Comments by "Shad DOUIDA" (@shaddouida3447) on "L'intelligence artificielle va-t-elle devenir humaine ? Philosophe vs ingénieur" video.

  1. ​ @lecrayonmedia  Fini la rigolade, la loi européenne sur l'intelligence artificielle vient d'entrer en vigueur, voici ce qu'elle prévoit La législation européenne sur l'intelligence artificielle est entrée en vigueur ce jeudi. L'idée est d'absorber les risques liés à l'IA, tout en positionnant l'Europe au premier plan à l'échelle mondiale. Les porteurs de la loi européenne sur l'intelligence artificielle ont pu sabrer le champagne ce jeudi 1er août 2024. Le texte, qui fixe le premier cadre juridique en la matière, vient poser des exigences et obligations concernant l'utilisation spécifique de l'IA. Le leitmotiv de l'Union européenne : que l'IA développée et utilisée dans la zone « soit digne de confiance », et qu'elle protège les droits fondamentaux des citoyens. Le cadre réglementaire vient fixer quatre niveaux de risque pour les systèmes d'IA. L'UE interdira automatiquement tout système d'IA jugé dangereux Si vous avez manqué notre précédent sujet sur la législation européenne sur l'intelligence artificielle, l'AI Act, son principal atout est d'adopter une approche basée sur les risques, au travers de quatre niveaux. Plus haut grade de dangerosité, les pratiques d'intelligence artificielle qui présente des « risques inacceptables » : ces systèmes seront purement et simplement interdits dans l'Union européenne. Il s'agit de tous les systèmes considérés comme une menace pour la sécurité, les droits des personnes ou les moyens de subsistance. Ceux qui présentent un « risque élevé » ne seront pas bannis du sol européen mais seront soumis à des obligations strictes avant leur mise sur le marché. Cela touche notamment les IA de domaines comme l'éducation, l'emploi, les infrastructures critiques (transports), la sécurité des produits, le contrôle aux frontières ou la justice. Les systèmes d'identification biométrique à distance seront scrutés de près par les autorités européennes et les entités nationales chargées de surveiller les activités dans le domaine de l'IA. Les médias devront bien faire attention à étiqueter tout contenu généré par l'intelligence artificielle Les deux autres catégories d'IA ont moins d'obstacles à franchir. Celles à « risque limité », comme les chatbots de type ChatGPT ou Claude, seront frappées d'obligations de transparence pour informer les utilisateurs de leur interaction avec l'intelligence artificielle. Les fournisseurs de contenus, comme les médias, devront s'assurer que le contenu généré par l'IA est bien identifiable, à l'aide d'étiquettes. En ce qui concerne les systèmes d'IA qui présentent un « risque minime ou nul », leur utilisation sera libre pour la majorité d'entre eux. Les filtres anti-spam et jeux vidéo ne devraient pas être trop embêtés. Il faut d'ailleurs savoir que la plupart des IA aujourd'hui utilisées dans l'Union européenne figurent dans cette catégorie. La mise en place de cet AI Act suit en tout cas un calendrier bien précis. À partir du 1er février prochain, l'UE veillera à ce que tous les systèmes d'IA interdits aient été écartés. Un peu plus tard, le 1er mai 2025, les codes de bonnes pratiques devront être prêts chez les fournisseurs de modèles d'IA à usage général. Dans tout juste un an, chaque État devra avoir créé ou désigné une autorité référente de surveillance, tandis que l'année suivante, le 1er août 2026, les États membres devront, par l'intermédiaire de leur autorité compétente, avoir mis en place un bac à sable réglementaire de l'IA.
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  2. ​ @lecrayonmedia  Le pionnier de l’intelligence artificielle se dit favorable à la destruction de l’humanité Des propos choquants Lors d’une récente conférence, Geoffrey Hinton, pionnier et parrain de l’intelligence artificielle, a répondu de manière étonnante lorsqu’on lui a posé une question sur le remplacement des humains par l’IA superintelligente. Il se dit favorable au remplacement de l’Homme par l’IA. Explications. « En fait, je suis pour », a-t-il affirmé lors de cette conférence. « Mais je pense qu’il serait plus sage pour moi de dire que je suis contre. » Geoffrey Hinton a quitté l’entreprise Google au printemps dernier par crainte que l’IA ne tombe entre de mauvaises mains et a même dit regretter son rôle dans le développement de systèmes allant de ChatGPT à Stable Diffusion. LIRE AUSSI Les défis éthiques de l’intelligence artificielle Compte tenu de la tournure des évènements, il est surprenant que ce pionnier fasse une telle remarque. Et lorsque la modératrice de la conférence et historienne de la technologie du MIT, Deborah Fitzgerald, lui a demandé « d’en dire plus », les choses sont effectivement devenues plus intéressantes et complexes. « Eh bien, les gens n’aiment pas être remplacés », a-t-il répondu. Le parrain de l’IA ajoutant : « Il y a beaucoup de bons et de moins bons aspects de l’humanité. Il n’est pas clair que nous soyons la meilleure forme d’intelligence qui soit. Évidemment, du point de vue d’une personne, tout est lié aux gens. Mais il se peut qu’à un moment donné, nous considérions des choses humanistes comme des termes racistes. » Qu’en pensez-vous ? Par ailleurs, voici comment se terminera une guerre entre l’intelligence artificielle et l’humanité. LIRE AUSSI Le chef de l’ONU implore les dirigeants de ne pas donner à l’IA le contrôle des armes nucléaires « Dans 10 ans, nous aurons une super intelligence artificielle qui sera 10.000 fois plus intelligente que les humains » L’intelligence artificielle est un sujet qui revient régulièrement sur la table, et bien qu’elle apporte de nombreux avantages dans la vie de tous les jours, elle peut aussi susciter quelques craintes. Que deviendra l’humanité dans les 10 prochaines années lorsqu’elle nous surpassera ? Plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle dans un avenir proche Au Japon, Masayoshi Son, PDG de SoftBank, a récemment affirmé que l’intelligence artificielle dépasserait bientôt les capacités humaines. Plus précisément, il estime que dans les trois à cinq prochaines années, l’IA devrait être au moins aussi intelligente que nous. Il a ajouté que si l'intelligence artificielle n’est finalement pas beaucoup plus intelligente que les humains, « nous n'aurons pas à changer notre façon de vivre, nous n'aurons pas à changer la structure de notre mode de vie », a-t-il déclaré. « Mais lorsqu’il s’agit de super intelligence artificielle, c’est une toute autre histoire. Avec cela, vous constaterez une grande amélioration. » Son a fait valoir que l'avenir impliquera plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle (ASI) interagissant les uns avec les autres, comme les neurones du cerveau humain. Cela conduira à la création d’une intelligence artificielle qui sera 10 000 fois plus intelligente que n’importe quel génie humain. Qui est Son Masayoshi, fondateur de SoftBank ? Son Masayoshi est le fondateur de SoftBank. Cet homme d’affaires est principalement connu pour ses investissements audacieux et sa vision futuriste. Son parcours est marqué par des succès retentissants et des revers financiers importants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent inébranlables. Son ascension débute avec SoftBank, une entreprise qu'il transforme d'un simple distributeur de logiciels en un géant des télécommunications au Japon. Son flair pour les opportunités technologiques le pousse à investir tôt dans Alibaba, le géant chinois du e-commerce, une décision qui s'avère extrêmement lucrative. Cependant, le parcours de Son n'est pas exempt de difficultés. En 2022, le Vision Fund essuie des pertes financières record, obligeant Son à adopter une approche plus prudente. Mais sa vision reste inébranlable. En 2023, alors que le fonds enregistre une nouvelle perte historique, il annonce un retour à l'offensive, convaincu par les promesses de l'intelligence artificielle. Après que le Vision Fund ait enregistré des pertes financières record en 2022, Sean a déclaré que SoftBank passerait en mode « défensif » et serait plus prudente dans ses investissements. En 2023, le Vision Fund a enregistré une nouvelle perte record, le PDG ayant déclaré peu de temps après que SoftBank passerait désormais « à l'offensive » car il était enthousiasmé par les opportunités d'investissement dans l'intelligence artificielle. Lors d'une récente prise de parole publique, Son dévoile sa vision ultime pour SoftBank : « l'évolution de l'humanité ». Il se déclare convaincu que l'entreprise a pour mission de développer une Super Intelligence Artificielle capable de résoudre les problèmes les plus urgents du monde. Masayoshi Son est une figure complexe et fascinante du monde des affaires. Son parcours est jalonné de réussites spectaculaires et d'échecs cuisants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent constantes. Sa vision ambitieuse pour SoftBank et son engagement à utiliser la technologie pour améliorer le monde font de lui un personnage unique et inspirant. NEURALINK ESPÈRE IMPLANTER PLUSIEURS PATIENTS D'ICI LA FIN DE L'ANNÉE ET "PROGRESSER LE PLUS POSSIBLE" Après un premier patient en mars, la start-up d'Elon Musk espère pouvoir installer son implant neuronal sur "plus de cinq patients dès cette année, a annoncé le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence. Elon Musk espère que sa start-up Neuralink pourra installer son implant neuronal amélioré sur plusieurs autres personnes d'ici la fin de l'année, après avoir réparé le problème qui avait momentanément réduit la capacité de son premier patient à bouger un curseur de souris par la pensée. "Ce n'est que maintenant que nous allons vers notre deuxième patient. Mais nous espérons, si tout se passe bien, en avoir plusieurs, plus de cinq, dès cette année", a déclaré le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence en direct sur X, son réseau social. "Pour la prochaine phase de déploiement, nous voulons vraiment nous assurer que nous progressons le plus possible entre chaque patient de Neuralink", a précisé le patron de Tesla et SpaceX. Donner de "super pouvoirs" aux humains Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée. Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée. En mars, l'entreprise a diffusé une vidéo montrant Noland en train de jouer aux échecs en ligne, par la pensée, sans mentionner un incident: après l'opération, certains fils garnis d'électrodes s'étaient rétractés du cerveau. Comme ils servent à capter les signaux neuronaux, le patient avait momentanément perdu en capacité à contrôler le curseur à l'écran. Neuralink avait ensuite indiqué avoir réparé le problème, notamment en améliorant l'algorithme d'enregistrement pour le rendre plus sensible aux signaux. La start-up a passé en revue ce mercredi ses avancées et objectifs, notamment l'implantation de fils plus en profondeur dans le cerveau, afin d'améliorer les capacités des patients. Elle espère un jour parvenir à rendre la mobilité à des personnes paralysées, grâce à un deuxième implant, au niveau de la moelle épinière. Elon Musk a en outre à nouveau promis que cette technologie allait donner de "super pouvoirs" aux humains. Neuralink cherche d'ailleurs à augmenter la bande passante de la liaison entre le cerveau et l'ordinateur, car "pour la symbiose entre l'homme et l'intelligence artificielle (IA), il est très important de pouvoir communiquer à une vitesse que l'IA peut suivre", a assuré le dirigeant. Il évoque régulièrement le "risque pour notre civilisation" que représente l'IA selon lui, et espère que les implants cérébraux permettront aux humains de rivaliser avec les machines et donc de contenir le risque qu'elles prennent le contrôle.
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  3. Le pionnier de l’intelligence artificielle se dit favorable à la destruction de l’humanité Des propos choquants Lors d’une récente conférence, Geoffrey Hinton, pionnier et parrain de l’intelligence artificielle, a répondu de manière étonnante lorsqu’on lui a posé une question sur le remplacement des humains par l’IA superintelligente. Il se dit favorable au remplacement de l’Homme par l’IA. Explications. « En fait, je suis pour », a-t-il affirmé lors de cette conférence. « Mais je pense qu’il serait plus sage pour moi de dire que je suis contre. » Geoffrey Hinton a quitté l’entreprise Google au printemps dernier par crainte que l’IA ne tombe entre de mauvaises mains et a même dit regretter son rôle dans le développement de systèmes allant de ChatGPT à Stable Diffusion. LIRE AUSSI Les défis éthiques de l’intelligence artificielle Compte tenu de la tournure des évènements, il est surprenant que ce pionnier fasse une telle remarque. Et lorsque la modératrice de la conférence et historienne de la technologie du MIT, Deborah Fitzgerald, lui a demandé « d’en dire plus », les choses sont effectivement devenues plus intéressantes et complexes. « Eh bien, les gens n’aiment pas être remplacés », a-t-il répondu. Le parrain de l’IA ajoutant : « Il y a beaucoup de bons et de moins bons aspects de l’humanité. Il n’est pas clair que nous soyons la meilleure forme d’intelligence qui soit. Évidemment, du point de vue d’une personne, tout est lié aux gens. Mais il se peut qu’à un moment donné, nous considérions des choses humanistes comme des termes racistes. » Qu’en pensez-vous ? Par ailleurs, voici comment se terminera une guerre entre l’intelligence artificielle et l’humanité. LIRE AUSSI Le chef de l’ONU implore les dirigeants de ne pas donner à l’IA le contrôle des armes nucléaires « Dans 10 ans, nous aurons une super intelligence artificielle qui sera 10.000 fois plus intelligente que les humains » L’intelligence artificielle est un sujet qui revient régulièrement sur la table, et bien qu’elle apporte de nombreux avantages dans la vie de tous les jours, elle peut aussi susciter quelques craintes. Que deviendra l’humanité dans les 10 prochaines années lorsqu’elle nous surpassera ? Plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle dans un avenir proche Au Japon, Masayoshi Son, PDG de SoftBank, a récemment affirmé que l’intelligence artificielle dépasserait bientôt les capacités humaines. Plus précisément, il estime que dans les trois à cinq prochaines années, l’IA devrait être au moins aussi intelligente que nous. Il a ajouté que si l'intelligence artificielle n’est finalement pas beaucoup plus intelligente que les humains, « nous n'aurons pas à changer notre façon de vivre, nous n'aurons pas à changer la structure de notre mode de vie », a-t-il déclaré. « Mais lorsqu’il s’agit de super intelligence artificielle, c’est une toute autre histoire. Avec cela, vous constaterez une grande amélioration. » Son a fait valoir que l'avenir impliquera plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle (ASI) interagissant les uns avec les autres, comme les neurones du cerveau humain. Cela conduira à la création d’une intelligence artificielle qui sera 10 000 fois plus intelligente que n’importe quel génie humain. Qui est Son Masayoshi, fondateur de SoftBank ? Son Masayoshi est le fondateur de SoftBank. Cet homme d’affaires est principalement connu pour ses investissements audacieux et sa vision futuriste. Son parcours est marqué par des succès retentissants et des revers financiers importants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent inébranlables. Son ascension débute avec SoftBank, une entreprise qu'il transforme d'un simple distributeur de logiciels en un géant des télécommunications au Japon. Son flair pour les opportunités technologiques le pousse à investir tôt dans Alibaba, le géant chinois du e-commerce, une décision qui s'avère extrêmement lucrative. Cependant, le parcours de Son n'est pas exempt de difficultés. En 2022, le Vision Fund essuie des pertes financières record, obligeant Son à adopter une approche plus prudente. Mais sa vision reste inébranlable. En 2023, alors que le fonds enregistre une nouvelle perte historique, il annonce un retour à l'offensive, convaincu par les promesses de l'intelligence artificielle. Après que le Vision Fund ait enregistré des pertes financières record en 2022, Sean a déclaré que SoftBank passerait en mode « défensif » et serait plus prudente dans ses investissements. En 2023, le Vision Fund a enregistré une nouvelle perte record, le PDG ayant déclaré peu de temps après que SoftBank passerait désormais « à l'offensive » car il était enthousiasmé par les opportunités d'investissement dans l'intelligence artificielle. Lors d'une récente prise de parole publique, Son dévoile sa vision ultime pour SoftBank : « l'évolution de l'humanité ». Il se déclare convaincu que l'entreprise a pour mission de développer une Super Intelligence Artificielle capable de résoudre les problèmes les plus urgents du monde. Masayoshi Son est une figure complexe et fascinante du monde des affaires. Son parcours est jalonné de réussites spectaculaires et d'échecs cuisants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent constantes. Sa vision ambitieuse pour SoftBank et son engagement à utiliser la technologie pour améliorer le monde font de lui un personnage unique et inspirant. NEURALINK ESPÈRE IMPLANTER PLUSIEURS PATIENTS D'ICI LA FIN DE L'ANNÉE ET "PROGRESSER LE PLUS POSSIBLE" Après un premier patient en mars, la start-up d'Elon Musk espère pouvoir installer son implant neuronal sur "plus de cinq patients dès cette année, a annoncé le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence. Elon Musk espère que sa start-up Neuralink pourra installer son implant neuronal amélioré sur plusieurs autres personnes d'ici la fin de l'année, après avoir réparé le problème qui avait momentanément réduit la capacité de son premier patient à bouger un curseur de souris par la pensée. "Ce n'est que maintenant que nous allons vers notre deuxième patient. Mais nous espérons, si tout se passe bien, en avoir plusieurs, plus de cinq, dès cette année", a déclaré le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence en direct sur X, son réseau social. "Pour la prochaine phase de déploiement, nous voulons vraiment nous assurer que nous progressons le plus possible entre chaque patient de Neuralink", a précisé le patron de Tesla et SpaceX. Donner de "super pouvoirs" aux humains Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée. Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée. En mars, l'entreprise a diffusé une vidéo montrant Noland en train de jouer aux échecs en ligne, par la pensée, sans mentionner un incident: après l'opération, certains fils garnis d'électrodes s'étaient rétractés du cerveau. Comme ils servent à capter les signaux neuronaux, le patient avait momentanément perdu en capacité à contrôler le curseur à l'écran. Neuralink avait ensuite indiqué avoir réparé le problème, notamment en améliorant l'algorithme d'enregistrement pour le rendre plus sensible aux signaux. La start-up a passé en revue ce mercredi ses avancées et objectifs, notamment l'implantation de fils plus en profondeur dans le cerveau, afin d'améliorer les capacités des patients. Elle espère un jour parvenir à rendre la mobilité à des personnes paralysées, grâce à un deuxième implant, au niveau de la moelle épinière. Elon Musk a en outre à nouveau promis que cette technologie allait donner de "super pouvoirs" aux humains. Neuralink cherche d'ailleurs à augmenter la bande passante de la liaison entre le cerveau et l'ordinateur, car "pour la symbiose entre l'homme et l'intelligence artificielle (IA), il est très important de pouvoir communiquer à une vitesse que l'IA peut suivre", a assuré le dirigeant. Il évoque régulièrement le "risque pour notre civilisation" que représente l'IA selon lui, et espère que les implants cérébraux permettront aux humains de rivaliser avec les machines et donc de contenir le risque qu'elles prennent le contrôle.
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  4. Fini la rigolade, la loi européenne sur l'intelligence artificielle vient d'entrer en vigueur, voici ce qu'elle prévoit La législation européenne sur l'intelligence artificielle est entrée en vigueur ce jeudi. L'idée est d'absorber les risques liés à l'IA, tout en positionnant l'Europe au premier plan à l'échelle mondiale. Les porteurs de la loi européenne sur l'intelligence artificielle ont pu sabrer le champagne ce jeudi 1er août 2024. Le texte, qui fixe le premier cadre juridique en la matière, vient poser des exigences et obligations concernant l'utilisation spécifique de l'IA. Le leitmotiv de l'Union européenne : que l'IA développée et utilisée dans la zone « soit digne de confiance », et qu'elle protège les droits fondamentaux des citoyens. Le cadre réglementaire vient fixer quatre niveaux de risque pour les systèmes d'IA. L'UE interdira automatiquement tout système d'IA jugé dangereux Si vous avez manqué notre précédent sujet sur la législation européenne sur l'intelligence artificielle, l'AI Act, son principal atout est d'adopter une approche basée sur les risques, au travers de quatre niveaux. Plus haut grade de dangerosité, les pratiques d'intelligence artificielle qui présente des « risques inacceptables » : ces systèmes seront purement et simplement interdits dans l'Union européenne. Il s'agit de tous les systèmes considérés comme une menace pour la sécurité, les droits des personnes ou les moyens de subsistance. Ceux qui présentent un « risque élevé » ne seront pas bannis du sol européen mais seront soumis à des obligations strictes avant leur mise sur le marché. Cela touche notamment les IA de domaines comme l'éducation, l'emploi, les infrastructures critiques (transports), la sécurité des produits, le contrôle aux frontières ou la justice. Les systèmes d'identification biométrique à distance seront scrutés de près par les autorités européennes et les entités nationales chargées de surveiller les activités dans le domaine de l'IA. Les médias devront bien faire attention à étiqueter tout contenu généré par l'intelligence artificielle Les deux autres catégories d'IA ont moins d'obstacles à franchir. Celles à « risque limité », comme les chatbots de type ChatGPT ou Claude, seront frappées d'obligations de transparence pour informer les utilisateurs de leur interaction avec l'intelligence artificielle. Les fournisseurs de contenus, comme les médias, devront s'assurer que le contenu généré par l'IA est bien identifiable, à l'aide d'étiquettes. En ce qui concerne les systèmes d'IA qui présentent un « risque minime ou nul », leur utilisation sera libre pour la majorité d'entre eux. Les filtres anti-spam et jeux vidéo ne devraient pas être trop embêtés. Il faut d'ailleurs savoir que la plupart des IA aujourd'hui utilisées dans l'Union européenne figurent dans cette catégorie. La mise en place de cet AI Act suit en tout cas un calendrier bien précis. À partir du 1er février prochain, l'UE veillera à ce que tous les systèmes d'IA interdits aient été écartés. Un peu plus tard, le 1er mai 2025, les codes de bonnes pratiques devront être prêts chez les fournisseurs de modèles d'IA à usage général. Dans tout juste un an, chaque État devra avoir créé ou désigné une autorité référente de surveillance, tandis que l'année suivante, le 1er août 2026, les États membres devront, par l'intermédiaire de leur autorité compétente, avoir mis en place un bac à sable réglementaire de l'IA.
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