Comments by "Shad DOUIDA" (@shaddouida3447) on "Davos 2024 : l'intelligence artificielle est-elle une menace pour l'humanité ? • FRANCE 24" video.
-
Depuis Davos, Sam Altman inquiète plus qu’il ne rassure autour de l’IA
ANALYSE. Le directeur d’OpenAI a évoqué le futur de ChatGPT. L’outil devrait répondre de manière différenciée en fonction des valeurs des utilisateurs, ce qui pourrait mettre beaucoup de gens mal à l’aise, selon lui. De quoi soulever des interrogations
Ce sont des déclarations qui laissent une fois de plus une grande marge d’interprétation. Sam Altman, le turbulent patron d’OpenAI, à l’origine de ChatGPT, a indiqué mercredi à Davos au média Axios que l’intelligence artificielle (IA) allait évoluer vers davantage de personnalisation, ce qui «mettra beaucoup de gens mal à l’aise». Il s’attend à ce que son outil apporte des réponses différenciées en fonction des préférences, des valeurs et du pays de résidence des utilisateurs.
Selon lui, la prolifération de cette technologie nécessitera des décisions «inconfortables». Sam Altman a estimé que tout concepteur d’outil doit accepter des utilisations avec lesquelles il n’est pas à l’aise. Des propos qui restent assez mystérieux, ce d’autant plus qu’il a annoncé en parallèle se concentrer en priorité sur le lancement d’un nouveau modèle, dont le nom sera probablement GPT-5, «capable de faire beaucoup, beaucoup plus» que ses concurrents.
2
-
Sam Altman, le patron d’OpenAI, s’inquiète du gouffre énergétique de l’IA
Pour le père de ChatGPT, investi dans le nucléaire, ces technologies exigeront demain une énergie verte et abondante.
C’est l’une des voix les plus écoutées au Forum économique mondial de Davos. Le patron d’OpenAI, Sam Altman, enchaîne les prises de parole depuis le début de la semaine, tentant de désamorcer les craintes liées à l’essor de l’intelligence artificielle avec son regard, optimiste, sur le sujet. En marge de l’événement, dans une interview donnée à Bloomberg, le dirigeant s’est en revanche montré plus inquiet quant à la consommation énergétique nécessaire à la généralisation de l’IA. «Il est tout à fait juste de dire que l’IA va avoir besoin de beaucoup plus d’énergie», a-t-il indiqué, ajoutant qu’il «n’y a aucun moyen» de voir une massification future de la technologie «sans une percée» au niveau énergétique. « Cela nous obligera à investir davantage dans les technologies qui peuvent fournir cela, dont aucune n’est celle qui brûle du carbone», a-t-il encore expliqué.
Venant du dirigeant responsable du boom actuel vers l’IA générative avec ChatGPT, le propos a de quoi interpeller. La consommation…
2