Comments by "Shivas3003" (@shivas3003) on "Olivier Véran "est resté un vieux militant socialiste sectaire", affirme Sébastien Chenu." video.

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  4. En 1972, Bousquet dépose avec Jean-Marie Le Pen les statuts du Front national. Il est membre du bureau politique et trésorier jusqu’en 1981. Il est candidat à différentes élections (législatives en mars 1973, 1977, municipales Paris, 1978, législatives, 9e circonscription à Paris). En 1984, lors de l’émission d’Antenne 2 « L’heure de vérité », Le Pen interrogé sur la personnalité de Pierre Bousquet répond « Monsieur Bousquet a peut-être eu les responsabilités que vous dites, il a peut-être été un ancien SS, moi je suis de ceux qui sont pour la réconciliation des Français ». Avec l’arrivée de Jean-Pierre Stirbois et de son groupe au FN en 1977, le groupe Militant est marginalisé et crée en 1983 le Parti nationaliste français (PNF), avec Pierre Pauty, des nationalistes révolutionnaires proches de François Duprat et des ex de la LVF (Henri Simon, Jean Castrillo). Pierre Pauty signe dans Militant l’article « Pour en finir avec les équivoques ». Pauty se déclare « écœuré par les manigances talmudiques de l’équipe solidariste. Le Pen se rend-il compte qu’il devient le jouet entre les mains des sionistes »[4]. Le FN lui répond : « Pauty n’est qu’un nostalgique du Grand Reich de l’Atlantique à l’Oural ». En 1986, Bousquet déclare « ne pas considérer son passé SS comme une erreur de jeunesse » et il ajoute : « en admettant, je dis bien en admettant qu’il y ait eu des chambres à gaz et des tortures, je les condamne » ; tout est dit dans le mot « en admettant ». Il continue à militer « pour l’Europe blanche de Brest à Vladivostok ». À partir de 1987, il prend langue avec le leader des skins parisiens, Serge Ayoub dit « Batskin », et les Jeunesses nationalistes révolutionnaires de Ayoub entrent au PNF en 1990 puis rompent avec lui en 1991. La revue Militant diffuse des publicités pour des ouvrages nazis : Le mythe du XXe siècle de l’idéologue du IIIème Reich, d’Alfred Rosenberg, les livres de Léon Degrelle, chef de la division SS belge « Wallonie » et des articles du négationniste Robert Faurisson. Jean Castrillo, membre de la direction du PNF et ex-militant du PPF de Doriot, affirme que « pour combattre l’immigration sauvage, il faut être raciste »[5]. Le pseudo antisionisme du PNF dissimule mal son antisémitisme. Pierre Bousquet reprend les vieilles analyses véhiculées par la propagande nazie contre le complot juif : « Les sionistes […] ont déclenché une révolution en 1917 et une guerre mondiale. Ils sont parfaitement capables […] de déclencher un conflit atomique […]. En 1939, la Grande Bretagne et la France déclenchèrent la guerre à l’Allemagne hitlérienne, non point tant parce que celle-ci avait attaqué leur allié la Pologne […], mais bel et bien parce que Hitler avait nommément désigné la communauté juive internationale comme étant l’ennemi n°1 du IIIe Reich »[6]. Le complot juif international serait donc toujours à l’œuvre puisque l’URSS est une entité « euro-asiatique enjuivée » et que « la direction politique des États-Unis est elle aussi « enjuivée »[7]. Lorsque Bousquet décède le 27 août 1991, Roger Holeindre et Roland Gaucher sont présents à ses obsèques.
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