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Ce que tu dis, ça part d’une frustration compréhensible, mais tu mélanges beaucoup de choses et tu oublies des réalités économiques et financières importantes. Laisse-moi te répondre point par point.
1. La Grèce : descente aux enfers, mais pas par la faute de l’euro
Tu dis que la Grèce est “descendue de trois marches et n’a remonté qu’une”. Mais tu oublies que ce n’est pas l’euro qui a ruiné la Grèce, c’est sa gestion catastrophique avant la crise :
• Pendant des années, la Grèce a menti sur ses comptes publics, dépensé sans compter, et accumulé une dette insoutenable.
• La crise de 2008 n’a fait que révéler ces failles, et oui, l’ajustement a été violent. Mais tu crois que sans l’euro, la Grèce aurait mieux géré ? Non. Elle aurait juste imprimé de la monnaie, déclenché une hyperinflation, et ruiné encore plus ses citoyens.
Aujourd’hui, la Grèce remonte la pente. Elle a retrouvé la croissance et des excédents budgétaires primaires. Ce n’est pas parfait, mais c’est bien mieux qu’un scénario de sortie chaotique de l’euro.
2. “Les dettes irremboursables” : un mythe simpliste
Tu dis que les dettes de la zone euro sont “irremboursables” et que tout va imploser. Mais ce n’est pas comme ça que les finances publiques fonctionnent :
• Les dettes des États ne sont pas censées être remboursées intégralement. Ce qui compte, c’est de pouvoir refinancer la dette en payant les intérêts, tout en maintenant la confiance des marchés.
• Des pays comme le Japon ont une dette beaucoup plus élevée (260 % du PIB), mais ils ne sont pas en faillite parce qu’ils gèrent leurs finances avec rigueur.
En zone euro, les dettes sont importantes, mais :
1. Les taux d’intérêt restent historiquement bas, même après les hausses récentes.
2. La croissance économique et l’inflation permettent de réduire le poids de la dette au fil du temps.
3. La BCE, quoi que tu en penses, joue un rôle clé en évitant les paniques sur les marchés.
Si un pays implose sous le poids de sa dette, ce sera à cause de mauvaises politiques internes, pas à cause de l’euro.
3. “Ils ne peuvent pas arrêter de prêter à la France”
C’est faux. Les investisseurs ne “doivent” rien à la France. S’ils continuent de prêter, c’est parce que la France reste une économie solide :
• La France est la 7e puissance économique mondiale. Malgré sa dette, elle inspire confiance parce qu’elle a des atouts (infrastructures, éducation, innovation).
• Si les investisseurs prêtent à des taux bas, c’est parce qu’ils estiment que le risque est maîtrisé. Ce n’est pas un cadeau, c’est une décision économique rationnelle.
Et attention : si la France devait sortir de l’euro, là, oui, les investisseurs arrêteraient de prêter immédiatement, et ce serait le chaos. Tu ne veux pas voir les taux d’intérêt exploser à 10 % ou 15 % sur la dette française, crois-moi.
4. “Le FMI et la BCE ne sont pas la solution”
Ok, je te l’accorde : le FMI et la BCE ne sont pas des magiciens. Mais ils ne sont pas non plus des obstacles, au contraire :
• La BCE a stabilisé la zone euro en rachetant des dettes souveraines pendant les crises (Quantitative Easing). Sans ça, on aurait eu une récession bien plus profonde.
• Le FMI, quoi qu’on en pense, fournit des financements d’urgence pour éviter des effondrements complets. Ce n’est pas une solution parfaite, mais c’est une solution qui a empêché des pays comme la Grèce de sombrer totalement.
Sortir de l’Union européenne n’offre aucune solution concrète face à ces problèmes. Ça les aggrave.
5. La sortie de l’UE : une fausse bonne idée
Tu crois qu’en sortant de l’Union européenne, la France ou d’autres pays pourraient échapper à leurs problèmes ? Faux. Voilà pourquoi :
• Explosion des taux d’intérêt : Le franc ou n’importe quelle nouvelle monnaie française serait automatiquement dévalué, et les investisseurs imposeraient une prime de risque énorme. Résultat : la dette deviendrait insoutenable.
• Inflation incontrôlable : La dévaluation ferait grimper les prix des importations (énergie, matières premières, produits manufacturés). Les ménages en paieraient le prix fort.
• Fuite des capitaux : Une sortie de l’UE enverrait un signal d’instabilité aux investisseurs, qui retireraient leurs capitaux massivement. Bonjour la crise financière.
La sortie de l’UE, ce n’est pas une solution, c’est une plongée dans le chaos.
6. Les vrais problèmes sont nationaux, pas européens
Tu dis que “le système ne marche pas”. Mais est-ce vraiment le système européen le problème ? Ou est-ce nos choix nationaux ?
• La France dépense trop, réforme trop peu, et préfère acheter la paix sociale plutôt que moderniser son économie.
• L’UE n’empêche pas de gérer les finances publiques correctement. Regarde les Pays-Bas ou l’Allemagne : ils respectent les règles, investissent intelligemment, et s’en sortent bien mieux.
Blâmer l’Europe, c’est facile. Mais la vérité, c’est que nos problèmes viennent de Paris, pas de Bruxelles.
Tu parles de dettes “irremboursables”, de la France forcée à emprunter, de la BCE comme un problème… mais tout ça, ce sont des fantasmes. La réalité, c’est que nos difficultés viennent de notre incapacité à gérer nos finances et à réformer notre économie.
L’Europe est un cadre. Elle n’est ni parfaite, ni un obstacle. Si la France joue la partie correctement, elle peut en tirer un levier pour résoudre ses problèmes. Mais tant qu’on continuera à se cacher derrière des excuses et des mythes sur l’euro ou Maastricht, on continuera à courir après nos propres erreurs. À nous de choisir.
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La “droite de l’argent” et l’“ultra-libéralisme” en France, ça n’existe pas. Ce sont des fantasmes qui permettent d’éviter de regarder en face les vraies causes des problèmes. La France est tout sauf ultra-libérale : on est le pays le plus collectiviste de l’OCDE, avec une dépense publique qui dépasse 57 % du PIB et un système fiscal qui ponctionne sans relâche les créateurs de richesse.
Je vais débunker point par point car je pense que tu dois changer ton logiciel.
1. La mondialisation et le libéralisme
Ce que tu appelles “mondialisation ultra-libérale”, ce n’est pas du libéralisme. Ce sont des politiques de connivence, où des gouvernements signent des accords biaisés qui profitent à des multinationales proches du pouvoir, tout en écrasant les PME et les travailleurs locaux sous les charges et la fiscalité. Un vrai libéralisme repose sur un marché équitable, pas sur des passe-droits ou des subventions qui faussent la concurrence.
2. La concurrence des travailleurs étrangers
Le problème, ce n’est pas les travailleurs d’ailleurs ou venus d’ailleurs, c’est que le coût du travail en France est artificiellement gonflé par les charges sociales et fiscales. Un salarié français coûte trop cher, non pas parce qu’il est moins bon ou moins productif, mais parce que l’État prélève massivement sur son salaire. Ce système collectiviste appauvrit les travailleurs et pousse les entreprises à délocaliser. Ce n’est pas le “libéralisme”, c’est l’étatisme à la française qui détruit les emplois.
3. Patriotisme et puissance économique
Quand tu dis que la mondialisation est “l’antithèse du patriotisme”, tu fais fausse route. Si tu veux un pays fort et patriote, il faut qu’il ait une puissance économique. Et cette puissance ne vient pas d’un État obèse qui saigne ses entrepreneurs et ses travailleurs. Elle vient d’un environnement où les entreprises peuvent croître, innover, attirer les meilleurs talents, et produire de la richesse. Regarde les États-Unis : ils sont patriotes parce qu’ils ont les meilleures entreprises du monde.
4. “Équilibre entre les deux”
Ce fameux “équilibre entre gauche et droite”, c’est le mythe qui nous maintient dans le marasme. Ce qu’on a en France, c’est un système où l’État contrôle tout, mais ne protège personne. Les gens se sentent dépossédés parce qu’on leur prend leur argent, leur autonomie et leur capacité d’agir. Ce n’est pas du libéralisme ; c’est du collectivisme déguisé.
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Bonjour,
Oui, je connais cet argument du taux de pauvreté. C'est un classique de la propagande collectiviste et il est bien sûr fallacieux.
Voici les éléments à prendre en compte pour corriger ton jugement:
1. Les taux de pauvreté relatifs ne disent pas tout :
Les taux de pauvreté de la France et des États-Unis ne sont pas directement comparables. La France, avec sa mesure relative de la pauvreté, présente un chiffre flatteur qui masque la réalité : elle calcule la pauvreté en fonction du revenu médian national. En réalité, un “pauvre” en France peut avoir un niveau de vie inférieur à celui classé comme pauvre aux États-Unis, où la pauvreté est mesurée de façon absolue. Autrement dit, beaucoup de “pauvres” français vivent de manière moins confortable que leurs homologues américains, même si le chiffre en pourcentage semble plus bas.
2. La France décourage l’initiative et crée la dépendance :
Le modèle social français est construit sur l’assistanat et le collectivisme. En offrant des aides généreuses et en taxant les revenus du travail, il freine l’incitation à travailler et rend l’entrepreneuriat difficile. Résultat : des générations dépendent des allocations, ce qui crée une spirale d’assistance où il est parfois plus intéressant de ne pas travailler que de s’engager dans un emploi mal rémunéré et fortement taxé. Ce système encourage la stagnation et la dépendance, tandis qu’aux États-Unis, l’accent est mis sur la création de richesse individuelle et les opportunités, avec des emplois disponibles pour ceux qui veulent progresser.
3. Les États-Unis créent de la richesse réelle, pas de la redistribution artificielle :
Le modèle américain, même s’il présente plus de disparités visibles, repose sur une dynamique de création de richesse qui permet à beaucoup d’accéder à une vie meilleure. Cette création de richesse a un impact global : les innovations et les grandes entreprises américaines façonnent le monde entier. En France, l’accent est mis sur la redistribution, mais cette redistribution n’est pas sans coût : elle étouffe la productivité et étend une bureaucratie qui consomme des ressources sans réellement sortir les gens de la pauvreté.
4. La fausse sécurité du modèle français :
En France, l’État fournit un filet de sécurité, mais ce filet vient avec un prix élevé : des impôts écrasants et un manque de liberté économique. Les citoyens paient cher pour des aides qui ne permettent pas vraiment de s’élever. Aux États-Unis, même les moins favorisés peuvent devenir propriétaires, investir, et aspirer à une mobilité sociale qui, en France, est freinée par un système de caste économique figé. Le collectivisme français impose des plafonds, alors que le libéralisme américain offre des possibilités.
5. Le coût humain et économique du modèle social français :
Enfin, le coût de ce modèle se mesure aussi en termes de motivation et d’ambition. En France, l’assistanat est devenu un modèle de vie pour beaucoup, engendrant une faible mobilité sociale. Aux États-Unis, la pauvreté est difficile, mais elle pousse les individus à se prendre en main, à saisir les opportunités économiques, et à viser une meilleure qualité de vie. Le système libéral crée de la responsabilité individuelle et une chance d’évolution. La France, elle, enferme dans un système de dépendance.
6. Un modèle social qui nous appauvrit tous
Le problème ne s’arrête pas là : en entravant la liberté entrepreneuriale par un système collectiviste, la France empêche ses entreprises de devenir des leaders mondiaux. Résultat ? Nous dépendons de plus en plus des entreprises et innovations étrangères, souvent américaines, qui profitent de conditions bien plus favorables à la prise de risque et à l’expansion. La France, entravée par ses réglementations et son poids fiscal, peine à développer des entreprises capables de rivaliser sur la scène internationale. Elle devient de fait dépendante de nations qui savent valoriser leurs entrepreneurs et les encourager à prospérer.
Conclusion : la spirale de l’appauvrissement collectif
En somme, la France, en se drapant dans le confort illusoire de son modèle social, devient progressivement le jouet d’autres puissances économiques. Alors que d’autres pays enrichissent leur population, la France, par son attachement à un système figé et oppressif pour les créateurs de richesse, s’enfonce dans une spirale d’appauvrissement. Le modèle collectiviste français, loin de garantir la prospérité, nous condamne à un affaiblissement économique progressif, alors que le libéralisme américain continue de prouver son efficacité pour ceux qui cherchent à améliorer leur sort.
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Tout ce que tu critiques – les délocalisations, les bas salaires, l’insécurité, la perte de richesse – ne vient pas du libéralisme. Le libéralisme, en France, c’est un fantasme. Il n’existe pas. Ce qu’on a ici, c’est un système collectiviste, où l’État ponctionne tout, réglemente tout et étouffe l’économie.
Regarde : ce qui détruit la richesse des Français, c’est pas les immigrés ou les délocalisations, c’est les charges écrasantes qui plombent les salaires. Un salarié coûte presque deux fois ce qu’il touche. Avec ça, comment veux-tu bien payer quelqu’un ? Comment veux-tu attirer les meilleurs talents ou les retenir ?
Un pays puissant, c’est un pays où les entrepreneurs peuvent grandir, prospérer, innover. Si les États-Unis peuvent défendre leur population, c’est pas parce qu’ils sont gentils, c’est parce qu’ils ont les meilleures entreprises, les meilleurs entrepreneurs. C’est leur puissance économique qui leur permet de s’imposer.
En France, au lieu de ça, on a un système qui écrase tout. Quand tu aimes ton pays, tu veux qu’il soit fort. Et pour ça, il faut libérer l’économie, laisser les entrepreneurs faire ce qu’ils savent faire : créer de la valeur, de l’emploi et de la richesse.
Le problème, ce n’est pas les immigrés. Le problème, c’est cette chiotte socialiste qui appauvrit tout le monde.
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Merci beaucoup pour ton retour !
Effectivement, le parallèle avec le novlangue de 1984 est intéressant, mais attention quand même à ne pas mélanger les paradigmes :
• Le novlangue dans 1984 est une simplification volontaire et imposée par un État totalitaire pour contrôler la pensée des individus en réduisant leur vocabulaire.
• Ici, on a plutôt une simplification linguistique spontanée, qui résulte d’une dynamique sociale et culturelle, sans intention consciente de manipulation.
En revanche, si on veut trouver une analogie plus proche de l’esprit du novlangue, l’écriture inclusive correspond mieux à ce paradigme : c’est une modification consciente et volontaire de la langue, impulsée par des autorités (universités, administrations, médias) avec une visée idéologique explicite—celle de transformer les mentalités par le contrôle du langage.
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Bonjour,
Je comprends que vous pensez que le PER (Price-Earnings Ratio) n'est pas pertinent pour évaluer les REITs (Real Estate Investment Trusts), mais permettez-moi de partager un autre point de vue. Bien que le PER puisse ne pas être l'indicateur principal utilisé pour les REITs, il peut encore fournir des informations précieuses lorsqu'il est utilisé en conjonction avec d'autres mesures telles que l'AFFO (Adjusted Funds From Operations) ou le FFO (Funds From Operations).
Le PER mesure la valorisation relative d'une société en comparant son prix à ses bénéfices. Bien qu'il ne soit pas toujours le meilleur indicateur pour évaluer les REITs en raison de leurs caractéristiques spécifiques, il peut encore fournir une indication approximative de la valeur d'une REIT par rapport à ses bénéfices.
L'AFFO et le FFO sont des mesures plus couramment utilisées pour évaluer les REITs, car elles tiennent compte des particularités de leur structure financière. Ces mesures ajustent les bénéfices nets d'une REIT pour tenir compte des éléments tels que les amortissements, les gains ou pertes liés à la vente de biens immobiliers, et d'autres ajustements spécifiques à l'industrie immobilière.
Cependant, cela ne signifie pas que le PER doit être complètement négligé lorsqu'il s'agit d'évaluer les REITs. Dans certains cas, le PER peut encore fournir des indications sur la valorisation relative d'une REIT par rapport à ses pairs ou à d'autres investissements immobiliers. Il est important de prendre en compte plusieurs mesures et indicateurs pour obtenir une image complète et approfondie de la santé financière et de la valorisation d'une REIT.
En fin de compte, il convient d'utiliser une approche holistique en combinant différentes mesures, y compris le PER, l'AFFO et le FFO, pour évaluer correctement les REITs et comprendre leur potentiel de rendement.
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(Je préfère l'envoyer à ma place, il est plus diplomate).
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1. “Superpumper les marchés avec 6000 milliards n’incite pas les entreprises existantes à créer plus de valeur”
Injecter des fonds massivement sur les marchés ne signifie pas une simple hausse de prix sans effet sur la création de valeur. Bien au contraire, des fonds de retraite et d’investissement publics bien gérés privilégient les entreprises aux fondamentaux solides et à la création de valeur durable. Ces investissements ne se limitent pas aux grandes entreprises historiques, mais peuvent se diriger vers des secteurs innovants, des PME et des industries en expansion. Cela soutient des projets de R&D, de transition énergétique, et de croissance dans des domaines stratégiques. La capitalisation en masse, en réalité, favorise le développement économique global et soutient les nouvelles initiatives entrepreneuriales.
2. “Les investisseurs n°2 investissent dans n’importe quoi en sachant que le retail sera là pour les sauver”
Il est faux de penser que la capitalisation entraîne une bulle systématique d’investissements médiocres. Les fonds de pension et d’investissement institutionnels s’appuient sur des critères d’analyse rigoureux avant d’allouer des capitaux. Ils ont des obligations de performance et de sécurité envers les cotisants, ce qui les pousse à évaluer les risques. En crypto, le manque de régulation et la facilité d’accès ont contribué à des excès spéculatifs. Mais dans un système de capitalisation encadré, l’allocation de capital est faite de façon responsable et diversifiée, ciblant les entreprises et secteurs prometteurs et minimisant l’effet de bulle.
3. “Le retail pourrait créer un effet de bulle qui prend 20 ans à se corriger”
Sur les marchés financiers traditionnels, la régulation, la transparence et les mécanismes de correction permettent de prévenir une bulle systémique. Contrairement au marché des cryptos, où l’euphorie s’est en effet transformée en excès spéculatif, les marchés traditionnels bénéficient de contrôles et de mécanismes d’équilibrage. Les fonds de pension, qui sont parmi les investisseurs les plus stables, lissent les variations de marché par une gestion prudente, qui suit les cycles économiques. Les valorisations sont surveillées de près, et les entreprises qui ne génèrent pas de valeur voient leurs cours ajustés. Ce type de gestion empêche justement l’effet de bulle durable qu’on a pu observer dans des environnements moins régulés.
4. “Les entrepreneurs ont des besoins en capital, pas besoin de leur donner plus que nécessaire”
La question n’est pas de donner “trop” de capital, mais de l’allouer intelligemment dans des projets rentables et à fort impact. La capitalisation offre justement cette souplesse en diversifiant les placements dans de nouveaux projets, des secteurs stratégiques, ou des entreprises en transformation. La capitalisation ne se limite pas à déverser des fonds dans des entreprises géantes, mais elle peut aussi être dirigée vers des PME et des secteurs en croissance, là où les besoins en capital restent élevés et bénéfiques pour l’économie réelle.
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“Si l’État force/incite les gens à investir, ça sent la catastrophe.”
La notion d’encouragement à l’investissement n’est pas forcément une obligation directe. Beaucoup de pays ont incité leurs citoyens à investir dans l’économie nationale via des fonds de pension ou des systèmes de retraite par capitalisation, sans catastrophe. Cela peut au contraire renforcer la stabilité financière nationale. Ces fonds sont diversifiés, investissent dans de multiples secteurs et géographies, et ne se limitent pas au CAC40 ou aux grandes entreprises nationales, ce qui réduit le risque de volatilité excessive.
“Explosion des capitalisations et écrasement des rendements.”
La capitalisation d’une entreprise ou d’un marché n’explose pas automatiquement parce que les investisseurs affluent. Les rendements potentiels ne dépendent pas uniquement de l’afflux d’investisseurs mais aussi de la performance des entreprises dans lesquelles on investit. Le rendement est le fruit de la création de valeur réelle par ces entreprises, et non d’un simple effet de foule. Avec des placements bien diversifiés, les fonds de retraite peuvent maintenir des rendements durables et adaptés au risque.
“Enorme volatilité quand les vrais investisseurs voudront sortir.”
L’idée que des “vrais” investisseurs sortiraient massivement et feraient s’effondrer les cours est une exagération. Les marchés boursiers comptent sur une grande diversité de profils d’investisseurs : des institutionnels, des particuliers, des fonds de pension, etc. Une augmentation de la participation des citoyens n’entraîne pas automatiquement une hausse de la volatilité. Au contraire, des investissements réguliers et diversifiés peuvent stabiliser les marchés en lissant les variations.
“Décorrélation encore plus forte entre le prix de l’action et les dividendes.”
Il est vrai que le prix des actions peut s’éloigner des fondamentaux de temps en temps, mais cette idée de décorrélation totale est infondée. Les investisseurs institutionnels et les gestionnaires de fonds continuent de surveiller de près les fondamentaux, notamment les bénéfices et les dividendes, pour ajuster les valorisations. La pression d’une épargne publique massive ne créerait pas de distorsion systémique si les fonds restent diversifiés et suivent des stratégies de gestion prudentes.
“Les marchés financiers ont une composante ‘casino’.”
Les marchés sont en effet composés de différents types de transactions, mais l’idée qu’ils deviennent un casino si l’État y dirige une partie de l’épargne nationale est simpliste. Ce type de gestion, surtout encadrée, repose sur des investissements stratégiques et diversifiés, justement pour éviter l’aspect spéculatif. L’épargne dirigée vers l’investissement en actions, obligations et actifs diversifiés serait moins exposée aux aléas que si elle était simplement stockée sans rendement ou mise dans des produits peu diversifiés.
Non, vraiment, je pense que tu as une vision déformée de l'investissement par la crypto.
Ce qui est ton droit, encore une fois.
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Bonjour,
En fait, le point c'est que quand tu réussis dans un domaine du savoir (et j'ai réussi à bien monétiser ma compétence rhétorique), tu t'intéresses au business parce que tu gères une boîte (donc tu dois constamment innover, ajuster ta stratégie etc...) et tu t'intéresses aussi à l'investissement parce qu'il faut faire travailler l'argent que tu gagnes pour te libérer toujours plus de temps.
Il n'y a pas d'opposition et d'ailleurs sur tu écoutes ce que je dis sur la chaîne principale, je répète constamment: arrêtez d'être spectateurs, soyez créateurs.
Pour ce qui est des investissements, j'aime Starbucks, ses produits, son ambiance, la manière dont c'est géré. Et puisque tu parles d'éthique, mon éthique est celle de la responsabilité. À cet égard je trouve que le type qui investit, quelque soit le secteur, est plus morale que le type au RSA qui passe son temps à cracher sur les riches. Pourquoi? Parce que celui qui investit se prend en main et qu'il ne sera pas un poids pour la société.
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Voilà le rapport qui a testé l'efficacité des méga-bassines (parce que oui, avant de décider d'opter pour celle solution, il y a eu une période de teste de 6 ans...):
http://infoterre.brgm.fr/rapports/RC-71650-FR.pdf
Et oui, évidemment que tu vas voir des activistes le critiquer et désinformer en s'appuyant sur des "chercheurs" payés par nos impôts pour être de gauche.
Mais je te mets le résumé:
En juin 2022, le BRGM a publié un rapport sur les conséquences de la construction de seize "méga-bassines" dans les Deux-Sèvres. Pour rappel, ces bassines, ou retenues de substitution, sont d'immenses réservoirs d'eau artificiels qui se remplissent l'hiver en puisant dans les réserves des nappes phréatiques. L'eau ainsi stockée est ensuite mise à disposition de certains agriculteurs pour qu'ils puissent arroser leurs champs durant l'été.
Selon le BRGM, ces bassines auraient un effet globalement positif sur l'environnement : elles n'impacteraient pas les nappes phréatiques, ni les cours d'eau ou les zones humides. "Le scénario 2021 de mise en place de retenues de substitution proposé par la Coopérative de l'eau des Deux-Sèvres permettrait une amélioration globale du niveau des nappes", écrit ainsi le bureau d'études, selon qui le prélèvement dans les nappes en hiver aurait un impact "faible et négligeable".
Sur les cours d'eau, le BRGM estime que les "méga-bassines" ont "un effet positif en printemps/été" (...) "de l'ordre de + 6 % de gain de débit en sortie du bassin pour le mois de juillet". Sur la question des zones humides, les experts estiment que les bassines "permettraient un meilleur maintien en eau des zones humides en fond de vallées et amélioreraient les débits entrant sur le marais mouillé, soit par débordement (sources, suintement), soit via l'interconnexion nappes/canaux de bordure et par l'augmentation des débits des rivières".
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@josephjoseph5480
"Aberkane n’aurait publié d’articles « sérieux » ? Êtes-vous qualifié pour en juger ? "
=> Oui, contrairement à lui j'ai un vrai doctorat. Et la base est de savoir distinguer une vraie revue scientifique a comité de lecture et des pseudos journaux de complaisance. Aberkane n'a jamais rien publié. Les faits sont là, tu as le droit de continuer de les ignorer.
"Il a participé d’après ses dires au financement de nombreux projets , quitte à y perdre de l’argent."
=> c'est faux, ça a été débunké ici:
https://youtu.be/nvxdWIWjpa0
Les réactions d'Idriss et de sa communauté ont été comme toujours de mentir et de se voiler la face.
Pour finir, il a monté des boites, dont une de jeux éducatifs —ce n’est pas Elon Musk, soit, mais il gagne son pain.
=> encore une fois, c'est du pipeau. Ses seuls sources de revenu réelles viennent des masterclass sur la prise de parole en public. On est loin de la science et de la technologie, mais pourquoi pas.
Et s’il était mauvais homme, il lui aurait suffi de valider le narratif covidien pour se faire une place au soleil à BFMTV et palper ainsi 10 000€/ mois.
=> Personne ne voudrait de lui dans un média sérieux car il a menti sur ses qualifications.
Qui est le plus productif de vous deux ? Qui vit de YouTube ? Lequel de vous deux a créé le plus d’emplois ?
=> je suis de très loin le plus productif. YouTube représente 10% de mes revenus. Je fais vivre de très nombreux prestataires avec mon entreprise.
"Qui au final mérite l’étiquette de « gourou » ?"
Tentative d'inversion accusatoire qui ne repose sur rien, mais qui en dit beaucoup sur ton niveau.
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Oui, d'accord, mais aucune source d'énergie est parfaite.
Et pour l'éolien, tu as quand même un certain nombre d'avantages:
- L’énergie éolienne produit de l’électricité sans dégrader la qualité de l’air, sans polluer les eaux (pas de rejet dans le milieu aquatique, pas de pollution thermique), sans polluer les sols (ni suies, ni cendres).
-Lorsque de grands parcs d’éoliennes sont installés sur des terres agricoles, seulement 2 % du sol environ est requis pour les éoliennes. La surface restante est disponible pour l’exploitation agricole, l’élevage et d’autres utilisations.
- La production éolienne d’électricité suit notre consommation d’énergie: le vent souffle plus souvent en hiver, cette saison étant celle où la demande d’électricité est la plus forte.
- Le prix de revient d’une éolienne a fortement diminué depuis 2011 suite aux économies d’échelle qui ont été réalisées sur leur fabrication.
- Un parc éolien prend peu de temps à construire, et son démantèlement garantit la remise en état du site original.
Donc oui, on peut critiquer mais on en aura besoin dans le mix énergétique. D'autant plus que la technologie va encore s'améliorer.
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Bonjour,
L’idée que la richesse en France est captée uniquement par les ultra-riches repose sur une mauvaise interprétation des données et détourne l’attention des vrais problèmes. Voici pourquoi :
1. La France est déjà un des pays les plus redistributifs au monde
Affirmer que “les ultra-riches captent tout” est faux. Avant redistribution, les inégalités en France sont comparables à celles des États-Unis. Mais après impôts et transferts sociaux, le coefficient de Gini chute drastiquement, plaçant la France parmi les pays les moins inégalitaires. Si captation il y avait, la redistribution fiscale et sociale ne produirait pas cet effet.
👉 Fait : Les 10 % des Français les plus riches payent environ 70 % de l’impôt sur le revenu. Ce n’est pas une élite qui échappe à l’impôt : c’est celle qui porte le système.
2. Le vrai problème n’est pas “les riches”, mais l’absence de croissance
La France est riche en potentiel, mais le pays souffre d’une fiscalité excessive et d’un capital mal alloué. Voici ce qu’on ignore souvent :
• La dépense publique atteint 59 % du PIB, un record mondial. Une partie est gaspillée dans des programmes inefficaces ou mal ciblés.
• La dette publique dépasse 3 000 milliards d’euros, et son coût hypothèque nos marges de manœuvre.
• Pendant ce temps, les entrepreneurs et investisseurs, moteurs de la richesse, croulent sous une fiscalité décourageante qui étouffe innovation et création d’emplois.
👉 Résultat : une croissance molle et un appauvrissement relatif. Si la France se concentrait autant sur la création de richesse que sur sa redistribution, la situation serait radicalement différente.
3. Les ultra-riches ne sont pas le problème, ils sont la solution
Démoniser les “ultra-riches” est absurde. Pourquoi ? Parce que ce sont eux qui, par leurs investissements, créent des emplois, des entreprises et de l’innovation. Regardez les États-Unis : la richesse des “riches” là-bas n’a pas empêché la classe moyenne d’atteindre un niveau de vie enviable.
• En France, la part du revenu national captée par les 1 % les plus riches est environ 10 %, contre 20 % aux États-Unis.
• Contrairement à ce qu’on prétend, le patrimoine des 50 % les plus pauvres a augmenté depuis les années 1980, principalement grâce aux politiques redistributives.
👉 Alors, où est cette prétendue captation ? Les données montrent le contraire.
4. Changer de discours : arrêtons la victimisation
La rhétorique anti-riches est un écran de fumée qui masque les vrais problèmes :
• Une bureaucratie étouffante qui freine l’entrepreneuriat.
• Une éducation obsolète qui ne prépare pas aux métiers de demain.
• Une pression fiscale sur les classes moyennes qui travaille à plein régime : c’est votre feuille de paie, pas les ultra-riches, qui est ponctionnée de toutes parts.
👉 Au lieu de stigmatiser ceux qui réussissent, libérons les forces économiques pour que chacun puisse prospérer. La solution n’est pas de taxer plus, mais de produire plus.
Conclusion :
Non, le problème de la France n’est pas la captation des richesses par une minorité. C’est un modèle économique obsolète qui décourage l’ambition et punit le succès. Ce qu’il faut, c’est un État qui recentre ses efforts sur ses fonctions essentielles, réduit la pression fiscale et laisse les entrepreneurs, les investisseurs et les travailleurs créer de la vraie richesse.
👉 Vous n’êtes pas pauvre parce que d’autres sont riches. Vous êtes appauvri parce que l’État vous ponctionne à chaque pas. La richesse, ça se crée. À nous de le permettre.
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La question de savoir si George Soros a dénoncé des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale est souvent évoquée dans des controverses ou des campagnes de désinformation, mais les faits réels méritent clarification.
1. Contexte historique :
Pendant l'occupation nazie de la Hongrie (1944), George Soros avait 13 ou 14 ans. En tant que Juif, il était en grand danger, tout comme sa famille.
Son père a pris des mesures pour protéger sa famille, notamment en leur fournissant de faux papiers et en les plaçant sous des identités non juives. Soros a été placé chez un employé du gouvernement hongrois qui travaillait pour les nazis en inventoriant les biens confisqués aux Juifs déportés.
2. Ce que Soros a fait :
En tant qu'adolescent caché, Soros a accompagné cet homme à quelques reprises lorsqu'il effectuait son travail. Cependant, il n'a jamais participé activement à des dénonciations ou à des actions contre d'autres Juifs. Son rôle était purement passif, et il cherchait à survivre dans un contexte extrêmement dangereux.
3. Les accusations et la désinformation :
Les critiques de Soros (souvent pour des raisons politiques) ont déformé ces événements, affirmant qu'il aurait collaboré avec les nazis ou dénoncé d'autres Juifs. Ces allégations sont fausses et largement réfutées.
Dans une interview de 1998 avec 60 Minutes, Soros a expliqué ces événements, ce qui a parfois été sorti de son contexte pour alimenter les rumeurs. Il y décrit son rôle d'observateur impuissant à cette époque.
4. Réponse de Soros :
Soros a toujours nié toute implication active ou intentionnelle dans des actes visant d'autres Juifs. Il a décrit cette période comme un moment de survie et a exprimé sa profonde tristesse pour les souffrances vécues.
En résumé, il n'existe aucune preuve crédible ou documentée que George Soros ait dénoncé ou collaboré activement avec les nazis contre des Juifs. Ces accusations relèvent de campagnes de diffamation visant à discréditer son action philanthropique et politique.
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@bryanalexandre4694 Irlande, Roumanie, Bulgarie, Chypre, Malte, Hongrie, Pologne et par certains aspects: Luxembourg, Belgique, Italie, Espagne...en fait, n'importe quel Pays européen est moins communiste que la France.
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Les réponses sont dans le livre. Cela vaudrait la peine de le lire car là, tu rabâches de la propagande déconnectée des faits.
Voici un passage pertinent, mais dis-toi que rien ne vaut la lecture complète du livre:
"En 2017, la consommation de soins et de biens médicaux s’est élevée à près de 3 000 euros par habitant, soit un total tutoyant les 200 milliards d’euros12. 77,8 % de ce montant est pris en charge par la Sécurité sociale, 13,2 % par les mutuelles et 7,5 % restent à la charge des patients. Le tiers payant a laissé accroire aux Français qu’ils ne payaient pas leurs consommations de santé ; or, celles-ci sont bien payées par eux à travers les lourdes cotisations qu’ils acquittent chaque mois. Anesthésiés par la retenue à la source, les Français peinent de surcroît à déchiffrer sur leurs fiches de paie le montant de leurs contributions. Comment discuter de l’avenir de la protection sociale quand les citoyens, supposés exprimer par leur vote un choix avisé, ne savent pas combien leur coûte ni combien leur rapporte ce système ? De cette illusion de la gratuité vient la croyance erronée dans le fait que nous disposerions du meilleur système de santé au monde, croyance en effet démentie par l’OCDE, dont les enquêtes démontrent que plusieurs pays dépensent moins et soignent pourtant mieux leur population. Il en va de la santé comme de l’école publique : les dépenses augmentent, mais l’efficacité des résultats diminue. Un Français qui gagne le salaire médian, soit 2 250 euros nets, supporte avec son employeur13 1 650 euros de cotisations sociales mensuelles, dont 500 euros euros environ au seul titre de la santé. Autrement dit, six mois de cotisations santé lui suffisent à couvrir l’ensemble de ses dépenses annuelles en soins et biens médicaux. L’autre moitié de l’année, le salarié français verse donc à perte des sommes qu’il aurait pu affecter à d’autres fins : éducation des enfants, amélioration de l’habitat, activités de loisirs, etc. Il aurait ainsi la liberté du choix, laquelle est au fondement de la démocratie."
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Je vois d’où tu pars, mais il y a une réalité économique et financière que tu zappes complètement. Ton raisonnement repose sur des fantasmes plutôt que sur des faits. Laisse-moi te débunker ça point par point, et surtout te montrer pourquoi sortir de l’euro ou du système actuel serait un suicide collectif.
1. “Emprunter sur les marchés financiers, c’est bofbof”
Ok, mais tu proposes quoi à la place ? Si on arrête d’emprunter sur les marchés financiers, il reste quoi ?
• Imprimer de la monnaie : Ça veut dire créer de l’inflation. Beaucoup d’inflation. Regarde les pays qui ont tenté ça récemment (coucou l’Argentine, le Venezuela) : ils ont ruiné leur monnaie, fait fuir les investisseurs, et détruit les économies locales.
• Refuser de payer sa dette : Tu veux faire défaut sur la dette française ? Les taux d’intérêt exploseraient, et aucun investisseur sérieux ne toucherait à la France pendant des décennies.
Emprunter sur les marchés financiers, c’est le seul moyen crédible pour financer les déficits et les investissements sans détruire la monnaie et la confiance.
2. “Le traité de Maastricht et l’article 123, c’est le problème”
Non, ce n’est pas l’article 123 le problème. Interdire à la Banque centrale européenne (BCE) de financer directement les États est une mesure de bon sens :
• Si les États pouvaient se financer sans limite auprès de la BCE, ça encouragerait une gabegie totale. Les gouvernements dépensent déjà trop ; imagine-les avec un chéquier illimité.
• Avant Maastricht, la France imprimait de l’argent pour financer sa dette. Résultat ? Une inflation à deux chiffres dans les années 70 et 80, avec une perte massive de pouvoir d’achat.
Le problème, ce n’est pas Maastricht, c’est notre incapacité à gérer nos finances. D’autres pays en Europe respectent les règles, investissent intelligemment, et équilibrent leurs comptes. Pourquoi pas nous ?
3. “On demande un Frexit”
Et là, c’est le gros fantasme. Tu crois vraiment que sortir de l’euro résoudrait nos problèmes ? Voilà ce qui arriverait si on quitte l’UE et l’euro :
• Explosion des taux d’intérêt : Sans le “label euro”, la France devrait emprunter avec des taux beaucoup plus élevés. Résultat : la dette deviendrait encore plus chère à financer.
• Dévaluation massive : Si on revient au franc, il serait automatiquement dévalué. Tout ce qu’on importe (énergie, matières premières) coûterait beaucoup plus cher. Bonjour l’inflation et la baisse de pouvoir d’achat.
• Fuite des capitaux : Les investisseurs n’aiment pas les pays instables. Tu veux leur envoyer le message “on sort de l’euro et on imprime des billets” ? Ils videront leurs comptes avant même que tu dises “Frexit”.
Le Frexit, ce n’est pas une solution, c’est un plongeon dans l’inconnu qui transformerait la France en Argentine bis.
4. “On ne devrait pas payer pour ces incompétents”
Sur ce point, je suis d’accord : nos dirigeants sont incompétents, et ils nous coûtent cher. Mais ce n’est pas Bruxelles qui les empêche d’être compétents. Le vrai problème, c’est qu’en France :
• On refuse de faire des réformes structurelles (retraites, dépenses publiques, fiscalité).
• On continue à financer des politiques inefficaces pour acheter la paix sociale.
• On préfère se plaindre des règles européennes plutôt que de s’adapter à un cadre compétitif.
Sortir de l’Europe ou de l’euro ne changera rien à ça. Tant qu’on n’aura pas un vrai plan pour moderniser notre économie et gérer nos finances, on continuera à courir dans le mur, euro ou pas.
5. Alors, que fait-on ?
La solution, ce n’est pas de rejeter la faute sur l’Europe ou sur Maastricht. C’est de prendre nos responsabilités :
• Réformer nos dépenses publiques : Trop de gaspillage, trop de bureaucratie. Si on veut payer moins d’intérêts, il faut d’abord arrêter d’empiler les déficits.
• Investir dans ce qui crée de la valeur : R&D, éducation, transition énergétique. C’est comme ça qu’on devient compétitifs, pas en imprimant des billets.
• Jouer le jeu européen : D’autres pays (comme les Pays-Bas, l’Allemagne, ou même l’Irlande) respectent les règles et réussissent. Pourquoi pas nous ?
Conclusion
Ton rejet de Maastricht et ton fantasme de Frexit, c’est comme si tu accusais le thermomètre d’être responsable de la fièvre. Le problème, ce n’est pas l’euro ou Bruxelles, c’est notre incapacité à gérer nos finances et à faire des choix ambitieux. L’Europe est un cadre, pas une prison. Si on l’utilise bien, c’est un levier pour être plus compétitifs. Si on reste dans la complainte, on continuera à couler tout seuls. À toi de voir.
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La comparaison d'un dividende avec un loyer est (selon moi) fausse sur plusieurs points :
1) Le loyer est contractuel, le dividende ne l'est pas
=> cela ne change rien.
2) Si l'action d'une entreprise chute significativement , la valeur du dividende versé sera réajuster à la baisse --> ce n'est pas le cas d'un loyer
=> c'est faux. Un dividende régulier est un gage d'appréciation de l'entreprise sur le long terme cela reflète la qualité de ses finances et de sa gestion.
3) il existe des scénarios ou les société ne payent pas de dividendes (ie: covid)
=> pareil pour les loyers, il y a des vacances locatives, surtout en période de crise éco.
4) Le versement d'un loyer ne fait pas baisser la valeur de la maison du montant de ce loyer versé, le dividende oui (puisqu'en versant le dividende, l'entreprise perd cette quantité cash, ce qui est forcément reflété dans son cours)
=> non, c'est l'occupation du bien qui fait baisser sa valeur. Au contraire, les entreprises qui ont versé un dividende croissant sont mieux valorisées par les investisseurs.
Autrement dit, toucher un dividende est équivalent de passer de 10€ dans la poche droite et 0€ dans la poche gauche à 9€ dans la poche droite et 1€ dans la poche gauche --> aucune valeur n'est crée
=> Si. Tu as passé d'une richesse fictive à une richesse réelle.
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