" à "géométrie variable". Écoute, à plus de 63 ans, diplômé du troisième cycle de l'enseignement superieur, en droit, admissible au concours interne d'entrée à l'ENA en 1990, une très honorable carrière de cadre supérieur de la fonction publique de l'État derrière moi, sans compter près de 24 ans d'engagement maçonnique au Grand Orient de France, je n'ai pas de temps à perdre en de vaines polémiques avec un "beauf" de base, aussi stupide qu'inculte, incapable d'exprimer autre chose que des préjugés et lieux-communs dignes du "café du commerce", alors, va faire ton tiercé et cuver ton Ricard ou ton "gros rouge qui tâche" à ton bar PMU du coin et lâche moi un-peu les baskets, Ducon Lajoie, OK ? Nous ne sommes manifestement du même monde, nous ne jouons manifestement pas dans la même catégorie, toi et moi, alors, oust, du balais, "marche à l'ombre" le débilos......
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  4578. C'est toi,  @theoven344  , qui oses me taxer de malhonnêteté intelllectuelle avec tes accusations globales et collectives sans aucune précision, sans donner aucun nom ? Quels politiciens corses, je dis bien "politiciens", responsables de dizaines d'assassinats crapuleux et politiques depuis les 20 dernières années précisément ?, qui sont tous mouillés dans des affaires de corruption, de détournement de fonds publics et de clientélisme ?, des noms, des noms. S'agissant du clientélisme, ce fut justement, durant plus d'un siècle, avec une fraude électorale chronique érigée un système, la base du pouvoir sans partage de ces dynasties familiales politiques, Giacobbi, Rocca Serra, Zuccarelli etc..., toutes bien "républicaines", toutes relais locaux du pouvoir central, qui faussait le jeu démocratique dans l'île et qui a pris fin avec la véritable révolution démocratique qui s'est déroulée avec constance dans les urnes corses, depuis les municipales bastiaises de 2014. Tu es tellement ignorant de l'Histoire politique de la Corse, que, sans t'en rendre rendre compte, tu mets là implicitement en cause ceux qui étaient justement les plus fidèles partisans de la Corse française dans le droit commun et les plus farouches adversaires des "natios". Ce que tu dénonces là c'est donc justement ce qui a assuré à l'État une Corse politiquement docile, voire immobile durant plus d'un siècle, pauvre idiot. Et je ne parle même pas des groupes barbouzards, émanations du SAC, des années 70, FRANCIA, GHJUSTIZIA MORANDINA, GHJUSTIZIA E LIBERTÀ, ni de la sombre affaire de la disparition de Guy Orsoni, jeune frère d'Alain Orsoni, en 1983, ayant mis en lumière les sombre connexions entre certaines officines d'État et le "Milieu" insulaire, la "Bande du Valinco" en particulier. Quant à la démocratie ça consiste d'abord à tenir pleinement compte du verdict des urnes, à en tirer toutes les conséquences qui en découlent, ni plus, ni moins. Tu mélanges tout, tu n'y connais manifestement rien, alors s'il te plaît, TA GUEULE !!!
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  4583. Ah bon, les statuts actuels de la Nouvelle-Calédonie et de la Polynésie française, prévus par la Constitution et organisés par des lois organiques, qui sont bien des statuts d'autonomie interne avec pouvoir législatif et gouvernement locaux, compétence de droit commun donnée aux autorités locales pour tout ce qui concerne ces territoires et compétences d'attribution limitativement énumérées laissées à l'État, essentiellement dans le domaine régalien, sont "incompatibles avec la République",  @theoven344  ?, comment se fait il qu'ils existent bel et bien dans ce cas ? Les Juifs ne sont pas non-plus une "race", @Theoven, l'antisémitisme n'en a pas moins été une des formes les plus meurtrières de racisme tout au long de l'Histoire, et le mépris foncier des nazis pour les Slaves, pourtant bien européens, c'était quoi, au juste, sinon du racisme ? D'ailleurs, la notion même de "races" humaines est sujette à caution, tout au moins éminemment relative, ne reponsant sur aucun fondement scientifique sérieux, en particulier sur le plan de la biologie et de la génétique. Dans son sens courant, le mot "racisme" désigne tout simplement l'essentialisation haineuse et/ou méprisante de personnes humaines en fonction de leurs origines, quelles qu'elles soient, ou, même, de leur confession religieuse, et a cette aune là, il y a bien un racisme anti-corse dont tu es une parfaite illustration. Le racisme ainsi défini peut même exister entre membres d'une même nationalité quand on connaît, par exemple, le mépris foncier et les préjugés qu'ont toujours eu beaucoup d'Italiens du nord, Piémontais, Lombards etc... à l'égard de leurs concitoyens méridionaux, Napolitains, Calabrais, Lucaniens, Pugliesi, Siciliens et Sardes, traditionnellement qualifiés de "terroni" que l'on peut traduire par "ploucs", de "crumiri", de "marocchini" ou, dans le cas particulier des Sardes, de "sardignoli". La situation des migrants méridionaux dans les grandes metropoles du nord industriel fut d'ailleurs longtemps très comparable à celle des immigrés de chez nous. Ce racisme antiméridional de certains Italiens du nord, d'ailleurs ravivé ces dernières années par la "Ligue du Nord", est sans-doute la forme de racisme la plus comparable au racisme anti-corse de certains continentaux comme toi, de même que le racisme anti-caucasien de certains Russes, notamment contre les Géorgiens dont les polyphonies traditionnelles sont si proches des nôtres.
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  4584. Tu confonds,  @theoven344 , le "racisme" stricto-sensu en tant que théorisation pseudo-scientifique d'une soi-disant hiérarchie "naturelle", "biologique" même, entre prétendues "races" humaines, dont l'existence est assez résiduelle de nos jours, si l'on excepte certains "suprémacistes blancs" aux USA ou ailleurs, avec le "racisme" au sens courant du mot, en tant que comportement consistant à essentialiser des personnes humaines de manière haineuse et/ou méprisante, dévalorisante, en-tout-cas, en fonction de leurs origines, quelles qu'elles soient, ou, même, de leur confession religieuse, bref, à réduire l'individu au groupe, l'individuel au collectif. Que tu détestes ou méprises des gens uniquement pour ce qu'ils sont en les considérant comme constituant une "race" inferieure, ou sans aucune considération de ce type, quelle différence au niveau du résultat concret ? Quant au slogan "I Francesi fora" que j'ai personnellement toujours désapprouvé, d'ailleurs assez comparable au slogan "La valise ou le cercueil" du FLN algérien, encore plus violent, il correspondait plus à l'exacerbation outrancière d'une revendication politique se voulant, je dis bien "se voulant", émancipatrice, qu'à du "racisme" pur et simple. Pour le reste, la compatibilité d'un statut d'autonomie interne de plein exercice avec la République serait elle à géométrie variable en fonction de la distance géographique du territoire concerné ? Non, les autonomistes n'ont pas refusé à hauts cris l'application des articles 73 et 74 de la Constitution, ils ont simplement constaté que leurs dispositions ne sont pas applicables telles quelles à la Corse qui n'est pas une collectivité d'outre-mer, mais bien une collectivité métropolitaine, l'article 73 ne concernant que certaines adaptations possibles pour les départements d'outre-mer, et l'article 74 autorisant l'organisation particulière des seuls territoires d'outre-mer, demandant, en conséquence, l'inscription explicite de la Corse, en tant que telle, dans la Constitution. Quant au statut actuel de la Corse, qui reste un statut de décentralisation administrative avec les limites incompressibles que cela implique, il ne permet pas de résoudre certaines problématiques essentielles, telles, par exemple, qu'une spéculation foncière et immobilière effrénée qui prive de plus en plus la grande majorité des résidents permanents, je dis bien des "résidents", quelles que soient leurs origines, d'accéder à la propriété foncière et immobilière là où il vivent et travaillent. Est il normal que, sur certains territoires communaux, je pense, par exemple, à Porto-Vecchio, les résidences secondaires représentent parfois jusqu'à 60% du parc immobilier ? Le pourcentage total des résidences secondaires dans l'ensemble du parc immobilier insulaire, anormalement élevé, pèse gravement à la hausse sur le prix de l'immobilier, empêchant ainsi la majorité des résidents permanents d'accéder à la propriété, résoudre ce grave problème est donc, avant-tout, une question de justice sociale. Finalement, la Corse idéale semblerait être pour toi une sorte de réserve de luxe pour estivants fortunés, chapeau le "républicain".....
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  4586. Quant au détournement des subventions nationales et européennes en Corse,  @theoven344  , il fut essentiellement le fait des tes "amis" soi-disant "républicains", qu'ils soient étiquetés à "droite" ou à "gauche", les fameux "clans", dociles courroies de transmission du pouvoir central, dont le pouvoir était assis sur le clientélisme et la fraude électorale, dans le silence complaisant de l'État, tels Paul Giacobbi, récemment condamné pour détournement de fonds publics, pas de la majorité territoriale actuelle qui a fait infiniment plus pour la Corse en six ans que toutes les mandatures précédentes. T'es tu jamais demandé pourquoi les corses vraiment de gauche, vraiment progressistes sont presque tous des militants, compagnons de route ou simple sympathisants de la famille politique dite "nationaliste", qu'il s'agisse du courant proprement autonomiste ou de la mouvance "indépendantistes" ? Je vais te dire une bonne chose, Ducon Lajoie, si tu étais corse, tu serais certainement "natio", et peut-être même, compte-tenu de ta psychorigidité apparente, indépendantiste extrémiste genre Yvan Colonna, ce que je ne suis pas et n'ai jamais été, car tout ce que tu dénonces à juste titre, clientélisme, fraude électorale, corruption, prevarications, collusion avec les gangs mafieux etc..., c'est cette famille politique qui a toujours lutté contre, même si certaines graves dérives, d'ailleurs favorisées par la politique de corruption active, avec circulation de valises pleines de billets de banque, orchestrée par l'État, en particulier au temps de Charles Pasqua, avait gravement entaché une partie des "chefs" de la clandestinité, avec pour résultat la sanglante "guerre intestine" des années 90, en réaction contre laquelle la folle idée de redonner au mouvement nationaliste sa "pureté révolutionnaire" initiale en s'attaquant au premier représentant de l'État dans l'île, germa dans les cerveaux égarés du fameux groupe de "Sagone - Cargèse" dégoûté et désespéré par cette effusion de sang. Mais ces dernières années, ce sont essentiellement des "natios" tels l'avocat Antoine Sollacaro ou le militant indépendantiste Massimu Susini, qui ont été assassinés par les gangs mafieux, et les deux comités anti-mafia issus de la société civile en 2019, sont très largement composés de personnalités issues de cette famille politique dite "nationaliste". Je peux enfin te dire que Gilles Simeoni lui-même est menacé depuis plusieurs années par les mafieux, ayant notamment toujours été d'une totale intransigeance à l'égard du cas Charles Pieri, principale pomme de discorde entre lui et Jean-Guy Talamoni tenu en laisse par le même Charles Pieri. D'ailleurs, c'est certainement le cas Charles Pieri qui a plombé le mouvement "Corsica libera" de Talamoni, aux dernières élections territoriales de 2021, l'excluant de l'Assemblée de Corse, au plus grand profit de "Core in Fronte", de Paul-Félix Benedetti, composante nettement plus marquée à gauche de la mouvance proprement indépendantiste, qui a pu ainsi faire son entrée à la même Assemblée de Corse, mais sans intégrer la majorité territoriale cette fois exclusivement autonomiste du courant Simeoni. Même le PNC de Jean-Christophe Angelini, pourtant autonomiste lui aussi, ne participe pas à cette nouvelle majorité territoriale. Mais toutes ces subtilités doivent te passer au-dessus de la tête car, en réalité, tu ne connais pas grand-chose aux réalités politiques de l'île, celui qui en parle à tort et à travers sans jamais y avoir mis les pieds, ce qui est un comble.
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  4589. D'abord, "ils étaient italiens à 100% pas corses", ça ne veut absolument rien dire dans le contexte de l'époque.  @ad-fu1ok  . En effet, en ce temps-là, l'Italie n'existait pas encore en tant qu'entité politique nationale, c'était une simple "expression géographique" pour reprendre l'expression du chancelier autrichien Matternich, tout au plus une aire civilisationnelle et linguistique ayant peu à peu acquis en partage la "lingua toscana" comme langue littéraire et savante commune au-delà d'une infinité, où l'on parlait d'ailleurs, non-pas du "peuple italien" mais des "peuples De l'Italie", être "Italien" ayant alors un-peu la même signification qu'être latino-américain aujourd'hui. Aussi, dans ce contexte et ce sens précis, géographique, civilisationnel, culturel et linguistique, les corses étaient naturellement "italiens" quelques soient leurs origines, étant justement un de ces "peuples de l'Italie". Ensuite, la famille Bonaparte d'Ajaccio, descendant d'un mercenaire arbalétrier à cheval natif de la ville de Sarzana, située à la limite entre la Ligurie et la Toscane, Francesco Buonaparte, surnommé "Il moro" à raison de son teint bistre, arrivé là à l'extrême fin du XVème siècle, s'engagea très tôt et de manière continue dans une série d'alliances matrimoniales avec des familles de notables ruraux des villages de l'intérieur, par exemple, les Tusoli de Bocognano, les Costa de Bastelica, les seigneurs Boszzi du Taravu et Istria d'Olmeto, de même, d'ailleurs que la famille de Laetizia dont la mère était une Pietrasanta de Sartène. Napoléon évoquait parfois la foule de cousins qu'il avait à Bocognano, par exemple. Concusion, ce que vous dites est non-seulement faux, mais n'a également aucun sens.
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  4622. Dîtes moi, monsieur Pascal Boniface, qu'entendes-vous véritablement par ce néologisme d'"islamophobie", popularisé, rappelons-le, par l'ayatollah Khomeini, grand « démocrate » et « humaniste » exemplaire, comme chacun sait ? S'il s'agit, par ce mot, uniquement de condamner les atteintes aux personnes, les appels à la haine et les discriminations envers les personnes, en raison de leur appartenance religieuse, pas de problèmes, il peut être opérant. Mais, dans ce cas, pourquoi donc avoir inventé un mot nouveau, spécifique à une religion précise, dès lors que la loi sanctionne d'ores et déjà toute atteinte aux personnes, tout appel à la haine, toute discrimination en raison de l'appartenance religieuse quelle qu'elle soit ? De même, pourquoi donc ne parle t on jamais de « christianophobie » à propos des persécutions et même, parfois, des meurtres dont sont victimes nombre de communautés chrétiennes du Moyen-Orient ?... . Par contre, s'il s'agit, par ce néologisme d'"islamophobie" de restreindre la liberté d'expression en interdisant, petit à petit, toute vision critique de l'Islam en tant que dogme, en tant que conception globale de l'homme, de la femme et de la société, et même en tant que système juridique [car l'Islam est bien tout cela à la fois], et, plus précisément, de réintroduire peu à peu, dans notre droit, l'incrimination archaïque de « blasphème », alors là, il y a danger liberticide. En effet, dans une société comme la nôtre, on doit avoir le droit de critiquer librement toute construction idéologique, même à caractère religieux, quelle qu'elle soit. En définitive, ce concept d'"Islamophobie" semble bien être un véritable "piège", une véritable "arme" utilisée dans cette "guerre psychologique" menée contre la République et ses valeurs, et l'on peut s'étonner que nombre de nos esprits réputés « progressistes » et « éclairés » s'empressent de tomber si étourdiment dans un piège aussi grossier.
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  4646. Non,  @PêcheOuCapot  , la franc-maçonnerie a été le fer de lance de la laïcité, ce concept puisant d'ailleurs sa lointaine origine dans le principe proprement chrétien de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, sans oublier que dans le vocabulaire de l'Eglise catholique le nom-commun "laïc", "laïque" au féminin, a toujours désigné tout fidèle non-membre du clergé, qu'il s'agisse du clergé séculier ou du clergé régulier, un diacre, qui n'est en aucun cas un prêtre, y étant par exemple défini comme étant un "officiant laïc". Or, la laïcité c'est très précisément la liberté, dans l'égalités des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun, sous la double garantie, d'une-part, de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot, "chose de la cité", dont la traduction juridique est la séparation des institutions religieuses et de l'Etat, et, d'autre-part, de la stricte neutralité en matière de dogmes, religieux ou pas, de la sphère publique recouvrant tout ce qui se rapporte aux affaires publiques, aux missions et à l'action de la puissance publique dans l'intérêt général, sans distinction de croyances et de non croyance, à ne surtout pas confondre avec la notion purement géographique d'espace public désignant simplement tout lieu ouvert au public, où tout ce qui relève de la sphère privée, dont la foi religieuse, peut s'exprimer et s'afficher librement sous réserve de respecter la liberté et les droits d'autrui et de ne pas troubler l'ordre public, notamment en portant faisant à la liberté de circulation, par des manifestations violentes ou intempestives. La laïcité ce n'est donc pas une opinion, c'est tout simplement la liberté d'en avoir une dans le respect de la liberté d'autrui d'avoir la sienne, sous la garantie de la neutralité de la sphère publique telle que je viens de la définir, et, en cela, elle se distingue à la fois, d'une-part, de la notion de religion d'Etat, de religion officielle ou, même, de simple régime concordataire, et, d'autre-part, de celle d'athéisme d'Etat, par exemple, de type Marxiste, pour la bonne et simple raison que, dans tous ces cas de figure, l'Etat n'est justement pas neutre. Je rappelle à nouveau la formule d'Aristide Briand qui résume parfaitement en quelques mots l'essence même du principe de laïcité : "La loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi". Ce principe de laïcité est également tout entier contenu dans ce passage essentiel de l'article premier du Règlement général du Grand Orient de France, lu en loge à chaque ouverture des travaux, qui, après avoir cité la "liberté absolue de conscience" et la "tolérance mutuelle" parmi les principes fondamentaux de la franc-maçonnerie, précise aussitôt : "Considérant les conceptions métaphysiques comme relevant du domaine exclusif de l'appréciation individuelle de ses membres, elle (NB : la franc-maçonnerie) se refuse à toute affirmation dogmatique", on ne peut être plus clair.
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  4652. Tu sais,  @galinettegaline7563  , même Napoléon parlait naturellement de ses "compatriotes" lorsqu'il évoquait les corses, cette expression se retrouvant, en particulier, dans un certain nombre de ses lettres de jeunesse. Ce ne sont pas les corses contemporains qui, en vertu de je ne sais quel coup de tête, se seraient soudainement inventés une patrie, une nation, c'est tout simplement l'héritage de l'Histoire de l'île qui est ce qu'elle a été, ni plus ni moins. Même ses ennemis la qualifiaient naturellement de "nation" au XVIIIème siècle, comme en témoigne, par exemple, cette lettre du début 1768 du duc de Choiseul à Pasquale Paoli dans laquelle il lui dit : "Vous prenez, monsieur, un ton d'égalité entre votre nation et la nation française qui est insupportable". Bon, écoute, je ne vais pas m'engager dans un nouveau "dialogue de sourds" avec toi dont on sent tout de suite qu'en plus d'être un grand malade, tu es un raté aigri, un pauvre type faisant plus pitié qu'autre-chose, alors, comme c'est toi qui es venu me chercher ici, merci de me lâcher la grappe et d'aller te défouler ailleurs, OK ? Et puis, si jamais t'avais vraiment vécu et travaillé en Corse, ce dont je doute fortement, allez, dis à "missiavu" (ça veut dire grand-père dans la variante méridionale du corse, ce que je suis effectivement), on t'aurait fait des misères là bas ?, t'as un gros chagrin u mé coccu bellu ?, allez, raconte à pépé u mé gininu, il te fera un gros câlin cybernétique après.... MDR..... Il aura du pain sur ma planche le psychiatre qui devra tôt ou tard s'occuper de toi....
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  4654. Assistés,  @galinettegaline7563  ?, jamais personne n'a été assisté dans ma famille. Je suis âgé de 66 ans, diplômé de l'enseignement supérieur, niveau troisième cycle, et j'ai toujours gagné honnêtement ma vie par mon seul travail de haut-fonctionnaire de l'État, ayant même été admissible au concours interne d'entrée à l'ENA en 1990. Mon grand-père paternel, fils de paysans, devint médecin à la force du poignet, mon père était médecin biologiste, ayant créé son propre laboratoire d'analyses médicales à Bastia et également directeur du centre local de transfusion sanguine (je ne compte plus les nuits où, dans mon enfance, il était réveillé en pleine nuit pour une collecte d'urgence), mon grand-père maternel et ma mère étaient pharmaciens, un métier, un vrai, pas une situation d'assistés. Moi, concrètement, parmi mes nombreux amis insulaires, mes cousins et cousines, et ils sont nombreux, des "assistés" je n'en connais pas et je n'en ai jamais connus. Il y en a sûrement en Corse, et pas nécessairement corses de souche d'ailleurs, mais comme les "poissons volants", ils ne sont pas la majorité du genre..... Tiens, cherche avec ton moteur de recherche le pourcentage de bénéficiaires du RSA en Corse, tu y découvriras que c'est l'un des plus bas de France, et de France métropolitaine même. Il est, par exemple, infiniment plus élevé dans les Hauts-de-France par exemple. J'ai été élevé par des parents pour lesquels la réussite par le travail était une valeur cardinale, alors, tes insultes implicites de petit raté aigri, de minable pauvre type, tu te les gardes !!!
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  4668. Je ne sais pas,  @persohneric2405 , si Yvan Colonna était effectivement coupable ou innocent du meurtre du préfet Claude Érignac, même s'il a toujours clamé son innocence, mais ce que je sais, en tant que juriste et pour avoir suivi le dossier de près, c'est qu'en fait sinon en droit il fut objectivement condamné "au bénéfice du doute", paradoxe juridique s'il en est, car, en droit, selon le principe à valeur constitutionnelle de la "présomption d'innocence", on ne peut, en principe, qu'être acquitté "au bénéfice du doute", le "doute raisonnable persistant", et il y a toujours objectivement eu "doute raisonnable et persistant" dans ce dossier en ce qui le concernait lui, devant systématiquement profiter à l'accusé (ne pas oublier qu'en annonçant son arrestation à la presse, le ministre de l'intérieur de l'époque, Nicolas Sarkozy, l'avait explicitement présenté comme étant "l'assassin du préfet Claude Érignac" avant tout procès, ce qui constituait une violation flagrante de la présomption d'innocence). Maintenant, s'il était vraiment coupable, c'est pas beau d'abattre un homme désarmé dans le dos, c'est certain, mais je vous rappelle qu'il y a plus de 80 ans, les résistants qui, comme le colonel Fabien, dès 1941, et, pus tard, les membres du Groupe Manouchian, étaient tous d'incontestables héros, n'en avaient pas moins érigé en mode d'action le fait d'abattre en leurs tirant une balle dans le dos, des permissionnaires allemands, officiers ou soldat, choisis au hasard dans la rue. Aussi, ce gauchiste de Colonna, eh oui, idéologiquement c'était un gauchiste comme vous ayant même été connu, chez lui à Cargèse pour avoir, dans les années 80, défendu bec et ongles un vieil immigré marocain non déclaré et odieusement exploité par un patron rapatrié d'Afrique-du-Nord peu scrupuleux en faisant planer sur ce dernier l'ombre du FLNC dont le discours idéologique a toujours été anticolonialiste et stupidement tiersmondiste, ce gauchise de Colonna, donc, empêtré dans son fatras romantico-idéologique, était sincèrement convaincu d'être un "résistant" luttant contre un État colonial. C'était idiot, évidemment, la Question corse étant, en réalité, un problème identitaire, d'érosion identitaire plus précisément, en aucun cas d'une prétendue "domination coloniale" qui n'existe pas, mais il n'en demeure pas moins, mon petit "pas d'amalgame" et "antiraciste" à géométrie variable, que lui, il voyait les choses ainsi. D'ailleurs cet état d'esprit dans lequel se trouvait Colonna pouvait être une source d'explication, parmi d'autres, de sa longue cavale, ne reconnaissant pas une Justice que lui, pas moi évidemment, considérait comme une Justice "coloniale". Ça doit faire tout drôle à vos préjugés sommaires, d'être tombé ici sur un corse qui n'est pas un imbécile inculte.
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  4678. Je ne suis pas vraiment d'accord avec la définition de l'assimilation que donne ici Éric Zemmour. Pour moi, l'assimilation ça consiste à faire nôtre, au-delà de nos différences, tout ce que nous devons avoir en commun, en partage, pour vraiment vivre ensemble en faisant nation, à commencer par une langue commune, une Histoire commune, une civilisation commune, une culture de référence commune, des valeurs communes, un mode de vie commun, je dis bien "communes" et "commun", pas nécessairement exclusives et exclusif, sans pour autant forcément renoncer, dans notre sphère privée, à ce qui nous est propre, dans la mesure où c'est compatible avec cet indispensable socle commun. Une assimilation exclusiviste dans le sens où semble l'entendre Éric Zemmour peut conduire à une "désintégration", au sens littéral du mot, citoyenne, à une perte du sentiment d'appartenance à la nation française même, comme le montre l'exemple de ma petite patrie corse. En effet, c'était quand le corse était la langue maternelle et usuelle quotidienne de la quasi totalité des Corses, le français n'étant alors dans l'île que celle de l'école et de la vie publique et administrative, que le patriotisme français y était le plus fort et le plus anonyme, la "grande patrie" française et la "petite patrie" corse, comme on disait alors, étant, en ce temps-là, indissolublement liées dans le même attachement, le même amour. Les près de 50.000 Corses mobilisés en 14-18, dont les plus de 12.000 morts pour la France, les 10 à 15.000 maquisards corses qui, en septembre 1943, furent, par leur initiative d'insurrection générale, la source de la libération anticipée de l'île, n'avaient pas, pour la quasi totalité d'entre eux, le français pour langue maternelle et usuelle de la vie quotidienne dans la sphère privée, ils ne s'en sentaient pas moins ardemment et profondément français de toute leur âme comme en témoignait d'ailleurs le fameux serment de Bastia prononcé le 4 décembre 1938 en réponse aux prétentions annexionnistes de l'Italie fasciste : "Face au monde, de toute notre âme, sur nos gloires, sur nos tombes, sur nos berceaux, nous jurons de vivre et de mourir français". Alors qu'aujourd'hui, regardez toute une partie de nos jeunes, moins ils maîtrisent correctement la lingua corsa, moins il connaissent vraiment l'Histoire de leur petite patrie, en ayant le plus souvent une vision magnifiée et simplifiée jusqu'à la caricature, plus ils se sont éloignés des valeurs traditionnelles de notre île, et moins ils se sentent Français, plus ils se disent "nationalistes corses", plus ils se sont artificiellement construits, même, une véritable haine de la France et des Français. Alors, oui, monsieur Zemmour, je me reconnais pleinement dans l'Histoire de la France et de ses Rois, mais elle n'en remplace pas pour autant, dans mon cœur et dans mon esprit, la longue Histoire spécifique de mon île, les deux s'y conjuguant de manière naturellement complèmentaire. Alors, Éric, ne me demandez pas de choisir entre la langue française, notre bien commun à tous, et la lingua corsa, héritage de tous les miens, entre le drapeau tricolore de la République française et notre vieux drapeau national blanc à tête de Maure, entre la Marseillaise et le Diu vi salve Regina, notre vieil hymne national officiellement adopté en janvier 1735, entre le souvenir de Pasquale Paoli, "Babbu di a Patria" ("Père de la Patrie") et celui de Napoléon Bonaparte, symbole de la Corse française, entre la mémoire de nos ancêtres morts pour la patrie corse, parfois même contre les armées du roi de France comme dans la nuit du 8 au 9 mai 1769 à Pontenovu, et celle de tous les Corses morts pour la France, en particulier au cours des deux guerres mondiales, car toutes ces choses sont indissolublement partie intégrante de ce que je suis. Mais attention, si vous exigez de moi que je choisisse, alors, tel Albert Camus, je "choisirai ma mère", "sceglieraghju a mé mamma". Pour le reste, je suis globalement en plein accord avec vos contats, vos analyses, vos prédictions même, toujours confirmés par les faits et les réalités.
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  4757. Tu as tout faux, toi : il ne faut pas confondre le "nationalisme" des peuples dominés, voire niés, qui n'est que volonté émancipatrice avec celui des nations souveraines et reconnues dont personne ne conteste l'existence. Les références idéologiques d'Yvan Colonna étaient de gauche, figure toi, d'extrême-gauche, même, anti-colonialistes et anti-impérialistes, avec Che Guevara pour icône comme c'était le cas pour la plupart des "natios" corses de sa génération. Il était même connu, chez lui, à Cargèse, pour avoir, dans les années 80, défendu bec et ongles un vieil immigré marocain outrageusement exploité par son employeur, rapatrié d'Afrique-du-Nord, en faisant implicitement planer sur ce dernier la menace du FLNC. Écoute et fais toi traduire les chansons engagées de tous les groupes corses depuis près de 50 ans, tous proches de la mouvance nationaliste, elles sont toutes nettement marquées à gauche. Quant à la grande référence historique du "nationalisme" corse, toutes tendances confondues, des autonomistes réformistes aux indépendantistes révolutionnaires, c'est Pasquale Paoli, précurseur des idéaux démocratiques et humanistes du Siècle des Lumières, auteur de la Constitution corse du 18 novembre 1755, première constitution écrite de l'Histoire fondée sur la souveraineté du peuple et premier chef d'État européen à avoir accordé l'égalité des droits et la pleine citoyenneté aux Juifs, près de 30 ans avant la Révolution française, dans le genre "raciste" et "facho" on peut faire pire, non ? Enfin, si pour toi, la Corse idéale c'était celle tenue en laisse par ces dynasties politiques familiales, relais locaux dociles du pouvoir central, qui se partageaient un pouvoir absolu reposant sur un système clientéliste structurel conjugué à une fraude électorale chronique, véritable confiscation du principe démocratique au service d'une domination semi-coloniale, grand-bien te fasse, chacun ses valeurs, hein ?......
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  4762. Les dominés ont toujours eu une mauvaise image aux yeux des dominants, les vaincus aus yeux des vainqueurs, les colonisés aux yeux des colonisateurs,  @MrPedro9128 , ça fait partie de l'Histoire. Pied-noir, il y a plus de 60 ans, tu aurais eu le même mépris pour les Algériens, pionnier Américain, Afrikaner ou Australien, au XIXème siècle, tu aurais eu le même mépris pour Amérindiens, les Bantous ou les Aborigènes. Il faut justifier sa domination et pour ça, il faut dévaloriser, diaboliser, même le dominé, c'est classique. Tiens, ce Napoléon Bonaparte, arriviste et opportuniste de génie, que tu sembles tant admirer, voilà comment débutait une lettre fameuse qu'il écrivit au vieux gêneral Paoli le 12 juin 1789 : "Général, je naquis quand la patrie périssait. Trente mille Français, vomis sur nos côtes, noyant le trône de la liberté dans des flots de sang, tel fut le spectacle odieux qui vint le premier frapper mes regards". Son extrémisme agaçait d'ailleurs beaucoup l'homme de mesure et de modération qu'était le vieux patriote corse, surtout venant du fils de ce Carlu-Maria Bonaparte, son ancien secrétaire et l'un de ses lieutenants durant la guerre franco-corse de 1768-1769, qui, après la défaite finale des corses à Pontenovu, dans la nuit du 8 au 9 mais 1769, n'avait pas hésité, à son retour à Ajaccio, à tourner casaque en offrant ses services au comte de Marbeuf, gouverneur militaire de l'île, devenant ainsi son protégé. Napoléon et ses frères, ardents patriotes corses et partisans inconditionnels de Paoli, feront la même volte-face à la fin du printemps 1793 en ralliant le camps jacobin à la dernière minute pour assurer la fortune future du clan familial. L'esprit de clan, c'est ce sur quoi se sont toujours appuyés les divers conquérants pour assurer leur domination sur l'île selon la vieille maxime du "diviser pour régner".
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  4811. Ai Je dit que la franc-maçonnerie avait le monopole de la laïcité,  @kevinhill4478  ?, j'ai simplement dit que ce principe de laïcité était au coeur des valeurs maçonniques et que le GODF, en particulier, lui accordait une importance capitale, c'est tout. La Franc-maçonnerie n'a jamais entendu éradiquer l'Église catholique, ce serait même l'inverse, une bulle pontificale d'excommunication ayant frappé les francs-maçons dès les années 1730, l'Église ne supportant pas que catholiques, protestants, juifs et, même, libres penseurs, déistes, agnostiques ou athées, tels Diderot, même si, jusqu'au milieu du XIXème siècle, l'athéisme était théoriquement considéré comme incompatible avec la qualité de franc-maçon, en vertu des fameuses "Constitutions d'Anderson", puissent se côtoyer en toute harmonie, tolérance mutuelle et fraternité dans les loges. Plus tard, des musulmans furent initiés à la franc-maçonnerie, tels, par exemple, au Grand Orient de France, sous le second empire, l'émir Abdelkader, héros de la lutte contre la conquête française de l'Algérie et l'un des dernier représentants d'un certain "Islam des lumières", héritier de l'âge d'or d'Al Andalus, , dont on peut d'ailleurs admirer, au siège du GODF, rue Cadet, à Paris, un superbe portrait où il est représenté assis, revêtu de son burnous avec le cordon bleu-ciel de maître maçon par dessus. Mustapha Kémal, père de la Turquie moderne, et le roi Hussein de Jordanie, était également francs-maçons, Habib Bourguiba aussi, sans doute, mais je n'ai aucune certitude à son sujet. Non, la FM a simplement voulu séparer l'Église de l'État, mettre fin à son pouvoir politique, à ses empiètements dans la sphère publique, la rappelant ainsi, d'une certaine manière, au bon souvenir de l'un de ses fondamentaux théologiques, la distinction et la séparation séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, exprimée dans les Évangiles par "Rendez à César ce qui appartient à César et laissez à Dieu ce qui est à Dieu" et "Mon royaume n'est pas de ce monde". Enfin, il y a quatre ou cinq ans, un prêtre catholique de Haute-Savoie avait été démis de sa chaire par son évêque, puis convoqué à Rome où il fut interdit par le Pape d'administrer les sacrements de l'Église, donc excommunié, pour le seul motif qu'il était aussi un franc-maçon du Grand Orient de France. Je connais bien cette histoire, car ce "frère" chassé de l'Église, était venu nous la raconter dans notre loge. Cette histoire est bien la preuve que le dogmatisme, l'intolérance et l'exclusive viennent bien de l'Église catholique, pas de nous.
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  4819. Porter une croix en Afghanistan sous le régime actuel des Talibans,  @hellolife2860  ?, ah, ce serait une manière élégante de se suicider..... Si je portais une croix en Afghanistan aujourd'hui, on ne me demanderait pas de l'enlever, on me trancherait la gorge aussitôt, tout simplement. Et qui vous empêche de pratiquer votre religion, en France ?, il y a certainement infiniment plus de mosquées et de salles de prière musulmanes en France que d'églises chrétiennes en Afghanistan et je pense qu'aujourd'hui il n'en reste plus une seule debout si tant est qu'il y en ait jamais eues..... Pour le reste, le port du voile non-intégral dans l'espace public n'est pas interdit en France, que je sache, l'obligation de neutralité laïque ne s'imposant qu'aux seuls agents du service public dans l'exercice de leurs fonctions et aux seuls élèves de l'enseignement public primaire et secondaire dans la seule enceinte de l'établissement qu'ils fréquentent et dans le seul cadre de l'enseignement qui leur y est dispensé, et on est même en train de céder à vos caprices s'agissant du burkini, comme à Grenobles. La plupart de vos mosquées sont même financées en partie sur fonds publics, donc avec nos impôts, par nombre de municipalités, en contravention avec la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État, à travers le tour de passe passe consistant à y adjoindre un bibliothèque, par exemple, afin de les classer artificiellement en établissements "culturels" et non "cultuels", alors que tant de nos petites églises de campagne tombent en ruine, QUE VOUS FAUT IL DE PLUS ??? Vous êtes comme ces enfants gâtés et capricieux, jamais satisfaits, qui en demandent toujours plus. Mais faites attention, à force de trop tirer sur la corde, elle finira par se casser brutalement un jour ou l'autre....
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  4827. Le démocratie,  @hellolife2860 , c'est tout simplement, comme le disait le très pragmatique Winston Churchill, "le pire des régimes à l'exception de tous les autres". Oui, elle est très imparfaite, oui, elle est très largement illusoire, servant très souvent de paravent à une oligarchie ploutocratique, mais, désolé, "les choses étant ce qu'elles sont dans le monde tel qu'il est", pour reprendre une formule chère à cet autre grand pragmatique qu'était Charles de Gaulle, il n'y a rien de mieux ou, plutôt, de moins pire, de plus vivable ou de plus supportable en boutique, toute alternative radicale se terminant invariablement en enfer franchement dictatorial, totalitaire ou théocratique. Je préfère encore une illusion de liberté à toutes vos tyrannies meurtrières. Quant au capitalisme, c'est la même chose, c'est le pire des systèmes économiques à l'exception de tous les autres tant il est vrai, comme le dit le dicton chinois bien connu, que "quand les gros maigrissent, les maigres meurent", on peut s'efforcer de le réguler, d'en corriger les excès, mais toute autre organisation économique n'aboutit invariablement qu'au seul "partage" de la misère. D'ailleurs, les pires des capitalistes "sauvages" ce sont vos monarques et "princes" du pétrole, gardiens de vos "lieux saints" et également tous vos chefs politico-religieux tels les dirigeants des Talibans qui engraissent en exploitant la misère et l'ignorance du peuple maintenu en servitude par ce que Karl Marx appelait "l'opium du peuple", c'est à dire la religion, même s'il est vrai que l'idéologie qu'il engendra fut, elle aussi, à sa manière, une sorte d'opium du peuple, imposant à des centaines de millions d'êtres humains une tyrannie totalitaire sans nom au prix de dizaines, voire de centaines de millions de victimes, au nom de "lendemains qui chantent" et d'une "société sans classes" débarrassée de "l'exploitation de l'homme par l'homme" qui ne venaient jamais. D'ailleurs, l'Islam fut et est encore aujourd'hui, ça et là, de manière plus ou moins clandestine, un des pires systèmes esclavagistes de l'Histoire, avec plus de 13 siècles de traite négrière arabo-musulmane tant transsaharienne qu'orientale et près de cinq siècles de razzias esclavagistes des corsaires barbaresques en Méditerranée chrétienne et même, parfois, au-delà. À propos, sais tu qui a écrit, dès le XIVème siècle : "Les seuls peuples à accepter l'esclavage sont les n.... en raison d'un degré inférieur d'humanité, leur place étant plus proche du stade animal" ?, un affreux théoricien raciste occidental ?, non, pas-du-tout, ce fut votre grand penseur, historien et géographe Ibn Khaldoun dont la statue trône sur une place de Tunis sans que personne ne songe à la déboulonner......
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  4831. Mais oui,  @hellolife2860  , on sait, on sait, les Talibans sont de "doux humanistes", un-peu comme les Khmers rouges de Pol Pot il y a un-peu moins de 50 ans au Cambodge..... Mais qu'attends tu pour les rejoindre afin de jouir des délices de leur régime ? Franchement, pour moi tu es l'ennemi, ni plus ni moins, pourquoi voudrais tu, dans ces conditions que j'avale les "salades" que cherche à me faire avaler l'ennemi ? Au demeurant, la plupart des victimes civiles lors de la longue intervention occidentale en Afghanistan furent la conséquence directe de la cynique tactique du "bouclier humain" systématiquement mise en œuvre par tes chers Talibans. Franchement, je suis corse, français, européen, occidental, de culture catholique mais agnostique par choix personnel, pourquoi voudrais tu, dans ces conditions, que je me mette à encenser tes Talibans ? Chacun son camps, c'est tout, il est logique que tu sois du côté de celui de ta civilisation et moi du côté de celui de la mienne, c'est pas plus compliqué que ça, alors, inutile d'enrober ça avec tes fables sur la "bien" et le "mal", la "justice" et l'"injustice", toutes notions abstraites et éminemment subjectives, "chacun voyant midi à sa porte", puisque le moteur de l'Histoire n'est pas autre chose que l'éternel conflit entre des intérêts iirréductiblement divergents qui s'opposent en toute logique. Les conflits humains ce n'est pas "que le bien triomphe du mal" ou que "la justice terrasse l'injustice" et autres fadaises du même acabit, mais, bien plus prosaïquement, "que le meilleur gagne", d'abord pour sa propre survie, tout simplement, et je ne suis pas suicidaire.....
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  5093. Attention,  @radouane1514 , dans le Christianisme il y a tout de même théoriquement un "garde-fous", c'est le principe de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel si bien exprimée dans les Évangiles chrétiens à travers ces deux paroles attribuées au Christ : "Rendez à César ce qui appartient à César et laissez à Dieu ce qui est à Dieu" ainsi-que, surtout, "Mon royaume n'est pas de ce monde", aussi, d'une certaine manière, la loi de séparation des Églises et de l'État et la laïcité ont rappelé l'Église catholique au bon souvenir de l'un de ses fondamentaux théologiques qu'elle avait singulièrement eu tendance à oublier durant des siècles en s'arrogeant soit un véritable pouvoir temporel, soit, tout-au-moins, une sorte de magistère politique sur l'État et la société profane. Or, ce principe de la distinction et, surtout, de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel n'existe ni dans le Judaïsme ni dans l'Islam qui sont, dès le départ, des "religions-Lois" ayant vocation à régir tous les aspects de la vie humaine sur terre jusque dans les moindres détails. S'agissant du Judaïsme "en" France, Napoléon Bonaparte sut lui imposer il y plus de deux siècles, la primauté absolue de la loi de l'État, du code civil en particulier, par rapport à la loi rabbinique désormais strictement cantonnée aux seules affaires religieuses dans la seule sphère privée des fidèles sans autres sanctions que purement symbolique dépendant de la seule obéissance des croyants, donc de leur seul bon-vouloir, posant ainsi les fondation d'un véritable Judaïsme "de" France, d'un Judaïsme authentiquement français. Le défi, aujourd'hui, serait d'arriver à imposer la même chose à l'Islam "en" France, ce qui n'est pas une mince affaire..... Le principe de laïcité fut parfaitement résumé par Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État en une formule choc : "La loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi"......
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  5178. Mais,  @ae6077  , tu n'as rien compris, c'est justement parce-que nous n'admettons pas n'importe quel comportement de leur part, que nous avons su leur tracer une ligne rouge comportementale symbolique à ne pas dépasser sous peine de conséquences pour ceux qui la franchissent quand-même que nous avons finalement su construire un véritable "vivre ensemble" dans les mêmes quartiers et les mêmes villages bien plus authentique et concret que sur le Continent, la Corse étant même la région de France à compter la plus forte proportion de mariages interconfessionnels entre musulmans issus de l'immigration maghrébine et non-musulmans sans obligation de conversion de part et d'autre, et n'étant pas rare d'y rencontrer, en particulier dans les villages, de vieux immigrés marocains ou tunisiens parlant mieux le corse que le français. Le jeunes "rebeux" de chez nous, il n'ont pas cet horrible accent des "cités" du Continent sorti d'on ne sait où, ils ont l'accent corse comme les autres, ils parlent exactement comme les autres jeunes insulaires avec les mêmes expressions issues du corse comme "fraté" ou "goffu", ils appellent les continentaux "les pins", abréviation de "pinzuti", comme les autres. Quand on vit parmi de gens enracinés dans leur terre, qui défendent bec et ongles leur identité, qui savent être solidaires entre eux, on a naturellement envie de leur ressembler, alors que, sur le Continent, on n'a pas vraiment envie de ressembler à des gens qui n'ont plus aucune conscience identitaire, voire nationale, qui ont presque honte de ce qu'ils sont, de leur histoire, qui sont individualistes à l'extrême jusqu'au "chacun pour soi", qui abandonnent leurs anciens, qui rasent les murs en baissant les yeux. Nous avons un point commun, eux et nous, nous somme des montagnards méditerranéens, aussi, vivant sur notre terre, ils savent d'instinct ce qu'ils peuvent s'y permettre ou non.
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  5298. Ah,  @mecnaci  , adepte d'une religion intrinsèquement politique depuis ses origines, fondamentalement rétrograde voire réactionnaire, d'essence totalitaire à vocation théocratique, qui ose parler de "tolérance" c'est vraiment "l'hôpital qui se moque de la charité". La laïcité, suppôt du pire obscurantisme politico-religieux de notre temps au nom duquel plus de 260 personnes ont été sauvagement assassinées, ici, en France, depuis les crimes de Mohamed Merah en 2012, c'est précisément la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun sous la double garantie, d'une-part, de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot, "chose de la cité", dont la traduction juridique est la séparation des institutions religieuses et de l'État, et, d'autre-part, de la stricte neutralité en matière de dogmes, religieux ou pas, de la sphère publique recouvrant tout ce qui se rapporte aux affaires publiques, aux missions et à l'action de la Puissance publique au service de l'intérêt général sans distinctions de croyances et de non-croyance, à ne surtout pas confondre avec la notion purement géographique d'espace public désignant simplement tout lieu ouvert au public où tout ce qui relève de la sphère privée, foi religieuse comprise, peut s'afficher et s'exprimer librement sous réserve de respecter la liberté et les droits d'autrui et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes ou intempestives. Partant de là, l'obligation de neutralité laïque impliquant la prohibition des signes ostentatoires d'appartenance non-seulement religieuse, mais également philosophique et politique, n'est imposée par la loi qu'aux seuls agents du service public dans le seul exercice de leurs fonctions et aux seuls élèves de l'enseignement public primaire et secondaire dans le seul cadre de l'enseignement qui leur y est prodigué, étant là pour acquérir des connaissances et se former à la citoyenneté, pas pour afficher leurs convictions personnelles, religieuses ou pas. Dans le même ordre d'idées, il serait juridiquement logique que la loi vienne imposer la même obligation de neutralité laïque à ces "collaborateurs occasionnels du service public" que sont les parents d'élèves de l'enseignement public primaire et secondaire participant à l'accompagnement et à l'encadrement des sorties scolaires puisque, ce faisant, ils participent directement au fonctionnement du service public de l'Éducation nationale et à l'accomplissement de ses missions au même titre que les agents de ce même service public dans l'exercice de leurs fonctions, les usagers que sont les élèves ayant droit à la même neutralité de la part des personnes qui les encadrent à quelque titre que ce soit. La laïcité ce n'est donc pas une opinion, c'est tout simplement la liberté d'en avoir une dans le respect de la liberté d'autrui d'avoir la sienne, sous la garantie de la neutralité de la sphère publique telle que déjà précisément définie, et, en celà, elle se distingue à la fois, d'une-part, de la notion de religion d'État ou de religion officielle ou, même, de régime concordataire, et, d'autre-part, de celle d'athéisme d'État, par exemple de type Marxiste, pour la bonne raison que dans tous ces cas de figure l'État n'est justement pas neutre. Ce fut Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État, dont le rôle était interprété par Pierre Arditi dans cet excellent téléfilm, qui sut le mieux définir en quelques mots l'essence même du principe de laïcité par la formule suivante : "La loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi". Ce principe de laïcité est également tout entier contenu dans ce passage essentiel de l'article premier du Règlement général du Grand Orient de France lu en loge à chaque ouverture des travaux : "Considérant les conceptions métaphysiques comme relevant du domaine exclusif de l'appréciation individuelle de ses membres, elle (NB : la franc-maçonnerie) se refuse à toute affirmation dogmatique". Voilà, les musulmans, vous connaissez les règles du jeu, vous savez que dans notre République laïque c'est à la pratique individuelle de votre foi de s'y adapter, pas l'inverse, alors, c'est simple, ou bien vous acceptez de respecter ces principes précis, renonçant ainsi définitivement à toute velléité théocratique, ou bien VOUS VOUS CASSEZ, LA HIJRA ÉTANT À VOTRE ENTIÈRE DISPOSITION !!!
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  5332. Le régime concodataire napoléonien n'était justement pas de la laïcité,  @dominiquejacob8602  , car il n'était pas fondé sur la stricte séparation entre les institutions religieuses et l'État, mais, à l'inverse, sur la subordination des premières au second en une sorte de contrat en vertu duquel l'État régulait l'organisation et le fonctionnement des cultes. Dans le cadre de la laïcité, l'État ne se mêle pas des affaires internes aux différents cultes religieux, sous réserve du respect par ces derniers des lois régissant le fonctionnement de la société en général, notamment de la législation pénale. Justement non, grâce à son rapporteur Aristide Briand, le loi de 1905 sut éviter l'ecueil des exigences des laïcards extrémistes qui prétendaient interdire tout signe d'appartenance religieuse, la soutane par exemple, dans le simple espace public, hors de tout service public. Briand sut sagement faire de cette loi une loi de compromis au sens noble du mot, contre les ultras des deux camps opposés, compromis entre, d'une part, les libertés absolues de conscience et de culte, et, d'autre-part, la neutralité de la sphère publique ayant d'ailleurs pour but de garantir les premières dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, tout étant fondé sur la distinction entre sphère privée et sphère publique. Ce compromis est d'ailleurs tout entier contenu dans cette disposition bien connue de la loi de 1905 : "La République connaît tous les cultes mais n'en reconnaît, n'en salarie ni n'en subventionne aucun". Ce n'est pas toi qui va m'apprendre à moi, vieux franc-maçon du Grand Orient de France depuis 26 ans, longtemps "correspondant laïcité" de ma loge à la "Commission laïcité" du Congrès régional des loges de la région maçonnique de Paris II, ce qu'est précisément la laïcité.. . Voilà, tout est dit, les "colonnes sont muettes" désormais.. .
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  5338. Pendant la guerre, la propagande soviétique qualifiait systématiquement l'ennemi allemand de "fasciste" pour éviter de dire "nazi", abréviation de "national-socialiste", l'adjectif "socialiste" étant plutôt gênant pour elle. Or, le fascisme stricto-sensu, c'était celui de l'Italie de Benito Mussolini, peu-être également, celui de certains mouvements inspirés par lui, la Phalange espagnole de José-Antonio Primo de Rivera, distincte du Franquisme proprement dit, bien plus conservateur, traditionaliste et catholique, les Oustachis Croates d'Ante Pavelic, par exemple, mais certainement pas le "national-socialisme" ou "nazisme" qui était autre chose de bien plus specifique, notamment par la place centrale occupée par les théories raciales dans cette idéologie, bien moindre dans le fascisme proprement dit, à l'exception, peut-être, des Oustachis Croates, et en dépit de l'effet d'imitation de l'allié allemand par le régime mussolinien avec les tardives lois "raciales" de 1938. Ne pas oublier qu'en 1934, après leur première rencontre à Venise, le Duce qui venait d'ailleurs d'empêcher la première tentative d'Anschluss de l'Autriche, après l'assassinat du très catholique chancelier autrichien Engelbert Dolfuss, en massant ses troupes sur le col du Brenner, avait pris Adolf Hitler pour un fou et considéré son racisme et son antisémitisme comme absurdes. Il fallut l'opposition politique des puissances occidentales à la conquête italienne de l'Ethiopie, en 1935-1936, puis la guerre civile espagnole à partir de juillet 1936 pour rapprocher progressivement le Duce du Fuhrer.
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  5390. Et c'est pour ça, je suppose,  @tomboura8951  , que le 10 novembre 2019 il s'était associée à l'odieuse mascarade de l'autoproclamée "marche contre l'Islamophobie" lancée à l'appel d'organisations telles que le CCIF et "Musulmans de France", ex-UOIF, courroies de transmission en France des "Frères musulmans" où l'on qualifia de "liberticide" le loi de 2004 sur la neutralité laïque dans l'enseignement public primaire et secondaire, une loi qu'il avait d'ailleurs lui-même votée à l'époque, et où l'on arbora d'odieux pastiches de l'étoile jaune de sinistre mémoire. Rien que le fait d'avaliser l'imposture sémantique d'"Islamophobie" dont, dans son ambivalance et son ambiguïté fondamentales, on ne sait pas très bien si elle se borne à stigmatiser à juste titre les atteintes aux personnes, les appels à la haine et les discriminations contre les personnes à raison de leur confession religieuse, ou si elle est destinée, de manière plus générale, à interdire progressivement toute vision critique de l'Islam en tant que construction idéologique, une religion n'étant pas autre-chose qu'une idéologie qui s'autoproclame "sacrée" et d'essence "divine" et, même, à rétablir progressivement dans notre système juridique l'incrimination archaïque de "blasphème", me semble éminemment discutable de sa part. Un conseil, lisez le récent et remarquable ouvrage politique du journaliste Renaud Dély que je connais bien personnellement, "Anatomie d'une trahison - La gauche contre le progrès", écoutez les déclarations et lisez les livres de la courageuse enseignante et militante laïque Fatiha Agag Boudjalhat, menacée de mort en raison de ses prises de position, ça éclaire bien des choses.
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  5391. Il y a cinquante ans et plus, un Zemmour de l'époque aurait très bien pu dire, parce-que cela correspondait à une réalité : "À Paris et à Marseille, la plupart des proxénètes sont corses, le Milieu du "Crime organisé" est très largement tenu pas des corses et la "French Connection" est en réalité une "Corsican connection"", l'aurait on pour autant accusé d'incitation à la haine contre toute la population d'origine corse dans son ensemble ?, et c'est un corse pur jus qui vous le dit et vous le demande. En1998, après l'odieux assassinat du préfet Érignac, toute une partie des grand médias nationaux fit peser, sans aucun complexe, à droite comme à gauche, une sorte de responsabilité, voire de culpabilité collective sur le peuple corse dans son ensemble sans offusquer absolument personne à part les corses eux-mêmes, bien entendu. Je me souviens encore de certains propos outrageusement corsophobes tenus à plusieurs reprises et en maintes occasions par un certain Laurent Ruquier et de nombre d'articles et propos du même tonneau d'un certain Christophe Barbier, rédacteur en chef de l'Express, qui auraient été sous le coup de la loi s'ils avaient visé certaines autres populations. Éric Zemmour avait seulement dit : "À Paris et en banlieue parisienne, la plupart des trafiquants de drogue sont noirs ou arabes", ce qui était le simple constat d'une réalité visible, aucunement une incitation à la haine raciale contrairement à ce que décida une Justice dévoyée, ça ne l'aurait été objectivement que s'il avait dit : "tous les noirs et tous les arabes sont des trafiquants de drogue", saisissez vous la nuance ?
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  5418. Ben oui,  @naturodiet-sime6097 , le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, c'est une notion justement forgée en Occident, par le président américain Woodrow Wilson, au lendemain de la Première guerre mondiale plus précisément. Sinon, arrêtez un-peu avec votre victimisation systématique et votre lecture puérilement manichéenne de l'Histoire, l'homme a toujours été un loup pour l'homme en tout temps et en tout lieu, l'ampleur de ses méfaits ne variant qu'en fonction de celle des moyens humains, matériels, techniques, technologiques et logistiques dont il peut disposer à tel ou tel moment pour les perpétrer. Pensez vous que, par exemple, les grandes conquêtes arabo-musulmanes, mongoles et turques furent des entreprises philanthropiques ?, et que dire de plus de 13 siècles de traite négrière arabo-musulmane, tant transsaharienne qu'orientale, de la participation active de nombre de royaumes et ethnies d'Afrique de l'Ouest à la traite transatlantique, "ces noirs qui vendaient d'autres noirs", et de plus de cinq siècles de razzias esclavagistes des corsaires barbaresques en Méditerranée chrétienne et même, parfois, au-delà ? Apprenez enfin à balayer devant votre propre porte avant de passer votre temps à le faire devant la nôtre, et imitez enfin les peuples d'Asie orientale qui, après-tout, ont, eux-aussi, subi la domination occidentale, en vous prenant en mains vous-mêmes, par le travail, pour progresser, au lieu de passer votre temps à reporter sur les autres la responsabilité de ce qui résulte d'abord de votre incapacité quasi congénitale à le faire. Il en va des peuples comme des individus, il y a ceux qui reussissent par eux-mêmes en ne ménageant pas leur peine, et puis, il y a les feignasses, les ratés qui ne savent que geindre et accuser les autres.
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  5472. Les Américains se sont attaqués seulement à Tripoli, autre nid de Corsaires barbaresques, en 1803,  @cheh7965  , jamais à Alger, et dès le règne de Louis XIV, La marine royale française avait mené des opérations navales contre les flottes barbaresques dont la puissance commença alors à diminuer par rapport à ce qu'elle avait été au XVIème siècle, sans pour autant disparaître. Lorsque les troupes françaises prirent Alger en 1830, elles y découvrirent encore des captifs chrétiens réduits en esclavage. Les hypocrites ce sont ceux qui, comme vous, passent leur temps à balayer devant notre porte sans jamais le faire devant la leur. La traite négrière transatlantique qui dura un-peu moins de quatre siècles et connue de tous et a été très légitimement officiellement reconnue comme crime contre l'humanité, qu'en est il de la traite négrière arabo-musulmane, tant transsaharienne qu'orientale qui, elle, a duré plus de 13 siècles ?, qu'en est il également des pratiques esclavagistes à peine clandestines persistant encore de nos jours, en Libye, en Mauritanie, dans certains pays d'Afrique subsaharienne, au Soudan et dans la péninsule arabique ?, qu'en est il également de la situation quotidienne des migrants venus de l'Afrique subsaharienne dans les pays du Maghreb, en Algérie en particulier ?... J'ai connu, à la fin des années 70, à Paris, un étudiant Malien, Dumbia, qui avait fait sa première année de droit à l'université d'Alger, il m'avait d'écrit par le menu son quotidien et celui de ses camarades étudiants africains subsahariens, là-bas, pour conclure : "mais ici, en France, c'est le paradis, à côté". Il m'avait même précisé qu'en Algérie le mot d'arabe dialectal utilisé couramment pour désigner les noirs signifie littéralement "esclave". C'est d'ailleurs votre grand penseur, historien et géographe Ibn Khaldoun, dont la statue trône sur une place de Tunis sans que personne ne songe à la déboulonner, qui écrivit dès le XIVème siècle : "Les seuls peuples à accepter l'esclavage sont les n.... en raison d'un degré inférieur d'humanité, leur place étant plus proche du stade animal", plus raciste que ça tu meurs...
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  5580. Je partage la majeure-partie du discours d'Éric Zemmour, mais j'ai un point essentiel de désaccord avec lui : non, la laïcité et sa traduction juridique qu'est la loi de 1905 n'ont jamais exigé l'invisibilité ni-même la discrétion du fait religieux dans le simple espace public. En effet, la laïcité c'est précisément la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun, sous la garantie de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot, "chose de la cité", dont la traduction juridique est la séparation entre les cultes religieux et l'État, et de la stricte neutralité en matière de dogmes, religieux ou pas, de la sphère publique recouvrant tout ce qui se rapporte aux affaires publiques et à l'action et aux missions de la Puissance publique au service de l'intérêt général sans distinctions de croyances et de non-croyance, laquelle ne se confond en aucune manière avec la notion purement géo-spatiale de simple espace public désignant simplement tout lieu ouvert au public où tout ce qui relève de la sphère privée, à commencer par la foi religieuse, peut s'afficher et s'exprimer librement sous réserve de respecter la liberté d'autrui et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes ou intempestives. La laïcité ce n'est pas une opinion, c'est tout simplement la liberté d'en avoir une dans le respect de la liberté d'autrui d'avoir la sienne, sous la garantie de la neutralité de la sphère publique telle que je viens de la définir, et, en cela, elle se distingue à la fois de la notion de religion d'État ou de religion officielle, d'une-part, et de celle d'Athéisme d'État, par exemple, de type Marxiste, d'autre part, car dans les deux cas l'État n'est justement pas neutre. Interdire de manière générale et absolue tout signe ostentatoire d'appartenance religieuse dans le simple espace pubic, hors services publics, reviendrait finalement à vider le principe de laïcité de son sens en rompant cette fameuse neutralité de la sphère publique censée garantir la liberté de chacun dans l'égalité de tous. Comme le disait fort justement Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État, : "La loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi", or, porter un voile, une kippa ou un crucifix dans la rue ce n'est en aucun cas "prétendre dire la loi".
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  5583. Oh, le masque sanitaire ne cache que la bouche et le nez,  @thierrychevrier1494  , pas plus, et il correspond, lui, justement à un impératif de sécurité publique. Pour le reste, il faut savoir que l'obligation de neutralité laïque impliquant la prohibition des signes ostentatoires d'appartenance religieuse n'est imposée par la loi qu'aux seuls agents du service public dans l'exercice de leurs fonctions et aux seuls élèves de l'enseignement public primaire et secondaire dans l'enceinte de l'établissement qu'ils fréquentent et le seul cadre de l'enseignement qui leur y est dispensé, étant là pour acquérir des connaissances et être initiés à la citoyenneté, pas pour afficher leurs convictions religieuses ou autres. Il me semblerait logique que la loi étendent cela à ces "collaborateurs occasionnels du service public" que sont les parents d'élèves de l'enseignement public primaire et secondaire accompagnant et encadrant des sorties scolaires puisque, ce faisant, ils participent directement au fonctionnement du service public de l'Éducation nationale et à l'accomplissement de ses missions au même titre que les agents de ce même service public dans l'exercice de leurs fonctions, or, les usagers de ce service public que sont les élèves ont droit à la même neutralité de la part de toutes les personnes qui les encadrent quel que soit leut statut juridique. S'agissant du burkini, on pourrait, à la limite, essayer de jouer sur les règles d'hygiène, parce que ce n'est pas très sain de se baigner toute habillée au milieu des autres, même si c'est un-peu tiré par les cheveux, mais pour le reste, comment voulez vous interdire le port du hijab, du niqab non-intégral etc...dans l'espace pubic sans interdire du même coup toute expression religieuse de quelque confession que ce soit dans le même espace public, sous peine d'être accusé de discrimination et de rupture de l'égalité des droits et en droit ?, irait on, dans ce cas, par exemple, interdire, chez moi, en Corse, nos processions traditionnelles catholiques du Vendredi-Saint, du 15 août et du 8 septembre, fête de la nativité de la vierge Marie, sans compter les nombreuses fêtes patronnales dans nos villages et certains quartiers de nos villes, San Ghjasé, in Bastia, a Madunuccia in Aiacciu, San Roccu, San Teramu pè i piscatori etc... ?, je vous dis pas le tollé d'indignation, la colère, même, que ça susciterait dans notre île. Je pense que là, il faut plus essayer de convaincre, de manière pédagogique, qu'interdire purement et simplement. Par contre, dans l'intérêt supérieur de l'enfant qui n'est pas censé avoir un libre arbitre, on peut interdire, je pense, le fait d'imposer le port du voile à des petites-filles et, même, des pré-adolescentes au dessous d'un certain âge à déterminer.
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  5722. La laïcité,  @mohamedz5609  , c'est précisément la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun, sous la garantie de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot, "chose de la cité", dont la traduction juridique est la séparation entre les cultes religieux et l'État, et de la stricte neutralité en matière de dogmes, religieux ou pas, de la sphère publique recouvrant tout ce qui se rapporte aux affaires publiques et à l'action et aux missions de la Puissance publique au service de l'intérêt général sans distinctions de croyances et de non-croyance, à ne pas confondre avec la notion purement géo-spatiale de simple espace public où tout ce qui relève de la sphère privée de chacun, la foi religieuse par exemple, peut librement s'afficher et s'exprimer sous réserve de respecter la liberté d'autrui et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes ou intempestives. Bref, la Laïcité, ce n'est pas une religion, ce n'est même pas une opinion, c'est tout simplement la liberté d'en avoir une dans le respect de la liberté d'autrui d'avoir la sienne, le tout sous la garantie de la neutralité de la sphère publique telle que je viens de la définir, et, en cela, elle se distingue à la fois de la notion de religion d'État ou de religion officielle, d'une part, et de celle d'Athéisme d'État, par exemple de type Marxiste, d'autre part, car, dans les deux cas, l'État n'est justement pas neutre. Ce principe de laïcité est d'ailleurs fort bien illustré par cet extrait essentiel du Règlement général du Grand Orient de France lu en loge à chaque ouverture des travaux : "Considérant les conceptions métaphysiques comme relevant du domaine exclusif de l'appréciation individuelle de ses membres, la franc-maçonnerie se refuse à toute affirmation dogmatique", alors, si c'est ce principe de la liberté absolue de conscience que vous prenez pour une religion, c'est votre affaire, mais, ici, en France c'est comme ça que ça se passe, et c'est même le seul moyen pour pouvoir vivre ensemble dans la diversité de nos conceptions personnelles, croyance selon quelque culte religieux que ce soit ou non-croyance, aussi, si ça ne vous convient pas, si vous préférez une société où c'est une religion précise qui fait et dit la loi, qui règle tous les aspects de la vie individuelle et collective, c'est simple, la porte est grande ouverte et personne ne vous retient ici ; après-tout, la Hijra ce n'est pas fait pour les chiens.
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  5724. Vous n'avez rien compris,  @mohamedz5609  , c'est justement la neutralité de la sphère publique en matière de dogmes, religieux ou pas, qui garantit la totale liberté de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle aux yeux de la puissance publique, cette neutralité n'impliquant la prohibition des signes ostentatoires d'appartenance, non seulement religieuse, mais également, de manière générale, philosophique et politique, qu'à l'égard des seuls agents du service public dans le seul exercice de leurs fonctions et des seuls élèves de l'enseignement public primaire et secondaire dans la seule enceinte des établissements qu'ils fréquentent et le seul cadre de l'enseignement qui leur y est dispensé, étant là pour acquérir des connaissances et s'initier à la citoyenneté, pas pour afficher leurs croyances et convictions personnelles. Il serait également juridiquement logique que la loi impose la même obligation de neutralité laïque à ces "collaborateurs occasionnels du service public" que sont les parents d'élèves de l'enseignement accompagnant et encadrant des sorties scolaires puisque, ce faisant, ils participent directement au fonctionnement du service public de l'Éducation nationale et à l'accomplissement de ses missions au même titre que les agents de ce même service public dans l'exercice de leurs fonctions ; les usagers de ce service public que sont les élèves ont en effet droit à la même neutralité de la part des personnes qui les encadrent, à quelque titre que ce soit. Mais, à part ça, dans l'espace public, la règle est la liberté d'afficher et d'exprimer ses convictions, religieuses ou non, sous la seule réserve de respecter la liberté d'autrui et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes ou intempestives. Si vous mettez fin à cette neutralité de la sphère publique en matière religieuse, si vous permettez aux religions de s'ingérer dans le domaine temporel et dans les affaires publiques, c'est simple, vous créez une rupture de l'égalité des consciences et de la tolérance mutuelle au détriment de la liberté de ne pas croire et de ne pratiquer aucun culte qui est tout aussi respectable que celle de croire et de pratiquer le culte de son choix. C'est bien pour ça que "la République connaît tous les cultes, mais n'en reconnaît, n'en subventionne ni n'en salarie aucun", selon la fameuse formule de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État. Quant à l'interdiction légale du voile intégral masquant le visage et ne laissant apparaître que les yeux, elle n'a rien à voire avec la Laïcité, obéissant seulement à un impératif de sécurité publique, toute personne circulant sur la voie publique devant être immédiatement identifiable et à une exigence de civilité envers autrui, le visage étant, dans notre civilisation, le principal vecteur civique de communication entre les êtres ; en plus, il est le symbole intolérable de l'infériorisation et de l'invisibilité consécutive de la femme. Quant au port du burkini, aucune interdiction générale et absolue ne le frappe, un arrêté municipal ne pouvant l'interdire temporairement, sous le contrôle de légalite du juge administratif que si, compte tenu des circonstances concrètes, cette interdiction temporaire est nécessaire pour prévenir ou faire cesser tout trouble grave et immédiat à l'ordre public. C'est ainsi que nombe d'arrêtés municipaux interdisant le port du burkini ont été annulés pour illégalité par la Justice administrative, cette dernière ayant estimé que dans les circonstances du moment, aucun risque de trouble grave et immédiat à l'ordre public n'était de nature à les justifier. Enfin, la personne humaine est une réalité concrète, tandis que Dieu n'est qu'une simple hypothèse relevant de la seule libre conviction de chacun, et on ne régit pas l'ensemble d'une société humaine au nom d'une simple hypothèse relevant de la seule conviction intime de chacun, subjective par nature même. Mais, je vous le redis, SI NOS RÈGLES DE VIE EN SOCIÉTÉ NE VOUS CONVIENNENT PAS, C'EST SIMPLE, LA PORTE EST GRANDE-OUVERTE ET PERSONNE NE VOUS RETIENT ICI, LA HIJRA N'ÉTANT PAS FAITE POUR LES CHIENS......
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  5726. Tu ne te rends même pas compte,  @mohamedz5609  , de l'incohérence de ton discours. Comment veux tu que la liberté de conscience, celle de croire ou de ne pas croire en particulier, soit garantie dans une société théocratique où, par définition même, l'État se confond avec une religion précise ? D'ailleurs, selon la Loi islamique, l'apostasie, c'est à dire le fait, pour un musulman de se convertir à une autre religion ou de devenir ouvertement athée ou agnostique, est considérée comme un crime théoriquement passible de la peine de mort, ce "théorique" étant même une réalité très concrète dans un certain nombre de pays musulmans, les autres se contentant, dans leurs législations respectives, de peines de prison et de fortes amendes. Quant à la situation des Juifs et des Chrétiens dans la Oumma, la "communauté des croyants", elle se confond traditionnellrment avec le statut de la "dhimma" accordant une "protection" aléatoire variant, selon les lieux et les époques, d'une relative tolérance à de franches persécutions, contre la paiment d'un impôt spécifique, ce qui en fait bien des "citoyens de seconde zone". Bon, assez plaisanté avec ton enfumage théocratique, si tu te sens si opprimé par la prétendue "tyrannie" de la soi-disant "religion" laïque et si la Oumma est le "paradis sur terre", que fais tu encore ici, en France et pourquoi êtes vous encore si nombreux à y vivre ou a chercher à venir y vivre par tous les moyens, en traversant la Méditerranée sur des embarcations de fortune, au péril de vos vies, après avoir payé des passeurs une fortune ?, seriez vous légèrement masochistes ? MAIS SI VOUS N'ÊTES PAS BIEN ICI, LA HIJRA EST À VÔTRE ENTIÈRE DISPOSITION, NOM DE DIEU !!! À moins que votre objectif ne soit bien d'islamiser progressivement notre pays en commençant par séparer petit-à-petit ses citoyens de confession musulmane du reste de la communauté nationale, tant sociétalement que culturellement et territorialement, en attendant de le faire juridiquement, mais, dans ce cas, comprenez que ne soyons pas tout-à-fait d'accord, nous, les "infidèles" et les "mécréants".
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  5731. D'abord,  @mohamedz5609  , je ne suis pas "ton ami", ensuite, le fait que nombre d'entre vous travaillent et paient leurs impôts, comme tout-le-monde, n'autorise pas nécessairement les autres à vivre dans un assistanat chronique, sans compter une fraude massive à l'aide sociale, ni d'autres à vivre grassement d'une économie souterraine criminelle très largement fondée sur le trafic de stupéfiants. Quant aux discriminations de fait au travail d'ailleurs sanctionnées par la loi, sans compter les dispositifs légaux de "discrimination positive" tels celui permettant aux élèves méritants issus de certaines ZEP d'intégrer Sciences-Po sans concours, par exemple, elles ne sont pas des causes, mais des conséquences, conséquences de comportements intolérables, délictueux et criminels ou non, et d'incivilités multiples et variées, qui, à force de se multiplier, finissent fatalement par rejaillir sur l'ensemble des populations dont ils émanent objectivement le plus souvent. Pas de discriminations en l'embauche contre les Asiatiques, par exemple, demandez vous pourquoi, trouvez la réponse, et vous apprendrez peut-être enfin à éduquer correctement vos enfants. Des lois "islamophobes" depuis 2004 ?, quelles lois "islamophobes" ?, la loi de 2004 sur le respect de la neutralité laïque dans l'enseignement public primaire et secondaire ?, elle s'applique à tous les signes ostentatoires d'appartenance religieuse, politique et philosophique, quels qu'ils soient. La loi de 2010 interdisant le port du voile intégral ne laissant apparaître que les yeux dans l'espace public ?, elle répond à un impératif de sécurité publique, toute personne circulant sur la voie publique devant être immédiatement identifiable, sans compter le véritable danger au volant qu'implique la réduction considérable du champs de vision, la vision latérale, en particulier, induite par un tel accoutrement, ainsi qu'à une exigence minimale de civilité, le visage étant, dans notre civilisation, le premier et principal vecteur physique de communication entre les personnes, sans compter les intolérables infériorisations et invisibilité de la femme que cela symbolise. Enfin, qu'entendez-vous véritablement par ce néologisme d'"islamophobie", popularisé, rappelons-le, par l'ayatollah Khomeiny, grand « démocrate » et « humaniste » exemplaire, comme chacun sait ? S'il s'agit, par ce mot, uniquement de condamner les atteintes aux personnes, les appels à la haine et les discriminations envers les personnes, en raison de leur appartenance religieuse, pas de problèmes, il peut être opérant. Mais, dans ce cas, pourquoi donc avoir inventé un mot nouveau, spécifique à une religion précise, dès lors que la loi sanctionne d'ores et déjà toute atteinte aux personnes, tout appel à la haine, toute discrimination en raison de l'appartenance religieuse quelle qu'elle soit ? De même, pourquoi donc ne parle t on jamais de « christianophobie » à propos des persécutions et même, parfois, des meurtres dont sont victimes nombre de communautés chrétiennes du Moyen-Orient ?... . Par contre, s'il s'agit, par ce néologisme d'"islamophobie" de restreindre la liberté d'expression en interdisant, petit à petit, toute vision critique de l'Islam en tant que dogme, en tant que conception globale de l'homme, de la femme et de la société, et même en tant que système juridique [car l'Islam est bien tout cela à la fois], et, plus précisément, de réintroduire peu à peu, dans notre droit, l'incrimination archaïque de « blasphème », alors là, il y a danger liberticide. En effet, dans une société comme la nôtre, on doit avoir le droit de critiquer librement toute construction idéologique, même à caractère religieux, quelle qu'elle soit. En définitive, ce concept d'"Islamophobie" semble bien être un véritable "piège", une véritable "arme" utilisée dans cette "guerre psychologique" menée contre la République et ses valeurs, et l'on peut s'étonner que nombre de nos esprits réputés « progressistes » et « éclairés » s'empressent de tomber si étourdiment dans un piège aussi grossier. Et, pour conclure, si vous n'êtes pas à votre aise ici, en France, en pays "infidèle" et "mécréant", si vous vous y sentez soi-disant "brimés", voire "persécutés", qu'y faites vous encore si nombreux, dans ce cas ?, il y a, dans le monde, une immense Oumma de deux ou trois milliards de "croyants" prête à vous accueillir en son sein. LA PORTE ET GRANDE-OUVERTE, VOUS SAVEZ, ET PERSONNE NE VOUS RETIENT ICI, À BON ENTENDEUR SALUT !!
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  5734. Mais,  @mohamedz5609  , toute religion est fondamentalement politique au sens étymologique de ce dernier mot, "chose de la cité", le mot religion venant lui-même du Latin "religere" qui signifie "relier" et suppose donc un magistère actif sur la vie en société, sur la vie de la "cité". Les Évangiles ont beau poser le principe de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel à travers ces deux paroles attribuées au Christ que j'ai déjà citées, les Églises chrétiennes, et singulièrement l'Église catholique, n'en ont pa moins passé la majeure-partie de leur Histoire à faire de la politique, soit en exerçant directement un pouvoir temporel, soit étant le soubassement structurel du pouvoir séculier des monarques de droit divin. Ce n'est pas pour rien que Napoléon Bonaparte disait : "ce qui me fascine dans la religion, ce n'est pas tant le mystère de l'incarnation que celui de l'ordre social", la "religion opium du peuple" de Karl Marx avant la lettre, en quelque sorte, mais dans le sens du manche, dans l'intérêt de l'ordre établi. Durant la campagne d'Égypte, Bonaparte avait même confié à ses officiers : "si je devais gouverner un pays musulman, je n'hésiterais pas à me faire Mahométan", concevant ainsi la religion comme un instrument, un levier de pouvoir politique. Quant au Judaïsme et à l'Islam, c'est encore plus simple, ces deux religions qui, elles, ont toujours ignoré la distinction et la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, étant conceptuellement des religions normatives, des "religions-lois" en quelque sorte. L'Islam, en particulier, religion intrinsèquement politique depuis ses origines, depuis sa fondation par un prophète qui n'était pas seulement un guide spirituel et une autorité morale, mais également un véritable leader politique, une sorte de chef d'État, un législateur et, même, un chef de guerre, ce n'est pas seulement une spiritualité et des principes moraux, c'est également, en plus d'être une civilisation à part entière, une conception idéologique globale et totalisante du monde, de l'humanité et de la société, un système politique de gouvernement à vocation théocratique, le Califat, et, surtout, une Loi avec un grand "L", c'est-à-dire un corpus juridique ayant vocation à régir tous les aspects de la vie humaine sur terre dans leurs moindres détails. D'ou l'incompatibilité irréductible entre un pouvoir temporel d'essence religieuse et tout principe démocratique fondé sur le pouvoir du peuple. Quant à dire que le voile islamique serait une simple mode vestimentaire ne correspondant à aucun précepte religieux, c'est vraiment se moquer du monde. En effet, si tel était le cas, quel problème cela poserait il de l'ôter temporairement, le temps du service, quand on est fonctionnaire, ou en cours quand on est élève de l'enseignement public primaire et secondaire ?, son port est d'ailleurs recommandé dans le Coran. En plus, de nos jours, en France, pour les jeunes-femmes qui le portent de plus en plus, alors que c'était rarissime il y a plus de trente ans, il est bien clairement un marqueur politico-religieux. Enfin, le respect des autres, ça commence par celui des lois, des règles, de la civilisation et du mode-de-vie du pays dans lequel on vit, sinon, on s'y comporte en conquérant en colonisateur. Oui, nous l'avons fait, et vous nous avez chassés à juste titre, ce n'est pas pour autant une raison pour nous laisser faire à rebours. Deux civilisations radicalement différentes que tout oppose ne peuvent durablement cohabiter pacifiquement sur un même territoire,, comme disait fort justement le général de Gaulle : "Essayez de mélanger l'eau avec l'huile, vous aurez beau secouer la bouteille dans tous les sens, elles finiront toujours par se séparer", aussi, l'une doit impérativement s'adapter à l'autre étant entendu que cette obligation de pur bon-sens s'impose naturellement à la nouvelle-venue, celle arrivée d'ailleurs.
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  5765. Oui, @tarikaldjazair, plus de 34.000 Gazaouis délibérément sacrifiés par le Hamas. En effet, ce qui se passe à Gaza depuis environ six mois, ce n'est pas un "génocide" mais une guerre difficile menée contre un ennemi fanatique et sans scrupules qui n'hésite pas à se planquer derrière et sous sa propre population civile dont il se sert comme d'un "bouclier humain", lui ayant notamment toujours interdit l'accès à son vaste réseau de tunnels souterrains édifié grâce au détournement massif de l'aide internationale à Gaza et strictement réservé à ses tueurs, ayant tout fait pour entraver son évaluation vers la frontière égyptienne pourtant demandée par Tsahal avant-même le déclenchement de son offensive terrestre, y compris par des exécutions sommaires dont j'ai vu des images en novembre dernier sur le portable de l'un de mes frères de loge dont la fille vit à Tel-Aviv, et se cachant aujourd'hui au beau milieu des réfugiés entassés à Rafah. Si tu veux donc aider les Gazaouis, demande donc à tes "amis" du Hamas de libérer sains et saufs les derniers otages qu'ils détiennent, de sortir de leurs trous les mains en l'air et de se rendre. Enfin, aurais tu qualifié de "génocide" du peuple allemand les bombardements alliés systématiques des villes allemandes et les exactions de l'armée soviétique contre les civils allemands durant les dernières années de la seconde guerre mondiale, au prix d'infiniment plus de victimes qu'il n'y en a jamais eues à Gaza ?, non, c'était la guerre totale voulue par les nazis dont leur peuple paya chèrement les conséquences. Si ce qui se passe à Gaza était un "génocide", alors toute guerre, tout conflit armé serait un "génocide" par définition même, ce qui serait absurde. Les mots n'ont plus aucun sens avec les incultes dans ton genre....
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  5794. Quelle "idéologie d'extrême droite", quel "racisme",  @Hugo-uz8sh  ?, c'est quoi ce procès d'intentions dignes des grand procès staliniens ou du Maccarthysme americain des années 50 ? je ne défend que les valeurs républicaines, d'universalisme, de progrès, de laïcité, d'intégration citoyenne et d'assimilation telle que précédemment définie, de la vraie gauche de jadis, pas de cette gauche dévoyée d'aujourd'hui qui se fait l'"idiote utile", voire l'alliée objective, du pire des obscurantismes politico-religieux de notre temps, d'une religion intrinsèquement politique depuis ses origines, fondamentalement rétrograde, voire réactionnaire, d'essence totalitaire à vocation théocratique, qui désespère tous nos concitoyens de confession musulmane progressistes et laïcs ainsi-que tous ceux, parfaitement intégrés et respectueux des lois de leur pays, la France, savent avoir une approche et une pratique individuelles de leur foi paisible, non-dogmatique, exclusivement spiritualiste, piétiste, quiétiste, et, surtout distanciée par rapport aux dogmes de leur religion et à la Loi islamique, qui savent distinguer et séparer, domaine spirituel et domaine temporel, sphère privée et sphère publique, religion et politique au sens étymologique du mot, "chose de la cité". Franc-maçon du Grand Orient de France depuis plus de 24 ans, donc appartenant à ce que détestent par dessus tout les vrais fascistes et les vrais racistes, j'avais assisté, en janvier 2016, rue Cadet, au siège national du GODF, à un colloque intitulé "La franc-maçonnerie face à la menace de l'Islam radical", eh bien, dans le cadre de ce colloque, les intervenants les plus intransigeants, les moins inhibés par une certaine autocensure et une certaine "langue de bois" lénifiante, un certain déni de réalités, étaient justement nos frères et nos sœurs de confession musulmane, car eux, cette menace, ils la connaissent très bien, intimement même. Les imbéciles ou lâches comme toi poignardent dans le dos tous ces courageux progressistes laics issus du monde musulman.
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  5798. Quelle "généralisation",  @Hugo-uz8sh  ?, j'ai moi-même évoqué "tous nos concitoyens de confession musulmane progressistes et laïcs ainsi-que tous ceux, parfaitement intégrés et respectueux des lois de leur pays, la France, qui savent avoir une approche et une pratique individuelles de leur foi paisible, non-dogmatique, exclusivement spiritualiste, piétiste, quiétiste, et, surtout distanciée par rapport aux dogmes de leur religion et à la Loi islamique, qui savent distinguer et séparer, domaine spirituel et domaine temporel, sphère privée et sphère publique, religion et politique au sens étymologique du mot, "chose de la cité". Donc, si je comprends bien, évoquer le problème bien réel et non négligeable, même s'il n'est pas général et absolu, du communautarisme et de la radicalisation islamiques avec ce "nouvel antisémitisme" qui va avec, c'est "généraliser" ?, et traiter indistinctement des millions d'électeurs française de "fachos" et de "racistes" alors que, dans leur grande majorité, ce ne sont que des citoyens ordinaires de toute condition sociale et de tous horizons que ces phénomènes inquiètent pour l'avenir de leur pays, de leur République démocratique et laïque, de leur société et de leur mode de vie, c'est quoi alors ? Oui, j'ai le droit d'évoquer Lionnel Jospin figure toi, car je suis de gauche, mais de cette gauche héritée de Jean Jaurès, de Léon Blum, de Pierre Mendès-France, de son héritier politique direct Michel Rocard, celui qui avait dit que la France n'avait plus les moyens "d'accueillir toute la misère du monde", même si elle devait en "prendre sa juste part", demeurée droite dans ses bottes républicaines, laïques, universalistes et progressistes, qui ne se compromettrait jamais avec le pire obscurantisme politico-religieux de notre temps. Tiens, un conseil de lecture, pour finir, le récent et excellent ouvrage du journaliste de gauche Renaud Dély, que je connais personnellement très bien, "Anatomie d'une trahison - La gauche contre le progrès", ça te rendra peut-être intelligent, qui sait ?.....
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  5841. Les valeurs dont je parle,  @haplife.H-H  ? , c'est simple, Liberté, de conscience en particulier, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun, liberté d'expression, également, impliquant la liberté de critiquer toute construction idéologique, religieuse ou profane, de s'en moquer, même, de les caricaturer, le cas échéant, les croyants ayant le droit d'avoir le sens du "sacré" et du "divin" mais pas d'imposer aux autres ce qui n'est "sacré" et "divin" que pour eux, la seule limite étant les atteintes aux personnes, les incitations à la haine et discriminations contre les personnes à raison de leurs origines, de leur nationalité, de leur confession religieuse, de leur sexe ou de leur orientation sexuelle, Égalité, notamment entre hommes et femmes et sans discriminations, y compris à raison de l'orientation sexuelle, et Fraternité, indépendamment des appartenances ethniques ou confessionnelles, la seule communauté fraternelle de droit, dans notre pays, étant la communauté nationale qui n'est pas autre-chose que l'universalité des citoyens français libres et égaux en droits et en devoirs quelles que soient leurs origines, leurs croyances ou leur non-croyance. C'est aussi la Laïcité qui n'est pas autre-chose que la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun, sous la garantie de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot, "chose de la cité", dont la traduction juridique est la séparation des cultes religieux et de l'État, et de la stricte neutralité en matière de dogmes, religieux ou pas, de la sphère publique recouvrant tout ce qui se rapporte aux affaires publiques, à l'action et aux missions de la Puissance publique au service de l'intérêt général sans distinctions de croyances et de non-croyance, laquelle ne se confond donc en aucune manière avec la notion purement géo-spatiale d'espace public désignant simplement tout lieu ouvert au public où chacun est libre d'afficher et exprimer ses convictions, même religieuses, sous réserve de respecter la liberté d'autrui et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes ou intempestives (sur ce point je me sépare d'ailleurs d'Éric Zemmour, car, contrairement à ce qu'il affirme, la laïcité n'a jamais exigé l'invisibilité ni même la discrétion du fait religieux dans le simple espace public). La laïcité, ce n'est pas une opinion, c'est seulement la liberté d'en avoir une dans le respect de la liberté d'autrui d'avoir la sienne, et, en cela, elle se distingue à la fois de la notion de religion d'État ou de religion officielle, d'une-part, et de celle d'Athéisme d'État, par exemple de type Marxiste, d'autre-part, car, dans les deux cas, l'État n'est justement pas neutre. Comme le disait fort justement Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État, "la loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi". Vous sentez un léger mépris de la part ?, pourquoi, ne pas faire l'effort d'apprendre à écrire correctement la langue du pays dans lequel on vit ne serait-ce pas une certaine marque de mépris pour ce même pays ?, croyez vous que ça mérite le respect, ça ?
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  5843. Vous m'avez mal lu,  @haplife.H-H , il y a bien-entendu des limites à la liberté, ce sont les atteintes aux personnes, je dis bien aux personnes, pas aux idées, aux idéologies, aux croyances que l'on est libre de critiquer, même en se trompant éventuellement sur elles, de railler et de caricaturer, même, la liberté d'expression consistant justement en la confrontation des idées qui implique de pouvour heurter les autres dans leurs convictions, même religieuses, tout en acceptant de l'être dans les siennes, sinon elle n'a plus aucun sens. Par exemple, j'abuse de ma liberté d'expression si j'incite à la haine ou à la discrimination contre les personnes de confession musulmanes en tant que telles, à seule raison de leur confession religieuse, mais, par contre, j'ai parfaitement le droit de critiquer l'Islam en tant que construction idéologique, une religion n'étant pas, après-tout, autre chose qu'une idéologie qui s'autoproclame sacrée et d'essence divine, même sévèrement, même de m'en moquer par la caricature. Fallait il, par exemple, naguère, s'abstenir de toute critique, de toute opposition, de toute moquerie, de toute caricature contre cette idéologie totalitaire comptable de centaines de millions de victimes à travers le monde qu'était le Communisme, sous prétexte de ne pas "insulter", de ne pas heurter les consciences des centaines de millions de personnes qui, à travers le monde, adhéraient en toute sincérité à l'idéal communiste, avec les meilleures intentions du monde, "l'enfer" étant, comme chacun sait, "pavé de bonnes intentions" ?...
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  5844. Désolé,  @haplife.H-H  , mais une religion ce n'est pas autre chose qu'une idéologie qui s'autoproclame sacrée et d'essence divine, et, comme une idéologie profane, elle peut très bien porter en elle-même, avec ces meilleures intentions du monde qui "pavent l'enfer", les germes du fanatisme le plus criminel. On a tout-de-même abondamment massacré, exterminé, torturé au nom de Dieu, quelle que soit la confession religieuse, tout au long de l'Histoire. Et cela est d'autant plus vrai pour une religion intrinsèquement politique depuis ses origines, depuis sa fondation par un prophète qui n'était pas seulement un guide spirituel et une autorité morale, mais également un véritable leader politique, une sorte de chef d'État, un législateur et, même un chef de guerre, une religion qui a toujours ignoré la distinction et la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel inscrite dans les Évangiles chrétiens à travers ces deux paroles attribuées au Christ : "Rendez à César ce qui appartient à César et laissez à Dieu ce qui est à Dieu" ainsi-que "Mon royaume n'est pas de ce monde", même si l'Église catholique a longtemps été singulièrement oublieuse de cet aspect précis du message évangélique, une religion qui n'est pas seulement une spiritualité, ni même une morale, une éthique, mais également, en plus d'être une civilisation à part entière, une conception idéologique globale et totalisante du monde, de l'humanité et de la société, un véritable système politique de gouvernement à vocation théocratique, le Califat, et, surtout, une Loi avec un grand "L", c'est-à-dire un corpus juridique ayant vocation à régir tous les aspects de la vie humaine sur terre.
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  5845. Pour conclure,  @haplife.H-H  , ici, en France,on est au pays de Molière, avec son emblématique personnage de Tartuffe, de Voltaire, contempteur du fanatisme, religieux ou pas, de Diderot, chantre de la libre pensée, de Beaumarchais, avec sa fameuse devise, "sans la liberté de blâmer il n'est point d'éloge flatteur", d'Ernest Renan, auteur d'une très iconoclaste "Vie de Jésus" contextualisant historiquement ce personnage historique plus ou moins bien connu, mythifié et défié par les Évangiles et la doctrine chrétienne, on est au pays de la liberté de penser et de dire, et, même, de l'impertinence, on est au pays qui a mis plus d'un siècle à s'émanciper de l'emprise sociétale, politique, juridique, même, de l'Église catholique en rappelant cette dernière au bon souvenir du principe chrétien de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot, "chose de la cité", acquis qui ne sera jamais abandonné au profit d'une autre religion, quelle qu'elle soit, alors, si ça ne vous convient pas, c'est simple, la porte est grande ouverte et personne ne vous retient, la Hijra étant à votre entière disposition. Ici, c'est à l'Islam de s'adapter à la civilisation de notre pays et à sa République laïque, pas l'inverse, et ceux d'entre vous, nombreux, qui le comprennent et qui l'acceptent, sont ici chez eux, mais les autres, ils n'ont qu'à faire leur Hijra.
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  5897. Non, mais, vous vous moquez de qui, là,  @arthur98-s4y  ? Le Hamas a toujours, par exemple, interdit à la population civile l'accès à son vaste réseau de tunnels souterrains édifié grâce au détournement massif de l'aide internationale à Gaza et strictement réservé à ses combattants, il a toujours pris soin de placer ses centres de commandement et opérationnels au beau milieu de zones densément peuplées, sous des écoles, sous des hôpitaux etc...., et, depuis plus de six mois, il avait tout fait pour entraver au possible l'évacuation de la population civiles vers la frontière égyptienne pourtant demandée par Tsahal avant-même le déclenchement de son offensive terrestre, y compris par des exécutions sommaires dont j'avais pur voir des images, en novembre dernier, sur le portable de l'un de mes "frères" de loge dont la fille vit à Tel-Aviv, et maintenant, il se planque au beau milieu du million de réfugiés entassés à Rafah. si vous voulez vraiment aider les Gazaouis, exigez donc des gens du Hamas qu'ils libèrent sains et saufs les derniers otages se trouvant encore entre leurs griffes, qu'ils sortent de leurs trous les mains en l'air et se rendent. Le Hamas, c'est l'héritier politique et idéologique direct de Mohamed Hadj Amine al-Husseini, grand mufti de Jérusalem, ça vous dit quelque-chose ?, non ?, documentez vous donc sur ce personnage central de l'Histoire de la Palestine durant la première moitié du XXème siècle, vous allez en apprendre des choses....
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  5928. J'ai suivi ce débat dans son entier hier-soir, et j'en conclus une chose, face à Henri Pena-Ruiz, Éric Zemmour n'a manifestement pas compris ou fait semblant de ne pas comprendre ce qu'est précisément le principe de laïcité qui est exactement la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun sous la garantie de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot "chose de la cité", dont la traduction juridique est la séparation entre les cultes religieux et l'État, et de la stricte neutralité de la sphère publique en matière de dogmes, religieux ou pas. Partant de là Éric Zemmour confond, volontairement ou pas, deux notions juridiques bien distinctes, celle de sphère publique, d'une part, celle de simple espace public, d'autre pas. La sphère publique, ce n'est pas un espace géographique, ce n'est pas un lieu, c'est tout ce qui se rattache à la Puissance publique et à ses missions de service public dans l'intérêt général sans distinctions de croyances et de non-croyance, et c'est dans ce seul cadre précis que la loi impose une obligation de neutralité laïque impliquant la prohibition des signes ostentatoires d'appartenance religieuse aux seuls agents du service public dans l'exercice de leurs fonctions et aux seuls élèves de l'enseignement public primaire et secondaire dans l'enceinte de l'établissement qu'ils fréquentent et dans le seul cadre de l'enseignement qu'ils y reçoivent. Par contre, l'espace public c'est simplement tout lieu, tout endroit librement ouvert à tout le monde, c'est à dire au public, et où ce qui relève de la sphère privée peut parfaitement et librement s'exprimer et s'afficher, sous réserve de respecter la liberté d'autrui et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations intempestives. La laïcité c'est d'abord une garantie de liberté dans l'égalité de tous au regard de cette même liberté. Comme le disait fort justement Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État : "la loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi" et le "cléricalisme" c'était justement quand la foi catholique prétendait "dire la loi", or, afficher un signe ostentatoire d'appartenance confessionnelle dans le simple espace public, je regrette, ce n'est pas prétendre "dire la loi", c'est simplement s'exprimer pour soi-même. Par contre, monsieur Pena-Ruiz est totalement à côté de la plaque quand il reprend à son compte cette distinction totalement artificielle entre Islam et "Islamisme". En effet, au départ, le mot "Islamisme" fut forgé en France, au XVIIIème siècle comme un simple artifice sémantique destiné à aligner la dénomination de la religion musulmane, 'Islam", sur celles des autres religions finissant toutes en "isme", Judaïsme, Christianisme, Bouddhisme, Hindouisme, Shintoïsme, Animisme, Paganisme ; "Islamisme" n'était donc pas autre chose qu'un simple synonyme d'Islam. Ce n'est que depuis une quarantaine d'années, depuis la Révolution islamique en Iran, plus précisément, qu'en Occident et en Occident seulement on a donné à ce terme "Islamisme" sa signification idéologique et politique actuelle en le distinguant artificiellement de l'Islam en tant que tel. En effet, l'Islam, religion intrinsèquement politique depuis ses origines, depuis sa fondation par un "prophète" qui n'était pas seulement un guide spirituel et une autorité morale, mais également un véritable leader politique, une sorte de chef d'État, un législateur, et, même, un chef de guerre, l'Islam, donc, qui a toujours ignoré la distinction et la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel si bien exprimée dans les Évangiles chrétiens par ces deux paroles attribuées au Christ : "Rendez à César ce qui appartient à César et laissez à Dieu ce qui est à Dieu" ainsi-que "Mon royaume n''est pas de ce monde", ce n'est pas seulement une spiritualité et des principes moraux, c'est également, en plus d'être une civilisation à part entière, une conception idéologique globale et totalisante du monde, de l'humanité et de la société, un système politique de gouvernement à vocation théocratique, le "Califat" et, même et surtout, une "Loi" avec un grand "L", c'est à dire un corpus juridique ayant vocation à régir tous les aspects de la vie humaine sur terre. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que la profession de foi des "Frères musulmans" est et a toujours été : "Le Coran est notre Constitution" ce qui est conceptuellement parfaitement exact s'agissant de l'Islam en tant que tel. Par conséquent, l'Islamisme ce n'est pas autre chose que l'Islam "en mouvement" ou "en pleine action", l'Islam n'étant que l'Islamisme "au repos". Éric Zemmour a donc tout-à-fait raison quand il dit que la seule distinction valable c'est celle à opérer entre l'Islam en tant que construction idéologique, une religion n'étant pas autre chose qu'une idéologie qui s'autoproclame "sacrée" et d'essence "divine", et les musulmans en tant que personnes humaines, lesquels peuvent avoir une infinité d'approches et de pratiques individuelles de leur foi, des plus fondamentalistes, littérales, dogmatiques, rigoristes et fanatiques, aux plus paisibles, quiétiste, exclusivement spiritualistes et piétistes, et distanciées par rapport aux dogmes de leur religion et à la "Loi" islamique.
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  6006. J'ai vu cette vidéo de Zemmour et de la femme voilée dans son entier par ailleurs et j'en conclus une chose, Éric Zemmour n'a manifestement pas compris ou fait semblant de ne pas comprendre ce qu'est précisément le principe de laïcité qui est exactement la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun sous la garantie de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot "chose de la cité", dont la traduction juridique est la séparation entre les cultes religieux et l'État, et de la stricte neutralité de la sphère publique en matière de dogmes, religieux ou pas. Partant de là Éric Zemmour confond, volontairement ou pas, deux notions juridiques bien distinctes, celle de sphère publique, d'une part, celle de simple espace public, d'autre pas. La sphère publique, ce n'est pas un espace géographique, ce n'est pas un lieu, c'est tout ce qui se rattache à la Puissance publique et à ses missions de service public dans l'intérêt général sans distinctions de croyances et de non-croyance, et c'est dans ce seul cadre précis que la loi impose une obligation de neutralité laïque impliquant la prohibition des signes ostentatoires d'appartenance religieuse aux seuls agents du service public dans l'exercice de leurs fonctions et aux seuls élèves de l'enseignement public primaire et secondaire dans l'enceinte de l'établissement qu'ils fréquentent et dans le seul cadre de l'enseignement qu'ils y reçoivent. Par contre, l'espace public c'est simplement tout lieu, tout endroit librement ouvert à tout le monde, c'est à dire au public, et où ce qui relève de la sphère privée peut parfaitement et librement s'exprimer et s'afficher, sous réserve de respecter la liberté d'autrui et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations intempestives. La laïcité c'est d'abord une garantie de liberté dans l'égalité de tous au regard de cette même liberté. Comme le disait fort justement Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État : "la loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi", or, afficher un signe ostentatoire d'appartenance confessionnelle dans le simple espace public, je regrette, ce n'est pas prétendre "dire la loi", c'est simplement s'exprimer pour soi-même.
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  6011. Quand la bêtise inculte se marie à la paranoïa aiguë ça donne la prose indigeste de @hopfbifurcation1973  ...... Ah, petit détail, Finkielkraut n'a jamais parlé du droit à la continuité historique des Juifs, "brillant intellectuel", mais du droit à la continuité historique de la France en tant que nation, faut suivre un-peu.... Heureusement que les noirs sont loin d'être tous aussi bêtes que vous, lisez de brillants universitaires comme Bachir Suleymane Diagne que j'ai eu l'honneur et l'avantage de connaître personnellement en 1976-1977 au lycée Louis-le-Grand à Paris, ou comme l'ethnologue et historien Sénégalais Tidiane N'diaye, et relisez attentivement Leopold Sédar Senghor et Aimé Césaire, ça vous rendra peut-être intelligent. Le seul antiracisme authentique qui vaille c'est celui, à la fois personnaliste et universaliste qui fut si bien exprimé par Martin Luther-King lorsqu'il disait dans son fameux "I have a dream", en tant que leader du mouvement pour les droits civiques au sein duquel les Juifs étaient fort nombreux au côté des noirs, : "J'ai fait le rêve que mes quatre enfants vivront dans une nation où ils seront jugés, non pas sur la couleur de leur peau, mais sur la valeur de leur caractère", pas ce racialisme essentialiste obsessionnel qui a pris sa place aujourd'hui. Vous savez, jadis, Brassens chantait : "l'âge ne fait rien à l'affaire, quand on est con, on est con", la couleur de la peau non-plus ne fait rien à l'affaire.......
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  6020. Vous savez monsieur Antoine Léaument, quand, en février 1998, le Préfet Claude Érignac fut lâchement assassiné à Ajaccio, la Corse connût les plus grandes manifestations populaires de son histoire contemporaine, près de 60.000 insulaires, chiffre énorme et inégalé par rapport à la population totale de l'île à l'époque, défilant en silence dans les rues d'Ajaccio, de Bastia et d'autres localités de l'île unique derrière une banderole unique sur laquelle était écrit ce seul mot : "BASTA". Ils ne firent pas ça pour s'excuser ni pour se justifier, ils n'étaient évidemment ni coupable ni responsables du crime perpétré par une poignée de "desperados" politiques embarqués dans une folle dérive de type "Action directe" ou "Brigades rouges" italiennes, non, ils firent cela, en vertu d'un véritable sursaut civique, d'une authentique démarche citoyenne, pour dire NON, pour signifier aux assassins : "nous vous dénions tout droit à vous réclamer du peuple corse, le peuple corse c'est nous, pas vous". Eh bien, le jour que l'on attend toujours après des centaines de victimes du terrorisme djihadiste dans notre pays où, dans le même état d'esprit, selon le même sursaut civique et la même démarche citoyenne, l'on verra des centaines de milliers, voire des millions de musulmans de France défiler en silence dans les rues de Paris, de Marseille, de Lyon, de Lille, de Strasbourg, de Toulouse et autres grandes villes de France derrière un seul slogan : "PAS EN NOTRE NOM", ce jour-là et ce jour-là seulement il n'y aura plus d'amalgame. Le "pas d'amalgame" ça doit pouvoir se mériter quelque-part. Vous savez, un fait précis a déterminé la prise de conscience et à l'évolution politique de mon jeune compatriote Nicolas Battini, fondateur et leader du nouveau mouvement autonomiste identitaire "MOSSA PALATINA", le 13 novembre 2015, soir de la tuerie du Bataclan, il purgeait une peine de prison sur le Continent, condamné à 10 ans de prison, je crois, pour un attentat commis contre la sous-préfecture de Corte en tant que militant du FLNC, eh bien, ce soir là, il fut terriblement choqué, révolté même, par les bruyantes manifestations de joie avec concerts de casseroles etc. de tous les détenus de confession musulmane ultra majoritaire dans cet établissement pénitencier. Il l'a souvent racontée cette expérience là...
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