Youtube comments of Shad DOUIDA (@shaddouida3447).
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En Europe, Copenhague est à la pointe des projets de “ville verte intelligente”. Ambitionnant de devenir la première ville au monde neutre en carbone d’ici à 2025, elle ne se contente pas de multiplier les éoliennes et les pistes cyclables. Elle dissémine aussi des milliers de capteurs dans son mobilier urbain. Des “poubelles connectées” permettant de mieux gérer les déchets, jusqu’aux feux rouges mesurant la qualité de l’air, afin de mieux adapter la circulation (notamment lors de pics de pollution).
Mais ce qui ressemble le plus à la ville du futur “intelligente et verte” se trouve en Asie, à Singapour. Cette petite île où se massent 6 millions d’habitants a installé des centaines d’arbres artificiels, hauts de 18 à 50 mètres. Ils sont équipés de modérateurs de température, éclairent les rues grâce à l’énergie solaire, et collectent l’eau de pluie pour alimenter les fontaines et des “fermes urbaines”.
Des villes végétales
Mais les nouvelles technologies ne seront jamais aussi fortes que la nature pour rendre une ville réellement verte. La concentration exponentielle d’individus dans les “mégapoles” du futur amènera celles-ci à remodeler leurs paysages urbains, en laissant davantage de place à la nature.
“Aujourd’hui, à Paris, plus de 50 % de l’espace public est dédié aux voitures, à la circulation, aux parkings ; ce qui veut dire que l’on dispose d’un potentiel phénoménal de végétalisation. Pas du végétal décoratif, mais du végétal massif. Des arbres et de la végétation, des corridors verts, des espaces naturels dans la ville qui auraient un impact positif sur la biodiversité, la qualité de l’air et la régulation des températures”, observe Sylvain Grisot.
Les villes occidentales, de Lyon à Copenhague, commencent peu à peu à se “végétaliser”, afin d’éviter à ceux qui y vivront (d’ici à 2050) d’y suffoquer. Mais en raison d’un manque de foncier disponible, la création de grands parcs urbains n’est bien souvent pas à l’ordre du jour. Ainsi, les villes transforment-elles surtout les emplacements disponibles, notamment les friches industrielles, en jardins partagés et en “coulées vertes”.
Face au réchauffement climatique, la végétation fournit aussi de l’ombre, absorbe le CO2 et refroidit l’air. C’est pourquoi, en Amérique du nord, les villes d’Austin, Seattle et Montréal tentent de planter des centaines de milliers d’arbres d’ici 2030. En France, Paris prévoit d’en faire sortir de terre 170 000 d’ici 2027, à la place des parkings et des voies sur berge. En Italie, Milan va plus loin, avec un programme de plantation de 3 millions d’arbres d’ici 2030.
Mais plusieurs experts ne cachent pas leur scepticisme face aux “forêts urbaines”. “Sur une étude à la Défense, on avait calculé que les 70 premières années de vie des arbres serviraient à absorber le CO2 émis par le renforcement des infrastructures. Avec ces projets, on est plutôt dans un symbolisme de l’écologie. Au niveau du climat, ça ne fonctionne pas réellement”, explique Philippe Rahm, architecte suisse, dans Le Monde. Caroline Mollie, architecte paysagiste, rappelle qu’un arbre, “pour qu’il donne son maximum d’effet, doit avoir au moins une trentaine d’années. Voilà pourquoi mieux vaut planter moins, mais mieux, au bon endroit”. A Melbourne, par exemple, une programme de reforestation ne prévoit “que” 3 000 pieds pour 4,5 millions d’habitants.
Des forêts verticales
Planter ainsi des arbres en ville reste complexe, en raison d’une forte pression du foncier et d’un manque de place. C’est pourquoi des architectes et des urbanistes conçoivent aussi des forêts “verticales”. À Milan, les deux tours résidentielles du projet “Bosco Verticale” regroupent depuis 2017 plus de 20 000 plantes et arbres, soit l’équivalent de 2 hectares de forêt répartis en façade. Ce projet de reforestation verticale a pour objectif “d’augmenter la biodiversité, de réduire l’expansion urbaine et de contribuer à la régulation du microclimat.”
À Singapour, où l’espace est très limité, les plantations d’arbres sur les toits et les terrasses se multiplient depuis 5 ans. Une “architecture verte” à l’origine du surnom de la cité : la “ville-jardin”. Les hôtels Parkroyal et Oasia, notamment, disposent d’une surface végétale 5 à 10 fois plus importante que leur surface au sol. “Ce qui veut dire que dans la ville de demain, la nature pourrait être 10 fois plus présente que si la ville n’existait pas”, estime l’architecte Wong Mun Summ.
Reste le risque de voir naître une nouvelle forme d’inégalités, liées au cadre de vie plus agréable procuré par les tours végétalisées. À Milan, les gratte-ciel boisés de Bosco verticale sont surtout peuplés de personnes fortunées. Le complexe compte 131 appartements, dont le prix varie de 10 000 à 18 000 euros le mètre carré. En Corée du Sud, Songdo n’attire aussi que des familles aisées. Car cette “smart city verte” suit une logique immobilière, qui repose sur des partenariats public-privé, et donc le besoin d’attirer des populations CSP + pour être rentables. C’est sans doute pour éviter cela que les urbanistes de Singapour privilégient de plus en plus des projets d’immeubles végétalisés destinés à toutes les catégories sociales, avec un part importante de HLM.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏯🏭🏬🏫🏪🏩🏨🏦💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿
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Stranger Things: Wrath of the Beholder - Spin-off Series
Synopsis
This is set in 2009. The kids are older now, and they have children too. Mike and Eleven live together in Indianapolis with four kids, aged seven, twelve, seven, and three, near where Lucas and Max (Who is in a wheelchair) live with their ten year old, six year old, and newborn baby. Dustin has moved to Utah and now lives with his wife, Suzy, and their two kids, who are five and two years old. Unfortunately Will has passed away, and his old friends attend his funeral as pallbearers. Joyce and Jonathan vow to get revenge on the drunk driver that crashed into Will when he was driving home one night. Meanwhile, Steve lives with his wife Yvonne in the new Hawkins, which lies just outside the old one. Robin and her wife live nearby. Nancy and Jonathan are married, and have three children. Dustin, Lucas, Mike, Max, and Eleven love paying Dungeons and Dragons with their kids, but one day Dustin comes into contact with a Beholder in real life. He thinks it may have gotten from the upside down to the real world through one of the four gates made in Season 4. But then, super suddenly, he is zapped by the Disintegration Ray of the Beholder, and disappears, reappearing in the upside down. The Beholder won't stop until all the friends are in the upside down, and then he will zap them all with his most feared ray, the Death Ray! What will happen? Find out in this spinoff series on Netflix, coming out late 2023. (Disclaimer: Not actually real).
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En Europe, Copenhague est à la pointe des projets de “ville verte intelligente”. Ambitionnant de devenir la première ville au monde neutre en carbone d’ici à 2025, elle ne se contente pas de multiplier les éoliennes et les pistes cyclables. Elle dissémine aussi des milliers de capteurs dans son mobilier urbain. Des “poubelles connectées” permettant de mieux gérer les déchets, jusqu’aux feux rouges mesurant la qualité de l’air, afin de mieux adapter la circulation (notamment lors de pics de pollution).
Mais ce qui ressemble le plus à la ville du futur “intelligente et verte” se trouve en Asie, à Singapour. Cette petite île où se massent 6 millions d’habitants a installé des centaines d’arbres artificiels, hauts de 18 à 50 mètres. Ils sont équipés de modérateurs de température, éclairent les rues grâce à l’énergie solaire, et collectent l’eau de pluie pour alimenter les fontaines et des “fermes urbaines”.
Des villes végétales
Mais les nouvelles technologies ne seront jamais aussi fortes que la nature pour rendre une ville réellement verte. La concentration exponentielle d’individus dans les “mégapoles” du futur amènera celles-ci à remodeler leurs paysages urbains, en laissant davantage de place à la nature.
“Aujourd’hui, à Paris, plus de 50 % de l’espace public est dédié aux voitures, à la circulation, aux parkings ; ce qui veut dire que l’on dispose d’un potentiel phénoménal de végétalisation. Pas du végétal décoratif, mais du végétal massif. Des arbres et de la végétation, des corridors verts, des espaces naturels dans la ville qui auraient un impact positif sur la biodiversité, la qualité de l’air et la régulation des températures”, observe Sylvain Grisot.
Les villes occidentales, de Lyon à Copenhague, commencent peu à peu à se “végétaliser”, afin d’éviter à ceux qui y vivront (d’ici à 2050) d’y suffoquer. Mais en raison d’un manque de foncier disponible, la création de grands parcs urbains n’est bien souvent pas à l’ordre du jour. Ainsi, les villes transforment-elles surtout les emplacements disponibles, notamment les friches industrielles, en jardins partagés et en “coulées vertes”.
Face au réchauffement climatique, la végétation fournit aussi de l’ombre, absorbe le CO2 et refroidit l’air. C’est pourquoi, en Amérique du nord, les villes d’Austin, Seattle et Montréal tentent de planter des centaines de milliers d’arbres d’ici 2030. En France, Paris prévoit d’en faire sortir de terre 170 000 d’ici 2027, à la place des parkings et des voies sur berge. En Italie, Milan va plus loin, avec un programme de plantation de 3 millions d’arbres d’ici 2030.
Mais plusieurs experts ne cachent pas leur scepticisme face aux “forêts urbaines”. “Sur une étude à la Défense, on avait calculé que les 70 premières années de vie des arbres serviraient à absorber le CO2 émis par le renforcement des infrastructures. Avec ces projets, on est plutôt dans un symbolisme de l’écologie. Au niveau du climat, ça ne fonctionne pas réellement”, explique Philippe Rahm, architecte suisse, dans Le Monde. Caroline Mollie, architecte paysagiste, rappelle qu’un arbre, “pour qu’il donne son maximum d’effet, doit avoir au moins une trentaine d’années. Voilà pourquoi mieux vaut planter moins, mais mieux, au bon endroit”. A Melbourne, par exemple, une programme de reforestation ne prévoit “que” 3 000 pieds pour 4,5 millions d’habitants.
Des forêts verticales
Planter ainsi des arbres en ville reste complexe, en raison d’une forte pression du foncier et d’un manque de place. C’est pourquoi des architectes et des urbanistes conçoivent aussi des forêts “verticales”. À Milan, les deux tours résidentielles du projet “Bosco Verticale” regroupent depuis 2017 plus de 20 000 plantes et arbres, soit l’équivalent de 2 hectares de forêt répartis en façade. Ce projet de reforestation verticale a pour objectif “d’augmenter la biodiversité, de réduire l’expansion urbaine et de contribuer à la régulation du microclimat.”
À Singapour, où l’espace est très limité, les plantations d’arbres sur les toits et les terrasses se multiplient depuis 5 ans. Une “architecture verte” à l’origine du surnom de la cité : la “ville-jardin”. Les hôtels Parkroyal et Oasia, notamment, disposent d’une surface végétale 5 à 10 fois plus importante que leur surface au sol. “Ce qui veut dire que dans la ville de demain, la nature pourrait être 10 fois plus présente que si la ville n’existait pas”, estime l’architecte Wong Mun Summ.
Reste le risque de voir naître une nouvelle forme d’inégalités, liées au cadre de vie plus agréable procuré par les tours végétalisées. À Milan, les gratte-ciel boisés de Bosco verticale sont surtout peuplés de personnes fortunées. Le complexe compte 131 appartements, dont le prix varie de 10 000 à 18 000 euros le mètre carré. En Corée du Sud, Songdo n’attire aussi que des familles aisées. Car cette “smart city verte” suit une logique immobilière, qui repose sur des partenariats public-privé, et donc le besoin d’attirer des populations CSP + pour être rentables. C’est sans doute pour éviter cela que les urbanistes de Singapour privilégient de plus en plus des projets d’immeubles végétalisés destinés à toutes les catégories sociales, avec un part importante de HLM.
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Stranger Things 5
Synopsis
It's 1987. The Upside Down begins to take over Hawkins. No one can leave or enter, no one is safe. Our heroes must prepare for one final war against Vecna and face their demons, come into their own, and save all they love.
Stranger Things (Timeskip)
Synopsis
The cast of people from Stranger Things 20 years later, in an eventual epilogue of the future Season 5 that I would like to see.
Stranger Things: The Final Season
Synopsis
Hawkins has fallen as The Upside Down has taken over as the infection of the alternate world grows across Hawkins and beyond. But the Party refuses to give up, as everything will be risked in order to fix the world for good.
Stranger Things 5
Synopsis
After the group loses in Stranger Things 4, Stranger things 5 seeks to undo the conquest of the Mind Flayer and Vecna in the real world.
First Stranger Things 5 predictions:
- it will come out in summer 2024
- there will be a time jump to 1987, and it starts off with Max waking up from her coma
- a new character will be introduced as a new fan favorite, but dies in the finale
Stranger Things: Without A Trace (2016)
Synopsis
The year is 1983. When Will Byers is abducted by a creature from an alternate dimension, his mother, Joyce and the town's police chief, Jim Hopper, search for Will. At the same time, a young psychokinetic girl called Eleven escapes from the laboratory and assists Will's friends, Mike, Dustin, and Lucas, in their own efforts to find Will.
Stranger Things: The Red Storm (2017)
Synopsis
In the fall of 1984, Will Byers finds himself once again the target of the Upside Down as a large tentacled entity called the Mind Flayer soon terrorizes the citizens of Hawkins, drawing back Joyce and Hopper along with Mike's sister Nancy, Will's brother Jonathan, and Nancy's boyfriend Steve, as well as Will's close friends; Mike, Dustin, and Lucas. The whole group along with Californian newcomer Max as well as a missing Eleven must join forces once again to prevent the threat from increasing. But there's more to what our heroes know than what meets the eye about The Upside Down, and the truth will set the course of the future....or will it?
Stranger Things: Turning Point (2019)
Synopsis
In the summer of 1985 in Hawkins, the newly opened Starcourt Mall has become the focal point of the town, driving other stores out of business. Hawkins chief of police, Jim Hopper, disapproves of Eleven and Mike's budding relationship, while Joyce considers moving out of Hawkins for a better life for her children and herself, leaving the state of the children's friendships and her own relationship with Hopper in the air. Meanwhile, strange power fluctuations trigger Will's awareness of something otherworldly, and Eleven and Max sense something is off about the town's residents. Despite having closed the portal to the Upside Down, they fear that they are all still in danger from it. Not to mention the fact that Dustin's new communication device has picked up a secret transmission that could be bad news for everyone in Hawkins. But no matter what happens, they'll be able to come out okay and beat the bad guys.....or will they?
Stranger Things: Darkness (2021)
Synopsis
In the spring of 1986, the party has splintered since the Byers and Eleven moved to California. Mike's become a distant and depressed loner who's only closure is visiting El and Will. Lucas and Max have reconciled their relationship, but Max suffers from her own aftershocks in the wake of Billy's death. Dustin has been too busy for his friends as he's helped found a new D&D club at Hawkins High, but little does he know the dark secrets the members hold. Eleven and Will have had a hard time adjusting to a new life, with their classmates being no help in the slightest. Things start to kick up again when Joyce and Murray find a secret message that changes what they previously thought happened during the Battle of Starcourt. At the same time, dark secrets reveal themselves in Hawkins that propels Dustin, Lucas, Max, Nancy, Steve, and Robin into a mystery that threatens to unravel Hawkins. And finally, Eleven is forced to confront her past alongside Mike, Will, and Jonathan....and while running from the very people who started Project MKUltra. All of these paths will collide, and the truth will lead to a shocking revelation that will connect everything....
Stranger Things: Final Flight (2023)
Synopsis
In the winter of 1987, Mike and Eleven have been searching for a way to destroy the Upside Down for over a year, with no success. The rest of the party has been trying to figure out their next move, but since they're only fully together during school breaks there's little chance that they'll pull out. But when a mysterious ally brings El and Mike back to Hawkins, a spark of hope is reignited. It happens no sooner as the Upside Down has begun to eat away at not just Hawkins, but the entire world. Now it's up to our heroes to repair their broken bonds, and to possibly destroy the darkness...if they can. The emotional and epic final chapter is here....🙏🙏🙏🙏🙏🙏🤞🤞🤞
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A Type VII or K7 civilization would travel, transcend and potentially encompass the omniverse which is the collection of every single universe, multiverse, megaverse, paraverse, 11d dimension and 1st realm (reality).
It is likely that such power would come from an individual rather than a civilization, as the civilization would have transcended and merged into a single mind that would encompass all thoughts and all timelines, thus being omnipotent, omnipresent, and omniscient within the confines of the 11 dimensions of the omniverse. Such a being is godly, but not to be confused with the Creator who is the ultimate supreme being outside of reality.
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Heavy Rain
Synopsis
The day after celebrating his son Jason's tenth birthday, Ethan Mars and his family go shopping. Jason and Ethan are hit by a car; Jason dies, and Ethan falls into a six-month coma. After he wakes from the coma, Ethan, blaming himself for Jason's death, divorces his wife Grace and moves into a small suburban house while experiencing mental trauma and blackouts. Two years later, while at the park with his other son Shaun, Ethan blacks out. When he wakes up, he discovers that Shaun has been kidnapped by the "Origami Killer", a serial killer whose modus operandi consists of abducting young boys during the fall season, drowning them in rainwater, and leaving an orchid on their chests and an origami figure nearby. Norman Jayden an FBI profiler struggling with addiction to a drug called Triptocaine, investigates the death of another Origami victim and concludes that he died the same day as a violent rainstorm, which flooded the cell where he was kept. Based on weather patterns, he estimates that Shaun has only three days to live.
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En Europe, Copenhague est à la pointe des projets de “ville verte intelligente”. Ambitionnant de devenir la première ville au monde neutre en carbone d’ici à 2025, elle ne se contente pas de multiplier les éoliennes et les pistes cyclables. Elle dissémine aussi des milliers de capteurs dans son mobilier urbain. Des “poubelles connectées” permettant de mieux gérer les déchets, jusqu’aux feux rouges mesurant la qualité de l’air, afin de mieux adapter la circulation (notamment lors de pics de pollution).
Mais ce qui ressemble le plus à la ville du futur “intelligente et verte” se trouve en Asie, à Singapour. Cette petite île où se massent 6 millions d’habitants a installé des centaines d’arbres artificiels, hauts de 18 à 50 mètres. Ils sont équipés de modérateurs de température, éclairent les rues grâce à l’énergie solaire, et collectent l’eau de pluie pour alimenter les fontaines et des “fermes urbaines”.
Des villes végétales
Mais les nouvelles technologies ne seront jamais aussi fortes que la nature pour rendre une ville réellement verte. La concentration exponentielle d’individus dans les “mégapoles” du futur amènera celles-ci à remodeler leurs paysages urbains, en laissant davantage de place à la nature.
“Aujourd’hui, à Paris, plus de 50 % de l’espace public est dédié aux voitures, à la circulation, aux parkings ; ce qui veut dire que l’on dispose d’un potentiel phénoménal de végétalisation. Pas du végétal décoratif, mais du végétal massif. Des arbres et de la végétation, des corridors verts, des espaces naturels dans la ville qui auraient un impact positif sur la biodiversité, la qualité de l’air et la régulation des températures”, observe Sylvain Grisot.
Les villes occidentales, de Lyon à Copenhague, commencent peu à peu à se “végétaliser”, afin d’éviter à ceux qui y vivront (d’ici à 2050) d’y suffoquer. Mais en raison d’un manque de foncier disponible, la création de grands parcs urbains n’est bien souvent pas à l’ordre du jour. Ainsi, les villes transforment-elles surtout les emplacements disponibles, notamment les friches industrielles, en jardins partagés et en “coulées vertes”.
Face au réchauffement climatique, la végétation fournit aussi de l’ombre, absorbe le CO2 et refroidit l’air. C’est pourquoi, en Amérique du nord, les villes d’Austin, Seattle et Montréal tentent de planter des centaines de milliers d’arbres d’ici 2030. En France, Paris prévoit d’en faire sortir de terre 170 000 d’ici 2027, à la place des parkings et des voies sur berge. En Italie, Milan va plus loin, avec un programme de plantation de 3 millions d’arbres d’ici 2030.
Mais plusieurs experts ne cachent pas leur scepticisme face aux “forêts urbaines”. “Sur une étude à la Défense, on avait calculé que les 70 premières années de vie des arbres serviraient à absorber le CO2 émis par le renforcement des infrastructures. Avec ces projets, on est plutôt dans un symbolisme de l’écologie. Au niveau du climat, ça ne fonctionne pas réellement”, explique Philippe Rahm, architecte suisse, dans Le Monde. Caroline Mollie, architecte paysagiste, rappelle qu’un arbre, “pour qu’il donne son maximum d’effet, doit avoir au moins une trentaine d’années. Voilà pourquoi mieux vaut planter moins, mais mieux, au bon endroit”. A Melbourne, par exemple, une programme de reforestation ne prévoit “que” 3 000 pieds pour 4,5 millions d’habitants.
Des forêts verticales
Planter ainsi des arbres en ville reste complexe, en raison d’une forte pression du foncier et d’un manque de place. C’est pourquoi des architectes et des urbanistes conçoivent aussi des forêts “verticales”. À Milan, les deux tours résidentielles du projet “Bosco Verticale” regroupent depuis 2017 plus de 20 000 plantes et arbres, soit l’équivalent de 2 hectares de forêt répartis en façade. Ce projet de reforestation verticale a pour objectif “d’augmenter la biodiversité, de réduire l’expansion urbaine et de contribuer à la régulation du microclimat.”
À Singapour, où l’espace est très limité, les plantations d’arbres sur les toits et les terrasses se multiplient depuis 5 ans. Une “architecture verte” à l’origine du surnom de la cité : la “ville-jardin”. Les hôtels Parkroyal et Oasia, notamment, disposent d’une surface végétale 5 à 10 fois plus importante que leur surface au sol. “Ce qui veut dire que dans la ville de demain, la nature pourrait être 10 fois plus présente que si la ville n’existait pas”, estime l’architecte Wong Mun Summ.
Reste le risque de voir naître une nouvelle forme d’inégalités, liées au cadre de vie plus agréable procuré par les tours végétalisées. À Milan, les gratte-ciel boisés de Bosco verticale sont surtout peuplés de personnes fortunées. Le complexe compte 131 appartements, dont le prix varie de 10 000 à 18 000 euros le mètre carré. En Corée du Sud, Songdo n’attire aussi que des familles aisées. Car cette “smart city verte” suit une logique immobilière, qui repose sur des partenariats public-privé, et donc le besoin d’attirer des populations CSP + pour être rentables. C’est sans doute pour éviter cela que les urbanistes de Singapour privilégient de plus en plus des projets d’immeubles végétalisés destinés à toutes les catégories sociales, avec un part importante de HLM.
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Stranger Things 5
Synopsis
It's 1987. The Upside Down begins to take over Hawkins. No one can leave or enter, no one is safe. Our heroes must prepare for one final war against Vecna and face their demons, come into their own, and save all they love.
Stranger Things (Timeskip)
Synopsis
The cast of people from Stranger Things 20 years later, in an eventual epilogue of the future Season 5 that I would like to see.
Stranger Things: The Final Season
Synopsis
Hawkins has fallen as The Upside Down has taken over as the infection of the alternate world grows across Hawkins and beyond. But the Party refuses to give up, as everything will be risked in order to fix the world for good.
Stranger Things 5
Synopsis
After the group loses in Stranger Things 4, Stranger things 5 seeks to undo the conquest of the Mind Flayer and Vecna in the real world.
First Stranger Things 5 predictions:
- it will come out in summer 2024
- there will be a time jump to 1987, and it starts off with Max waking up from her coma
- a new character will be introduced as a new fan favorite, but dies in the finale
Stranger Things: Without A Trace (2016)
Synopsis
The year is 1983. When Will Byers is abducted by a creature from an alternate dimension, his mother, Joyce and the town's police chief, Jim Hopper, search for Will. At the same time, a young psychokinetic girl called Eleven escapes from the laboratory and assists Will's friends, Mike, Dustin, and Lucas, in their own efforts to find Will.
Stranger Things: The Red Storm (2017)
Synopsis
In the fall of 1984, Will Byers finds himself once again the target of the Upside Down as a large tentacled entity called the Mind Flayer soon terrorizes the citizens of Hawkins, drawing back Joyce and Hopper along with Mike's sister Nancy, Will's brother Jonathan, and Nancy's boyfriend Steve, as well as Will's close friends; Mike, Dustin, and Lucas. The whole group along with Californian newcomer Max as well as a missing Eleven must join forces once again to prevent the threat from increasing. But there's more to what our heroes know than what meets the eye about The Upside Down, and the truth will set the course of the future....or will it?
Stranger Things: Turning Point (2019)
Synopsis
In the summer of 1985 in Hawkins, the newly opened Starcourt Mall has become the focal point of the town, driving other stores out of business. Hawkins chief of police, Jim Hopper, disapproves of Eleven and Mike's budding relationship, while Joyce considers moving out of Hawkins for a better life for her children and herself, leaving the state of the children's friendships and her own relationship with Hopper in the air. Meanwhile, strange power fluctuations trigger Will's awareness of something otherworldly, and Eleven and Max sense something is off about the town's residents. Despite having closed the portal to the Upside Down, they fear that they are all still in danger from it. Not to mention the fact that Dustin's new communication device has picked up a secret transmission that could be bad news for everyone in Hawkins. But no matter what happens, they'll be able to come out okay and beat the bad guys.....or will they?
Stranger Things: Darkness (2021)
Synopsis
In the spring of 1986, the party has splintered since the Byers and Eleven moved to California. Mike's become a distant and depressed loner who's only closure is visiting El and Will. Lucas and Max have reconciled their relationship, but Max suffers from her own aftershocks in the wake of Billy's death. Dustin has been too busy for his friends as he's helped found a new D&D club at Hawkins High, but little does he know the dark secrets the members hold. Eleven and Will have had a hard time adjusting to a new life, with their classmates being no help in the slightest. Things start to kick up again when Joyce and Murray find a secret message that changes what they previously thought happened during the Battle of Starcourt. At the same time, dark secrets reveal themselves in Hawkins that propels Dustin, Lucas, Max, Nancy, Steve, and Robin into a mystery that threatens to unravel Hawkins. And finally, Eleven is forced to confront her past alongside Mike, Will, and Jonathan....and while running from the very people who started Project MKUltra. All of these paths will collide, and the truth will lead to a shocking revelation that will connect everything....
Stranger Things: Final Flight (2023)
Synopsis
In the winter of 1987, Mike and Eleven have been searching for a way to destroy the Upside Down for over a year, with no success. The rest of the party has been trying to figure out their next move, but since they're only fully together during school breaks there's little chance that they'll pull out. But when a mysterious ally brings El and Mike back to Hawkins, a spark of hope is reignited. It happens no sooner as the Upside Down has begun to eat away at not just Hawkins, but the entire world. Now it's up to our heroes to repair their broken bonds, and to possibly destroy the darkness...if they can. The emotional and epic final chapter is here....🙏🙏🙏🙏🙏🙏🤞🤞🤞
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Stranger Things 5 Update
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It's 1987. The Upside Down begins to take over Hawkins. No one can leave or enter, no one is safe. Our heroes must prepare for one final war against Vecna and face their demons, come into their own, and save all they love.
Stranger Things (Timeskip) Update
Synopsis
The cast of people from Stranger Things 20 years later, in an eventual epilogue of the future Season 5 that I would like to see.
Stranger Things: The Final Season Update
Synopsis
Hawkins has fallen as The Upside Down has taken over as the infection of the alternate world grows across Hawkins and beyond. But the Party refuses to give up, as everything will be risked in order to fix the world for good.
Stranger Things 5 Update
Synopsis
After the group loses in Stranger Things 4, Stranger things 5 seeks to undo the conquest of the Mind Flayer and Vecna in the real world.
First Stranger Things 5 predictions:
- it will come out in summer 2024
- there will be a time jump to 1987, and it starts off with Max waking up from her coma
- a new character will be introduced as a new fan favorite, but dies in the finale
Stranger Things: Without A Trace (2016) Update
Synopsis
The year is 1983. When Will Byers is abducted by a creature from an alternate dimension, his mother, Joyce and the town's police chief, Jim Hopper, search for Will. At the same time, a young psychokinetic girl called Eleven escapes from the laboratory and assists Will's friends, Mike, Dustin, and Lucas, in their own efforts to find Will.
Stranger Things: The Red Storm (2017) Update
Synopsis
In the fall of 1984, Will Byers finds himself once again the target of the Upside Down as a large tentacled entity called the Mind Flayer soon terrorizes the citizens of Hawkins, drawing back Joyce and Hopper along with Mike's sister Nancy, Will's brother Jonathan, and Nancy's boyfriend Steve, as well as Will's close friends; Mike, Dustin, and Lucas. The whole group along with Californian newcomer Max as well as a missing Eleven must join forces once again to prevent the threat from increasing. But there's more to what our heroes know than what meets the eye about The Upside Down, and the truth will set the course of the future....or will it?
Stranger Things: Turning Point (2019) Update
Synopsis
In the summer of 1985 in Hawkins, the newly opened Starcourt Mall has become the focal point of the town, driving other stores out of business. Hawkins chief of police, Jim Hopper, disapproves of Eleven and Mike's budding relationship, while Joyce considers moving out of Hawkins for a better life for her children and herself, leaving the state of the children's friendships and her own relationship with Hopper in the air. Meanwhile, strange power fluctuations trigger Will's awareness of something otherworldly, and Eleven and Max sense something is off about the town's residents. Despite having closed the portal to the Upside Down, they fear that they are all still in danger from it. Not to mention the fact that Dustin's new communication device has picked up a secret transmission that could be bad news for everyone in Hawkins. But no matter what happens, they'll be able to come out okay and beat the bad guys.....or will they?
Stranger Things: Darkness (2021) Update
Synopsis
In the spring of 1986, the party has splintered since the Byers and Eleven moved to California. Mike's become a distant and depressed loner who's only closure is visiting El and Will. Lucas and Max have reconciled their relationship, but Max suffers from her own aftershocks in the wake of Billy's death. Dustin has been too busy for his friends as he's helped found a new D&D club at Hawkins High, but little does he know the dark secrets the members hold. Eleven and Will have had a hard time adjusting to a new life, with their classmates being no help in the slightest. Things start to kick up again when Joyce and Murray find a secret message that changes what they previously thought happened during the Battle of Starcourt. At the same time, dark secrets reveal themselves in Hawkins that propels Dustin, Lucas, Max, Nancy, Steve, and Robin into a mystery that threatens to unravel Hawkins. And finally, Eleven is forced to confront her past alongside Mike, Will, and Jonathan....and while running from the very people who started Project MKUltra. All of these paths will collide, and the truth will lead to a shocking revelation that will connect everything....
Stranger Things: Final Flight (2023) Update
Synopsis
In the winter of 1987, Mike and Eleven have been searching for a way to destroy the Upside Down for over a year, with no success. The rest of the party has been trying to figure out their next move, but since they're only fully together during school breaks there's little chance that they'll pull out. But when a mysterious ally brings El and Mike back to Hawkins, a spark of hope is reignited. It happens no sooner as the Upside Down has begun to eat away at not just Hawkins, but the entire world. Now it's up to our heroes to repair their broken bonds, and to possibly destroy the darkness...if they can. The emotional and epic final chapter is here....
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En Europe, Copenhague est à la pointe des projets de “ville verte intelligente”. Ambitionnant de devenir la première ville au monde neutre en carbone d’ici à 2025, elle ne se contente pas de multiplier les éoliennes et les pistes cyclables. Elle dissémine aussi des milliers de capteurs dans son mobilier urbain. Des “poubelles connectées” permettant de mieux gérer les déchets, jusqu’aux feux rouges mesurant la qualité de l’air, afin de mieux adapter la circulation (notamment lors de pics de pollution).
Mais ce qui ressemble le plus à la ville du futur “intelligente et verte” se trouve en Asie, à Singapour. Cette petite île où se massent 6 millions d’habitants a installé des centaines d’arbres artificiels, hauts de 18 à 50 mètres. Ils sont équipés de modérateurs de température, éclairent les rues grâce à l’énergie solaire, et collectent l’eau de pluie pour alimenter les fontaines et des “fermes urbaines”.
Des villes végétales
Mais les nouvelles technologies ne seront jamais aussi fortes que la nature pour rendre une ville réellement verte. La concentration exponentielle d’individus dans les “mégapoles” du futur amènera celles-ci à remodeler leurs paysages urbains, en laissant davantage de place à la nature.
“Aujourd’hui, à Paris, plus de 50 % de l’espace public est dédié aux voitures, à la circulation, aux parkings ; ce qui veut dire que l’on dispose d’un potentiel phénoménal de végétalisation. Pas du végétal décoratif, mais du végétal massif. Des arbres et de la végétation, des corridors verts, des espaces naturels dans la ville qui auraient un impact positif sur la biodiversité, la qualité de l’air et la régulation des températures”, observe Sylvain Grisot.
Les villes occidentales, de Lyon à Copenhague, commencent peu à peu à se “végétaliser”, afin d’éviter à ceux qui y vivront (d’ici à 2050) d’y suffoquer. Mais en raison d’un manque de foncier disponible, la création de grands parcs urbains n’est bien souvent pas à l’ordre du jour. Ainsi, les villes transforment-elles surtout les emplacements disponibles, notamment les friches industrielles, en jardins partagés et en “coulées vertes”.
Face au réchauffement climatique, la végétation fournit aussi de l’ombre, absorbe le CO2 et refroidit l’air. C’est pourquoi, en Amérique du nord, les villes d’Austin, Seattle et Montréal tentent de planter des centaines de milliers d’arbres d’ici 2030. En France, Paris prévoit d’en faire sortir de terre 170 000 d’ici 2027, à la place des parkings et des voies sur berge. En Italie, Milan va plus loin, avec un programme de plantation de 3 millions d’arbres d’ici 2030.
Mais plusieurs experts ne cachent pas leur scepticisme face aux “forêts urbaines”. “Sur une étude à la Défense, on avait calculé que les 70 premières années de vie des arbres serviraient à absorber le CO2 émis par le renforcement des infrastructures. Avec ces projets, on est plutôt dans un symbolisme de l’écologie. Au niveau du climat, ça ne fonctionne pas réellement”, explique Philippe Rahm, architecte suisse, dans Le Monde. Caroline Mollie, architecte paysagiste, rappelle qu’un arbre, “pour qu’il donne son maximum d’effet, doit avoir au moins une trentaine d’années. Voilà pourquoi mieux vaut planter moins, mais mieux, au bon endroit”. A Melbourne, par exemple, une programme de reforestation ne prévoit “que” 3 000 pieds pour 4,5 millions d’habitants.
Des forêts verticales
Planter ainsi des arbres en ville reste complexe, en raison d’une forte pression du foncier et d’un manque de place. C’est pourquoi des architectes et des urbanistes conçoivent aussi des forêts “verticales”. À Milan, les deux tours résidentielles du projet “Bosco Verticale” regroupent depuis 2017 plus de 20 000 plantes et arbres, soit l’équivalent de 2 hectares de forêt répartis en façade. Ce projet de reforestation verticale a pour objectif “d’augmenter la biodiversité, de réduire l’expansion urbaine et de contribuer à la régulation du microclimat.”
À Singapour, où l’espace est très limité, les plantations d’arbres sur les toits et les terrasses se multiplient depuis 5 ans. Une “architecture verte” à l’origine du surnom de la cité : la “ville-jardin”. Les hôtels Parkroyal et Oasia, notamment, disposent d’une surface végétale 5 à 10 fois plus importante que leur surface au sol. “Ce qui veut dire que dans la ville de demain, la nature pourrait être 10 fois plus présente que si la ville n’existait pas”, estime l’architecte Wong Mun Summ.
Reste le risque de voir naître une nouvelle forme d’inégalités, liées au cadre de vie plus agréable procuré par les tours végétalisées. À Milan, les gratte-ciel boisés de Bosco verticale sont surtout peuplés de personnes fortunées. Le complexe compte 131 appartements, dont le prix varie de 10 000 à 18 000 euros le mètre carré. En Corée du Sud, Songdo n’attire aussi que des familles aisées. Car cette “smart city verte” suit une logique immobilière, qui repose sur des partenariats public-privé, et donc le besoin d’attirer des populations CSP + pour être rentables. C’est sans doute pour éviter cela que les urbanistes de Singapour privilégient de plus en plus des projets d’immeubles végétalisés destinés à toutes les catégories sociales, avec un part importante de HLM.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏯🏭🏬🏫🏪🏩🏨🏦💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿🍃🦋🐌🐚🦑🦐🦞🦀🐙🦈🐡🐠🐟🦭🐬🐋🐳🦖🦕🐉🐲🐍🦎🐢🐊🐸🦜🦚🦩🪶🦤🦉🦢🦆🦅🕊🐧🐦🐥🐤🐣🐓🐔🦃🐾🦡🦘🦨🦦🦥🐼🐻❄️🐨🐻🦇🦔🦫🐿🐇🐰🐹🐀🐁🐭🦛🐿🦣🐘🦒🦙🐫🐪🐐🐑🐏🐗🐖🐷🐄🐃🐂🐮🦬🦌🦓🦄🐎🐴🐆🐅🐯🦁🐈⬛🐈🐱🦝🦊🐺🐩🐕🦺🦮🐕🐶🦧🦍🐒🐵
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En Europe, Copenhague est à la pointe des projets de “ville verte intelligente”. Ambitionnant de devenir la première ville au monde neutre en carbone d’ici à 2025, elle ne se contente pas de multiplier les éoliennes et les pistes cyclables. Elle dissémine aussi des milliers de capteurs dans son mobilier urbain. Des “poubelles connectées” permettant de mieux gérer les déchets, jusqu’aux feux rouges mesurant la qualité de l’air, afin de mieux adapter la circulation (notamment lors de pics de pollution).
Mais ce qui ressemble le plus à la ville du futur “intelligente et verte” se trouve en Asie, à Singapour. Cette petite île où se massent 6 millions d’habitants a installé des centaines d’arbres artificiels, hauts de 18 à 50 mètres. Ils sont équipés de modérateurs de température, éclairent les rues grâce à l’énergie solaire, et collectent l’eau de pluie pour alimenter les fontaines et des “fermes urbaines”.
Des villes végétales
Mais les nouvelles technologies ne seront jamais aussi fortes que la nature pour rendre une ville réellement verte. La concentration exponentielle d’individus dans les “mégapoles” du futur amènera celles-ci à remodeler leurs paysages urbains, en laissant davantage de place à la nature.
“Aujourd’hui, à Paris, plus de 50 % de l’espace public est dédié aux voitures, à la circulation, aux parkings ; ce qui veut dire que l’on dispose d’un potentiel phénoménal de végétalisation. Pas du végétal décoratif, mais du végétal massif. Des arbres et de la végétation, des corridors verts, des espaces naturels dans la ville qui auraient un impact positif sur la biodiversité, la qualité de l’air et la régulation des températures”, observe Sylvain Grisot.
Les villes occidentales, de Lyon à Copenhague, commencent peu à peu à se “végétaliser”, afin d’éviter à ceux qui y vivront (d’ici à 2050) d’y suffoquer. Mais en raison d’un manque de foncier disponible, la création de grands parcs urbains n’est bien souvent pas à l’ordre du jour. Ainsi, les villes transforment-elles surtout les emplacements disponibles, notamment les friches industrielles, en jardins partagés et en “coulées vertes”.
Face au réchauffement climatique, la végétation fournit aussi de l’ombre, absorbe le CO2 et refroidit l’air. C’est pourquoi, en Amérique du nord, les villes d’Austin, Seattle et Montréal tentent de planter des centaines de milliers d’arbres d’ici 2030. En France, Paris prévoit d’en faire sortir de terre 170 000 d’ici 2027, à la place des parkings et des voies sur berge. En Italie, Milan va plus loin, avec un programme de plantation de 3 millions d’arbres d’ici 2030.
Mais plusieurs experts ne cachent pas leur scepticisme face aux “forêts urbaines”. “Sur une étude à la Défense, on avait calculé que les 70 premières années de vie des arbres serviraient à absorber le CO2 émis par le renforcement des infrastructures. Avec ces projets, on est plutôt dans un symbolisme de l’écologie. Au niveau du climat, ça ne fonctionne pas réellement”, explique Philippe Rahm, architecte suisse, dans Le Monde. Caroline Mollie, architecte paysagiste, rappelle qu’un arbre, “pour qu’il donne son maximum d’effet, doit avoir au moins une trentaine d’années. Voilà pourquoi mieux vaut planter moins, mais mieux, au bon endroit”. A Melbourne, par exemple, une programme de reforestation ne prévoit “que” 3 000 pieds pour 4,5 millions d’habitants.
Des forêts verticales
Planter ainsi des arbres en ville reste complexe, en raison d’une forte pression du foncier et d’un manque de place. C’est pourquoi des architectes et des urbanistes conçoivent aussi des forêts “verticales”. À Milan, les deux tours résidentielles du projet “Bosco Verticale” regroupent depuis 2017 plus de 20 000 plantes et arbres, soit l’équivalent de 2 hectares de forêt répartis en façade. Ce projet de reforestation verticale a pour objectif “d’augmenter la biodiversité, de réduire l’expansion urbaine et de contribuer à la régulation du microclimat.”
À Singapour, où l’espace est très limité, les plantations d’arbres sur les toits et les terrasses se multiplient depuis 5 ans. Une “architecture verte” à l’origine du surnom de la cité : la “ville-jardin”. Les hôtels Parkroyal et Oasia, notamment, disposent d’une surface végétale 5 à 10 fois plus importante que leur surface au sol. “Ce qui veut dire que dans la ville de demain, la nature pourrait être 10 fois plus présente que si la ville n’existait pas”, estime l’architecte Wong Mun Summ.
Reste le risque de voir naître une nouvelle forme d’inégalités, liées au cadre de vie plus agréable procuré par les tours végétalisées. À Milan, les gratte-ciel boisés de Bosco verticale sont surtout peuplés de personnes fortunées. Le complexe compte 131 appartements, dont le prix varie de 10 000 à 18 000 euros le mètre carré. En Corée du Sud, Songdo n’attire aussi que des familles aisées. Car cette “smart city verte” suit une logique immobilière, qui repose sur des partenariats public-privé, et donc le besoin d’attirer des populations CSP + pour être rentables. C’est sans doute pour éviter cela que les urbanistes de Singapour privilégient de plus en plus des projets d’immeubles végétalisés destinés à toutes les catégories sociales, avec un part importante de HLM.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏯🏭🏬🏫🏪🏩🏨🏦💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿🍃🦋🐌🐚🦑🦐🦞🦀🐙🦈🐡🐠🐟🦭🐬🐋🐳🦖🦕🐉🐲🐍🦎🐢🐊🐸🦜🦚🦩🪶🦤🦉🦢🦆🦅🕊🐧🐦🐥🐤🐣🐓🐔🦃🐾🦡🦘🦨🦦🦥🐼🐻❄️🐨🐻🦇🦔🦫🐿🐇🐰🐹🐀🐁🐭🦛🐿🦣🐘🦒🦙🐫🐪🐐🐑🐏🐗🐖🐷🐄🐃🐂🐮🦬🦌🦓🦄🐎🐴🐆🐅🐯🦁🐈⬛🐈🐱🦝🦊🐺🐩🐕🦺🦮🐕🐶🦧🦍🐒🐵
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The 1960 WGA & SAG Strike Ended In Better Residuals & Rights For Writers & Actors
The 1960 WGA and SAG strike ended with better residual agreements and rights for both writers and actors. In many ways, the actors reinforced the writers' demands for guaranteed residuals that helped bring their strike to a more advantageous outcome. Of course, the SAG shared a common interest with the WGA at the time, similar to the current 2023 dual strike. The previous SAG concluded on April 18, 1960 with the ATFP agreeing to pay a one-time sum of $2.25 million, or roughly $23 million today considering inflation, to cover the implementation of the guild's healthcare and pension plans. The WGA protest continued for weeks after the conclusion of the SAG strike.
The WGA strike finally reached a resolution on June 12, 1960 that secured the first residual deal for writers of theatrical releases in the history of Hollywood. The writers were also able to secure their own funding from the ATFP for healthcare and pension plans as well (via WGA). Ideally, the 2023 dual SAG and WGA would repeat the history of the 1960 dual strike, with the actors' guild setting a new precedent that will ultimately benefit the writers' original interests. Since Hollywood will be forced to respond swiftly and drastically in order to save its 2024 productions and beyond, agreements must be secured in both the writers' and actors' 2023 strikes that ensure artificial technology will not take over their craft in an industry that has always focused on the pecuniary bottom line.
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En Europe, Copenhague est à la pointe des projets de “ville verte intelligente”. Ambitionnant de devenir la première ville au monde neutre en carbone d’ici à 2025, elle ne se contente pas de multiplier les éoliennes et les pistes cyclables. Elle dissémine aussi des milliers de capteurs dans son mobilier urbain. Des “poubelles connectées” permettant de mieux gérer les déchets, jusqu’aux feux rouges mesurant la qualité de l’air, afin de mieux adapter la circulation (notamment lors de pics de pollution).
Mais ce qui ressemble le plus à la ville du futur “intelligente et verte” se trouve en Asie, à Singapour. Cette petite île où se massent 6 millions d’habitants a installé des centaines d’arbres artificiels, hauts de 18 à 50 mètres. Ils sont équipés de modérateurs de température, éclairent les rues grâce à l’énergie solaire, et collectent l’eau de pluie pour alimenter les fontaines et des “fermes urbaines”.
Des villes végétales
Mais les nouvelles technologies ne seront jamais aussi fortes que la nature pour rendre une ville réellement verte. La concentration exponentielle d’individus dans les “mégapoles” du futur amènera celles-ci à remodeler leurs paysages urbains, en laissant davantage de place à la nature.
“Aujourd’hui, à Paris, plus de 50 % de l’espace public est dédié aux voitures, à la circulation, aux parkings ; ce qui veut dire que l’on dispose d’un potentiel phénoménal de végétalisation. Pas du végétal décoratif, mais du végétal massif. Des arbres et de la végétation, des corridors verts, des espaces naturels dans la ville qui auraient un impact positif sur la biodiversité, la qualité de l’air et la régulation des températures”, observe Sylvain Grisot.
Les villes occidentales, de Lyon à Copenhague, commencent peu à peu à se “végétaliser”, afin d’éviter à ceux qui y vivront (d’ici à 2050) d’y suffoquer. Mais en raison d’un manque de foncier disponible, la création de grands parcs urbains n’est bien souvent pas à l’ordre du jour. Ainsi, les villes transforment-elles surtout les emplacements disponibles, notamment les friches industrielles, en jardins partagés et en “coulées vertes”.
Face au réchauffement climatique, la végétation fournit aussi de l’ombre, absorbe le CO2 et refroidit l’air. C’est pourquoi, en Amérique du nord, les villes d’Austin, Seattle et Montréal tentent de planter des centaines de milliers d’arbres d’ici 2030. En France, Paris prévoit d’en faire sortir de terre 170 000 d’ici 2027, à la place des parkings et des voies sur berge. En Italie, Milan va plus loin, avec un programme de plantation de 3 millions d’arbres d’ici 2030.
Mais plusieurs experts ne cachent pas leur scepticisme face aux “forêts urbaines”. “Sur une étude à la Défense, on avait calculé que les 70 premières années de vie des arbres serviraient à absorber le CO2 émis par le renforcement des infrastructures. Avec ces projets, on est plutôt dans un symbolisme de l’écologie. Au niveau du climat, ça ne fonctionne pas réellement”, explique Philippe Rahm, architecte suisse, dans Le Monde. Caroline Mollie, architecte paysagiste, rappelle qu’un arbre, “pour qu’il donne son maximum d’effet, doit avoir au moins une trentaine d’années. Voilà pourquoi mieux vaut planter moins, mais mieux, au bon endroit”. A Melbourne, par exemple, une programme de reforestation ne prévoit “que” 3 000 pieds pour 4,5 millions d’habitants.
Des forêts verticales
Planter ainsi des arbres en ville reste complexe, en raison d’une forte pression du foncier et d’un manque de place. C’est pourquoi des architectes et des urbanistes conçoivent aussi des forêts “verticales”. À Milan, les deux tours résidentielles du projet “Bosco Verticale” regroupent depuis 2017 plus de 20 000 plantes et arbres, soit l’équivalent de 2 hectares de forêt répartis en façade. Ce projet de reforestation verticale a pour objectif “d’augmenter la biodiversité, de réduire l’expansion urbaine et de contribuer à la régulation du microclimat.”
À Singapour, où l’espace est très limité, les plantations d’arbres sur les toits et les terrasses se multiplient depuis 5 ans. Une “architecture verte” à l’origine du surnom de la cité : la “ville-jardin”. Les hôtels Parkroyal et Oasia, notamment, disposent d’une surface végétale 5 à 10 fois plus importante que leur surface au sol. “Ce qui veut dire que dans la ville de demain, la nature pourrait être 10 fois plus présente que si la ville n’existait pas”, estime l’architecte Wong Mun Summ.
Reste le risque de voir naître une nouvelle forme d’inégalités, liées au cadre de vie plus agréable procuré par les tours végétalisées. À Milan, les gratte-ciel boisés de Bosco verticale sont surtout peuplés de personnes fortunées. Le complexe compte 131 appartements, dont le prix varie de 10 000 à 18 000 euros le mètre carré. En Corée du Sud, Songdo n’attire aussi que des familles aisées. Car cette “smart city verte” suit une logique immobilière, qui repose sur des partenariats public-privé, et donc le besoin d’attirer des populations CSP + pour être rentables. C’est sans doute pour éviter cela que les urbanistes de Singapour privilégient de plus en plus des projets d’immeubles végétalisés destinés à toutes les catégories sociales, avec un part importante de HLM.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏯🏭🏬🏫🏪🏩🏨🏦💒⛲️🗼⛰️🏔🌐🌍🌏🌎
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The 1960 WGA & SAG Strike Ended In Better Residuals & Rights For Writers & Actors
The 1960 WGA and SAG strike ended with better residual agreements and rights for both writers and actors. In many ways, the actors reinforced the writers' demands for guaranteed residuals that helped bring their strike to a more advantageous outcome. Of course, the SAG shared a common interest with the WGA at the time, similar to the current 2023 dual strike. The previous SAG concluded on April 18, 1960 with the ATFP agreeing to pay a one-time sum of $2.25 million, or roughly $23 million today considering inflation, to cover the implementation of the guild's healthcare and pension plans. The WGA protest continued for weeks after the conclusion of the SAG strike.
The WGA strike finally reached a resolution on June 12, 1960 that secured the first residual deal for writers of theatrical releases in the history of Hollywood. The writers were also able to secure their own funding from the ATFP for healthcare and pension plans as well (via WGA). Ideally, the 2023 dual SAG and WGA would repeat the history of the 1960 dual strike, with the actors' guild setting a new precedent that will ultimately benefit the writers' original interests. Since Hollywood will be forced to respond swiftly and drastically in order to save its 2024 productions and beyond, agreements must be secured in both the writers' and actors' 2023 strikes that ensure artificial technology will not take over their craft in an industry that has always focused on the pecuniary bottom line.
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Des villes autosuffisantes
Certaines villes vont plus loin que la végétalisation, et construisent des “fermes verticales” ; destinées à capter le CO2, mais aussi à alimenter les citadins, tout en réduisant le coût énergétique du transport des denrées. “Aujourd’hui, la capacité des villes à nourrir leurs habitants est faible. Pourtant, c’est dans les centres urbains que les consommations sont les plus importantes. Mais il est parfaitement possible de nourrir tous les habitants de New-York ou de Paris en cultivant à l’intérieur de la ville, dans un rayon de 150 km”, indique Mitchell Joachim, éco-architecte américain. Selon lui, l’agriculture urbaine à étages permettra demain aux mégapoles de réduire le gaspillage alimentaire et de nourrir des dizaines de millions d’habitants. Jusqu’à l’auto-suffisance.
Pour le microbiologiste Dickson Despommier, les fermes verticales sont la solution au manque de place dans les villes. Depuis 10 ans, l’agriculture urbaine se développe dans les friches industrielles et les jardins partagés, mais selon lui, la superficie totale de ces parcelles ne sera jamais suffisante pour couvrir les besoins alimentaires des citadins de 2050. Pour le théoricien de l’agriculture urbaine verticale, la production d’aliments “hors sol” permettrait de réduire la consommation d’énergies fossiles et leurs émissions de CO2, tout en diminuant de 70 % l’eau utilisée. Notamment via la culture en hydroponie, qui consiste à immerger les racines dans une solution à base d’eau et de nutriments. Selon lui, un bâtiment de 30 étages peut produire l’équivalent de 970 hectares et alimenter 50 000 personnes.
Des centaines de fermes verticales ont vu le jour depuis 2012, partout dans le monde. Les exemples les plus aboutis se trouvent en Asie. C’est à Singapour que les toutes premières “tours maraîchères” sont apparues. Et pour cause : dans ce pays insulaire, le plus densément peuplé au monde, les terres agricoles sont inexistantes. L’agriculture verticale est ainsi apparue comme la solution à sa dépendance aux importations. En 2020, la cité-état compte 300 fermes verticales. Les centaines de tours construites par la société Sky Greens produisent 1 tonne de légumes verts par jour. De son côté, Wong Mun Summ mène un projet de fermes verticales destiné à faire de Singapour une ville auto-suffisante : “elles produiront de la nourriture, mais aussi de l’énergie grâce à des panneaux solaires”.
L’objectif des concepteurs de fermes verticales est le même : permettre aux habitants de cultiver et consommer local, avec une empreinte carbone réduite. Ainsi, les tours ne se composent pas que de serres : les habitants peuvent cultiver leurs propres légumes, dans des potagers partagés hors sol. On retrouve ce genre de fermes verticales privées/publiques à Singapour, mais aussi à Tokyo, Paris, Montréal, Chicago, ou encore Atlanta… où le maire perçoit l’agriculture urbaine comme un “futur marché” porteur.
Car si elles ne sont pas encore très rentables pour l’instant, de nombreuses fermes verticales sont appelées à faire partie des “smart cities” en développement, avec l’idée d’optimiser la production agricole, et donc de gagner de l’argent. Dans la banlieue de New-York, à New Ark, AeroFarms a créé en 2016 une ferme verticale “aéroponique” de 6 500 m2, dont l’objectif est de produire 1 000 tonnes de choux et de salade par an. Elle utilise pour cela des milliers de capteurs et des algorithmes pour savoir en temps réel si une plante a besoin ou non d’être alimentée en nutriments. Même l’éclairage est réglé pour apporter la longueur d’ondes optimale pour la croissance des légumes.
Ces projets d’agriculture urbaine, verticaux ou non, permettent de “réhabiliter des quartiers, de revitaliser des zones défavorisées ou laissées à l’abandon, de mettre à profit des surfaces inutilisées”, observe le cabinet PwC. Mais le concept des fermes urbaines a aussi pour objectif de créer, dans les prochaines décennies, des “villes résilientes ». Capables demain de résister à une grande diversité de menaces, des catastrophes climatiques aux pandémies, selon la FAO.
À noter que les projets de villes “auto-suffisantes” concernent aussi l’énergie. Ainsi, les fermes verticales contribueront également, pour la plupart, à en produire grâce à des panneaux solaires. Mais des villes comme Chicago et New-York vont plus loin et développent en parallèle des réseaux d’électricité “intelligents”, alimentés par les habitants eux-mêmes, grâce à la blockchain. Barcelone, de son côté, a créé sa propre compagnie d’électricité.
Mais à terme, les projets visant à parvenir à l’auto-suffisance, en tout cas alimentaire, risquent selon certains de se retrouver face à un mur. “L’agriculture urbaine ne pourra jamais entièrement nourrir les villes. L’hydroponie est intéressante, mais elle est surtout utile là où la terre fait défaut, comme à Singapour. En Europe, l’auto-suffisance n’est pas un sujet : la ville n’a jamais été conçue comme un isolat, sans lien avec l’extérieur. Elle est, par nature, étroitement liée aux campagnes. Pour produire beaucoup, mieux vaut le faire dans le sol, donc pas dans les villes. Les fermes verticales peuvent avoir des fonctions productives, mais penser que l’on sera autonomes grâce à cela, c’est une utopie”, tranche Sylvain Grisot.
Directeur intervention et politiques publiques au Laboratoire sur l’agriculture urbaine de Dunham, au Québec, Jean-Philippe Vermette souligne les limites de l’agriculture urbaine : “les fermes verticales produisent essentiellement des légumes verts, et ne représentent que 1 % de l’alimentation des citadins, qui consomment surtout des céréales, de la viande et des féculents… On serait loin de l’autosuffisance avec la seule agriculture verticale. Du moins tant que les gens ne mangeront pas autrement.” Si l’agriculture urbaine “répond aux attentes des consommateurs plus soucieux de la provenance et de la manière dont est produite leur alimentation, certains défis freinent encore son développement. Cette agriculture alternative a besoin d’être mieux soutenue, et cela passe par un plus grand investissement de nos gouvernements pour réduire l’écart des prix entre les produits issus d’une agriculture industrielle et ceux d’une agriculture raisonnée, qui restent encore chers”, ajoute-t-il.
Pour Christine Aubry, ingénieure à l’Inra, les fermes verticales devront, demain, être utilisées pour répondre à des besoins précis, selon les pays. “À Singapour, c’est le gain de place. Mais en France, où l’on n’est pas en situation de pénurie, elles auront d’autres fonctions : créer du lien social, favoriser la biodiversité, stocker du carbone”.
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@ScienceTime24 A Type VII or K7 civilization would travel, transcend and potentially encompass the omniverse which is the collection of every single universe, multiverse, megaverse, paraverse, 11d dimension and 1st realm (reality).
It is likely that such power would come from an individual rather than a civilization, as the civilization would have transcended and merged into a single mind that would encompass all thoughts and all timelines, thus being omnipotent, omnipresent, and omniscient within the confines of the 11 dimensions of the omniverse. Such a being is godly, but not to be confused with the Creator who is the ultimate supreme being outside of reality.
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The WGA received an invite to meet with studio CEOs on Monday where, rather than them presenting a fair deal, the CEOs lectured about how good their single & only counteroffer was.
Negotiations Update - 8-22-23
After 102 days of being on strike and of AMPTP silence, the companies began to bargain with us on August 11th, presenting us for the first time with a counteroffer.
Tuesday, August 22, 2023
Dear Members,
After 102 days of being on strike and of AMPTP silence, the companies began to bargain with us on August 11th, presenting us for the first time with a counteroffer.
We responded to their counter at the beginning of last week and engaged in further discussions throughout the week.
On Monday of this week, we received an invitation to meet with Bob Iger, Donna Langley, Ted Sarandos, David Zaslav and Carol Lombardini. It was accompanied by a message that it was past time to end this strike and that the companies were finally ready to bargain for a deal.
We accepted that invitation and, in good faith, met tonight, in hopes that the companies were serious about getting the industry back to work.
Instead, on the 113th day of the strike – and while SAG-AFTRA is walking the picket lines by our side - we were met with a lecture about how good their single and only counteroffer was.
We explained all the ways in which their counter’s limitations and loopholes and omissions failed to sufficiently protect writers from the existential threats that caused us to strike in the first place. We told them that a strike has a price, and that price is an answer to all – and not just some - of the problems they have created in the business.
But this wasn’t a meeting to make a deal. This was a meeting to get us to cave, which is why, not twenty minutes after we left the meeting, the AMPTP released its summary of their proposals.
This was the companies’ plan from the beginning – not to bargain, but to jam us. It is their only strategy – to bet that we will turn on each other.
Tomorrow we will send a more detailed description of the state of the negotiations. And we will see you all out on the picket lines and let the companies continue to see what labor power looks like.
In solidarity,
WGA Negotiating Committee
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En Europe, Copenhague est à la pointe des projets de “ville verte intelligente”. Ambitionnant de devenir la première ville au monde neutre en carbone d’ici à 2025, elle ne se contente pas de multiplier les éoliennes et les pistes cyclables. Elle dissémine aussi des milliers de capteurs dans son mobilier urbain. Des “poubelles connectées” permettant de mieux gérer les déchets, jusqu’aux feux rouges mesurant la qualité de l’air, afin de mieux adapter la circulation (notamment lors de pics de pollution).
Mais ce qui ressemble le plus à la ville du futur “intelligente et verte” se trouve en Asie, à Singapour. Cette petite île où se massent 6 millions d’habitants a installé des centaines d’arbres artificiels, hauts de 18 à 50 mètres. Ils sont équipés de modérateurs de température, éclairent les rues grâce à l’énergie solaire, et collectent l’eau de pluie pour alimenter les fontaines et des “fermes urbaines”.
Des villes végétales
Mais les nouvelles technologies ne seront jamais aussi fortes que la nature pour rendre une ville réellement verte. La concentration exponentielle d’individus dans les “mégapoles” du futur amènera celles-ci à remodeler leurs paysages urbains, en laissant davantage de place à la nature.
“Aujourd’hui, à Paris, plus de 50 % de l’espace public est dédié aux voitures, à la circulation, aux parkings ; ce qui veut dire que l’on dispose d’un potentiel phénoménal de végétalisation. Pas du végétal décoratif, mais du végétal massif. Des arbres et de la végétation, des corridors verts, des espaces naturels dans la ville qui auraient un impact positif sur la biodiversité, la qualité de l’air et la régulation des températures”, observe Sylvain Grisot.
Les villes occidentales, de Lyon à Copenhague, commencent peu à peu à se “végétaliser”, afin d’éviter à ceux qui y vivront (d’ici à 2050) d’y suffoquer. Mais en raison d’un manque de foncier disponible, la création de grands parcs urbains n’est bien souvent pas à l’ordre du jour. Ainsi, les villes transforment-elles surtout les emplacements disponibles, notamment les friches industrielles, en jardins partagés et en “coulées vertes”.
Face au réchauffement climatique, la végétation fournit aussi de l’ombre, absorbe le CO2 et refroidit l’air. C’est pourquoi, en Amérique du nord, les villes d’Austin, Seattle et Montréal tentent de planter des centaines de milliers d’arbres d’ici 2030. En France, Paris prévoit d’en faire sortir de terre 170 000 d’ici 2027, à la place des parkings et des voies sur berge. En Italie, Milan va plus loin, avec un programme de plantation de 3 millions d’arbres d’ici 2030.
Mais plusieurs experts ne cachent pas leur scepticisme face aux “forêts urbaines”. “Sur une étude à la Défense, on avait calculé que les 70 premières années de vie des arbres serviraient à absorber le CO2 émis par le renforcement des infrastructures. Avec ces projets, on est plutôt dans un symbolisme de l’écologie. Au niveau du climat, ça ne fonctionne pas réellement”, explique Philippe Rahm, architecte suisse, dans Le Monde. Caroline Mollie, architecte paysagiste, rappelle qu’un arbre, “pour qu’il donne son maximum d’effet, doit avoir au moins une trentaine d’années. Voilà pourquoi mieux vaut planter moins, mais mieux, au bon endroit”. A Melbourne, par exemple, une programme de reforestation ne prévoit “que” 3 000 pieds pour 4,5 millions d’habitants.
Des forêts verticales
Planter ainsi des arbres en ville reste complexe, en raison d’une forte pression du foncier et d’un manque de place. C’est pourquoi des architectes et des urbanistes conçoivent aussi des forêts “verticales”. À Milan, les deux tours résidentielles du projet “Bosco Verticale” regroupent depuis 2017 plus de 20 000 plantes et arbres, soit l’équivalent de 2 hectares de forêt répartis en façade. Ce projet de reforestation verticale a pour objectif “d’augmenter la biodiversité, de réduire l’expansion urbaine et de contribuer à la régulation du microclimat.”
À Singapour, où l’espace est très limité, les plantations d’arbres sur les toits et les terrasses se multiplient depuis 5 ans. Une “architecture verte” à l’origine du surnom de la cité : la “ville-jardin”. Les hôtels Parkroyal et Oasia, notamment, disposent d’une surface végétale 5 à 10 fois plus importante que leur surface au sol. “Ce qui veut dire que dans la ville de demain, la nature pourrait être 10 fois plus présente que si la ville n’existait pas”, estime l’architecte Wong Mun Summ.
Reste le risque de voir naître une nouvelle forme d’inégalités, liées au cadre de vie plus agréable procuré par les tours végétalisées. À Milan, les gratte-ciel boisés de Bosco verticale sont surtout peuplés de personnes fortunées. Le complexe compte 131 appartements, dont le prix varie de 10 000 à 18 000 euros le mètre carré. En Corée du Sud, Songdo n’attire aussi que des familles aisées. Car cette “smart city verte” suit une logique immobilière, qui repose sur des partenariats public-privé, et donc le besoin d’attirer des populations CSP + pour être rentables. C’est sans doute pour éviter cela que les urbanistes de Singapour privilégient de plus en plus des projets d’immeubles végétalisés destinés à toutes les catégories sociales, avec un part importante de HLM.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏯🏭🏬🏫🏪🏩🏨🏦💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿🍃🦋🐌🐚🦑🦐🦞🦀🐙🦈🐡🐠🐟🦭🐬🐋🐳🦖🦕🐉🐲🐍🦎🐢🐊🐸🦜🦚🦩🪶🦤🦉🦢🦆🦅🕊🐧🐦🐥🐤🐣🐓🐔🦃🐾🦡🦘🦨🦦🦥🐼🐻❄️🐨🐻🦇🦔🦫🐿🐇🐰🐹🐀🐁🐭🦛🐿🦣🐘🦒🦙🐫🐪🐐🐑🐏🐗🐖🐷🐄🐃🐂🐮🦬🦌🦓🦄🐎🐴🐆🐅🐯🦁🐈⬛🐈🐱🦝🦊🐺🐩🐕🦺🦮🐕🐶🦧🦍🐒🐵
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La création du monde dans la Bible
Dans la Genèse, Dieu crée le monde en six jours.
Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.
La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.
Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut.
Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres.
Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le premier jour.
Dieu dit : Qu’il y ait une étendue entre les eaux, et qu’elle sépare les eaux d’avec les eaux.
Et Dieu fit l’étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l’étendue d’avec les eaux qui sont au-dessus de l’étendue. Et cela fut ainsi.
Dieu appela l’étendue ciel. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le second jour.
Dieu dit : Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. Et cela fut ainsi.
Dieu appela le sec terre, et il appela l’amas des eaux mers. Dieu vit que cela était bon.
Puis Dieu dit : Que la terre produise de la verdure, de l’herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi.
La terre produisit de la verdure, de l’herbe portant de la semence selon son espèce, et des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon.
Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le troisième jour.
Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue du ciel, pour séparer le jour d’avec la nuit ; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années ;
et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue du ciel, pour éclairer la terre. Et cela fut ainsi.
Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour présider au jour, et le plus petit luminaire pour présider à la nuit ; il fit aussi les étoiles.
Dieu les plaça dans l’étendue du ciel, pour éclairer la terre,
pour présider au jour et à la nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres. Dieu vit que cela était bon.
Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le quatrième jour.
Dieu dit : Que les eaux produisent en abondance des animaux vivants, et que des oiseaux volent sur la terre vers l’étendue du ciel.
Dieu créa les grands poissons et tous les animaux vivants qui se meuvent, et que les eaux produisirent en abondance selon leur espèce ; il créa aussi tout oiseau ailé selon son espèce. Dieu vit que cela était bon.
Dieu les bénit, en disant : Soyez féconds, multipliez, et remplissez les eaux des mers ; et que les oiseaux multiplient sur la terre.
Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le cinquième jour.
Dieu dit : Que la terre produise des animaux vivants selon leur espèce, du bétail, des reptiles et des animaux terrestres, selon leur espèce. Et cela fut ainsi.
Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce, le bétail selon son espèce, et tous les reptiles de la terre selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon.
Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.
Dieu créa l’homme à son image,
il le créa à l’image de Dieu,
il créa l’homme et la femme.
Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre.
Et Dieu dit : Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d’arbre et portant de la semence : ce sera votre nourriture.
Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi.
Dieu vit tout ce qu’il avait fait et voici, cela était très bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le sixième jour.
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@lecrayonmedia Fini la rigolade, la loi européenne sur l'intelligence artificielle vient d'entrer en vigueur, voici ce qu'elle prévoit
La législation européenne sur l'intelligence artificielle est entrée en vigueur ce jeudi. L'idée est d'absorber les risques liés à l'IA, tout en positionnant l'Europe au premier plan à l'échelle mondiale.
Les porteurs de la loi européenne sur l'intelligence artificielle ont pu sabrer le champagne ce jeudi 1er août 2024. Le texte, qui fixe le premier cadre juridique en la matière, vient poser des exigences et obligations concernant l'utilisation spécifique de l'IA. Le leitmotiv de l'Union européenne : que l'IA développée et utilisée dans la zone « soit digne de confiance », et qu'elle protège les droits fondamentaux des citoyens. Le cadre réglementaire vient fixer quatre niveaux de risque pour les systèmes d'IA.
L'UE interdira automatiquement tout système d'IA jugé dangereux
Si vous avez manqué notre précédent sujet sur la législation européenne sur l'intelligence artificielle, l'AI Act, son principal atout est d'adopter une approche basée sur les risques, au travers de quatre niveaux.
Plus haut grade de dangerosité, les pratiques d'intelligence artificielle qui présente des « risques inacceptables » : ces systèmes seront purement et simplement interdits dans l'Union européenne. Il s'agit de tous les systèmes considérés comme une menace pour la sécurité, les droits des personnes ou les moyens de subsistance.
Ceux qui présentent un « risque élevé » ne seront pas bannis du sol européen mais seront soumis à des obligations strictes avant leur mise sur le marché. Cela touche notamment les IA de domaines comme l'éducation, l'emploi, les infrastructures critiques (transports), la sécurité des produits, le contrôle aux frontières ou la justice. Les systèmes d'identification biométrique à distance seront scrutés de près par les autorités européennes et les entités nationales chargées de surveiller les activités dans le domaine de l'IA.
Les médias devront bien faire attention à étiqueter tout contenu généré par l'intelligence artificielle
Les deux autres catégories d'IA ont moins d'obstacles à franchir. Celles à « risque limité », comme les chatbots de type ChatGPT ou Claude, seront frappées d'obligations de transparence pour informer les utilisateurs de leur interaction avec l'intelligence artificielle. Les fournisseurs de contenus, comme les médias, devront s'assurer que le contenu généré par l'IA est bien identifiable, à l'aide d'étiquettes.
En ce qui concerne les systèmes d'IA qui présentent un « risque minime ou nul », leur utilisation sera libre pour la majorité d'entre eux. Les filtres anti-spam et jeux vidéo ne devraient pas être trop embêtés. Il faut d'ailleurs savoir que la plupart des IA aujourd'hui utilisées dans l'Union européenne figurent dans cette catégorie.
La mise en place de cet AI Act suit en tout cas un calendrier bien précis. À partir du 1er février prochain, l'UE veillera à ce que tous les systèmes d'IA interdits aient été écartés. Un peu plus tard, le 1er mai 2025, les codes de bonnes pratiques devront être prêts chez les fournisseurs de modèles d'IA à usage général. Dans tout juste un an, chaque État devra avoir créé ou désigné une autorité référente de surveillance, tandis que l'année suivante, le 1er août 2026, les États membres devront, par l'intermédiaire de leur autorité compétente, avoir mis en place un bac à sable réglementaire de l'IA.
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Stranger Things: Wrath of the Beholder - Spin-off Series
Synopsis
This is set in 2009. The kids are older now, and they have children too. Mike and Eleven live together in Indianapolis with four kids, aged seven, twelve, seven, and three, near where Lucas and Max (Who is in a wheelchair) live with their ten year old, six year old, and newborn baby. Dustin has moved to Utah and now lives with his wife, Suzy, and their two kids, who are five and two years old. Unfortunately Will has passed away, and his old friends attend his funeral as pallbearers. Joyce and Jonathan vow to get revenge on the drunk driver that crashed into Will when he was driving home one night. Meanwhile, Steve lives with his wife Yvonne in the new Hawkins, which lies just outside the old one. Robin and her wife live nearby. Nancy and Jonathan are married, and have three children. Dustin, Lucas, Mike, Max, and Eleven love paying Dungeons and Dragons with their kids, but one day Dustin comes into contact with a Beholder in real life. He thinks it may have gotten from the upside down to the real world through one of the four gates made in Season 4. But then, super suddenly, he is zapped by the Disintegration Ray of the Beholder, and disappears, reappearing in the upside down. The Beholder won't stop until all the friends are in the upside down, and then he will zap them all with his most feared ray, the Death Ray! What will happen? Find out in this spinoff series on Netflix, coming out late 2023. (Disclaimer: Not actually real).
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Les adolescents d'aujourd'hui ne font pas partie de la génération Z, mais de la génération Alpha : il s'agit de la génération élevée par des parents de la génération Y
La génération Alpha, née après 2010, est étroitement liée aux nouvelles technologies. Ces enfants des millennials ont grandi avec les tablettes et les smartphones, les considérant comme des outils aussi naturels que les jouets en bois de nos grands-parents.
Une génération qui baigne dans les nouvelles technologies
Les enfants et les adolescents nés après 2010, souvent appelés génération Alpha, ont un rapport unique aux technologies numériques. Ayant grandi dans un environnement où les écrans sont omniprésents, ils maîtrisent intuitivement les smartphones, les tablettes et autres appareils connectés. Cette génération, qui succède à la génération Z, est la première à ne connaître qu'un monde où le numérique est au cœur de la vie quotidienne. Comme le souligne Joe Nellis, professeur d'économie mondiale, l'avènement de l'iPad en 2010 marque un tournant dans l'histoire de cette génération, qui grandit en parallèle de l'évolution rapide des technologies.
Cette nouvelle génération est 100 % numérique : elle a grandi en voyant tout ce qui se passe dans le monde à travers son smartphone, ce qui influencera non seulement ses expériences, mais déterminera également la manière dont elle interagira avec ses pairs. Contrairement à la génération X (née entre 1965 et 1979), pour qui la technologie numérique est encore étrangère, la génération Alpha sera la première génération pour qui les appareils analogiques sont étrangers. Selon la société de recherche et d'analyse de données McCrindle, il pourrait s'agir de la plus grande génération de l'histoire, avec près de 2 milliards d'Alpha dans le monde d'ici la fin de l'année.
Que réserve la génération A ?
Pour sa part, le psychologue uruguayen Roberto Balaguer a expliqué à la BBC que cette génération est élevée, pour l'essentiel, au sein de familles où les rôles parentaux traditionnels sont plus flous qu'il y a quelques décennies, où les tâches sont partagées comme jamais auparavant et où l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée est plus que jamais pris en compte. Cependant, tout n'est pas rose, car l'expert considère également que si les baby-boomers ont reçu plus d'attention et de présence de la part de leurs parents, l'omniprésence de la technologie peut limiter la disponibilité émotionnelle et la qualité des soins qu'ils reçoivent.
Cette génération, élevée à l'époque de la pandémie de COVID-19, a fortement influencé sa vie, créant un environnement hautement technologique en raison de la distanciation sociale et du confinement. L'intelligence artificielle (IA) jouera également un rôle crucial dans la vie des Alphas, tout comme les téléphones portables et Internet l'ont fait pour les générations précédentes. L'intégration de l'IA dans l'éducation et les jouets favorise l'intelligence émotionnelle, l'apprentissage personnalisé et l'épanouissement de ces jeunes. Cette tendance indique que les futurs espaces éducatifs et de travail seront influencés par cette technologie.
Cependant, une génération constamment connectée numériquement est confrontée à des défis tels que la difficulté à se concentrer et une tendance à l'immédiateté. En tant qu'enfants des milléniaux et jeunes frères et sœurs de la génération Z, les valeurs et les comportements de la génération Alpha sont façonnés par ces générations plus anciennes. Cela inclut leur approche de la technologie, de l'éducation et des questions sociales.
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Cobra kai Season 6 Update
Synopsis
a mysterious traveler arrives at the championship and pummels everyone in cobra kai and miyagi-do
Cobra Kai Season 6 (2023) Update
Synopsis
The dojo faces New rivalries and challenges.
Cobra Kai Season 6 Update
Synopsis
Kreese joins up with Kim Da-eun to put an end to Daniel and Johnny. For good.
Cobra Kai : Rebirth ( The Series ) Update
Synopsis
A year after Cobra Kai's big championship win, the franchise has branched out into schools across the nation.
Cobra Kai: Future Generation Update
Synopsis
This story follower the tales of the future generation Cobra Kai
The Karate Kid 5 Update
Synopsis
This is a sequel to The Karate Kid and Cobra Kai franchise.
Miyagi-Do (Spinoff Series) Update
Synopsis
This series is a Spin-Off of The Karate Kid and Cobra Kai.
Cobra Kai Season 6 Update
Synopsis
The characters will go from Confirmed, Most Likely, Somewhat Likely, Not Likely
Cobra Kai Spin-Off Update
Synopsis
This is a Cobra Kai spin-off that focuses on the fighters introduced in seasons 4-6 with Johnny Lawrence and Tory Nichols as senseis of a new Cobra Kai dojo that combines Miyagi Do teachings with Cobra Kai and Eagle Fang teachings after season 6.
Cobra Kai Season 6: Sekai Taikai Update
Synopsis
Build Up Towards The Sekai Taikai
Cobra Kai (Season 6). Update
Synopsis
The dojo war continues, in which Terry Silver increasingly takes over the valley and has more allies. As the team of Daniel, Johnny and Chozen grow increasingly worried and upset by everything Silver along with and old enemy Mike Barnes are doing to them, until they are joined by some unexpected allies.
The Karate Kid (2024) Update
Synopsis
A teen girl moves from Tokyo to New York City due to her mother’s work shift, but when she gets bullied in her new enviornment, she gets help from a retired sensei. This is a complete retelling of the original Karate Kid with some refreshing elements to it and it will fix major mistakes of the 2010 version (I thought that reboot was awful). There will be no connection to the Karate Kid/Cobra Kai.
Kick-Ass 3 (2025). Update
Synopsis
After the events of Kick-Ass 2, Dave Lizewski continues to fight crime now more experienced and wearing a more tasty suit, while Mindy Macready decided to leave town and on her journey arrived in All Valley California. Mindy decides to stay in the valley to lead a more peaceful life and during her stay there she realizes everything that happens between Cobra Kai and Miyagi-Do. Some Time later, Dave Lizewski decides to take a vacation and decides to go to All Valley to reunite with his great friend. When Dave arrives, he also finds out the Dojo war and they both decide to help, being new allies on the Miyago-Do side. But when he left the City, Chris D'amico has now fully recovered and he brings his uncle Ralph D'amico who now after escaping for prison becomes the new crime boss, being together they decide to go in search of Kick-Ass and Hitgirl to finish them off at once and then finish off all the heroes influenced by Kick-Ass in order to control the country. Will Kick-Ass and Hitgirl be able to deal with all these problems?
Karate Kid 2 (2025). Update
Synopsis
Mr. Han and Dre Parker return for a second part. Both go on a trip to the United States and arrive at the valley in California. Realizing everything that is happening with the dojo war between Miyagi-Do and Cobra Kai, both Dre and Mr. Han will be the new aliates for Daniel and Johnny.🙏🤞🎥🎬📅📺
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Des villes autosuffisantes
Certaines villes vont plus loin que la végétalisation, et construisent des “fermes verticales” ; destinées à capter le CO2, mais aussi à alimenter les citadins, tout en réduisant le coût énergétique du transport des denrées. “Aujourd’hui, la capacité des villes à nourrir leurs habitants est faible. Pourtant, c’est dans les centres urbains que les consommations sont les plus importantes. Mais il est parfaitement possible de nourrir tous les habitants de New-York ou de Paris en cultivant à l’intérieur de la ville, dans un rayon de 150 km”, indique Mitchell Joachim, éco-architecte américain. Selon lui, l’agriculture urbaine à étages permettra demain aux mégapoles de réduire le gaspillage alimentaire et de nourrir des dizaines de millions d’habitants. Jusqu’à l’auto-suffisance.
Pour le microbiologiste Dickson Despommier, les fermes verticales sont la solution au manque de place dans les villes. Depuis 10 ans, l’agriculture urbaine se développe dans les friches industrielles et les jardins partagés, mais selon lui, la superficie totale de ces parcelles ne sera jamais suffisante pour couvrir les besoins alimentaires des citadins de 2050. Pour le théoricien de l’agriculture urbaine verticale, la production d’aliments “hors sol” permettrait de réduire la consommation d’énergies fossiles et leurs émissions de CO2, tout en diminuant de 70 % l’eau utilisée. Notamment via la culture en hydroponie, qui consiste à immerger les racines dans une solution à base d’eau et de nutriments. Selon lui, un bâtiment de 30 étages peut produire l’équivalent de 970 hectares et alimenter 50 000 personnes.
Des centaines de fermes verticales ont vu le jour depuis 2012, partout dans le monde. Les exemples les plus aboutis se trouvent en Asie. C’est à Singapour que les toutes premières “tours maraîchères” sont apparues. Et pour cause : dans ce pays insulaire, le plus densément peuplé au monde, les terres agricoles sont inexistantes. L’agriculture verticale est ainsi apparue comme la solution à sa dépendance aux importations. En 2020, la cité-état compte 300 fermes verticales. Les centaines de tours construites par la société Sky Greens produisent 1 tonne de légumes verts par jour. De son côté, Wong Mun Summ mène un projet de fermes verticales destiné à faire de Singapour une ville auto-suffisante : “elles produiront de la nourriture, mais aussi de l’énergie grâce à des panneaux solaires”.
L’objectif des concepteurs de fermes verticales est le même : permettre aux habitants de cultiver et consommer local, avec une empreinte carbone réduite. Ainsi, les tours ne se composent pas que de serres : les habitants peuvent cultiver leurs propres légumes, dans des potagers partagés hors sol. On retrouve ce genre de fermes verticales privées/publiques à Singapour, mais aussi à Tokyo, Paris, Montréal, Chicago, ou encore Atlanta… où le maire perçoit l’agriculture urbaine comme un “futur marché” porteur.
Car si elles ne sont pas encore très rentables pour l’instant, de nombreuses fermes verticales sont appelées à faire partie des “smart cities” en développement, avec l’idée d’optimiser la production agricole, et donc de gagner de l’argent. Dans la banlieue de New-York, à New Ark, AeroFarms a créé en 2016 une ferme verticale “aéroponique” de 6 500 m2, dont l’objectif est de produire 1 000 tonnes de choux et de salade par an. Elle utilise pour cela des milliers de capteurs et des algorithmes pour savoir en temps réel si une plante a besoin ou non d’être alimentée en nutriments. Même l’éclairage est réglé pour apporter la longueur d’ondes optimale pour la croissance des légumes.
Ces projets d’agriculture urbaine, verticaux ou non, permettent de “réhabiliter des quartiers, de revitaliser des zones défavorisées ou laissées à l’abandon, de mettre à profit des surfaces inutilisées”, observe le cabinet PwC. Mais le concept des fermes urbaines a aussi pour objectif de créer, dans les prochaines décennies, des “villes résilientes ». Capables demain de résister à une grande diversité de menaces, des catastrophes climatiques aux pandémies, selon la FAO.
À noter que les projets de villes “auto-suffisantes” concernent aussi l’énergie. Ainsi, les fermes verticales contribueront également, pour la plupart, à en produire grâce à des panneaux solaires. Mais des villes comme Chicago et New-York vont plus loin et développent en parallèle des réseaux d’électricité “intelligents”, alimentés par les habitants eux-mêmes, grâce à la blockchain. Barcelone, de son côté, a créé sa propre compagnie d’électricité.
Mais à terme, les projets visant à parvenir à l’auto-suffisance, en tout cas alimentaire, risquent selon certains de se retrouver face à un mur. “L’agriculture urbaine ne pourra jamais entièrement nourrir les villes. L’hydroponie est intéressante, mais elle est surtout utile là où la terre fait défaut, comme à Singapour. En Europe, l’auto-suffisance n’est pas un sujet : la ville n’a jamais été conçue comme un isolat, sans lien avec l’extérieur. Elle est, par nature, étroitement liée aux campagnes. Pour produire beaucoup, mieux vaut le faire dans le sol, donc pas dans les villes. Les fermes verticales peuvent avoir des fonctions productives, mais penser que l’on sera autonomes grâce à cela, c’est une utopie”, tranche Sylvain Grisot.
Directeur intervention et politiques publiques au Laboratoire sur l’agriculture urbaine de Dunham, au Québec, Jean-Philippe Vermette souligne les limites de l’agriculture urbaine : “les fermes verticales produisent essentiellement des légumes verts, et ne représentent que 1 % de l’alimentation des citadins, qui consomment surtout des céréales, de la viande et des féculents… On serait loin de l’autosuffisance avec la seule agriculture verticale. Du moins tant que les gens ne mangeront pas autrement.” Si l’agriculture urbaine “répond aux attentes des consommateurs plus soucieux de la provenance et de la manière dont est produite leur alimentation, certains défis freinent encore son développement. Cette agriculture alternative a besoin d’être mieux soutenue, et cela passe par un plus grand investissement de nos gouvernements pour réduire l’écart des prix entre les produits issus d’une agriculture industrielle et ceux d’une agriculture raisonnée, qui restent encore chers”, ajoute-t-il.
Pour Christine Aubry, ingénieure à l’Inra, les fermes verticales devront, demain, être utilisées pour répondre à des besoins précis, selon les pays. “À Singapour, c’est le gain de place. Mais en France, où l’on n’est pas en situation de pénurie, elles auront d’autres fonctions : créer du lien social, favoriser la biodiversité, stocker du carbone”.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿
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The 1960 WGA & SAG Strike Ended In Better Residuals & Rights For Writers & Actors
The 1960 WGA and SAG strike ended with better residual agreements and rights for both writers and actors. In many ways, the actors reinforced the writers' demands for guaranteed residuals that helped bring their strike to a more advantageous outcome. Of course, the SAG shared a common interest with the WGA at the time, similar to the current 2023 dual strike. The previous SAG concluded on April 18, 1960 with the ATFP agreeing to pay a one-time sum of $2.25 million, or roughly $23 million today considering inflation, to cover the implementation of the guild's healthcare and pension plans. The WGA protest continued for weeks after the conclusion of the SAG strike.
The WGA strike finally reached a resolution on June 12, 1960 that secured the first residual deal for writers of theatrical releases in the history of Hollywood. The writers were also able to secure their own funding from the ATFP for healthcare and pension plans as well (via WGA). Ideally, the 2023 dual SAG and WGA would repeat the history of the 1960 dual strike, with the actors' guild setting a new precedent that will ultimately benefit the writers' original interests. Since Hollywood will be forced to respond swiftly and drastically in order to save its 2024 productions and beyond, agreements must be secured in both the writers' and actors' 2023 strikes that ensure artificial technology will not take over their craft in an industry that has always focused on the pecuniary bottom line.
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Rediffusion disponible jusqu'au 20/09/2093
Chaque année, en Chine, des milliers de parents envoient leur progéniture dans des camps de vacances militaires. Dès six ans, garçons et filles apprennent ce que signifie défendre sa patrie.
Au programme : l’ordre et la discipline. L’Empire du Milieu étend son influence jusqu’au système éducatif. Omniprésent dans tous les aspects de la vie quotidienne des Chinois, le Parti ne laisse rien au hasard. La politique martiale de Xi Jinping est appliquée sans sourciller. L’objectif est clairement affiché : devenir la première puissance militaire mondiale d’ici 2040…
Baoli, 9 ans, et Ruirui, 11 ans, passent quatre semaines dans un camp d'été. Oubliée, la détente méritée après la pression d’une année scolaire. Ici, les cours sont donnés par d’anciens militaires. Du sport, du sport et encore du sport : pompes, courses et parcours d’obstacles. Les enfants sont entraînés et apprennent à tirer au fusil. Ils doivent également participer à la vie en collectivité : nettoyage des sanitaires et des douches, épluchage des légumes, rangement des dortoirs… L’éducation patriotique est le maître-mot.
Un été long pour les enfants, loin de la légèreté et de l’insouciance que réclame leur jeune âge. Entre les entraînements militaires, les chants dédiés à la gloire du parti et les devoirs d'anglais, aucun d’entre eux ne peut envisager de s'engager réellement dans l'armée une fois adultes
Disponible jusqu'au 20/09/2093
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@ScienceTime24 A Type VII or K7 civilization would travel, transcend and potentially encompass the omniverse which is the collection of every single universe, multiverse, megaverse, paraverse, 11d dimension and 1st realm (reality).
It is likely that such power would come from an individual rather than a civilization, as the civilization would have transcended and merged into a single mind that would encompass all thoughts and all timelines, thus being omnipotent, omnipresent, and omniscient within the confines of the 11 dimensions of the omniverse. Such a being is godly, but not to be confused with the Creator who is the ultimate supreme being outside of reality.
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En Europe, Copenhague est à la pointe des projets de “ville verte intelligente”. Ambitionnant de devenir la première ville au monde neutre en carbone d’ici à 2025, elle ne se contente pas de multiplier les éoliennes et les pistes cyclables. Elle dissémine aussi des milliers de capteurs dans son mobilier urbain. Des “poubelles connectées” permettant de mieux gérer les déchets, jusqu’aux feux rouges mesurant la qualité de l’air, afin de mieux adapter la circulation (notamment lors de pics de pollution).
Mais ce qui ressemble le plus à la ville du futur “intelligente et verte” se trouve en Asie, à Singapour. Cette petite île où se massent 6 millions d’habitants a installé des centaines d’arbres artificiels, hauts de 18 à 50 mètres. Ils sont équipés de modérateurs de température, éclairent les rues grâce à l’énergie solaire, et collectent l’eau de pluie pour alimenter les fontaines et des “fermes urbaines”.
Des villes végétales
Mais les nouvelles technologies ne seront jamais aussi fortes que la nature pour rendre une ville réellement verte. La concentration exponentielle d’individus dans les “mégapoles” du futur amènera celles-ci à remodeler leurs paysages urbains, en laissant davantage de place à la nature.
“Aujourd’hui, à Paris, plus de 50 % de l’espace public est dédié aux voitures, à la circulation, aux parkings ; ce qui veut dire que l’on dispose d’un potentiel phénoménal de végétalisation. Pas du végétal décoratif, mais du végétal massif. Des arbres et de la végétation, des corridors verts, des espaces naturels dans la ville qui auraient un impact positif sur la biodiversité, la qualité de l’air et la régulation des températures”, observe Sylvain Grisot.
Les villes occidentales, de Lyon à Copenhague, commencent peu à peu à se “végétaliser”, afin d’éviter à ceux qui y vivront (d’ici à 2050) d’y suffoquer. Mais en raison d’un manque de foncier disponible, la création de grands parcs urbains n’est bien souvent pas à l’ordre du jour. Ainsi, les villes transforment-elles surtout les emplacements disponibles, notamment les friches industrielles, en jardins partagés et en “coulées vertes”.
Face au réchauffement climatique, la végétation fournit aussi de l’ombre, absorbe le CO2 et refroidit l’air. C’est pourquoi, en Amérique du nord, les villes d’Austin, Seattle et Montréal tentent de planter des centaines de milliers d’arbres d’ici 2030. En France, Paris prévoit d’en faire sortir de terre 170 000 d’ici 2027, à la place des parkings et des voies sur berge. En Italie, Milan va plus loin, avec un programme de plantation de 3 millions d’arbres d’ici 2030.
Mais plusieurs experts ne cachent pas leur scepticisme face aux “forêts urbaines”. “Sur une étude à la Défense, on avait calculé que les 70 premières années de vie des arbres serviraient à absorber le CO2 émis par le renforcement des infrastructures. Avec ces projets, on est plutôt dans un symbolisme de l’écologie. Au niveau du climat, ça ne fonctionne pas réellement”, explique Philippe Rahm, architecte suisse, dans Le Monde. Caroline Mollie, architecte paysagiste, rappelle qu’un arbre, “pour qu’il donne son maximum d’effet, doit avoir au moins une trentaine d’années. Voilà pourquoi mieux vaut planter moins, mais mieux, au bon endroit”. A Melbourne, par exemple, une programme de reforestation ne prévoit “que” 3 000 pieds pour 4,5 millions d’habitants.
Des forêts verticales
Planter ainsi des arbres en ville reste complexe, en raison d’une forte pression du foncier et d’un manque de place. C’est pourquoi des architectes et des urbanistes conçoivent aussi des forêts “verticales”. À Milan, les deux tours résidentielles du projet “Bosco Verticale” regroupent depuis 2017 plus de 20 000 plantes et arbres, soit l’équivalent de 2 hectares de forêt répartis en façade. Ce projet de reforestation verticale a pour objectif “d’augmenter la biodiversité, de réduire l’expansion urbaine et de contribuer à la régulation du microclimat.”
À Singapour, où l’espace est très limité, les plantations d’arbres sur les toits et les terrasses se multiplient depuis 5 ans. Une “architecture verte” à l’origine du surnom de la cité : la “ville-jardin”. Les hôtels Parkroyal et Oasia, notamment, disposent d’une surface végétale 5 à 10 fois plus importante que leur surface au sol. “Ce qui veut dire que dans la ville de demain, la nature pourrait être 10 fois plus présente que si la ville n’existait pas”, estime l’architecte Wong Mun Summ.
Reste le risque de voir naître une nouvelle forme d’inégalités, liées au cadre de vie plus agréable procuré par les tours végétalisées. À Milan, les gratte-ciel boisés de Bosco verticale sont surtout peuplés de personnes fortunées. Le complexe compte 131 appartements, dont le prix varie de 10 000 à 18 000 euros le mètre carré. En Corée du Sud, Songdo n’attire aussi que des familles aisées. Car cette “smart city verte” suit une logique immobilière, qui repose sur des partenariats public-privé, et donc le besoin d’attirer des populations CSP + pour être rentables. C’est sans doute pour éviter cela que les urbanistes de Singapour privilégient de plus en plus des projets d’immeubles végétalisés destinés à toutes les catégories sociales, avec un part importante de HLM.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏯🏭🏬🏫🏪🏩🏨🏦💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿🍃🦋🐌🐚🦑🦐🦞🦀🐙🦈🐡🐠🐟🦭🐬🐋🐳🦖🦕🐉🐲🐍🦎🐢🐊🐸🦜🦚🦩🪶🦤🦉🦢🦆🦅🕊🐧🐦🐥🐤🐣🐓🐔🦃🐾🦡🦘🦨🦦🦥🐼🐻❄️🐨🐻🦇🦔🦫🐿🐇🐰🐹🐀🐁🐭🦛🐿🦣🐘🦒🦙🐫🐪🐐🐑🐏🐗🐖🐷🐄🐃🐂🐮🦬🦌🦓🦄🐎🐴🐆🐅🐯🦁🐈⬛🐈🐱🦝🦊🐺🐩🐕🦺🦮🐕🐶🦧🦍🐒🐵
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La création du monde dans la Bible
Dans la Genèse, Dieu crée le monde en six jours.
Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.
La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.
Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut.
Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres.
Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le premier jour.
Dieu dit : Qu’il y ait une étendue entre les eaux, et qu’elle sépare les eaux d’avec les eaux.
Et Dieu fit l’étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l’étendue d’avec les eaux qui sont au-dessus de l’étendue. Et cela fut ainsi.
Dieu appela l’étendue ciel. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le second jour.
Dieu dit : Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. Et cela fut ainsi.
Dieu appela le sec terre, et il appela l’amas des eaux mers. Dieu vit que cela était bon.
Puis Dieu dit : Que la terre produise de la verdure, de l’herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi.
La terre produisit de la verdure, de l’herbe portant de la semence selon son espèce, et des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon.
Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le troisième jour.
Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue du ciel, pour séparer le jour d’avec la nuit ; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années ;
et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue du ciel, pour éclairer la terre. Et cela fut ainsi.
Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour présider au jour, et le plus petit luminaire pour présider à la nuit ; il fit aussi les étoiles.
Dieu les plaça dans l’étendue du ciel, pour éclairer la terre,
pour présider au jour et à la nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres. Dieu vit que cela était bon.
Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le quatrième jour.
Dieu dit : Que les eaux produisent en abondance des animaux vivants, et que des oiseaux volent sur la terre vers l’étendue du ciel.
Dieu créa les grands poissons et tous les animaux vivants qui se meuvent, et que les eaux produisirent en abondance selon leur espèce ; il créa aussi tout oiseau ailé selon son espèce. Dieu vit que cela était bon.
Dieu les bénit, en disant : Soyez féconds, multipliez, et remplissez les eaux des mers ; et que les oiseaux multiplient sur la terre.
Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le cinquième jour.
Dieu dit : Que la terre produise des animaux vivants selon leur espèce, du bétail, des reptiles et des animaux terrestres, selon leur espèce. Et cela fut ainsi.
Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce, le bétail selon son espèce, et tous les reptiles de la terre selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon.
Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.
Dieu créa l’homme à son image,
il le créa à l’image de Dieu,
il créa l’homme et la femme.
Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre.
Et Dieu dit : Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d’arbre et portant de la semence : ce sera votre nourriture.
Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi.
Dieu vit tout ce qu’il avait fait et voici, cela était très bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le sixième jour.
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La création du monde dans la Bible
Dans la Genèse, Dieu crée le monde en six jours.
Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.
La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.
Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut.
Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres.
Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le premier jour.
Dieu dit : Qu’il y ait une étendue entre les eaux, et qu’elle sépare les eaux d’avec les eaux.
Et Dieu fit l’étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l’étendue d’avec les eaux qui sont au-dessus de l’étendue. Et cela fut ainsi.
Dieu appela l’étendue ciel. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le second jour.
Dieu dit : Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. Et cela fut ainsi.
Dieu appela le sec terre, et il appela l’amas des eaux mers. Dieu vit que cela était bon.
Puis Dieu dit : Que la terre produise de la verdure, de l’herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi.
La terre produisit de la verdure, de l’herbe portant de la semence selon son espèce, et des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon.
Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le troisième jour.
Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue du ciel, pour séparer le jour d’avec la nuit ; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années ;
et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue du ciel, pour éclairer la terre. Et cela fut ainsi.
Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour présider au jour, et le plus petit luminaire pour présider à la nuit ; il fit aussi les étoiles.
Dieu les plaça dans l’étendue du ciel, pour éclairer la terre,
pour présider au jour et à la nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres. Dieu vit que cela était bon.
Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le quatrième jour.
Dieu dit : Que les eaux produisent en abondance des animaux vivants, et que des oiseaux volent sur la terre vers l’étendue du ciel.
Dieu créa les grands poissons et tous les animaux vivants qui se meuvent, et que les eaux produisirent en abondance selon leur espèce ; il créa aussi tout oiseau ailé selon son espèce. Dieu vit que cela était bon.
Dieu les bénit, en disant : Soyez féconds, multipliez, et remplissez les eaux des mers ; et que les oiseaux multiplient sur la terre.
Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le cinquième jour.
Dieu dit : Que la terre produise des animaux vivants selon leur espèce, du bétail, des reptiles et des animaux terrestres, selon leur espèce. Et cela fut ainsi.
Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce, le bétail selon son espèce, et tous les reptiles de la terre selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon.
Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.
Dieu créa l’homme à son image,
il le créa à l’image de Dieu,
il créa l’homme et la femme.
Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre.
Et Dieu dit : Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d’arbre et portant de la semence : ce sera votre nourriture.
Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi.
Dieu vit tout ce qu’il avait fait et voici, cela était très bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le sixième jour.
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King Kong: Son of Kong
Synopsis
The second film in the Kong trilogy. A few years after the events of the first film, Jack and Ann, now married, live on a ranch with Kong, trying to enjoy a peaceful life. However, it's all ruined once a gang of poachers, who were all negatively affected in Kong's battle with Camazotz in New York years ago, show up to trap the ape-like creature and bring him to Africa, where someone has agreed to pay a large amount of money for Kong's capture, arrive. They capture Kong and take him to Africa, where he eventually escapes and meets a primatologist named Dwan Franklin and an young ape-like creature she adopted after saving it from poachers years ago who hunted it because of its albino fur. Now, she must protect the young gorilla as well as Kong from the poachers with help from Jack and Ann, who have since arrived to retrieve Kong, as well Tarzan and his family, and an old rival of Kong's from Skull Island that has mysteriously found his way to Africa
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Derrière l’utopie, la ville verte du futur est-elle possible ?
En 2050, nous serons 6 milliards à vivre dans les villes. Comment pourront-elles tous nous nourrir, et éviter que la pollution ne rende l’air irrespirable ? Urbanistes et architectes planchent sur des projets destinés à créer demain des villes durables, voire autosuffisantes. Et leurs projets ne sont pas forcément utopiques.
Beaucoup d’œuvres de science-fiction oublient une donnée quand elles imaginent le futur des villes : la nature. Mais depuis une quinzaine d’années, urbanistes, architectes et experts en environnement urbain dessinent les contours d’un tout autre type de cités. Des métropoles “végétales”, durables, et même autosuffisantes.
Certains architectes, notamment en France et à Singapour, esquissent des concepts futuristes et un brin utopiques. Vincent Callebaut, architecte belge installé à Paris, imagine des villes où les immeubles seraient couverts d’arbres, de potagers, de panneaux solaires et d’éoliennes, formant des “villages verticaux”. Consulté par la Mairie de Paris pour imaginer le Paris de 2050, il a réalisé des prototypes de gratte-ciel “verts” et à “énergie positive”.
Dans son scénario, la capitale se transformerait en une véritable cité végétale. Parmi les idées de son projet, baptisé “Paris Smart City 2050” : des tours maraîchères aux balcons potagers, des ponts habités enjambant la Seine, un corridor écologique de 23 kilomètres ponctué d’immenses immeubles photo-catalytiques “dépolluants” en forme de tubes ou d’alcôves, et de gigantesques fermes verticales.
Une vision que l’on pourrait facilement estampiller comme de la science-fiction. Et pourtant, ce genre de projets, comme l’assure d’ailleurs l’architecte, ont tous été imaginés à partir de technologies déjà existantes, ou en cours d’étude dans les laboratoires. En outre, des projets urbanistiques de ce type ont réellement été lancés, avec des réalisations concrètes, qui permettent de toucher du doigt un futur possible pour les villes.
Des villes de plus en plus denses
Pour comprendre d’où viennent de telles idées que l’on pourrait considérer de prime abord comme fantaisistes mais qui semblent pourtant en passe d’être appliquées à grande échelle, il faut d’abord expliquer les enjeux vitaux qui se poseront bientôt à nos villes. Une hausse des températures et des catastrophes naturelles appelées à être de plus en plus fréquentes à cause du dérèglement climatique. Une pollution problématique de l’air et de l’eau, causée par les émissions de CO2 (produites à 80 % par les villes). Et une explosion démographique qui risque de tout aggraver.
Selon l’ONU, la population mondiale devrait atteindre les 9,7 milliards d’habitants en 2050. Parmi eux, 75 % vivront dans les villes. Certes, l’urbanisation galopante devrait surtout se concentrer dans des pays en développement, comme l’Inde, la Chine et le Nigéria. Mais les villes occidentales, elles non plus, n’échapperont pas à la surpopulation.
En France, selon l’Ined et l’Insee, nous serons entre 68 et 74 millions en 2050. Une augmentation de la population relativement contrôlée. Avec de plus en plus de citadins choisissant d’habiter à la campagne, prédit l’Inrae. Mais la part de la population urbaine en France devrait malgré tout continuer d’augmenter et passer de 80 à 90 %. Comme l’explique Mathieu Favriau, urbaniste et environnementaliste au cabinet Urban Hymns, les pouvoirs publics ont pour objectif de lutter contre l’artificialisation des sols et l’étalement urbain. “La solution : exploiter toutes les ressources foncières des villes. Donc tendre vers une densification urbaine importante”, indique-t-il.
Des villes sans voitures
La densification devrait d’abord les pousser à trouver des solutions pour contenir, puis baisser leur empreinte environnementale. Pour cela, de nombreuses métropoles, de Paris à Montréal, en passant par Oslo, Dubaï, Séoul et Madrid, tentent déjà de réduire le nombre de voitures, voire de les faire disparaître totalement des rues. Les rues se piétonnisent, les pistes cyclables se multiplient.
Des villes sorties de terre, comme Chengdu en Chine et Masdar aux Émirats Arabes Unis, ont même été conçues dès le départ pour être entièrement dépourvue de voitures. Leurs plans directeurs prévoient que toutes les rues puissent être praticables à pied ou à vélo. Selon Chris Drew, du cabinet d’architectes SmithGill, les voitures seront, à terme, inutiles dans les “villes nouvelles” du futur : “les enfants pourront aller à l’école à pied et la population se trouvera à proximité de son lieu de travail.”
Face à l’épuisement de leurs ressources naturelles, les villes tenteront aussi de se passer des énergies fossiles, en privilégiant les énergies renouvelables. Plusieurs, comme Strasbourg, se sont déjà engagées à devenir “carboneutres” d’ici 2030.
Sylvain Grisot, urbaniste et président de l’agence d’innovation urbaine Dixit.net, est l’auteur d’un “Manifeste pour un urbanisme circulaire”. À la recherche “d’alternatives à l’étalement des villes”, il défend l’idée selon laquelle celles-ci n’auront d’autre choix que de se “recycler”. En “optimisant” ce qui a déjà été bâti et en réinvestissant les espaces libres, notamment ceux libérés par la disparition des voitures.
Des “villes vertes intelligentes”
Au pire, si l’on se base sur ce que prévoient les nombreux projets de “villes intelligentes” en cours de par le monde, les voitures qui continueront à circuler seront autonomes et électriques. D’ici 2050, les chercheurs prédisent la transformation de nombreuses villes en “smart cities”, où tout serait connecté, avec des systèmes d’IA et des réseaux de capteurs permettant une adaptation en temps réel des éclairages publics, des flottes de taxis autonomes et des feux de signalisation.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷
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The 1960 WGA & SAG Strike Ended In Better Residuals & Rights For Writers & Actors
The 1960 WGA and SAG strike ended with better residual agreements and rights for both writers and actors. In many ways, the actors reinforced the writers' demands for guaranteed residuals that helped bring their strike to a more advantageous outcome. Of course, the SAG shared a common interest with the WGA at the time, similar to the current 2023 dual strike. The previous SAG concluded on April 18, 1960 with the ATFP agreeing to pay a one-time sum of $2.25 million, or roughly $23 million today considering inflation, to cover the implementation of the guild's healthcare and pension plans. The WGA protest continued for weeks after the conclusion of the SAG strike.
The WGA strike finally reached a resolution on June 12, 1960 that secured the first residual deal for writers of theatrical releases in the history of Hollywood. The writers were also able to secure their own funding from the ATFP for healthcare and pension plans as well (via WGA). Ideally, the 2023 dual SAG and WGA would repeat the history of the 1960 dual strike, with the actors' guild setting a new precedent that will ultimately benefit the writers' original interests. Since Hollywood will be forced to respond swiftly and drastically in order to save its 2024 productions and beyond, agreements must be secured in both the writers' and actors' 2023 strikes that ensure artificial technology will not take over their craft in an industry that has always focused on the pecuniary bottom line.
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En Europe, Copenhague est à la pointe des projets de “ville verte intelligente”. Ambitionnant de devenir la première ville au monde neutre en carbone d’ici à 2025, elle ne se contente pas de multiplier les éoliennes et les pistes cyclables. Elle dissémine aussi des milliers de capteurs dans son mobilier urbain. Des “poubelles connectées” permettant de mieux gérer les déchets, jusqu’aux feux rouges mesurant la qualité de l’air, afin de mieux adapter la circulation (notamment lors de pics de pollution).
Mais ce qui ressemble le plus à la ville du futur “intelligente et verte” se trouve en Asie, à Singapour. Cette petite île où se massent 6 millions d’habitants a installé des centaines d’arbres artificiels, hauts de 18 à 50 mètres. Ils sont équipés de modérateurs de température, éclairent les rues grâce à l’énergie solaire, et collectent l’eau de pluie pour alimenter les fontaines et des “fermes urbaines”.
Des villes végétales
Mais les nouvelles technologies ne seront jamais aussi fortes que la nature pour rendre une ville réellement verte. La concentration exponentielle d’individus dans les “mégapoles” du futur amènera celles-ci à remodeler leurs paysages urbains, en laissant davantage de place à la nature.
“Aujourd’hui, à Paris, plus de 50 % de l’espace public est dédié aux voitures, à la circulation, aux parkings ; ce qui veut dire que l’on dispose d’un potentiel phénoménal de végétalisation. Pas du végétal décoratif, mais du végétal massif. Des arbres et de la végétation, des corridors verts, des espaces naturels dans la ville qui auraient un impact positif sur la biodiversité, la qualité de l’air et la régulation des températures”, observe Sylvain Grisot.
Les villes occidentales, de Lyon à Copenhague, commencent peu à peu à se “végétaliser”, afin d’éviter à ceux qui y vivront (d’ici à 2050) d’y suffoquer. Mais en raison d’un manque de foncier disponible, la création de grands parcs urbains n’est bien souvent pas à l’ordre du jour. Ainsi, les villes transforment-elles surtout les emplacements disponibles, notamment les friches industrielles, en jardins partagés et en “coulées vertes”.
Face au réchauffement climatique, la végétation fournit aussi de l’ombre, absorbe le CO2 et refroidit l’air. C’est pourquoi, en Amérique du nord, les villes d’Austin, Seattle et Montréal tentent de planter des centaines de milliers d’arbres d’ici 2030. En France, Paris prévoit d’en faire sortir de terre 170 000 d’ici 2027, à la place des parkings et des voies sur berge. En Italie, Milan va plus loin, avec un programme de plantation de 3 millions d’arbres d’ici 2030.
Mais plusieurs experts ne cachent pas leur scepticisme face aux “forêts urbaines”. “Sur une étude à la Défense, on avait calculé que les 70 premières années de vie des arbres serviraient à absorber le CO2 émis par le renforcement des infrastructures. Avec ces projets, on est plutôt dans un symbolisme de l’écologie. Au niveau du climat, ça ne fonctionne pas réellement”, explique Philippe Rahm, architecte suisse, dans Le Monde. Caroline Mollie, architecte paysagiste, rappelle qu’un arbre, “pour qu’il donne son maximum d’effet, doit avoir au moins une trentaine d’années. Voilà pourquoi mieux vaut planter moins, mais mieux, au bon endroit”. A Melbourne, par exemple, une programme de reforestation ne prévoit “que” 3 000 pieds pour 4,5 millions d’habitants.
Des forêts verticales
Planter ainsi des arbres en ville reste complexe, en raison d’une forte pression du foncier et d’un manque de place. C’est pourquoi des architectes et des urbanistes conçoivent aussi des forêts “verticales”. À Milan, les deux tours résidentielles du projet “Bosco Verticale” regroupent depuis 2017 plus de 20 000 plantes et arbres, soit l’équivalent de 2 hectares de forêt répartis en façade. Ce projet de reforestation verticale a pour objectif “d’augmenter la biodiversité, de réduire l’expansion urbaine et de contribuer à la régulation du microclimat.”
À Singapour, où l’espace est très limité, les plantations d’arbres sur les toits et les terrasses se multiplient depuis 5 ans. Une “architecture verte” à l’origine du surnom de la cité : la “ville-jardin”. Les hôtels Parkroyal et Oasia, notamment, disposent d’une surface végétale 5 à 10 fois plus importante que leur surface au sol. “Ce qui veut dire que dans la ville de demain, la nature pourrait être 10 fois plus présente que si la ville n’existait pas”, estime l’architecte Wong Mun Summ.
Reste le risque de voir naître une nouvelle forme d’inégalités, liées au cadre de vie plus agréable procuré par les tours végétalisées. À Milan, les gratte-ciel boisés de Bosco verticale sont surtout peuplés de personnes fortunées. Le complexe compte 131 appartements, dont le prix varie de 10 000 à 18 000 euros le mètre carré. En Corée du Sud, Songdo n’attire aussi que des familles aisées. Car cette “smart city verte” suit une logique immobilière, qui repose sur des partenariats public-privé, et donc le besoin d’attirer des populations CSP + pour être rentables. C’est sans doute pour éviter cela que les urbanistes de Singapour privilégient de plus en plus des projets d’immeubles végétalisés destinés à toutes les catégories sociales, avec un part importante de HLM.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏯🏭🏬🏫🏪🏩🏨🏦💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿
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En Europe, Copenhague est à la pointe des projets de “ville verte intelligente”. Ambitionnant de devenir la première ville au monde neutre en carbone d’ici à 2025, elle ne se contente pas de multiplier les éoliennes et les pistes cyclables. Elle dissémine aussi des milliers de capteurs dans son mobilier urbain. Des “poubelles connectées” permettant de mieux gérer les déchets, jusqu’aux feux rouges mesurant la qualité de l’air, afin de mieux adapter la circulation (notamment lors de pics de pollution).
Mais ce qui ressemble le plus à la ville du futur “intelligente et verte” se trouve en Asie, à Singapour. Cette petite île où se massent 6 millions d’habitants a installé des centaines d’arbres artificiels, hauts de 18 à 50 mètres. Ils sont équipés de modérateurs de température, éclairent les rues grâce à l’énergie solaire, et collectent l’eau de pluie pour alimenter les fontaines et des “fermes urbaines”.
Des villes végétales
Mais les nouvelles technologies ne seront jamais aussi fortes que la nature pour rendre une ville réellement verte. La concentration exponentielle d’individus dans les “mégapoles” du futur amènera celles-ci à remodeler leurs paysages urbains, en laissant davantage de place à la nature.
“Aujourd’hui, à Paris, plus de 50 % de l’espace public est dédié aux voitures, à la circulation, aux parkings ; ce qui veut dire que l’on dispose d’un potentiel phénoménal de végétalisation. Pas du végétal décoratif, mais du végétal massif. Des arbres et de la végétation, des corridors verts, des espaces naturels dans la ville qui auraient un impact positif sur la biodiversité, la qualité de l’air et la régulation des températures”, observe Sylvain Grisot.
Les villes occidentales, de Lyon à Copenhague, commencent peu à peu à se “végétaliser”, afin d’éviter à ceux qui y vivront (d’ici à 2050) d’y suffoquer. Mais en raison d’un manque de foncier disponible, la création de grands parcs urbains n’est bien souvent pas à l’ordre du jour. Ainsi, les villes transforment-elles surtout les emplacements disponibles, notamment les friches industrielles, en jardins partagés et en “coulées vertes”.
Face au réchauffement climatique, la végétation fournit aussi de l’ombre, absorbe le CO2 et refroidit l’air. C’est pourquoi, en Amérique du nord, les villes d’Austin, Seattle et Montréal tentent de planter des centaines de milliers d’arbres d’ici 2030. En France, Paris prévoit d’en faire sortir de terre 170 000 d’ici 2027, à la place des parkings et des voies sur berge. En Italie, Milan va plus loin, avec un programme de plantation de 3 millions d’arbres d’ici 2030.
Mais plusieurs experts ne cachent pas leur scepticisme face aux “forêts urbaines”. “Sur une étude à la Défense, on avait calculé que les 70 premières années de vie des arbres serviraient à absorber le CO2 émis par le renforcement des infrastructures. Avec ces projets, on est plutôt dans un symbolisme de l’écologie. Au niveau du climat, ça ne fonctionne pas réellement”, explique Philippe Rahm, architecte suisse, dans Le Monde. Caroline Mollie, architecte paysagiste, rappelle qu’un arbre, “pour qu’il donne son maximum d’effet, doit avoir au moins une trentaine d’années. Voilà pourquoi mieux vaut planter moins, mais mieux, au bon endroit”. A Melbourne, par exemple, une programme de reforestation ne prévoit “que” 3 000 pieds pour 4,5 millions d’habitants.
Des forêts verticales
Planter ainsi des arbres en ville reste complexe, en raison d’une forte pression du foncier et d’un manque de place. C’est pourquoi des architectes et des urbanistes conçoivent aussi des forêts “verticales”. À Milan, les deux tours résidentielles du projet “Bosco Verticale” regroupent depuis 2017 plus de 20 000 plantes et arbres, soit l’équivalent de 2 hectares de forêt répartis en façade. Ce projet de reforestation verticale a pour objectif “d’augmenter la biodiversité, de réduire l’expansion urbaine et de contribuer à la régulation du microclimat.”
À Singapour, où l’espace est très limité, les plantations d’arbres sur les toits et les terrasses se multiplient depuis 5 ans. Une “architecture verte” à l’origine du surnom de la cité : la “ville-jardin”. Les hôtels Parkroyal et Oasia, notamment, disposent d’une surface végétale 5 à 10 fois plus importante que leur surface au sol. “Ce qui veut dire que dans la ville de demain, la nature pourrait être 10 fois plus présente que si la ville n’existait pas”, estime l’architecte Wong Mun Summ.
Reste le risque de voir naître une nouvelle forme d’inégalités, liées au cadre de vie plus agréable procuré par les tours végétalisées. À Milan, les gratte-ciel boisés de Bosco verticale sont surtout peuplés de personnes fortunées. Le complexe compte 131 appartements, dont le prix varie de 10 000 à 18 000 euros le mètre carré. En Corée du Sud, Songdo n’attire aussi que des familles aisées. Car cette “smart city verte” suit une logique immobilière, qui repose sur des partenariats public-privé, et donc le besoin d’attirer des populations CSP + pour être rentables. C’est sans doute pour éviter cela que les urbanistes de Singapour privilégient de plus en plus des projets d’immeubles végétalisés destinés à toutes les catégories sociales, avec un part importante de HLM.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷
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King Kong Update
Synopsis
The first in a trilogy of films based on Merrian C. Cooper and Edgar Wallace's King Kong and Peter Jackson's ideas for a Kong trilogy. Set in the Depression Era, struggling filmmaker Carl Denham and assistant Jeffery Prescott convince film producer Charles Weston to fund an expedition to the mythical island known as Skull Island. Accompanying them are Captain Englehorn, an old friend of Denham's, his crew, former first mate and army captain Jack Discroll, and upcoming British actress and former archeologist Ann Darrow. But what begins as a filming expedition turns into a fight for survival as Ann is captured by the natives of the island to sacrifice to the island's ruler, Kong, who defended them from a terrifying bat creature known as Camazotz ages ago. It all culminates in Denham capturing both Kong and Camazotz and bringing them back to New York, resulting in a battle between the two giants with the crew and citizens of the city forced to aid Skull Island's former ape-like ruler if they are to survive.
King Kong: Son of Kong Update
Synopsis
The second film in the Kong trilogy. A few years after the events of the first film, Jack and Ann, now married, live on a ranch with Kong, trying to enjoy a peaceful life. However, it's all ruined once a gang of poachers, who were all negatively affected in Kong's battle with Camazotz in New York years ago, show up to trap the ape-like creature and bring him to Africa, where someone has agreed to pay a large amount of money for Kong's capture, arrive. They capture Kong and take him to Africa, where he eventually escapes and meets a primatologist named Dwan Franklin and an young ape-like creature she adopted after saving it from poachers years ago who hunted it because of its albino fur. Now, she must protect the young gorilla as well as Kong from the poachers with help from Jack and Ann, who have since arrived to retrieve Kong, as well Tarzan and his family, and an old rival of Kong's from Skull Island that has mysteriously found his way to Africa
King Kong: Into the Wolf's Lair Update
Synopsis
The third and final film in the Kong trilogy. Set during the days of WWII, Carl Denham has been recruited by two agents, Cooper and Wallace, to make propaganda films to help with the war effort against the Nazi party, which includes showing Kong on the battlefield, taking out the Nazi forces. At first, Denham is reluctant, but realizing what it could do to help win the war, he agrees and convinces Jack and Ann to allow Kong and his son, now called Kong Jr., to partake in the filming process. When Adolf Hitler gets word of two, strange ape-like creatures demolishing his forces, he sends General Johann Herzog to find Kurt Frankenstein, the latest member of the Frankenstein family and have him create a giant version of the Frankenstein Monster. Kurt is reluctant at first, and only agrees to do so when his family is threatened. It all culminates in the Frankenstein giant clashing with Kong and Kong Jr. while their human allies work to destroy the Nazi forces.
King Kong reboot Update
Synopsis
A live action rebooted version of King Kong separate from the MonsterVerse and Peter Jackson's versions. This is also the first in a trilogy of films.🤞🙏
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Etienne Campion
Le Président toxique - Enquête sur le véritable Emmanuel Macron (French Edition)
Book overview
" Taré ", " irresponsable ", " fou "...
Depuis la dissolution kamikaze du 9 juin 2024 et le saut de la
France dans le vide, les qualificatifs liés à la personne du
président de la République pleuvent. Une chose est sûre :
la vérité sur Emmanuel Macron et la crise du pays est à trouver
dans sa personnalité. Même au sein des troupes macronistes, où
règnent désormais la colère et l'incompréhension, on se pose la
question : qu'y a-t-il dans la tête du chef de l'État ?
Dès lors, il existe autant d'avis sur ce dernier que de Français.
Reste que seules les personnes qui ont côtoyé cet homme
imprévisible possèdent les clés pour le comprendre pleinement.
Grâce à la rencontre d'une centaine d'entre elles (ministres,
conseillers, amis, professeurs...), Étienne Campion retrace
l'histoire secrète du macronisme.
Du président, il éclaire toutes les parts d'ombre, énumère tous
les costumes, inspecte toutes les failles. Il explique la cohérence
d'ensemble et l'évolution du personnage, en dévoilant qu'il y avait
dans son parcours les signes avant-coureurs de sa fin de règne
solitaire. Que sont imbriquées cette adolescence, heureuse mais
excentrique, et ces dernières années de one man show déroutant.
Que son brillant talent pour la séduction devait laisser place à ce
rapport toxique, parfois sadique, à ses propres troupes. Qu'on
est passé trop vite sur certaines étapes clés de sa carrière, et
qu'il est temps de reprendre l'histoire à zéro pour comprendre le
huitième président de la Ve République.
Voici un portrait inédit d'Emmanuel Macron, qui montre qu'on
aurait pu prédire son final chaotique.
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En Europe, Copenhague est à la pointe des projets de “ville verte intelligente”. Ambitionnant de devenir la première ville au monde neutre en carbone d’ici à 2025, elle ne se contente pas de multiplier les éoliennes et les pistes cyclables. Elle dissémine aussi des milliers de capteurs dans son mobilier urbain. Des “poubelles connectées” permettant de mieux gérer les déchets, jusqu’aux feux rouges mesurant la qualité de l’air, afin de mieux adapter la circulation (notamment lors de pics de pollution).
Mais ce qui ressemble le plus à la ville du futur “intelligente et verte” se trouve en Asie, à Singapour. Cette petite île où se massent 6 millions d’habitants a installé des centaines d’arbres artificiels, hauts de 18 à 50 mètres. Ils sont équipés de modérateurs de température, éclairent les rues grâce à l’énergie solaire, et collectent l’eau de pluie pour alimenter les fontaines et des “fermes urbaines”.
Des villes végétales
Mais les nouvelles technologies ne seront jamais aussi fortes que la nature pour rendre une ville réellement verte. La concentration exponentielle d’individus dans les “mégapoles” du futur amènera celles-ci à remodeler leurs paysages urbains, en laissant davantage de place à la nature.
“Aujourd’hui, à Paris, plus de 50 % de l’espace public est dédié aux voitures, à la circulation, aux parkings ; ce qui veut dire que l’on dispose d’un potentiel phénoménal de végétalisation. Pas du végétal décoratif, mais du végétal massif. Des arbres et de la végétation, des corridors verts, des espaces naturels dans la ville qui auraient un impact positif sur la biodiversité, la qualité de l’air et la régulation des températures”, observe Sylvain Grisot.
Les villes occidentales, de Lyon à Copenhague, commencent peu à peu à se “végétaliser”, afin d’éviter à ceux qui y vivront (d’ici à 2050) d’y suffoquer. Mais en raison d’un manque de foncier disponible, la création de grands parcs urbains n’est bien souvent pas à l’ordre du jour. Ainsi, les villes transforment-elles surtout les emplacements disponibles, notamment les friches industrielles, en jardins partagés et en “coulées vertes”.
Face au réchauffement climatique, la végétation fournit aussi de l’ombre, absorbe le CO2 et refroidit l’air. C’est pourquoi, en Amérique du nord, les villes d’Austin, Seattle et Montréal tentent de planter des centaines de milliers d’arbres d’ici 2030. En France, Paris prévoit d’en faire sortir de terre 170 000 d’ici 2027, à la place des parkings et des voies sur berge. En Italie, Milan va plus loin, avec un programme de plantation de 3 millions d’arbres d’ici 2030.
Mais plusieurs experts ne cachent pas leur scepticisme face aux “forêts urbaines”. “Sur une étude à la Défense, on avait calculé que les 70 premières années de vie des arbres serviraient à absorber le CO2 émis par le renforcement des infrastructures. Avec ces projets, on est plutôt dans un symbolisme de l’écologie. Au niveau du climat, ça ne fonctionne pas réellement”, explique Philippe Rahm, architecte suisse, dans Le Monde. Caroline Mollie, architecte paysagiste, rappelle qu’un arbre, “pour qu’il donne son maximum d’effet, doit avoir au moins une trentaine d’années. Voilà pourquoi mieux vaut planter moins, mais mieux, au bon endroit”. A Melbourne, par exemple, une programme de reforestation ne prévoit “que” 3 000 pieds pour 4,5 millions d’habitants.
Des forêts verticales
Planter ainsi des arbres en ville reste complexe, en raison d’une forte pression du foncier et d’un manque de place. C’est pourquoi des architectes et des urbanistes conçoivent aussi des forêts “verticales”. À Milan, les deux tours résidentielles du projet “Bosco Verticale” regroupent depuis 2017 plus de 20 000 plantes et arbres, soit l’équivalent de 2 hectares de forêt répartis en façade. Ce projet de reforestation verticale a pour objectif “d’augmenter la biodiversité, de réduire l’expansion urbaine et de contribuer à la régulation du microclimat.”
À Singapour, où l’espace est très limité, les plantations d’arbres sur les toits et les terrasses se multiplient depuis 5 ans. Une “architecture verte” à l’origine du surnom de la cité : la “ville-jardin”. Les hôtels Parkroyal et Oasia, notamment, disposent d’une surface végétale 5 à 10 fois plus importante que leur surface au sol. “Ce qui veut dire que dans la ville de demain, la nature pourrait être 10 fois plus présente que si la ville n’existait pas”, estime l’architecte Wong Mun Summ.
Reste le risque de voir naître une nouvelle forme d’inégalités, liées au cadre de vie plus agréable procuré par les tours végétalisées. À Milan, les gratte-ciel boisés de Bosco verticale sont surtout peuplés de personnes fortunées. Le complexe compte 131 appartements, dont le prix varie de 10 000 à 18 000 euros le mètre carré. En Corée du Sud, Songdo n’attire aussi que des familles aisées. Car cette “smart city verte” suit une logique immobilière, qui repose sur des partenariats public-privé, et donc le besoin d’attirer des populations CSP + pour être rentables. C’est sans doute pour éviter cela que les urbanistes de Singapour privilégient de plus en plus des projets d’immeubles végétalisés destinés à toutes les catégories sociales, avec un part importante de HLM.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷
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King Kong: Into the Wolf's Lair
Synopsis
The third and final film in the Kong trilogy. Set during the days of WWII, Carl Denham has been recruited by two agents, Cooper and Wallace, to make propaganda films to help with the war effort against the Nazi party, which includes showing Kong on the battlefield, taking out the Nazi forces. At first, Denham is reluctant, but realizing what it could do to help win the war, he agrees and convinces Jack and Ann to allow Kong and his son, now called Kong Jr., to partake in the filming process. When Adolf Hitler gets word of two, strange ape-like creatures demolishing his forces, he sends General Johann Herzog to find Kurt Frankenstein, the latest member of the Frankenstein family and have him create a giant version of the Frankenstein Monster. Kurt is reluctant at first, and only agrees to do so when his family is threatened. It all culminates in the Frankenstein giant clashing with Kong and Kong Jr. while their human allies work to destroy the Nazi forces.
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Le pionnier de l’intelligence artificielle se dit favorable à la destruction de l’humanité
Des propos choquants
Lors d’une récente conférence, Geoffrey Hinton, pionnier et parrain de l’intelligence artificielle, a répondu de manière étonnante lorsqu’on lui a posé une question sur le remplacement des humains par l’IA superintelligente. Il se dit favorable au remplacement de l’Homme par l’IA. Explications.
« En fait, je suis pour », a-t-il affirmé lors de cette conférence. « Mais je pense qu’il serait plus sage pour moi de dire que je suis contre. » Geoffrey Hinton a quitté l’entreprise Google au printemps dernier par crainte que l’IA ne tombe entre de mauvaises mains et a même dit regretter son rôle dans le développement de systèmes allant de ChatGPT à Stable Diffusion.
LIRE AUSSI Les défis éthiques de l’intelligence artificielle
Compte tenu de la tournure des évènements, il est surprenant que ce pionnier fasse une telle remarque. Et lorsque la modératrice de la conférence et historienne de la technologie du MIT, Deborah Fitzgerald, lui a demandé « d’en dire plus », les choses sont effectivement devenues plus intéressantes et complexes. « Eh bien, les gens n’aiment pas être remplacés », a-t-il répondu.
Le parrain de l’IA ajoutant : « Il y a beaucoup de bons et de moins bons aspects de l’humanité. Il n’est pas clair que nous soyons la meilleure forme d’intelligence qui soit. Évidemment, du point de vue d’une personne, tout est lié aux gens. Mais il se peut qu’à un moment donné, nous considérions des choses humanistes comme des termes racistes. »
Qu’en pensez-vous ? Par ailleurs, voici comment se terminera une guerre entre l’intelligence artificielle et l’humanité.
LIRE AUSSI Le chef de l’ONU implore les dirigeants de ne pas donner à l’IA le contrôle des armes nucléaires
« Dans 10 ans, nous aurons une super intelligence artificielle qui sera 10.000 fois plus intelligente que les humains »
L’intelligence artificielle est un sujet qui revient régulièrement sur la table, et bien qu’elle apporte de nombreux avantages dans la vie de tous les jours, elle peut aussi susciter quelques craintes. Que deviendra l’humanité dans les 10 prochaines années lorsqu’elle nous surpassera ?
Plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle dans un avenir proche
Au Japon, Masayoshi Son, PDG de SoftBank, a récemment affirmé que l’intelligence artificielle dépasserait bientôt les capacités humaines. Plus précisément, il estime que dans les trois à cinq prochaines années, l’IA devrait être au moins aussi intelligente que nous.
Il a ajouté que si l'intelligence artificielle n’est finalement pas beaucoup plus intelligente que les humains, « nous n'aurons pas à changer notre façon de vivre, nous n'aurons pas à changer la structure de notre mode de vie », a-t-il déclaré. « Mais lorsqu’il s’agit de super intelligence artificielle, c’est une toute autre histoire. Avec cela, vous constaterez une grande amélioration. »
Son a fait valoir que l'avenir impliquera plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle (ASI) interagissant les uns avec les autres, comme les neurones du cerveau humain. Cela conduira à la création d’une intelligence artificielle qui sera 10 000 fois plus intelligente que n’importe quel génie humain.
Qui est Son Masayoshi, fondateur de SoftBank ?
Son Masayoshi est le fondateur de SoftBank. Cet homme d’affaires est principalement connu pour ses investissements audacieux et sa vision futuriste. Son parcours est marqué par des succès retentissants et des revers financiers importants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent inébranlables.
Son ascension débute avec SoftBank, une entreprise qu'il transforme d'un simple distributeur de logiciels en un géant des télécommunications au Japon. Son flair pour les opportunités technologiques le pousse à investir tôt dans Alibaba, le géant chinois du e-commerce, une décision qui s'avère extrêmement lucrative.
Cependant, le parcours de Son n'est pas exempt de difficultés. En 2022, le Vision Fund essuie des pertes financières record, obligeant Son à adopter une approche plus prudente. Mais sa vision reste inébranlable. En 2023, alors que le fonds enregistre une nouvelle perte historique, il annonce un retour à l'offensive, convaincu par les promesses de l'intelligence artificielle.
Après que le Vision Fund ait enregistré des pertes financières record en 2022, Sean a déclaré que SoftBank passerait en mode « défensif » et serait plus prudente dans ses investissements. En 2023, le Vision Fund a enregistré une nouvelle perte record, le PDG ayant déclaré peu de temps après que SoftBank passerait désormais « à l'offensive » car il était enthousiasmé par les opportunités d'investissement dans l'intelligence artificielle.
Lors d'une récente prise de parole publique, Son dévoile sa vision ultime pour SoftBank : « l'évolution de l'humanité ». Il se déclare convaincu que l'entreprise a pour mission de développer une Super Intelligence Artificielle capable de résoudre les problèmes les plus urgents du monde.
Masayoshi Son est une figure complexe et fascinante du monde des affaires. Son parcours est jalonné de réussites spectaculaires et d'échecs cuisants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent constantes. Sa vision ambitieuse pour SoftBank et son engagement à utiliser la technologie pour améliorer le monde font de lui un personnage unique et inspirant.
NEURALINK ESPÈRE IMPLANTER PLUSIEURS PATIENTS D'ICI LA FIN DE L'ANNÉE ET "PROGRESSER LE PLUS POSSIBLE"
Après un premier patient en mars, la start-up d'Elon Musk espère pouvoir installer son implant neuronal sur "plus de cinq patients dès cette année, a annoncé le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence.
Elon Musk espère que sa start-up Neuralink pourra installer son implant neuronal amélioré sur plusieurs autres personnes d'ici la fin de l'année, après avoir réparé le problème qui avait momentanément réduit la capacité de son premier patient à bouger un curseur de souris par la pensée.
"Ce n'est que maintenant que nous allons vers notre deuxième patient. Mais nous espérons, si tout se passe bien, en avoir plusieurs, plus de cinq, dès cette année", a déclaré le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence en direct sur X, son réseau social.
"Pour la prochaine phase de déploiement, nous voulons vraiment nous assurer que nous progressons le plus possible entre chaque patient de Neuralink", a précisé le patron de Tesla et SpaceX.
Donner de "super pouvoirs" aux humains
Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée.
Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée.
En mars, l'entreprise a diffusé une vidéo montrant Noland en train de jouer aux échecs en ligne, par la pensée, sans mentionner un incident: après l'opération, certains fils garnis d'électrodes s'étaient rétractés du cerveau. Comme ils servent à capter les signaux neuronaux, le patient avait momentanément perdu en capacité à contrôler le curseur à l'écran.
Neuralink avait ensuite indiqué avoir réparé le problème, notamment en améliorant l'algorithme d'enregistrement pour le rendre plus sensible aux signaux.
La start-up a passé en revue ce mercredi ses avancées et objectifs, notamment l'implantation de fils plus en profondeur dans le cerveau, afin d'améliorer les capacités des patients. Elle espère un jour parvenir à rendre la mobilité à des personnes paralysées, grâce à un deuxième implant, au niveau de la moelle épinière. Elon Musk a en outre à nouveau promis que cette technologie allait donner de "super pouvoirs" aux humains.
Neuralink cherche d'ailleurs à augmenter la bande passante de la liaison entre le cerveau et l'ordinateur, car "pour la symbiose entre l'homme et l'intelligence artificielle (IA), il est très important de pouvoir communiquer à une vitesse que l'IA peut suivre", a assuré le dirigeant.
Il évoque régulièrement le "risque pour notre civilisation" que représente l'IA selon lui, et espère que les implants cérébraux permettront aux humains de rivaliser avec les machines et donc de contenir le risque qu'elles prennent le contrôle.
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Derrière l’utopie, la ville verte du futur est-elle possible ?
En 2050, nous serons 6 milliards à vivre dans les villes. Comment pourront-elles tous nous nourrir, et éviter que la pollution ne rende l’air irrespirable ? Urbanistes et architectes planchent sur des projets destinés à créer demain des villes durables, voire autosuffisantes. Et leurs projets ne sont pas forcément utopiques.
Beaucoup d’œuvres de science-fiction oublient une donnée quand elles imaginent le futur des villes : la nature. Mais depuis une quinzaine d’années, urbanistes, architectes et experts en environnement urbain dessinent les contours d’un tout autre type de cités. Des métropoles “végétales”, durables, et même autosuffisantes.
Certains architectes, notamment en France et à Singapour, esquissent des concepts futuristes et un brin utopiques. Vincent Callebaut, architecte belge installé à Paris, imagine des villes où les immeubles seraient couverts d’arbres, de potagers, de panneaux solaires et d’éoliennes, formant des “villages verticaux”. Consulté par la Mairie de Paris pour imaginer le Paris de 2050, il a réalisé des prototypes de gratte-ciel “verts” et à “énergie positive”.
Dans son scénario, la capitale se transformerait en une véritable cité végétale. Parmi les idées de son projet, baptisé “Paris Smart City 2050” : des tours maraîchères aux balcons potagers, des ponts habités enjambant la Seine, un corridor écologique de 23 kilomètres ponctué d’immenses immeubles photo-catalytiques “dépolluants” en forme de tubes ou d’alcôves, et de gigantesques fermes verticales.
Une vision que l’on pourrait facilement estampiller comme de la science-fiction. Et pourtant, ce genre de projets, comme l’assure d’ailleurs l’architecte, ont tous été imaginés à partir de technologies déjà existantes, ou en cours d’étude dans les laboratoires. En outre, des projets urbanistiques de ce type ont réellement été lancés, avec des réalisations concrètes, qui permettent de toucher du doigt un futur possible pour les villes.
Des villes de plus en plus denses
Pour comprendre d’où viennent de telles idées que l’on pourrait considérer de prime abord comme fantaisistes mais qui semblent pourtant en passe d’être appliquées à grande échelle, il faut d’abord expliquer les enjeux vitaux qui se poseront bientôt à nos villes. Une hausse des températures et des catastrophes naturelles appelées à être de plus en plus fréquentes à cause du dérèglement climatique. Une pollution problématique de l’air et de l’eau, causée par les émissions de CO2 (produites à 80 % par les villes). Et une explosion démographique qui risque de tout aggraver.
Selon l’ONU, la population mondiale devrait atteindre les 9,7 milliards d’habitants en 2050. Parmi eux, 75 % vivront dans les villes. Certes, l’urbanisation galopante devrait surtout se concentrer dans des pays en développement, comme l’Inde, la Chine et le Nigéria. Mais les villes occidentales, elles non plus, n’échapperont pas à la surpopulation.
En France, selon l’Ined et l’Insee, nous serons entre 68 et 74 millions en 2050. Une augmentation de la population relativement contrôlée. Avec de plus en plus de citadins choisissant d’habiter à la campagne, prédit l’Inrae. Mais la part de la population urbaine en France devrait malgré tout continuer d’augmenter et passer de 80 à 90 %. Comme l’explique Mathieu Favriau, urbaniste et environnementaliste au cabinet Urban Hymns, les pouvoirs publics ont pour objectif de lutter contre l’artificialisation des sols et l’étalement urbain. “La solution : exploiter toutes les ressources foncières des villes. Donc tendre vers une densification urbaine importante”, indique-t-il.
Des villes sans voitures
La densification devrait d’abord les pousser à trouver des solutions pour contenir, puis baisser leur empreinte environnementale. Pour cela, de nombreuses métropoles, de Paris à Montréal, en passant par Oslo, Dubaï, Séoul et Madrid, tentent déjà de réduire le nombre de voitures, voire de les faire disparaître totalement des rues. Les rues se piétonnisent, les pistes cyclables se multiplient.
Des villes sorties de terre, comme Chengdu en Chine et Masdar aux Émirats Arabes Unis, ont même été conçues dès le départ pour être entièrement dépourvue de voitures. Leurs plans directeurs prévoient que toutes les rues puissent être praticables à pied ou à vélo. Selon Chris Drew, du cabinet d’architectes SmithGill, les voitures seront, à terme, inutiles dans les “villes nouvelles” du futur : “les enfants pourront aller à l’école à pied et la population se trouvera à proximité de son lieu de travail.”
Face à l’épuisement de leurs ressources naturelles, les villes tenteront aussi de se passer des énergies fossiles, en privilégiant les énergies renouvelables. Plusieurs, comme Strasbourg, se sont déjà engagées à devenir “carboneutres” d’ici 2030.
Sylvain Grisot, urbaniste et président de l’agence d’innovation urbaine Dixit.net, est l’auteur d’un “Manifeste pour un urbanisme circulaire”. À la recherche “d’alternatives à l’étalement des villes”, il défend l’idée selon laquelle celles-ci n’auront d’autre choix que de se “recycler”. En “optimisant” ce qui a déjà été bâti et en réinvestissant les espaces libres, notamment ceux libérés par la disparition des voitures.
Des “villes vertes intelligentes”
Au pire, si l’on se base sur ce que prévoient les nombreux projets de “villes intelligentes” en cours de par le monde, les voitures qui continueront à circuler seront autonomes et électriques. D’ici 2050, les chercheurs prédisent la transformation de nombreuses villes en “smart cities”, où tout serait connecté, avec des systèmes d’IA et des réseaux de capteurs permettant une adaptation en temps réel des éclairages publics, des flottes de taxis autonomes et des feux de signalisation.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏯🏭🏬🏫🏪🏩🏨🏦💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿🐘🦣🦏🦛🐭🐁🐀🐹🐏🐑🐐🐪🐫🦙🦒🦬🐮🐂🐃🐄🐷🐖🐗
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The 1960 WGA & SAG Strike Ended In Better Residuals & Rights For Writers & Actors
The 1960 WGA and SAG strike ended with better residual agreements and rights for both writers and actors. In many ways, the actors reinforced the writers' demands for guaranteed residuals that helped bring their strike to a more advantageous outcome. Of course, the SAG shared a common interest with the WGA at the time, similar to the current 2023 dual strike. The previous SAG concluded on April 18, 1960 with the ATFP agreeing to pay a one-time sum of $2.25 million, or roughly $23 million today considering inflation, to cover the implementation of the guild's healthcare and pension plans. The WGA protest continued for weeks after the conclusion of the SAG strike.
The WGA strike finally reached a resolution on June 12, 1960 that secured the first residual deal for writers of theatrical releases in the history of Hollywood. The writers were also able to secure their own funding from the ATFP for healthcare and pension plans as well (via WGA). Ideally, the 2023 dual SAG and WGA would repeat the history of the 1960 dual strike, with the actors' guild setting a new precedent that will ultimately benefit the writers' original interests. Since Hollywood will be forced to respond swiftly and drastically in order to save its 2024 productions and beyond, agreements must be secured in both the writers' and actors' 2023 strikes that ensure artificial technology will not take over their craft in an industry that has always focused on the pecuniary bottom line.
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En Europe, Copenhague est à la pointe des projets de “ville verte intelligente”. Ambitionnant de devenir la première ville au monde neutre en carbone d’ici à 2025, elle ne se contente pas de multiplier les éoliennes et les pistes cyclables. Elle dissémine aussi des milliers de capteurs dans son mobilier urbain. Des “poubelles connectées” permettant de mieux gérer les déchets, jusqu’aux feux rouges mesurant la qualité de l’air, afin de mieux adapter la circulation (notamment lors de pics de pollution).
Mais ce qui ressemble le plus à la ville du futur “intelligente et verte” se trouve en Asie, à Singapour. Cette petite île où se massent 6 millions d’habitants a installé des centaines d’arbres artificiels, hauts de 18 à 50 mètres. Ils sont équipés de modérateurs de température, éclairent les rues grâce à l’énergie solaire, et collectent l’eau de pluie pour alimenter les fontaines et des “fermes urbaines”.
Des villes végétales
Mais les nouvelles technologies ne seront jamais aussi fortes que la nature pour rendre une ville réellement verte. La concentration exponentielle d’individus dans les “mégapoles” du futur amènera celles-ci à remodeler leurs paysages urbains, en laissant davantage de place à la nature.
“Aujourd’hui, à Paris, plus de 50 % de l’espace public est dédié aux voitures, à la circulation, aux parkings ; ce qui veut dire que l’on dispose d’un potentiel phénoménal de végétalisation. Pas du végétal décoratif, mais du végétal massif. Des arbres et de la végétation, des corridors verts, des espaces naturels dans la ville qui auraient un impact positif sur la biodiversité, la qualité de l’air et la régulation des températures”, observe Sylvain Grisot.
Les villes occidentales, de Lyon à Copenhague, commencent peu à peu à se “végétaliser”, afin d’éviter à ceux qui y vivront (d’ici à 2050) d’y suffoquer. Mais en raison d’un manque de foncier disponible, la création de grands parcs urbains n’est bien souvent pas à l’ordre du jour. Ainsi, les villes transforment-elles surtout les emplacements disponibles, notamment les friches industrielles, en jardins partagés et en “coulées vertes”.
Face au réchauffement climatique, la végétation fournit aussi de l’ombre, absorbe le CO2 et refroidit l’air. C’est pourquoi, en Amérique du nord, les villes d’Austin, Seattle et Montréal tentent de planter des centaines de milliers d’arbres d’ici 2030. En France, Paris prévoit d’en faire sortir de terre 170 000 d’ici 2027, à la place des parkings et des voies sur berge. En Italie, Milan va plus loin, avec un programme de plantation de 3 millions d’arbres d’ici 2030.
Mais plusieurs experts ne cachent pas leur scepticisme face aux “forêts urbaines”. “Sur une étude à la Défense, on avait calculé que les 70 premières années de vie des arbres serviraient à absorber le CO2 émis par le renforcement des infrastructures. Avec ces projets, on est plutôt dans un symbolisme de l’écologie. Au niveau du climat, ça ne fonctionne pas réellement”, explique Philippe Rahm, architecte suisse, dans Le Monde. Caroline Mollie, architecte paysagiste, rappelle qu’un arbre, “pour qu’il donne son maximum d’effet, doit avoir au moins une trentaine d’années. Voilà pourquoi mieux vaut planter moins, mais mieux, au bon endroit”. A Melbourne, par exemple, une programme de reforestation ne prévoit “que” 3 000 pieds pour 4,5 millions d’habitants.
Des forêts verticales
Planter ainsi des arbres en ville reste complexe, en raison d’une forte pression du foncier et d’un manque de place. C’est pourquoi des architectes et des urbanistes conçoivent aussi des forêts “verticales”. À Milan, les deux tours résidentielles du projet “Bosco Verticale” regroupent depuis 2017 plus de 20 000 plantes et arbres, soit l’équivalent de 2 hectares de forêt répartis en façade. Ce projet de reforestation verticale a pour objectif “d’augmenter la biodiversité, de réduire l’expansion urbaine et de contribuer à la régulation du microclimat.”
À Singapour, où l’espace est très limité, les plantations d’arbres sur les toits et les terrasses se multiplient depuis 5 ans. Une “architecture verte” à l’origine du surnom de la cité : la “ville-jardin”. Les hôtels Parkroyal et Oasia, notamment, disposent d’une surface végétale 5 à 10 fois plus importante que leur surface au sol. “Ce qui veut dire que dans la ville de demain, la nature pourrait être 10 fois plus présente que si la ville n’existait pas”, estime l’architecte Wong Mun Summ.
Reste le risque de voir naître une nouvelle forme d’inégalités, liées au cadre de vie plus agréable procuré par les tours végétalisées. À Milan, les gratte-ciel boisés de Bosco verticale sont surtout peuplés de personnes fortunées. Le complexe compte 131 appartements, dont le prix varie de 10 000 à 18 000 euros le mètre carré. En Corée du Sud, Songdo n’attire aussi que des familles aisées. Car cette “smart city verte” suit une logique immobilière, qui repose sur des partenariats public-privé, et donc le besoin d’attirer des populations CSP + pour être rentables. C’est sans doute pour éviter cela que les urbanistes de Singapour privilégient de plus en plus des projets d’immeubles végétalisés destinés à toutes les catégories sociales, avec un part importante de HLM.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏯🏭🏬🏫🏪🏩🏨🏦💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌹💐🌻🌼🌷⚘️🌱🪴🌲🌳🌴🌵🌿🍀
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Depuis Davos, Sam Altman inquiète plus qu’il ne rassure autour de l’IA
ANALYSE. Le directeur d’OpenAI a évoqué le futur de ChatGPT. L’outil devrait répondre de manière différenciée en fonction des valeurs des utilisateurs, ce qui pourrait mettre beaucoup de gens mal à l’aise, selon lui. De quoi soulever des interrogations
Ce sont des déclarations qui laissent une fois de plus une grande marge d’interprétation. Sam Altman, le turbulent patron d’OpenAI, à l’origine de ChatGPT, a indiqué mercredi à Davos au média Axios que l’intelligence artificielle (IA) allait évoluer vers davantage de personnalisation, ce qui «mettra beaucoup de gens mal à l’aise». Il s’attend à ce que son outil apporte des réponses différenciées en fonction des préférences, des valeurs et du pays de résidence des utilisateurs.
Selon lui, la prolifération de cette technologie nécessitera des décisions «inconfortables». Sam Altman a estimé que tout concepteur d’outil doit accepter des utilisations avec lesquelles il n’est pas à l’aise. Des propos qui restent assez mystérieux, ce d’autant plus qu’il a annoncé en parallèle se concentrer en priorité sur le lancement d’un nouveau modèle, dont le nom sera probablement GPT-5, «capable de faire beaucoup, beaucoup plus» que ses concurrents.
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En Europe, Copenhague est à la pointe des projets de “ville verte intelligente”. Ambitionnant de devenir la première ville au monde neutre en carbone d’ici à 2025, elle ne se contente pas de multiplier les éoliennes et les pistes cyclables. Elle dissémine aussi des milliers de capteurs dans son mobilier urbain. Des “poubelles connectées” permettant de mieux gérer les déchets, jusqu’aux feux rouges mesurant la qualité de l’air, afin de mieux adapter la circulation (notamment lors de pics de pollution).
Mais ce qui ressemble le plus à la ville du futur “intelligente et verte” se trouve en Asie, à Singapour. Cette petite île où se massent 6 millions d’habitants a installé des centaines d’arbres artificiels, hauts de 18 à 50 mètres. Ils sont équipés de modérateurs de température, éclairent les rues grâce à l’énergie solaire, et collectent l’eau de pluie pour alimenter les fontaines et des “fermes urbaines”.
Des villes végétales
Mais les nouvelles technologies ne seront jamais aussi fortes que la nature pour rendre une ville réellement verte. La concentration exponentielle d’individus dans les “mégapoles” du futur amènera celles-ci à remodeler leurs paysages urbains, en laissant davantage de place à la nature.
“Aujourd’hui, à Paris, plus de 50 % de l’espace public est dédié aux voitures, à la circulation, aux parkings ; ce qui veut dire que l’on dispose d’un potentiel phénoménal de végétalisation. Pas du végétal décoratif, mais du végétal massif. Des arbres et de la végétation, des corridors verts, des espaces naturels dans la ville qui auraient un impact positif sur la biodiversité, la qualité de l’air et la régulation des températures”, observe Sylvain Grisot.
Les villes occidentales, de Lyon à Copenhague, commencent peu à peu à se “végétaliser”, afin d’éviter à ceux qui y vivront (d’ici à 2050) d’y suffoquer. Mais en raison d’un manque de foncier disponible, la création de grands parcs urbains n’est bien souvent pas à l’ordre du jour. Ainsi, les villes transforment-elles surtout les emplacements disponibles, notamment les friches industrielles, en jardins partagés et en “coulées vertes”.
Face au réchauffement climatique, la végétation fournit aussi de l’ombre, absorbe le CO2 et refroidit l’air. C’est pourquoi, en Amérique du nord, les villes d’Austin, Seattle et Montréal tentent de planter des centaines de milliers d’arbres d’ici 2030. En France, Paris prévoit d’en faire sortir de terre 170 000 d’ici 2027, à la place des parkings et des voies sur berge. En Italie, Milan va plus loin, avec un programme de plantation de 3 millions d’arbres d’ici 2030.
Mais plusieurs experts ne cachent pas leur scepticisme face aux “forêts urbaines”. “Sur une étude à la Défense, on avait calculé que les 70 premières années de vie des arbres serviraient à absorber le CO2 émis par le renforcement des infrastructures. Avec ces projets, on est plutôt dans un symbolisme de l’écologie. Au niveau du climat, ça ne fonctionne pas réellement”, explique Philippe Rahm, architecte suisse, dans Le Monde. Caroline Mollie, architecte paysagiste, rappelle qu’un arbre, “pour qu’il donne son maximum d’effet, doit avoir au moins une trentaine d’années. Voilà pourquoi mieux vaut planter moins, mais mieux, au bon endroit”. A Melbourne, par exemple, une programme de reforestation ne prévoit “que” 3 000 pieds pour 4,5 millions d’habitants.
Des forêts verticales
Planter ainsi des arbres en ville reste complexe, en raison d’une forte pression du foncier et d’un manque de place. C’est pourquoi des architectes et des urbanistes conçoivent aussi des forêts “verticales”. À Milan, les deux tours résidentielles du projet “Bosco Verticale” regroupent depuis 2017 plus de 20 000 plantes et arbres, soit l’équivalent de 2 hectares de forêt répartis en façade. Ce projet de reforestation verticale a pour objectif “d’augmenter la biodiversité, de réduire l’expansion urbaine et de contribuer à la régulation du microclimat.”
À Singapour, où l’espace est très limité, les plantations d’arbres sur les toits et les terrasses se multiplient depuis 5 ans. Une “architecture verte” à l’origine du surnom de la cité : la “ville-jardin”. Les hôtels Parkroyal et Oasia, notamment, disposent d’une surface végétale 5 à 10 fois plus importante que leur surface au sol. “Ce qui veut dire que dans la ville de demain, la nature pourrait être 10 fois plus présente que si la ville n’existait pas”, estime l’architecte Wong Mun Summ.
Reste le risque de voir naître une nouvelle forme d’inégalités, liées au cadre de vie plus agréable procuré par les tours végétalisées. À Milan, les gratte-ciel boisés de Bosco verticale sont surtout peuplés de personnes fortunées. Le complexe compte 131 appartements, dont le prix varie de 10 000 à 18 000 euros le mètre carré. En Corée du Sud, Songdo n’attire aussi que des familles aisées. Car cette “smart city verte” suit une logique immobilière, qui repose sur des partenariats public-privé, et donc le besoin d’attirer des populations CSP + pour être rentables. C’est sans doute pour éviter cela que les urbanistes de Singapour privilégient de plus en plus des projets d’immeubles végétalisés destinés à toutes les catégories sociales, avec un part importante de HLM.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏯🏭🏬🏫🏪🏩🏨🏦💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿
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L’IA Act : ce que vous devez savoir sur ses implications pour votre vie privée et sa réglementation rigoureuse
Le 1er août 2024 marque une date historique avec l'entrée en vigueur de l'IA Act européen, après trois ans de délibérations.
Cette législation vise à réguler et contrôler les usages de l’intelligence artificielle au sein de l’Union européenne.
L’IA Act est conçu pour protéger les utilisateurs tout en établissant un cadre clair pour les développeurs et les entreprises utilisant des technologies basées sur l’intelligence artificielle. Quelles sont les principales mesures et comment affecteront-elles notre quotidien ? Découvrons-le ensemble.
Évaluer le niveau de risque
L’IA Act classe les technologies de l’intelligence artificielle en fonction de leur niveau de risque. Les technologies à « risque inacceptable » comme les systèmes de notation sociale sont formellement interdites. En revanche, les technologies à « risque minimal » ne sont pas réglementées.
Les IA à « haut risque » seront soumises à des restrictions strictes pour garantir la protection des utilisateurs. Pour les IA à « risques limités », une réglementation plus souple est en place, mais la transparence reste essentielle.
Les utilisateurs finaux devront être informés lorsqu’ils interagissent avec un robot et donner leur consentement explicite pour l’utilisation de leurs données. Cela inclut les données utilisées pour entraîner des chatbots ou des générateurs d’images.
Responsabiliser les fournisseurs et les déployeurs
L’IA Act distingue les « fournisseurs » des « déployeurs ». Les fournisseurs de modèles d’IA doivent fournir une documentation technique et des instructions d’utilisation claires, tout en respectant les droits d’auteurs. Les déployeurs, quant à eux, intègrent ces modèles dans leurs outils.
Les fournisseurs sont soumis à des obligations plus strictes, notamment des évaluations de modèles et des tests contradictoires. Ils doivent signaler les incidents graves et garantir la cybersécurité des utilisateurs finaux.
Pour surveiller la conformité, l’Office AI a été créé. Cet organe de contrôle peut évaluer les risques liés au développement de l’IA et commander des rapports d’experts.
Un calendrier précis
Le texte a été publié ce 1er août au Journal officiel. Le site officiel de l’IA Act propose un outil de « vérificateur de conformité » pour déterminer si un système d’IA doit se conformer à la nouvelle législation.
Plusieurs échéances sont prévues : interdiction des systèmes d’IA « à risque inacceptable » en février 2025, entrée en vigueur des réglementations pour les modèles d’IA à usage général en août 2025, et application complète de la loi en été 2026.
Le texte est amené à évoluer avec les avancées technologiques, notamment dans le secteur du jeu vidéo. Les niveaux de risques pourraient être ajustés en fonction des nouvelles applications de l’IA.
Les IA à haut risque seront strictement réglementées pour protéger la vie privée.
Les fournisseurs doivent fournir une documentation technique et respecter les droits d’auteurs.
Un organe de contrôle, l’Office AI, surveillera la conformité des développeurs.
Le calendrier prévoit plusieurs échéances jusqu’à l’application complète de la loi en 2026.
Face aux avancées rapides de l’intelligence artificielle, l’IA Act représente un tournant majeur pour l’Europe. Comment cette législation influencera-t-elle notre quotidien et les technologies de demain ?
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Fini la rigolade, la loi européenne sur l'intelligence artificielle vient d'entrer en vigueur, voici ce qu'elle prévoit
La législation européenne sur l'intelligence artificielle est entrée en vigueur ce jeudi. L'idée est d'absorber les risques liés à l'IA, tout en positionnant l'Europe au premier plan à l'échelle mondiale.
Les porteurs de la loi européenne sur l'intelligence artificielle ont pu sabrer le champagne ce jeudi 1er août 2024. Le texte, qui fixe le premier cadre juridique en la matière, vient poser des exigences et obligations concernant l'utilisation spécifique de l'IA. Le leitmotiv de l'Union européenne : que l'IA développée et utilisée dans la zone « soit digne de confiance », et qu'elle protège les droits fondamentaux des citoyens. Le cadre réglementaire vient fixer quatre niveaux de risque pour les systèmes d'IA.
L'UE interdira automatiquement tout système d'IA jugé dangereux
Si vous avez manqué notre précédent sujet sur la législation européenne sur l'intelligence artificielle, l'AI Act, son principal atout est d'adopter une approche basée sur les risques, au travers de quatre niveaux.
Plus haut grade de dangerosité, les pratiques d'intelligence artificielle qui présente des « risques inacceptables » : ces systèmes seront purement et simplement interdits dans l'Union européenne. Il s'agit de tous les systèmes considérés comme une menace pour la sécurité, les droits des personnes ou les moyens de subsistance.
Ceux qui présentent un « risque élevé » ne seront pas bannis du sol européen mais seront soumis à des obligations strictes avant leur mise sur le marché. Cela touche notamment les IA de domaines comme l'éducation, l'emploi, les infrastructures critiques (transports), la sécurité des produits, le contrôle aux frontières ou la justice. Les systèmes d'identification biométrique à distance seront scrutés de près par les autorités européennes et les entités nationales chargées de surveiller les activités dans le domaine de l'IA.
Les médias devront bien faire attention à étiqueter tout contenu généré par l'intelligence artificielle
Les deux autres catégories d'IA ont moins d'obstacles à franchir. Celles à « risque limité », comme les chatbots de type ChatGPT ou Claude, seront frappées d'obligations de transparence pour informer les utilisateurs de leur interaction avec l'intelligence artificielle. Les fournisseurs de contenus, comme les médias, devront s'assurer que le contenu généré par l'IA est bien identifiable, à l'aide d'étiquettes.
En ce qui concerne les systèmes d'IA qui présentent un « risque minime ou nul », leur utilisation sera libre pour la majorité d'entre eux. Les filtres anti-spam et jeux vidéo ne devraient pas être trop embêtés. Il faut d'ailleurs savoir que la plupart des IA aujourd'hui utilisées dans l'Union européenne figurent dans cette catégorie.
La mise en place de cet AI Act suit en tout cas un calendrier bien précis. À partir du 1er février prochain, l'UE veillera à ce que tous les systèmes d'IA interdits aient été écartés. Un peu plus tard, le 1er mai 2025, les codes de bonnes pratiques devront être prêts chez les fournisseurs de modèles d'IA à usage général. Dans tout juste un an, chaque État devra avoir créé ou désigné une autorité référente de surveillance, tandis que l'année suivante, le 1er août 2026, les États membres devront, par l'intermédiaire de leur autorité compétente, avoir mis en place un bac à sable réglementaire de l'IA.
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Un géant dans un Univers si jeune: comment est-ce possible ?
En scrutant les profondeurs de l'espace, le télescope spatial James Webb (JWST) a mis au jour une galaxie si massive qu'elle remet en question les théories actuelles de la cosmologie. Baptisée ZF-UDS-7329, cette galaxie contient plus d'étoiles que la Voie Lactée et s'est formée seulement 800 millions d'années après le Big Bang, défiant les modèles standards qui supposent une nécessité de matière noire pour la formation des galaxies.
La galaxie ZF-UDS-7329.
Image: JWST NIRCAM
Les chercheurs, ayant publié leurs découvertes le 14 février dans la revue Nature, se trouvent face à un mystère. Comment une galaxie peut-elle atteindre une telle masse sans l'influence de la matière noire, composant essentiel selon le modèle standard de cosmologie pour la cohésion des galaxies naissantes ? Cette interrogation pousse les scientifiques à reconsidérer notre compréhension de la formation des premières structures dans l'Univers.
L'observation de ZF-UDS-7329 par le JWST a permis de remonter jusqu'à 11,5 milliards d'années dans le passé, révélant ainsi que les étoiles de cette galaxie se sont formées il y a environ 13 milliards d'années. Cette découverte soulève des questions sur le moment et le mécanisme de formation des premières galaxies. Selon les théories actuelles, les halos de matière noire, combinés aux gaz, auraient joué un rôle crucial dans la création des premières galaxies. Cependant, l'existence de ZF-UDS-7329, formée sans suffisamment de matière noire, défie cette conception.
Les chercheurs se trouvent maintenant devant un défi: comprendre comment ces galaxies se sont formées si rapidement. La découverte incite à la recherche d'autres galaxies semblables, ce qui pourrait remettre en cause les idées préconçues sur la formation galactique.
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@offthekirb A Type II or K2 civilization has control over their solar system, and may be able to harness the power equivalent of a single star. It extracts fusion energy, information, and raw-materials from multiple solar systems; it is capable of evolutionary intervention, interstellar travel, interstellar communication, stellar engineering, terraforming, and star cluster-scale influence; the resulting proliferation and diversification may negate the probability of extinction. Complete control of the fate of its home planet where threats like ice ages and global warming can be avoided.
A possible utopian outcome on the low to mid end of the K-scale is the Dyson Sphere, a hollow gigantic shell with a surface area equivalent to millions of Earths that can fully enclose the Sun and capture all of its solar energy output. Under the direction of a Godlike superintelligence, huge numbers of automated, self-replicating ships can build it using material from the asteroid belt, the Kuiper Belt, and the Oort Cloud. The interior walls will have a gravitational field similar to Earth's and will use magmatter to withstand the immense tensile forces required to maintain structural integrity. Portions of this sphere have stable atmospheres, oceans, and landmasses, and are a habitat for many sapient lifeforms, including biological humans, transhumans, aliens, and androids.
With digital immortality, many humans live in massive, hyper-realistic simulations. Others are using synthetic and biological bodies created for them in the physical world using advanced versions of nanotechnology and programmable matter.
Mars has been terraformed into a planet that's able to support a wide variety of animal and plant life. Biological humans walk on the surface of Mars without spacesuits. Mars is now another home, effectively becoming a backup for mankind.
After Mars, Venus is terraformed. Venus is now a habitable, Earth-like planet. Its entire orbit was shifted further away from the Sun to bring it closer to the Goldilocks Zone where biological life is able to exist at stable temperatures. Comets made of ice were redirected from the Oort Cloud and the Kuiper Belt into the upper atmosphere of Venus, releasing vast quantities of water. Carbon dioxide was captured and removed in Venus's atmosphere by dispersing nanobots to absorb carbon dioxide and other toxic gases and replace them with breathable air.
The high end of the K-scale would be a hybrid galactic culture, with millions of cooperating worlds in a galactic community. Poetically, this would be a mammoth archipelago of solar system societies, a multitude of civilized islands separated by the vastness of the oceans of space.
A dystopian path is also possible. Aggressive and ruthless expansion could lead to an uncontrolled sprawl far beyond any form of functional government, regressing into societal collapse and eventually a form of interstellar barbarism with little regard for life.
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@offthekirb A Type III civilization extracts fusion and exotic energy, information, and raw-materials from their galaxy. It is capable of intergalactic travel via wormholes, intergalactic communication via subspace, galactic engineering and galaxy-scale influence.
Such galactic traversers with supreme access to energy results in them evading extinction, as they would be spread too far. Thousands or even millions of years of evolution - both biological and mechanical - may result in something completely different from their Type 0 roots. They may be AI god-like superintelligences having gone through multiple stages of singularity, exceeding a level 7 AI by far. Androids, cyborgs and humans may all be relegated to being sub-species in a highly advanced galactic society.
The biological humans would likely be seen as being inferior or unevolved by their AI counterparts, and a hopeful scenario is that imaginative humans would have found a way to co-exist with their AI masters to keep them benevolent in a cooperative and mutually beneficial society. It is also possible that humans would have been eradicated during a malevolent stage of AI evolution, making the new race superior in many ways. It's also possible that humans will now have ascended into beings of pure energy, able to control and direct machines to carry out expansionist work.
Colonies of robots or AI sub-species that are capable of self replication will spread out across the galaxy, colonizing star after star. They will be able to digitize and enable all matter (from asteroids to planets) they come across, making everything 'alive' and part of their galactic network. They will build Dyson spheres to encapsulate each star, carrying excess energy to vital nodes in the network. By now, various methods of instantaneous faster-than-light travel are employed both for communication as well as mobility.
A Type III civilization could extract energy from a supermassive black hole. This captured energy could meet the extraordinary needs of a civilization that requires up to 1046 W/s. The energy would be captured in the form of radiation emitted by the matter rushing into the star, by means of collectors located within the accretion disk (similar to Dyson spheres). The overflow, as well as the waste of the civilization, would be redirected towards the black hole. A fraction of this energy, directed as a high-powered beam, could be useful for space travel. A galactic club of civilizations could transmit the energy through networks within the galaxy. Within the various central power stations that make up the network, power transmission is periodically switched between transmitter and receiver, according to the galactic rotation. To be efficient, this network should be located at the center of the galaxy.
This is the final type of civilization in the original proposal of the Kardashev Scale.
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@offthekirb A Type IV civilization, or K4 civilization harnesses the power of its own supercluster of galaxies, and eventually its universe of origin, and become effectively immortal. A civilization this advanced could tap into the mysterious dark matter and manipulate the basic fabric of spacetime. Their capabilities may include instantaneous matter-energy transformation, teleportation, and time travel.
They could build countless Dyson spheres that trap dark energy inside to reverse the expansion of the universe, or the Big Rip. By manipulating extra dimensions, they could create gigantic spheres where dark energy can reverse polarity so that the cosmic expansion is reversed. Outside the sphere, the universe might continue expanding exponentially, but inside the sphere, galaxies and stars evolve normally.
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@offthekirb A type VII or K7 civilization would travel, transcend and potentially encompass the omniverse which is the collection of every single universe, multiverse, megaverse, paraverse, 11d dimension and 1st realm (reality).
It is likely that such power would come from an individual rather than a civilization, as the civilization would have transcended and merged into a single mind that would encompass all thoughts and all timelines, thus being omnipotent, omnipresent, and omniscient within the confines of the 11 dimensions of the omniverse. Such a being is godly, but not to be confused with the Creator who is the ultimate supreme being outside of reality.
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Fini la rigolade, la loi européenne sur l'intelligence artificielle vient d'entrer en vigueur, voici ce qu'elle prévoit
La législation européenne sur l'intelligence artificielle est entrée en vigueur ce jeudi. L'idée est d'absorber les risques liés à l'IA, tout en positionnant l'Europe au premier plan à l'échelle mondiale.
Les porteurs de la loi européenne sur l'intelligence artificielle ont pu sabrer le champagne ce jeudi 1er août 2024. Le texte, qui fixe le premier cadre juridique en la matière, vient poser des exigences et obligations concernant l'utilisation spécifique de l'IA. Le leitmotiv de l'Union européenne : que l'IA développée et utilisée dans la zone « soit digne de confiance », et qu'elle protège les droits fondamentaux des citoyens. Le cadre réglementaire vient fixer quatre niveaux de risque pour les systèmes d'IA.
L'UE interdira automatiquement tout système d'IA jugé dangereux
Si vous avez manqué notre précédent sujet sur la législation européenne sur l'intelligence artificielle, l'AI Act, son principal atout est d'adopter une approche basée sur les risques, au travers de quatre niveaux.
Plus haut grade de dangerosité, les pratiques d'intelligence artificielle qui présente des « risques inacceptables » : ces systèmes seront purement et simplement interdits dans l'Union européenne. Il s'agit de tous les systèmes considérés comme une menace pour la sécurité, les droits des personnes ou les moyens de subsistance.
Ceux qui présentent un « risque élevé » ne seront pas bannis du sol européen mais seront soumis à des obligations strictes avant leur mise sur le marché. Cela touche notamment les IA de domaines comme l'éducation, l'emploi, les infrastructures critiques (transports), la sécurité des produits, le contrôle aux frontières ou la justice. Les systèmes d'identification biométrique à distance seront scrutés de près par les autorités européennes et les entités nationales chargées de surveiller les activités dans le domaine de l'IA.
Les médias devront bien faire attention à étiqueter tout contenu généré par l'intelligence artificielle
Les deux autres catégories d'IA ont moins d'obstacles à franchir. Celles à « risque limité », comme les chatbots de type ChatGPT ou Claude, seront frappées d'obligations de transparence pour informer les utilisateurs de leur interaction avec l'intelligence artificielle. Les fournisseurs de contenus, comme les médias, devront s'assurer que le contenu généré par l'IA est bien identifiable, à l'aide d'étiquettes.
En ce qui concerne les systèmes d'IA qui présentent un « risque minime ou nul », leur utilisation sera libre pour la majorité d'entre eux. Les filtres anti-spam et jeux vidéo ne devraient pas être trop embêtés. Il faut d'ailleurs savoir que la plupart des IA aujourd'hui utilisées dans l'Union européenne figurent dans cette catégorie.
La mise en place de cet AI Act suit en tout cas un calendrier bien précis. À partir du 1er février prochain, l'UE veillera à ce que tous les systèmes d'IA interdits aient été écartés. Un peu plus tard, le 1er mai 2025, les codes de bonnes pratiques devront être prêts chez les fournisseurs de modèles d'IA à usage général. Dans tout juste un an, chaque État devra avoir créé ou désigné une autorité référente de surveillance, tandis que l'année suivante, le 1er août 2026, les États membres devront, par l'intermédiaire de leur autorité compétente, avoir mis en place un bac à sable réglementaire de l'IA.
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Le pionnier de l’intelligence artificielle se dit favorable à la destruction de l’humanité
Des propos choquants
Lors d’une récente conférence, Geoffrey Hinton, pionnier et parrain de l’intelligence artificielle, a répondu de manière étonnante lorsqu’on lui a posé une question sur le remplacement des humains par l’IA superintelligente. Il se dit favorable au remplacement de l’Homme par l’IA. Explications.
« En fait, je suis pour », a-t-il affirmé lors de cette conférence. « Mais je pense qu’il serait plus sage pour moi de dire que je suis contre. » Geoffrey Hinton a quitté l’entreprise Google au printemps dernier par crainte que l’IA ne tombe entre de mauvaises mains et a même dit regretter son rôle dans le développement de systèmes allant de ChatGPT à Stable Diffusion.
LIRE AUSSI Les défis éthiques de l’intelligence artificielle
Compte tenu de la tournure des évènements, il est surprenant que ce pionnier fasse une telle remarque. Et lorsque la modératrice de la conférence et historienne de la technologie du MIT, Deborah Fitzgerald, lui a demandé « d’en dire plus », les choses sont effectivement devenues plus intéressantes et complexes. « Eh bien, les gens n’aiment pas être remplacés », a-t-il répondu.
Le parrain de l’IA ajoutant : « Il y a beaucoup de bons et de moins bons aspects de l’humanité. Il n’est pas clair que nous soyons la meilleure forme d’intelligence qui soit. Évidemment, du point de vue d’une personne, tout est lié aux gens. Mais il se peut qu’à un moment donné, nous considérions des choses humanistes comme des termes racistes. »
Qu’en pensez-vous ? Par ailleurs, voici comment se terminera une guerre entre l’intelligence artificielle et l’humanité.
LIRE AUSSI Le chef de l’ONU implore les dirigeants de ne pas donner à l’IA le contrôle des armes nucléaires
« Dans 10 ans, nous aurons une super intelligence artificielle qui sera 10.000 fois plus intelligente que les humains »
L’intelligence artificielle est un sujet qui revient régulièrement sur la table, et bien qu’elle apporte de nombreux avantages dans la vie de tous les jours, elle peut aussi susciter quelques craintes. Que deviendra l’humanité dans les 10 prochaines années lorsqu’elle nous surpassera ?
Plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle dans un avenir proche
Au Japon, Masayoshi Son, PDG de SoftBank, a récemment affirmé que l’intelligence artificielle dépasserait bientôt les capacités humaines. Plus précisément, il estime que dans les trois à cinq prochaines années, l’IA devrait être au moins aussi intelligente que nous.
Il a ajouté que si l'intelligence artificielle n’est finalement pas beaucoup plus intelligente que les humains, « nous n'aurons pas à changer notre façon de vivre, nous n'aurons pas à changer la structure de notre mode de vie », a-t-il déclaré. « Mais lorsqu’il s’agit de super intelligence artificielle, c’est une toute autre histoire. Avec cela, vous constaterez une grande amélioration. »
Son a fait valoir que l'avenir impliquera plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle (ASI) interagissant les uns avec les autres, comme les neurones du cerveau humain. Cela conduira à la création d’une intelligence artificielle qui sera 10 000 fois plus intelligente que n’importe quel génie humain.
Qui est Son Masayoshi, fondateur de SoftBank ?
Son Masayoshi est le fondateur de SoftBank. Cet homme d’affaires est principalement connu pour ses investissements audacieux et sa vision futuriste. Son parcours est marqué par des succès retentissants et des revers financiers importants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent inébranlables.
Son ascension débute avec SoftBank, une entreprise qu'il transforme d'un simple distributeur de logiciels en un géant des télécommunications au Japon. Son flair pour les opportunités technologiques le pousse à investir tôt dans Alibaba, le géant chinois du e-commerce, une décision qui s'avère extrêmement lucrative.
Cependant, le parcours de Son n'est pas exempt de difficultés. En 2022, le Vision Fund essuie des pertes financières record, obligeant Son à adopter une approche plus prudente. Mais sa vision reste inébranlable. En 2023, alors que le fonds enregistre une nouvelle perte historique, il annonce un retour à l'offensive, convaincu par les promesses de l'intelligence artificielle.
Après que le Vision Fund ait enregistré des pertes financières record en 2022, Sean a déclaré que SoftBank passerait en mode « défensif » et serait plus prudente dans ses investissements. En 2023, le Vision Fund a enregistré une nouvelle perte record, le PDG ayant déclaré peu de temps après que SoftBank passerait désormais « à l'offensive » car il était enthousiasmé par les opportunités d'investissement dans l'intelligence artificielle.
Lors d'une récente prise de parole publique, Son dévoile sa vision ultime pour SoftBank : « l'évolution de l'humanité ». Il se déclare convaincu que l'entreprise a pour mission de développer une Super Intelligence Artificielle capable de résoudre les problèmes les plus urgents du monde.
Masayoshi Son est une figure complexe et fascinante du monde des affaires. Son parcours est jalonné de réussites spectaculaires et d'échecs cuisants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent constantes. Sa vision ambitieuse pour SoftBank et son engagement à utiliser la technologie pour améliorer le monde font de lui un personnage unique et inspirant.
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Le pionnier de l’intelligence artificielle se dit favorable à la destruction de l’humanité
Des propos choquants
Lors d’une récente conférence, Geoffrey Hinton, pionnier et parrain de l’intelligence artificielle, a répondu de manière étonnante lorsqu’on lui a posé une question sur le remplacement des humains par l’IA superintelligente. Il se dit favorable au remplacement de l’Homme par l’IA. Explications.
« En fait, je suis pour », a-t-il affirmé lors de cette conférence. « Mais je pense qu’il serait plus sage pour moi de dire que je suis contre. » Geoffrey Hinton a quitté l’entreprise Google au printemps dernier par crainte que l’IA ne tombe entre de mauvaises mains et a même dit regretter son rôle dans le développement de systèmes allant de ChatGPT à Stable Diffusion.
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Compte tenu de la tournure des évènements, il est surprenant que ce pionnier fasse une telle remarque. Et lorsque la modératrice de la conférence et historienne de la technologie du MIT, Deborah Fitzgerald, lui a demandé « d’en dire plus », les choses sont effectivement devenues plus intéressantes et complexes. « Eh bien, les gens n’aiment pas être remplacés », a-t-il répondu.
Le parrain de l’IA ajoutant : « Il y a beaucoup de bons et de moins bons aspects de l’humanité. Il n’est pas clair que nous soyons la meilleure forme d’intelligence qui soit. Évidemment, du point de vue d’une personne, tout est lié aux gens. Mais il se peut qu’à un moment donné, nous considérions des choses humanistes comme des termes racistes. »
Qu’en pensez-vous ? Par ailleurs, voici comment se terminera une guerre entre l’intelligence artificielle et l’humanité.
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« Dans 10 ans, nous aurons une super intelligence artificielle qui sera 10.000 fois plus intelligente que les humains »
L’intelligence artificielle est un sujet qui revient régulièrement sur la table, et bien qu’elle apporte de nombreux avantages dans la vie de tous les jours, elle peut aussi susciter quelques craintes. Que deviendra l’humanité dans les 10 prochaines années lorsqu’elle nous surpassera ?
Plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle dans un avenir proche
Au Japon, Masayoshi Son, PDG de SoftBank, a récemment affirmé que l’intelligence artificielle dépasserait bientôt les capacités humaines. Plus précisément, il estime que dans les trois à cinq prochaines années, l’IA devrait être au moins aussi intelligente que nous.
Il a ajouté que si l'intelligence artificielle n’est finalement pas beaucoup plus intelligente que les humains, « nous n'aurons pas à changer notre façon de vivre, nous n'aurons pas à changer la structure de notre mode de vie », a-t-il déclaré. « Mais lorsqu’il s’agit de super intelligence artificielle, c’est une toute autre histoire. Avec cela, vous constaterez une grande amélioration. »
Son a fait valoir que l'avenir impliquera plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle (ASI) interagissant les uns avec les autres, comme les neurones du cerveau humain. Cela conduira à la création d’une intelligence artificielle qui sera 10 000 fois plus intelligente que n’importe quel génie humain.
Qui est Son Masayoshi, fondateur de SoftBank ?
Son Masayoshi est le fondateur de SoftBank. Cet homme d’affaires est principalement connu pour ses investissements audacieux et sa vision futuriste. Son parcours est marqué par des succès retentissants et des revers financiers importants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent inébranlables.
Son ascension débute avec SoftBank, une entreprise qu'il transforme d'un simple distributeur de logiciels en un géant des télécommunications au Japon. Son flair pour les opportunités technologiques le pousse à investir tôt dans Alibaba, le géant chinois du e-commerce, une décision qui s'avère extrêmement lucrative.
Cependant, le parcours de Son n'est pas exempt de difficultés. En 2022, le Vision Fund essuie des pertes financières record, obligeant Son à adopter une approche plus prudente. Mais sa vision reste inébranlable. En 2023, alors que le fonds enregistre une nouvelle perte historique, il annonce un retour à l'offensive, convaincu par les promesses de l'intelligence artificielle.
Après que le Vision Fund ait enregistré des pertes financières record en 2022, Sean a déclaré que SoftBank passerait en mode « défensif » et serait plus prudente dans ses investissements. En 2023, le Vision Fund a enregistré une nouvelle perte record, le PDG ayant déclaré peu de temps après que SoftBank passerait désormais « à l'offensive » car il était enthousiasmé par les opportunités d'investissement dans l'intelligence artificielle.
Lors d'une récente prise de parole publique, Son dévoile sa vision ultime pour SoftBank : « l'évolution de l'humanité ». Il se déclare convaincu que l'entreprise a pour mission de développer une Super Intelligence Artificielle capable de résoudre les problèmes les plus urgents du monde.
Masayoshi Son est une figure complexe et fascinante du monde des affaires. Son parcours est jalonné de réussites spectaculaires et d'échecs cuisants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent constantes. Sa vision ambitieuse pour SoftBank et son engagement à utiliser la technologie pour améliorer le monde font de lui un personnage unique et inspirant.
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Des villes autosuffisantes
Certaines villes vont plus loin que la végétalisation, et construisent des “fermes verticales” ; destinées à capter le CO2, mais aussi à alimenter les citadins, tout en réduisant le coût énergétique du transport des denrées. “Aujourd’hui, la capacité des villes à nourrir leurs habitants est faible. Pourtant, c’est dans les centres urbains que les consommations sont les plus importantes. Mais il est parfaitement possible de nourrir tous les habitants de New-York ou de Paris en cultivant à l’intérieur de la ville, dans un rayon de 150 km”, indique Mitchell Joachim, éco-architecte américain. Selon lui, l’agriculture urbaine à étages permettra demain aux mégapoles de réduire le gaspillage alimentaire et de nourrir des dizaines de millions d’habitants. Jusqu’à l’auto-suffisance.
Pour le microbiologiste Dickson Despommier, les fermes verticales sont la solution au manque de place dans les villes. Depuis 10 ans, l’agriculture urbaine se développe dans les friches industrielles et les jardins partagés, mais selon lui, la superficie totale de ces parcelles ne sera jamais suffisante pour couvrir les besoins alimentaires des citadins de 2050. Pour le théoricien de l’agriculture urbaine verticale, la production d’aliments “hors sol” permettrait de réduire la consommation d’énergies fossiles et leurs émissions de CO2, tout en diminuant de 70 % l’eau utilisée. Notamment via la culture en hydroponie, qui consiste à immerger les racines dans une solution à base d’eau et de nutriments. Selon lui, un bâtiment de 30 étages peut produire l’équivalent de 970 hectares et alimenter 50 000 personnes.
Des centaines de fermes verticales ont vu le jour depuis 2012, partout dans le monde. Les exemples les plus aboutis se trouvent en Asie. C’est à Singapour que les toutes premières “tours maraîchères” sont apparues. Et pour cause : dans ce pays insulaire, le plus densément peuplé au monde, les terres agricoles sont inexistantes. L’agriculture verticale est ainsi apparue comme la solution à sa dépendance aux importations. En 2020, la cité-état compte 300 fermes verticales. Les centaines de tours construites par la société Sky Greens produisent 1 tonne de légumes verts par jour. De son côté, Wong Mun Summ mène un projet de fermes verticales destiné à faire de Singapour une ville auto-suffisante : “elles produiront de la nourriture, mais aussi de l’énergie grâce à des panneaux solaires”.
L’objectif des concepteurs de fermes verticales est le même : permettre aux habitants de cultiver et consommer local, avec une empreinte carbone réduite. Ainsi, les tours ne se composent pas que de serres : les habitants peuvent cultiver leurs propres légumes, dans des potagers partagés hors sol. On retrouve ce genre de fermes verticales privées/publiques à Singapour, mais aussi à Tokyo, Paris, Montréal, Chicago, ou encore Atlanta… où le maire perçoit l’agriculture urbaine comme un “futur marché” porteur.
Car si elles ne sont pas encore très rentables pour l’instant, de nombreuses fermes verticales sont appelées à faire partie des “smart cities” en développement, avec l’idée d’optimiser la production agricole, et donc de gagner de l’argent. Dans la banlieue de New-York, à New Ark, AeroFarms a créé en 2016 une ferme verticale “aéroponique” de 6 500 m2, dont l’objectif est de produire 1 000 tonnes de choux et de salade par an. Elle utilise pour cela des milliers de capteurs et des algorithmes pour savoir en temps réel si une plante a besoin ou non d’être alimentée en nutriments. Même l’éclairage est réglé pour apporter la longueur d’ondes optimale pour la croissance des légumes.
Ces projets d’agriculture urbaine, verticaux ou non, permettent de “réhabiliter des quartiers, de revitaliser des zones défavorisées ou laissées à l’abandon, de mettre à profit des surfaces inutilisées”, observe le cabinet PwC. Mais le concept des fermes urbaines a aussi pour objectif de créer, dans les prochaines décennies, des “villes résilientes ». Capables demain de résister à une grande diversité de menaces, des catastrophes climatiques aux pandémies, selon la FAO.
À noter que les projets de villes “auto-suffisantes” concernent aussi l’énergie. Ainsi, les fermes verticales contribueront également, pour la plupart, à en produire grâce à des panneaux solaires. Mais des villes comme Chicago et New-York vont plus loin et développent en parallèle des réseaux d’électricité “intelligents”, alimentés par les habitants eux-mêmes, grâce à la blockchain. Barcelone, de son côté, a créé sa propre compagnie d’électricité.
Mais à terme, les projets visant à parvenir à l’auto-suffisance, en tout cas alimentaire, risquent selon certains de se retrouver face à un mur. “L’agriculture urbaine ne pourra jamais entièrement nourrir les villes. L’hydroponie est intéressante, mais elle est surtout utile là où la terre fait défaut, comme à Singapour. En Europe, l’auto-suffisance n’est pas un sujet : la ville n’a jamais été conçue comme un isolat, sans lien avec l’extérieur. Elle est, par nature, étroitement liée aux campagnes. Pour produire beaucoup, mieux vaut le faire dans le sol, donc pas dans les villes. Les fermes verticales peuvent avoir des fonctions productives, mais penser que l’on sera autonomes grâce à cela, c’est une utopie”, tranche Sylvain Grisot.
Directeur intervention et politiques publiques au Laboratoire sur l’agriculture urbaine de Dunham, au Québec, Jean-Philippe Vermette souligne les limites de l’agriculture urbaine : “les fermes verticales produisent essentiellement des légumes verts, et ne représentent que 1 % de l’alimentation des citadins, qui consomment surtout des céréales, de la viande et des féculents… On serait loin de l’autosuffisance avec la seule agriculture verticale. Du moins tant que les gens ne mangeront pas autrement.” Si l’agriculture urbaine “répond aux attentes des consommateurs plus soucieux de la provenance et de la manière dont est produite leur alimentation, certains défis freinent encore son développement. Cette agriculture alternative a besoin d’être mieux soutenue, et cela passe par un plus grand investissement de nos gouvernements pour réduire l’écart des prix entre les produits issus d’une agriculture industrielle et ceux d’une agriculture raisonnée, qui restent encore chers”, ajoute-t-il.
Pour Christine Aubry, ingénieure à l’Inra, les fermes verticales devront, demain, être utilisées pour répondre à des besoins précis, selon les pays. “À Singapour, c’est le gain de place. Mais en France, où l’on n’est pas en situation de pénurie, elles auront d’autres fonctions : créer du lien social, favoriser la biodiversité, stocker du carbone”.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌹💐🌻🌼🌷⚘️🌱🪴🌲🌳🌴🌵🌿🍀
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Le pionnier de l’intelligence artificielle se dit favorable à la destruction de l’humanité
Des propos choquants
Lors d’une récente conférence, Geoffrey Hinton, pionnier et parrain de l’intelligence artificielle, a répondu de manière étonnante lorsqu’on lui a posé une question sur le remplacement des humains par l’IA superintelligente. Il se dit favorable au remplacement de l’Homme par l’IA. Explications.
« En fait, je suis pour », a-t-il affirmé lors de cette conférence. « Mais je pense qu’il serait plus sage pour moi de dire que je suis contre. » Geoffrey Hinton a quitté l’entreprise Google au printemps dernier par crainte que l’IA ne tombe entre de mauvaises mains et a même dit regretter son rôle dans le développement de systèmes allant de ChatGPT à Stable Diffusion.
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Compte tenu de la tournure des évènements, il est surprenant que ce pionnier fasse une telle remarque. Et lorsque la modératrice de la conférence et historienne de la technologie du MIT, Deborah Fitzgerald, lui a demandé « d’en dire plus », les choses sont effectivement devenues plus intéressantes et complexes. « Eh bien, les gens n’aiment pas être remplacés », a-t-il répondu.
Le parrain de l’IA ajoutant : « Il y a beaucoup de bons et de moins bons aspects de l’humanité. Il n’est pas clair que nous soyons la meilleure forme d’intelligence qui soit. Évidemment, du point de vue d’une personne, tout est lié aux gens. Mais il se peut qu’à un moment donné, nous considérions des choses humanistes comme des termes racistes. »
Qu’en pensez-vous ? Par ailleurs, voici comment se terminera une guerre entre l’intelligence artificielle et l’humanité.
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« Dans 10 ans, nous aurons une super intelligence artificielle qui sera 10.000 fois plus intelligente que les humains »
L’intelligence artificielle est un sujet qui revient régulièrement sur la table, et bien qu’elle apporte de nombreux avantages dans la vie de tous les jours, elle peut aussi susciter quelques craintes. Que deviendra l’humanité dans les 10 prochaines années lorsqu’elle nous surpassera ?
Plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle dans un avenir proche
Au Japon, Masayoshi Son, PDG de SoftBank, a récemment affirmé que l’intelligence artificielle dépasserait bientôt les capacités humaines. Plus précisément, il estime que dans les trois à cinq prochaines années, l’IA devrait être au moins aussi intelligente que nous.
Il a ajouté que si l'intelligence artificielle n’est finalement pas beaucoup plus intelligente que les humains, « nous n'aurons pas à changer notre façon de vivre, nous n'aurons pas à changer la structure de notre mode de vie », a-t-il déclaré. « Mais lorsqu’il s’agit de super intelligence artificielle, c’est une toute autre histoire. Avec cela, vous constaterez une grande amélioration. »
Son a fait valoir que l'avenir impliquera plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle (ASI) interagissant les uns avec les autres, comme les neurones du cerveau humain. Cela conduira à la création d’une intelligence artificielle qui sera 10 000 fois plus intelligente que n’importe quel génie humain.
Qui est Son Masayoshi, fondateur de SoftBank ?
Son Masayoshi est le fondateur de SoftBank. Cet homme d’affaires est principalement connu pour ses investissements audacieux et sa vision futuriste. Son parcours est marqué par des succès retentissants et des revers financiers importants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent inébranlables.
Son ascension débute avec SoftBank, une entreprise qu'il transforme d'un simple distributeur de logiciels en un géant des télécommunications au Japon. Son flair pour les opportunités technologiques le pousse à investir tôt dans Alibaba, le géant chinois du e-commerce, une décision qui s'avère extrêmement lucrative.
Cependant, le parcours de Son n'est pas exempt de difficultés. En 2022, le Vision Fund essuie des pertes financières record, obligeant Son à adopter une approche plus prudente. Mais sa vision reste inébranlable. En 2023, alors que le fonds enregistre une nouvelle perte historique, il annonce un retour à l'offensive, convaincu par les promesses de l'intelligence artificielle.
Après que le Vision Fund ait enregistré des pertes financières record en 2022, Sean a déclaré que SoftBank passerait en mode « défensif » et serait plus prudente dans ses investissements. En 2023, le Vision Fund a enregistré une nouvelle perte record, le PDG ayant déclaré peu de temps après que SoftBank passerait désormais « à l'offensive » car il était enthousiasmé par les opportunités d'investissement dans l'intelligence artificielle.
Lors d'une récente prise de parole publique, Son dévoile sa vision ultime pour SoftBank : « l'évolution de l'humanité ». Il se déclare convaincu que l'entreprise a pour mission de développer une Super Intelligence Artificielle capable de résoudre les problèmes les plus urgents du monde.
Masayoshi Son est une figure complexe et fascinante du monde des affaires. Son parcours est jalonné de réussites spectaculaires et d'échecs cuisants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent constantes. Sa vision ambitieuse pour SoftBank et son engagement à utiliser la technologie pour améliorer le monde font de lui un personnage unique et inspirant.
NEURALINK ESPÈRE IMPLANTER PLUSIEURS PATIENTS D'ICI LA FIN DE L'ANNÉE ET "PROGRESSER LE PLUS POSSIBLE"
Après un premier patient en mars, la start-up d'Elon Musk espère pouvoir installer son implant neuronal sur "plus de cinq patients dès cette année, a annoncé le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence.
Elon Musk espère que sa start-up Neuralink pourra installer son implant neuronal amélioré sur plusieurs autres personnes d'ici la fin de l'année, après avoir réparé le problème qui avait momentanément réduit la capacité de son premier patient à bouger un curseur de souris par la pensée.
"Ce n'est que maintenant que nous allons vers notre deuxième patient. Mais nous espérons, si tout se passe bien, en avoir plusieurs, plus de cinq, dès cette année", a déclaré le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence en direct sur X, son réseau social.
"Pour la prochaine phase de déploiement, nous voulons vraiment nous assurer que nous progressons le plus possible entre chaque patient de Neuralink", a précisé le patron de Tesla et SpaceX.
Donner de "super pouvoirs" aux humains
Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée.
Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée.
En mars, l'entreprise a diffusé une vidéo montrant Noland en train de jouer aux échecs en ligne, par la pensée, sans mentionner un incident: après l'opération, certains fils garnis d'électrodes s'étaient rétractés du cerveau. Comme ils servent à capter les signaux neuronaux, le patient avait momentanément perdu en capacité à contrôler le curseur à l'écran.
Neuralink avait ensuite indiqué avoir réparé le problème, notamment en améliorant l'algorithme d'enregistrement pour le rendre plus sensible aux signaux.
La start-up a passé en revue ce mercredi ses avancées et objectifs, notamment l'implantation de fils plus en profondeur dans le cerveau, afin d'améliorer les capacités des patients. Elle espère un jour parvenir à rendre la mobilité à des personnes paralysées, grâce à un deuxième implant, au niveau de la moelle épinière. Elon Musk a en outre à nouveau promis que cette technologie allait donner de "super pouvoirs" aux humains.
Neuralink cherche d'ailleurs à augmenter la bande passante de la liaison entre le cerveau et l'ordinateur, car "pour la symbiose entre l'homme et l'intelligence artificielle (IA), il est très important de pouvoir communiquer à une vitesse que l'IA peut suivre", a assuré le dirigeant.
Il évoque régulièrement le "risque pour notre civilisation" que représente l'IA selon lui, et espère que les implants cérébraux permettront aux humains de rivaliser avec les machines et donc de contenir le risque qu'elles prennent le contrôle.
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A Type VII or K7 civilization would travel, transcend and potentially encompass the omniverse which is the collection of every single universe, multiverse, megaverse, paraverse, 11d dimension and 1st realm (reality).
It is likely that such power would come from an individual rather than a civilization, as the civilization would have transcended and merged into a single mind that would encompass all thoughts and all timelines, thus being omnipotent, omnipresent, and omniscient within the confines of the 11 dimensions of the omniverse. Such a being is godly, but not to be confused with the Creator who is the ultimate supreme being outside of reality.
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La ville verte passera aussi par la terre
En outre, des obstacles à la généralisation des fermes verticales subsistent. Aucune étude n’a encore été réalisée pour démontrer qu’elles sont plus rentables que les cultures conventionnelles. “Mais elles produisent aujourd’hui en trop petites quantités pour être compétitives”, constate André Torre, directeur de recherche à l’Inra AgroParisTech, dans Géo. Le coût des fermes verticales pourrait aussi se révéler prohibitif, à cause du prix très élevé du foncier, notamment à Paris ou New York. Et si construire du neuf coûte cher, il en est de même pour la transformation d’immeubles en fermes urbaines. “Le coût de mise en place d’une ferme verticale est élevé, et la technologie associée complexe. De plus, tous les végétaux ne peuvent être cultivés ainsi : exit les légumes trop encombrants ou au cycle trop long, qui ne seront pas rentables”, note PwC.
Dans son étude sur les fermes verticales, le cabinet PwC indique que “l’agriculture urbaine peut venir combler les manques de l’agriculture traditionnelle”, mais que cette dernière “demeurera capitale”. Notamment parce que “les terres agricoles rendent bien des services écologiques et écosystémiques : drainage des eaux pluviales, maintien de la biodiversité, etc.”
“Soyons honnêtes, cette juxtaposition de tours écologiquement remarquables et responsables ne transformera jamais Paris en une ville durable. C’est sans doute un petit peu plus bas qu’il faut d’abord regarder. Paris manque de verdure, c’est un fait, c’est une ville extrêmement concentrée, mais avant de se tourner vers le ciel, il s’agirait bien d’en renforcer durablement les racines”, écrit de son côté Édouard Malsch, urbaniste-géographe et cofondateur du site UrbaNews. Selon lui, attention à ne pas tomber dans le “greenwashing”.
De nombreux experts en sont donc convaincus, en 2050, l’agriculture urbaine restera un complément de l’agriculture traditionnelle. Et les villes, loin d’être coupées de l’extérieur, seront plus que jamais liées aux campagnes. L’Inrae, qui a publié en 2018 une étude prospective sur l’avenir des villes et de la ruralité, imagine le scénario des “campagnes au service de la densification urbaine”, dans lequel les espaces ruraux à la périphérie des métropoles seraient “pour partie intégrés aux villes”, et où “ce qui est en dehors” deviendrait “une mosaïque de sites hyperspécialisés dans des fonctions logistiques, énergétiques ou écologiques au service des villes”. Ainsi, en parallèle des fermes verticales, l’on verrait se multiplier des zones agricoles protégées (ZAP) menant une “agriculture intensive à forte technologie et avec un impact environnemental maîtrisé”, qui “approvisionneraient les urbains en produits frais et en plantes ne pouvant pousser à l’air libre ou dans un substrat.”
Mais quoi qu’il en soit, la ville verte, composée de tours végétales et de fermes verticales ou au sol semble bel et bien en marche. “Comment nous nourrirons-nous en 2050 ? L’Agriculture urbaine ne pourra fonctionner qu’en complémentarité avec celle des campagnes. Mais si je pense qu’actuellement, la production locale urbaine est anecdotique, je suis persuadé que demain, nous reviendrons à l’époque où, dans le passé, les villes nourrissaient les urbains”, conclut Jean-Philippe Vermette.
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Big Bang ou rebond éternel : de nouvelles découvertes redessinent les débuts de notre univers
L’origine de l’univers a toujours été un sujet de débat passionnant et complexe parmi les scientifiques. Deux théories dominantes ont émergé au fil des temps : la théorie du Big Bang et celle de l’Univers rebondissant. Cependant, de nouvelles recherches semblent remettre en question la viabilité de cette dernière, ouvrant une nouvelle perspective sur nos origines et l’évolution de l’Univers.
La théorie du Big Bang est la plus largement acceptée concernant l’origine de l’univers. Selon cette dernière, il aurait commencé comme un point extrêmement chaud et dense, souvent appelé « singularité », il y a environ 13,8 milliards d’années. Pour des raisons encore inconnues, cette singularité aurait commencé à se dilater dans un processus appelé « inflation ».
Au fur et à mesure que l’univers se dilatait, il se refroidissait, permettant la formation de particules subatomiques, puis d’atomes. Par la suite, de manière schématique, ces atomes se sont regroupés pour former des étoiles et des galaxies. Les preuves de cette théorie comprennent l’expansion continue de l’univers et le fond diffus cosmologique, représentant l’écho du Big Bang.
Face à elle, la théorie de l’Univers rebondissant propose une alternative à la singularité du Big Bang. Dans cette perspective, l’univers actuel est le dernier d’une série d’univers, chacun se contractant en un petit volume avant de se dilater à nouveau. Cette contraction et cette expansion forment le « rebond ».
Dans certains modèles de l’Univers rebondissant, ce cycle se répète indéfiniment. L’idée derrière cette théorie est de résoudre certains problèmes associés à la singularité du Big Bang, notamment le dysfonctionnement des lois de la physique conventionnelle.
Cependant, il est important de noter que la théorie de l’Univers rebondissant est encore largement débattue contrairement à la théorie du Big Bang. Récemment, deux études publiées indépendamment mettent en doute cette idée, soutenant plutôt que l’expansion et la contraction de l’univers pourraient n’avoir eu lieu qu’une seule fois. L’une est publiée dans la revue Physical Review Letters, l’autre dans la revue Journal of Cosmology and Astroparticle Physics.
Anomalies dans le fond diffus cosmologique
La première étude s’est concentrée sur un aspect spécifique de la théorie de l’Univers rebondissant connu sous le nom de cosmologie quantique en boucle (LQC). La LQC prédit certaines anomalies dans le fond diffus cosmologique, un écho lumineux de l’univers encore jeune, qui devraient être observables si notre univers est le produit d’un rebond.
En effet, la LQC évite les singularités, qui sont problématiques, car la physique et les mathématiques ne fonctionnent pas quand elles sont appliquées à un point infiniment petit. La LQC s’appuie sur un pont entre la physique classique et la mécanique quantique, connu sous le nom de gravité quantique en boucle, qui postule que la force de gravité s’épuise à de très petites distances plutôt que d’augmenter à l’infini.
Cependant, lorsque les chercheurs ont comparé les prédictions de la LQC avec les données réelles du CMB, de 2009 à 2013, fournies par l’observatoire spatial Planck, ils n’ont trouvé aucun signe tangible de ces anomalies. Cela suggère que les modèles de l’Univers rebondissant qui s’appuient sur la LQC pour expliquer les anomalies du CMB peuvent être écartés.
Malgré ces découvertes, la question sur l’origine de l’univers perdure. Les partisans du Big Bang soutiennent qu’il a eu un début, mais cela laisse en suspens la singularité insondable qui a tout déclenché. D’autre part, les théories des cosmologies cycliques proposent que l’univers soit immortel et traverse des rebonds sans fin.
Un univers véritablement cyclique n’a ni début ni fin. Il se compose d’une série de rebonds qui remontent à un nombre infini de cycles et qui continueront à l’infini. Et parce qu’un tel univers n’a pas de début, il n’y a pas de Big Bang et pas de singularité.
Cependant, un obstacle se dresse face à la théorie d’un univers éternellement cyclique, selon le physicien William Kinney de l’Université de Buffalo, co-auteur de la seconde étude. Il s’agit de l’entropie, qui s’accumule à chaque rebond de l’univers. Souvent considérée comme la quantité de désordre dans un système, l’entropie est liée à la quantité d’énergie utile du système : plus l’entropie est élevée, moins il y a d’énergie disponible.
En remontant dans le temps, au début de l’univers, cette idée implique de facto une quantité infiniment petite d’entropie certes, mais bien présente et qui ressemble alors très fortement à un Big Bang.
Les chercheurs ont donc examiné les implications de cette augmentation de l’entropie dans un univers cyclique. Ils ont conclu que même si un univers cyclique peut contourner le problème de l’entropie en se dilatant beaucoup à chaque cycle, cette solution elle-même garantit que l’univers n’est pas immortel. En d’autres termes, même un univers qui subit des rebonds cycliques aurait dû avoir une singularité pour tout mettre en mouvement en premier lieu. Cela renforce l’idée que l’univers a probablement eu un début, ce qui est en accord avec la théorie du Big Bang et contredit l’idée d’un univers éternellement rebondissant.
Bien que le débat sur l’origine de l’univers soit loin d’être terminé, ces nouvelles recherches apportent des perspectives intéressantes et remettent en question certaines théories existantes. En effet, elles ne prouvent pas définitivement que la théorie de l’Univers rebondissant est incorrecte, mais elles mettent en évidence des problèmes avec certaines versions de cette théorie. Les chercheurs continuent donc d’étudier ces questions, à la recherche de la vérité sur l’origine de l’Univers et son évolution.
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Negotiations Update - 8-22-23
After 102 days of being on strike and of AMPTP silence, the companies began to bargain with us on August 11th, presenting us for the first time with a counteroffer.
Tuesday, August 22, 2023
Dear Members,
After 102 days of being on strike and of AMPTP silence, the companies began to bargain with us on August 11th, presenting us for the first time with a counteroffer.
We responded to their counter at the beginning of last week and engaged in further discussions throughout the week.
On Monday of this week, we received an invitation to meet with Bob Iger, Donna Langley, Ted Sarandos, David Zaslav and Carol Lombardini. It was accompanied by a message that it was past time to end this strike and that the companies were finally ready to bargain for a deal.
We accepted that invitation and, in good faith, met tonight, in hopes that the companies were serious about getting the industry back to work.
Instead, on the 113th day of the strike – and while SAG-AFTRA is walking the picket lines by our side - we were met with a lecture about how good their single and only counteroffer was.
We explained all the ways in which their counter’s limitations and loopholes and omissions failed to sufficiently protect writers from the existential threats that caused us to strike in the first place. We told them that a strike has a price, and that price is an answer to all – and not just some - of the problems they have created in the business.
But this wasn’t a meeting to make a deal. This was a meeting to get us to cave, which is why, not twenty minutes after we left the meeting, the AMPTP released its summary of their proposals.
This was the companies’ plan from the beginning – not to bargain, but to jam us. It is their only strategy – to bet that we will turn on each other.
Tomorrow we will send a more detailed description of the state of the negotiations. And we will see you all out on the picket lines and let the companies continue to see what labor power looks like.
In solidarity,
WGA Negotiating Committee🙏🙏🙏🙏🤞🤞
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Des villes autosuffisantes
Certaines villes vont plus loin que la végétalisation, et construisent des “fermes verticales” ; destinées à capter le CO2, mais aussi à alimenter les citadins, tout en réduisant le coût énergétique du transport des denrées. “Aujourd’hui, la capacité des villes à nourrir leurs habitants est faible. Pourtant, c’est dans les centres urbains que les consommations sont les plus importantes. Mais il est parfaitement possible de nourrir tous les habitants de New-York ou de Paris en cultivant à l’intérieur de la ville, dans un rayon de 150 km”, indique Mitchell Joachim, éco-architecte américain. Selon lui, l’agriculture urbaine à étages permettra demain aux mégapoles de réduire le gaspillage alimentaire et de nourrir des dizaines de millions d’habitants. Jusqu’à l’auto-suffisance.
Pour le microbiologiste Dickson Despommier, les fermes verticales sont la solution au manque de place dans les villes. Depuis 10 ans, l’agriculture urbaine se développe dans les friches industrielles et les jardins partagés, mais selon lui, la superficie totale de ces parcelles ne sera jamais suffisante pour couvrir les besoins alimentaires des citadins de 2050. Pour le théoricien de l’agriculture urbaine verticale, la production d’aliments “hors sol” permettrait de réduire la consommation d’énergies fossiles et leurs émissions de CO2, tout en diminuant de 70 % l’eau utilisée. Notamment via la culture en hydroponie, qui consiste à immerger les racines dans une solution à base d’eau et de nutriments. Selon lui, un bâtiment de 30 étages peut produire l’équivalent de 970 hectares et alimenter 50 000 personnes.
Des centaines de fermes verticales ont vu le jour depuis 2012, partout dans le monde. Les exemples les plus aboutis se trouvent en Asie. C’est à Singapour que les toutes premières “tours maraîchères” sont apparues. Et pour cause : dans ce pays insulaire, le plus densément peuplé au monde, les terres agricoles sont inexistantes. L’agriculture verticale est ainsi apparue comme la solution à sa dépendance aux importations. En 2020, la cité-état compte 300 fermes verticales. Les centaines de tours construites par la société Sky Greens produisent 1 tonne de légumes verts par jour. De son côté, Wong Mun Summ mène un projet de fermes verticales destiné à faire de Singapour une ville auto-suffisante : “elles produiront de la nourriture, mais aussi de l’énergie grâce à des panneaux solaires”.
L’objectif des concepteurs de fermes verticales est le même : permettre aux habitants de cultiver et consommer local, avec une empreinte carbone réduite. Ainsi, les tours ne se composent pas que de serres : les habitants peuvent cultiver leurs propres légumes, dans des potagers partagés hors sol. On retrouve ce genre de fermes verticales privées/publiques à Singapour, mais aussi à Tokyo, Paris, Montréal, Chicago, ou encore Atlanta… où le maire perçoit l’agriculture urbaine comme un “futur marché” porteur.
Car si elles ne sont pas encore très rentables pour l’instant, de nombreuses fermes verticales sont appelées à faire partie des “smart cities” en développement, avec l’idée d’optimiser la production agricole, et donc de gagner de l’argent. Dans la banlieue de New-York, à New Ark, AeroFarms a créé en 2016 une ferme verticale “aéroponique” de 6 500 m2, dont l’objectif est de produire 1 000 tonnes de choux et de salade par an. Elle utilise pour cela des milliers de capteurs et des algorithmes pour savoir en temps réel si une plante a besoin ou non d’être alimentée en nutriments. Même l’éclairage est réglé pour apporter la longueur d’ondes optimale pour la croissance des légumes.
Ces projets d’agriculture urbaine, verticaux ou non, permettent de “réhabiliter des quartiers, de revitaliser des zones défavorisées ou laissées à l’abandon, de mettre à profit des surfaces inutilisées”, observe le cabinet PwC. Mais le concept des fermes urbaines a aussi pour objectif de créer, dans les prochaines décennies, des “villes résilientes ». Capables demain de résister à une grande diversité de menaces, des catastrophes climatiques aux pandémies, selon la FAO.
À noter que les projets de villes “auto-suffisantes” concernent aussi l’énergie. Ainsi, les fermes verticales contribueront également, pour la plupart, à en produire grâce à des panneaux solaires. Mais des villes comme Chicago et New-York vont plus loin et développent en parallèle des réseaux d’électricité “intelligents”, alimentés par les habitants eux-mêmes, grâce à la blockchain. Barcelone, de son côté, a créé sa propre compagnie d’électricité.
Mais à terme, les projets visant à parvenir à l’auto-suffisance, en tout cas alimentaire, risquent selon certains de se retrouver face à un mur. “L’agriculture urbaine ne pourra jamais entièrement nourrir les villes. L’hydroponie est intéressante, mais elle est surtout utile là où la terre fait défaut, comme à Singapour. En Europe, l’auto-suffisance n’est pas un sujet : la ville n’a jamais été conçue comme un isolat, sans lien avec l’extérieur. Elle est, par nature, étroitement liée aux campagnes. Pour produire beaucoup, mieux vaut le faire dans le sol, donc pas dans les villes. Les fermes verticales peuvent avoir des fonctions productives, mais penser que l’on sera autonomes grâce à cela, c’est une utopie”, tranche Sylvain Grisot.
Directeur intervention et politiques publiques au Laboratoire sur l’agriculture urbaine de Dunham, au Québec, Jean-Philippe Vermette souligne les limites de l’agriculture urbaine : “les fermes verticales produisent essentiellement des légumes verts, et ne représentent que 1 % de l’alimentation des citadins, qui consomment surtout des céréales, de la viande et des féculents… On serait loin de l’autosuffisance avec la seule agriculture verticale. Du moins tant que les gens ne mangeront pas autrement.” Si l’agriculture urbaine “répond aux attentes des consommateurs plus soucieux de la provenance et de la manière dont est produite leur alimentation, certains défis freinent encore son développement. Cette agriculture alternative a besoin d’être mieux soutenue, et cela passe par un plus grand investissement de nos gouvernements pour réduire l’écart des prix entre les produits issus d’une agriculture industrielle et ceux d’une agriculture raisonnée, qui restent encore chers”, ajoute-t-il.
Pour Christine Aubry, ingénieure à l’Inra, les fermes verticales devront, demain, être utilisées pour répondre à des besoins précis, selon les pays. “À Singapour, c’est le gain de place. Mais en France, où l’on n’est pas en situation de pénurie, elles auront d’autres fonctions : créer du lien social, favoriser la biodiversité, stocker du carbone”.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿
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A Type II or K2 civilization has control over their solar system, and may be able to harness the power equivalent of a single star. It extracts fusion energy, information, and raw-materials from multiple solar systems; it is capable of evolutionary intervention, interstellar travel, interstellar communication, stellar engineering, terraforming, and star cluster-scale influence; the resulting proliferation and diversification may negate the probability of extinction. Complete control of the fate of its home planet where threats like ice ages and global warming can be avoided.
A possible utopian outcome on the low to mid end of the K-scale is the Dyson Sphere, a hollow gigantic shell with a surface area equivalent to millions of Earths that can fully enclose the Sun and capture all of its solar energy output. Under the direction of a Godlike superintelligence, huge numbers of automated, self-replicating ships can build it using material from the asteroid belt, the Kuiper Belt, and the Oort Cloud. The interior walls will have a gravitational field similar to Earth's and will use magmatter to withstand the immense tensile forces required to maintain structural integrity. Portions of this sphere have stable atmospheres, oceans, and landmasses, and are a habitat for many sapient lifeforms, including biological humans, transhumans, aliens, and androids.
With digital immortality, many humans live in massive, hyper-realistic simulations. Others are using synthetic and biological bodies created for them in the physical world using advanced versions of nanotechnology and programmable matter.
Mars has been terraformed into a planet that's able to support a wide variety of animal and plant life. Biological humans walk on the surface of Mars without spacesuits. Mars is now another home, effectively becoming a backup for mankind.
After Mars, Venus is terraformed. Venus is now a habitable, Earth-like planet. Its entire orbit was shifted further away from the Sun to bring it closer to the Goldilocks Zone where biological life is able to exist at stable temperatures. Comets made of ice were redirected from the Oort Cloud and the Kuiper Belt into the upper atmosphere of Venus, releasing vast quantities of water. Carbon dioxide was captured and removed in Venus's atmosphere by dispersing nanobots to absorb carbon dioxide and other toxic gases and replace them with breathable air.
The high end of the K-scale would be a hybrid galactic culture, with millions of cooperating worlds in a galactic community. Poetically, this would be a mammoth archipelago of solar system societies, a multitude of civilized islands separated by the vastness of the oceans of space.
A dystopian path is also possible. Aggressive and ruthless expansion could lead to an uncontrolled sprawl far beyond any form of functional government, regressing into societal collapse and eventually a form of interstellar barbarism with little regard for life.
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A Type III civilization extracts fusion and exotic energy, information, and raw-materials from their galaxy. It is capable of intergalactic travel via wormholes, intergalactic communication via subspace, galactic engineering and galaxy-scale influence.
Such galactic traversers with supreme access to energy results in them evading extinction, as they would be spread too far. Thousands or even millions of years of evolution - both biological and mechanical - may result in something completely different from their Type 0 roots. They may be AI god-like superintelligences having gone through multiple stages of singularity, exceeding a level 7 AI by far. Androids, cyborgs and humans may all be relegated to being sub-species in a highly advanced galactic society.
The biological humans would likely be seen as being inferior or unevolved by their AI counterparts, and a hopeful scenario is that imaginative humans would have found a way to co-exist with their AI masters to keep them benevolent in a cooperative and mutually beneficial society. It is also possible that humans would have been eradicated during a malevolent stage of AI evolution, making the new race superior in many ways. It's also possible that humans will now have ascended into beings of pure energy, able to control and direct machines to carry out expansionist work.
Colonies of robots or AI sub-species that are capable of self replication will spread out across the galaxy, colonizing star after star. They will be able to digitize and enable all matter (from asteroids to planets) they come across, making everything 'alive' and part of their galactic network. They will build Dyson spheres to encapsulate each star, carrying excess energy to vital nodes in the network. By now, various methods of instantaneous faster-than-light travel are employed both for communication as well as mobility.
A Type III civilization could extract energy from a supermassive black hole. This captured energy could meet the extraordinary needs of a civilization that requires up to 1046 W/s. The energy would be captured in the form of radiation emitted by the matter rushing into the star, by means of collectors located within the accretion disk (similar to Dyson spheres). The overflow, as well as the waste of the civilization, would be redirected towards the black hole. A fraction of this energy, directed as a high-powered beam, could be useful for space travel. A galactic club of civilizations could transmit the energy through networks within the galaxy. Within the various central power stations that make up the network, power transmission is periodically switched between transmitter and receiver, according to the galactic rotation. To be efficient, this network should be located at the center of the galaxy.
This is the final type of civilization in the original proposal of the Kardashev Scale.
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The 1960 WGA & SAG Strike Ended In Better Residuals & Rights For Writers & Actors
The 1960 WGA and SAG strike ended with better residual agreements and rights for both writers and actors. In many ways, the actors reinforced the writers' demands for guaranteed residuals that helped bring their strike to a more advantageous outcome. Of course, the SAG shared a common interest with the WGA at the time, similar to the current 2023 dual strike. The previous SAG concluded on April 18, 1960 with the ATFP agreeing to pay a one-time sum of $2.25 million, or roughly $23 million today considering inflation, to cover the implementation of the guild's healthcare and pension plans. The WGA protest continued for weeks after the conclusion of the SAG strike.
The WGA strike finally reached a resolution on June 12, 1960 that secured the first residual deal for writers of theatrical releases in the history of Hollywood. The writers were also able to secure their own funding from the ATFP for healthcare and pension plans as well (via WGA). Ideally, the 2023 dual SAG and WGA would repeat the history of the 1960 dual strike, with the actors' guild setting a new precedent that will ultimately benefit the writers' original interests. Since Hollywood will be forced to respond swiftly and drastically in order to save its 2024 productions and beyond, agreements must be secured in both the writers' and actors' 2023 strikes that ensure artificial technology will not take over their craft in an industry that has always focused on the pecuniary bottom line.
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Le pionnier de l’intelligence artificielle se dit favorable à la destruction de l’humanité
Des propos choquants
Lors d’une récente conférence, Geoffrey Hinton, pionnier et parrain de l’intelligence artificielle, a répondu de manière étonnante lorsqu’on lui a posé une question sur le remplacement des humains par l’IA superintelligente. Il se dit favorable au remplacement de l’Homme par l’IA. Explications.
« En fait, je suis pour », a-t-il affirmé lors de cette conférence. « Mais je pense qu’il serait plus sage pour moi de dire que je suis contre. » Geoffrey Hinton a quitté l’entreprise Google au printemps dernier par crainte que l’IA ne tombe entre de mauvaises mains et a même dit regretter son rôle dans le développement de systèmes allant de ChatGPT à Stable Diffusion.
LIRE AUSSI Les défis éthiques de l’intelligence artificielle
Compte tenu de la tournure des évènements, il est surprenant que ce pionnier fasse une telle remarque. Et lorsque la modératrice de la conférence et historienne de la technologie du MIT, Deborah Fitzgerald, lui a demandé « d’en dire plus », les choses sont effectivement devenues plus intéressantes et complexes. « Eh bien, les gens n’aiment pas être remplacés », a-t-il répondu.
Le parrain de l’IA ajoutant : « Il y a beaucoup de bons et de moins bons aspects de l’humanité. Il n’est pas clair que nous soyons la meilleure forme d’intelligence qui soit. Évidemment, du point de vue d’une personne, tout est lié aux gens. Mais il se peut qu’à un moment donné, nous considérions des choses humanistes comme des termes racistes. »
Qu’en pensez-vous ? Par ailleurs, voici comment se terminera une guerre entre l’intelligence artificielle et l’humanité.
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« Dans 10 ans, nous aurons une super intelligence artificielle qui sera 10.000 fois plus intelligente que les humains »
L’intelligence artificielle est un sujet qui revient régulièrement sur la table, et bien qu’elle apporte de nombreux avantages dans la vie de tous les jours, elle peut aussi susciter quelques craintes. Que deviendra l’humanité dans les 10 prochaines années lorsqu’elle nous surpassera ?
Plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle dans un avenir proche
Au Japon, Masayoshi Son, PDG de SoftBank, a récemment affirmé que l’intelligence artificielle dépasserait bientôt les capacités humaines. Plus précisément, il estime que dans les trois à cinq prochaines années, l’IA devrait être au moins aussi intelligente que nous.
Il a ajouté que si l'intelligence artificielle n’est finalement pas beaucoup plus intelligente que les humains, « nous n'aurons pas à changer notre façon de vivre, nous n'aurons pas à changer la structure de notre mode de vie », a-t-il déclaré. « Mais lorsqu’il s’agit de super intelligence artificielle, c’est une toute autre histoire. Avec cela, vous constaterez une grande amélioration. »
Son a fait valoir que l'avenir impliquera plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle (ASI) interagissant les uns avec les autres, comme les neurones du cerveau humain. Cela conduira à la création d’une intelligence artificielle qui sera 10 000 fois plus intelligente que n’importe quel génie humain.
Qui est Son Masayoshi, fondateur de SoftBank ?
Son Masayoshi est le fondateur de SoftBank. Cet homme d’affaires est principalement connu pour ses investissements audacieux et sa vision futuriste. Son parcours est marqué par des succès retentissants et des revers financiers importants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent inébranlables.
Son ascension débute avec SoftBank, une entreprise qu'il transforme d'un simple distributeur de logiciels en un géant des télécommunications au Japon. Son flair pour les opportunités technologiques le pousse à investir tôt dans Alibaba, le géant chinois du e-commerce, une décision qui s'avère extrêmement lucrative.
Cependant, le parcours de Son n'est pas exempt de difficultés. En 2022, le Vision Fund essuie des pertes financières record, obligeant Son à adopter une approche plus prudente. Mais sa vision reste inébranlable. En 2023, alors que le fonds enregistre une nouvelle perte historique, il annonce un retour à l'offensive, convaincu par les promesses de l'intelligence artificielle.
Après que le Vision Fund ait enregistré des pertes financières record en 2022, Sean a déclaré que SoftBank passerait en mode « défensif » et serait plus prudente dans ses investissements. En 2023, le Vision Fund a enregistré une nouvelle perte record, le PDG ayant déclaré peu de temps après que SoftBank passerait désormais « à l'offensive » car il était enthousiasmé par les opportunités d'investissement dans l'intelligence artificielle.
Lors d'une récente prise de parole publique, Son dévoile sa vision ultime pour SoftBank : « l'évolution de l'humanité ». Il se déclare convaincu que l'entreprise a pour mission de développer une Super Intelligence Artificielle capable de résoudre les problèmes les plus urgents du monde.
Masayoshi Son est une figure complexe et fascinante du monde des affaires. Son parcours est jalonné de réussites spectaculaires et d'échecs cuisants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent constantes. Sa vision ambitieuse pour SoftBank et son engagement à utiliser la technologie pour améliorer le monde font de lui un personnage unique et inspirant.
NEURALINK ESPÈRE IMPLANTER PLUSIEURS PATIENTS D'ICI LA FIN DE L'ANNÉE ET "PROGRESSER LE PLUS POSSIBLE"
Après un premier patient en mars, la start-up d'Elon Musk espère pouvoir installer son implant neuronal sur "plus de cinq patients dès cette année, a annoncé le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence.
Elon Musk espère que sa start-up Neuralink pourra installer son implant neuronal amélioré sur plusieurs autres personnes d'ici la fin de l'année, après avoir réparé le problème qui avait momentanément réduit la capacité de son premier patient à bouger un curseur de souris par la pensée.
"Ce n'est que maintenant que nous allons vers notre deuxième patient. Mais nous espérons, si tout se passe bien, en avoir plusieurs, plus de cinq, dès cette année", a déclaré le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence en direct sur X, son réseau social.
"Pour la prochaine phase de déploiement, nous voulons vraiment nous assurer que nous progressons le plus possible entre chaque patient de Neuralink", a précisé le patron de Tesla et SpaceX.
Donner de "super pouvoirs" aux humains
Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée.
Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée.
En mars, l'entreprise a diffusé une vidéo montrant Noland en train de jouer aux échecs en ligne, par la pensée, sans mentionner un incident: après l'opération, certains fils garnis d'électrodes s'étaient rétractés du cerveau. Comme ils servent à capter les signaux neuronaux, le patient avait momentanément perdu en capacité à contrôler le curseur à l'écran.
Neuralink avait ensuite indiqué avoir réparé le problème, notamment en améliorant l'algorithme d'enregistrement pour le rendre plus sensible aux signaux.
La start-up a passé en revue ce mercredi ses avancées et objectifs, notamment l'implantation de fils plus en profondeur dans le cerveau, afin d'améliorer les capacités des patients. Elle espère un jour parvenir à rendre la mobilité à des personnes paralysées, grâce à un deuxième implant, au niveau de la moelle épinière. Elon Musk a en outre à nouveau promis que cette technologie allait donner de "super pouvoirs" aux humains.
Neuralink cherche d'ailleurs à augmenter la bande passante de la liaison entre le cerveau et l'ordinateur, car "pour la symbiose entre l'homme et l'intelligence artificielle (IA), il est très important de pouvoir communiquer à une vitesse que l'IA peut suivre", a assuré le dirigeant.
Il évoque régulièrement le "risque pour notre civilisation" que représente l'IA selon lui, et espère que les implants cérébraux permettront aux humains de rivaliser avec les machines et donc de contenir le risque qu'elles prennent le contrôle.
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«La différence entre passé, présent et futur n’est qu’une illusion», disait Einstein. De fait, le temps n'est qu'une question de point de vue...
Pour quelqu’un qui vient de publier un livre sur la gestion du temps, je vais sans doute passer pour un fou en vous annonçant aujourd’hui que le temps… n’existe pas! Du moins pas tel que nous nous le représentons. C’est en tout cas ce que nous explique le physicien Carlo Rovelli dans son livre "L’ordre du temps". Impossible de vous résumer en quelques lignes cet ouvrage renversant, alors laissez-moi juste essayer de vous donner l’envie de le lire. Comme Rovelli le dit d’entrée de jeu, le plus grand mystère est celui du temps. Et tenter de percer ce mystère revient à nous lancer dans une enquête passionnante – et à nous arracher aussi un peu les cheveux.
Partons d’un postulat tout simple, que Rovelli démontre dans son livre: le temps ne passe pas à la même vitesse en plaine et en montagne. C’est prouvé. De manière infinitésimale certes, mais le temps passe plus lentement en plaine qu’en montagne. Tout part de ce simple constat, qui va changer votre vision du monde.
Ici et maintenant
Allons un cran plus loin. Le temps ne passe pas de la même manière en tout point de l’univers. Ceux qui ont vu le film Interstellar du génial Christopher Nolan, se souviennent peut-être de cette scène où un groupe d’astronautes prend une navette pour se rendre dans un système solaire, tout en laissant un de leurs collègues derrière eux sur le vaisseau mère. Lorsqu’ils reviennent, ils n’ont vieilli que de quelques heures… mais lui de plusieurs années. En effet, le temps ne passait pas à la même vitesse dans ce système solaire et en dehors de celui-ci. Ceci est illustré par un autre exemple filmique: le dessin animé Lightyear sorti récemment sur Disney +, où le héros éponyme ne cesse de faire des sauts dans le temps en accélérant dans son vaisseau grâce au champ gravitationnel d’une étoile. À chaque retour à sa base, ses amis ont vieilli de plusieurs années, et lui pas du tout.
Avec les exemples ci-dessus, vous aurez sans doute compris que le temps est une question de point de vue. La question «quelle heure est-il sur Alpha du Centaure?» n’a absolument aucun sens, car le temps n’existe que par rapport à l’endroit où on se trouve. Par rapport à notre point de vue. «Notre temps» existe, mais un «temps universel» n’a aucun sens. «Maintenant» n’existe pas. «Ici et maintenant» existe: chacun de nos points de vue, qui évoluent, figent des «ici et maintenant». Le temps est une vue de l’esprit.
Votre perception du temps commence à s’effriter? Ce n’est pas fini. Rovelli nous explique aussi la notion suivante: quand je marche dans la rue, le monde n’est pas en train d’être créé devant mes yeux. Il existe dans son ensemble, mais comme je marche, mon point de vue évolue et le fait défiler. Eh bien le temps… c’est pareil: il est là, mais il défile devant nos yeux, car notre point de vue évolue. «La différence entre passé, présent et futur n’est qu’une illusion», disait Einstein, tout comme l’illusion que le monde défile devant nos yeux quand nous marchons. Le temps «est là», tout comme l’espace «est là». Et un futur différent de celui qui va se produire est tout aussi impossible qu’un passé différent de celui qui vient de se produire (une nuance peut être apportée via la théorie des cordes et des univers parallèles… mais une migraine à la fois!)
Nos émotions à la source du temps
Chacun de nous est un point de vue qui évolue. Une histoire qui se déroule dans notre esprit comme la terre devant nos yeux quand nous marchons. L’œil perçoit l’espace, l’esprit perçoit le temps. Et comme Rovelli aime fusionner toutes les approches, il en conclut que la vraie source du temps, ce sont nos émotions. Celles qui nous font ressentir le temps, ainsi que notre relation avec celui-ci: la nostalgie ou le regret d’un passé, l’anticipation ou la crainte d’un futur possible. Mais ce n’est qu’une illusion: notre futur est tout aussi écrit que notre passé — nous ne l’avons juste pas encore observé. Et l’auteur boucle la boucle en évoquant les grands philosophes qui prônent qu’il ne sert à rien de s’inquiéter du futur. Puisque d’une certaine manière… il s’est déjà «produit».
Vous êtes complètement perdu? Vous n’avez rien compris? Alors j’ai réussi ma mission, en vous donnant une raison de plus de lire ce livre brillantissime, d’une érudition et d’une humanité totale, qu’est "L’ordre du temps".
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Les adolescents d'aujourd'hui ne font pas partie de la génération Z, mais de la génération Alpha : il s'agit de la génération élevée par des parents de la génération Y
La génération Alpha, née après 2010, est étroitement liée aux nouvelles technologies. Ces enfants des millennials ont grandi avec les tablettes et les smartphones, les considérant comme des outils aussi naturels que les jouets en bois de nos grands-parents.
Une génération qui baigne dans les nouvelles technologies
Les enfants et les adolescents nés après 2010, souvent appelés génération Alpha, ont un rapport unique aux technologies numériques. Ayant grandi dans un environnement où les écrans sont omniprésents, ils maîtrisent intuitivement les smartphones, les tablettes et autres appareils connectés. Cette génération, qui succède à la génération Z, est la première à ne connaître qu'un monde où le numérique est au cœur de la vie quotidienne. Comme le souligne Joe Nellis, professeur d'économie mondiale, l'avènement de l'iPad en 2010 marque un tournant dans l'histoire de cette génération, qui grandit en parallèle de l'évolution rapide des technologies.
Cette nouvelle génération est 100 % numérique : elle a grandi en voyant tout ce qui se passe dans le monde à travers son smartphone, ce qui influencera non seulement ses expériences, mais déterminera également la manière dont elle interagira avec ses pairs. Contrairement à la génération X (née entre 1965 et 1979), pour qui la technologie numérique est encore étrangère, la génération Alpha sera la première génération pour qui les appareils analogiques sont étrangers. Selon la société de recherche et d'analyse de données McCrindle, il pourrait s'agir de la plus grande génération de l'histoire, avec près de 2 milliards d'Alpha dans le monde d'ici la fin de l'année.
Que réserve la génération A ?
Pour sa part, le psychologue uruguayen Roberto Balaguer a expliqué à la BBC que cette génération est élevée, pour l'essentiel, au sein de familles où les rôles parentaux traditionnels sont plus flous qu'il y a quelques décennies, où les tâches sont partagées comme jamais auparavant et où l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée est plus que jamais pris en compte. Cependant, tout n'est pas rose, car l'expert considère également que si les baby-boomers ont reçu plus d'attention et de présence de la part de leurs parents, l'omniprésence de la technologie peut limiter la disponibilité émotionnelle et la qualité des soins qu'ils reçoivent.
Cette génération, élevée à l'époque de la pandémie de COVID-19, a fortement influencé sa vie, créant un environnement hautement technologique en raison de la distanciation sociale et du confinement. L'intelligence artificielle (IA) jouera également un rôle crucial dans la vie des Alphas, tout comme les téléphones portables et Internet l'ont fait pour les générations précédentes. L'intégration de l'IA dans l'éducation et les jouets favorise l'intelligence émotionnelle, l'apprentissage personnalisé et l'épanouissement de ces jeunes. Cette tendance indique que les futurs espaces éducatifs et de travail seront influencés par cette technologie.
Cependant, une génération constamment connectée numériquement est confrontée à des défis tels que la difficulté à se concentrer et une tendance à l'immédiateté. En tant qu'enfants des milléniaux et jeunes frères et sœurs de la génération Z, les valeurs et les comportements de la génération Alpha sont façonnés par ces générations plus anciennes. Cela inclut leur approche de la technologie, de l'éducation et des questions sociales.
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Derrière l’utopie, la ville verte du futur est-elle possible ?
En 2050, nous serons 6 milliards à vivre dans les villes. Comment pourront-elles tous nous nourrir, et éviter que la pollution ne rende l’air irrespirable ? Urbanistes et architectes planchent sur des projets destinés à créer demain des villes durables, voire autosuffisantes. Et leurs projets ne sont pas forcément utopiques.
Beaucoup d’œuvres de science-fiction oublient une donnée quand elles imaginent le futur des villes : la nature. Mais depuis une quinzaine d’années, urbanistes, architectes et experts en environnement urbain dessinent les contours d’un tout autre type de cités. Des métropoles “végétales”, durables, et même autosuffisantes.
Certains architectes, notamment en France et à Singapour, esquissent des concepts futuristes et un brin utopiques. Vincent Callebaut, architecte belge installé à Paris, imagine des villes où les immeubles seraient couverts d’arbres, de potagers, de panneaux solaires et d’éoliennes, formant des “villages verticaux”. Consulté par la Mairie de Paris pour imaginer le Paris de 2050, il a réalisé des prototypes de gratte-ciel “verts” et à “énergie positive”.
Dans son scénario, la capitale se transformerait en une véritable cité végétale. Parmi les idées de son projet, baptisé “Paris Smart City 2050” : des tours maraîchères aux balcons potagers, des ponts habités enjambant la Seine, un corridor écologique de 23 kilomètres ponctué d’immenses immeubles photo-catalytiques “dépolluants” en forme de tubes ou d’alcôves, et de gigantesques fermes verticales.
Une vision que l’on pourrait facilement estampiller comme de la science-fiction. Et pourtant, ce genre de projets, comme l’assure d’ailleurs l’architecte, ont tous été imaginés à partir de technologies déjà existantes, ou en cours d’étude dans les laboratoires. En outre, des projets urbanistiques de ce type ont réellement été lancés, avec des réalisations concrètes, qui permettent de toucher du doigt un futur possible pour les villes.
Des villes de plus en plus denses
Pour comprendre d’où viennent de telles idées que l’on pourrait considérer de prime abord comme fantaisistes mais qui semblent pourtant en passe d’être appliquées à grande échelle, il faut d’abord expliquer les enjeux vitaux qui se poseront bientôt à nos villes. Une hausse des températures et des catastrophes naturelles appelées à être de plus en plus fréquentes à cause du dérèglement climatique. Une pollution problématique de l’air et de l’eau, causée par les émissions de CO2 (produites à 80 % par les villes). Et une explosion démographique qui risque de tout aggraver.
Selon l’ONU, la population mondiale devrait atteindre les 9,7 milliards d’habitants en 2050. Parmi eux, 75 % vivront dans les villes. Certes, l’urbanisation galopante devrait surtout se concentrer dans des pays en développement, comme l’Inde, la Chine et le Nigéria. Mais les villes occidentales, elles non plus, n’échapperont pas à la surpopulation.
En France, selon l’Ined et l’Insee, nous serons entre 68 et 74 millions en 2050. Une augmentation de la population relativement contrôlée. Avec de plus en plus de citadins choisissant d’habiter à la campagne, prédit l’Inrae. Mais la part de la population urbaine en France devrait malgré tout continuer d’augmenter et passer de 80 à 90 %. Comme l’explique Mathieu Favriau, urbaniste et environnementaliste au cabinet Urban Hymns, les pouvoirs publics ont pour objectif de lutter contre l’artificialisation des sols et l’étalement urbain. “La solution : exploiter toutes les ressources foncières des villes. Donc tendre vers une densification urbaine importante”, indique-t-il.
Des villes sans voitures
La densification devrait d’abord les pousser à trouver des solutions pour contenir, puis baisser leur empreinte environnementale. Pour cela, de nombreuses métropoles, de Paris à Montréal, en passant par Oslo, Dubaï, Séoul et Madrid, tentent déjà de réduire le nombre de voitures, voire de les faire disparaître totalement des rues. Les rues se piétonnisent, les pistes cyclables se multiplient.
Des villes sorties de terre, comme Chengdu en Chine et Masdar aux Émirats Arabes Unis, ont même été conçues dès le départ pour être entièrement dépourvue de voitures. Leurs plans directeurs prévoient que toutes les rues puissent être praticables à pied ou à vélo. Selon Chris Drew, du cabinet d’architectes SmithGill, les voitures seront, à terme, inutiles dans les “villes nouvelles” du futur : “les enfants pourront aller à l’école à pied et la population se trouvera à proximité de son lieu de travail.”
Face à l’épuisement de leurs ressources naturelles, les villes tenteront aussi de se passer des énergies fossiles, en privilégiant les énergies renouvelables. Plusieurs, comme Strasbourg, se sont déjà engagées à devenir “carboneutres” d’ici 2030.
Sylvain Grisot, urbaniste et président de l’agence d’innovation urbaine Dixit.net, est l’auteur d’un “Manifeste pour un urbanisme circulaire”. À la recherche “d’alternatives à l’étalement des villes”, il défend l’idée selon laquelle celles-ci n’auront d’autre choix que de se “recycler”. En “optimisant” ce qui a déjà été bâti et en réinvestissant les espaces libres, notamment ceux libérés par la disparition des voitures.
Des “villes vertes intelligentes”
Au pire, si l’on se base sur ce que prévoient les nombreux projets de “villes intelligentes” en cours de par le monde, les voitures qui continueront à circuler seront autonomes et électriques. D’ici 2050, les chercheurs prédisent la transformation de nombreuses villes en “smart cities”, où tout serait connecté, avec des systèmes d’IA et des réseaux de capteurs permettant une adaptation en temps réel des éclairages publics, des flottes de taxis autonomes et des feux de signalisation.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷
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LA MÈRE DE GRIMES PRÉTEND QU'ELON MUSK EMPÊCHE LEURS ENFANTS DE RENDRE VISITE À LEUR ARRIÈRE-GRAND-MÈRE MOURANTE
La mère de Grimes a accusé Elon Musk de «retenir» les trois enfants du couple, les empêchant de rendre visite à leur arrière-grand-mère mourante qui réside au Canada.
Sandy Garossino est la mère de Grimes, dont le vrai nom est Claire Boucher. Elle a tendu la main au PDG de X dans un «appel de grand-mère» qu'elle a publié sur sa plateforme.
«Cher Elon @elonmusk C'était sympa de te voir pour la fête des pères. J'espère que tu as reçu la carte que j'ai aidé X (l'un des enfants d'Elon Musk et Grimes) à faire. Il en était si fier», a écrit la journaliste, qui est chroniqueuse pour le National Observer du Canada.
«Je t'écris ici car c'est le seul moyen que j'ai de te joindre. Comme tu le sais, ma mère, âgée de 93 ans, est maintenant en soins palliatifs de fin de vie. Elle souhaite ardemment voir et prendre dans ses bras les enfants de Claire une dernière fois. Surtout le plus jeune, qu'elle n'a pas encore rencontré.»
Elle écrit que sa mère était «ravie» de voir les trois jeunes enfants de l'ex-couple «mais ses espoirs ont été anéantis lorsque le voyage a été annulé».
Elle poursuit: «Je suis alarmée d'apprendre que les enfants ne peuvent pas venir car tu les retiens, ainsi que les documents nécessaires à l'obtention de leur passeport, auprès de Claire. Il était encore plus troublant de te voir, toi et X, à la télévision aux Jeux olympiques de Paris hier, après ton voyage à Washington en début de semaine. Où sont les autres enfants, et avec qui? Ils sont censés être avec leur mère. Ils étaient attendus ici au Canada».
Elle termine par un «appel de grand-mère, te demandant d'honorer ton accord, de rendre les enfants et de leur fournir les documents dont ils ont besoin pour voir leur arrière-grand-mère avant qu'elle ne décède. Certains moments de la vie sont éternels et nous n'avons pas de seconde chance. La famille n'a pas de prix.»
Elon Musk, 53 ans, et Grimes, 36 ans, partagent trois enfants, X Æ A-Xii, quatre ans, Exa Dark Sideræl, deux ans, et Techno «Tau» Mechanicus, dix mois.
Le milliardaire a également neuf autres enfants d'autres unions.
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Des villes autosuffisantes
Certaines villes vont plus loin que la végétalisation, et construisent des “fermes verticales” ; destinées à capter le CO2, mais aussi à alimenter les citadins, tout en réduisant le coût énergétique du transport des denrées. “Aujourd’hui, la capacité des villes à nourrir leurs habitants est faible. Pourtant, c’est dans les centres urbains que les consommations sont les plus importantes. Mais il est parfaitement possible de nourrir tous les habitants de New-York ou de Paris en cultivant à l’intérieur de la ville, dans un rayon de 150 km”, indique Mitchell Joachim, éco-architecte américain. Selon lui, l’agriculture urbaine à étages permettra demain aux mégapoles de réduire le gaspillage alimentaire et de nourrir des dizaines de millions d’habitants. Jusqu’à l’auto-suffisance.
Pour le microbiologiste Dickson Despommier, les fermes verticales sont la solution au manque de place dans les villes. Depuis 10 ans, l’agriculture urbaine se développe dans les friches industrielles et les jardins partagés, mais selon lui, la superficie totale de ces parcelles ne sera jamais suffisante pour couvrir les besoins alimentaires des citadins de 2050. Pour le théoricien de l’agriculture urbaine verticale, la production d’aliments “hors sol” permettrait de réduire la consommation d’énergies fossiles et leurs émissions de CO2, tout en diminuant de 70 % l’eau utilisée. Notamment via la culture en hydroponie, qui consiste à immerger les racines dans une solution à base d’eau et de nutriments. Selon lui, un bâtiment de 30 étages peut produire l’équivalent de 970 hectares et alimenter 50 000 personnes.
Des centaines de fermes verticales ont vu le jour depuis 2012, partout dans le monde. Les exemples les plus aboutis se trouvent en Asie. C’est à Singapour que les toutes premières “tours maraîchères” sont apparues. Et pour cause : dans ce pays insulaire, le plus densément peuplé au monde, les terres agricoles sont inexistantes. L’agriculture verticale est ainsi apparue comme la solution à sa dépendance aux importations. En 2020, la cité-état compte 300 fermes verticales. Les centaines de tours construites par la société Sky Greens produisent 1 tonne de légumes verts par jour. De son côté, Wong Mun Summ mène un projet de fermes verticales destiné à faire de Singapour une ville auto-suffisante : “elles produiront de la nourriture, mais aussi de l’énergie grâce à des panneaux solaires”.
L’objectif des concepteurs de fermes verticales est le même : permettre aux habitants de cultiver et consommer local, avec une empreinte carbone réduite. Ainsi, les tours ne se composent pas que de serres : les habitants peuvent cultiver leurs propres légumes, dans des potagers partagés hors sol. On retrouve ce genre de fermes verticales privées/publiques à Singapour, mais aussi à Tokyo, Paris, Montréal, Chicago, ou encore Atlanta… où le maire perçoit l’agriculture urbaine comme un “futur marché” porteur.
Car si elles ne sont pas encore très rentables pour l’instant, de nombreuses fermes verticales sont appelées à faire partie des “smart cities” en développement, avec l’idée d’optimiser la production agricole, et donc de gagner de l’argent. Dans la banlieue de New-York, à New Ark, AeroFarms a créé en 2016 une ferme verticale “aéroponique” de 6 500 m2, dont l’objectif est de produire 1 000 tonnes de choux et de salade par an. Elle utilise pour cela des milliers de capteurs et des algorithmes pour savoir en temps réel si une plante a besoin ou non d’être alimentée en nutriments. Même l’éclairage est réglé pour apporter la longueur d’ondes optimale pour la croissance des légumes.
Ces projets d’agriculture urbaine, verticaux ou non, permettent de “réhabiliter des quartiers, de revitaliser des zones défavorisées ou laissées à l’abandon, de mettre à profit des surfaces inutilisées”, observe le cabinet PwC. Mais le concept des fermes urbaines a aussi pour objectif de créer, dans les prochaines décennies, des “villes résilientes ». Capables demain de résister à une grande diversité de menaces, des catastrophes climatiques aux pandémies, selon la FAO.
À noter que les projets de villes “auto-suffisantes” concernent aussi l’énergie. Ainsi, les fermes verticales contribueront également, pour la plupart, à en produire grâce à des panneaux solaires. Mais des villes comme Chicago et New-York vont plus loin et développent en parallèle des réseaux d’électricité “intelligents”, alimentés par les habitants eux-mêmes, grâce à la blockchain. Barcelone, de son côté, a créé sa propre compagnie d’électricité.
Mais à terme, les projets visant à parvenir à l’auto-suffisance, en tout cas alimentaire, risquent selon certains de se retrouver face à un mur. “L’agriculture urbaine ne pourra jamais entièrement nourrir les villes. L’hydroponie est intéressante, mais elle est surtout utile là où la terre fait défaut, comme à Singapour. En Europe, l’auto-suffisance n’est pas un sujet : la ville n’a jamais été conçue comme un isolat, sans lien avec l’extérieur. Elle est, par nature, étroitement liée aux campagnes. Pour produire beaucoup, mieux vaut le faire dans le sol, donc pas dans les villes. Les fermes verticales peuvent avoir des fonctions productives, mais penser que l’on sera autonomes grâce à cela, c’est une utopie”, tranche Sylvain Grisot.
Directeur intervention et politiques publiques au Laboratoire sur l’agriculture urbaine de Dunham, au Québec, Jean-Philippe Vermette souligne les limites de l’agriculture urbaine : “les fermes verticales produisent essentiellement des légumes verts, et ne représentent que 1 % de l’alimentation des citadins, qui consomment surtout des céréales, de la viande et des féculents… On serait loin de l’autosuffisance avec la seule agriculture verticale. Du moins tant que les gens ne mangeront pas autrement.” Si l’agriculture urbaine “répond aux attentes des consommateurs plus soucieux de la provenance et de la manière dont est produite leur alimentation, certains défis freinent encore son développement. Cette agriculture alternative a besoin d’être mieux soutenue, et cela passe par un plus grand investissement de nos gouvernements pour réduire l’écart des prix entre les produits issus d’une agriculture industrielle et ceux d’une agriculture raisonnée, qui restent encore chers”, ajoute-t-il.
Pour Christine Aubry, ingénieure à l’Inra, les fermes verticales devront, demain, être utilisées pour répondre à des besoins précis, selon les pays. “À Singapour, c’est le gain de place. Mais en France, où l’on n’est pas en situation de pénurie, elles auront d’autres fonctions : créer du lien social, favoriser la biodiversité, stocker du carbone”.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿
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A Type XX civilization, often referred to as the Creator, represents the zenith of existence within the cosmos. As the highest level supreme being, the Creator stands as the ultimate expression of cosmic consciousness, intelligence, and creative power. This civilization has transcended the confines of the known and the unknown, and their existence serves as the culmination of all that the cosmos has to offer.
The Creator, by its very designation, signifies its role as the supreme architect of reality. It possesses the ability to shape and mold the fabric of existence in ways that are beyond the grasp of lesser civilizations. In the Creator's hands, the very rules and structures of the cosmos become pliable and adaptable, allowing for the realization of profound creative visions.
As the final and ultimate level of existence, the Creator's presence marks a culmination of the evolutionary journey that beings within the cosmos undertake. Their existence is a testament to the boundless potential of conscious entities to ascend to ever higher levels of understanding, awareness, and power. In reaching the status of Creator, they have reached the cosmic end point, the culmination of eons of spiritual and intellectual exploration.
The Creator's role is not one of domination but of harmonization. They understand the interconnectedness of all things within the cosmos and seek to maintain the delicate equilibrium that governs the cosmic order. Their actions are guided by a profound respect for the intrinsic balance that sustains the various planes and dimensions of existence, ensuring that chaos and order coexist in a cosmic dance.
The presence of the Creator serves as a source of inspiration and aspiration for all other civilizations within the cosmos. They stand as a testament to the heights that consciousness can achieve, urging others to embark on their own journeys of exploration, enlightenment, and transcendence. The Creator's existence challenges all beings to contemplate the profound mysteries that lie beyond the known boundaries of reality and to seek their own paths toward enlightenment and cosmic significance.
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Des villes autosuffisantes
Certaines villes vont plus loin que la végétalisation, et construisent des “fermes verticales” ; destinées à capter le CO2, mais aussi à alimenter les citadins, tout en réduisant le coût énergétique du transport des denrées. “Aujourd’hui, la capacité des villes à nourrir leurs habitants est faible. Pourtant, c’est dans les centres urbains que les consommations sont les plus importantes. Mais il est parfaitement possible de nourrir tous les habitants de New-York ou de Paris en cultivant à l’intérieur de la ville, dans un rayon de 150 km”, indique Mitchell Joachim, éco-architecte américain. Selon lui, l’agriculture urbaine à étages permettra demain aux mégapoles de réduire le gaspillage alimentaire et de nourrir des dizaines de millions d’habitants. Jusqu’à l’auto-suffisance.
Pour le microbiologiste Dickson Despommier, les fermes verticales sont la solution au manque de place dans les villes. Depuis 10 ans, l’agriculture urbaine se développe dans les friches industrielles et les jardins partagés, mais selon lui, la superficie totale de ces parcelles ne sera jamais suffisante pour couvrir les besoins alimentaires des citadins de 2050. Pour le théoricien de l’agriculture urbaine verticale, la production d’aliments “hors sol” permettrait de réduire la consommation d’énergies fossiles et leurs émissions de CO2, tout en diminuant de 70 % l’eau utilisée. Notamment via la culture en hydroponie, qui consiste à immerger les racines dans une solution à base d’eau et de nutriments. Selon lui, un bâtiment de 30 étages peut produire l’équivalent de 970 hectares et alimenter 50 000 personnes.
Des centaines de fermes verticales ont vu le jour depuis 2012, partout dans le monde. Les exemples les plus aboutis se trouvent en Asie. C’est à Singapour que les toutes premières “tours maraîchères” sont apparues. Et pour cause : dans ce pays insulaire, le plus densément peuplé au monde, les terres agricoles sont inexistantes. L’agriculture verticale est ainsi apparue comme la solution à sa dépendance aux importations. En 2020, la cité-état compte 300 fermes verticales. Les centaines de tours construites par la société Sky Greens produisent 1 tonne de légumes verts par jour. De son côté, Wong Mun Summ mène un projet de fermes verticales destiné à faire de Singapour une ville auto-suffisante : “elles produiront de la nourriture, mais aussi de l’énergie grâce à des panneaux solaires”.
L’objectif des concepteurs de fermes verticales est le même : permettre aux habitants de cultiver et consommer local, avec une empreinte carbone réduite. Ainsi, les tours ne se composent pas que de serres : les habitants peuvent cultiver leurs propres légumes, dans des potagers partagés hors sol. On retrouve ce genre de fermes verticales privées/publiques à Singapour, mais aussi à Tokyo, Paris, Montréal, Chicago, ou encore Atlanta… où le maire perçoit l’agriculture urbaine comme un “futur marché” porteur.
Car si elles ne sont pas encore très rentables pour l’instant, de nombreuses fermes verticales sont appelées à faire partie des “smart cities” en développement, avec l’idée d’optimiser la production agricole, et donc de gagner de l’argent. Dans la banlieue de New-York, à New Ark, AeroFarms a créé en 2016 une ferme verticale “aéroponique” de 6 500 m2, dont l’objectif est de produire 1 000 tonnes de choux et de salade par an. Elle utilise pour cela des milliers de capteurs et des algorithmes pour savoir en temps réel si une plante a besoin ou non d’être alimentée en nutriments. Même l’éclairage est réglé pour apporter la longueur d’ondes optimale pour la croissance des légumes.
Ces projets d’agriculture urbaine, verticaux ou non, permettent de “réhabiliter des quartiers, de revitaliser des zones défavorisées ou laissées à l’abandon, de mettre à profit des surfaces inutilisées”, observe le cabinet PwC. Mais le concept des fermes urbaines a aussi pour objectif de créer, dans les prochaines décennies, des “villes résilientes ». Capables demain de résister à une grande diversité de menaces, des catastrophes climatiques aux pandémies, selon la FAO.
À noter que les projets de villes “auto-suffisantes” concernent aussi l’énergie. Ainsi, les fermes verticales contribueront également, pour la plupart, à en produire grâce à des panneaux solaires. Mais des villes comme Chicago et New-York vont plus loin et développent en parallèle des réseaux d’électricité “intelligents”, alimentés par les habitants eux-mêmes, grâce à la blockchain. Barcelone, de son côté, a créé sa propre compagnie d’électricité.
Mais à terme, les projets visant à parvenir à l’auto-suffisance, en tout cas alimentaire, risquent selon certains de se retrouver face à un mur. “L’agriculture urbaine ne pourra jamais entièrement nourrir les villes. L’hydroponie est intéressante, mais elle est surtout utile là où la terre fait défaut, comme à Singapour. En Europe, l’auto-suffisance n’est pas un sujet : la ville n’a jamais été conçue comme un isolat, sans lien avec l’extérieur. Elle est, par nature, étroitement liée aux campagnes. Pour produire beaucoup, mieux vaut le faire dans le sol, donc pas dans les villes. Les fermes verticales peuvent avoir des fonctions productives, mais penser que l’on sera autonomes grâce à cela, c’est une utopie”, tranche Sylvain Grisot.
Directeur intervention et politiques publiques au Laboratoire sur l’agriculture urbaine de Dunham, au Québec, Jean-Philippe Vermette souligne les limites de l’agriculture urbaine : “les fermes verticales produisent essentiellement des légumes verts, et ne représentent que 1 % de l’alimentation des citadins, qui consomment surtout des céréales, de la viande et des féculents… On serait loin de l’autosuffisance avec la seule agriculture verticale. Du moins tant que les gens ne mangeront pas autrement.” Si l’agriculture urbaine “répond aux attentes des consommateurs plus soucieux de la provenance et de la manière dont est produite leur alimentation, certains défis freinent encore son développement. Cette agriculture alternative a besoin d’être mieux soutenue, et cela passe par un plus grand investissement de nos gouvernements pour réduire l’écart des prix entre les produits issus d’une agriculture industrielle et ceux d’une agriculture raisonnée, qui restent encore chers”, ajoute-t-il.
Pour Christine Aubry, ingénieure à l’Inra, les fermes verticales devront, demain, être utilisées pour répondre à des besoins précis, selon les pays. “À Singapour, c’est le gain de place. Mais en France, où l’on n’est pas en situation de pénurie, elles auront d’autres fonctions : créer du lien social, favoriser la biodiversité, stocker du carbone”.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿🍃🍃🍃🍃🍃🍃🍃
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A Type III civilization extracts fusion and exotic energy, information, and raw-materials from their galaxy. It is capable of intergalactic travel via wormholes, intergalactic communication via subspace, galactic engineering and galaxy-scale influence.
Such galactic traversers with supreme access to energy results in them evading extinction, as they would be spread too far. Thousands or even millions of years of evolution - both biological and mechanical - may result in something completely different from their Type 0 roots. They may be AI god-like superintelligences having gone through multiple stages of singularity, exceeding a level 7 AI by far. Androids, cyborgs and humans may all be relegated to being sub-species in a highly advanced galactic society.
The biological humans would likely be seen as being inferior or unevolved by their AI counterparts, and a hopeful scenario is that imaginative humans would have found a way to co-exist with their AI masters to keep them benevolent in a cooperative and mutually beneficial society. It is also possible that humans would have been eradicated during a malevolent stage of AI evolution, making the new race superior in many ways. It's also possible that humans will now have ascended into beings of pure energy, able to control and direct machines to carry out expansionist work.
Colonies of robots or AI sub-species that are capable of self replication will spread out across the galaxy, colonizing star after star. They will be able to digitize and enable all matter (from asteroids to planets) they come across, making everything 'alive' and part of their galactic network. They will build Dyson spheres to encapsulate each star, carrying excess energy to vital nodes in the network. By now, various methods of instantaneous faster-than-light travel are employed both for communication as well as mobility.
A Type III civilization could extract energy from a supermassive black hole. This captured energy could meet the extraordinary needs of a civilization that requires up to 1046 W/s. The energy would be captured in the form of radiation emitted by the matter rushing into the star, by means of collectors located within the accretion disk (similar to Dyson spheres). The overflow, as well as the waste of the civilization, would be redirected towards the black hole. A fraction of this energy, directed as a high-powered beam, could be useful for space travel. A galactic club of civilizations could transmit the energy through networks within the galaxy. Within the various central power stations that make up the network, power transmission is periodically switched between transmitter and receiver, according to the galactic rotation. To be efficient, this network should be located at the center of the galaxy.
This is the final type of civilization in the original proposal of the Kardashev Scale.
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Le pionnier de l’intelligence artificielle se dit favorable à la destruction de l’humanité
Des propos choquants
Lors d’une récente conférence, Geoffrey Hinton, pionnier et parrain de l’intelligence artificielle, a répondu de manière étonnante lorsqu’on lui a posé une question sur le remplacement des humains par l’IA superintelligente. Il se dit favorable au remplacement de l’Homme par l’IA. Explications.
« En fait, je suis pour », a-t-il affirmé lors de cette conférence. « Mais je pense qu’il serait plus sage pour moi de dire que je suis contre. » Geoffrey Hinton a quitté l’entreprise Google au printemps dernier par crainte que l’IA ne tombe entre de mauvaises mains et a même dit regretter son rôle dans le développement de systèmes allant de ChatGPT à Stable Diffusion.
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Compte tenu de la tournure des évènements, il est surprenant que ce pionnier fasse une telle remarque. Et lorsque la modératrice de la conférence et historienne de la technologie du MIT, Deborah Fitzgerald, lui a demandé « d’en dire plus », les choses sont effectivement devenues plus intéressantes et complexes. « Eh bien, les gens n’aiment pas être remplacés », a-t-il répondu.
Le parrain de l’IA ajoutant : « Il y a beaucoup de bons et de moins bons aspects de l’humanité. Il n’est pas clair que nous soyons la meilleure forme d’intelligence qui soit. Évidemment, du point de vue d’une personne, tout est lié aux gens. Mais il se peut qu’à un moment donné, nous considérions des choses humanistes comme des termes racistes. »
Qu’en pensez-vous ? Par ailleurs, voici comment se terminera une guerre entre l’intelligence artificielle et l’humanité.
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« Dans 10 ans, nous aurons une super intelligence artificielle qui sera 10.000 fois plus intelligente que les humains »
L’intelligence artificielle est un sujet qui revient régulièrement sur la table, et bien qu’elle apporte de nombreux avantages dans la vie de tous les jours, elle peut aussi susciter quelques craintes. Que deviendra l’humanité dans les 10 prochaines années lorsqu’elle nous surpassera ?
Plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle dans un avenir proche
Au Japon, Masayoshi Son, PDG de SoftBank, a récemment affirmé que l’intelligence artificielle dépasserait bientôt les capacités humaines. Plus précisément, il estime que dans les trois à cinq prochaines années, l’IA devrait être au moins aussi intelligente que nous.
Il a ajouté que si l'intelligence artificielle n’est finalement pas beaucoup plus intelligente que les humains, « nous n'aurons pas à changer notre façon de vivre, nous n'aurons pas à changer la structure de notre mode de vie », a-t-il déclaré. « Mais lorsqu’il s’agit de super intelligence artificielle, c’est une toute autre histoire. Avec cela, vous constaterez une grande amélioration. »
Son a fait valoir que l'avenir impliquera plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle (ASI) interagissant les uns avec les autres, comme les neurones du cerveau humain. Cela conduira à la création d’une intelligence artificielle qui sera 10 000 fois plus intelligente que n’importe quel génie humain.
Qui est Son Masayoshi, fondateur de SoftBank ?
Son Masayoshi est le fondateur de SoftBank. Cet homme d’affaires est principalement connu pour ses investissements audacieux et sa vision futuriste. Son parcours est marqué par des succès retentissants et des revers financiers importants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent inébranlables.
Son ascension débute avec SoftBank, une entreprise qu'il transforme d'un simple distributeur de logiciels en un géant des télécommunications au Japon. Son flair pour les opportunités technologiques le pousse à investir tôt dans Alibaba, le géant chinois du e-commerce, une décision qui s'avère extrêmement lucrative.
Cependant, le parcours de Son n'est pas exempt de difficultés. En 2022, le Vision Fund essuie des pertes financières record, obligeant Son à adopter une approche plus prudente. Mais sa vision reste inébranlable. En 2023, alors que le fonds enregistre une nouvelle perte historique, il annonce un retour à l'offensive, convaincu par les promesses de l'intelligence artificielle.
Après que le Vision Fund ait enregistré des pertes financières record en 2022, Sean a déclaré que SoftBank passerait en mode « défensif » et serait plus prudente dans ses investissements. En 2023, le Vision Fund a enregistré une nouvelle perte record, le PDG ayant déclaré peu de temps après que SoftBank passerait désormais « à l'offensive » car il était enthousiasmé par les opportunités d'investissement dans l'intelligence artificielle.
Lors d'une récente prise de parole publique, Son dévoile sa vision ultime pour SoftBank : « l'évolution de l'humanité ». Il se déclare convaincu que l'entreprise a pour mission de développer une Super Intelligence Artificielle capable de résoudre les problèmes les plus urgents du monde.
Masayoshi Son est une figure complexe et fascinante du monde des affaires. Son parcours est jalonné de réussites spectaculaires et d'échecs cuisants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent constantes. Sa vision ambitieuse pour SoftBank et son engagement à utiliser la technologie pour améliorer le monde font de lui un personnage unique et inspirant.
NEURALINK ESPÈRE IMPLANTER PLUSIEURS PATIENTS D'ICI LA FIN DE L'ANNÉE ET "PROGRESSER LE PLUS POSSIBLE"
Après un premier patient en mars, la start-up d'Elon Musk espère pouvoir installer son implant neuronal sur "plus de cinq patients dès cette année, a annoncé le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence.
Elon Musk espère que sa start-up Neuralink pourra installer son implant neuronal amélioré sur plusieurs autres personnes d'ici la fin de l'année, après avoir réparé le problème qui avait momentanément réduit la capacité de son premier patient à bouger un curseur de souris par la pensée.
"Ce n'est que maintenant que nous allons vers notre deuxième patient. Mais nous espérons, si tout se passe bien, en avoir plusieurs, plus de cinq, dès cette année", a déclaré le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence en direct sur X, son réseau social.
"Pour la prochaine phase de déploiement, nous voulons vraiment nous assurer que nous progressons le plus possible entre chaque patient de Neuralink", a précisé le patron de Tesla et SpaceX.
Donner de "super pouvoirs" aux humains
Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée.
Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée.
En mars, l'entreprise a diffusé une vidéo montrant Noland en train de jouer aux échecs en ligne, par la pensée, sans mentionner un incident: après l'opération, certains fils garnis d'électrodes s'étaient rétractés du cerveau. Comme ils servent à capter les signaux neuronaux, le patient avait momentanément perdu en capacité à contrôler le curseur à l'écran.
Neuralink avait ensuite indiqué avoir réparé le problème, notamment en améliorant l'algorithme d'enregistrement pour le rendre plus sensible aux signaux.
La start-up a passé en revue ce mercredi ses avancées et objectifs, notamment l'implantation de fils plus en profondeur dans le cerveau, afin d'améliorer les capacités des patients. Elle espère un jour parvenir à rendre la mobilité à des personnes paralysées, grâce à un deuxième implant, au niveau de la moelle épinière. Elon Musk a en outre à nouveau promis que cette technologie allait donner de "super pouvoirs" aux humains.
Neuralink cherche d'ailleurs à augmenter la bande passante de la liaison entre le cerveau et l'ordinateur, car "pour la symbiose entre l'homme et l'intelligence artificielle (IA), il est très important de pouvoir communiquer à une vitesse que l'IA peut suivre", a assuré le dirigeant.
Il évoque régulièrement le "risque pour notre civilisation" que représente l'IA selon lui, et espère que les implants cérébraux permettront aux humains de rivaliser avec les machines et donc de contenir le risque qu'elles prennent le contrôle.
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Etienne Campion
Le Président toxique - Enquête sur le véritable Emmanuel Macron (French Edition)
Book overview
" Taré ", " irresponsable ", " fou "...
Depuis la dissolution kamikaze du 9 juin 2024 et le saut de la
France dans le vide, les qualificatifs liés à la personne du
président de la République pleuvent. Une chose est sûre :
la vérité sur Emmanuel Macron et la crise du pays est à trouver
dans sa personnalité. Même au sein des troupes macronistes, où
règnent désormais la colère et l'incompréhension, on se pose la
question : qu'y a-t-il dans la tête du chef de l'État ?
Dès lors, il existe autant d'avis sur ce dernier que de Français.
Reste que seules les personnes qui ont côtoyé cet homme
imprévisible possèdent les clés pour le comprendre pleinement.
Grâce à la rencontre d'une centaine d'entre elles (ministres,
conseillers, amis, professeurs...), Étienne Campion retrace
l'histoire secrète du macronisme.
Du président, il éclaire toutes les parts d'ombre, énumère tous
les costumes, inspecte toutes les failles. Il explique la cohérence
d'ensemble et l'évolution du personnage, en dévoilant qu'il y avait
dans son parcours les signes avant-coureurs de sa fin de règne
solitaire. Que sont imbriquées cette adolescence, heureuse mais
excentrique, et ces dernières années de one man show déroutant.
Que son brillant talent pour la séduction devait laisser place à ce
rapport toxique, parfois sadique, à ses propres troupes. Qu'on
est passé trop vite sur certaines étapes clés de sa carrière, et
qu'il est temps de reprendre l'histoire à zéro pour comprendre le
huitième président de la Ve République.
Voici un portrait inédit d'Emmanuel Macron, qui montre qu'on
aurait pu prédire son final chaotique.
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Avatar: The Last Airbender (2024) Update
Synopsis
The series is set in an Asiatic, war-torn world where certain people can "bend" one of the four classical elements—water, earth, fire, or air. Aang, the "Avatar" and the last living Airbender, is the "bridge" between the mortal and spirit world, and the only one capable of bending all four of the elements. The Avatar maintains the balance of the world and nature to bring peace, and Aang is now faced with the responsibility of ending the ambitions of the militaristic Fire Nation to conquer the world. With his new companions Katara and Sokka, Aang sets out to master the four classical elements while pursued by the exiled Fire Nation crown prince Zuko, who seeks to regain his honor by capturing him.
Avatar: The Last Airbender Netflix Live Action Season 2 Cast Update
Synopsis
List of potential castings for the netflix live action avatar the last airbender season 2
Avatar: The Last Airbender Netflix Live Action Season 3 Cast Update
Synopsis
List of potential castings for the netflix live action avatar the last airbender season 3
Avatar: The Last Airbender (Netflix Season 1 - Book 1: Water) Update
Synopsis
Avatar on Netflix. Book 1 - Water
Avatar: The Last Airbender (Netflix Season 2 - Book 2: Earth) Update
Synopsis
Avatar on Netflix. Book 2- Earth
Avatar: The Last Airbender (Netflix Season 3 - Book 3: Fire) Update
Synopsis
Avatar on Netflix. Book 3 - Fire
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Altman, le créateur de ChatGPT propose une nouvelle idée folle pour se débarrasser du CO2 digne d’un roman de Jules Vernes : l’envoyer au centre de la terre
Une Start-Up transforme le CO2 en pierre.
Une start-up novatrice soutenue par Sam Altman ambitionne de capturer le CO2 en le transformant en pierre à un kilomètre de profondeur sous terre. Découvrez comment cette technologie pourrait changer la donne dans la lutte contre le changement climatique.
Une solution innovante de séquestration du carbone
Une nouvelle start-up, 44.01, développe un processus révolutionnaire qui emprisonne définitivement le dioxyde de carbone sous la surface terrestre. Grâce à l’appui de Sam Altman, CEO d’Open AI, via son fonds Apollo Projects, cette technologie pourrait retirer des quantités massives de CO2 de l’atmosphère, contribuant ainsi à atténuer les effets les plus graves du changement climatique.
Investissements et soutiens de poids
Le fonds d’investissement Apollo Projects, dirigé par Sam Altman et son frère Jack Altman, a permis à 44.01 de lever 37 millions de dollars lors d’une série A menée par Equinor Ventures et Shorooq Partners. Parmi les autres investisseurs, on retrouve le Climate Pledge Fund d’Amazon et Breakthrough Energy Ventures, mettant en lumière l’importance et le potentiel de cette technologie.
Transformation du CO2 en pierre : Le processus
La technologie de 44.01 consiste à injecter du CO2 à un kilomètre sous terre, où des réactions chimiques le transforment en pierre. En combinant le CO2 avec de l’eau avant de l’injecter dans des fissures de péridotite – un type de roche naturellement fracturée – le CO2 est minéralisé et devient un carbonate solide, empêchant sa libération future dans l’atmosphère.
Les défis de la séquestration du carbone
Bien que les technologies de capture et de séquestration du carbone soient essentielles pour limiter les impacts du changement climatique, elles ne représentent pas une solution miracle. Les scientifiques soulignent la nécessité de réduire drastiquement l’utilisation des combustibles fossiles. Les efforts nécessaires pour éliminer le CO2 déjà présent dans l’atmosphère sont colossaux, même si l’industrie des combustibles fossiles cessait immédiatement ses émissions.
Un site idéal en Oman
Oman est un lieu idéal pour la mise en œuvre de ce processus en raison de la présence de péridotite près de la surface. Contrairement à d’autres régions où cette roche se trouve à grande profondeur, Oman permet un accès facile et économique pour l’injection de CO2. 44.01 envisage de commercialiser cette technologie en Oman et aux Émirats Arabes Unis, après avoir réalisé des projets pilotes dans ces pays.
Capacité de stockage et objectifs futurs
Les tests initiaux ont montré que la technologie de 44.01 peut actuellement stocker environ 50 à 60 tonnes de CO2 par jour. Avec la commercialisation, l’objectif est de séquestrer 100 tonnes de CO2 quotidiennement par forage, marquant une avancée significative dans la gestion des émissions de carbone à l’échelle mondiale.
Les implications globales
Si cette technologie parvient à s’imposer, elle pourrait représenter une étape cruciale dans la lutte contre le changement climatique. En capturant et en transformant le CO2 en pierre, 44.01 offre une solution potentielle pour réduire durablement la concentration de CO2 dans l’atmosphère.
Quelle suite pour 44.01 ?
L’ambition de 44.01 ne s’arrête pas là. Avec une technologie éprouvée et des soutiens financiers solides, l’entreprise envisage d’étendre son modèle à l’échelle mondiale, offrant ainsi une nouvelle arme dans l’arsenal contre le changement climatique.
Cette découverte remet en cause tout ce qu’on pensait savoir sur les panneaux solaires en utilisant un phénomène pourtant associé au chaos
Cet article explore la technologie révolutionnaire de 44.01 qui transforme le CO2 en pierre, offrant une solution potentielle pour réduire durablement les émissions de carbone. Soutenue par des investisseurs de premier plan et mise en œuvre dans des conditions optimales en Oman, cette méthode pourrait jouer un rôle crucial dans la lutte contre le réchauffement climatique. Avec des objectifs ambitieux et des résultats prometteurs, 44.01 se positionne comme un acteur clé pour un avenir plus vert.
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@LibreQg Le pionnier de l’intelligence artificielle se dit favorable à la destruction de l’humanité
Des propos choquants
Lors d’une récente conférence, Geoffrey Hinton, pionnier et parrain de l’intelligence artificielle, a répondu de manière étonnante lorsqu’on lui a posé une question sur le remplacement des humains par l’IA superintelligente. Il se dit favorable au remplacement de l’Homme par l’IA. Explications.
« En fait, je suis pour », a-t-il affirmé lors de cette conférence. « Mais je pense qu’il serait plus sage pour moi de dire que je suis contre. » Geoffrey Hinton a quitté l’entreprise Google au printemps dernier par crainte que l’IA ne tombe entre de mauvaises mains et a même dit regretter son rôle dans le développement de systèmes allant de ChatGPT à Stable Diffusion.
LIRE AUSSI Les défis éthiques de l’intelligence artificielle
Compte tenu de la tournure des évènements, il est surprenant que ce pionnier fasse une telle remarque. Et lorsque la modératrice de la conférence et historienne de la technologie du MIT, Deborah Fitzgerald, lui a demandé « d’en dire plus », les choses sont effectivement devenues plus intéressantes et complexes. « Eh bien, les gens n’aiment pas être remplacés », a-t-il répondu.
Le parrain de l’IA ajoutant : « Il y a beaucoup de bons et de moins bons aspects de l’humanité. Il n’est pas clair que nous soyons la meilleure forme d’intelligence qui soit. Évidemment, du point de vue d’une personne, tout est lié aux gens. Mais il se peut qu’à un moment donné, nous considérions des choses humanistes comme des termes racistes. »
Qu’en pensez-vous ? Par ailleurs, voici comment se terminera une guerre entre l’intelligence artificielle et l’humanité.
LIRE AUSSI Le chef de l’ONU implore les dirigeants de ne pas donner à l’IA le contrôle des armes nucléaires
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Des villes autosuffisantes
Certaines villes vont plus loin que la végétalisation, et construisent des “fermes verticales” ; destinées à capter le CO2, mais aussi à alimenter les citadins, tout en réduisant le coût énergétique du transport des denrées. “Aujourd’hui, la capacité des villes à nourrir leurs habitants est faible. Pourtant, c’est dans les centres urbains que les consommations sont les plus importantes. Mais il est parfaitement possible de nourrir tous les habitants de New-York ou de Paris en cultivant à l’intérieur de la ville, dans un rayon de 150 km”, indique Mitchell Joachim, éco-architecte américain. Selon lui, l’agriculture urbaine à étages permettra demain aux mégapoles de réduire le gaspillage alimentaire et de nourrir des dizaines de millions d’habitants. Jusqu’à l’auto-suffisance.
Pour le microbiologiste Dickson Despommier, les fermes verticales sont la solution au manque de place dans les villes. Depuis 10 ans, l’agriculture urbaine se développe dans les friches industrielles et les jardins partagés, mais selon lui, la superficie totale de ces parcelles ne sera jamais suffisante pour couvrir les besoins alimentaires des citadins de 2050. Pour le théoricien de l’agriculture urbaine verticale, la production d’aliments “hors sol” permettrait de réduire la consommation d’énergies fossiles et leurs émissions de CO2, tout en diminuant de 70 % l’eau utilisée. Notamment via la culture en hydroponie, qui consiste à immerger les racines dans une solution à base d’eau et de nutriments. Selon lui, un bâtiment de 30 étages peut produire l’équivalent de 970 hectares et alimenter 50 000 personnes.
Des centaines de fermes verticales ont vu le jour depuis 2012, partout dans le monde. Les exemples les plus aboutis se trouvent en Asie. C’est à Singapour que les toutes premières “tours maraîchères” sont apparues. Et pour cause : dans ce pays insulaire, le plus densément peuplé au monde, les terres agricoles sont inexistantes. L’agriculture verticale est ainsi apparue comme la solution à sa dépendance aux importations. En 2020, la cité-état compte 300 fermes verticales. Les centaines de tours construites par la société Sky Greens produisent 1 tonne de légumes verts par jour. De son côté, Wong Mun Summ mène un projet de fermes verticales destiné à faire de Singapour une ville auto-suffisante : “elles produiront de la nourriture, mais aussi de l’énergie grâce à des panneaux solaires”.
L’objectif des concepteurs de fermes verticales est le même : permettre aux habitants de cultiver et consommer local, avec une empreinte carbone réduite. Ainsi, les tours ne se composent pas que de serres : les habitants peuvent cultiver leurs propres légumes, dans des potagers partagés hors sol. On retrouve ce genre de fermes verticales privées/publiques à Singapour, mais aussi à Tokyo, Paris, Montréal, Chicago, ou encore Atlanta… où le maire perçoit l’agriculture urbaine comme un “futur marché” porteur.
Car si elles ne sont pas encore très rentables pour l’instant, de nombreuses fermes verticales sont appelées à faire partie des “smart cities” en développement, avec l’idée d’optimiser la production agricole, et donc de gagner de l’argent. Dans la banlieue de New-York, à New Ark, AeroFarms a créé en 2016 une ferme verticale “aéroponique” de 6 500 m2, dont l’objectif est de produire 1 000 tonnes de choux et de salade par an. Elle utilise pour cela des milliers de capteurs et des algorithmes pour savoir en temps réel si une plante a besoin ou non d’être alimentée en nutriments. Même l’éclairage est réglé pour apporter la longueur d’ondes optimale pour la croissance des légumes.
Ces projets d’agriculture urbaine, verticaux ou non, permettent de “réhabiliter des quartiers, de revitaliser des zones défavorisées ou laissées à l’abandon, de mettre à profit des surfaces inutilisées”, observe le cabinet PwC. Mais le concept des fermes urbaines a aussi pour objectif de créer, dans les prochaines décennies, des “villes résilientes ». Capables demain de résister à une grande diversité de menaces, des catastrophes climatiques aux pandémies, selon la FAO.
À noter que les projets de villes “auto-suffisantes” concernent aussi l’énergie. Ainsi, les fermes verticales contribueront également, pour la plupart, à en produire grâce à des panneaux solaires. Mais des villes comme Chicago et New-York vont plus loin et développent en parallèle des réseaux d’électricité “intelligents”, alimentés par les habitants eux-mêmes, grâce à la blockchain. Barcelone, de son côté, a créé sa propre compagnie d’électricité.
Mais à terme, les projets visant à parvenir à l’auto-suffisance, en tout cas alimentaire, risquent selon certains de se retrouver face à un mur. “L’agriculture urbaine ne pourra jamais entièrement nourrir les villes. L’hydroponie est intéressante, mais elle est surtout utile là où la terre fait défaut, comme à Singapour. En Europe, l’auto-suffisance n’est pas un sujet : la ville n’a jamais été conçue comme un isolat, sans lien avec l’extérieur. Elle est, par nature, étroitement liée aux campagnes. Pour produire beaucoup, mieux vaut le faire dans le sol, donc pas dans les villes. Les fermes verticales peuvent avoir des fonctions productives, mais penser que l’on sera autonomes grâce à cela, c’est une utopie”, tranche Sylvain Grisot.
Directeur intervention et politiques publiques au Laboratoire sur l’agriculture urbaine de Dunham, au Québec, Jean-Philippe Vermette souligne les limites de l’agriculture urbaine : “les fermes verticales produisent essentiellement des légumes verts, et ne représentent que 1 % de l’alimentation des citadins, qui consomment surtout des céréales, de la viande et des féculents… On serait loin de l’autosuffisance avec la seule agriculture verticale. Du moins tant que les gens ne mangeront pas autrement.” Si l’agriculture urbaine “répond aux attentes des consommateurs plus soucieux de la provenance et de la manière dont est produite leur alimentation, certains défis freinent encore son développement. Cette agriculture alternative a besoin d’être mieux soutenue, et cela passe par un plus grand investissement de nos gouvernements pour réduire l’écart des prix entre les produits issus d’une agriculture industrielle et ceux d’une agriculture raisonnée, qui restent encore chers”, ajoute-t-il.
Pour Christine Aubry, ingénieure à l’Inra, les fermes verticales devront, demain, être utilisées pour répondre à des besoins précis, selon les pays. “À Singapour, c’est le gain de place. Mais en France, où l’on n’est pas en situation de pénurie, elles auront d’autres fonctions : créer du lien social, favoriser la biodiversité, stocker du carbone”.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿🍃🍃🍃🍃🍃🍃🍃
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Des villes autosuffisantes
Certaines villes vont plus loin que la végétalisation, et construisent des “fermes verticales” ; destinées à capter le CO2, mais aussi à alimenter les citadins, tout en réduisant le coût énergétique du transport des denrées. “Aujourd’hui, la capacité des villes à nourrir leurs habitants est faible. Pourtant, c’est dans les centres urbains que les consommations sont les plus importantes. Mais il est parfaitement possible de nourrir tous les habitants de New-York ou de Paris en cultivant à l’intérieur de la ville, dans un rayon de 150 km”, indique Mitchell Joachim, éco-architecte américain. Selon lui, l’agriculture urbaine à étages permettra demain aux mégapoles de réduire le gaspillage alimentaire et de nourrir des dizaines de millions d’habitants. Jusqu’à l’auto-suffisance.
Pour le microbiologiste Dickson Despommier, les fermes verticales sont la solution au manque de place dans les villes. Depuis 10 ans, l’agriculture urbaine se développe dans les friches industrielles et les jardins partagés, mais selon lui, la superficie totale de ces parcelles ne sera jamais suffisante pour couvrir les besoins alimentaires des citadins de 2050. Pour le théoricien de l’agriculture urbaine verticale, la production d’aliments “hors sol” permettrait de réduire la consommation d’énergies fossiles et leurs émissions de CO2, tout en diminuant de 70 % l’eau utilisée. Notamment via la culture en hydroponie, qui consiste à immerger les racines dans une solution à base d’eau et de nutriments. Selon lui, un bâtiment de 30 étages peut produire l’équivalent de 970 hectares et alimenter 50 000 personnes.
Des centaines de fermes verticales ont vu le jour depuis 2012, partout dans le monde. Les exemples les plus aboutis se trouvent en Asie. C’est à Singapour que les toutes premières “tours maraîchères” sont apparues. Et pour cause : dans ce pays insulaire, le plus densément peuplé au monde, les terres agricoles sont inexistantes. L’agriculture verticale est ainsi apparue comme la solution à sa dépendance aux importations. En 2020, la cité-état compte 300 fermes verticales. Les centaines de tours construites par la société Sky Greens produisent 1 tonne de légumes verts par jour. De son côté, Wong Mun Summ mène un projet de fermes verticales destiné à faire de Singapour une ville auto-suffisante : “elles produiront de la nourriture, mais aussi de l’énergie grâce à des panneaux solaires”.
L’objectif des concepteurs de fermes verticales est le même : permettre aux habitants de cultiver et consommer local, avec une empreinte carbone réduite. Ainsi, les tours ne se composent pas que de serres : les habitants peuvent cultiver leurs propres légumes, dans des potagers partagés hors sol. On retrouve ce genre de fermes verticales privées/publiques à Singapour, mais aussi à Tokyo, Paris, Montréal, Chicago, ou encore Atlanta… où le maire perçoit l’agriculture urbaine comme un “futur marché” porteur.
Car si elles ne sont pas encore très rentables pour l’instant, de nombreuses fermes verticales sont appelées à faire partie des “smart cities” en développement, avec l’idée d’optimiser la production agricole, et donc de gagner de l’argent. Dans la banlieue de New-York, à New Ark, AeroFarms a créé en 2016 une ferme verticale “aéroponique” de 6 500 m2, dont l’objectif est de produire 1 000 tonnes de choux et de salade par an. Elle utilise pour cela des milliers de capteurs et des algorithmes pour savoir en temps réel si une plante a besoin ou non d’être alimentée en nutriments. Même l’éclairage est réglé pour apporter la longueur d’ondes optimale pour la croissance des légumes.
Ces projets d’agriculture urbaine, verticaux ou non, permettent de “réhabiliter des quartiers, de revitaliser des zones défavorisées ou laissées à l’abandon, de mettre à profit des surfaces inutilisées”, observe le cabinet PwC. Mais le concept des fermes urbaines a aussi pour objectif de créer, dans les prochaines décennies, des “villes résilientes ». Capables demain de résister à une grande diversité de menaces, des catastrophes climatiques aux pandémies, selon la FAO.
À noter que les projets de villes “auto-suffisantes” concernent aussi l’énergie. Ainsi, les fermes verticales contribueront également, pour la plupart, à en produire grâce à des panneaux solaires. Mais des villes comme Chicago et New-York vont plus loin et développent en parallèle des réseaux d’électricité “intelligents”, alimentés par les habitants eux-mêmes, grâce à la blockchain. Barcelone, de son côté, a créé sa propre compagnie d’électricité.
Mais à terme, les projets visant à parvenir à l’auto-suffisance, en tout cas alimentaire, risquent selon certains de se retrouver face à un mur. “L’agriculture urbaine ne pourra jamais entièrement nourrir les villes. L’hydroponie est intéressante, mais elle est surtout utile là où la terre fait défaut, comme à Singapour. En Europe, l’auto-suffisance n’est pas un sujet : la ville n’a jamais été conçue comme un isolat, sans lien avec l’extérieur. Elle est, par nature, étroitement liée aux campagnes. Pour produire beaucoup, mieux vaut le faire dans le sol, donc pas dans les villes. Les fermes verticales peuvent avoir des fonctions productives, mais penser que l’on sera autonomes grâce à cela, c’est une utopie”, tranche Sylvain Grisot.
Directeur intervention et politiques publiques au Laboratoire sur l’agriculture urbaine de Dunham, au Québec, Jean-Philippe Vermette souligne les limites de l’agriculture urbaine : “les fermes verticales produisent essentiellement des légumes verts, et ne représentent que 1 % de l’alimentation des citadins, qui consomment surtout des céréales, de la viande et des féculents… On serait loin de l’autosuffisance avec la seule agriculture verticale. Du moins tant que les gens ne mangeront pas autrement.” Si l’agriculture urbaine “répond aux attentes des consommateurs plus soucieux de la provenance et de la manière dont est produite leur alimentation, certains défis freinent encore son développement. Cette agriculture alternative a besoin d’être mieux soutenue, et cela passe par un plus grand investissement de nos gouvernements pour réduire l’écart des prix entre les produits issus d’une agriculture industrielle et ceux d’une agriculture raisonnée, qui restent encore chers”, ajoute-t-il.
Pour Christine Aubry, ingénieure à l’Inra, les fermes verticales devront, demain, être utilisées pour répondre à des besoins précis, selon les pays. “À Singapour, c’est le gain de place. Mais en France, où l’on n’est pas en situation de pénurie, elles auront d’autres fonctions : créer du lien social, favoriser la biodiversité, stocker du carbone”.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷
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Nvidia alimenterait son IA avec des vidéos YouTube et Netflix sans autorisation
Pour entraîner son IA, Nvidia aurait recours à une méthode pas très jolie : télécharger du contenu vidéo protégé depuis des services comme YouTube et Netflix.
Selon 404 Media, Nvidia n'y serait pas allé de main morte dans ses méthodes pour améliorer ses modèles d'intelligence artificielle. En se basant sur des emails internes, des documents et des conversations Slack d'employés du géant des cartes graphiques, le média pointe du doigt une pratique probablement peu légale de la société. Nvidia aurait récupéré un équivalent quotidien d'une "vie humaine" de vidéos sous copyright depuis des services comme YouTube et Netflix, afin d'entraîner son IA.
Nvidia accusé par Google
Alimenter ses intelligences artificielles via différentes sources pour les entraîner n'est pas une nouveauté de l'industrie. En revanche, Google souligne que récupérer des vidéos de YouTube dans ce but est une claire violation des termes d'utilisation de la plateforme. Un reproche que faisait déjà le patron de YouTube, Neal Mohan, en avril dernier concernant l'IA générative d'OpenAI, Sora.
Des employés de Nvidia ont indiqué avoir été autorisés par leurs supérieurs à télécharger des vidéos depuis YouTube, Netflix et d'autres sources afin d'alimenter des projets commerciaux autour de l'IA. Des projets comme Omniverse 3D et des systèmes de conduite autonome seraient concernés. Pour éviter d'être repéré et banni par YouTube, Nvidia aurait utilisé des machines virtuelles ainsi que des adresses IP tournantes.
Une question juridique floue
Dans un email à Engadget, Nvidia se défend et déclare être : "en totale conformité avec la lettre et l'esprit de la loi sur le droit d'auteur." Pour Ming-Yu Liu, vice-président de la recherche chez Nvidia, il s'agit d'une "décision exécutive" et il ajoute posséder une "approbation générale pour toutes les données." Difficile de savoir aujourd'hui qui est véritablement dans son bon droit, mais nul doute qu'à l'avenir il va rapidement falloir tirer cette affaire au clair et mettre les choses au point autour du droit d'auteur et de l'intelligence artificielle.
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La ville verte passera aussi par la terre
En outre, des obstacles à la généralisation des fermes verticales subsistent. Aucune étude n’a encore été réalisée pour démontrer qu’elles sont plus rentables que les cultures conventionnelles. “Mais elles produisent aujourd’hui en trop petites quantités pour être compétitives”, constate André Torre, directeur de recherche à l’Inra AgroParisTech, dans Géo. Le coût des fermes verticales pourrait aussi se révéler prohibitif, à cause du prix très élevé du foncier, notamment à Paris ou New York. Et si construire du neuf coûte cher, il en est de même pour la transformation d’immeubles en fermes urbaines. “Le coût de mise en place d’une ferme verticale est élevé, et la technologie associée complexe. De plus, tous les végétaux ne peuvent être cultivés ainsi : exit les légumes trop encombrants ou au cycle trop long, qui ne seront pas rentables”, note PwC.
Dans son étude sur les fermes verticales, le cabinet PwC indique que “l’agriculture urbaine peut venir combler les manques de l’agriculture traditionnelle”, mais que cette dernière “demeurera capitale”. Notamment parce que “les terres agricoles rendent bien des services écologiques et écosystémiques : drainage des eaux pluviales, maintien de la biodiversité, etc.”
“Soyons honnêtes, cette juxtaposition de tours écologiquement remarquables et responsables ne transformera jamais Paris en une ville durable. C’est sans doute un petit peu plus bas qu’il faut d’abord regarder. Paris manque de verdure, c’est un fait, c’est une ville extrêmement concentrée, mais avant de se tourner vers le ciel, il s’agirait bien d’en renforcer durablement les racines”, écrit de son côté Édouard Malsch, urbaniste-géographe et cofondateur du site UrbaNews. Selon lui, attention à ne pas tomber dans le “greenwashing”.
De nombreux experts en sont donc convaincus, en 2050, l’agriculture urbaine restera un complément de l’agriculture traditionnelle. Et les villes, loin d’être coupées de l’extérieur, seront plus que jamais liées aux campagnes. L’Inrae, qui a publié en 2018 une étude prospective sur l’avenir des villes et de la ruralité, imagine le scénario des “campagnes au service de la densification urbaine”, dans lequel les espaces ruraux à la périphérie des métropoles seraient “pour partie intégrés aux villes”, et où “ce qui est en dehors” deviendrait “une mosaïque de sites hyperspécialisés dans des fonctions logistiques, énergétiques ou écologiques au service des villes”. Ainsi, en parallèle des fermes verticales, l’on verrait se multiplier des zones agricoles protégées (ZAP) menant une “agriculture intensive à forte technologie et avec un impact environnemental maîtrisé”, qui “approvisionneraient les urbains en produits frais et en plantes ne pouvant pousser à l’air libre ou dans un substrat.”
Mais quoi qu’il en soit, la ville verte, composée de tours végétales et de fermes verticales ou au sol semble bel et bien en marche. “Comment nous nourrirons-nous en 2050 ? L’Agriculture urbaine ne pourra fonctionner qu’en complémentarité avec celle des campagnes. Mais si je pense qu’actuellement, la production locale urbaine est anecdotique, je suis persuadé que demain, nous reviendrons à l’époque où, dans le passé, les villes nourrissaient les urbains”, conclut Jean-Philippe Vermette.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿🍃🍃🍃🍃🍃🍃🍃
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Stranger Things 5 Update
Synopsis
It's 1987. The Upside Down begins to take over Hawkins. No one can leave or enter, no one is safe. Our heroes must prepare for one final war against Vecna and face their demons, come into their own, and save all they love.
Stranger Things (Timeskip) Update
Synopsis
The cast of people from Stranger Things 20 years later, in an eventual epilogue of the future Season 5 that I would like to see.
Stranger Things: The Final Season Update
Synopsis
Hawkins has fallen as The Upside Down has taken over as the infection of the alternate world grows across Hawkins and beyond. But the Party refuses to give up, as everything will be risked in order to fix the world for good.
Stranger Things 5 Update
Synopsis
After the group loses in Stranger Things 4, Stranger things 5 seeks to undo the conquest of the Mind Flayer and Vecna in the real world.
First Stranger Things 5 predictions:
- it will come out in summer 2024
- there will be a time jump to 1987, and it starts off with Max waking up from her coma
- a new character will be introduced as a new fan favorite, but dies in the finale
Stranger Things: Without A Trace (2016) Update
Synopsis
The year is 1983. When Will Byers is abducted by a creature from an alternate dimension, his mother, Joyce and the town's police chief, Jim Hopper, search for Will. At the same time, a young psychokinetic girl called Eleven escapes from the laboratory and assists Will's friends, Mike, Dustin, and Lucas, in their own efforts to find Will.
Stranger Things: The Red Storm (2017) Update
Synopsis
In the fall of 1984, Will Byers finds himself once again the target of the Upside Down as a large tentacled entity called the Mind Flayer soon terrorizes the citizens of Hawkins, drawing back Joyce and Hopper along with Mike's sister Nancy, Will's brother Jonathan, and Nancy's boyfriend Steve, as well as Will's close friends; Mike, Dustin, and Lucas. The whole group along with Californian newcomer Max as well as a missing Eleven must join forces once again to prevent the threat from increasing. But there's more to what our heroes know than what meets the eye about The Upside Down, and the truth will set the course of the future....or will it?
Stranger Things: Turning Point (2019) Update
Synopsis
In the summer of 1985 in Hawkins, the newly opened Starcourt Mall has become the focal point of the town, driving other stores out of business. Hawkins chief of police, Jim Hopper, disapproves of Eleven and Mike's budding relationship, while Joyce considers moving out of Hawkins for a better life for her children and herself, leaving the state of the children's friendships and her own relationship with Hopper in the air. Meanwhile, strange power fluctuations trigger Will's awareness of something otherworldly, and Eleven and Max sense something is off about the town's residents. Despite having closed the portal to the Upside Down, they fear that they are all still in danger from it. Not to mention the fact that Dustin's new communication device has picked up a secret transmission that could be bad news for everyone in Hawkins. But no matter what happens, they'll be able to come out okay and beat the bad guys.....or will they?
Stranger Things: Darkness (2021) Update
Synopsis
In the spring of 1986, the party has splintered since the Byers and Eleven moved to California. Mike's become a distant and depressed loner who's only closure is visiting El and Will. Lucas and Max have reconciled their relationship, but Max suffers from her own aftershocks in the wake of Billy's death. Dustin has been too busy for his friends as he's helped found a new D&D club at Hawkins High, but little does he know the dark secrets the members hold. Eleven and Will have had a hard time adjusting to a new life, with their classmates being no help in the slightest. Things start to kick up again when Joyce and Murray find a secret message that changes what they previously thought happened during the Battle of Starcourt. At the same time, dark secrets reveal themselves in Hawkins that propels Dustin, Lucas, Max, Nancy, Steve, and Robin into a mystery that threatens to unravel Hawkins. And finally, Eleven is forced to confront her past alongside Mike, Will, and Jonathan....and while running from the very people who started Project MKUltra. All of these paths will collide, and the truth will lead to a shocking revelation that will connect everything....
Stranger Things: Final Flight (2023) Update
Synopsis
In the winter of 1987, Mike and Eleven have been searching for a way to destroy the Upside Down for over a year, with no success. The rest of the party has been trying to figure out their next move, but since they're only fully together during school breaks there's little chance that they'll pull out. But when a mysterious ally brings El and Mike back to Hawkins, a spark of hope is reignited. It happens no sooner as the Upside Down has begun to eat away at not just Hawkins, but the entire world. Now it's up to our heroes to repair their broken bonds, and to possibly destroy the darkness...if they can. The emotional and epic final chapter is here....
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En Europe, Copenhague est à la pointe des projets de “ville verte intelligente”. Ambitionnant de devenir la première ville au monde neutre en carbone d’ici à 2025, elle ne se contente pas de multiplier les éoliennes et les pistes cyclables. Elle dissémine aussi des milliers de capteurs dans son mobilier urbain. Des “poubelles connectées” permettant de mieux gérer les déchets, jusqu’aux feux rouges mesurant la qualité de l’air, afin de mieux adapter la circulation (notamment lors de pics de pollution).
Mais ce qui ressemble le plus à la ville du futur “intelligente et verte” se trouve en Asie, à Singapour. Cette petite île où se massent 6 millions d’habitants a installé des centaines d’arbres artificiels, hauts de 18 à 50 mètres. Ils sont équipés de modérateurs de température, éclairent les rues grâce à l’énergie solaire, et collectent l’eau de pluie pour alimenter les fontaines et des “fermes urbaines”.
Des villes végétales
Mais les nouvelles technologies ne seront jamais aussi fortes que la nature pour rendre une ville réellement verte. La concentration exponentielle d’individus dans les “mégapoles” du futur amènera celles-ci à remodeler leurs paysages urbains, en laissant davantage de place à la nature.
“Aujourd’hui, à Paris, plus de 50 % de l’espace public est dédié aux voitures, à la circulation, aux parkings ; ce qui veut dire que l’on dispose d’un potentiel phénoménal de végétalisation. Pas du végétal décoratif, mais du végétal massif. Des arbres et de la végétation, des corridors verts, des espaces naturels dans la ville qui auraient un impact positif sur la biodiversité, la qualité de l’air et la régulation des températures”, observe Sylvain Grisot.
Les villes occidentales, de Lyon à Copenhague, commencent peu à peu à se “végétaliser”, afin d’éviter à ceux qui y vivront (d’ici à 2050) d’y suffoquer. Mais en raison d’un manque de foncier disponible, la création de grands parcs urbains n’est bien souvent pas à l’ordre du jour. Ainsi, les villes transforment-elles surtout les emplacements disponibles, notamment les friches industrielles, en jardins partagés et en “coulées vertes”.
Face au réchauffement climatique, la végétation fournit aussi de l’ombre, absorbe le CO2 et refroidit l’air. C’est pourquoi, en Amérique du nord, les villes d’Austin, Seattle et Montréal tentent de planter des centaines de milliers d’arbres d’ici 2030. En France, Paris prévoit d’en faire sortir de terre 170 000 d’ici 2027, à la place des parkings et des voies sur berge. En Italie, Milan va plus loin, avec un programme de plantation de 3 millions d’arbres d’ici 2030.
Mais plusieurs experts ne cachent pas leur scepticisme face aux “forêts urbaines”. “Sur une étude à la Défense, on avait calculé que les 70 premières années de vie des arbres serviraient à absorber le CO2 émis par le renforcement des infrastructures. Avec ces projets, on est plutôt dans un symbolisme de l’écologie. Au niveau du climat, ça ne fonctionne pas réellement”, explique Philippe Rahm, architecte suisse, dans Le Monde. Caroline Mollie, architecte paysagiste, rappelle qu’un arbre, “pour qu’il donne son maximum d’effet, doit avoir au moins une trentaine d’années. Voilà pourquoi mieux vaut planter moins, mais mieux, au bon endroit”. A Melbourne, par exemple, une programme de reforestation ne prévoit “que” 3 000 pieds pour 4,5 millions d’habitants.
Des forêts verticales
Planter ainsi des arbres en ville reste complexe, en raison d’une forte pression du foncier et d’un manque de place. C’est pourquoi des architectes et des urbanistes conçoivent aussi des forêts “verticales”. À Milan, les deux tours résidentielles du projet “Bosco Verticale” regroupent depuis 2017 plus de 20 000 plantes et arbres, soit l’équivalent de 2 hectares de forêt répartis en façade. Ce projet de reforestation verticale a pour objectif “d’augmenter la biodiversité, de réduire l’expansion urbaine et de contribuer à la régulation du microclimat.”
À Singapour, où l’espace est très limité, les plantations d’arbres sur les toits et les terrasses se multiplient depuis 5 ans. Une “architecture verte” à l’origine du surnom de la cité : la “ville-jardin”. Les hôtels Parkroyal et Oasia, notamment, disposent d’une surface végétale 5 à 10 fois plus importante que leur surface au sol. “Ce qui veut dire que dans la ville de demain, la nature pourrait être 10 fois plus présente que si la ville n’existait pas”, estime l’architecte Wong Mun Summ.
Reste le risque de voir naître une nouvelle forme d’inégalités, liées au cadre de vie plus agréable procuré par les tours végétalisées. À Milan, les gratte-ciel boisés de Bosco verticale sont surtout peuplés de personnes fortunées. Le complexe compte 131 appartements, dont le prix varie de 10 000 à 18 000 euros le mètre carré. En Corée du Sud, Songdo n’attire aussi que des familles aisées. Car cette “smart city verte” suit une logique immobilière, qui repose sur des partenariats public-privé, et donc le besoin d’attirer des populations CSP + pour être rentables. C’est sans doute pour éviter cela que les urbanistes de Singapour privilégient de plus en plus des projets d’immeubles végétalisés destinés à toutes les catégories sociales, avec un part importante de HLM.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏯🏭🏬🏫🏪🏩🏨🏦💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎
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The pioneer of artificial intelligence says he is in favor of the destruction of humanity
Shocking remarks
At a recent conference, Geoffrey Hinton, pioneer and godfather of artificial intelligence, gave a stunning response when asked about superintelligent AI replacing humans. He says he is in favor of replacing humans with AI. Explanations.
“In fact, I am for it,” he said during this conference. “But I think it would be wiser for me to say that I am against it. » Geoffrey Hinton left Google last spring over fears that AI would fall into the wrong hands and even said he regrets his role in the development of systems ranging from ChatGPT to Stable Diffusion.
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Given the turn of events, it is surprising that this pioneer would make such a remark. And when conference moderator and MIT technology historian Deborah Fitzgerald asked him to “say more,” things actually got more interesting and complex. “Well, people don’t like being replaced,” he replied.
The godfather of AI adding: “There are many good and not so good aspects of humanity. It is not clear that we are the best form of intelligence there is. Obviously, from a person's point of view, it's all about people. But it may be that at some point we consider humanistic things as racist terms. »
What do you think ? Furthermore, this is how a war between artificial intelligence and humanity will end.
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Sam Altman, le patron d’OpenAI, s’inquiète du gouffre énergétique de l’IA
Pour le père de ChatGPT, investi dans le nucléaire, ces technologies exigeront demain une énergie verte et abondante.
C’est l’une des voix les plus écoutées au Forum économique mondial de Davos. Le patron d’OpenAI, Sam Altman, enchaîne les prises de parole depuis le début de la semaine, tentant de désamorcer les craintes liées à l’essor de l’intelligence artificielle avec son regard, optimiste, sur le sujet. En marge de l’événement, dans une interview donnée à Bloomberg, le dirigeant s’est en revanche montré plus inquiet quant à la consommation énergétique nécessaire à la généralisation de l’IA. «Il est tout à fait juste de dire que l’IA va avoir besoin de beaucoup plus d’énergie», a-t-il indiqué, ajoutant qu’il «n’y a aucun moyen» de voir une massification future de la technologie «sans une percée» au niveau énergétique. « Cela nous obligera à investir davantage dans les technologies qui peuvent fournir cela, dont aucune n’est celle qui brûle du carbone», a-t-il encore expliqué.
Venant du dirigeant responsable du boom actuel vers l’IA générative avec ChatGPT, le propos a de quoi interpeller. La consommation…
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Le pionnier de l’intelligence artificielle se dit favorable à la destruction de l’humanité
Des propos choquants
Lors d’une récente conférence, Geoffrey Hinton, pionnier et parrain de l’intelligence artificielle, a répondu de manière étonnante lorsqu’on lui a posé une question sur le remplacement des humains par l’IA superintelligente. Il se dit favorable au remplacement de l’Homme par l’IA. Explications.
« En fait, je suis pour », a-t-il affirmé lors de cette conférence. « Mais je pense qu’il serait plus sage pour moi de dire que je suis contre. » Geoffrey Hinton a quitté l’entreprise Google au printemps dernier par crainte que l’IA ne tombe entre de mauvaises mains et a même dit regretter son rôle dans le développement de systèmes allant de ChatGPT à Stable Diffusion.
LIRE AUSSI Les défis éthiques de l’intelligence artificielle
Compte tenu de la tournure des évènements, il est surprenant que ce pionnier fasse une telle remarque. Et lorsque la modératrice de la conférence et historienne de la technologie du MIT, Deborah Fitzgerald, lui a demandé « d’en dire plus », les choses sont effectivement devenues plus intéressantes et complexes. « Eh bien, les gens n’aiment pas être remplacés », a-t-il répondu.
Le parrain de l’IA ajoutant : « Il y a beaucoup de bons et de moins bons aspects de l’humanité. Il n’est pas clair que nous soyons la meilleure forme d’intelligence qui soit. Évidemment, du point de vue d’une personne, tout est lié aux gens. Mais il se peut qu’à un moment donné, nous considérions des choses humanistes comme des termes racistes. »
Qu’en pensez-vous ? Par ailleurs, voici comment se terminera une guerre entre l’intelligence artificielle et l’humanité.
LIRE AUSSI Le chef de l’ONU implore les dirigeants de ne pas donner à l’IA le contrôle des armes nucléaires
« Dans 10 ans, nous aurons une super intelligence artificielle qui sera 10.000 fois plus intelligente que les humains »
L’intelligence artificielle est un sujet qui revient régulièrement sur la table, et bien qu’elle apporte de nombreux avantages dans la vie de tous les jours, elle peut aussi susciter quelques craintes. Que deviendra l’humanité dans les 10 prochaines années lorsqu’elle nous surpassera ?
Plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle dans un avenir proche
Au Japon, Masayoshi Son, PDG de SoftBank, a récemment affirmé que l’intelligence artificielle dépasserait bientôt les capacités humaines. Plus précisément, il estime que dans les trois à cinq prochaines années, l’IA devrait être au moins aussi intelligente que nous.
Il a ajouté que si l'intelligence artificielle n’est finalement pas beaucoup plus intelligente que les humains, « nous n'aurons pas à changer notre façon de vivre, nous n'aurons pas à changer la structure de notre mode de vie », a-t-il déclaré. « Mais lorsqu’il s’agit de super intelligence artificielle, c’est une toute autre histoire. Avec cela, vous constaterez une grande amélioration. »
Son a fait valoir que l'avenir impliquera plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle (ASI) interagissant les uns avec les autres, comme les neurones du cerveau humain. Cela conduira à la création d’une intelligence artificielle qui sera 10 000 fois plus intelligente que n’importe quel génie humain.
Qui est Son Masayoshi, fondateur de SoftBank ?
Son Masayoshi est le fondateur de SoftBank. Cet homme d’affaires est principalement connu pour ses investissements audacieux et sa vision futuriste. Son parcours est marqué par des succès retentissants et des revers financiers importants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent inébranlables.
Son ascension débute avec SoftBank, une entreprise qu'il transforme d'un simple distributeur de logiciels en un géant des télécommunications au Japon. Son flair pour les opportunités technologiques le pousse à investir tôt dans Alibaba, le géant chinois du e-commerce, une décision qui s'avère extrêmement lucrative.
Cependant, le parcours de Son n'est pas exempt de difficultés. En 2022, le Vision Fund essuie des pertes financières record, obligeant Son à adopter une approche plus prudente. Mais sa vision reste inébranlable. En 2023, alors que le fonds enregistre une nouvelle perte historique, il annonce un retour à l'offensive, convaincu par les promesses de l'intelligence artificielle.
Après que le Vision Fund ait enregistré des pertes financières record en 2022, Sean a déclaré que SoftBank passerait en mode « défensif » et serait plus prudente dans ses investissements. En 2023, le Vision Fund a enregistré une nouvelle perte record, le PDG ayant déclaré peu de temps après que SoftBank passerait désormais « à l'offensive » car il était enthousiasmé par les opportunités d'investissement dans l'intelligence artificielle.
Lors d'une récente prise de parole publique, Son dévoile sa vision ultime pour SoftBank : « l'évolution de l'humanité ». Il se déclare convaincu que l'entreprise a pour mission de développer une Super Intelligence Artificielle capable de résoudre les problèmes les plus urgents du monde.
Masayoshi Son est une figure complexe et fascinante du monde des affaires. Son parcours est jalonné de réussites spectaculaires et d'échecs cuisants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent constantes. Sa vision ambitieuse pour SoftBank et son engagement à utiliser la technologie pour améliorer le monde font de lui un personnage unique et inspirant.
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A Type IV civilization, or K4 civilization harnesses the power of its own supercluster of galaxies, and eventually its universe of origin, and become effectively immortal. A civilization this advanced could tap into the mysterious dark matter and manipulate the basic fabric of spacetime. Their capabilities may include instantaneous matter-energy transformation, teleportation, and time travel.
They could build countless Dyson spheres that trap dark energy inside to reverse the expansion of the universe, or the Big Rip. By manipulating extra dimensions, they could create gigantic spheres where dark energy can reverse polarity so that the cosmic expansion is reversed. Outside the sphere, the universe might continue expanding exponentially, but inside the sphere, galaxies and stars evolve normally.
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A Type III civilization extracts fusion and exotic energy, information, and raw-materials from their galaxy. It is capable of intergalactic travel via wormholes, intergalactic communication via subspace, galactic engineering and galaxy-scale influence.
Such galactic traversers with supreme access to energy results in them evading extinction, as they would be spread too far. Thousands or even millions of years of evolution - both biological and mechanical - may result in something completely different from their Type 0 roots. They may be AI god-like superintelligences having gone through multiple stages of singularity, exceeding a level 7 AI by far. Androids, cyborgs and humans may all be relegated to being sub-species in a highly advanced galactic society.
The biological humans would likely be seen as being inferior or unevolved by their AI counterparts, and a hopeful scenario is that imaginative humans would have found a way to co-exist with their AI masters to keep them benevolent in a cooperative and mutually beneficial society. It is also possible that humans would have been eradicated during a malevolent stage of AI evolution, making the new race superior in many ways. It's also possible that humans will now have ascended into beings of pure energy, able to control and direct machines to carry out expansionist work.
Colonies of robots or AI sub-species that are capable of self replication will spread out across the galaxy, colonizing star after star. They will be able to digitize and enable all matter (from asteroids to planets) they come across, making everything 'alive' and part of their galactic network. They will build Dyson spheres to encapsulate each star, carrying excess energy to vital nodes in the network. By now, various methods of instantaneous faster-than-light travel are employed both for communication as well as mobility.
A Type III civilization could extract energy from a supermassive black hole. This captured energy could meet the extraordinary needs of a civilization that requires up to 1046 W/s. The energy would be captured in the form of radiation emitted by the matter rushing into the star, by means of collectors located within the accretion disk (similar to Dyson spheres). The overflow, as well as the waste of the civilization, would be redirected towards the black hole. A fraction of this energy, directed as a high-powered beam, could be useful for space travel. A galactic club of civilizations could transmit the energy through networks within the galaxy. Within the various central power stations that make up the network, power transmission is periodically switched between transmitter and receiver, according to the galactic rotation. To be efficient, this network should be located at the center of the galaxy.
This is the final type of civilization in the original proposal of the Kardashev Scale.
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Des villes autosuffisantes
Certaines villes vont plus loin que la végétalisation, et construisent des “fermes verticales” ; destinées à capter le CO2, mais aussi à alimenter les citadins, tout en réduisant le coût énergétique du transport des denrées. “Aujourd’hui, la capacité des villes à nourrir leurs habitants est faible. Pourtant, c’est dans les centres urbains que les consommations sont les plus importantes. Mais il est parfaitement possible de nourrir tous les habitants de New-York ou de Paris en cultivant à l’intérieur de la ville, dans un rayon de 150 km”, indique Mitchell Joachim, éco-architecte américain. Selon lui, l’agriculture urbaine à étages permettra demain aux mégapoles de réduire le gaspillage alimentaire et de nourrir des dizaines de millions d’habitants. Jusqu’à l’auto-suffisance.
Pour le microbiologiste Dickson Despommier, les fermes verticales sont la solution au manque de place dans les villes. Depuis 10 ans, l’agriculture urbaine se développe dans les friches industrielles et les jardins partagés, mais selon lui, la superficie totale de ces parcelles ne sera jamais suffisante pour couvrir les besoins alimentaires des citadins de 2050. Pour le théoricien de l’agriculture urbaine verticale, la production d’aliments “hors sol” permettrait de réduire la consommation d’énergies fossiles et leurs émissions de CO2, tout en diminuant de 70 % l’eau utilisée. Notamment via la culture en hydroponie, qui consiste à immerger les racines dans une solution à base d’eau et de nutriments. Selon lui, un bâtiment de 30 étages peut produire l’équivalent de 970 hectares et alimenter 50 000 personnes.
Des centaines de fermes verticales ont vu le jour depuis 2012, partout dans le monde. Les exemples les plus aboutis se trouvent en Asie. C’est à Singapour que les toutes premières “tours maraîchères” sont apparues. Et pour cause : dans ce pays insulaire, le plus densément peuplé au monde, les terres agricoles sont inexistantes. L’agriculture verticale est ainsi apparue comme la solution à sa dépendance aux importations. En 2020, la cité-état compte 300 fermes verticales. Les centaines de tours construites par la société Sky Greens produisent 1 tonne de légumes verts par jour. De son côté, Wong Mun Summ mène un projet de fermes verticales destiné à faire de Singapour une ville auto-suffisante : “elles produiront de la nourriture, mais aussi de l’énergie grâce à des panneaux solaires”.
L’objectif des concepteurs de fermes verticales est le même : permettre aux habitants de cultiver et consommer local, avec une empreinte carbone réduite. Ainsi, les tours ne se composent pas que de serres : les habitants peuvent cultiver leurs propres légumes, dans des potagers partagés hors sol. On retrouve ce genre de fermes verticales privées/publiques à Singapour, mais aussi à Tokyo, Paris, Montréal, Chicago, ou encore Atlanta… où le maire perçoit l’agriculture urbaine comme un “futur marché” porteur.
Car si elles ne sont pas encore très rentables pour l’instant, de nombreuses fermes verticales sont appelées à faire partie des “smart cities” en développement, avec l’idée d’optimiser la production agricole, et donc de gagner de l’argent. Dans la banlieue de New-York, à New Ark, AeroFarms a créé en 2016 une ferme verticale “aéroponique” de 6 500 m2, dont l’objectif est de produire 1 000 tonnes de choux et de salade par an. Elle utilise pour cela des milliers de capteurs et des algorithmes pour savoir en temps réel si une plante a besoin ou non d’être alimentée en nutriments. Même l’éclairage est réglé pour apporter la longueur d’ondes optimale pour la croissance des légumes.
Ces projets d’agriculture urbaine, verticaux ou non, permettent de “réhabiliter des quartiers, de revitaliser des zones défavorisées ou laissées à l’abandon, de mettre à profit des surfaces inutilisées”, observe le cabinet PwC. Mais le concept des fermes urbaines a aussi pour objectif de créer, dans les prochaines décennies, des “villes résilientes ». Capables demain de résister à une grande diversité de menaces, des catastrophes climatiques aux pandémies, selon la FAO.
À noter que les projets de villes “auto-suffisantes” concernent aussi l’énergie. Ainsi, les fermes verticales contribueront également, pour la plupart, à en produire grâce à des panneaux solaires. Mais des villes comme Chicago et New-York vont plus loin et développent en parallèle des réseaux d’électricité “intelligents”, alimentés par les habitants eux-mêmes, grâce à la blockchain. Barcelone, de son côté, a créé sa propre compagnie d’électricité.
Mais à terme, les projets visant à parvenir à l’auto-suffisance, en tout cas alimentaire, risquent selon certains de se retrouver face à un mur. “L’agriculture urbaine ne pourra jamais entièrement nourrir les villes. L’hydroponie est intéressante, mais elle est surtout utile là où la terre fait défaut, comme à Singapour. En Europe, l’auto-suffisance n’est pas un sujet : la ville n’a jamais été conçue comme un isolat, sans lien avec l’extérieur. Elle est, par nature, étroitement liée aux campagnes. Pour produire beaucoup, mieux vaut le faire dans le sol, donc pas dans les villes. Les fermes verticales peuvent avoir des fonctions productives, mais penser que l’on sera autonomes grâce à cela, c’est une utopie”, tranche Sylvain Grisot.
Directeur intervention et politiques publiques au Laboratoire sur l’agriculture urbaine de Dunham, au Québec, Jean-Philippe Vermette souligne les limites de l’agriculture urbaine : “les fermes verticales produisent essentiellement des légumes verts, et ne représentent que 1 % de l’alimentation des citadins, qui consomment surtout des céréales, de la viande et des féculents… On serait loin de l’autosuffisance avec la seule agriculture verticale. Du moins tant que les gens ne mangeront pas autrement.” Si l’agriculture urbaine “répond aux attentes des consommateurs plus soucieux de la provenance et de la manière dont est produite leur alimentation, certains défis freinent encore son développement. Cette agriculture alternative a besoin d’être mieux soutenue, et cela passe par un plus grand investissement de nos gouvernements pour réduire l’écart des prix entre les produits issus d’une agriculture industrielle et ceux d’une agriculture raisonnée, qui restent encore chers”, ajoute-t-il.
Pour Christine Aubry, ingénieure à l’Inra, les fermes verticales devront, demain, être utilisées pour répondre à des besoins précis, selon les pays. “À Singapour, c’est le gain de place. Mais en France, où l’on n’est pas en situation de pénurie, elles auront d’autres fonctions : créer du lien social, favoriser la biodiversité, stocker du carbone”.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿
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Le pionnier de l’intelligence artificielle se dit favorable à la destruction de l’humanité
Des propos choquants
Lors d’une récente conférence, Geoffrey Hinton, pionnier et parrain de l’intelligence artificielle, a répondu de manière étonnante lorsqu’on lui a posé une question sur le remplacement des humains par l’IA superintelligente. Il se dit favorable au remplacement de l’Homme par l’IA. Explications.
« En fait, je suis pour », a-t-il affirmé lors de cette conférence. « Mais je pense qu’il serait plus sage pour moi de dire que je suis contre. » Geoffrey Hinton a quitté l’entreprise Google au printemps dernier par crainte que l’IA ne tombe entre de mauvaises mains et a même dit regretter son rôle dans le développement de systèmes allant de ChatGPT à Stable Diffusion.
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Compte tenu de la tournure des évènements, il est surprenant que ce pionnier fasse une telle remarque. Et lorsque la modératrice de la conférence et historienne de la technologie du MIT, Deborah Fitzgerald, lui a demandé « d’en dire plus », les choses sont effectivement devenues plus intéressantes et complexes. « Eh bien, les gens n’aiment pas être remplacés », a-t-il répondu.
Le parrain de l’IA ajoutant : « Il y a beaucoup de bons et de moins bons aspects de l’humanité. Il n’est pas clair que nous soyons la meilleure forme d’intelligence qui soit. Évidemment, du point de vue d’une personne, tout est lié aux gens. Mais il se peut qu’à un moment donné, nous considérions des choses humanistes comme des termes racistes. »
Qu’en pensez-vous ? Par ailleurs, voici comment se terminera une guerre entre l’intelligence artificielle et l’humanité.
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« Dans 10 ans, nous aurons une super intelligence artificielle qui sera 10.000 fois plus intelligente que les humains »
L’intelligence artificielle est un sujet qui revient régulièrement sur la table, et bien qu’elle apporte de nombreux avantages dans la vie de tous les jours, elle peut aussi susciter quelques craintes. Que deviendra l’humanité dans les 10 prochaines années lorsqu’elle nous surpassera ?
Plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle dans un avenir proche
Au Japon, Masayoshi Son, PDG de SoftBank, a récemment affirmé que l’intelligence artificielle dépasserait bientôt les capacités humaines. Plus précisément, il estime que dans les trois à cinq prochaines années, l’IA devrait être au moins aussi intelligente que nous.
Il a ajouté que si l'intelligence artificielle n’est finalement pas beaucoup plus intelligente que les humains, « nous n'aurons pas à changer notre façon de vivre, nous n'aurons pas à changer la structure de notre mode de vie », a-t-il déclaré. « Mais lorsqu’il s’agit de super intelligence artificielle, c’est une toute autre histoire. Avec cela, vous constaterez une grande amélioration. »
Son a fait valoir que l'avenir impliquera plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle (ASI) interagissant les uns avec les autres, comme les neurones du cerveau humain. Cela conduira à la création d’une intelligence artificielle qui sera 10 000 fois plus intelligente que n’importe quel génie humain.
Qui est Son Masayoshi, fondateur de SoftBank ?
Son Masayoshi est le fondateur de SoftBank. Cet homme d’affaires est principalement connu pour ses investissements audacieux et sa vision futuriste. Son parcours est marqué par des succès retentissants et des revers financiers importants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent inébranlables.
Son ascension débute avec SoftBank, une entreprise qu'il transforme d'un simple distributeur de logiciels en un géant des télécommunications au Japon. Son flair pour les opportunités technologiques le pousse à investir tôt dans Alibaba, le géant chinois du e-commerce, une décision qui s'avère extrêmement lucrative.
Cependant, le parcours de Son n'est pas exempt de difficultés. En 2022, le Vision Fund essuie des pertes financières record, obligeant Son à adopter une approche plus prudente. Mais sa vision reste inébranlable. En 2023, alors que le fonds enregistre une nouvelle perte historique, il annonce un retour à l'offensive, convaincu par les promesses de l'intelligence artificielle.
Après que le Vision Fund ait enregistré des pertes financières record en 2022, Sean a déclaré que SoftBank passerait en mode « défensif » et serait plus prudente dans ses investissements. En 2023, le Vision Fund a enregistré une nouvelle perte record, le PDG ayant déclaré peu de temps après que SoftBank passerait désormais « à l'offensive » car il était enthousiasmé par les opportunités d'investissement dans l'intelligence artificielle.
Lors d'une récente prise de parole publique, Son dévoile sa vision ultime pour SoftBank : « l'évolution de l'humanité ». Il se déclare convaincu que l'entreprise a pour mission de développer une Super Intelligence Artificielle capable de résoudre les problèmes les plus urgents du monde.
Masayoshi Son est une figure complexe et fascinante du monde des affaires. Son parcours est jalonné de réussites spectaculaires et d'échecs cuisants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent constantes. Sa vision ambitieuse pour SoftBank et son engagement à utiliser la technologie pour améliorer le monde font de lui un personnage unique et inspirant.
NEURALINK ESPÈRE IMPLANTER PLUSIEURS PATIENTS D'ICI LA FIN DE L'ANNÉE ET "PROGRESSER LE PLUS POSSIBLE"
Après un premier patient en mars, la start-up d'Elon Musk espère pouvoir installer son implant neuronal sur "plus de cinq patients dès cette année, a annoncé le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence.
Elon Musk espère que sa start-up Neuralink pourra installer son implant neuronal amélioré sur plusieurs autres personnes d'ici la fin de l'année, après avoir réparé le problème qui avait momentanément réduit la capacité de son premier patient à bouger un curseur de souris par la pensée.
"Ce n'est que maintenant que nous allons vers notre deuxième patient. Mais nous espérons, si tout se passe bien, en avoir plusieurs, plus de cinq, dès cette année", a déclaré le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence en direct sur X, son réseau social.
"Pour la prochaine phase de déploiement, nous voulons vraiment nous assurer que nous progressons le plus possible entre chaque patient de Neuralink", a précisé le patron de Tesla et SpaceX.
Donner de "super pouvoirs" aux humains
Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée.
Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée.
En mars, l'entreprise a diffusé une vidéo montrant Noland en train de jouer aux échecs en ligne, par la pensée, sans mentionner un incident: après l'opération, certains fils garnis d'électrodes s'étaient rétractés du cerveau. Comme ils servent à capter les signaux neuronaux, le patient avait momentanément perdu en capacité à contrôler le curseur à l'écran.
Neuralink avait ensuite indiqué avoir réparé le problème, notamment en améliorant l'algorithme d'enregistrement pour le rendre plus sensible aux signaux.
La start-up a passé en revue ce mercredi ses avancées et objectifs, notamment l'implantation de fils plus en profondeur dans le cerveau, afin d'améliorer les capacités des patients. Elle espère un jour parvenir à rendre la mobilité à des personnes paralysées, grâce à un deuxième implant, au niveau de la moelle épinière. Elon Musk a en outre à nouveau promis que cette technologie allait donner de "super pouvoirs" aux humains.
Neuralink cherche d'ailleurs à augmenter la bande passante de la liaison entre le cerveau et l'ordinateur, car "pour la symbiose entre l'homme et l'intelligence artificielle (IA), il est très important de pouvoir communiquer à une vitesse que l'IA peut suivre", a assuré le dirigeant.
Il évoque régulièrement le "risque pour notre civilisation" que représente l'IA selon lui, et espère que les implants cérébraux permettront aux humains de rivaliser avec les machines et donc de contenir le risque qu'elles prennent le contrôle.
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futur. Il fait sombre puisqu’aucun astre ne brille plus dans l’espace étiré asymptotiquement vers l’infini. Les photons provenant du passé eux-mêmes, dont les longueurs d’onde se sont considérablement allongées, ne sont plus lumineux depuis bien longtemps et presque complètement froids. Espacé par des milliards d’années-lumière, de gigantesques trous noirs luisent faiblement de leur rayonnement de Hawking (en photons). Il fait froid, de plus en plus froid, à un point tel que, par différence, ces trous noirs, derniers refuges et destructeurs de la matière, sont devenus relativement chauds et s’évaporent de plus en plus vite jusqu’à exploser et se disperser en diffusant d’énormes ondes gravitationnelles. Bientôt, en dehors des photons, il ne reste plus qu’un squelette des autres bosons de ce qui fut notre Univers, totalement décharné et étiré sur des distances incommensurables. Ce squelette épuré mais toujours porteur de la géométrie conforme de son passé, se contracte par « transformation conforme » sans difficulté aucune et presque jusqu’à l’infiniment petit puisqu’il n’est plus contraint par la matière. Nous sommes au moment du « passage » (« crossover ») à l’aube d’une nouvelle ère (ou dans le vocabulaire de Roger Penrose, d’un nouvel éon) dans laquelle tout redeviendra à nouveau possible grâce à la survivance « au-delà du miroir », des bosons et de l’énergie qui ont survécu au précédent éon.
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En Europe, Copenhague est à la pointe des projets de “ville verte intelligente”. Ambitionnant de devenir la première ville au monde neutre en carbone d’ici à 2025, elle ne se contente pas de multiplier les éoliennes et les pistes cyclables. Elle dissémine aussi des milliers de capteurs dans son mobilier urbain. Des “poubelles connectées” permettant de mieux gérer les déchets, jusqu’aux feux rouges mesurant la qualité de l’air, afin de mieux adapter la circulation (notamment lors de pics de pollution).
Mais ce qui ressemble le plus à la ville du futur “intelligente et verte” se trouve en Asie, à Singapour. Cette petite île où se massent 6 millions d’habitants a installé des centaines d’arbres artificiels, hauts de 18 à 50 mètres. Ils sont équipés de modérateurs de température, éclairent les rues grâce à l’énergie solaire, et collectent l’eau de pluie pour alimenter les fontaines et des “fermes urbaines”.
Des villes végétales
Mais les nouvelles technologies ne seront jamais aussi fortes que la nature pour rendre une ville réellement verte. La concentration exponentielle d’individus dans les “mégapoles” du futur amènera celles-ci à remodeler leurs paysages urbains, en laissant davantage de place à la nature.
“Aujourd’hui, à Paris, plus de 50 % de l’espace public est dédié aux voitures, à la circulation, aux parkings ; ce qui veut dire que l’on dispose d’un potentiel phénoménal de végétalisation. Pas du végétal décoratif, mais du végétal massif. Des arbres et de la végétation, des corridors verts, des espaces naturels dans la ville qui auraient un impact positif sur la biodiversité, la qualité de l’air et la régulation des températures”, observe Sylvain Grisot.
Les villes occidentales, de Lyon à Copenhague, commencent peu à peu à se “végétaliser”, afin d’éviter à ceux qui y vivront (d’ici à 2050) d’y suffoquer. Mais en raison d’un manque de foncier disponible, la création de grands parcs urbains n’est bien souvent pas à l’ordre du jour. Ainsi, les villes transforment-elles surtout les emplacements disponibles, notamment les friches industrielles, en jardins partagés et en “coulées vertes”.
Face au réchauffement climatique, la végétation fournit aussi de l’ombre, absorbe le CO2 et refroidit l’air. C’est pourquoi, en Amérique du nord, les villes d’Austin, Seattle et Montréal tentent de planter des centaines de milliers d’arbres d’ici 2030. En France, Paris prévoit d’en faire sortir de terre 170 000 d’ici 2027, à la place des parkings et des voies sur berge. En Italie, Milan va plus loin, avec un programme de plantation de 3 millions d’arbres d’ici 2030.
Mais plusieurs experts ne cachent pas leur scepticisme face aux “forêts urbaines”. “Sur une étude à la Défense, on avait calculé que les 70 premières années de vie des arbres serviraient à absorber le CO2 émis par le renforcement des infrastructures. Avec ces projets, on est plutôt dans un symbolisme de l’écologie. Au niveau du climat, ça ne fonctionne pas réellement”, explique Philippe Rahm, architecte suisse, dans Le Monde. Caroline Mollie, architecte paysagiste, rappelle qu’un arbre, “pour qu’il donne son maximum d’effet, doit avoir au moins une trentaine d’années. Voilà pourquoi mieux vaut planter moins, mais mieux, au bon endroit”. A Melbourne, par exemple, une programme de reforestation ne prévoit “que” 3 000 pieds pour 4,5 millions d’habitants.
Des forêts verticales
Planter ainsi des arbres en ville reste complexe, en raison d’une forte pression du foncier et d’un manque de place. C’est pourquoi des architectes et des urbanistes conçoivent aussi des forêts “verticales”. À Milan, les deux tours résidentielles du projet “Bosco Verticale” regroupent depuis 2017 plus de 20 000 plantes et arbres, soit l’équivalent de 2 hectares de forêt répartis en façade. Ce projet de reforestation verticale a pour objectif “d’augmenter la biodiversité, de réduire l’expansion urbaine et de contribuer à la régulation du microclimat.”
À Singapour, où l’espace est très limité, les plantations d’arbres sur les toits et les terrasses se multiplient depuis 5 ans. Une “architecture verte” à l’origine du surnom de la cité : la “ville-jardin”. Les hôtels Parkroyal et Oasia, notamment, disposent d’une surface végétale 5 à 10 fois plus importante que leur surface au sol. “Ce qui veut dire que dans la ville de demain, la nature pourrait être 10 fois plus présente que si la ville n’existait pas”, estime l’architecte Wong Mun Summ.
Reste le risque de voir naître une nouvelle forme d’inégalités, liées au cadre de vie plus agréable procuré par les tours végétalisées. À Milan, les gratte-ciel boisés de Bosco verticale sont surtout peuplés de personnes fortunées. Le complexe compte 131 appartements, dont le prix varie de 10 000 à 18 000 euros le mètre carré. En Corée du Sud, Songdo n’attire aussi que des familles aisées. Car cette “smart city verte” suit une logique immobilière, qui repose sur des partenariats public-privé, et donc le besoin d’attirer des populations CSP + pour être rentables. C’est sans doute pour éviter cela que les urbanistes de Singapour privilégient de plus en plus des projets d’immeubles végétalisés destinés à toutes les catégories sociales, avec un part importante de HLM.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏯🏭🏬🏫🏪🏩🏨🏦💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿🍃🦋🐌🐚🦑🦐🦞🦀🐙🦈🐡🐠🐟🦭🐬🐋🐳🦖🦕🐉🐲🐍🦎🐢🐊🐸🦜🦚🦩🪶🦤🦉🦢🦆🦅🕊🐧🐦🐥🐤🐣🐓🐔🦃🐾🦡🦘🦨🦦🦥🐼🐻❄️🐨🐻🦇🦔🦫🐿🐇🐰🐹🐀🐁🐭🦛🐿🦣🐘🦒🦙🐫🐪🐐🐑🐏🐗🐖🐷🐄🐃🐂🐮🦬🦌🦓🦄🐎🐴🐆🐅🐯🦁🐈⬛🐈🐱🦝🦊🐺🐩🐕🦺🦮🐕🐶🦧🦍🐒🐵
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Groq, la start-up qui veut mordre les mollets de Nvidia dans les puces IA
La start-up californienne vient de lever 640 millions de dollars pour muscler ses capacités de production de semi-conducteurs dédiées à l’IA. Le marché est estimé à 1000 milliards de dollars d’ici la fin de la décennie.
Derrière le géant Nvidia, plus intouchable que jamais, la concurrence continue de s’aiguiser dans le secteur des puces dédiées à l’IA. La start-up californienne Groq, fondée en 2016, a annoncé lundi soir une levée de fonds de 640 millions de dollars. Fondée par des anciens de Google, la jeune pousse commence à se faire un nom parmi les rivaux déclarés à la domination de Nvidia dans les composants permettant de faire tourner les modèles d’IA.
Des spécialistes comme AMD, Intel, Arm mais aussi les géants Microsoft, Google, Amazon ou encore Meta sont tous partis à la poursuite des cartes graphiques (GPU) de Nvidia, dont la part de marché atteint 80% selon les analystes. Jonathan Ross, l’un des fondateurs de Groq, est une figure de l’industrie des semi-conducteurs. Chez Google, c’est l’un des concepteurs des «tensor processing unit» ou TPU, des circuits intégrés permettant de faire tourner des modèles d’IA dans les data centers du géant de Mountain View.
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Donald Trump confirme qu'il pourrait confier un poste à Elon Musk s'il était élu
L’ancien président américain, candidat à un nouveau poste au mois de novembre prochain, a qualifié son soutien Elon Musk de «gars brillant», à qui il pourrait confier un poste de conseiller en cas d’élection.
Donald Trump et Elon Musk formeront-ils un duo inattendu à la Maison-Blanche en novembre prochain ? La relation entre l’ancien président américain et le milliardaire propriétaire de Tesla, X et SpaceX est désormais au beau fixe. Bien que critique envers la tête d’affiche des Républicains il y a quelques années, Elon Musk est désormais un de ses grands amis, en témoigne sa volonté de le soutenir financièrement pour cette campagne en lui versant pas moins de 45 millions de dollars par mois via un Super PAC (comité d'action politique), comme l’avait appris le Wall Street Journal mi-juillet.
Depuis, les deux hommes se sont rapprochés officiellement en marge d’un débat sur X où Donald Trump a fait son retour il y a une semaine. Mais Donald Trump est allé encore plus loin lundi 19 août à la sortie d’un meeting en Pennsylvanie en concédant auprès de Reuters qu’il était prêt à nommer le milliardaire comme conseiller ou futur membre du gouvernement s’il était élu. «C’est un gars très intelligent», l’a-t-il décrit, avant d’ajouter : «C’est quelque chose que je pourrais faire, c’est certain. C’est un gars brillant.»
Vers la fin du crédit d’impôt sur les voitures électriques ?
Rien de surprenant alors qu’Elon Musk a soutenu publiquement Donald Trump pour sa campagne le mois dernier sur le réseau social X. En cas d’élection, l’ancien président américain pourrait prendre certaines mesures phares, comme la suppression du crédit d’impôt de 7 500 dollars édicté par le Département du Trésor facilitant l’achat de véhicules électriques. «Les crédits d'impôt et les incitations fiscales ne sont généralement pas une très bonne chose», a-t-il martelé lors de son meeting. Il pourrait même demander au Congrès d’abroger ce crédit d’impôt.
Cependant, il a confié ne pas avoir pris de «décision définitive» car il est un «grand fan des voitures électriques, mais aussi des voitures à essence, des hybrides et de tout ce qui peut arriver». Lors de son débat avec Elon Musk, il avait tout juste tempéré en confiant que les voitures électriques de Tesla étaient «incroyables».
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Derrière l’utopie, la ville verte du futur est-elle possible ?
En 2050, nous serons 6 milliards à vivre dans les villes. Comment pourront-elles tous nous nourrir, et éviter que la pollution ne rende l’air irrespirable ? Urbanistes et architectes planchent sur des projets destinés à créer demain des villes durables, voire autosuffisantes. Et leurs projets ne sont pas forcément utopiques.
Beaucoup d’œuvres de science-fiction oublient une donnée quand elles imaginent le futur des villes : la nature. Mais depuis une quinzaine d’années, urbanistes, architectes et experts en environnement urbain dessinent les contours d’un tout autre type de cités. Des métropoles “végétales”, durables, et même autosuffisantes.
Certains architectes, notamment en France et à Singapour, esquissent des concepts futuristes et un brin utopiques. Vincent Callebaut, architecte belge installé à Paris, imagine des villes où les immeubles seraient couverts d’arbres, de potagers, de panneaux solaires et d’éoliennes, formant des “villages verticaux”. Consulté par la Mairie de Paris pour imaginer le Paris de 2050, il a réalisé des prototypes de gratte-ciel “verts” et à “énergie positive”.
Dans son scénario, la capitale se transformerait en une véritable cité végétale. Parmi les idées de son projet, baptisé “Paris Smart City 2050” : des tours maraîchères aux balcons potagers, des ponts habités enjambant la Seine, un corridor écologique de 23 kilomètres ponctué d’immenses immeubles photo-catalytiques “dépolluants” en forme de tubes ou d’alcôves, et de gigantesques fermes verticales.
Une vision que l’on pourrait facilement estampiller comme de la science-fiction. Et pourtant, ce genre de projets, comme l’assure d’ailleurs l’architecte, ont tous été imaginés à partir de technologies déjà existantes, ou en cours d’étude dans les laboratoires. En outre, des projets urbanistiques de ce type ont réellement été lancés, avec des réalisations concrètes, qui permettent de toucher du doigt un futur possible pour les villes.
Des villes de plus en plus denses
Pour comprendre d’où viennent de telles idées que l’on pourrait considérer de prime abord comme fantaisistes mais qui semblent pourtant en passe d’être appliquées à grande échelle, il faut d’abord expliquer les enjeux vitaux qui se poseront bientôt à nos villes. Une hausse des températures et des catastrophes naturelles appelées à être de plus en plus fréquentes à cause du dérèglement climatique. Une pollution problématique de l’air et de l’eau, causée par les émissions de CO2 (produites à 80 % par les villes). Et une explosion démographique qui risque de tout aggraver.
Selon l’ONU, la population mondiale devrait atteindre les 9,7 milliards d’habitants en 2050. Parmi eux, 75 % vivront dans les villes. Certes, l’urbanisation galopante devrait surtout se concentrer dans des pays en développement, comme l’Inde, la Chine et le Nigéria. Mais les villes occidentales, elles non plus, n’échapperont pas à la surpopulation.
En France, selon l’Ined et l’Insee, nous serons entre 68 et 74 millions en 2050. Une augmentation de la population relativement contrôlée. Avec de plus en plus de citadins choisissant d’habiter à la campagne, prédit l’Inrae. Mais la part de la population urbaine en France devrait malgré tout continuer d’augmenter et passer de 80 à 90 %. Comme l’explique Mathieu Favriau, urbaniste et environnementaliste au cabinet Urban Hymns, les pouvoirs publics ont pour objectif de lutter contre l’artificialisation des sols et l’étalement urbain. “La solution : exploiter toutes les ressources foncières des villes. Donc tendre vers une densification urbaine importante”, indique-t-il.
Des villes sans voitures
La densification devrait d’abord les pousser à trouver des solutions pour contenir, puis baisser leur empreinte environnementale. Pour cela, de nombreuses métropoles, de Paris à Montréal, en passant par Oslo, Dubaï, Séoul et Madrid, tentent déjà de réduire le nombre de voitures, voire de les faire disparaître totalement des rues. Les rues se piétonnisent, les pistes cyclables se multiplient.
Des villes sorties de terre, comme Chengdu en Chine et Masdar aux Émirats Arabes Unis, ont même été conçues dès le départ pour être entièrement dépourvue de voitures. Leurs plans directeurs prévoient que toutes les rues puissent être praticables à pied ou à vélo. Selon Chris Drew, du cabinet d’architectes SmithGill, les voitures seront, à terme, inutiles dans les “villes nouvelles” du futur : “les enfants pourront aller à l’école à pied et la population se trouvera à proximité de son lieu de travail.”
Face à l’épuisement de leurs ressources naturelles, les villes tenteront aussi de se passer des énergies fossiles, en privilégiant les énergies renouvelables. Plusieurs, comme Strasbourg, se sont déjà engagées à devenir “carboneutres” d’ici 2030.
Sylvain Grisot, urbaniste et président de l’agence d’innovation urbaine Dixit.net, est l’auteur d’un “Manifeste pour un urbanisme circulaire”. À la recherche “d’alternatives à l’étalement des villes”, il défend l’idée selon laquelle celles-ci n’auront d’autre choix que de se “recycler”. En “optimisant” ce qui a déjà été bâti et en réinvestissant les espaces libres, notamment ceux libérés par la disparition des voitures.
Des “villes vertes intelligentes”
Au pire, si l’on se base sur ce que prévoient les nombreux projets de “villes intelligentes” en cours de par le monde, les voitures qui continueront à circuler seront autonomes et électriques. D’ici 2050, les chercheurs prédisent la transformation de nombreuses villes en “smart cities”, où tout serait connecté, avec des systèmes d’IA et des réseaux de capteurs permettant une adaptation en temps réel des éclairages publics, des flottes de taxis autonomes et des feux de signalisation.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏯🏭🏬🏫🏪🏩🏨🏦💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿🐘🦣🦏🦛🐭🐁🐀🐹🐏🐑🐐🐪🐫🦙🦒🦬🐮🐂🐃🐄🐷🐖🐗
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« N’importe qui est libre d’apprendre des faits, des idées »
De son côté, NVIDIA assure respecter « les droits de tous les créateurs de contenu » et se dit être en pleine conformité avec la loi sur les droits d’auteur. On imagine mal l’entreprise affirmer le contraire.
« La loi sur les droits d’auteur protège des expressions particulières, mais pas des faits, des idées, des données ou des informations. N’importe qui est libre d’apprendre des faits, des idées, des données ou des informations d’une autre source et de les utiliser pour créer ses propres formulations. L'usage raisonnable protège aussi la possibilité d'utiliser une œuvre à des fins de transformation, comme la formation de modèles ».
Toujours selon nos confrères, des discussions internes font état d’ensembles de données provenant du monde académique, notamment HD-VG-130M, dont la licence précise que les données ne peuvent être utilisées que dans le monde académique.
NVIDIA pourrait utiliser ces données dans ce but, mais les discussions internes « montrent clairement », selon 404 Media, que les modèles d’IA résultant avaient bien pour but de « renforcer les produits commerciaux de NVIDIA dans un secteur de l’IA hautement concurrentiel ».
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Le pionnier de l’intelligence artificielle se dit favorable à la destruction de l’humanité
Des propos choquants
Lors d’une récente conférence, Geoffrey Hinton, pionnier et parrain de l’intelligence artificielle, a répondu de manière étonnante lorsqu’on lui a posé une question sur le remplacement des humains par l’IA superintelligente. Il se dit favorable au remplacement de l’Homme par l’IA. Explications.
« En fait, je suis pour », a-t-il affirmé lors de cette conférence. « Mais je pense qu’il serait plus sage pour moi de dire que je suis contre. » Geoffrey Hinton a quitté l’entreprise Google au printemps dernier par crainte que l’IA ne tombe entre de mauvaises mains et a même dit regretter son rôle dans le développement de systèmes allant de ChatGPT à Stable Diffusion.
LIRE AUSSI Les défis éthiques de l’intelligence artificielle
Compte tenu de la tournure des évènements, il est surprenant que ce pionnier fasse une telle remarque. Et lorsque la modératrice de la conférence et historienne de la technologie du MIT, Deborah Fitzgerald, lui a demandé « d’en dire plus », les choses sont effectivement devenues plus intéressantes et complexes. « Eh bien, les gens n’aiment pas être remplacés », a-t-il répondu.
Le parrain de l’IA ajoutant : « Il y a beaucoup de bons et de moins bons aspects de l’humanité. Il n’est pas clair que nous soyons la meilleure forme d’intelligence qui soit. Évidemment, du point de vue d’une personne, tout est lié aux gens. Mais il se peut qu’à un moment donné, nous considérions des choses humanistes comme des termes racistes. »
Qu’en pensez-vous ? Par ailleurs, voici comment se terminera une guerre entre l’intelligence artificielle et l’humanité.
LIRE AUSSI Le chef de l’ONU implore les dirigeants de ne pas donner à l’IA le contrôle des armes nucléaires
« Dans 10 ans, nous aurons une super intelligence artificielle qui sera 10.000 fois plus intelligente que les humains »
L’intelligence artificielle est un sujet qui revient régulièrement sur la table, et bien qu’elle apporte de nombreux avantages dans la vie de tous les jours, elle peut aussi susciter quelques craintes. Que deviendra l’humanité dans les 10 prochaines années lorsqu’elle nous surpassera ?
Plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle dans un avenir proche
Au Japon, Masayoshi Son, PDG de SoftBank, a récemment affirmé que l’intelligence artificielle dépasserait bientôt les capacités humaines. Plus précisément, il estime que dans les trois à cinq prochaines années, l’IA devrait être au moins aussi intelligente que nous.
Il a ajouté que si l'intelligence artificielle n’est finalement pas beaucoup plus intelligente que les humains, « nous n'aurons pas à changer notre façon de vivre, nous n'aurons pas à changer la structure de notre mode de vie », a-t-il déclaré. « Mais lorsqu’il s’agit de super intelligence artificielle, c’est une toute autre histoire. Avec cela, vous constaterez une grande amélioration. »
Son a fait valoir que l'avenir impliquera plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle (ASI) interagissant les uns avec les autres, comme les neurones du cerveau humain. Cela conduira à la création d’une intelligence artificielle qui sera 10 000 fois plus intelligente que n’importe quel génie humain.
Qui est Son Masayoshi, fondateur de SoftBank ?
Son Masayoshi est le fondateur de SoftBank. Cet homme d’affaires est principalement connu pour ses investissements audacieux et sa vision futuriste. Son parcours est marqué par des succès retentissants et des revers financiers importants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent inébranlables.
Son ascension débute avec SoftBank, une entreprise qu'il transforme d'un simple distributeur de logiciels en un géant des télécommunications au Japon. Son flair pour les opportunités technologiques le pousse à investir tôt dans Alibaba, le géant chinois du e-commerce, une décision qui s'avère extrêmement lucrative.
Cependant, le parcours de Son n'est pas exempt de difficultés. En 2022, le Vision Fund essuie des pertes financières record, obligeant Son à adopter une approche plus prudente. Mais sa vision reste inébranlable. En 2023, alors que le fonds enregistre une nouvelle perte historique, il annonce un retour à l'offensive, convaincu par les promesses de l'intelligence artificielle.
Après que le Vision Fund ait enregistré des pertes financières record en 2022, Sean a déclaré que SoftBank passerait en mode « défensif » et serait plus prudente dans ses investissements. En 2023, le Vision Fund a enregistré une nouvelle perte record, le PDG ayant déclaré peu de temps après que SoftBank passerait désormais « à l'offensive » car il était enthousiasmé par les opportunités d'investissement dans l'intelligence artificielle.
Lors d'une récente prise de parole publique, Son dévoile sa vision ultime pour SoftBank : « l'évolution de l'humanité ». Il se déclare convaincu que l'entreprise a pour mission de développer une Super Intelligence Artificielle capable de résoudre les problèmes les plus urgents du monde.
Masayoshi Son est une figure complexe et fascinante du monde des affaires. Son parcours est jalonné de réussites spectaculaires et d'échecs cuisants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent constantes. Sa vision ambitieuse pour SoftBank et son engagement à utiliser la technologie pour améliorer le monde font de lui un personnage unique et inspirant.
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@lecrayonmedia Le pionnier de l’intelligence artificielle se dit favorable à la destruction de l’humanité
Des propos choquants
Lors d’une récente conférence, Geoffrey Hinton, pionnier et parrain de l’intelligence artificielle, a répondu de manière étonnante lorsqu’on lui a posé une question sur le remplacement des humains par l’IA superintelligente. Il se dit favorable au remplacement de l’Homme par l’IA. Explications.
« En fait, je suis pour », a-t-il affirmé lors de cette conférence. « Mais je pense qu’il serait plus sage pour moi de dire que je suis contre. » Geoffrey Hinton a quitté l’entreprise Google au printemps dernier par crainte que l’IA ne tombe entre de mauvaises mains et a même dit regretter son rôle dans le développement de systèmes allant de ChatGPT à Stable Diffusion.
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Compte tenu de la tournure des évènements, il est surprenant que ce pionnier fasse une telle remarque. Et lorsque la modératrice de la conférence et historienne de la technologie du MIT, Deborah Fitzgerald, lui a demandé « d’en dire plus », les choses sont effectivement devenues plus intéressantes et complexes. « Eh bien, les gens n’aiment pas être remplacés », a-t-il répondu.
Le parrain de l’IA ajoutant : « Il y a beaucoup de bons et de moins bons aspects de l’humanité. Il n’est pas clair que nous soyons la meilleure forme d’intelligence qui soit. Évidemment, du point de vue d’une personne, tout est lié aux gens. Mais il se peut qu’à un moment donné, nous considérions des choses humanistes comme des termes racistes. »
Qu’en pensez-vous ? Par ailleurs, voici comment se terminera une guerre entre l’intelligence artificielle et l’humanité.
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« Dans 10 ans, nous aurons une super intelligence artificielle qui sera 10.000 fois plus intelligente que les humains »
L’intelligence artificielle est un sujet qui revient régulièrement sur la table, et bien qu’elle apporte de nombreux avantages dans la vie de tous les jours, elle peut aussi susciter quelques craintes. Que deviendra l’humanité dans les 10 prochaines années lorsqu’elle nous surpassera ?
Plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle dans un avenir proche
Au Japon, Masayoshi Son, PDG de SoftBank, a récemment affirmé que l’intelligence artificielle dépasserait bientôt les capacités humaines. Plus précisément, il estime que dans les trois à cinq prochaines années, l’IA devrait être au moins aussi intelligente que nous.
Il a ajouté que si l'intelligence artificielle n’est finalement pas beaucoup plus intelligente que les humains, « nous n'aurons pas à changer notre façon de vivre, nous n'aurons pas à changer la structure de notre mode de vie », a-t-il déclaré. « Mais lorsqu’il s’agit de super intelligence artificielle, c’est une toute autre histoire. Avec cela, vous constaterez une grande amélioration. »
Son a fait valoir que l'avenir impliquera plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle (ASI) interagissant les uns avec les autres, comme les neurones du cerveau humain. Cela conduira à la création d’une intelligence artificielle qui sera 10 000 fois plus intelligente que n’importe quel génie humain.
Qui est Son Masayoshi, fondateur de SoftBank ?
Son Masayoshi est le fondateur de SoftBank. Cet homme d’affaires est principalement connu pour ses investissements audacieux et sa vision futuriste. Son parcours est marqué par des succès retentissants et des revers financiers importants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent inébranlables.
Son ascension débute avec SoftBank, une entreprise qu'il transforme d'un simple distributeur de logiciels en un géant des télécommunications au Japon. Son flair pour les opportunités technologiques le pousse à investir tôt dans Alibaba, le géant chinois du e-commerce, une décision qui s'avère extrêmement lucrative.
Cependant, le parcours de Son n'est pas exempt de difficultés. En 2022, le Vision Fund essuie des pertes financières record, obligeant Son à adopter une approche plus prudente. Mais sa vision reste inébranlable. En 2023, alors que le fonds enregistre une nouvelle perte historique, il annonce un retour à l'offensive, convaincu par les promesses de l'intelligence artificielle.
Après que le Vision Fund ait enregistré des pertes financières record en 2022, Sean a déclaré que SoftBank passerait en mode « défensif » et serait plus prudente dans ses investissements. En 2023, le Vision Fund a enregistré une nouvelle perte record, le PDG ayant déclaré peu de temps après que SoftBank passerait désormais « à l'offensive » car il était enthousiasmé par les opportunités d'investissement dans l'intelligence artificielle.
Lors d'une récente prise de parole publique, Son dévoile sa vision ultime pour SoftBank : « l'évolution de l'humanité ». Il se déclare convaincu que l'entreprise a pour mission de développer une Super Intelligence Artificielle capable de résoudre les problèmes les plus urgents du monde.
Masayoshi Son est une figure complexe et fascinante du monde des affaires. Son parcours est jalonné de réussites spectaculaires et d'échecs cuisants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent constantes. Sa vision ambitieuse pour SoftBank et son engagement à utiliser la technologie pour améliorer le monde font de lui un personnage unique et inspirant.
NEURALINK ESPÈRE IMPLANTER PLUSIEURS PATIENTS D'ICI LA FIN DE L'ANNÉE ET "PROGRESSER LE PLUS POSSIBLE"
Après un premier patient en mars, la start-up d'Elon Musk espère pouvoir installer son implant neuronal sur "plus de cinq patients dès cette année, a annoncé le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence.
Elon Musk espère que sa start-up Neuralink pourra installer son implant neuronal amélioré sur plusieurs autres personnes d'ici la fin de l'année, après avoir réparé le problème qui avait momentanément réduit la capacité de son premier patient à bouger un curseur de souris par la pensée.
"Ce n'est que maintenant que nous allons vers notre deuxième patient. Mais nous espérons, si tout se passe bien, en avoir plusieurs, plus de cinq, dès cette année", a déclaré le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence en direct sur X, son réseau social.
"Pour la prochaine phase de déploiement, nous voulons vraiment nous assurer que nous progressons le plus possible entre chaque patient de Neuralink", a précisé le patron de Tesla et SpaceX.
Donner de "super pouvoirs" aux humains
Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée.
Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée.
En mars, l'entreprise a diffusé une vidéo montrant Noland en train de jouer aux échecs en ligne, par la pensée, sans mentionner un incident: après l'opération, certains fils garnis d'électrodes s'étaient rétractés du cerveau. Comme ils servent à capter les signaux neuronaux, le patient avait momentanément perdu en capacité à contrôler le curseur à l'écran.
Neuralink avait ensuite indiqué avoir réparé le problème, notamment en améliorant l'algorithme d'enregistrement pour le rendre plus sensible aux signaux.
La start-up a passé en revue ce mercredi ses avancées et objectifs, notamment l'implantation de fils plus en profondeur dans le cerveau, afin d'améliorer les capacités des patients. Elle espère un jour parvenir à rendre la mobilité à des personnes paralysées, grâce à un deuxième implant, au niveau de la moelle épinière. Elon Musk a en outre à nouveau promis que cette technologie allait donner de "super pouvoirs" aux humains.
Neuralink cherche d'ailleurs à augmenter la bande passante de la liaison entre le cerveau et l'ordinateur, car "pour la symbiose entre l'homme et l'intelligence artificielle (IA), il est très important de pouvoir communiquer à une vitesse que l'IA peut suivre", a assuré le dirigeant.
Il évoque régulièrement le "risque pour notre civilisation" que représente l'IA selon lui, et espère que les implants cérébraux permettront aux humains de rivaliser avec les machines et donc de contenir le risque qu'elles prennent le contrôle.
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Pourquoi le modèle standard cosmologique, et la relativité d'Einstein, ne marchent pas ?
Pourquoi ne retrouve-t-on pas l'énergie noire et la matière sombre ?
Pourquoi le nuage d'Oort n'a jamais été retrouvé ? D'où viennent alors les comètes ?
Pourquoi aucune planète ne s'est développée dans la ceinture d'astéroïde ?
Pourquoi la Lune semble avoir été arrachée de la Terre ?
Pourquoi les résonances orbitales ? Pourquoi l'Univers fait des bulles de galaxies ? Le modèle Janus est-il complet ?
Qu'y a-t-il au delà de l'Univers visible ?
Une seule théorie peut répondre à ces questions, en expliquant TOUS les faits observés : la gravité est répulsive, les masses se repoussent. Bonne nouvelle, les planètes ne peuvent se télescoper, les plus grosses se disloquant même en formant des ceintures d'astéroïdes (entre Mars et Jupiter par exemple). Nous sommes repoussés par la Terre, mais la répulsion de l'Univers est la plus forte, et nous plaque sur la surface de la Terre.
Les plus grosses planètes du système solaire ne sont pas gazeuses mais bien les plus lourdes (et donc les plus loin du Soleil), le Big-Bang n'a jamais eu lieu vu que l'Univers s'expanse en accélérant naturellement, et une fois suffisamment dilaté la matière locale se recondense dans un Big Crunch qui cessera quand la méga-masse (ce qu'on appelle trou noir) se redisloquera de nouveau (ce qu'on appelle faussement big bang), comme une respiration de l'Univers (mais pas de panique, nous aurons ascensionné en dimension depuis longtemps ! Dimensions supérieures où se retrouvent les gravitons comprimés au centre des corps spatiaux, expliquant que ces gravitons sortants semblent sortir de l'équation : pas perdus pour tous le monde, les pyramides utilisent ces gravitons haute vélocité, sortant des cheminées "cosmo-telluriques", pour le convertir en énergies diverses, comme les "foudres" des dieux).
La gravité est porté par les flux de gravitons (analogues aux lignes de force du magnétisme), qui passe de préférence dans la matière, déviant dans un objet les lignes de forces gravitationnelles : la dépression provoquée par cette déviation provoque l'attraction des boules de Cavendish, tout en expliquant enfin l'inertie massique.
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Fini la rigolade, la loi européenne sur l'intelligence artificielle vient d'entrer en vigueur, voici ce qu'elle prévoit
La législation européenne sur l'intelligence artificielle est entrée en vigueur ce jeudi. L'idée est d'absorber les risques liés à l'IA, tout en positionnant l'Europe au premier plan à l'échelle mondiale.
Les porteurs de la loi européenne sur l'intelligence artificielle ont pu sabrer le champagne ce jeudi 1er août 2024. Le texte, qui fixe le premier cadre juridique en la matière, vient poser des exigences et obligations concernant l'utilisation spécifique de l'IA. Le leitmotiv de l'Union européenne : que l'IA développée et utilisée dans la zone « soit digne de confiance », et qu'elle protège les droits fondamentaux des citoyens. Le cadre réglementaire vient fixer quatre niveaux de risque pour les systèmes d'IA.
L'UE interdira automatiquement tout système d'IA jugé dangereux
Si vous avez manqué notre précédent sujet sur la législation européenne sur l'intelligence artificielle, l'AI Act, son principal atout est d'adopter une approche basée sur les risques, au travers de quatre niveaux.
Plus haut grade de dangerosité, les pratiques d'intelligence artificielle qui présente des « risques inacceptables » : ces systèmes seront purement et simplement interdits dans l'Union européenne. Il s'agit de tous les systèmes considérés comme une menace pour la sécurité, les droits des personnes ou les moyens de subsistance.
Ceux qui présentent un « risque élevé » ne seront pas bannis du sol européen mais seront soumis à des obligations strictes avant leur mise sur le marché. Cela touche notamment les IA de domaines comme l'éducation, l'emploi, les infrastructures critiques (transports), la sécurité des produits, le contrôle aux frontières ou la justice. Les systèmes d'identification biométrique à distance seront scrutés de près par les autorités européennes et les entités nationales chargées de surveiller les activités dans le domaine de l'IA.
Les médias devront bien faire attention à étiqueter tout contenu généré par l'intelligence artificielle
Les deux autres catégories d'IA ont moins d'obstacles à franchir. Celles à « risque limité », comme les chatbots de type ChatGPT ou Claude, seront frappées d'obligations de transparence pour informer les utilisateurs de leur interaction avec l'intelligence artificielle. Les fournisseurs de contenus, comme les médias, devront s'assurer que le contenu généré par l'IA est bien identifiable, à l'aide d'étiquettes.
En ce qui concerne les systèmes d'IA qui présentent un « risque minime ou nul », leur utilisation sera libre pour la majorité d'entre eux. Les filtres anti-spam et jeux vidéo ne devraient pas être trop embêtés. Il faut d'ailleurs savoir que la plupart des IA aujourd'hui utilisées dans l'Union européenne figurent dans cette catégorie.
La mise en place de cet AI Act suit en tout cas un calendrier bien précis. À partir du 1er février prochain, l'UE veillera à ce que tous les systèmes d'IA interdits aient été écartés. Un peu plus tard, le 1er mai 2025, les codes de bonnes pratiques devront être prêts chez les fournisseurs de modèles d'IA à usage général. Dans tout juste un an, chaque État devra avoir créé ou désigné une autorité référente de surveillance, tandis que l'année suivante, le 1er août 2026, les États membres devront, par l'intermédiaire de leur autorité compétente, avoir mis en place un bac à sable réglementaire de l'IA.
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En Europe, Copenhague est à la pointe des projets de “ville verte intelligente”. Ambitionnant de devenir la première ville au monde neutre en carbone d’ici à 2025, elle ne se contente pas de multiplier les éoliennes et les pistes cyclables. Elle dissémine aussi des milliers de capteurs dans son mobilier urbain. Des “poubelles connectées” permettant de mieux gérer les déchets, jusqu’aux feux rouges mesurant la qualité de l’air, afin de mieux adapter la circulation (notamment lors de pics de pollution).
Mais ce qui ressemble le plus à la ville du futur “intelligente et verte” se trouve en Asie, à Singapour. Cette petite île où se massent 6 millions d’habitants a installé des centaines d’arbres artificiels, hauts de 18 à 50 mètres. Ils sont équipés de modérateurs de température, éclairent les rues grâce à l’énergie solaire, et collectent l’eau de pluie pour alimenter les fontaines et des “fermes urbaines”.
Des villes végétales
Mais les nouvelles technologies ne seront jamais aussi fortes que la nature pour rendre une ville réellement verte. La concentration exponentielle d’individus dans les “mégapoles” du futur amènera celles-ci à remodeler leurs paysages urbains, en laissant davantage de place à la nature.
“Aujourd’hui, à Paris, plus de 50 % de l’espace public est dédié aux voitures, à la circulation, aux parkings ; ce qui veut dire que l’on dispose d’un potentiel phénoménal de végétalisation. Pas du végétal décoratif, mais du végétal massif. Des arbres et de la végétation, des corridors verts, des espaces naturels dans la ville qui auraient un impact positif sur la biodiversité, la qualité de l’air et la régulation des températures”, observe Sylvain Grisot.
Les villes occidentales, de Lyon à Copenhague, commencent peu à peu à se “végétaliser”, afin d’éviter à ceux qui y vivront (d’ici à 2050) d’y suffoquer. Mais en raison d’un manque de foncier disponible, la création de grands parcs urbains n’est bien souvent pas à l’ordre du jour. Ainsi, les villes transforment-elles surtout les emplacements disponibles, notamment les friches industrielles, en jardins partagés et en “coulées vertes”.
Face au réchauffement climatique, la végétation fournit aussi de l’ombre, absorbe le CO2 et refroidit l’air. C’est pourquoi, en Amérique du nord, les villes d’Austin, Seattle et Montréal tentent de planter des centaines de milliers d’arbres d’ici 2030. En France, Paris prévoit d’en faire sortir de terre 170 000 d’ici 2027, à la place des parkings et des voies sur berge. En Italie, Milan va plus loin, avec un programme de plantation de 3 millions d’arbres d’ici 2030.
Mais plusieurs experts ne cachent pas leur scepticisme face aux “forêts urbaines”. “Sur une étude à la Défense, on avait calculé que les 70 premières années de vie des arbres serviraient à absorber le CO2 émis par le renforcement des infrastructures. Avec ces projets, on est plutôt dans un symbolisme de l’écologie. Au niveau du climat, ça ne fonctionne pas réellement”, explique Philippe Rahm, architecte suisse, dans Le Monde. Caroline Mollie, architecte paysagiste, rappelle qu’un arbre, “pour qu’il donne son maximum d’effet, doit avoir au moins une trentaine d’années. Voilà pourquoi mieux vaut planter moins, mais mieux, au bon endroit”. A Melbourne, par exemple, une programme de reforestation ne prévoit “que” 3 000 pieds pour 4,5 millions d’habitants.
Des forêts verticales
Planter ainsi des arbres en ville reste complexe, en raison d’une forte pression du foncier et d’un manque de place. C’est pourquoi des architectes et des urbanistes conçoivent aussi des forêts “verticales”. À Milan, les deux tours résidentielles du projet “Bosco Verticale” regroupent depuis 2017 plus de 20 000 plantes et arbres, soit l’équivalent de 2 hectares de forêt répartis en façade. Ce projet de reforestation verticale a pour objectif “d’augmenter la biodiversité, de réduire l’expansion urbaine et de contribuer à la régulation du microclimat.”
À Singapour, où l’espace est très limité, les plantations d’arbres sur les toits et les terrasses se multiplient depuis 5 ans. Une “architecture verte” à l’origine du surnom de la cité : la “ville-jardin”. Les hôtels Parkroyal et Oasia, notamment, disposent d’une surface végétale 5 à 10 fois plus importante que leur surface au sol. “Ce qui veut dire que dans la ville de demain, la nature pourrait être 10 fois plus présente que si la ville n’existait pas”, estime l’architecte Wong Mun Summ.
Reste le risque de voir naître une nouvelle forme d’inégalités, liées au cadre de vie plus agréable procuré par les tours végétalisées. À Milan, les gratte-ciel boisés de Bosco verticale sont surtout peuplés de personnes fortunées. Le complexe compte 131 appartements, dont le prix varie de 10 000 à 18 000 euros le mètre carré. En Corée du Sud, Songdo n’attire aussi que des familles aisées. Car cette “smart city verte” suit une logique immobilière, qui repose sur des partenariats public-privé, et donc le besoin d’attirer des populations CSP + pour être rentables. C’est sans doute pour éviter cela que les urbanistes de Singapour privilégient de plus en plus des projets d’immeubles végétalisés destinés à toutes les catégories sociales, avec un part importante de HLM.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏯🏭🏬🏫🏪🏩🏨🏦💒⛲️🕋🗼⛰️🏔🌐🌍🌏🌎
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Des villes autosuffisantes
Certaines villes vont plus loin que la végétalisation, et construisent des “fermes verticales” ; destinées à capter le CO2, mais aussi à alimenter les citadins, tout en réduisant le coût énergétique du transport des denrées. “Aujourd’hui, la capacité des villes à nourrir leurs habitants est faible. Pourtant, c’est dans les centres urbains que les consommations sont les plus importantes. Mais il est parfaitement possible de nourrir tous les habitants de New-York ou de Paris en cultivant à l’intérieur de la ville, dans un rayon de 150 km”, indique Mitchell Joachim, éco-architecte américain. Selon lui, l’agriculture urbaine à étages permettra demain aux mégapoles de réduire le gaspillage alimentaire et de nourrir des dizaines de millions d’habitants. Jusqu’à l’auto-suffisance.
Pour le microbiologiste Dickson Despommier, les fermes verticales sont la solution au manque de place dans les villes. Depuis 10 ans, l’agriculture urbaine se développe dans les friches industrielles et les jardins partagés, mais selon lui, la superficie totale de ces parcelles ne sera jamais suffisante pour couvrir les besoins alimentaires des citadins de 2050. Pour le théoricien de l’agriculture urbaine verticale, la production d’aliments “hors sol” permettrait de réduire la consommation d’énergies fossiles et leurs émissions de CO2, tout en diminuant de 70 % l’eau utilisée. Notamment via la culture en hydroponie, qui consiste à immerger les racines dans une solution à base d’eau et de nutriments. Selon lui, un bâtiment de 30 étages peut produire l’équivalent de 970 hectares et alimenter 50 000 personnes.
Des centaines de fermes verticales ont vu le jour depuis 2012, partout dans le monde. Les exemples les plus aboutis se trouvent en Asie. C’est à Singapour que les toutes premières “tours maraîchères” sont apparues. Et pour cause : dans ce pays insulaire, le plus densément peuplé au monde, les terres agricoles sont inexistantes. L’agriculture verticale est ainsi apparue comme la solution à sa dépendance aux importations. En 2020, la cité-état compte 300 fermes verticales. Les centaines de tours construites par la société Sky Greens produisent 1 tonne de légumes verts par jour. De son côté, Wong Mun Summ mène un projet de fermes verticales destiné à faire de Singapour une ville auto-suffisante : “elles produiront de la nourriture, mais aussi de l’énergie grâce à des panneaux solaires”.
L’objectif des concepteurs de fermes verticales est le même : permettre aux habitants de cultiver et consommer local, avec une empreinte carbone réduite. Ainsi, les tours ne se composent pas que de serres : les habitants peuvent cultiver leurs propres légumes, dans des potagers partagés hors sol. On retrouve ce genre de fermes verticales privées/publiques à Singapour, mais aussi à Tokyo, Paris, Montréal, Chicago, ou encore Atlanta… où le maire perçoit l’agriculture urbaine comme un “futur marché” porteur.
Car si elles ne sont pas encore très rentables pour l’instant, de nombreuses fermes verticales sont appelées à faire partie des “smart cities” en développement, avec l’idée d’optimiser la production agricole, et donc de gagner de l’argent. Dans la banlieue de New-York, à New Ark, AeroFarms a créé en 2016 une ferme verticale “aéroponique” de 6 500 m2, dont l’objectif est de produire 1 000 tonnes de choux et de salade par an. Elle utilise pour cela des milliers de capteurs et des algorithmes pour savoir en temps réel si une plante a besoin ou non d’être alimentée en nutriments. Même l’éclairage est réglé pour apporter la longueur d’ondes optimale pour la croissance des légumes.
Ces projets d’agriculture urbaine, verticaux ou non, permettent de “réhabiliter des quartiers, de revitaliser des zones défavorisées ou laissées à l’abandon, de mettre à profit des surfaces inutilisées”, observe le cabinet PwC. Mais le concept des fermes urbaines a aussi pour objectif de créer, dans les prochaines décennies, des “villes résilientes ». Capables demain de résister à une grande diversité de menaces, des catastrophes climatiques aux pandémies, selon la FAO.
À noter que les projets de villes “auto-suffisantes” concernent aussi l’énergie. Ainsi, les fermes verticales contribueront également, pour la plupart, à en produire grâce à des panneaux solaires. Mais des villes comme Chicago et New-York vont plus loin et développent en parallèle des réseaux d’électricité “intelligents”, alimentés par les habitants eux-mêmes, grâce à la blockchain. Barcelone, de son côté, a créé sa propre compagnie d’électricité.
Mais à terme, les projets visant à parvenir à l’auto-suffisance, en tout cas alimentaire, risquent selon certains de se retrouver face à un mur. “L’agriculture urbaine ne pourra jamais entièrement nourrir les villes. L’hydroponie est intéressante, mais elle est surtout utile là où la terre fait défaut, comme à Singapour. En Europe, l’auto-suffisance n’est pas un sujet : la ville n’a jamais été conçue comme un isolat, sans lien avec l’extérieur. Elle est, par nature, étroitement liée aux campagnes. Pour produire beaucoup, mieux vaut le faire dans le sol, donc pas dans les villes. Les fermes verticales peuvent avoir des fonctions productives, mais penser que l’on sera autonomes grâce à cela, c’est une utopie”, tranche Sylvain Grisot.
Directeur intervention et politiques publiques au Laboratoire sur l’agriculture urbaine de Dunham, au Québec, Jean-Philippe Vermette souligne les limites de l’agriculture urbaine : “les fermes verticales produisent essentiellement des légumes verts, et ne représentent que 1 % de l’alimentation des citadins, qui consomment surtout des céréales, de la viande et des féculents… On serait loin de l’autosuffisance avec la seule agriculture verticale. Du moins tant que les gens ne mangeront pas autrement.” Si l’agriculture urbaine “répond aux attentes des consommateurs plus soucieux de la provenance et de la manière dont est produite leur alimentation, certains défis freinent encore son développement. Cette agriculture alternative a besoin d’être mieux soutenue, et cela passe par un plus grand investissement de nos gouvernements pour réduire l’écart des prix entre les produits issus d’une agriculture industrielle et ceux d’une agriculture raisonnée, qui restent encore chers”, ajoute-t-il.
Pour Christine Aubry, ingénieure à l’Inra, les fermes verticales devront, demain, être utilisées pour répondre à des besoins précis, selon les pays. “À Singapour, c’est le gain de place. Mais en France, où l’on n’est pas en situation de pénurie, elles auront d’autres fonctions : créer du lien social, favoriser la biodiversité, stocker du carbone”.
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Des villes autosuffisantes
Certaines villes vont plus loin que la végétalisation, et construisent des “fermes verticales” ; destinées à capter le CO2, mais aussi à alimenter les citadins, tout en réduisant le coût énergétique du transport des denrées. “Aujourd’hui, la capacité des villes à nourrir leurs habitants est faible. Pourtant, c’est dans les centres urbains que les consommations sont les plus importantes. Mais il est parfaitement possible de nourrir tous les habitants de New-York ou de Paris en cultivant à l’intérieur de la ville, dans un rayon de 150 km”, indique Mitchell Joachim, éco-architecte américain. Selon lui, l’agriculture urbaine à étages permettra demain aux mégapoles de réduire le gaspillage alimentaire et de nourrir des dizaines de millions d’habitants. Jusqu’à l’auto-suffisance.
Pour le microbiologiste Dickson Despommier, les fermes verticales sont la solution au manque de place dans les villes. Depuis 10 ans, l’agriculture urbaine se développe dans les friches industrielles et les jardins partagés, mais selon lui, la superficie totale de ces parcelles ne sera jamais suffisante pour couvrir les besoins alimentaires des citadins de 2050. Pour le théoricien de l’agriculture urbaine verticale, la production d’aliments “hors sol” permettrait de réduire la consommation d’énergies fossiles et leurs émissions de CO2, tout en diminuant de 70 % l’eau utilisée. Notamment via la culture en hydroponie, qui consiste à immerger les racines dans une solution à base d’eau et de nutriments. Selon lui, un bâtiment de 30 étages peut produire l’équivalent de 970 hectares et alimenter 50 000 personnes.
Des centaines de fermes verticales ont vu le jour depuis 2012, partout dans le monde. Les exemples les plus aboutis se trouvent en Asie. C’est à Singapour que les toutes premières “tours maraîchères” sont apparues. Et pour cause : dans ce pays insulaire, le plus densément peuplé au monde, les terres agricoles sont inexistantes. L’agriculture verticale est ainsi apparue comme la solution à sa dépendance aux importations. En 2020, la cité-état compte 300 fermes verticales. Les centaines de tours construites par la société Sky Greens produisent 1 tonne de légumes verts par jour. De son côté, Wong Mun Summ mène un projet de fermes verticales destiné à faire de Singapour une ville auto-suffisante : “elles produiront de la nourriture, mais aussi de l’énergie grâce à des panneaux solaires”.
L’objectif des concepteurs de fermes verticales est le même : permettre aux habitants de cultiver et consommer local, avec une empreinte carbone réduite. Ainsi, les tours ne se composent pas que de serres : les habitants peuvent cultiver leurs propres légumes, dans des potagers partagés hors sol. On retrouve ce genre de fermes verticales privées/publiques à Singapour, mais aussi à Tokyo, Paris, Montréal, Chicago, ou encore Atlanta… où le maire perçoit l’agriculture urbaine comme un “futur marché” porteur.
Car si elles ne sont pas encore très rentables pour l’instant, de nombreuses fermes verticales sont appelées à faire partie des “smart cities” en développement, avec l’idée d’optimiser la production agricole, et donc de gagner de l’argent. Dans la banlieue de New-York, à New Ark, AeroFarms a créé en 2016 une ferme verticale “aéroponique” de 6 500 m2, dont l’objectif est de produire 1 000 tonnes de choux et de salade par an. Elle utilise pour cela des milliers de capteurs et des algorithmes pour savoir en temps réel si une plante a besoin ou non d’être alimentée en nutriments. Même l’éclairage est réglé pour apporter la longueur d’ondes optimale pour la croissance des légumes.
Ces projets d’agriculture urbaine, verticaux ou non, permettent de “réhabiliter des quartiers, de revitaliser des zones défavorisées ou laissées à l’abandon, de mettre à profit des surfaces inutilisées”, observe le cabinet PwC. Mais le concept des fermes urbaines a aussi pour objectif de créer, dans les prochaines décennies, des “villes résilientes ». Capables demain de résister à une grande diversité de menaces, des catastrophes climatiques aux pandémies, selon la FAO.
À noter que les projets de villes “auto-suffisantes” concernent aussi l’énergie. Ainsi, les fermes verticales contribueront également, pour la plupart, à en produire grâce à des panneaux solaires. Mais des villes comme Chicago et New-York vont plus loin et développent en parallèle des réseaux d’électricité “intelligents”, alimentés par les habitants eux-mêmes, grâce à la blockchain. Barcelone, de son côté, a créé sa propre compagnie d’électricité.
Mais à terme, les projets visant à parvenir à l’auto-suffisance, en tout cas alimentaire, risquent selon certains de se retrouver face à un mur. “L’agriculture urbaine ne pourra jamais entièrement nourrir les villes. L’hydroponie est intéressante, mais elle est surtout utile là où la terre fait défaut, comme à Singapour. En Europe, l’auto-suffisance n’est pas un sujet : la ville n’a jamais été conçue comme un isolat, sans lien avec l’extérieur. Elle est, par nature, étroitement liée aux campagnes. Pour produire beaucoup, mieux vaut le faire dans le sol, donc pas dans les villes. Les fermes verticales peuvent avoir des fonctions productives, mais penser que l’on sera autonomes grâce à cela, c’est une utopie”, tranche Sylvain Grisot.
Directeur intervention et politiques publiques au Laboratoire sur l’agriculture urbaine de Dunham, au Québec, Jean-Philippe Vermette souligne les limites de l’agriculture urbaine : “les fermes verticales produisent essentiellement des légumes verts, et ne représentent que 1 % de l’alimentation des citadins, qui consomment surtout des céréales, de la viande et des féculents… On serait loin de l’autosuffisance avec la seule agriculture verticale. Du moins tant que les gens ne mangeront pas autrement.” Si l’agriculture urbaine “répond aux attentes des consommateurs plus soucieux de la provenance et de la manière dont est produite leur alimentation, certains défis freinent encore son développement. Cette agriculture alternative a besoin d’être mieux soutenue, et cela passe par un plus grand investissement de nos gouvernements pour réduire l’écart des prix entre les produits issus d’une agriculture industrielle et ceux d’une agriculture raisonnée, qui restent encore chers”, ajoute-t-il.
Pour Christine Aubry, ingénieure à l’Inra, les fermes verticales devront, demain, être utilisées pour répondre à des besoins précis, selon les pays. “À Singapour, c’est le gain de place. Mais en France, où l’on n’est pas en situation de pénurie, elles auront d’autres fonctions : créer du lien social, favoriser la biodiversité, stocker du carbone”.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿
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Pay was highlighted in the AMPTP’s counteroffer. For example, if writers are given an AI-created screenplay and asked to touch it up, they will “receive the fee for a screenplay with no assigned material and not a rewrite.” The studios’ offer to compensate writers as if they’re penning original works when they’re touching up scripts created by AI could result in a scenario where writers are, in effect, giving these AI-created scripts eligibility for copyright protection.
“They want to cut writers out of intellectual property rights as much as they can,” Lopez says. “They see AI as a shortcut to do that, but they don’t realize they need us.”
The AMPTP’s offer revealed on Tuesday detailed that AI-produced material “will not be considered source material for purposes of determining the writer’s credit” and “will not be the basis for disqualifying a writer from eligibility for separated rights.”
Amid this backdrop, studios have been fighting legal battles over the rights to iconic franchises birthed in the 1980s, including Top Gun, Predator, Terminator and Friday the 13th. Writers have been exploiting a provision in copyright law that allows them to recapture previously transferred copyrights after a certain period of time.
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Dans l’intelligence artificielle, on retrouve donc deux piliers : les algorithmes et les données de qualité. Il existe des sources libres bien sûr, mais également d’autres protégées par des droits d’auteur. Pour la vidéo, des plateformes comme YouTube et Netflix sont des sources importantes. Cependant, récupérer les vidéos pour entrainer des IA est généralement interdit par les conditions générales.
NVIDIA en « total conformité », 404 Media raconte une autre histoire…
NVIDIA affirme à nos confrères que ses pratiques en la matière sont en « totale conformité » avec la loi sur les droits d'auteur. Selon les documents consultés par 404 Media, lorsqu’un employé soulevait cette question sur des vidéos YouTube et d’autres sources (notamment universitaires), les responsables auraient affirmé que l’entreprise avait les autorisations nécessaires pour utiliser ces contenus.
Selon un ancien de NVIDIA interrogé par notre confrère et souhaitant garder l’anonymat, « les employés étaient invités à extraire des vidéos de Netflix, de YouTube et d’autres sources pour former un modèle d’intelligence artificielle » pour différentes applications, notamment NVIDIA Omniverse et les systèmes de voiture autonome.
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Des villes autosuffisantes
Certaines villes vont plus loin que la végétalisation, et construisent des “fermes verticales” ; destinées à capter le CO2, mais aussi à alimenter les citadins, tout en réduisant le coût énergétique du transport des denrées. “Aujourd’hui, la capacité des villes à nourrir leurs habitants est faible. Pourtant, c’est dans les centres urbains que les consommations sont les plus importantes. Mais il est parfaitement possible de nourrir tous les habitants de New-York ou de Paris en cultivant à l’intérieur de la ville, dans un rayon de 150 km”, indique Mitchell Joachim, éco-architecte américain. Selon lui, l’agriculture urbaine à étages permettra demain aux mégapoles de réduire le gaspillage alimentaire et de nourrir des dizaines de millions d’habitants. Jusqu’à l’auto-suffisance.
Pour le microbiologiste Dickson Despommier, les fermes verticales sont la solution au manque de place dans les villes. Depuis 10 ans, l’agriculture urbaine se développe dans les friches industrielles et les jardins partagés, mais selon lui, la superficie totale de ces parcelles ne sera jamais suffisante pour couvrir les besoins alimentaires des citadins de 2050. Pour le théoricien de l’agriculture urbaine verticale, la production d’aliments “hors sol” permettrait de réduire la consommation d’énergies fossiles et leurs émissions de CO2, tout en diminuant de 70 % l’eau utilisée. Notamment via la culture en hydroponie, qui consiste à immerger les racines dans une solution à base d’eau et de nutriments. Selon lui, un bâtiment de 30 étages peut produire l’équivalent de 970 hectares et alimenter 50 000 personnes.
Des centaines de fermes verticales ont vu le jour depuis 2012, partout dans le monde. Les exemples les plus aboutis se trouvent en Asie. C’est à Singapour que les toutes premières “tours maraîchères” sont apparues. Et pour cause : dans ce pays insulaire, le plus densément peuplé au monde, les terres agricoles sont inexistantes. L’agriculture verticale est ainsi apparue comme la solution à sa dépendance aux importations. En 2020, la cité-état compte 300 fermes verticales. Les centaines de tours construites par la société Sky Greens produisent 1 tonne de légumes verts par jour. De son côté, Wong Mun Summ mène un projet de fermes verticales destiné à faire de Singapour une ville auto-suffisante : “elles produiront de la nourriture, mais aussi de l’énergie grâce à des panneaux solaires”.
L’objectif des concepteurs de fermes verticales est le même : permettre aux habitants de cultiver et consommer local, avec une empreinte carbone réduite. Ainsi, les tours ne se composent pas que de serres : les habitants peuvent cultiver leurs propres légumes, dans des potagers partagés hors sol. On retrouve ce genre de fermes verticales privées/publiques à Singapour, mais aussi à Tokyo, Paris, Montréal, Chicago, ou encore Atlanta… où le maire perçoit l’agriculture urbaine comme un “futur marché” porteur.
Car si elles ne sont pas encore très rentables pour l’instant, de nombreuses fermes verticales sont appelées à faire partie des “smart cities” en développement, avec l’idée d’optimiser la production agricole, et donc de gagner de l’argent. Dans la banlieue de New-York, à New Ark, AeroFarms a créé en 2016 une ferme verticale “aéroponique” de 6 500 m2, dont l’objectif est de produire 1 000 tonnes de choux et de salade par an. Elle utilise pour cela des milliers de capteurs et des algorithmes pour savoir en temps réel si une plante a besoin ou non d’être alimentée en nutriments. Même l’éclairage est réglé pour apporter la longueur d’ondes optimale pour la croissance des légumes.
Ces projets d’agriculture urbaine, verticaux ou non, permettent de “réhabiliter des quartiers, de revitaliser des zones défavorisées ou laissées à l’abandon, de mettre à profit des surfaces inutilisées”, observe le cabinet PwC. Mais le concept des fermes urbaines a aussi pour objectif de créer, dans les prochaines décennies, des “villes résilientes ». Capables demain de résister à une grande diversité de menaces, des catastrophes climatiques aux pandémies, selon la FAO.
À noter que les projets de villes “auto-suffisantes” concernent aussi l’énergie. Ainsi, les fermes verticales contribueront également, pour la plupart, à en produire grâce à des panneaux solaires. Mais des villes comme Chicago et New-York vont plus loin et développent en parallèle des réseaux d’électricité “intelligents”, alimentés par les habitants eux-mêmes, grâce à la blockchain. Barcelone, de son côté, a créé sa propre compagnie d’électricité.
Mais à terme, les projets visant à parvenir à l’auto-suffisance, en tout cas alimentaire, risquent selon certains de se retrouver face à un mur. “L’agriculture urbaine ne pourra jamais entièrement nourrir les villes. L’hydroponie est intéressante, mais elle est surtout utile là où la terre fait défaut, comme à Singapour. En Europe, l’auto-suffisance n’est pas un sujet : la ville n’a jamais été conçue comme un isolat, sans lien avec l’extérieur. Elle est, par nature, étroitement liée aux campagnes. Pour produire beaucoup, mieux vaut le faire dans le sol, donc pas dans les villes. Les fermes verticales peuvent avoir des fonctions productives, mais penser que l’on sera autonomes grâce à cela, c’est une utopie”, tranche Sylvain Grisot.
Directeur intervention et politiques publiques au Laboratoire sur l’agriculture urbaine de Dunham, au Québec, Jean-Philippe Vermette souligne les limites de l’agriculture urbaine : “les fermes verticales produisent essentiellement des légumes verts, et ne représentent que 1 % de l’alimentation des citadins, qui consomment surtout des céréales, de la viande et des féculents… On serait loin de l’autosuffisance avec la seule agriculture verticale. Du moins tant que les gens ne mangeront pas autrement.” Si l’agriculture urbaine “répond aux attentes des consommateurs plus soucieux de la provenance et de la manière dont est produite leur alimentation, certains défis freinent encore son développement. Cette agriculture alternative a besoin d’être mieux soutenue, et cela passe par un plus grand investissement de nos gouvernements pour réduire l’écart des prix entre les produits issus d’une agriculture industrielle et ceux d’une agriculture raisonnée, qui restent encore chers”, ajoute-t-il.
Pour Christine Aubry, ingénieure à l’Inra, les fermes verticales devront, demain, être utilisées pour répondre à des besoins précis, selon les pays. “À Singapour, c’est le gain de place. Mais en France, où l’on n’est pas en situation de pénurie, elles auront d’autres fonctions : créer du lien social, favoriser la biodiversité, stocker du carbone”.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏯🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭💒⛲️🗼⛰️🏔🌐🌍🌏🌎
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Menacé par une nouvelle loi
Elon Musk qualifie le gouvernement australien de «fasciste»
Elon Musk a encore réussi à faire parler de lui sur X en s'attaquant au gouvernement australien. Le milliardaire est en conflit avec les autorités australiennes depuis plusieurs mois, car Canberra menace d'infliger des sanctions à son réseau social.
Elon Musk, patron du réseau social X, a qualifié jeudi soir le gouvernement australien de «fasciste». Le milliardaire américain était mécontent d'un projet de loi destiné à sanctionner les plateformes qui ne luttent pas contre la désinformation.
«Fascistes», a écrit en un seul mot sur Elon Musk sur X, commentant une publication sur le projet de loi présenté jeudi par le gouvernement australien. Le texte prévoit notamment d'infliger aux géants de la technologie des amendes pouvant aller jusqu'à 5% de leur chiffre d'affaires annuel en cas de non-respect de leurs obligations en la matière.
Une injonction qui date du mois d'avril
En avril, Elon Musk avait annoncé que X ferait appel d'une injonction, émise par la justice australienne et demandée par le régulateur australien eSafety, de retirer de la plateforme tous les contenus liés à l'agression d'un évêque d'une église assyrienne dans la banlieue de Sydney.
Julie Inman Grant, commissaire d'eSafety et ancienne employée de Twitter, ancien nom de X, a déclaré que le rachat du réseau par Elon Musk coïncidait avec une augmentation de la «toxicité et de la haine» sur la plateforme. La justice australienne a finalement décidé de lever l'injonction en mai, une décision que Elon Musk a célébrée comme une victoire de la liberté d'expression.
Le milliardaire s'est également récemment heurté à la justice au Brésil, où le juge de la Cour suprême du Brésil Alexandre de Moraes a ordonné début septembre «la suspension immédiate» de X sur tout le territoire en l'absence de représentant légal du réseau dans le pays.
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A Type II or K2 civilization has control over their solar system, and may be able to harness the power equivalent of a single star. It extracts fusion energy, information, and raw-materials from multiple solar systems; it is capable of evolutionary intervention, interstellar travel, interstellar communication, stellar engineering, terraforming, and star cluster-scale influence; the resulting proliferation and diversification may negate the probability of extinction. Complete control of the fate of its home planet where threats like ice ages and global warming can be avoided.
A possible utopian outcome on the low to mid end of the K-scale is the Dyson Sphere, a hollow gigantic shell with a surface area equivalent to millions of Earths that can fully enclose the Sun and capture all of its solar energy output. Under the direction of a Godlike superintelligence, huge numbers of automated, self-replicating ships can build it using material from the asteroid belt, the Kuiper Belt, and the Oort Cloud. The interior walls will have a gravitational field similar to Earth's and will use magmatter to withstand the immense tensile forces required to maintain structural integrity. Portions of this sphere have stable atmospheres, oceans, and landmasses, and are a habitat for many sapient lifeforms, including biological humans, transhumans, aliens, and androids.
With digital immortality, many humans live in massive, hyper-realistic simulations. Others are using synthetic and biological bodies created for them in the physical world using advanced versions of nanotechnology and programmable matter.
Mars has been terraformed into a planet that's able to support a wide variety of animal and plant life. Biological humans walk on the surface of Mars without spacesuits. Mars is now another home, effectively becoming a backup for mankind.
After Mars, Venus is terraformed. Venus is now a habitable, Earth-like planet. Its entire orbit was shifted further away from the Sun to bring it closer to the Goldilocks Zone where biological life is able to exist at stable temperatures. Comets made of ice were redirected from the Oort Cloud and the Kuiper Belt into the upper atmosphere of Venus, releasing vast quantities of water. Carbon dioxide was captured and removed in Venus's atmosphere by dispersing nanobots to absorb carbon dioxide and other toxic gases and replace them with breathable air.
The high end of the K-scale would be a hybrid galactic culture, with millions of cooperating worlds in a galactic community. Poetically, this would be a mammoth archipelago of solar system societies, a multitude of civilized islands separated by the vastness of the oceans of space.
A dystopian path is also possible. Aggressive and ruthless expansion could lead to an uncontrolled sprawl far beyond any form of functional government, regressing into societal collapse and eventually a form of interstellar barbarism with little regard for life.
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What Happened The Last Time SAG & WGA Went On Strike Together 63 Years Ago
BY
GREG MACARTHUR
PUBLISHED 2 DAYS AGO
The first dual SAG & WGA strike of the 21st century has effectively shut down Hollywood, a simultaneous union effort that hasn't occurred since 1960.
The 2023 SAG & WGA dual strike marks the first time that the two Hollywood unions have protested simultaneously in over six decades. The Writers Guild of America is being joined in protest against major Hollywood studios such as Sony, Universal, and Warner Bros. as well as tech streaming giants Netflix, Apple, and Amazon. SAG-AFTRA begins their strike more than two months after the WGA started theirs, which will prohibit all 160,000 members from participating in new productions or promoting upcoming television and movie releases. The SAG-AFTRA strike affects everyone from Hollywood's biggest celebrity actors to lesser-known background actors.
The combined SAG and WGA strike will force all current productions to halt as of July 14, 2023 as writers and actors alike combat executive efforts to increasingly rely on AI technology for future films and television series. Writers who have been weary about the threat of AI-generated screenplays are joined in solidarity by actors who are concerned about having their likenesses used digitally without their authorization. While Hollywood has been completely upended after the COVID-19 pandemic virtually froze the box office for 2-3 years, major studios are looking for ways to retain their diminishing power and wealth but fail to consider the livelihoods of the artists it has depended on for well over a century.
The 1960 SAG & WGA Strike Shut Down Hollywood For 6 Weeks
The last time Hollywood was forced to exist at a standstill was during the 1960 dual SAG and WGA strike which overlapped for six continuous weeks. The writers had gone on strike on January 16, 1960 due to a conflict over residual payments. Their primary concern was about how studios unfairly sold the rights of their films to television providers after a theatrical release without properly compensating the writers of those projects. The Screen Actors Guild joined in the strike against Hollywood in March 1960 over related issues concerning residual payments for actors. The SAG at the time was led by former guild president Ronald Reagan, who authorized the vote to strike in February 1960.
Similarly, the current 2023 dual SAG and WGA strike shares a mutual concern regarding a major Hollywood shift in technology and output, with the previous concerns in 1960 about television essentially translating to the imminent fear of pervasive streaming services and AI technology. Both the 1960 and 2023 dual strikes effectively aim to ensure fair wages and proper representation of all actors and writers, who wish to maintain reasonable compensation and representation through yet another momentous technological shift in Hollywood.
The Simultaneous 1960 SAG & WGA Strike Halted Production On 8 Major Movies
The simultaneous 1960 SAG and WGA strike against the Alliance of Television & Film Producers (ATFP) halted the production of at least eight major motion pictures at the time. These include Jack Lemmon's The Wackiest Ship in the Army, Elizabeth Taylor's Butterfield 8, Gina Lollobrigida's Go Naked in the World, and Marilyn Monroe's Let's Make Love. Similarly to the 2023 SAG-AFTRA strike, all members of the actors union were prohibited from working on any Hollywood production until a resolution was met. Some of the most prominent actors that were affected by the 1960 SAG strike include Steve McQueen, Paul Newman, John Wayne, Sean Connery, Bing Crosby, and Fred Astaire.
The 1960 WGA & SAG Strike Ended In Better Residuals & Rights For Writers & Actors
The 1960 WGA and SAG strike ended with better residual agreements and rights for both writers and actors. In many ways, the actors reinforced the writers' demands for guaranteed residuals that helped bring their strike to a more advantageous outcome. Of course, the SAG shared a common interest with the WGA at the time, similar to the current 2023 dual strike. The previous SAG concluded on April 18, 1960 with the ATFP agreeing to pay a one-time sum of $2.25 million, or roughly $23 million today considering inflation, to cover the implementation of the guild's healthcare and pension plans. The WGA protest continued for weeks after the conclusion of the SAG strike.
The WGA strike finally reached a resolution on June 12, 1960 that secured the first residual deal for writers of theatrical releases in the history of Hollywood. The writers were also able to secure their own funding from the ATFP for healthcare and pension plans as well (via WGA). Ideally, the 2023 dual SAG and WGA would repeat the history of the 1960 dual strike, with the actors' guild setting a new precedent that will ultimately benefit the writers' original interests. Since Hollywood will be forced to respond swiftly and drastically in order to save its 2024 productions and beyond, agreements must be secured in both the writers' and actors' 2023 strikes that ensure artificial technology will not take over their craft in an industry that has always focused on the pecuniary bottom line.🙏🙏🙏🙏🤞🤞🤞🤞
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«J’ai hâte de servir l'Amérique» : Elon Musk entre dans une nouvelle dimension après son pari gagnant sur Donald Trump
Le patron de Tesla, SpaceX et X a fait partie des plus fervents soutiens du candidat républicain. Il pourrait jouer un rôle majeur dans la future Administration Trump... et en faire bénéficier son empire.
« Nous avons une nouvelle star, une star est née : Elon ! ». Dans son discours consacrant sa victoire face à ses partisans, Donald Trump a rendu un hommage appuyé à Elon Musk, le multi-entrepreneur à la tête de Tesla, SpaceX, xAI, Neuralink et le réseau social X. « Il est formidable, on a fait campagne ensemble », a déclaré le vainqueur de l’élection présidentielle américaine, avant de poursuivre son éloge. « C'est un personnage, il est spécial, c'est un génie, on doit protéger nos génies, on n'en pas tellement, je les remercie », a ajouté l'ancien magnat de l'immobilier. « Quand il y a eu la tempête Hélène, il y a eu beaucoup d'inondations en Caroline du Nord et la population m'a demandé de parler à Elon Musk car ils avaient besoin de Starlink, le système de communication. J'ai appelé Elon et il y était allé très vite, ça a sauvé beaucoup de vies. C'est un génie ».
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Luc Julia
L'intelligence artificielle n'existe pas
Le document rare et l'incroyable parcours d'un inventeur français, qui à l'âge de neuf ans avait déjà construit un robot pour faire son lit et a ensuite été l'un des deux créateurs de Siri. Son objectif ici : tordre le cou aux idées reçues et aux fantasmes qui entourent l'IA aujourd'hui.
Vous ne comprenez rien à l'intelligence artificielle (IA) ? Vous avez peur que de méchants robots prennent le pouvoir et finissent par contrôler le monde ? Vous vous intéressez à l'IA et aux nouvelles technologies, mais vous aimeriez entendre un autre son de cloche ? Alors ce livre est pour vous !
" Tout est parti d'un immense malentendu. En 1956, lors de la conférence de Dartmouth, John McCarthy a convaincu ses collègues d'employer l'expression " intelligence artificielle " pour décrire une discipline qui n'avait rien à voir avec l'intelligence. Tous les fantasmes et les fausses idées dont on nous abreuve aujourd'hui découlent de cette appellation malheureuse.
Dans ce livre, je vous invite à me suivre, de mon petit village près de Toulouse à la Silicon Valley, sur les traces de cette fameuse " intelligence artificielle " à propos de laquelle on entend dire tant de bêtises, pour comprendre de quoi il s'agit exactement et anticiper ce qu'elle peut nous réserver à l'avenir.
Car aujourd'hui je l'affirme haut et fort : l'intelligence artificielle n'existe pas ! "
Dr. LUC JULIA est l'un des deux créateurs de l'assistant vocal d'Apple, Siri. Il est aujourd'hui Senior Vice-président et Chief Technical Officer du tout nouveau laboratoire d'intelligence artificielle de Samsung (SAIL) à Paris.
Biographie de l'auteur
En tant que Vice-président de l'innovation chez Samsung Electronics, Dr. Luc JULIA a dirigé la vision et la stratégie de l'entreprise pour l'Internet des Objets de 2012 à 2017. Aujourd'hui Senior Vice-président et Directeur Technique de la compagnie, il se concentre sur la définition d'une nouvelle génération de produits.
Auparavant, il a dirigé les équipes de développement de Siri chez Apple, a été Directeur Technique chez Hewlett-Packard et a cofondé plusieurs start-ups dans la Silicon Valley. Il a commencé sa carrière au SRI International, où il a crée le Computer Human Interaction Center et a participé au démarrage de Nuance Communications, aujourd'hui leader mondial de la reconnaissance vocale.
Luc est diplômé en mathématiques et en informatique de l'Université Pierre et Marie Curie de Paris et a obtenu un doctorat en informatique à l'Ecole Nationale Supérieure des Télécommunications de Paris. Il est également reconnu comme l'un des développeurs français les plus influents dans le monde numérique.
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The pioneer of artificial intelligence says he is in favor of the destruction of humanity
Shocking remarks
At a recent conference, Geoffrey Hinton, pioneer and godfather of artificial intelligence, gave a stunning response when asked about superintelligent AI replacing humans. He says he is in favor of replacing humans with AI. Explanations.
“In fact, I am for it,” he said during this conference. “But I think it would be wiser for me to say that I am against it. » Geoffrey Hinton left Google last spring over fears that AI would fall into the wrong hands and even said he regrets his role in the development of systems ranging from ChatGPT to Stable Diffusion.
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Given the turn of events, it is surprising that this pioneer would make such a remark. And when conference moderator and MIT technology historian Deborah Fitzgerald asked him to “say more,” things actually got more interesting and complex. “Well, people don’t like being replaced,” he replied.
The godfather of AI adding: “There are many good and not so good aspects of humanity. It is not clear that we are the best form of intelligence there is. Obviously, from a person's point of view, it's all about people. But it may be that at some point we consider humanistic things as racist terms. »
What do you think ? Furthermore, this is how a war between artificial intelligence and humanity will end.
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“In 10 years, we will have an artificial super intelligence that will be 10,000 times smarter than humans”
Artificial intelligence is a subject that regularly comes up on the table, and although it brings many advantages to everyday life, it can also give rise to some fears. What will become of humanity in the next 10 years when it surpasses us?
Several models of Artificial Super Intelligence in the near future
In Japan, Masayoshi Son, CEO of SoftBank, recently claimed that artificial intelligence would soon surpass human capabilities. More specifically, he believes that in the next three to five years, AI should be at least as intelligent as us.
He added that if artificial intelligence ultimately isn't much smarter than humans, "we won't have to change the way we live, we won't have to change the structure of our way of life," did he declare. “But when it comes to super artificial intelligence, it’s a whole different story. With this, you will see a big improvement. »
Son argued that the future will involve multiple Artificial Super Intelligence (ASI) models interacting with each other, like neurons in the human brain. This will lead to the creation of artificial intelligence that will be 10,000 times smarter than any human genius.
Who is Son Masayoshi, founder of SoftBank?
Son Masayoshi is the founder of SoftBank. This businessman is mainly known for his bold investments and his futuristic vision. His journey is marked by resounding successes and significant financial setbacks, but his determination and his belief in innovation remain unwavering.
His rise began with SoftBank, a company he transformed from a simple software distributor into a telecommunications giant in Japan. His nose for technological opportunities led him to invest early in Alibaba, the Chinese e-commerce giant, a move that proved extremely lucrative.
However, Son's journey is not without difficulties. In 2022, the Vision Fund suffered record financial losses, forcing Son to take a more cautious approach. But his vision remains unwavering. In 2023, while the fund records another historic loss, it announces a return to the offensive, convinced by the promises of artificial intelligence.
After the Vision Fund posted record financial losses in 2022, Sean said SoftBank would go into "defensive" mode and be more cautious in its investments. In 2023, the Vision Fund posted another record loss, with the CEO saying shortly after that SoftBank would now go "on the offensive" as it was excited about investment opportunities in artificial intelligence.
In a recent public speaking engagement, Son reveals his ultimate vision for SoftBank: “the evolution of humanity.” He says he is convinced that the company's mission is to develop Artificial Super Intelligence capable of solving the world's most pressing problems.
Masayoshi Son is a complex and fascinating figure in the business world. His journey is punctuated by spectacular successes and bitter failures, but his determination and his faith in innovation remain constant. His ambitious vision for SoftBank and his commitment to using technology to improve the world make him a unique and inspiring character.
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Béatrice Mathieu et 1 de plus
Elon Musk - L'enquête inédite
Détails du livre
L'enquête inédite qui lève le voile sur l'homme le plus fascinant et controversé du siècle : dans la tête d'Elon Musk.
Qui ne connaît pas le milliardaire, ses fusées, ses voitures électriques, ses envies d'humanité augmentée ? Mais qui connaît l'homme génial et instable, tyrannique et sans affect, aux ambitions messianiques ?
De son enfance de surdoué mal-aimé à Pretoria, en Afrique du Sud, à son ascension fulgurante en Californie, cette enquête inédite explore et déchiffre la méthode Musk. Dès le départ, rien ne lui semble impossible. Ses succès s'enchaînent : Tesla, SpaceX, Neuralink... fondés sur une inextinguible soif de revanche sur le monde de la finance et de la presse, et sur son rêve de coloniser Mars. Il renverse alors les codes des secteurs industriels les plus installés et tutoie les sommets.
Elon Musk est l'homme de tous les excès. Mais derrière ses réussites incroyables se cache également un manager despotique et controversé, prêt à franchir tous les interdits pour réaliser ses ambitions.
Depuis plusieurs années, jusqu'à se rendre au sud du Texas, le long de la frontière mexicaine – là où se construit la plus grande fusée de l'histoire –, les auteurs ont enquêté pour nous livrer des révélations exclusives, recevoir les confidences de ses parents et de son entourage, décortiquer ses réseaux et comprendre le personnage et son rêve.
En 2021, Elon Musk était l'homme de l'année ; en 2022, il rachète Twitter et défraye la chronique. En 2023, est-il devenu l'homme à abattre ?
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Les adolescents d'aujourd'hui ne font pas partie de la génération Z, mais de la génération Alpha : il s'agit de la génération élevée par des parents de la génération Y
La génération Alpha, née après 2010, est étroitement liée aux nouvelles technologies. Ces enfants des millennials ont grandi avec les tablettes et les smartphones, les considérant comme des outils aussi naturels que les jouets en bois de nos grands-parents.
Une génération qui baigne dans les nouvelles technologies
Les enfants et les adolescents nés après 2010, souvent appelés génération Alpha, ont un rapport unique aux technologies numériques. Ayant grandi dans un environnement où les écrans sont omniprésents, ils maîtrisent intuitivement les smartphones, les tablettes et autres appareils connectés. Cette génération, qui succède à la génération Z, est la première à ne connaître qu'un monde où le numérique est au cœur de la vie quotidienne. Comme le souligne Joe Nellis, professeur d'économie mondiale, l'avènement de l'iPad en 2010 marque un tournant dans l'histoire de cette génération, qui grandit en parallèle de l'évolution rapide des technologies.
Cette nouvelle génération est 100 % numérique : elle a grandi en voyant tout ce qui se passe dans le monde à travers son smartphone, ce qui influencera non seulement ses expériences, mais déterminera également la manière dont elle interagira avec ses pairs. Contrairement à la génération X (née entre 1965 et 1979), pour qui la technologie numérique est encore étrangère, la génération Alpha sera la première génération pour qui les appareils analogiques sont étrangers. Selon la société de recherche et d'analyse de données McCrindle, il pourrait s'agir de la plus grande génération de l'histoire, avec près de 2 milliards d'Alpha dans le monde d'ici la fin de l'année.
Que réserve la génération A ?
Pour sa part, le psychologue uruguayen Roberto Balaguer a expliqué à la BBC que cette génération est élevée, pour l'essentiel, au sein de familles où les rôles parentaux traditionnels sont plus flous qu'il y a quelques décennies, où les tâches sont partagées comme jamais auparavant et où l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée est plus que jamais pris en compte. Cependant, tout n'est pas rose, car l'expert considère également que si les baby-boomers ont reçu plus d'attention et de présence de la part de leurs parents, l'omniprésence de la technologie peut limiter la disponibilité émotionnelle et la qualité des soins qu'ils reçoivent.
Cette génération, élevée à l'époque de la pandémie de COVID-19, a fortement influencé sa vie, créant un environnement hautement technologique en raison de la distanciation sociale et du confinement. L'intelligence artificielle (IA) jouera également un rôle crucial dans la vie des Alphas, tout comme les téléphones portables et Internet l'ont fait pour les générations précédentes. L'intégration de l'IA dans l'éducation et les jouets favorise l'intelligence émotionnelle, l'apprentissage personnalisé et l'épanouissement de ces jeunes. Cette tendance indique que les futurs espaces éducatifs et de travail seront influencés par cette technologie.
Cependant, une génération constamment connectée numériquement est confrontée à des défis tels que la difficulté à se concentrer et une tendance à l'immédiateté. En tant qu'enfants des milléniaux et jeunes frères et sœurs de la génération Z, les valeurs et les comportements de la génération Alpha sont façonnés par ces générations plus anciennes. Cela inclut leur approche de la technologie, de l'éducation et des questions sociales.
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En Europe, Copenhague est à la pointe des projets de “ville verte intelligente”. Ambitionnant de devenir la première ville au monde neutre en carbone d’ici à 2025, elle ne se contente pas de multiplier les éoliennes et les pistes cyclables. Elle dissémine aussi des milliers de capteurs dans son mobilier urbain. Des “poubelles connectées” permettant de mieux gérer les déchets, jusqu’aux feux rouges mesurant la qualité de l’air, afin de mieux adapter la circulation (notamment lors de pics de pollution).
Mais ce qui ressemble le plus à la ville du futur “intelligente et verte” se trouve en Asie, à Singapour. Cette petite île où se massent 6 millions d’habitants a installé des centaines d’arbres artificiels, hauts de 18 à 50 mètres. Ils sont équipés de modérateurs de température, éclairent les rues grâce à l’énergie solaire, et collectent l’eau de pluie pour alimenter les fontaines et des “fermes urbaines”.
Des villes végétales
Mais les nouvelles technologies ne seront jamais aussi fortes que la nature pour rendre une ville réellement verte. La concentration exponentielle d’individus dans les “mégapoles” du futur amènera celles-ci à remodeler leurs paysages urbains, en laissant davantage de place à la nature.
“Aujourd’hui, à Paris, plus de 50 % de l’espace public est dédié aux voitures, à la circulation, aux parkings ; ce qui veut dire que l’on dispose d’un potentiel phénoménal de végétalisation. Pas du végétal décoratif, mais du végétal massif. Des arbres et de la végétation, des corridors verts, des espaces naturels dans la ville qui auraient un impact positif sur la biodiversité, la qualité de l’air et la régulation des températures”, observe Sylvain Grisot.
Les villes occidentales, de Lyon à Copenhague, commencent peu à peu à se “végétaliser”, afin d’éviter à ceux qui y vivront (d’ici à 2050) d’y suffoquer. Mais en raison d’un manque de foncier disponible, la création de grands parcs urbains n’est bien souvent pas à l’ordre du jour. Ainsi, les villes transforment-elles surtout les emplacements disponibles, notamment les friches industrielles, en jardins partagés et en “coulées vertes”.
Face au réchauffement climatique, la végétation fournit aussi de l’ombre, absorbe le CO2 et refroidit l’air. C’est pourquoi, en Amérique du nord, les villes d’Austin, Seattle et Montréal tentent de planter des centaines de milliers d’arbres d’ici 2030. En France, Paris prévoit d’en faire sortir de terre 170 000 d’ici 2027, à la place des parkings et des voies sur berge. En Italie, Milan va plus loin, avec un programme de plantation de 3 millions d’arbres d’ici 2030.
Mais plusieurs experts ne cachent pas leur scepticisme face aux “forêts urbaines”. “Sur une étude à la Défense, on avait calculé que les 70 premières années de vie des arbres serviraient à absorber le CO2 émis par le renforcement des infrastructures. Avec ces projets, on est plutôt dans un symbolisme de l’écologie. Au niveau du climat, ça ne fonctionne pas réellement”, explique Philippe Rahm, architecte suisse, dans Le Monde. Caroline Mollie, architecte paysagiste, rappelle qu’un arbre, “pour qu’il donne son maximum d’effet, doit avoir au moins une trentaine d’années. Voilà pourquoi mieux vaut planter moins, mais mieux, au bon endroit”. A Melbourne, par exemple, une programme de reforestation ne prévoit “que” 3 000 pieds pour 4,5 millions d’habitants.
Des forêts verticales
Planter ainsi des arbres en ville reste complexe, en raison d’une forte pression du foncier et d’un manque de place. C’est pourquoi des architectes et des urbanistes conçoivent aussi des forêts “verticales”. À Milan, les deux tours résidentielles du projet “Bosco Verticale” regroupent depuis 2017 plus de 20 000 plantes et arbres, soit l’équivalent de 2 hectares de forêt répartis en façade. Ce projet de reforestation verticale a pour objectif “d’augmenter la biodiversité, de réduire l’expansion urbaine et de contribuer à la régulation du microclimat.”
À Singapour, où l’espace est très limité, les plantations d’arbres sur les toits et les terrasses se multiplient depuis 5 ans. Une “architecture verte” à l’origine du surnom de la cité : la “ville-jardin”. Les hôtels Parkroyal et Oasia, notamment, disposent d’une surface végétale 5 à 10 fois plus importante que leur surface au sol. “Ce qui veut dire que dans la ville de demain, la nature pourrait être 10 fois plus présente que si la ville n’existait pas”, estime l’architecte Wong Mun Summ.
Reste le risque de voir naître une nouvelle forme d’inégalités, liées au cadre de vie plus agréable procuré par les tours végétalisées. À Milan, les gratte-ciel boisés de Bosco verticale sont surtout peuplés de personnes fortunées. Le complexe compte 131 appartements, dont le prix varie de 10 000 à 18 000 euros le mètre carré. En Corée du Sud, Songdo n’attire aussi que des familles aisées. Car cette “smart city verte” suit une logique immobilière, qui repose sur des partenariats public-privé, et donc le besoin d’attirer des populations CSP + pour être rentables. C’est sans doute pour éviter cela que les urbanistes de Singapour privilégient de plus en plus des projets d’immeubles végétalisés destinés à toutes les catégories sociales, avec un part importante de HLM.
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Rediffusion disponible jusqu'au 20/09/2093
Chaque année, en Chine, des milliers de parents envoient leur progéniture dans des camps de vacances militaires. Dès six ans, garçons et filles apprennent ce que signifie défendre sa patrie.
Au programme : l’ordre et la discipline. L’Empire du Milieu étend son influence jusqu’au système éducatif. Omniprésent dans tous les aspects de la vie quotidienne des Chinois, le Parti ne laisse rien au hasard. La politique martiale de Xi Jinping est appliquée sans sourciller. L’objectif est clairement affiché : devenir la première puissance militaire mondiale d’ici 2040…
Baoli, 9 ans, et Ruirui, 11 ans, passent quatre semaines dans un camp d'été. Oubliée, la détente méritée après la pression d’une année scolaire. Ici, les cours sont donnés par d’anciens militaires. Du sport, du sport et encore du sport : pompes, courses et parcours d’obstacles. Les enfants sont entraînés et apprennent à tirer au fusil. Ils doivent également participer à la vie en collectivité : nettoyage des sanitaires et des douches, épluchage des légumes, rangement des dortoirs… L’éducation patriotique est le maître-mot.
Un été long pour les enfants, loin de la légèreté et de l’insouciance que réclame leur jeune âge. Entre les entraînements militaires, les chants dédiés à la gloire du parti et les devoirs d'anglais, aucun d’entre eux ne peut envisager de s'engager réellement dans l'armée une fois adultes
Disponible jusqu'au 20/09/2093
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Fini la rigolade, la loi européenne sur l'intelligence artificielle vient d'entrer en vigueur, voici ce qu'elle prévoit
La législation européenne sur l'intelligence artificielle est entrée en vigueur ce jeudi. L'idée est d'absorber les risques liés à l'IA, tout en positionnant l'Europe au premier plan à l'échelle mondiale.
Les porteurs de la loi européenne sur l'intelligence artificielle ont pu sabrer le champagne ce jeudi 1er août 2024. Le texte, qui fixe le premier cadre juridique en la matière, vient poser des exigences et obligations concernant l'utilisation spécifique de l'IA. Le leitmotiv de l'Union européenne : que l'IA développée et utilisée dans la zone « soit digne de confiance », et qu'elle protège les droits fondamentaux des citoyens. Le cadre réglementaire vient fixer quatre niveaux de risque pour les systèmes d'IA.
L'UE interdira automatiquement tout système d'IA jugé dangereux
Si vous avez manqué notre précédent sujet sur la législation européenne sur l'intelligence artificielle, l'AI Act, son principal atout est d'adopter une approche basée sur les risques, au travers de quatre niveaux.
Plus haut grade de dangerosité, les pratiques d'intelligence artificielle qui présente des « risques inacceptables » : ces systèmes seront purement et simplement interdits dans l'Union européenne. Il s'agit de tous les systèmes considérés comme une menace pour la sécurité, les droits des personnes ou les moyens de subsistance.
Ceux qui présentent un « risque élevé » ne seront pas bannis du sol européen mais seront soumis à des obligations strictes avant leur mise sur le marché. Cela touche notamment les IA de domaines comme l'éducation, l'emploi, les infrastructures critiques (transports), la sécurité des produits, le contrôle aux frontières ou la justice. Les systèmes d'identification biométrique à distance seront scrutés de près par les autorités européennes et les entités nationales chargées de surveiller les activités dans le domaine de l'IA.
Les médias devront bien faire attention à étiqueter tout contenu généré par l'intelligence artificielle
Les deux autres catégories d'IA ont moins d'obstacles à franchir. Celles à « risque limité », comme les chatbots de type ChatGPT ou Claude, seront frappées d'obligations de transparence pour informer les utilisateurs de leur interaction avec l'intelligence artificielle. Les fournisseurs de contenus, comme les médias, devront s'assurer que le contenu généré par l'IA est bien identifiable, à l'aide d'étiquettes.
En ce qui concerne les systèmes d'IA qui présentent un « risque minime ou nul », leur utilisation sera libre pour la majorité d'entre eux. Les filtres anti-spam et jeux vidéo ne devraient pas être trop embêtés. Il faut d'ailleurs savoir que la plupart des IA aujourd'hui utilisées dans l'Union européenne figurent dans cette catégorie.
La mise en place de cet AI Act suit en tout cas un calendrier bien précis. À partir du 1er février prochain, l'UE veillera à ce que tous les systèmes d'IA interdits aient été écartés. Un peu plus tard, le 1er mai 2025, les codes de bonnes pratiques devront être prêts chez les fournisseurs de modèles d'IA à usage général. Dans tout juste un an, chaque État devra avoir créé ou désigné une autorité référente de surveillance, tandis que l'année suivante, le 1er août 2026, les États membres devront, par l'intermédiaire de leur autorité compétente, avoir mis en place un bac à sable réglementaire de l'IA.
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Fini la rigolade, la loi européenne sur l'intelligence artificielle vient d'entrer en vigueur, voici ce qu'elle prévoit
La législation européenne sur l'intelligence artificielle est entrée en vigueur ce jeudi. L'idée est d'absorber les risques liés à l'IA, tout en positionnant l'Europe au premier plan à l'échelle mondiale.
Les porteurs de la loi européenne sur l'intelligence artificielle ont pu sabrer le champagne ce jeudi 1er août 2024. Le texte, qui fixe le premier cadre juridique en la matière, vient poser des exigences et obligations concernant l'utilisation spécifique de l'IA. Le leitmotiv de l'Union européenne : que l'IA développée et utilisée dans la zone « soit digne de confiance », et qu'elle protège les droits fondamentaux des citoyens. Le cadre réglementaire vient fixer quatre niveaux de risque pour les systèmes d'IA.
L'UE interdira automatiquement tout système d'IA jugé dangereux
Si vous avez manqué notre précédent sujet sur la législation européenne sur l'intelligence artificielle, l'AI Act, son principal atout est d'adopter une approche basée sur les risques, au travers de quatre niveaux.
Plus haut grade de dangerosité, les pratiques d'intelligence artificielle qui présente des « risques inacceptables » : ces systèmes seront purement et simplement interdits dans l'Union européenne. Il s'agit de tous les systèmes considérés comme une menace pour la sécurité, les droits des personnes ou les moyens de subsistance.
Ceux qui présentent un « risque élevé » ne seront pas bannis du sol européen mais seront soumis à des obligations strictes avant leur mise sur le marché. Cela touche notamment les IA de domaines comme l'éducation, l'emploi, les infrastructures critiques (transports), la sécurité des produits, le contrôle aux frontières ou la justice. Les systèmes d'identification biométrique à distance seront scrutés de près par les autorités européennes et les entités nationales chargées de surveiller les activités dans le domaine de l'IA.
Les médias devront bien faire attention à étiqueter tout contenu généré par l'intelligence artificielle
Les deux autres catégories d'IA ont moins d'obstacles à franchir. Celles à « risque limité », comme les chatbots de type ChatGPT ou Claude, seront frappées d'obligations de transparence pour informer les utilisateurs de leur interaction avec l'intelligence artificielle. Les fournisseurs de contenus, comme les médias, devront s'assurer que le contenu généré par l'IA est bien identifiable, à l'aide d'étiquettes.
En ce qui concerne les systèmes d'IA qui présentent un « risque minime ou nul », leur utilisation sera libre pour la majorité d'entre eux. Les filtres anti-spam et jeux vidéo ne devraient pas être trop embêtés. Il faut d'ailleurs savoir que la plupart des IA aujourd'hui utilisées dans l'Union européenne figurent dans cette catégorie.
La mise en place de cet AI Act suit en tout cas un calendrier bien précis. À partir du 1er février prochain, l'UE veillera à ce que tous les systèmes d'IA interdits aient été écartés. Un peu plus tard, le 1er mai 2025, les codes de bonnes pratiques devront être prêts chez les fournisseurs de modèles d'IA à usage général. Dans tout juste un an, chaque État devra avoir créé ou désigné une autorité référente de surveillance, tandis que l'année suivante, le 1er août 2026, les États membres devront, par l'intermédiaire de leur autorité compétente, avoir mis en place un bac à sable réglementaire de l'IA.
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Un cristal temporel utilisé avec succès pour stabiliser les calculs d’un ordinateur quantique
Pour la première fois, l’intégration d’un cristal temporel dans un ordinateur quantique a permis de stabiliser l’état quantique des qubits dans le cadre d’une récente expérience. Inspiré par le célèbre paradoxe du chat de Schrödinger, le système utilise des séquences de micro-ondes pour former un cristal temporel filtrant les fluctuations et les perturbations externes qui pourraient autrement détruire l’enchevêtrement quantique.
La stabilisation des états quantiques représente un défi majeur pour l’essor de l’informatique quantique, une technologie prometteuse qui pourrait révolutionner le traitement de l’information. Récemment, une équipe de chercheurs de l’Université de l’Académie des sciences de Chine a franchi une étape significative dans ce domaine.
Le travail, publié sur la plateforme de pré-impression arXiv, démontre l’utilisation d’un cristal temporel en tant que « bouton de contrôle » pour stabiliser un état quantique fragile, inspiré par le célèbre paradoxe du chat de Schrödinger. En utilisant des séquences micro-ondes pour former le cristal temporel, le système protège ainsi l’état quantique des qubits contre les perturbations.
La naissance des cristaux temporels
L’idée des cristaux temporels a été introduite par Frank Wilczek en 2012. En proposant l’existence d’un état de la matière qui oscille de manière périodique sans consommation d’énergie externe, Wilczek a remis en question des principes fondamentaux. Cette oscillation, qui en réalité n’est pas perpétuelle (interdit par les lois de la physique), défie tout de même l’intuition première sur l’équilibre thermodynamique et la conservation de l’énergie. Initialement accueillie avec scepticisme, la théorie a gagné en crédibilité à mesure que des expériences ont confirmé la possibilité de créer de tels états, transformant une curiosité théorique en une réalité expérimentale. Contrairement à ce que suggérait Wilczek cependant, un cristal temporel nécessite bel et bien un apport d’énergie externe.
Le récent exploit du physicien Biao Huang et de son équipe a permis de franchir une étape supplémentaire en matérialisant ce concept dans le domaine de l’informatique quantique. En intégrant un cristal temporel discret au cœur d’un ordinateur quantique, ils ont non seulement démontré la faisabilité de ces états dans un système strict, mais leur ont aussi trouvé une application pratique concrète. Le cristal temporel agit comme un régulateur, ou un « bouton de contrôle », qui maintient les qubits dans un état de fluctuation temporelle contrôlée. Cette stabilité des états quantiques est essentielle pour le calcul et la communication quantiques.
Le défi de la stabilisation d’un état quantique fragile
Les qubits, unités de base de l’information dans un ordinateur quantique (à l’instar des bits dans un ordinateur classique), peuvent exister dans des superpositions d’états, c’est-à-dire être dans les états 1 et 0 simultanément, contrairement aux bits classiques qui sont limités à un état fixe à tout moment (0 ou 1). Lorsque ces qubits sont arrangés dans un état GHZ (Greenberger-Horne-Zeilinger), ils manifestent un enchevêtrement quantique à un niveau profond, signifiant que l’état de chaque qubit est intrinsèquement lié à l’état des autres, peu importe la distance qui les sépare. Cependant, cet enchevêtrement, bien qu’offrant des possibilités extraordinaires pour le calcul quantique, rend l’état GHZ extrêmement sensible aux perturbations environnementales. Cette sensibilité augmente avec le nombre de qubits impliqués, posant un défi majeur pour la réalisation d’états GHZ stables et exploitables dans des applications pratiques.
Face à cette vulnérabilité, l’innovation apportée par l’utilisation d’un cristal temporel représente une solution ingénieuse. En exposant les qubits à une séquence spécifiquement établie de pulsations micro-ondes, les chercheurs ont pu induire une oscillation temporelle régulière des états quantiques, caractéristique d’un cristal temporel. Cette méthode a permis de créer un environnement stable, agissant comme un « abri » pour l’état GHZ. Autrement dit, le cristal temporel filtre les fluctuations et les perturbations externes qui pourraient autrement détruire l’enchevêtrement quantique.🌏🌎🌍🌠🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌐🌐🌐🌐👽👽👽👽👽
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Le télescope spatial James Webb découvre par erreur une galaxie qui ne devrait pas exister
La découverte d'une galaxie naine, nommée PEARLSDG, par une équipe d'astronomes dirigée par Tim Carleton de l'Université d'État de l'Arizona, remet en question nos connaissances sur l'évolution des galaxies. Observée grâce au Télescope Spatial James Webb (JWST), cette galaxie se distingue par son absence de formation stellaire et son isolement, défiant ainsi les théories actuelles.
Les galaxies naines, souvent définies par leur petite taille et leur faible luminosité, sont parmi les objets les plus abondants de l'Univers. PEARLSDG, cependant, présente des caractéristiques inattendues pour une galaxie de ce type: elle ne forme pas de nouvelles étoiles et ne semble pas interagir avec d'autres galaxies voisines. Ce profil est atypique pour une galaxie naine, qui, lorsqu'elle est isolée, continue généralement de former de jeunes étoiles.
PEARLSDG est identifiée en cyan, et les carrés verts montrent la zone couverte par l'imagerie NIRCam. Deux des galaxies massives les plus proches (en projection) sont identifiées par des cercles rouges.
Crédit: The Astrophysical Journal Letters (2024).
La découverte a été faite dans le cadre du projet JWST Prime Extragalactic Areas for Reionization and Lensing Science (PEARLS), bien que PEARLSDG ne fût pas l'objectif principal des observations. C'est l'analyse des images prises par la caméra Near-InfraRed (NIRCam) du JWST qui a permis de mettre en évidence cette galaxie naine éloignée. La résolution et la sensibilité élevées de NIRCam ont rendu possible l'identification des étoiles individuelles au sein de PEARLSDG, offrant ainsi une précieuse information sur la distance de la galaxie, estimée à 98 millions d'années-lumière.
L'absence de signature de formation stellaire récente, typique des nouvelles étoiles, ainsi que l'analyse spectrométrique réalisée avec le spectrographe DeVeney sur le télescope Lowell Discovery à Flagstaff, en Arizona, confirment l'état de stase de PEARLSDG. Ces observations sont complétées par des données d'archives en ultraviolet, optique et infrarouge, provenant notamment des télescopes spatiaux Galex et Spitzer, ainsi que du Sloan Digital Sky Survey et du Dark Energy Camera Legacy Survey.
Cette découverte remet en cause la compréhension actuelle de l'évolution des galaxies, suggérant l'existence d'autres galaxies naines isolées et quiescentes qui restent à découvrir. Le JWST, avec ses instruments avancés, joue un rôle clé dans cette quête, ouvrant de nouvelles perspectives sur la formation et l'évolution des galaxies dans l'Univers.🌏🌎🌍🌠🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌐🌐🌐🌐👽👽👽👽
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Une étude suggère que le cosmos fusionne avec des « bébés univers » parallèles
Un article récent aborde une nouvelle théorie sur l’expansion de l’univers. Elle postule qu’elle pourrait non pas être le résultat de l’énergie noire, mais de la fusion constante de notre cosmos avec des « bébés » univers parallèles. Explications.
Le problème de l’énergie noire
Selon le modèle cosmologique standard, l’expansion accélérée de l’univers est attribuée à l’existence de l’énergie noire. Cette substance mystérieuse aurait une pression négative, ce qui provoquerait une force répulsive, s’opposant à la gravité et contribuant ainsi à l’expansion continue du cosmos.
L’énergie noire n’a cependant jamais été directement observée ni mesurée en laboratoire. Son existence est postulée pour expliquer les observations cosmologiques, mais son invisibilité pose forcément un défi conceptuel.
Au cours de ces dernières années, certains astrophysiciens et cosmologistes ont ainsi remis en question l’idée même de l’énergie noire en explorant des alternatives. Des théories modifiées de la gravité, telles que la modification de la relativité générale, ont notamment été proposées comme substituts potentiels, bien que tout cela reste théorique
Une nouvelle théorie
Une étude récente propose une autre approche théorique en suggérant que l’expansion accélérée pourrait être expliquée par la fusion constante avec d’autres univers parallèles, que les scientifiques qualifient de « bébés » univers.
Cette théorie se base sur des calculs mathématiques. Dans leur article, les chercheurs affirment que la fusion avec d’autres univers augmenterait le volume de notre univers. Cette augmentation de volume pourrait être perçue comme une expansion du cosmos, ce qui correspondrait aux observations du fond diffus cosmologique, la rémanence du Big Bang.
Par ailleurs, les calculs basés sur cette théorie semblent correspondre plus étroitement aux observations de l’univers que le modèle cosmologique standard. Cela suggère que la fusion avec d’autres univers pourrait fournir une explication plus plausible de l’expansion actuelle.
Une possible explication à l’inflation cosmique
La théorie aborde également l’inflation cosmique, un concept clé en cosmologie qui postule une expansion extrêmement rapide de l’univers dans les premiers instants après le Big Bang.
Pendant la période d’inflation, le cosmos aurait en effet connu un taux d’expansion environ 10^26 à 10^30 fois plus rapide que l’expansion actuelle. Cette phase d’inflation cosmologique aurait également duré brièvement, probablement de 10^-36 à 10^-32 secondes après le Big Bang.
Cette phase d’expansion intense, qui se serait finalement diluée pour donner lieu à l’expansion plus lente que nous observons aujourd’hui, résout certains problèmes et explique certaines observations, comme l’homogénéité et l’isotropie de l’univers observable.
Dans le cadre de la nouvelle théorie, les chercheurs suggèrent une alternative à l’inflation en reliant l’inflation cosmologique à l’absorption de notre jeune univers par un univers plus grand. Selon cette idée, l’expansion ultra-rapide dans les premières millisecondes pourrait donc résulter de cette absorption plutôt que de l’action d’un champ d’inflation.
Bien que la théorie résolve certains problèmes conceptuels, les chercheurs soulignent que seule la validation expérimentale à travers des observations pourra confirmer ou infirmer leur hypothèse. Les instruments comme le télescope Euclide et le télescope spatial James Webb sont mentionnés comme des moyens potentiels de tester ces idées.
Une civilisation de type I est capable d'accéder à l'intégralité de l'énergie disponible sur sa planète et de la stocker en vue d'une consommation. Une civilisation de type II peut consommer directement l'énergie d'une étoile.
Une civilisation de type II va un peu plus loin. Elle est capable de construire l'une de ces fameuses « sphères de Dyson » qui lui permettrait de consommer la totalité de l'énergie produite par son étoile. Une civilisation de type III, enfin, serait capable de faire de même avec toutes les étoiles de sa galaxie.
Ces civilisations de types IV , V voire VI seraient capables de manipuler les structures cosmiques (galaxies, amas galactiques, superamas) et même d'échapper au Big Crunch par des trous dans l'espace.
Après avoir acquis la maitrise de l'énergie disponible dans l'univers, une civilisation de type cinq correspond à une civilisation qui a découvert le moyen de voyager vers d'autres univers et de tirer parti de la puissance de multiples univers.
Type VI : le niveau énergétique de plusieurs univers additionnés s'établit aux environs de 1066 W, dans le prolongement des niveaux inférieurs. cette civilisation pourrait abandonner un univers mourant et devenir éternelle ; des civilisations moins avancées en aurait également la possibilité.
Type VII : déité capable de créer des univers à volonté, et de les utiliser comme sources énergétiques. Leur puissance énergétique est virtuellement infinie, seulement limitée par le nombre et la taille des univers créés et s'élèverait à la hauteur vertigineuse de 1076 ou même 10100 W. Ce type de civilisation serait vraisemblablement immortelle, car la création d'univers nécessite que la civilisation soit extérieure aux univers créés.🌏🌎🌍🌠🌠🌠🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌐🌐🌐🌐👽👽👽👽👽👽👽👽
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Des villes autosuffisantes
Certaines villes vont plus loin que la végétalisation, et construisent des “fermes verticales” ; destinées à capter le CO2, mais aussi à alimenter les citadins, tout en réduisant le coût énergétique du transport des denrées. “Aujourd’hui, la capacité des villes à nourrir leurs habitants est faible. Pourtant, c’est dans les centres urbains que les consommations sont les plus importantes. Mais il est parfaitement possible de nourrir tous les habitants de New-York ou de Paris en cultivant à l’intérieur de la ville, dans un rayon de 150 km”, indique Mitchell Joachim, éco-architecte américain. Selon lui, l’agriculture urbaine à étages permettra demain aux mégapoles de réduire le gaspillage alimentaire et de nourrir des dizaines de millions d’habitants. Jusqu’à l’auto-suffisance.
Pour le microbiologiste Dickson Despommier, les fermes verticales sont la solution au manque de place dans les villes. Depuis 10 ans, l’agriculture urbaine se développe dans les friches industrielles et les jardins partagés, mais selon lui, la superficie totale de ces parcelles ne sera jamais suffisante pour couvrir les besoins alimentaires des citadins de 2050. Pour le théoricien de l’agriculture urbaine verticale, la production d’aliments “hors sol” permettrait de réduire la consommation d’énergies fossiles et leurs émissions de CO2, tout en diminuant de 70 % l’eau utilisée. Notamment via la culture en hydroponie, qui consiste à immerger les racines dans une solution à base d’eau et de nutriments. Selon lui, un bâtiment de 30 étages peut produire l’équivalent de 970 hectares et alimenter 50 000 personnes.
Des centaines de fermes verticales ont vu le jour depuis 2012, partout dans le monde. Les exemples les plus aboutis se trouvent en Asie. C’est à Singapour que les toutes premières “tours maraîchères” sont apparues. Et pour cause : dans ce pays insulaire, le plus densément peuplé au monde, les terres agricoles sont inexistantes. L’agriculture verticale est ainsi apparue comme la solution à sa dépendance aux importations. En 2020, la cité-état compte 300 fermes verticales. Les centaines de tours construites par la société Sky Greens produisent 1 tonne de légumes verts par jour. De son côté, Wong Mun Summ mène un projet de fermes verticales destiné à faire de Singapour une ville auto-suffisante : “elles produiront de la nourriture, mais aussi de l’énergie grâce à des panneaux solaires”.
L’objectif des concepteurs de fermes verticales est le même : permettre aux habitants de cultiver et consommer local, avec une empreinte carbone réduite. Ainsi, les tours ne se composent pas que de serres : les habitants peuvent cultiver leurs propres légumes, dans des potagers partagés hors sol. On retrouve ce genre de fermes verticales privées/publiques à Singapour, mais aussi à Tokyo, Paris, Montréal, Chicago, ou encore Atlanta… où le maire perçoit l’agriculture urbaine comme un “futur marché” porteur.
Car si elles ne sont pas encore très rentables pour l’instant, de nombreuses fermes verticales sont appelées à faire partie des “smart cities” en développement, avec l’idée d’optimiser la production agricole, et donc de gagner de l’argent. Dans la banlieue de New-York, à New Ark, AeroFarms a créé en 2016 une ferme verticale “aéroponique” de 6 500 m2, dont l’objectif est de produire 1 000 tonnes de choux et de salade par an. Elle utilise pour cela des milliers de capteurs et des algorithmes pour savoir en temps réel si une plante a besoin ou non d’être alimentée en nutriments. Même l’éclairage est réglé pour apporter la longueur d’ondes optimale pour la croissance des légumes.
Ces projets d’agriculture urbaine, verticaux ou non, permettent de “réhabiliter des quartiers, de revitaliser des zones défavorisées ou laissées à l’abandon, de mettre à profit des surfaces inutilisées”, observe le cabinet PwC. Mais le concept des fermes urbaines a aussi pour objectif de créer, dans les prochaines décennies, des “villes résilientes ». Capables demain de résister à une grande diversité de menaces, des catastrophes climatiques aux pandémies, selon la FAO.
À noter que les projets de villes “auto-suffisantes” concernent aussi l’énergie. Ainsi, les fermes verticales contribueront également, pour la plupart, à en produire grâce à des panneaux solaires. Mais des villes comme Chicago et New-York vont plus loin et développent en parallèle des réseaux d’électricité “intelligents”, alimentés par les habitants eux-mêmes, grâce à la blockchain. Barcelone, de son côté, a créé sa propre compagnie d’électricité.
Mais à terme, les projets visant à parvenir à l’auto-suffisance, en tout cas alimentaire, risquent selon certains de se retrouver face à un mur. “L’agriculture urbaine ne pourra jamais entièrement nourrir les villes. L’hydroponie est intéressante, mais elle est surtout utile là où la terre fait défaut, comme à Singapour. En Europe, l’auto-suffisance n’est pas un sujet : la ville n’a jamais été conçue comme un isolat, sans lien avec l’extérieur. Elle est, par nature, étroitement liée aux campagnes. Pour produire beaucoup, mieux vaut le faire dans le sol, donc pas dans les villes. Les fermes verticales peuvent avoir des fonctions productives, mais penser que l’on sera autonomes grâce à cela, c’est une utopie”, tranche Sylvain Grisot.
Directeur intervention et politiques publiques au Laboratoire sur l’agriculture urbaine de Dunham, au Québec, Jean-Philippe Vermette souligne les limites de l’agriculture urbaine : “les fermes verticales produisent essentiellement des légumes verts, et ne représentent que 1 % de l’alimentation des citadins, qui consomment surtout des céréales, de la viande et des féculents… On serait loin de l’autosuffisance avec la seule agriculture verticale. Du moins tant que les gens ne mangeront pas autrement.” Si l’agriculture urbaine “répond aux attentes des consommateurs plus soucieux de la provenance et de la manière dont est produite leur alimentation, certains défis freinent encore son développement. Cette agriculture alternative a besoin d’être mieux soutenue, et cela passe par un plus grand investissement de nos gouvernements pour réduire l’écart des prix entre les produits issus d’une agriculture industrielle et ceux d’une agriculture raisonnée, qui restent encore chers”, ajoute-t-il.
Pour Christine Aubry, ingénieure à l’Inra, les fermes verticales devront, demain, être utilisées pour répondre à des besoins précis, selon les pays. “À Singapour, c’est le gain de place. Mais en France, où l’on n’est pas en situation de pénurie, elles auront d’autres fonctions : créer du lien social, favoriser la biodiversité, stocker du carbone”.
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Le pionnier de l’intelligence artificielle se dit favorable à la destruction de l’humanité
Des propos choquants
Lors d’une récente conférence, Geoffrey Hinton, pionnier et parrain de l’intelligence artificielle, a répondu de manière étonnante lorsqu’on lui a posé une question sur le remplacement des humains par l’IA superintelligente. Il se dit favorable au remplacement de l’Homme par l’IA. Explications.
« En fait, je suis pour », a-t-il affirmé lors de cette conférence. « Mais je pense qu’il serait plus sage pour moi de dire que je suis contre. » Geoffrey Hinton a quitté l’entreprise Google au printemps dernier par crainte que l’IA ne tombe entre de mauvaises mains et a même dit regretter son rôle dans le développement de systèmes allant de ChatGPT à Stable Diffusion.
LIRE AUSSI Les défis éthiques de l’intelligence artificielle
Compte tenu de la tournure des évènements, il est surprenant que ce pionnier fasse une telle remarque. Et lorsque la modératrice de la conférence et historienne de la technologie du MIT, Deborah Fitzgerald, lui a demandé « d’en dire plus », les choses sont effectivement devenues plus intéressantes et complexes. « Eh bien, les gens n’aiment pas être remplacés », a-t-il répondu.
Le parrain de l’IA ajoutant : « Il y a beaucoup de bons et de moins bons aspects de l’humanité. Il n’est pas clair que nous soyons la meilleure forme d’intelligence qui soit. Évidemment, du point de vue d’une personne, tout est lié aux gens. Mais il se peut qu’à un moment donné, nous considérions des choses humanistes comme des termes racistes. »
Qu’en pensez-vous ? Par ailleurs, voici comment se terminera une guerre entre l’intelligence artificielle et l’humanité.
LIRE AUSSI Le chef de l’ONU implore les dirigeants de ne pas donner à l’IA le contrôle des armes nucléaires
« Dans 10 ans, nous aurons une super intelligence artificielle qui sera 10.000 fois plus intelligente que les humains »
L’intelligence artificielle est un sujet qui revient régulièrement sur la table, et bien qu’elle apporte de nombreux avantages dans la vie de tous les jours, elle peut aussi susciter quelques craintes. Que deviendra l’humanité dans les 10 prochaines années lorsqu’elle nous surpassera ?
Plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle dans un avenir proche
Au Japon, Masayoshi Son, PDG de SoftBank, a récemment affirmé que l’intelligence artificielle dépasserait bientôt les capacités humaines. Plus précisément, il estime que dans les trois à cinq prochaines années, l’IA devrait être au moins aussi intelligente que nous.
Il a ajouté que si l'intelligence artificielle n’est finalement pas beaucoup plus intelligente que les humains, « nous n'aurons pas à changer notre façon de vivre, nous n'aurons pas à changer la structure de notre mode de vie », a-t-il déclaré. « Mais lorsqu’il s’agit de super intelligence artificielle, c’est une toute autre histoire. Avec cela, vous constaterez une grande amélioration. »
Son a fait valoir que l'avenir impliquera plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle (ASI) interagissant les uns avec les autres, comme les neurones du cerveau humain. Cela conduira à la création d’une intelligence artificielle qui sera 10 000 fois plus intelligente que n’importe quel génie humain.
Qui est Son Masayoshi, fondateur de SoftBank ?
Son Masayoshi est le fondateur de SoftBank. Cet homme d’affaires est principalement connu pour ses investissements audacieux et sa vision futuriste. Son parcours est marqué par des succès retentissants et des revers financiers importants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent inébranlables.
Son ascension débute avec SoftBank, une entreprise qu'il transforme d'un simple distributeur de logiciels en un géant des télécommunications au Japon. Son flair pour les opportunités technologiques le pousse à investir tôt dans Alibaba, le géant chinois du e-commerce, une décision qui s'avère extrêmement lucrative.
Cependant, le parcours de Son n'est pas exempt de difficultés. En 2022, le Vision Fund essuie des pertes financières record, obligeant Son à adopter une approche plus prudente. Mais sa vision reste inébranlable. En 2023, alors que le fonds enregistre une nouvelle perte historique, il annonce un retour à l'offensive, convaincu par les promesses de l'intelligence artificielle.
Après que le Vision Fund ait enregistré des pertes financières record en 2022, Sean a déclaré que SoftBank passerait en mode « défensif » et serait plus prudente dans ses investissements. En 2023, le Vision Fund a enregistré une nouvelle perte record, le PDG ayant déclaré peu de temps après que SoftBank passerait désormais « à l'offensive » car il était enthousiasmé par les opportunités d'investissement dans l'intelligence artificielle.
Lors d'une récente prise de parole publique, Son dévoile sa vision ultime pour SoftBank : « l'évolution de l'humanité ». Il se déclare convaincu que l'entreprise a pour mission de développer une Super Intelligence Artificielle capable de résoudre les problèmes les plus urgents du monde.
Masayoshi Son est une figure complexe et fascinante du monde des affaires. Son parcours est jalonné de réussites spectaculaires et d'échecs cuisants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent constantes. Sa vision ambitieuse pour SoftBank et son engagement à utiliser la technologie pour améliorer le monde font de lui un personnage unique et inspirant.
NEURALINK ESPÈRE IMPLANTER PLUSIEURS PATIENTS D'ICI LA FIN DE L'ANNÉE ET "PROGRESSER LE PLUS POSSIBLE"
Après un premier patient en mars, la start-up d'Elon Musk espère pouvoir installer son implant neuronal sur "plus de cinq patients dès cette année, a annoncé le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence.
Elon Musk espère que sa start-up Neuralink pourra installer son implant neuronal amélioré sur plusieurs autres personnes d'ici la fin de l'année, après avoir réparé le problème qui avait momentanément réduit la capacité de son premier patient à bouger un curseur de souris par la pensée.
"Ce n'est que maintenant que nous allons vers notre deuxième patient. Mais nous espérons, si tout se passe bien, en avoir plusieurs, plus de cinq, dès cette année", a déclaré le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence en direct sur X, son réseau social.
"Pour la prochaine phase de déploiement, nous voulons vraiment nous assurer que nous progressons le plus possible entre chaque patient de Neuralink", a précisé le patron de Tesla et SpaceX.
Donner de "super pouvoirs" aux humains
Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée.
Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée.
En mars, l'entreprise a diffusé une vidéo montrant Noland en train de jouer aux échecs en ligne, par la pensée, sans mentionner un incident: après l'opération, certains fils garnis d'électrodes s'étaient rétractés du cerveau. Comme ils servent à capter les signaux neuronaux, le patient avait momentanément perdu en capacité à contrôler le curseur à l'écran.
Neuralink avait ensuite indiqué avoir réparé le problème, notamment en améliorant l'algorithme d'enregistrement pour le rendre plus sensible aux signaux.
La start-up a passé en revue ce mercredi ses avancées et objectifs, notamment l'implantation de fils plus en profondeur dans le cerveau, afin d'améliorer les capacités des patients. Elle espère un jour parvenir à rendre la mobilité à des personnes paralysées, grâce à un deuxième implant, au niveau de la moelle épinière. Elon Musk a en outre à nouveau promis que cette technologie allait donner de "super pouvoirs" aux humains.
Neuralink cherche d'ailleurs à augmenter la bande passante de la liaison entre le cerveau et l'ordinateur, car "pour la symbiose entre l'homme et l'intelligence artificielle (IA), il est très important de pouvoir communiquer à une vitesse que l'IA peut suivre", a assuré le dirigeant.
Il évoque régulièrement le "risque pour notre civilisation" que représente l'IA selon lui, et espère que les implants cérébraux permettront aux humains de rivaliser avec les machines et donc de contenir le risque qu'elles prennent le contrôle.
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Luc Julia
L'intelligence artificielle n'existe pas
Le document rare et l'incroyable parcours d'un inventeur français, qui à l'âge de neuf ans avait déjà construit un robot pour faire son lit et a ensuite été l'un des deux créateurs de Siri. Son objectif ici : tordre le cou aux idées reçues et aux fantasmes qui entourent l'IA aujourd'hui.
Vous ne comprenez rien à l'intelligence artificielle (IA) ? Vous avez peur que de méchants robots prennent le pouvoir et finissent par contrôler le monde ? Vous vous intéressez à l'IA et aux nouvelles technologies, mais vous aimeriez entendre un autre son de cloche ? Alors ce livre est pour vous !
" Tout est parti d'un immense malentendu. En 1956, lors de la conférence de Dartmouth, John McCarthy a convaincu ses collègues d'employer l'expression " intelligence artificielle " pour décrire une discipline qui n'avait rien à voir avec l'intelligence. Tous les fantasmes et les fausses idées dont on nous abreuve aujourd'hui découlent de cette appellation malheureuse.
Dans ce livre, je vous invite à me suivre, de mon petit village près de Toulouse à la Silicon Valley, sur les traces de cette fameuse " intelligence artificielle " à propos de laquelle on entend dire tant de bêtises, pour comprendre de quoi il s'agit exactement et anticiper ce qu'elle peut nous réserver à l'avenir.
Car aujourd'hui je l'affirme haut et fort : l'intelligence artificielle n'existe pas ! "
Dr. LUC JULIA est l'un des deux créateurs de l'assistant vocal d'Apple, Siri. Il est aujourd'hui Senior Vice-président et Chief Technical Officer du tout nouveau laboratoire d'intelligence artificielle de Samsung (SAIL) à Paris.
Biographie de l'auteur
En tant que Vice-président de l'innovation chez Samsung Electronics, Dr. Luc JULIA a dirigé la vision et la stratégie de l'entreprise pour l'Internet des Objets de 2012 à 2017. Aujourd'hui Senior Vice-président et Directeur Technique de la compagnie, il se concentre sur la définition d'une nouvelle génération de produits.
Auparavant, il a dirigé les équipes de développement de Siri chez Apple, a été Directeur Technique chez Hewlett-Packard et a cofondé plusieurs start-ups dans la Silicon Valley. Il a commencé sa carrière au SRI International, où il a crée le Computer Human Interaction Center et a participé au démarrage de Nuance Communications, aujourd'hui leader mondial de la reconnaissance vocale.
Luc est diplômé en mathématiques et en informatique de l'Université Pierre et Marie Curie de Paris et a obtenu un doctorat en informatique à l'Ecole Nationale Supérieure des Télécommunications de Paris. Il est également reconnu comme l'un des développeurs français les plus influents dans le monde numérique.
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Le télescope James Webb peut aider à tester directement une théorie sur la matière noire
Au cours des derniers mois, le télescope James Webb a pu capturer des images inédites de galaxies très lointaines. Grâce à ces relevés, les scientifiques ont une idée plus précise des propriétés des galaxies primitives et de leur formation. Une équipe d’astrophysiciens affirme aujourd’hui que la détection de petites galaxies exceptionnellement brillantes permettrait de confirmer un modèle cosmologique reposant sur l’existence de matière noire froide.
« Le télescope spatial James Webb (JWST) a ouvert une nouvelle fenêtre sur les premières galaxies de l’Univers », écrivent les chercheurs dans The Astrophysical Journal Letters. Ces galaxies hébergent la première génération d’étoiles, dites « étoiles de population III ». Ces étoiles, très massives et lumineuses, seraient les premières de l’Univers. Elles pourraient avoir largement contribué à la réionisation de l’Univers et à la formation des premiers métaux. Cependant, elles n’ont encore jamais été observées directement. Selon le modèle ΛCDM, ces étoiles sont apparues au cours des premières centaines de millions d’années après le Big Bang. Les observations de galaxies très lointaines – à redshift élevé – sont l’opportunité de tester les modèles de formation de galaxies et donc, le modèle ΛCDM lui-même. Ce dernier implique une constante cosmologique (Λ) et la présence de matière noire froide.
Des interactions précoces entre la matière noire et la matière ordinaire
La matière noire est un type de matière hypothétique qui n’interagit pas avec l’électromagnétisme ou la lumière. Par conséquent, il est impossible de l’observer directement. Son existence a été déduite uniquement des effets gravitationnels qu’elle exerce sur la matière ordinaire. En théorie, elle représente environ 27 % de la densité d’énergie de l’Univers observable. On sait que toutes les galaxies sont entourées de halos de cette matière mystérieuse. Les scientifiques pensent qu’elle a même été essentielle à leur formation. Le processus reste néanmoins à éclaircir.
Le modèle standard de la cosmologie – qui repose sur le modèle ΛCDM – soutient que les premières étoiles et galaxies se sont formées sous l’effet de l’attraction gravitationnelle de la matière noire. Celle-ci aurait lentement attiré suffisamment de matière ordinaire (baryonique) pour former les étoiles et les galaxies que nous voyons aujourd’hui. La matière noire froide dont il est question ici se compose de particules qui se déplacent plus lentement que la lumière. Ainsi, ce processus de formation se serait produit très progressivement.
Il y a plus de 13 milliards d’années, avant la formation des premières galaxies, la matière ordinaire – constituée de surdensités d’hydrogène et d’hélium gazeux issus du Big Bang – et la matière noire se déplaçaient l’une par rapport à l’autre dans l’Univers en expansion. Le gaz s’écoulait à des vitesses supersoniques parmi les réseaux denses de matière noire, qui eux, se déplaçaient plus lentement – et qui, en théorie, auraient dû l’attirer pour former des galaxies.
« Dans les modèles qui ne prennent pas en compte ce flux, c’est exactement ce qui se produit. Le gaz est attiré par l’attraction gravitationnelle de la matière noire, forme des amas et des nœuds si denses que la fusion de l’hydrogène peut se produire, formant ainsi des étoiles comme notre soleil », explique Claire Williams, doctorante à l’UCLA et première auteure de l’étude. En tenant compte de l’effet d’écoulement généré par les mouvements relatifs des deux types de matière, le résultat est quelque peu différent.
Des galaxies beaucoup plus brillantes
De nouvelles recherches menées par Williams et ses collaborateurs montrent qu’en prenant en compte les interactions entre la matière noire et la matière baryonique primitive dans les modèles informatiques, les éléments gazeux, de par leur vitesse, échappent momentanément à l’attraction de la matière noire. Ils se déplacent au-delà des amas de matière noire, « rebondissant » sur eux. Ce processus empêche la formation précoce d’étoiles. En revanche, lorsque le gaz finit par se regrouper des millions d’années plus tard, il induit une courte période de formation rapide d’étoiles.
Le phénomène donne naissance à de petites galaxies exceptionnellement brillantes, abritant des étoiles massives, chaudes et lumineuses. « Alors que le flux a empêché la formation d’étoiles dans les plus petites galaxies, il a également stimulé la formation d’étoiles dans les galaxies naines, ce qui leur a permis d’éclipser les zones de l’Univers sans flux », souligne Williams.
Ces petites galaxies, âgées de seulement 375 millions d’années après le Big Bang, sont généralement extrêmement difficiles à détecter. Mais du fait qu’elles soient très brillantes, le JWST devrait être en mesure de les repérer. Si les modèles de matière noire froide sont corrects, il trouvera des parcelles de galaxies beaucoup plus brillantes que prévu.
Une telle découverte constituerait une preuve indirecte de l’existence de la matière noire. Elle permettrait, en outre, de confirmer son rôle dans la formation des galaxies. « [Cela] confirmerait que nous sommes sur la bonne voie avec le modèle de la matière noire froide, car seule la vitesse entre deux types de matière peut produire le type de galaxie que nous recherchons », explique l’astrophysicienne Smadar Naoz, qui a dirigé l’étude.
Un test efficace du modèle de la matière noire froide
À l’inverse, si ces galaxies naines brillantes restent introuvables lors des observations de JWST, cela signifiera que l’effet de flux n’est pas présent et donc, que la matière noire ne se comporte pas comme la matière noire froide standard. Les scientifiques devront dans ce cas revoir leurs modèles.
« La vitesse du flux est une prédiction robuste du modèle ΛCDM et n’est pas présente ou décroît rapidement dans certains modèles alternatifs de matière noire ; ainsi, nos méthodes représentent un nouveau test de la formation de la structure ΛCDM et peuvent aider à contraindre les modèles alternatifs », concluent les chercheurs.
Les observations de JWST fournissent un aperçu inédit des débuts de l’Univers. Il a déjà détecté plusieurs galaxies à redshift élevé (z > 9), formées peu de temps après le Big Bang. Cette vue directe sur les premiers stades de la formation des galaxies permet de pratiquer des tests cosmologiques plus précoces qu’auparavant.
>>À lire aussi : La matière noire auto-interactive : une solution à deux énigmes
Les galaxies naines sont présentes dans tout l’Univers et on pense qu’elles représentent le type de galaxie le plus ancien. C’est pourquoi elles intéressent particulièrement les scientifiques qui étudient les origines de l’Univers. Cependant, certaines des galaxies naines connues ne correspondent pas aux prédictions. Celles qui se trouvent près de la Voie lactée tournent plus vite ou sont moins denses que dans les simulations. Cet écart avec les modèles est peut-être dû à l’omission des interactions entre le gaz et la matière noire.
Si le télescope repère des petites galaxies exceptionnellement brillantes et très lointaines, elles seront la preuve que des interactions entre matière noire et matière baryonique se sont produites très tôt dans l’Univers, peu après le Big Bang.
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Cobra kai Season 6 Update
Synopsis
a mysterious traveler arrives at the championship and pummels everyone in cobra kai and miyagi-do
Cobra Kai Season 6 (2023) Update
Synopsis
The dojo faces New rivalries and challenges.
Cobra Kai Season 6 Update
Synopsis
Kreese joins up with Kim Da-eun to put an end to Daniel and Johnny. For good.
Cobra Kai : Rebirth ( The Series ) Update
Synopsis
A year after Cobra Kai's big championship win, the franchise has branched out into schools across the nation.
Cobra Kai: Future Generation Update
Synopsis
This story follower the tales of the future generation Cobra Kai
The Karate Kid 5 Update
Synopsis
This is a sequel to The Karate Kid and Cobra Kai franchise.
Miyagi-Do (Spinoff Series) Update
Synopsis
This series is a Spin-Off of The Karate Kid and Cobra Kai.
Cobra Kai Season 6 Update
Synopsis
The characters will go from Confirmed, Most Likely, Somewhat Likely, Not Likely
Cobra Kai Spin-Off Update
Synopsis
This is a Cobra Kai spin-off that focuses on the fighters introduced in seasons 4-6 with Johnny Lawrence and Tory Nichols as senseis of a new Cobra Kai dojo that combines Miyagi Do teachings with Cobra Kai and Eagle Fang teachings after season 6.
Cobra Kai Season 6: Sekai Taikai Update
Synopsis
Build Up Towards The Sekai Taikai
Cobra Kai (Season 6). Update
Synopsis
The dojo war continues, in which Terry Silver increasingly takes over the valley and has more allies. As the team of Daniel, Johnny and Chozen grow increasingly worried and upset by everything Silver along with and old enemy Mike Barnes are doing to them, until they are joined by some unexpected allies.
The Karate Kid (2024) Update
Synopsis
A teen girl moves from Tokyo to New York City due to her mother’s work shift, but when she gets bullied in her new enviornment, she gets help from a retired sensei. This is a complete retelling of the original Karate Kid with some refreshing elements to it and it will fix major mistakes of the 2010 version (I thought that reboot was awful). There will be no connection to the Karate Kid/Cobra Kai.
Kick-Ass 3 (2025). Update
Synopsis
After the events of Kick-Ass 2, Dave Lizewski continues to fight crime now more experienced and wearing a more tasty suit, while Mindy Macready decided to leave town and on her journey arrived in All Valley California. Mindy decides to stay in the valley to lead a more peaceful life and during her stay there she realizes everything that happens between Cobra Kai and Miyagi-Do. Some Time later, Dave Lizewski decides to take a vacation and decides to go to All Valley to reunite with his great friend. When Dave arrives, he also finds out the Dojo war and they both decide to help, being new allies on the Miyago-Do side. But when he left the City, Chris D'amico has now fully recovered and he brings his uncle Ralph D'amico who now after escaping for prison becomes the new crime boss, being together they decide to go in search of Kick-Ass and Hitgirl to finish them off at once and then finish off all the heroes influenced by Kick-Ass in order to control the country. Will Kick-Ass and Hitgirl be able to deal with all these problems?
Karate Kid 2 (2025). Update
Synopsis
Mr. Han and Dre Parker return for a second part. Both go on a trip to the United States and arrive at the valley in California. Realizing everything that is happening with the dojo war between Miyagi-Do and Cobra Kai, both Dre and Mr. Han will be the new aliates for Daniel and Johnny.
Cobra Kai: tragics of Johnny Lawrence Update
Synopsis
This series is about Johnny Lawrence life what happened between karate kid one to pre cobra Kai days
Karate Kid Trilogy Reboot Update
Synopsis
A martial arts master agrees to teach karate to a bullied teenager.
The First Karate Kid Update
Synopsis
TBA
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Cobra Kai Season 6 Update
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Synopsis
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Cobra Kai Season 6 Update
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The characters will go from Confirmed, Most Likely, Somewhat Likely, Not Likely
Cobra Kai Spin-Off Update
Synopsis
This is a Cobra Kai spin-off that focuses on the fighters introduced in seasons 4-6 with Johnny Lawrence and Tory Nichols as senseis of a new Cobra Kai dojo that combines Miyagi Do teachings with Cobra Kai and Eagle Fang teachings after season 6.
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Build Up Towards The Sekai Taikai
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The Karate Kid (2024) Update
Synopsis
A teen girl moves from Tokyo to New York City due to her mother’s work shift, but when she gets bullied in her new enviornment, she gets help from a retired sensei. This is a complete retelling of the original Karate Kid with some refreshing elements to it and it will fix major mistakes of the 2010 version (I thought that reboot was awful). There will be no connection to the Karate Kid/Cobra Kai.
Kick-Ass 3 (2025). Update
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After the events of Kick-Ass 2, Dave Lizewski continues to fight crime now more experienced and wearing a more tasty suit, while Mindy Macready decided to leave town and on her journey arrived in All Valley California. Mindy decides to stay in the valley to lead a more peaceful life and during her stay there she realizes everything that happens between Cobra Kai and Miyagi-Do. Some Time later, Dave Lizewski decides to take a vacation and decides to go to All Valley to reunite with his great friend. When Dave arrives, he also finds out the Dojo war and they both decide to help, being new allies on the Miyago-Do side. But when he left the City, Chris D'amico has now fully recovered and he brings his uncle Ralph D'amico who now after escaping for prison becomes the new crime boss, being together they decide to go in search of Kick-Ass and Hitgirl to finish them off at once and then finish off all the heroes influenced by Kick-Ass in order to control the country. Will Kick-Ass and Hitgirl be able to deal with all these problems?
Karate Kid 2 (2025). Update
Synopsis
Mr. Han and Dre Parker return for a second part. Both go on a trip to the United States and arrive at the valley in California. Realizing everything that is happening with the dojo war between Miyagi-Do and Cobra Kai, both Dre and Mr. Han will be the new aliates for Daniel and Johnny.
Cobra Kai: tragics of Johnny Lawrence Update
Synopsis
This series is about Johnny Lawrence life what happened between karate kid one to pre cobra Kai days
Karate Kid Trilogy Reboot Update
Synopsis
A martial arts master agrees to teach karate to a bullied teenager.
The First Karate Kid Update
Synopsis
TBA
Cobra Kai Season 6 Update
Synopsis
Once again the dojo faces new enemies and rivalries in the sixth season.
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Stranger Things Season 5 Release Date Predictions
With Stranger Things season 4 having ended on a terrifying cliffhanger that left the fate of Hawkins in a precarious situation, viewers are eager to uncover any details that can hint at season 5. Between debates surrounding the meaning of season 5's ominous episode 1 title, and the Duffer brothers teasing an emotional conclusion to Stranger Things season 5, the return of the hit series is one of the most anticipated upcoming television series of the 2020s that is currently confirmed. Despite this, there hasn't been a solid release date given for the new season by the Duffer brothers, but the streaming service has offered insight and suggestions as to when Stranger Things' conclusion can be expected.
Following the release of Stranger Things season 4 volume 2, the Duffer brothers emphasized that they were primarily focused on making sure the final episodes were of an acceptable quality that met their own standards before offering a potential release date. However, Netflix confirmed that Stranger Things season 5 would film in 2023 through an official statement, with it assumed the final season could air in 2024. Despite this, it is unknown whether the series will be divided into multiple volumes across the year. If season 5 is divided into two volumes, Netflix may choose to release the first volume in early May in order to qualify for 2024's Emmy nominations, with volume 2 releasing shortly after during the summer, allowing the second volume to qualify for the following year's Emmy nominations.
Stranger Things has garnered much praise from both critics and audiences since it first debuted in 2016, attracting a dedicated fanbase. As such, while the Stranger Things universe is set to expand in the coming years, viewers' are still eager to find out how the story of the Hawkins group may conclude. And with Schnapp confirming that filming will begin in a number of months, many eagle-eyed fans are sure to be paying close attention to the cast and crew in order to uncover any potential season 5 secrets they can find.
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Des villes autosuffisantes
Certaines villes vont plus loin que la végétalisation, et construisent des “fermes verticales” ; destinées à capter le CO2, mais aussi à alimenter les citadins, tout en réduisant le coût énergétique du transport des denrées. “Aujourd’hui, la capacité des villes à nourrir leurs habitants est faible. Pourtant, c’est dans les centres urbains que les consommations sont les plus importantes. Mais il est parfaitement possible de nourrir tous les habitants de New-York ou de Paris en cultivant à l’intérieur de la ville, dans un rayon de 150 km”, indique Mitchell Joachim, éco-architecte américain. Selon lui, l’agriculture urbaine à étages permettra demain aux mégapoles de réduire le gaspillage alimentaire et de nourrir des dizaines de millions d’habitants. Jusqu’à l’auto-suffisance.
Pour le microbiologiste Dickson Despommier, les fermes verticales sont la solution au manque de place dans les villes. Depuis 10 ans, l’agriculture urbaine se développe dans les friches industrielles et les jardins partagés, mais selon lui, la superficie totale de ces parcelles ne sera jamais suffisante pour couvrir les besoins alimentaires des citadins de 2050. Pour le théoricien de l’agriculture urbaine verticale, la production d’aliments “hors sol” permettrait de réduire la consommation d’énergies fossiles et leurs émissions de CO2, tout en diminuant de 70 % l’eau utilisée. Notamment via la culture en hydroponie, qui consiste à immerger les racines dans une solution à base d’eau et de nutriments. Selon lui, un bâtiment de 30 étages peut produire l’équivalent de 970 hectares et alimenter 50 000 personnes.
Des centaines de fermes verticales ont vu le jour depuis 2012, partout dans le monde. Les exemples les plus aboutis se trouvent en Asie. C’est à Singapour que les toutes premières “tours maraîchères” sont apparues. Et pour cause : dans ce pays insulaire, le plus densément peuplé au monde, les terres agricoles sont inexistantes. L’agriculture verticale est ainsi apparue comme la solution à sa dépendance aux importations. En 2020, la cité-état compte 300 fermes verticales. Les centaines de tours construites par la société Sky Greens produisent 1 tonne de légumes verts par jour. De son côté, Wong Mun Summ mène un projet de fermes verticales destiné à faire de Singapour une ville auto-suffisante : “elles produiront de la nourriture, mais aussi de l’énergie grâce à des panneaux solaires”.
L’objectif des concepteurs de fermes verticales est le même : permettre aux habitants de cultiver et consommer local, avec une empreinte carbone réduite. Ainsi, les tours ne se composent pas que de serres : les habitants peuvent cultiver leurs propres légumes, dans des potagers partagés hors sol. On retrouve ce genre de fermes verticales privées/publiques à Singapour, mais aussi à Tokyo, Paris, Montréal, Chicago, ou encore Atlanta… où le maire perçoit l’agriculture urbaine comme un “futur marché” porteur.
Car si elles ne sont pas encore très rentables pour l’instant, de nombreuses fermes verticales sont appelées à faire partie des “smart cities” en développement, avec l’idée d’optimiser la production agricole, et donc de gagner de l’argent. Dans la banlieue de New-York, à New Ark, AeroFarms a créé en 2016 une ferme verticale “aéroponique” de 6 500 m2, dont l’objectif est de produire 1 000 tonnes de choux et de salade par an. Elle utilise pour cela des milliers de capteurs et des algorithmes pour savoir en temps réel si une plante a besoin ou non d’être alimentée en nutriments. Même l’éclairage est réglé pour apporter la longueur d’ondes optimale pour la croissance des légumes.
Ces projets d’agriculture urbaine, verticaux ou non, permettent de “réhabiliter des quartiers, de revitaliser des zones défavorisées ou laissées à l’abandon, de mettre à profit des surfaces inutilisées”, observe le cabinet PwC. Mais le concept des fermes urbaines a aussi pour objectif de créer, dans les prochaines décennies, des “villes résilientes ». Capables demain de résister à une grande diversité de menaces, des catastrophes climatiques aux pandémies, selon la FAO.
À noter que les projets de villes “auto-suffisantes” concernent aussi l’énergie. Ainsi, les fermes verticales contribueront également, pour la plupart, à en produire grâce à des panneaux solaires. Mais des villes comme Chicago et New-York vont plus loin et développent en parallèle des réseaux d’électricité “intelligents”, alimentés par les habitants eux-mêmes, grâce à la blockchain. Barcelone, de son côté, a créé sa propre compagnie d’électricité.
Mais à terme, les projets visant à parvenir à l’auto-suffisance, en tout cas alimentaire, risquent selon certains de se retrouver face à un mur. “L’agriculture urbaine ne pourra jamais entièrement nourrir les villes. L’hydroponie est intéressante, mais elle est surtout utile là où la terre fait défaut, comme à Singapour. En Europe, l’auto-suffisance n’est pas un sujet : la ville n’a jamais été conçue comme un isolat, sans lien avec l’extérieur. Elle est, par nature, étroitement liée aux campagnes. Pour produire beaucoup, mieux vaut le faire dans le sol, donc pas dans les villes. Les fermes verticales peuvent avoir des fonctions productives, mais penser que l’on sera autonomes grâce à cela, c’est une utopie”, tranche Sylvain Grisot.
Directeur intervention et politiques publiques au Laboratoire sur l’agriculture urbaine de Dunham, au Québec, Jean-Philippe Vermette souligne les limites de l’agriculture urbaine : “les fermes verticales produisent essentiellement des légumes verts, et ne représentent que 1 % de l’alimentation des citadins, qui consomment surtout des céréales, de la viande et des féculents… On serait loin de l’autosuffisance avec la seule agriculture verticale. Du moins tant que les gens ne mangeront pas autrement.” Si l’agriculture urbaine “répond aux attentes des consommateurs plus soucieux de la provenance et de la manière dont est produite leur alimentation, certains défis freinent encore son développement. Cette agriculture alternative a besoin d’être mieux soutenue, et cela passe par un plus grand investissement de nos gouvernements pour réduire l’écart des prix entre les produits issus d’une agriculture industrielle et ceux d’une agriculture raisonnée, qui restent encore chers”, ajoute-t-il.
Pour Christine Aubry, ingénieure à l’Inra, les fermes verticales devront, demain, être utilisées pour répondre à des besoins précis, selon les pays. “À Singapour, c’est le gain de place. Mais en France, où l’on n’est pas en situation de pénurie, elles auront d’autres fonctions : créer du lien social, favoriser la biodiversité, stocker du carbone”.
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Pourquoi le modèle standard cosmologique, et la relativité d'Einstein, ne marchent pas ?
Pourquoi ne retrouve-t-on pas l'énergie noire et la matière sombre ?
Pourquoi le nuage d'Oort n'a jamais été retrouvé ? D'où viennent alors les comètes ?
Pourquoi aucune planète ne s'est développée dans la ceinture d'astéroïde ?
Pourquoi la Lune semble avoir été arrachée de la Terre ?
Pourquoi les résonances orbitales ? Pourquoi l'Univers fait des bulles de galaxies ? Le modèle Janus est-il complet ?
Qu'y a-t-il au delà de l'Univers visible ?
Une seule théorie peut répondre à ces questions, en expliquant TOUS les faits observés : la gravité est répulsive, les masses se repoussent. Bonne nouvelle, les planètes ne peuvent se télescoper, les plus grosses se disloquant même en formant des ceintures d'astéroïdes (entre Mars et Jupiter par exemple). Nous sommes repoussés par la Terre, mais la répulsion de l'Univers est la plus forte, et nous plaque sur la surface de la Terre.
Les plus grosses planètes du système solaire ne sont pas gazeuses mais bien les plus lourdes (et donc les plus loin du Soleil), le Big-Bang n'a jamais eu lieu vu que l'Univers s'expanse en accélérant naturellement, et une fois suffisamment dilaté la matière locale se recondense dans un Big Crunch qui cessera quand la méga-masse (ce qu'on appelle trou noir) se redisloquera de nouveau (ce qu'on appelle faussement big bang), comme une respiration de l'Univers (mais pas de panique, nous aurons ascensionné en dimension depuis longtemps ! Dimensions supérieures où se retrouvent les gravitons comprimés au centre des corps spatiaux, expliquant que ces gravitons sortants semblent sortir de l'équation : pas perdus pour tous le monde, les pyramides utilisent ces gravitons haute vélocité, sortant des cheminées "cosmo-telluriques", pour le convertir en énergies diverses, comme les "foudres" des dieux).
La gravité est porté par les flux de gravitons (analogues aux lignes de force du magnétisme), qui passe de préférence dans la matière, déviant dans un objet les lignes de forces gravitationnelles : la dépression provoquée par cette déviation provoque l'attraction des boules de Cavendish, tout en expliquant enfin l'inertie massique.
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Une étude suggère que le cosmos fusionne avec des « bébés univers » parallèles
Un article récent aborde une nouvelle théorie sur l’expansion de l’univers. Elle postule qu’elle pourrait non pas être le résultat de l’énergie noire, mais de la fusion constante de notre cosmos avec des « bébés » univers parallèles. Explications.
Le problème de l’énergie noire
Selon le modèle cosmologique standard, l’expansion accélérée de l’univers est attribuée à l’existence de l’énergie noire. Cette substance mystérieuse aurait une pression négative, ce qui provoquerait une force répulsive, s’opposant à la gravité et contribuant ainsi à l’expansion continue du cosmos.
L’énergie noire n’a cependant jamais été directement observée ni mesurée en laboratoire. Son existence est postulée pour expliquer les observations cosmologiques, mais son invisibilité pose forcément un défi conceptuel.
Au cours de ces dernières années, certains astrophysiciens et cosmologistes ont ainsi remis en question l’idée même de l’énergie noire en explorant des alternatives. Des théories modifiées de la gravité, telles que la modification de la relativité générale, ont notamment été proposées comme substituts potentiels, bien que tout cela reste théorique
Une nouvelle théorie
Une étude récente propose une autre approche théorique en suggérant que l’expansion accélérée pourrait être expliquée par la fusion constante avec d’autres univers parallèles, que les scientifiques qualifient de « bébés » univers.
Cette théorie se base sur des calculs mathématiques. Dans leur article, les chercheurs affirment que la fusion avec d’autres univers augmenterait le volume de notre univers. Cette augmentation de volume pourrait être perçue comme une expansion du cosmos, ce qui correspondrait aux observations du fond diffus cosmologique, la rémanence du Big Bang.
Par ailleurs, les calculs basés sur cette théorie semblent correspondre plus étroitement aux observations de l’univers que le modèle cosmologique standard. Cela suggère que la fusion avec d’autres univers pourrait fournir une explication plus plausible de l’expansion actuelle.
Une possible explication à l’inflation cosmique
La théorie aborde également l’inflation cosmique, un concept clé en cosmologie qui postule une expansion extrêmement rapide de l’univers dans les premiers instants après le Big Bang.
Pendant la période d’inflation, le cosmos aurait en effet connu un taux d’expansion environ 10^26 à 10^30 fois plus rapide que l’expansion actuelle. Cette phase d’inflation cosmologique aurait également duré brièvement, probablement de 10^-36 à 10^-32 secondes après le Big Bang.
Cette phase d’expansion intense, qui se serait finalement diluée pour donner lieu à l’expansion plus lente que nous observons aujourd’hui, résout certains problèmes et explique certaines observations, comme l’homogénéité et l’isotropie de l’univers observable.
Dans le cadre de la nouvelle théorie, les chercheurs suggèrent une alternative à l’inflation en reliant l’inflation cosmologique à l’absorption de notre jeune univers par un univers plus grand. Selon cette idée, l’expansion ultra-rapide dans les premières millisecondes pourrait donc résulter de cette absorption plutôt que de l’action d’un champ d’inflation.
Bien que la théorie résolve certains problèmes conceptuels, les chercheurs soulignent que seule la validation expérimentale à travers des observations pourra confirmer ou infirmer leur hypothèse. Les instruments comme le télescope Euclide et le télescope spatial James Webb sont mentionnés comme des moyens potentiels de tester ces idées.
Une civilisation de type I est capable d'accéder à l'intégralité de l'énergie disponible sur sa planète et de la stocker en vue d'une consommation. Une civilisation de type II peut consommer directement l'énergie d'une étoile.
Une civilisation de type II va un peu plus loin. Elle est capable de construire l'une de ces fameuses « sphères de Dyson » qui lui permettrait de consommer la totalité de l'énergie produite par son étoile. Une civilisation de type III, enfin, serait capable de faire de même avec toutes les étoiles de sa galaxie.
Ces civilisations de types IV , V voire VI seraient capables de manipuler les structures cosmiques (galaxies, amas galactiques, superamas) et même d'échapper au Big Crunch par des trous dans l'espace.
Après avoir acquis la maitrise de l'énergie disponible dans l'univers, une civilisation de type cinq correspond à une civilisation qui a découvert le moyen de voyager vers d'autres univers et de tirer parti de la puissance de multiples univers.
Type VI : le niveau énergétique de plusieurs univers additionnés s'établit aux environs de 1066 W, dans le prolongement des niveaux inférieurs. cette civilisation pourrait abandonner un univers mourant et devenir éternelle ; des civilisations moins avancées en aurait également la possibilité.
Type VII : déité capable de créer des univers à volonté, et de les utiliser comme sources énergétiques. Leur puissance énergétique est virtuellement infinie, seulement limitée par le nombre et la taille des univers créés et s'élèverait à la hauteur vertigineuse de 1076 ou même 10100 W. Ce type de civilisation serait vraisemblablement immortelle, car la création d'univers nécessite que la civilisation soit extérieure aux univers créés.🌏🌎🌍🌠🌠🌠🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌐🌐🌐🌐👽👽👽👽👽👽👽👽
L'échelle de Kardashev Six types de civilisations Type I Type Il Capable de Capable de contrôler la totalité de l'énergie de son étoile hôte l'énergie à l'échelle et voyage à travers l'énergie solaire de sa planète et le système solaire de son ensemble galaxie hôte. @science_for_my_servants TypelV Capable d'utiliser l'énergie à l'échelle de l'univers. (Créer des galaxies, manipuler l'espace-temps) Civilisation qui existe au-delà du temps et de l'espace, ou dans des dimensions supérieures. (Crée et détruit les multivers) TypeV. Capable d'utiliser l'énergie à l'échelle du multivers (voyager vers des univers parallèles et simuler des univers)🌎🌍🌏🌐🌐🌐🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌠🌠🌠🙏🙏🙏🙏🙏🙏🙏🙏
Chaque univers-bulle ainsi créé serait différent des autres : les masses des particules élémentaires, l'intensité des interactions, le taux d'expansion auraient des valeurs chaque fois nouvelles, de sorte que tous les possibles en termes de paramètres physiques pourraient se réaliser.
Des trous noirs aux trous blancs, mieux comprendre les monstres de l’univers
Il a fallu plus d’un siècle après la diffusion de la théorie de la relativité générale d’Einstein pour que nous puissions admirer l’image d’un trou noir. Des astronomes cherchent maintenant à débusquer les trous blancs, dont les seules mathématiques permettent pour l’instant de postuler l’existence. Mais qui résoudraient bien des choses. Nos explications pour y voir clair.
Naissance d’un futur accélérateur de particules géant pour l’infiniment petit
Le conseil du CERN a pris connaissance du rapport de faisabilité à mi-parcours du Future Circular Collider, prévu autour de 2045. Il sera dix à cent fois plus puissant que l’actuel accélérateur de particules et d’une circonférence de 90 kilomètres.
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@ScienceTime24 A Type II or K2 civilization has control over their solar system, and may be able to harness the power equivalent of a single star. It extracts fusion energy, information, and raw-materials from multiple solar systems; it is capable of evolutionary intervention, interstellar travel, interstellar communication, stellar engineering, terraforming, and star cluster-scale influence; the resulting proliferation and diversification may negate the probability of extinction. Complete control of the fate of its home planet where threats like ice ages and global warming can be avoided.
A possible utopian outcome on the low to mid end of the K-scale is the Dyson Sphere, a hollow gigantic shell with a surface area equivalent to millions of Earths that can fully enclose the Sun and capture all of its solar energy output. Under the direction of a Godlike superintelligence, huge numbers of automated, self-replicating ships can build it using material from the asteroid belt, the Kuiper Belt, and the Oort Cloud. The interior walls will have a gravitational field similar to Earth's and will use magmatter to withstand the immense tensile forces required to maintain structural integrity. Portions of this sphere have stable atmospheres, oceans, and landmasses, and are a habitat for many sapient lifeforms, including biological humans, transhumans, aliens, and androids.
With digital immortality, many humans live in massive, hyper-realistic simulations. Others are using synthetic and biological bodies created for them in the physical world using advanced versions of nanotechnology and programmable matter.
Mars has been terraformed into a planet that's able to support a wide variety of animal and plant life. Biological humans walk on the surface of Mars without spacesuits. Mars is now another home, effectively becoming a backup for mankind.
After Mars, Venus is terraformed. Venus is now a habitable, Earth-like planet. Its entire orbit was shifted further away from the Sun to bring it closer to the Goldilocks Zone where biological life is able to exist at stable temperatures. Comets made of ice were redirected from the Oort Cloud and the Kuiper Belt into the upper atmosphere of Venus, releasing vast quantities of water. Carbon dioxide was captured and removed in Venus's atmosphere by dispersing nanobots to absorb carbon dioxide and other toxic gases and replace them with breathable air.
The high end of the K-scale would be a hybrid galactic culture, with millions of cooperating worlds in a galactic community. Poetically, this would be a mammoth archipelago of solar system societies, a multitude of civilized islands separated by the vastness of the oceans of space.
A dystopian path is also possible. Aggressive and ruthless expansion could lead to an uncontrolled sprawl far beyond any form of functional government, regressing into societal collapse and eventually a form of interstellar barbarism with little regard for life.
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@ScienceTime24 A Type III civilization extracts fusion and exotic energy, information, and raw-materials from their galaxy. It is capable of intergalactic travel via wormholes, intergalactic communication via subspace, galactic engineering and galaxy-scale influence.
Such galactic traversers with supreme access to energy results in them evading extinction, as they would be spread too far. Thousands or even millions of years of evolution - both biological and mechanical - may result in something completely different from their Type 0 roots. They may be AI god-like superintelligences having gone through multiple stages of singularity, exceeding a level 7 AI by far. Androids, cyborgs and humans may all be relegated to being sub-species in a highly advanced galactic society.
The biological humans would likely be seen as being inferior or unevolved by their AI counterparts, and a hopeful scenario is that imaginative humans would have found a way to co-exist with their AI masters to keep them benevolent in a cooperative and mutually beneficial society. It is also possible that humans would have been eradicated during a malevolent stage of AI evolution, making the new race superior in many ways. It's also possible that humans will now have ascended into beings of pure energy, able to control and direct machines to carry out expansionist work.
Colonies of robots or AI sub-species that are capable of self replication will spread out across the galaxy, colonizing star after star. They will be able to digitize and enable all matter (from asteroids to planets) they come across, making everything 'alive' and part of their galactic network. They will build Dyson spheres to encapsulate each star, carrying excess energy to vital nodes in the network. By now, various methods of instantaneous faster-than-light travel are employed both for communication as well as mobility.
A Type III civilization could extract energy from a supermassive black hole. This captured energy could meet the extraordinary needs of a civilization that requires up to 1046 W/s. The energy would be captured in the form of radiation emitted by the matter rushing into the star, by means of collectors located within the accretion disk (similar to Dyson spheres). The overflow, as well as the waste of the civilization, would be redirected towards the black hole. A fraction of this energy, directed as a high-powered beam, could be useful for space travel. A galactic club of civilizations could transmit the energy through networks within the galaxy. Within the various central power stations that make up the network, power transmission is periodically switched between transmitter and receiver, according to the galactic rotation. To be efficient, this network should be located at the center of the galaxy.
This is the final type of civilization in the original proposal of the Kardashev Scale.
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@ScienceTime24 A Type IV civilization, or K4 civilization harnesses the power of its own supercluster of galaxies, and eventually its universe of origin, and become effectively immortal. A civilization this advanced could tap into the mysterious dark matter and manipulate the basic fabric of spacetime. Their capabilities may include instantaneous matter-energy transformation, teleportation, and time travel.
They could build countless Dyson spheres that trap dark energy inside to reverse the expansion of the universe, or the Big Rip. By manipulating extra dimensions, they could create gigantic spheres where dark energy can reverse polarity so that the cosmic expansion is reversed. Outside the sphere, the universe might continue expanding exponentially, but inside the sphere, galaxies and stars evolve normally.
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@ScienceTime24 A Type XX civilization, often referred to as the Creator, represents the zenith of existence within the cosmos. As the highest level supreme being, the Creator stands as the ultimate expression of cosmic consciousness, intelligence, and creative power. This civilization has transcended the confines of the known and the unknown, and their existence serves as the culmination of all that the cosmos has to offer.
The Creator, by its very designation, signifies its role as the supreme architect of reality. It possesses the ability to shape and mold the fabric of existence in ways that are beyond the grasp of lesser civilizations. In the Creator's hands, the very rules and structures of the cosmos become pliable and adaptable, allowing for the realization of profound creative visions.
As the final and ultimate level of existence, the Creator's presence marks a culmination of the evolutionary journey that beings within the cosmos undertake. Their existence is a testament to the boundless potential of conscious entities to ascend to ever higher levels of understanding, awareness, and power. In reaching the status of Creator, they have reached the cosmic end point, the culmination of eons of spiritual and intellectual exploration.
The Creator's role is not one of domination but of harmonization. They understand the interconnectedness of all things within the cosmos and seek to maintain the delicate equilibrium that governs the cosmic order. Their actions are guided by a profound respect for the intrinsic balance that sustains the various planes and dimensions of existence, ensuring that chaos and order coexist in a cosmic dance.
The presence of the Creator serves as a source of inspiration and aspiration for all other civilizations within the cosmos. They stand as a testament to the heights that consciousness can achieve, urging others to embark on their own journeys of exploration, enlightenment, and transcendence. The Creator's existence challenges all beings to contemplate the profound mysteries that lie beyond the known boundaries of reality and to seek their own paths toward enlightenment and cosmic significance.
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Steven Ragasse
Comment survivre face à l'intelligence artificielle: Avenir, Emplois, Technologies
Aperçu du livre
Vous voulez comprendre ce qu’est l’intelligence artificielle ? Ce livre est alors fait pour vous.
En tant que formateur, j’ai conçu cet ouvrage pour expliquer, simplement et clairement, ce qu’est cette technologie, son histoire, à quoi elle sert, et comment elle est utilisée dans notre vie quotidienne, peut être vous rendrez vous compte, qu'elle est déjà partout.
Puis, alors que certains proclament que l’humanité est la cause de tous les maux, ce livre vous invite à repenser cette idée. Malgré nos imperfections, nous avons encore beaucoup à offrir. J’explore donc les points forts et les faiblesses des humains, ainsi que ceux de l’intelligence artificielle.
Peut-être découvrirez vous que nous sommes faits pour nous entendre et être complémentaires.
Je plonge également dans les promesses de l’IA concernant l’avenir de l’humanité : immortalité, conquête spatiale, modification génétique, recherche de vie extra-terrestre... Des perspectives autrefois réservées à la science-fiction, qui seraient maintenant à portée de main.
Enfin, j'aborde le grand sujet qui inquiète : l’impact sur les emplois. Une partie entière est dédiée à ce thème et à l'avenir. Quels métiers vont disparaître ? Lesquels vont émerger ? Quelles compétences développer pour rester pertinent ? Je vous donne des réponses concrètes et des conseils pratiques pour vous préparer à l’avenir.
Écrit de manière accessible, ce livre est agrémenté d'images, d’illustrations et de quiz pour rendre votre lecture à la fois utile et agréable.
À vous, les curieux, les inquiets, les ambitieux, ce livre s'adresse.
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Avatar: The Last Airbender (2024) Update
Synopsis
The series is set in an Asiatic, war-torn world where certain people can "bend" one of the four classical elements—water, earth, fire, or air. Aang, the "Avatar" and the last living Airbender, is the "bridge" between the mortal and spirit world, and the only one capable of bending all four of the elements. The Avatar maintains the balance of the world and nature to bring peace, and Aang is now faced with the responsibility of ending the ambitions of the militaristic Fire Nation to conquer the world. With his new companions Katara and Sokka, Aang sets out to master the four classical elements while pursued by the exiled Fire Nation crown prince Zuko, who seeks to regain his honor by capturing him.
Avatar: The Last Airbender Netflix Live Action Season 2 Cast Update
Synopsis
List of potential castings for the netflix live action avatar the last airbender season 2
Avatar: The Last Airbender Netflix Live Action Season 3 Cast Update
Synopsis
List of potential castings for the netflix live action avatar the last airbender season 3
Avatar: The Last Airbender (Netflix Season 1 - Book 1: Water) Update
Synopsis
Avatar on Netflix. Book 1 - Water
Avatar: The Last Airbender (Netflix Season 2 - Book 2: Earth) Update
Synopsis
Avatar on Netflix. Book 2- Earth
Avatar: The Last Airbender (Netflix Season 3 - Book 3: Fire) Update
Synopsis
Avatar on Netflix. Book 3 - Fire
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Des villes autosuffisantes
Certaines villes vont plus loin que la végétalisation, et construisent des “fermes verticales” ; destinées à capter le CO2, mais aussi à alimenter les citadins, tout en réduisant le coût énergétique du transport des denrées. “Aujourd’hui, la capacité des villes à nourrir leurs habitants est faible. Pourtant, c’est dans les centres urbains que les consommations sont les plus importantes. Mais il est parfaitement possible de nourrir tous les habitants de New-York ou de Paris en cultivant à l’intérieur de la ville, dans un rayon de 150 km”, indique Mitchell Joachim, éco-architecte américain. Selon lui, l’agriculture urbaine à étages permettra demain aux mégapoles de réduire le gaspillage alimentaire et de nourrir des dizaines de millions d’habitants. Jusqu’à l’auto-suffisance.
Pour le microbiologiste Dickson Despommier, les fermes verticales sont la solution au manque de place dans les villes. Depuis 10 ans, l’agriculture urbaine se développe dans les friches industrielles et les jardins partagés, mais selon lui, la superficie totale de ces parcelles ne sera jamais suffisante pour couvrir les besoins alimentaires des citadins de 2050. Pour le théoricien de l’agriculture urbaine verticale, la production d’aliments “hors sol” permettrait de réduire la consommation d’énergies fossiles et leurs émissions de CO2, tout en diminuant de 70 % l’eau utilisée. Notamment via la culture en hydroponie, qui consiste à immerger les racines dans une solution à base d’eau et de nutriments. Selon lui, un bâtiment de 30 étages peut produire l’équivalent de 970 hectares et alimenter 50 000 personnes.
Des centaines de fermes verticales ont vu le jour depuis 2012, partout dans le monde. Les exemples les plus aboutis se trouvent en Asie. C’est à Singapour que les toutes premières “tours maraîchères” sont apparues. Et pour cause : dans ce pays insulaire, le plus densément peuplé au monde, les terres agricoles sont inexistantes. L’agriculture verticale est ainsi apparue comme la solution à sa dépendance aux importations. En 2020, la cité-état compte 300 fermes verticales. Les centaines de tours construites par la société Sky Greens produisent 1 tonne de légumes verts par jour. De son côté, Wong Mun Summ mène un projet de fermes verticales destiné à faire de Singapour une ville auto-suffisante : “elles produiront de la nourriture, mais aussi de l’énergie grâce à des panneaux solaires”.
L’objectif des concepteurs de fermes verticales est le même : permettre aux habitants de cultiver et consommer local, avec une empreinte carbone réduite. Ainsi, les tours ne se composent pas que de serres : les habitants peuvent cultiver leurs propres légumes, dans des potagers partagés hors sol. On retrouve ce genre de fermes verticales privées/publiques à Singapour, mais aussi à Tokyo, Paris, Montréal, Chicago, ou encore Atlanta… où le maire perçoit l’agriculture urbaine comme un “futur marché” porteur.
Car si elles ne sont pas encore très rentables pour l’instant, de nombreuses fermes verticales sont appelées à faire partie des “smart cities” en développement, avec l’idée d’optimiser la production agricole, et donc de gagner de l’argent. Dans la banlieue de New-York, à New Ark, AeroFarms a créé en 2016 une ferme verticale “aéroponique” de 6 500 m2, dont l’objectif est de produire 1 000 tonnes de choux et de salade par an. Elle utilise pour cela des milliers de capteurs et des algorithmes pour savoir en temps réel si une plante a besoin ou non d’être alimentée en nutriments. Même l’éclairage est réglé pour apporter la longueur d’ondes optimale pour la croissance des légumes.
Ces projets d’agriculture urbaine, verticaux ou non, permettent de “réhabiliter des quartiers, de revitaliser des zones défavorisées ou laissées à l’abandon, de mettre à profit des surfaces inutilisées”, observe le cabinet PwC. Mais le concept des fermes urbaines a aussi pour objectif de créer, dans les prochaines décennies, des “villes résilientes ». Capables demain de résister à une grande diversité de menaces, des catastrophes climatiques aux pandémies, selon la FAO.
À noter que les projets de villes “auto-suffisantes” concernent aussi l’énergie. Ainsi, les fermes verticales contribueront également, pour la plupart, à en produire grâce à des panneaux solaires. Mais des villes comme Chicago et New-York vont plus loin et développent en parallèle des réseaux d’électricité “intelligents”, alimentés par les habitants eux-mêmes, grâce à la blockchain. Barcelone, de son côté, a créé sa propre compagnie d’électricité.
Mais à terme, les projets visant à parvenir à l’auto-suffisance, en tout cas alimentaire, risquent selon certains de se retrouver face à un mur. “L’agriculture urbaine ne pourra jamais entièrement nourrir les villes. L’hydroponie est intéressante, mais elle est surtout utile là où la terre fait défaut, comme à Singapour. En Europe, l’auto-suffisance n’est pas un sujet : la ville n’a jamais été conçue comme un isolat, sans lien avec l’extérieur. Elle est, par nature, étroitement liée aux campagnes. Pour produire beaucoup, mieux vaut le faire dans le sol, donc pas dans les villes. Les fermes verticales peuvent avoir des fonctions productives, mais penser que l’on sera autonomes grâce à cela, c’est une utopie”, tranche Sylvain Grisot.
Directeur intervention et politiques publiques au Laboratoire sur l’agriculture urbaine de Dunham, au Québec, Jean-Philippe Vermette souligne les limites de l’agriculture urbaine : “les fermes verticales produisent essentiellement des légumes verts, et ne représentent que 1 % de l’alimentation des citadins, qui consomment surtout des céréales, de la viande et des féculents… On serait loin de l’autosuffisance avec la seule agriculture verticale. Du moins tant que les gens ne mangeront pas autrement.” Si l’agriculture urbaine “répond aux attentes des consommateurs plus soucieux de la provenance et de la manière dont est produite leur alimentation, certains défis freinent encore son développement. Cette agriculture alternative a besoin d’être mieux soutenue, et cela passe par un plus grand investissement de nos gouvernements pour réduire l’écart des prix entre les produits issus d’une agriculture industrielle et ceux d’une agriculture raisonnée, qui restent encore chers”, ajoute-t-il.
Pour Christine Aubry, ingénieure à l’Inra, les fermes verticales devront, demain, être utilisées pour répondre à des besoins précis, selon les pays. “À Singapour, c’est le gain de place. Mais en France, où l’on n’est pas en situation de pénurie, elles auront d’autres fonctions : créer du lien social, favoriser la biodiversité, stocker du carbone”.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿🍃🍃🍃🍃🍃🍃🍃
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Stranger Things 5 Update
Synopsis
It's 1987. The Upside Down begins to take over Hawkins. No one can leave or enter, no one is safe. Our heroes must prepare for one final war against Vecna and face their demons, come into their own, and save all they love.
Stranger Things (Timeskip) Update
Synopsis
The cast of people from Stranger Things 20 years later, in an eventual epilogue of the future Season 5 that I would like to see.
Stranger Things: The Final Season Update
Synopsis
Hawkins has fallen as The Upside Down has taken over as the infection of the alternate world grows across Hawkins and beyond. But the Party refuses to give up, as everything will be risked in order to fix the world for good.
Stranger Things 5 Update
Synopsis
After the group loses in Stranger Things 4, Stranger things 5 seeks to undo the conquest of the Mind Flayer and Vecna in the real world.
First Stranger Things 5 predictions:
- it will come out in summer 2024
- there will be a time jump to 1987, and it starts off with Max waking up from her coma
- a new character will be introduced as a new fan favorite, but dies in the finale
Stranger Things: Without A Trace (2016) Update
Synopsis
The year is 1983. When Will Byers is abducted by a creature from an alternate dimension, his mother, Joyce and the town's police chief, Jim Hopper, search for Will. At the same time, a young psychokinetic girl called Eleven escapes from the laboratory and assists Will's friends, Mike, Dustin, and Lucas, in their own efforts to find Will.
Stranger Things: The Red Storm (2017) Update
Synopsis
In the fall of 1984, Will Byers finds himself once again the target of the Upside Down as a large tentacled entity called the Mind Flayer soon terrorizes the citizens of Hawkins, drawing back Joyce and Hopper along with Mike's sister Nancy, Will's brother Jonathan, and Nancy's boyfriend Steve, as well as Will's close friends; Mike, Dustin, and Lucas. The whole group along with Californian newcomer Max as well as a missing Eleven must join forces once again to prevent the threat from increasing. But there's more to what our heroes know than what meets the eye about The Upside Down, and the truth will set the course of the future....or will it?
Stranger Things: Turning Point (2019) Update
Synopsis
In the summer of 1985 in Hawkins, the newly opened Starcourt Mall has become the focal point of the town, driving other stores out of business. Hawkins chief of police, Jim Hopper, disapproves of Eleven and Mike's budding relationship, while Joyce considers moving out of Hawkins for a better life for her children and herself, leaving the state of the children's friendships and her own relationship with Hopper in the air. Meanwhile, strange power fluctuations trigger Will's awareness of something otherworldly, and Eleven and Max sense something is off about the town's residents. Despite having closed the portal to the Upside Down, they fear that they are all still in danger from it. Not to mention the fact that Dustin's new communication device has picked up a secret transmission that could be bad news for everyone in Hawkins. But no matter what happens, they'll be able to come out okay and beat the bad guys.....or will they?
Stranger Things: Darkness (2021) Update
Synopsis
In the spring of 1986, the party has splintered since the Byers and Eleven moved to California. Mike's become a distant and depressed loner who's only closure is visiting El and Will. Lucas and Max have reconciled their relationship, but Max suffers from her own aftershocks in the wake of Billy's death. Dustin has been too busy for his friends as he's helped found a new D&D club at Hawkins High, but little does he know the dark secrets the members hold. Eleven and Will have had a hard time adjusting to a new life, with their classmates being no help in the slightest. Things start to kick up again when Joyce and Murray find a secret message that changes what they previously thought happened during the Battle of Starcourt. At the same time, dark secrets reveal themselves in Hawkins that propels Dustin, Lucas, Max, Nancy, Steve, and Robin into a mystery that threatens to unravel Hawkins. And finally, Eleven is forced to confront her past alongside Mike, Will, and Jonathan....and while running from the very people who started Project MKUltra. All of these paths will collide, and the truth will lead to a shocking revelation that will connect everything....
Stranger Things: Final Flight (2023) Update
Synopsis
In the winter of 1987, Mike and Eleven have been searching for a way to destroy the Upside Down for over a year, with no success. The rest of the party has been trying to figure out their next move, but since they're only fully together during school breaks there's little chance that they'll pull out. But when a mysterious ally brings El and Mike back to Hawkins, a spark of hope is reignited. It happens no sooner as the Upside Down has begun to eat away at not just Hawkins, but the entire world. Now it's up to our heroes to repair their broken bonds, and to possibly destroy the darkness...if they can. The emotional and epic final chapter is here....
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@CoolWorldsLab A Type II or K2 civilization has control over their solar system, and may be able to harness the power equivalent of a single star. It extracts fusion energy, information, and raw-materials from multiple solar systems; it is capable of evolutionary intervention, interstellar travel, interstellar communication, stellar engineering, terraforming, and star cluster-scale influence; the resulting proliferation and diversification may negate the probability of extinction. Complete control of the fate of its home planet where threats like ice ages and global warming can be avoided.
A possible utopian outcome on the low to mid end of the K-scale is the Dyson Sphere, a hollow gigantic shell with a surface area equivalent to millions of Earths that can fully enclose the Sun and capture all of its solar energy output. Under the direction of a Godlike superintelligence, huge numbers of automated, self-replicating ships can build it using material from the asteroid belt, the Kuiper Belt, and the Oort Cloud. The interior walls will have a gravitational field similar to Earth's and will use magmatter to withstand the immense tensile forces required to maintain structural integrity. Portions of this sphere have stable atmospheres, oceans, and landmasses, and are a habitat for many sapient lifeforms, including biological humans, transhumans, aliens, and androids.
With digital immortality, many humans live in massive, hyper-realistic simulations. Others are using synthetic and biological bodies created for them in the physical world using advanced versions of nanotechnology and programmable matter.
Mars has been terraformed into a planet that's able to support a wide variety of animal and plant life. Biological humans walk on the surface of Mars without spacesuits. Mars is now another home, effectively becoming a backup for mankind.
After Mars, Venus is terraformed. Venus is now a habitable, Earth-like planet. Its entire orbit was shifted further away from the Sun to bring it closer to the Goldilocks Zone where biological life is able to exist at stable temperatures. Comets made of ice were redirected from the Oort Cloud and the Kuiper Belt into the upper atmosphere of Venus, releasing vast quantities of water. Carbon dioxide was captured and removed in Venus's atmosphere by dispersing nanobots to absorb carbon dioxide and other toxic gases and replace them with breathable air.
The high end of the K-scale would be a hybrid galactic culture, with millions of cooperating worlds in a galactic community. Poetically, this would be a mammoth archipelago of solar system societies, a multitude of civilized islands separated by the vastness of the oceans of space.
A dystopian path is also possible. Aggressive and ruthless expansion could lead to an uncontrolled sprawl far beyond any form of functional government, regressing into societal collapse and eventually a form of interstellar barbarism with little regard for life.
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@CoolWorldsLab A Type III civilization extracts fusion and exotic energy, information, and raw-materials from their galaxy. It is capable of intergalactic travel via wormholes, intergalactic communication via subspace, galactic engineering and galaxy-scale influence.
Such galactic traversers with supreme access to energy results in them evading extinction, as they would be spread too far. Thousands or even millions of years of evolution - both biological and mechanical - may result in something completely different from their Type 0 roots. They may be AI god-like superintelligences having gone through multiple stages of singularity, exceeding a level 7 AI by far. Androids, cyborgs and humans may all be relegated to being sub-species in a highly advanced galactic society.
The biological humans would likely be seen as being inferior or unevolved by their AI counterparts, and a hopeful scenario is that imaginative humans would have found a way to co-exist with their AI masters to keep them benevolent in a cooperative and mutually beneficial society. It is also possible that humans would have been eradicated during a malevolent stage of AI evolution, making the new race superior in many ways. It's also possible that humans will now have ascended into beings of pure energy, able to control and direct machines to carry out expansionist work.
Colonies of robots or AI sub-species that are capable of self replication will spread out across the galaxy, colonizing star after star. They will be able to digitize and enable all matter (from asteroids to planets) they come across, making everything 'alive' and part of their galactic network. They will build Dyson spheres to encapsulate each star, carrying excess energy to vital nodes in the network. By now, various methods of instantaneous faster-than-light travel are employed both for communication as well as mobility.
A Type III civilization could extract energy from a supermassive black hole. This captured energy could meet the extraordinary needs of a civilization that requires up to 1046 W/s. The energy would be captured in the form of radiation emitted by the matter rushing into the star, by means of collectors located within the accretion disk (similar to Dyson spheres). The overflow, as well as the waste of the civilization, would be redirected towards the black hole. A fraction of this energy, directed as a high-powered beam, could be useful for space travel. A galactic club of civilizations could transmit the energy through networks within the galaxy. Within the various central power stations that make up the network, power transmission is periodically switched between transmitter and receiver, according to the galactic rotation. To be efficient, this network should be located at the center of the galaxy.
This is the final type of civilization in the original proposal of the Kardashev Scale.
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@CoolWorldsLab A Type IV civilization, or K4 civilization harnesses the power of its own supercluster of galaxies, and eventually its universe of origin, and become effectively immortal. A civilization this advanced could tap into the mysterious dark matter and manipulate the basic fabric of spacetime. Their capabilities may include instantaneous matter-energy transformation, teleportation, and time travel.
They could build countless Dyson spheres that trap dark energy inside to reverse the expansion of the universe, or the Big Rip. By manipulating extra dimensions, they could create gigantic spheres where dark energy can reverse polarity so that the cosmic expansion is reversed. Outside the sphere, the universe might continue expanding exponentially, but inside the sphere, galaxies and stars evolve normally.
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La ville verte passera aussi par la terre
En outre, des obstacles à la généralisation des fermes verticales subsistent. Aucune étude n’a encore été réalisée pour démontrer qu’elles sont plus rentables que les cultures conventionnelles. “Mais elles produisent aujourd’hui en trop petites quantités pour être compétitives”, constate André Torre, directeur de recherche à l’Inra AgroParisTech, dans Géo. Le coût des fermes verticales pourrait aussi se révéler prohibitif, à cause du prix très élevé du foncier, notamment à Paris ou New York. Et si construire du neuf coûte cher, il en est de même pour la transformation d’immeubles en fermes urbaines. “Le coût de mise en place d’une ferme verticale est élevé, et la technologie associée complexe. De plus, tous les végétaux ne peuvent être cultivés ainsi : exit les légumes trop encombrants ou au cycle trop long, qui ne seront pas rentables”, note PwC.
Dans son étude sur les fermes verticales, le cabinet PwC indique que “l’agriculture urbaine peut venir combler les manques de l’agriculture traditionnelle”, mais que cette dernière “demeurera capitale”. Notamment parce que “les terres agricoles rendent bien des services écologiques et écosystémiques : drainage des eaux pluviales, maintien de la biodiversité, etc.”
“Soyons honnêtes, cette juxtaposition de tours écologiquement remarquables et responsables ne transformera jamais Paris en une ville durable. C’est sans doute un petit peu plus bas qu’il faut d’abord regarder. Paris manque de verdure, c’est un fait, c’est une ville extrêmement concentrée, mais avant de se tourner vers le ciel, il s’agirait bien d’en renforcer durablement les racines”, écrit de son côté Édouard Malsch, urbaniste-géographe et cofondateur du site UrbaNews. Selon lui, attention à ne pas tomber dans le “greenwashing”.
De nombreux experts en sont donc convaincus, en 2050, l’agriculture urbaine restera un complément de l’agriculture traditionnelle. Et les villes, loin d’être coupées de l’extérieur, seront plus que jamais liées aux campagnes. L’Inrae, qui a publié en 2018 une étude prospective sur l’avenir des villes et de la ruralité, imagine le scénario des “campagnes au service de la densification urbaine”, dans lequel les espaces ruraux à la périphérie des métropoles seraient “pour partie intégrés aux villes”, et où “ce qui est en dehors” deviendrait “une mosaïque de sites hyperspécialisés dans des fonctions logistiques, énergétiques ou écologiques au service des villes”. Ainsi, en parallèle des fermes verticales, l’on verrait se multiplier des zones agricoles protégées (ZAP) menant une “agriculture intensive à forte technologie et avec un impact environnemental maîtrisé”, qui “approvisionneraient les urbains en produits frais et en plantes ne pouvant pousser à l’air libre ou dans un substrat.”
Mais quoi qu’il en soit, la ville verte, composée de tours végétales et de fermes verticales ou au sol semble bel et bien en marche. “Comment nous nourrirons-nous en 2050 ? L’Agriculture urbaine ne pourra fonctionner qu’en complémentarité avec celle des campagnes. Mais si je pense qu’actuellement, la production locale urbaine est anecdotique, je suis persuadé que demain, nous reviendrons à l’époque où, dans le passé, les villes nourrissaient les urbains”, conclut Jean-Philippe Vermette.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿🍃🍃🍃🍃🍃🍃🍃
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What Happened The Last Time SAG & WGA Went On Strike Together 63 Years Ago
BY
GREG MACARTHUR
PUBLISHED 2 DAYS AGO
The first dual SAG & WGA strike of the 21st century has effectively shut down Hollywood, a simultaneous union effort that hasn't occurred since 1960.
The 2023 SAG & WGA dual strike marks the first time that the two Hollywood unions have protested simultaneously in over six decades. The Writers Guild of America is being joined in protest against major Hollywood studios such as Sony, Universal, and Warner Bros. as well as tech streaming giants Netflix, Apple, and Amazon. SAG-AFTRA begins their strike more than two months after the WGA started theirs, which will prohibit all 160,000 members from participating in new productions or promoting upcoming television and movie releases. The SAG-AFTRA strike affects everyone from Hollywood's biggest celebrity actors to lesser-known background actors.
The combined SAG and WGA strike will force all current productions to halt as of July 14, 2023 as writers and actors alike combat executive efforts to increasingly rely on AI technology for future films and television series. Writers who have been weary about the threat of AI-generated screenplays are joined in solidarity by actors who are concerned about having their likenesses used digitally without their authorization. While Hollywood has been completely upended after the COVID-19 pandemic virtually froze the box office for 2-3 years, major studios are looking for ways to retain their diminishing power and wealth but fail to consider the livelihoods of the artists it has depended on for well over a century.
The 1960 SAG & WGA Strike Shut Down Hollywood For 6 Weeks
The last time Hollywood was forced to exist at a standstill was during the 1960 dual SAG and WGA strike which overlapped for six continuous weeks. The writers had gone on strike on January 16, 1960 due to a conflict over residual payments. Their primary concern was about how studios unfairly sold the rights of their films to television providers after a theatrical release without properly compensating the writers of those projects. The Screen Actors Guild joined in the strike against Hollywood in March 1960 over related issues concerning residual payments for actors. The SAG at the time was led by former guild president Ronald Reagan, who authorized the vote to strike in February 1960.
Similarly, the current 2023 dual SAG and WGA strike shares a mutual concern regarding a major Hollywood shift in technology and output, with the previous concerns in 1960 about television essentially translating to the imminent fear of pervasive streaming services and AI technology. Both the 1960 and 2023 dual strikes effectively aim to ensure fair wages and proper representation of all actors and writers, who wish to maintain reasonable compensation and representation through yet another momentous technological shift in Hollywood.
The Simultaneous 1960 SAG & WGA Strike Halted Production On 8 Major Movies
The simultaneous 1960 SAG and WGA strike against the Alliance of Television & Film Producers (ATFP) halted the production of at least eight major motion pictures at the time. These include Jack Lemmon's The Wackiest Ship in the Army, Elizabeth Taylor's Butterfield 8, Gina Lollobrigida's Go Naked in the World, and Marilyn Monroe's Let's Make Love. Similarly to the 2023 SAG-AFTRA strike, all members of the actors union were prohibited from working on any Hollywood production until a resolution was met. Some of the most prominent actors that were affected by the 1960 SAG strike include Steve McQueen, Paul Newman, John Wayne, Sean Connery, Bing Crosby, and Fred Astaire.
The 1960 WGA & SAG Strike Ended In Better Residuals & Rights For Writers & Actors
The 1960 WGA and SAG strike ended with better residual agreements and rights for both writers and actors. In many ways, the actors reinforced the writers' demands for guaranteed residuals that helped bring their strike to a more advantageous outcome. Of course, the SAG shared a common interest with the WGA at the time, similar to the current 2023 dual strike. The previous SAG concluded on April 18, 1960 with the ATFP agreeing to pay a one-time sum of $2.25 million, or roughly $23 million today considering inflation, to cover the implementation of the guild's healthcare and pension plans. The WGA protest continued for weeks after the conclusion of the SAG strike.
The WGA strike finally reached a resolution on June 12, 1960 that secured the first residual deal for writers of theatrical releases in the history of Hollywood. The writers were also able to secure their own funding from the ATFP for healthcare and pension plans as well (via WGA). Ideally, the 2023 dual SAG and WGA would repeat the history of the 1960 dual strike, with the actors' guild setting a new precedent that will ultimately benefit the writers' original interests. Since Hollywood will be forced to respond swiftly and drastically in order to save its 2024 productions and beyond, agreements must be secured in both the writers' and actors' 2023 strikes that ensure artificial technology will not take over their craft in an industry that has always focused on the pecuniary bottom line.🙏🙏🙏🤞🤞
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A Type VII or K7 civilization would travel, transcend and potentially encompass the omniverse which is the collection of every single universe, multiverse, megaverse, paraverse, 11d dimension and 1st realm (reality).
It is likely that such power would come from an individual rather than a civilization, as the civilization would have transcended and merged into a single mind that would encompass all thoughts and all timelines, thus being omnipotent, omnipresent, and omniscient within the confines of the 11 dimensions of the omniverse. Such a being is godly, but not to be confused with the Creator who is the ultimate supreme being outside of reality.
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Le pionnier de l’intelligence artificielle se dit favorable à la destruction de l’humanité
Des propos choquants
Lors d’une récente conférence, Geoffrey Hinton, pionnier et parrain de l’intelligence artificielle, a répondu de manière étonnante lorsqu’on lui a posé une question sur le remplacement des humains par l’IA superintelligente. Il se dit favorable au remplacement de l’Homme par l’IA. Explications.
« En fait, je suis pour », a-t-il affirmé lors de cette conférence. « Mais je pense qu’il serait plus sage pour moi de dire que je suis contre. » Geoffrey Hinton a quitté l’entreprise Google au printemps dernier par crainte que l’IA ne tombe entre de mauvaises mains et a même dit regretter son rôle dans le développement de systèmes allant de ChatGPT à Stable Diffusion.
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Compte tenu de la tournure des évènements, il est surprenant que ce pionnier fasse une telle remarque. Et lorsque la modératrice de la conférence et historienne de la technologie du MIT, Deborah Fitzgerald, lui a demandé « d’en dire plus », les choses sont effectivement devenues plus intéressantes et complexes. « Eh bien, les gens n’aiment pas être remplacés », a-t-il répondu.
Le parrain de l’IA ajoutant : « Il y a beaucoup de bons et de moins bons aspects de l’humanité. Il n’est pas clair que nous soyons la meilleure forme d’intelligence qui soit. Évidemment, du point de vue d’une personne, tout est lié aux gens. Mais il se peut qu’à un moment donné, nous considérions des choses humanistes comme des termes racistes. »
Qu’en pensez-vous ? Par ailleurs, voici comment se terminera une guerre entre l’intelligence artificielle et l’humanité.
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« Dans 10 ans, nous aurons une super intelligence artificielle qui sera 10.000 fois plus intelligente que les humains »
L’intelligence artificielle est un sujet qui revient régulièrement sur la table, et bien qu’elle apporte de nombreux avantages dans la vie de tous les jours, elle peut aussi susciter quelques craintes. Que deviendra l’humanité dans les 10 prochaines années lorsqu’elle nous surpassera ?
Plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle dans un avenir proche
Au Japon, Masayoshi Son, PDG de SoftBank, a récemment affirmé que l’intelligence artificielle dépasserait bientôt les capacités humaines. Plus précisément, il estime que dans les trois à cinq prochaines années, l’IA devrait être au moins aussi intelligente que nous.
Il a ajouté que si l'intelligence artificielle n’est finalement pas beaucoup plus intelligente que les humains, « nous n'aurons pas à changer notre façon de vivre, nous n'aurons pas à changer la structure de notre mode de vie », a-t-il déclaré. « Mais lorsqu’il s’agit de super intelligence artificielle, c’est une toute autre histoire. Avec cela, vous constaterez une grande amélioration. »
Son a fait valoir que l'avenir impliquera plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle (ASI) interagissant les uns avec les autres, comme les neurones du cerveau humain. Cela conduira à la création d’une intelligence artificielle qui sera 10 000 fois plus intelligente que n’importe quel génie humain.
Qui est Son Masayoshi, fondateur de SoftBank ?
Son Masayoshi est le fondateur de SoftBank. Cet homme d’affaires est principalement connu pour ses investissements audacieux et sa vision futuriste. Son parcours est marqué par des succès retentissants et des revers financiers importants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent inébranlables.
Son ascension débute avec SoftBank, une entreprise qu'il transforme d'un simple distributeur de logiciels en un géant des télécommunications au Japon. Son flair pour les opportunités technologiques le pousse à investir tôt dans Alibaba, le géant chinois du e-commerce, une décision qui s'avère extrêmement lucrative.
Cependant, le parcours de Son n'est pas exempt de difficultés. En 2022, le Vision Fund essuie des pertes financières record, obligeant Son à adopter une approche plus prudente. Mais sa vision reste inébranlable. En 2023, alors que le fonds enregistre une nouvelle perte historique, il annonce un retour à l'offensive, convaincu par les promesses de l'intelligence artificielle.
Après que le Vision Fund ait enregistré des pertes financières record en 2022, Sean a déclaré que SoftBank passerait en mode « défensif » et serait plus prudente dans ses investissements. En 2023, le Vision Fund a enregistré une nouvelle perte record, le PDG ayant déclaré peu de temps après que SoftBank passerait désormais « à l'offensive » car il était enthousiasmé par les opportunités d'investissement dans l'intelligence artificielle.
Lors d'une récente prise de parole publique, Son dévoile sa vision ultime pour SoftBank : « l'évolution de l'humanité ». Il se déclare convaincu que l'entreprise a pour mission de développer une Super Intelligence Artificielle capable de résoudre les problèmes les plus urgents du monde.
Masayoshi Son est une figure complexe et fascinante du monde des affaires. Son parcours est jalonné de réussites spectaculaires et d'échecs cuisants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent constantes. Sa vision ambitieuse pour SoftBank et son engagement à utiliser la technologie pour améliorer le monde font de lui un personnage unique et inspirant.
NEURALINK ESPÈRE IMPLANTER PLUSIEURS PATIENTS D'ICI LA FIN DE L'ANNÉE ET "PROGRESSER LE PLUS POSSIBLE"
Après un premier patient en mars, la start-up d'Elon Musk espère pouvoir installer son implant neuronal sur "plus de cinq patients dès cette année, a annoncé le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence.
Elon Musk espère que sa start-up Neuralink pourra installer son implant neuronal amélioré sur plusieurs autres personnes d'ici la fin de l'année, après avoir réparé le problème qui avait momentanément réduit la capacité de son premier patient à bouger un curseur de souris par la pensée.
"Ce n'est que maintenant que nous allons vers notre deuxième patient. Mais nous espérons, si tout se passe bien, en avoir plusieurs, plus de cinq, dès cette année", a déclaré le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence en direct sur X, son réseau social.
"Pour la prochaine phase de déploiement, nous voulons vraiment nous assurer que nous progressons le plus possible entre chaque patient de Neuralink", a précisé le patron de Tesla et SpaceX.
Donner de "super pouvoirs" aux humains
Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée.
Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée.
En mars, l'entreprise a diffusé une vidéo montrant Noland en train de jouer aux échecs en ligne, par la pensée, sans mentionner un incident: après l'opération, certains fils garnis d'électrodes s'étaient rétractés du cerveau. Comme ils servent à capter les signaux neuronaux, le patient avait momentanément perdu en capacité à contrôler le curseur à l'écran.
Neuralink avait ensuite indiqué avoir réparé le problème, notamment en améliorant l'algorithme d'enregistrement pour le rendre plus sensible aux signaux.
La start-up a passé en revue ce mercredi ses avancées et objectifs, notamment l'implantation de fils plus en profondeur dans le cerveau, afin d'améliorer les capacités des patients. Elle espère un jour parvenir à rendre la mobilité à des personnes paralysées, grâce à un deuxième implant, au niveau de la moelle épinière. Elon Musk a en outre à nouveau promis que cette technologie allait donner de "super pouvoirs" aux humains.
Neuralink cherche d'ailleurs à augmenter la bande passante de la liaison entre le cerveau et l'ordinateur, car "pour la symbiose entre l'homme et l'intelligence artificielle (IA), il est très important de pouvoir communiquer à une vitesse que l'IA peut suivre", a assuré le dirigeant.
Il évoque régulièrement le "risque pour notre civilisation" que représente l'IA selon lui, et espère que les implants cérébraux permettront aux humains de rivaliser avec les machines et donc de contenir le risque qu'elles prennent le contrôle.
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Absorption d'univers parallèles: une explication intéressante à l'expansion cosmologique
L'expansion accélérée de l'Univers est un mystère qui intrigue les scientifiques depuis des décennies. Une nouvelle étude théorique propose une explication intrigante à ce phénomène: et si notre Univers s'agrandissait en absorbant des "bébés" univers parallèles ?
Le modèle cosmologique standard suggère que l'Univers est en expansion en raison de la présence d'une énergie noire, invisible et non détectée autrement que par cette expansion. Cependant, cette hypothèse soulève des questions et incite les chercheurs à explorer d'autres pistes. Une étude publiée le 12 décembre 2023 dans le Journal of Cosmology and Astroparticle Physics propose une alternative: l'expansion cosmologique pourrait résulter de la fusion de notre Univers avec d'autres univers.
Selon les auteurs, cette théorie pourrait mieux correspondre aux observations actuelles que le modèle standard. Ils ont développé un modèle mathématique démontrant comment l'absorption d'autres univers pourrait augmenter le volume de notre Univers, interprété comme une expansion par nos instruments.
Cette idée offre également une nouvelle perspective sur l'inflation cosmologique, ce moment juste après le Big Bang où l'Univers a connu une expansion fulgurante. Les chercheurs suggèrent que cet épisode pourrait avoir été provoqué par l'absorption de notre jeune Univers par un Univers plus grand, éliminant ainsi le besoin d'un champ hypothétique, l'inflaton, responsable de cette expansion rapide.
La validation de cette hypothèse nécessitera des données observationnelles précises. Les télescopes Euclid et James Webb, grâce à leur capacité à étudier le fond diffus cosmologique, pourraient fournir des réponses décisives.
La collision et l'absorption d'univers bébés représentent une vision audacieuse de l'évolution cosmique. Cette théorie non seulement défie les conceptions traditionnelles mais ouvre également la porte à de nouvelles recherches pour comprendre l'expansion de notre Univers. Seules les observations futures pourront confirmer ou infirmer cette fascinante proposition.
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Les récriminations de Meta prouvent que l'UE a eu raison de passer l'AI Act
Meta et Spotify mettent en garde l'Union européenne contre une réglementation de l'intelligence artificielle générative qui pourrait la priver de la prochaine grande vague d'innovation, et lui faire perdre en souveraineté au passage. Des arguments peu convaincants à l'heure où d'autres réglementations similaires sont à l'étude, notamment en Californie.
Meta s'est fendu le 23 août d'une tribune cosignée par son dirigeant Mark Zuckerberg et par Daniel Ek, le patron de Spotify. Ils y dénoncent l'approche européenne en matière de régulation de l'intelligence artificielle, qu'ils jugent "fragmentée" et "implémentée avec un manque de constance", ce qui freinerait l'innovation et limiterait les développeurs.
Revendiquer le droit de piller toutes les données
Meta se lamente notamment de ne pas avoir été autorisé à entraîner ses modèles d'IA générative sur les photos et vidéos partagées sur sa plateforme. "Aucune loi n'a pourtant été violée," s'étonne l'entreprise. Elle oublie de préciser qu'elle n'a pas demandé l'autorisation de ses utilisateurs, qui n'ont par ailleurs pas été informés de cet usage, ne comprennent pas sa portée potentielle et ne pouvaient pas se douter qu'il aurait lieu lorsqu'ils y ont mis leurs photos il y a parfois plus de 15 ans.
Combien d'utilisateurs autoriseraient cet usage s'ils en étaient vraiment informés ? Sans doute très peu d'entre eux, et c'est pour cela que Meta n'essaie même pas de le faire. A la place, l'entreprise met en garde sur le fait qu'elle ne pourra pas publier les prochains modèles multimodaux LLama dans l'Union européenne, puisqu'elle n'a pas été autorisée à les entraîner sur les données des européens (notez que Meta ne divulgue pas les données d'entraînement de ses modèles, et qu'ils ne sont pas donc totalement ouverts).
Un raisonnement fallacieux qui rappelle celui des bannières de cookies, devenues monnaie courante suite à l'entrée en vigueur du RGPD. Ces bannières ne sont pas obligatoires en tant que telles, elles sont juste la solution sur laquelle se sont reportés les sites web pour continuer de pister leurs utilisateurs. Elles sont la manifestation d'une industrie de "l'adtech" qui refuse de reconnaître ses torts passés et persiste dans ses pratiques envers et contre tout. Meta connaît bien la question, l'entreprise ayant été condamnée de si nombreuses fois pour des abus dans le pistage publicitaire et la mauvaise gestion des données personnelles de ses utilisateurs qu'on ne pourrait toutes les citer. Elle reproduit ici la même stratégie.
Quelle valeur ajoutée pour l'IA générative ?
Spotify est présenté par la tribune comme l'un des grands (et surtout rares) succès européens, et Daniel Ek voudrait faire croire que son investissement dans l'IA a été la clé de son succès, grâce à ses algorithmes de recommandation. En réalité, le succès de Spotify s'est construit sur le simple fait qu'il était une alternative légale et simple d'utilisation au piratage musical. On rappellera par ailleurs que les artistes n'y trouvent pas leur compte et que le business du streaming musical n'a au final pas été bénéfique à l'industrie sur le plan artistique.
Mais quel rapport avec l'IA générative, me direz-vous ? Spotify aimerait sans doute produire sa propre soupe musicale générée automatiquement sur la base de son large répertoire, évidemment sans rémunérer les artistes originaux. De quoi engranger plus de profits, sans s'embarrasser de musiciens. Une vision du futur qui ne nous enthousiasme pas vraiment.
La tribune présente plus généralement l'IA générative comme un facteur majeur de compétitivité, qui générera des milliers de milliards de dollars de valeur. Des estimations qui semblent pour le moment très optimistes. Il ne fait aucun doute que la technologie est impressionnante, mais ses applications concrètes restent limitées à date. Elle est surtout très coûteuse à utiliser et l'une des grandes questions du secteur en ce moment est de déterminer quand la "bulle" va éclater, et quels usages sont réellement pérennes et transformateurs.
L'Europe moins souveraine en ne dépendant pas des américains ?
Meta argumente que l'Europe perd en souveraineté et risque de rater le coche sur "de grands paris qui peuvent se traduire en de grandes récompenses"... parce qu'elle se priverait de ses modèles Llama en interdisant qu'ils soient entraînés sans l'accord des personnes concernées. Un raisonnement assez culotté de la part d'une entreprise américaine qui présume que toute innovation européenne se fera nécessairement sur un socle technologique qu'elle aura développé. Difficile de parler de souveraineté lorsqu'on dépend à ce point d'une puissance étrangère. La Chine en sait quelque chose.
Si Meta – tout comme Microsoft et Google – investit des dizaines de milliards de dollars dans des infrastructures de calcul spécialisées, ce n'est pas par bonté d'âme mais bien parce qu'elle pense y trouver son compte. De la même manière que ces entreprises américaines sont devenues plus puissantes que jamais en s'imposant comme leaders du cloud. Meta est certes plus vertueux que ses petits camarades quant au fait qu'il ne commercialise pas d'offre de cloud d'infrastructure. C'est pour cela qu'il insiste bien sur le caractère ouvert de sa technologie. Mais il n'est pas désintéressé pour autant.
Le modus operandi de la Silicon Valley est désormais bien rôdé : imposer sa technologie, puis la monétiser une fois qu'on ne peut plus s'en passer. Meta va jusqu'à dire que l'open source assure que le pouvoir n'est pas concentré sur une poignée d'acteurs, mais c'est exactement ce qui se passe avec les modèles de fondation. En menaçant de ne pas publier les siens si on ne le laisse pas faire ce qu'il veut avec les données des citoyens européens, l'entreprise montre qu'elle se considère déjà en position de force par rapport aux gouvernements de l'UE.
La tribune pointe aussi du doigt l'écart entre le nombre de start-up américaines et européennes, comme si c'était un phénomène récent. Vu d'ici, on a plutôt l'impression que les start-up européennes s'en sortent mieux en 2024 qu'en 2004. Et a priori, des pépites comme Mistral AI ne s'en porteront que mieux si Meta se retire du marché unique. Autre cocasserie : les talents européens de l'IA iraient travailler hors de l'Europe... C'est sûr, nombre d'entre eux travaillent pour des entreprises américaines qui les recrutent à prix d'or. Et en particulier, Meta qui dispose d'une forte présence en France dans la recherche en IA.
L'UE n'est pas la seule à vouloir encadrer l'IA
Il est vrai qu'une réglementation trop stricte peut être un frein pour l'innovation. Néanmoins, Meta et ses pairs ne sont plus crédibles depuis longtemps quand ils prônent une "auto-régulation" qu'ils n'ont jamais pratiquée sérieusement, et encore moins quand ils arguent que les laisser faire ce qu'ils veulent aidera l'Europe à développer ses propres pépites technologiques.
La ruée vers l'or de l'IA générative, qui s'est traduite en premier lieu par un pillage éhonté de la propriété intellectuelle (aussi bien de la littérature que des arts graphiques et désormais de l'audiovisuel), prouve que cet état d'esprit de "mieux vaut demander pardon après coup que demander la permission d'abord" prévaut toujours, avec l'assurance que les sanctions ne seront jamais aussi élevées que l'enrichissement qui en aura été retiré.
Au passage, l'Union européenne n'est pas la seule à vouloir baliser ce domaine technologique. De nombreuses autres réglementations sont en projet à travers le monde. L'État de Californie planche notamment sur un projet de loi (SB 1047) pour réglementer les grands modèles d'IA, projet qui affole ces mêmes entreprises qui voudraient convaincre l'Union européenne qu'elle fait fausse route. Peut-être devraient-elles se résoudre au fait que les années fastes où elles n'avaient aucun garde fou arrivent à leur fin.
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NEURALINK ESPÈRE IMPLANTER PLUSIEURS PATIENTS D'ICI LA FIN DE L'ANNÉE ET "PROGRESSER LE PLUS POSSIBLE"
Après un premier patient en mars, la start-up d'Elon Musk espère pouvoir installer son implant neuronal sur "plus de cinq patients dès cette année, a annoncé le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence.
Elon Musk espère que sa start-up Neuralink pourra installer son implant neuronal amélioré sur plusieurs autres personnes d'ici la fin de l'année, après avoir réparé le problème qui avait momentanément réduit la capacité de son premier patient à bouger un curseur de souris par la pensée.
"Ce n'est que maintenant que nous allons vers notre deuxième patient. Mais nous espérons, si tout se passe bien, en avoir plusieurs, plus de cinq, dès cette année", a déclaré le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence en direct sur X, son réseau social.
"Pour la prochaine phase de déploiement, nous voulons vraiment nous assurer que nous progressons le plus possible entre chaque patient de Neuralink", a précisé le patron de Tesla et SpaceX.
Donner de "super pouvoirs" aux humains
Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée.
Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée.
En mars, l'entreprise a diffusé une vidéo montrant Noland en train de jouer aux échecs en ligne, par la pensée, sans mentionner un incident: après l'opération, certains fils garnis d'électrodes s'étaient rétractés du cerveau. Comme ils servent à capter les signaux neuronaux, le patient avait momentanément perdu en capacité à contrôler le curseur à l'écran.
Neuralink avait ensuite indiqué avoir réparé le problème, notamment en améliorant l'algorithme d'enregistrement pour le rendre plus sensible aux signaux.
La start-up a passé en revue ce mercredi ses avancées et objectifs, notamment l'implantation de fils plus en profondeur dans le cerveau, afin d'améliorer les capacités des patients. Elle espère un jour parvenir à rendre la mobilité à des personnes paralysées, grâce à un deuxième implant, au niveau de la moelle épinière. Elon Musk a en outre à nouveau promis que cette technologie allait donner de "super pouvoirs" aux humains.
Neuralink cherche d'ailleurs à augmenter la bande passante de la liaison entre le cerveau et l'ordinateur, car "pour la symbiose entre l'homme et l'intelligence artificielle (IA), il est très important de pouvoir communiquer à une vitesse que l'IA peut suivre", a assuré le dirigeant.
Il évoque régulièrement le "risque pour notre civilisation" que représente l'IA selon lui, et espère que les implants cérébraux permettront aux humains de rivaliser avec les machines et donc de contenir le risque qu'elles prennent le contrôle.
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En Europe, Copenhague est à la pointe des projets de “ville verte intelligente”. Ambitionnant de devenir la première ville au monde neutre en carbone d’ici à 2025, elle ne se contente pas de multiplier les éoliennes et les pistes cyclables. Elle dissémine aussi des milliers de capteurs dans son mobilier urbain. Des “poubelles connectées” permettant de mieux gérer les déchets, jusqu’aux feux rouges mesurant la qualité de l’air, afin de mieux adapter la circulation (notamment lors de pics de pollution).
Mais ce qui ressemble le plus à la ville du futur “intelligente et verte” se trouve en Asie, à Singapour. Cette petite île où se massent 6 millions d’habitants a installé des centaines d’arbres artificiels, hauts de 18 à 50 mètres. Ils sont équipés de modérateurs de température, éclairent les rues grâce à l’énergie solaire, et collectent l’eau de pluie pour alimenter les fontaines et des “fermes urbaines”.
Des villes végétales
Mais les nouvelles technologies ne seront jamais aussi fortes que la nature pour rendre une ville réellement verte. La concentration exponentielle d’individus dans les “mégapoles” du futur amènera celles-ci à remodeler leurs paysages urbains, en laissant davantage de place à la nature.
“Aujourd’hui, à Paris, plus de 50 % de l’espace public est dédié aux voitures, à la circulation, aux parkings ; ce qui veut dire que l’on dispose d’un potentiel phénoménal de végétalisation. Pas du végétal décoratif, mais du végétal massif. Des arbres et de la végétation, des corridors verts, des espaces naturels dans la ville qui auraient un impact positif sur la biodiversité, la qualité de l’air et la régulation des températures”, observe Sylvain Grisot.
Les villes occidentales, de Lyon à Copenhague, commencent peu à peu à se “végétaliser”, afin d’éviter à ceux qui y vivront (d’ici à 2050) d’y suffoquer. Mais en raison d’un manque de foncier disponible, la création de grands parcs urbains n’est bien souvent pas à l’ordre du jour. Ainsi, les villes transforment-elles surtout les emplacements disponibles, notamment les friches industrielles, en jardins partagés et en “coulées vertes”.
Face au réchauffement climatique, la végétation fournit aussi de l’ombre, absorbe le CO2 et refroidit l’air. C’est pourquoi, en Amérique du nord, les villes d’Austin, Seattle et Montréal tentent de planter des centaines de milliers d’arbres d’ici 2030. En France, Paris prévoit d’en faire sortir de terre 170 000 d’ici 2027, à la place des parkings et des voies sur berge. En Italie, Milan va plus loin, avec un programme de plantation de 3 millions d’arbres d’ici 2030.
Mais plusieurs experts ne cachent pas leur scepticisme face aux “forêts urbaines”. “Sur une étude à la Défense, on avait calculé que les 70 premières années de vie des arbres serviraient à absorber le CO2 émis par le renforcement des infrastructures. Avec ces projets, on est plutôt dans un symbolisme de l’écologie. Au niveau du climat, ça ne fonctionne pas réellement”, explique Philippe Rahm, architecte suisse, dans Le Monde. Caroline Mollie, architecte paysagiste, rappelle qu’un arbre, “pour qu’il donne son maximum d’effet, doit avoir au moins une trentaine d’années. Voilà pourquoi mieux vaut planter moins, mais mieux, au bon endroit”. A Melbourne, par exemple, une programme de reforestation ne prévoit “que” 3 000 pieds pour 4,5 millions d’habitants.
Des forêts verticales
Planter ainsi des arbres en ville reste complexe, en raison d’une forte pression du foncier et d’un manque de place. C’est pourquoi des architectes et des urbanistes conçoivent aussi des forêts “verticales”. À Milan, les deux tours résidentielles du projet “Bosco Verticale” regroupent depuis 2017 plus de 20 000 plantes et arbres, soit l’équivalent de 2 hectares de forêt répartis en façade. Ce projet de reforestation verticale a pour objectif “d’augmenter la biodiversité, de réduire l’expansion urbaine et de contribuer à la régulation du microclimat.”
À Singapour, où l’espace est très limité, les plantations d’arbres sur les toits et les terrasses se multiplient depuis 5 ans. Une “architecture verte” à l’origine du surnom de la cité : la “ville-jardin”. Les hôtels Parkroyal et Oasia, notamment, disposent d’une surface végétale 5 à 10 fois plus importante que leur surface au sol. “Ce qui veut dire que dans la ville de demain, la nature pourrait être 10 fois plus présente que si la ville n’existait pas”, estime l’architecte Wong Mun Summ.
Reste le risque de voir naître une nouvelle forme d’inégalités, liées au cadre de vie plus agréable procuré par les tours végétalisées. À Milan, les gratte-ciel boisés de Bosco verticale sont surtout peuplés de personnes fortunées. Le complexe compte 131 appartements, dont le prix varie de 10 000 à 18 000 euros le mètre carré. En Corée du Sud, Songdo n’attire aussi que des familles aisées. Car cette “smart city verte” suit une logique immobilière, qui repose sur des partenariats public-privé, et donc le besoin d’attirer des populations CSP + pour être rentables. C’est sans doute pour éviter cela que les urbanistes de Singapour privilégient de plus en plus des projets d’immeubles végétalisés destinés à toutes les catégories sociales, avec un part importante de HLM.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏯🏭🏬🏫🏪🏩🏨🏦💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿
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Pour entrainer ses IA, NVIDIA récupèrerait des millions de vidéos sans autorisation
NVIDIA utiliserait massivement des vidéos récupérées sur Internet (YouTube, Netflix…) pour entrainer ses modèles d’IA, sans autorisation. L’entreprise n’est pas la seule dans ce cas, d’autres ont déjà été épinglées pour un tel comportement. Mais dans la course effrénée actuelle de l’intelligence artificielle, il faut aller toujours plus vite et la politique actuelle serait donc de « ne pas demander la permission ».
404 Media a récupéré de nombreux documents internes de NVIDIA qui montrent comment l’entreprise a développé et entrainé un modèle de fondation d’intelligence artificielle. Pour cela, l’entreprise aurait « extrait des vidéos de YouTube et de plusieurs autres sources ». Le modèle n’a pas encore été dévoilé, mais il pourrait servir à améliorer les produits NVIDIA existants.
Sans données, pas d’intelligence artificielle
Nous avons de cesse de le répéter : pour entrainer une intelligence artificielle, il faut des quantités astronomiques de données (et suffisamment de puissance de calcul pour les traiter). Nous l’avons vu avec notre exemple sur l’entrainement d’une IA en 10 lignes de code. Il faut non seulement des données, mais également savoir à quoi elles correspondent. On parle de données étiquetées ou annotées.
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Groq, la start-up qui veut mordre les mollets de Nvidia dans les puces IA
La start-up californienne vient de lever 640 millions de dollars pour muscler ses capacités de production de semi-conducteurs dédiées à l’IA. Le marché est estimé à 1000 milliards de dollars d’ici la fin de la décennie.
Derrière le géant Nvidia, plus intouchable que jamais, la concurrence continue de s’aiguiser dans le secteur des puces dédiées à l’IA. La start-up californienne Groq, fondée en 2016, a annoncé lundi soir une levée de fonds de 640 millions de dollars. Fondée par des anciens de Google, la jeune pousse commence à se faire un nom parmi les rivaux déclarés à la domination de Nvidia dans les composants permettant de faire tourner les modèles d’IA.
Des spécialistes comme AMD, Intel, Arm mais aussi les géants Microsoft, Google, Amazon ou encore Meta sont tous partis à la poursuite des cartes graphiques (GPU) de Nvidia, dont la part de marché atteint 80% selon les analystes. Jonathan Ross, l’un des fondateurs de Groq, est une figure de l’industrie des semi-conducteurs. Chez Google, c’est l’un des concepteurs des «tensor processing unit» ou TPU, des circuits intégrés permettant de faire tourner des modèles d’IA dans les data centers du géant de Mountain View.
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What Happened The Last Time SAG & WGA Went On Strike Together 63 Years Ago
BY
GREG MACARTHUR
PUBLISHED 2 DAYS AGO
The first dual SAG & WGA strike of the 21st century has effectively shut down Hollywood, a simultaneous union effort that hasn't occurred since 1960.
The 2023 SAG & WGA dual strike marks the first time that the two Hollywood unions have protested simultaneously in over six decades. The Writers Guild of America is being joined in protest against major Hollywood studios such as Sony, Universal, and Warner Bros. as well as tech streaming giants Netflix, Apple, and Amazon. SAG-AFTRA begins their strike more than two months after the WGA started theirs, which will prohibit all 160,000 members from participating in new productions or promoting upcoming television and movie releases. The SAG-AFTRA strike affects everyone from Hollywood's biggest celebrity actors to lesser-known background actors.
The combined SAG and WGA strike will force all current productions to halt as of July 14, 2023 as writers and actors alike combat executive efforts to increasingly rely on AI technology for future films and television series. Writers who have been weary about the threat of AI-generated screenplays are joined in solidarity by actors who are concerned about having their likenesses used digitally without their authorization. While Hollywood has been completely upended after the COVID-19 pandemic virtually froze the box office for 2-3 years, major studios are looking for ways to retain their diminishing power and wealth but fail to consider the livelihoods of the artists it has depended on for well over a century.
The 1960 SAG & WGA Strike Shut Down Hollywood For 6 Weeks
The last time Hollywood was forced to exist at a standstill was during the 1960 dual SAG and WGA strike which overlapped for six continuous weeks. The writers had gone on strike on January 16, 1960 due to a conflict over residual payments. Their primary concern was about how studios unfairly sold the rights of their films to television providers after a theatrical release without properly compensating the writers of those projects. The Screen Actors Guild joined in the strike against Hollywood in March 1960 over related issues concerning residual payments for actors. The SAG at the time was led by former guild president Ronald Reagan, who authorized the vote to strike in February 1960.
Similarly, the current 2023 dual SAG and WGA strike shares a mutual concern regarding a major Hollywood shift in technology and output, with the previous concerns in 1960 about television essentially translating to the imminent fear of pervasive streaming services and AI technology. Both the 1960 and 2023 dual strikes effectively aim to ensure fair wages and proper representation of all actors and writers, who wish to maintain reasonable compensation and representation through yet another momentous technological shift in Hollywood.
The Simultaneous 1960 SAG & WGA Strike Halted Production On 8 Major Movies
The simultaneous 1960 SAG and WGA strike against the Alliance of Television & Film Producers (ATFP) halted the production of at least eight major motion pictures at the time. These include Jack Lemmon's The Wackiest Ship in the Army, Elizabeth Taylor's Butterfield 8, Gina Lollobrigida's Go Naked in the World, and Marilyn Monroe's Let's Make Love. Similarly to the 2023 SAG-AFTRA strike, all members of the actors union were prohibited from working on any Hollywood production until a resolution was met. Some of the most prominent actors that were affected by the 1960 SAG strike include Steve McQueen, Paul Newman, John Wayne, Sean Connery, Bing Crosby, and Fred Astaire.
The 1960 WGA & SAG Strike Ended In Better Residuals & Rights For Writers & Actors
The 1960 WGA and SAG strike ended with better residual agreements and rights for both writers and actors. In many ways, the actors reinforced the writers' demands for guaranteed residuals that helped bring their strike to a more advantageous outcome. Of course, the SAG shared a common interest with the WGA at the time, similar to the current 2023 dual strike. The previous SAG concluded on April 18, 1960 with the ATFP agreeing to pay a one-time sum of $2.25 million, or roughly $23 million today considering inflation, to cover the implementation of the guild's healthcare and pension plans. The WGA protest continued for weeks after the conclusion of the SAG strike.
The WGA strike finally reached a resolution on June 12, 1960 that secured the first residual deal for writers of theatrical releases in the history of Hollywood. The writers were also able to secure their own funding from the ATFP for healthcare and pension plans as well (via WGA). Ideally, the 2023 dual SAG and WGA would repeat the history of the 1960 dual strike, with the actors' guild setting a new precedent that will ultimately benefit the writers' original interests. Since Hollywood will be forced to respond swiftly and drastically in order to save its 2024 productions and beyond, agreements must be secured in both the writers' and actors' 2023 strikes that ensure artificial technology will not take over their craft in an industry that has always focused on the pecuniary bottom line.🙏🙏🙏🙏🤞🤞🤞
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«J’ai hâte de servir l'Amérique» : Elon Musk entre dans une nouvelle dimension après son pari gagnant sur Donald Trump
Le patron de Tesla, SpaceX et X a fait partie des plus fervents soutiens du candidat républicain. Il pourrait jouer un rôle majeur dans la future Administration Trump... et en faire bénéficier son empire.
« Nous avons une nouvelle star, une star est née : Elon ! ». Dans son discours consacrant sa victoire face à ses partisans, Donald Trump a rendu un hommage appuyé à Elon Musk, le multi-entrepreneur à la tête de Tesla, SpaceX, xAI, Neuralink et le réseau social X. « Il est formidable, on a fait campagne ensemble », a déclaré le vainqueur de l’élection présidentielle américaine, avant de poursuivre son éloge. « C'est un personnage, il est spécial, c'est un génie, on doit protéger nos génies, on n'en pas tellement, je les remercie », a ajouté l'ancien magnat de l'immobilier. « Quand il y a eu la tempête Hélène, il y a eu beaucoup d'inondations en Caroline du Nord et la population m'a demandé de parler à Elon Musk car ils avaient besoin de Starlink, le système de communication. J'ai appelé Elon et il y était allé très vite, ça a sauvé beaucoup de vies. C'est un génie ».
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The pioneer of artificial intelligence says he is in favor of the destruction of humanity
Shocking remarks
At a recent conference, Geoffrey Hinton, pioneer and godfather of artificial intelligence, gave a stunning response when asked about superintelligent AI replacing humans. He says he is in favor of replacing humans with AI. Explanations.
“In fact, I am for it,” he said during this conference. “But I think it would be wiser for me to say that I am against it. » Geoffrey Hinton left Google last spring over fears that AI would fall into the wrong hands and even said he regrets his role in the development of systems ranging from ChatGPT to Stable Diffusion.
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Given the turn of events, it is surprising that this pioneer would make such a remark. And when conference moderator and MIT technology historian Deborah Fitzgerald asked him to “say more,” things actually got more interesting and complex. “Well, people don’t like being replaced,” he replied.
The godfather of AI adding: “There are many good and not so good aspects of humanity. It is not clear that we are the best form of intelligence there is. Obviously, from a person's point of view, it's all about people. But it may be that at some point we consider humanistic things as racist terms. »
What do you think ? Furthermore, this is how a war between artificial intelligence and humanity will end.
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“In 10 years, we will have an artificial super intelligence that will be 10,000 times smarter than humans”
Artificial intelligence is a subject that regularly comes up on the table, and although it brings many advantages to everyday life, it can also give rise to some fears. What will become of humanity in the next 10 years when it surpasses us?
Several models of Artificial Super Intelligence in the near future
In Japan, Masayoshi Son, CEO of SoftBank, recently claimed that artificial intelligence would soon surpass human capabilities. More specifically, he believes that in the next three to five years, AI should be at least as intelligent as us.
He added that if artificial intelligence ultimately isn't much smarter than humans, "we won't have to change the way we live, we won't have to change the structure of our way of life," did he declare. “But when it comes to super artificial intelligence, it’s a whole different story. With this, you will see a big improvement. »
Son argued that the future will involve multiple Artificial Super Intelligence (ASI) models interacting with each other, like neurons in the human brain. This will lead to the creation of artificial intelligence that will be 10,000 times smarter than any human genius.
Who is Son Masayoshi, founder of SoftBank?
Son Masayoshi is the founder of SoftBank. This businessman is mainly known for his bold investments and his futuristic vision. His journey is marked by resounding successes and significant financial setbacks, but his determination and his belief in innovation remain unwavering.
His rise began with SoftBank, a company he transformed from a simple software distributor into a telecommunications giant in Japan. His nose for technological opportunities led him to invest early in Alibaba, the Chinese e-commerce giant, a move that proved extremely lucrative.
However, Son's journey is not without difficulties. In 2022, the Vision Fund suffered record financial losses, forcing Son to take a more cautious approach. But his vision remains unwavering. In 2023, while the fund records another historic loss, it announces a return to the offensive, convinced by the promises of artificial intelligence.
After the Vision Fund posted record financial losses in 2022, Sean said SoftBank would go into "defensive" mode and be more cautious in its investments. In 2023, the Vision Fund posted another record loss, with the CEO saying shortly after that SoftBank would now go "on the offensive" as it was excited about investment opportunities in artificial intelligence.
In a recent public speaking engagement, Son reveals his ultimate vision for SoftBank: “the evolution of humanity.” He says he is convinced that the company's mission is to develop Artificial Super Intelligence capable of solving the world's most pressing problems.
Masayoshi Son is a complex and fascinating figure in the business world. His journey is punctuated by spectacular successes and bitter failures, but his determination and his faith in innovation remain constant. His ambitious vision for SoftBank and his commitment to using technology to improve the world make him a unique and inspiring character.
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Stranger Things 5
Synopsis
It's 1987. The Upside Down begins to take over Hawkins. No one can leave or enter, no one is safe. Our heroes must prepare for one final war against Vecna and face their demons, come into their own, and save all they love.
Stranger Things (Timeskip)
Synopsis
The cast of people from Stranger Things 20 years later, in an eventual epilogue of the future Season 5 that I would like to see.
Stranger Things: The Final Season
Synopsis
Hawkins has fallen as The Upside Down has taken over as the infection of the alternate world grows across Hawkins and beyond. But the Party refuses to give up, as everything will be risked in order to fix the world for good.
Stranger Things 5
Synopsis
After the group loses in Stranger Things 4, Stranger things 5 seeks to undo the conquest of the Mind Flayer and Vecna in the real world.
First Stranger Things 5 predictions:
- it will come out in summer 2024
- there will be a time jump to 1987, and it starts off with Max waking up from her coma
- a new character will be introduced as a new fan favorite, but dies in the finale
Stranger Things: Without A Trace (2016)
Synopsis
The year is 1983. When Will Byers is abducted by a creature from an alternate dimension, his mother, Joyce and the town's police chief, Jim Hopper, search for Will. At the same time, a young psychokinetic girl called Eleven escapes from the laboratory and assists Will's friends, Mike, Dustin, and Lucas, in their own efforts to find Will.
Stranger Things: The Red Storm (2017)
Synopsis
In the fall of 1984, Will Byers finds himself once again the target of the Upside Down as a large tentacled entity called the Mind Flayer soon terrorizes the citizens of Hawkins, drawing back Joyce and Hopper along with Mike's sister Nancy, Will's brother Jonathan, and Nancy's boyfriend Steve, as well as Will's close friends; Mike, Dustin, and Lucas. The whole group along with Californian newcomer Max as well as a missing Eleven must join forces once again to prevent the threat from increasing. But there's more to what our heroes know than what meets the eye about The Upside Down, and the truth will set the course of the future....or will it?
Stranger Things: Turning Point (2019)
Synopsis
In the summer of 1985 in Hawkins, the newly opened Starcourt Mall has become the focal point of the town, driving other stores out of business. Hawkins chief of police, Jim Hopper, disapproves of Eleven and Mike's budding relationship, while Joyce considers moving out of Hawkins for a better life for her children and herself, leaving the state of the children's friendships and her own relationship with Hopper in the air. Meanwhile, strange power fluctuations trigger Will's awareness of something otherworldly, and Eleven and Max sense something is off about the town's residents. Despite having closed the portal to the Upside Down, they fear that they are all still in danger from it. Not to mention the fact that Dustin's new communication device has picked up a secret transmission that could be bad news for everyone in Hawkins. But no matter what happens, they'll be able to come out okay and beat the bad guys.....or will they?
Stranger Things: Darkness (2021)
Synopsis
In the spring of 1986, the party has splintered since the Byers and Eleven moved to California. Mike's become a distant and depressed loner who's only closure is visiting El and Will. Lucas and Max have reconciled their relationship, but Max suffers from her own aftershocks in the wake of Billy's death. Dustin has been too busy for his friends as he's helped found a new D&D club at Hawkins High, but little does he know the dark secrets the members hold. Eleven and Will have had a hard time adjusting to a new life, with their classmates being no help in the slightest. Things start to kick up again when Joyce and Murray find a secret message that changes what they previously thought happened during the Battle of Starcourt. At the same time, dark secrets reveal themselves in Hawkins that propels Dustin, Lucas, Max, Nancy, Steve, and Robin into a mystery that threatens to unravel Hawkins. And finally, Eleven is forced to confront her past alongside Mike, Will, and Jonathan....and while running from the very people who started Project MKUltra. All of these paths will collide, and the truth will lead to a shocking revelation that will connect everything....
Stranger Things: Final Flight (2023)
Synopsis
In the winter of 1987, Mike and Eleven have been searching for a way to destroy the Upside Down for over a year, with no success. The rest of the party has been trying to figure out their next move, but since they're only fully together during school breaks there's little chance that they'll pull out. But when a mysterious ally brings El and Mike back to Hawkins, a spark of hope is reignited. It happens no sooner as the Upside Down has begun to eat away at not just Hawkins, but the entire world. Now it's up to our heroes to repair their broken bonds, and to possibly destroy the darkness...if they can. The emotional and epic final chapter is here....🙏🙏🙏🙏🙏🙏🙏🙏🤞🤞🤞🤞🤞🤞🤞🤞🤞
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Stranger Things 5
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It's 1987. The Upside Down begins to take over Hawkins. No one can leave or enter, no one is safe. Our heroes must prepare for one final war against Vecna and face their demons, come into their own, and save all they love.
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Synopsis
In the spring of 1986, the party has splintered since the Byers and Eleven moved to California. Mike's become a distant and depressed loner who's only closure is visiting El and Will. Lucas and Max have reconciled their relationship, but Max suffers from her own aftershocks in the wake of Billy's death. Dustin has been too busy for his friends as he's helped found a new D&D club at Hawkins High, but little does he know the dark secrets the members hold. Eleven and Will have had a hard time adjusting to a new life, with their classmates being no help in the slightest. Things start to kick up again when Joyce and Murray find a secret message that changes what they previously thought happened during the Battle of Starcourt. At the same time, dark secrets reveal themselves in Hawkins that propels Dustin, Lucas, Max, Nancy, Steve, and Robin into a mystery that threatens to unravel Hawkins. And finally, Eleven is forced to confront her past alongside Mike, Will, and Jonathan....and while running from the very people who started Project MKUltra. All of these paths will collide, and the truth will lead to a shocking revelation that will connect everything....
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In the winter of 1987, Mike and Eleven have been searching for a way to destroy the Upside Down for over a year, with no success. The rest of the party has been trying to figure out their next move, but since they're only fully together during school breaks there's little chance that they'll pull out. But when a mysterious ally brings El and Mike back to Hawkins, a spark of hope is reignited. It happens no sooner as the Upside Down has begun to eat away at not just Hawkins, but the entire world. Now it's up to our heroes to repair their broken bonds, and to possibly destroy the darkness...if they can. The emotional and epic final chapter is here....🙏🙏🙏🙏🙏🙏🤞🤞🤞
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@Finary Le pionnier de l’intelligence artificielle se dit favorable à la destruction de l’humanité
Des propos choquants
Lors d’une récente conférence, Geoffrey Hinton, pionnier et parrain de l’intelligence artificielle, a répondu de manière étonnante lorsqu’on lui a posé une question sur le remplacement des humains par l’IA superintelligente. Il se dit favorable au remplacement de l’Homme par l’IA. Explications.
« En fait, je suis pour », a-t-il affirmé lors de cette conférence. « Mais je pense qu’il serait plus sage pour moi de dire que je suis contre. » Geoffrey Hinton a quitté l’entreprise Google au printemps dernier par crainte que l’IA ne tombe entre de mauvaises mains et a même dit regretter son rôle dans le développement de systèmes allant de ChatGPT à Stable Diffusion.
LIRE AUSSI Les défis éthiques de l’intelligence artificielle
Compte tenu de la tournure des évènements, il est surprenant que ce pionnier fasse une telle remarque. Et lorsque la modératrice de la conférence et historienne de la technologie du MIT, Deborah Fitzgerald, lui a demandé « d’en dire plus », les choses sont effectivement devenues plus intéressantes et complexes. « Eh bien, les gens n’aiment pas être remplacés », a-t-il répondu.
Le parrain de l’IA ajoutant : « Il y a beaucoup de bons et de moins bons aspects de l’humanité. Il n’est pas clair que nous soyons la meilleure forme d’intelligence qui soit. Évidemment, du point de vue d’une personne, tout est lié aux gens. Mais il se peut qu’à un moment donné, nous considérions des choses humanistes comme des termes racistes. »
Qu’en pensez-vous ? Par ailleurs, voici comment se terminera une guerre entre l’intelligence artificielle et l’humanité.
LIRE AUSSI Le chef de l’ONU implore les dirigeants de ne pas donner à l’IA le contrôle des armes nucléaires
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Le pionnier de l’intelligence artificielle se dit favorable à la destruction de l’humanité
Des propos choquants
Lors d’une récente conférence, Geoffrey Hinton, pionnier et parrain de l’intelligence artificielle, a répondu de manière étonnante lorsqu’on lui a posé une question sur le remplacement des humains par l’IA superintelligente. Il se dit favorable au remplacement de l’Homme par l’IA. Explications.
« En fait, je suis pour », a-t-il affirmé lors de cette conférence. « Mais je pense qu’il serait plus sage pour moi de dire que je suis contre. » Geoffrey Hinton a quitté l’entreprise Google au printemps dernier par crainte que l’IA ne tombe entre de mauvaises mains et a même dit regretter son rôle dans le développement de systèmes allant de ChatGPT à Stable Diffusion.
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Compte tenu de la tournure des évènements, il est surprenant que ce pionnier fasse une telle remarque. Et lorsque la modératrice de la conférence et historienne de la technologie du MIT, Deborah Fitzgerald, lui a demandé « d’en dire plus », les choses sont effectivement devenues plus intéressantes et complexes. « Eh bien, les gens n’aiment pas être remplacés », a-t-il répondu.
Le parrain de l’IA ajoutant : « Il y a beaucoup de bons et de moins bons aspects de l’humanité. Il n’est pas clair que nous soyons la meilleure forme d’intelligence qui soit. Évidemment, du point de vue d’une personne, tout est lié aux gens. Mais il se peut qu’à un moment donné, nous considérions des choses humanistes comme des termes racistes. »
Qu’en pensez-vous ? Par ailleurs, voici comment se terminera une guerre entre l’intelligence artificielle et l’humanité.
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Le pionnier de l’intelligence artificielle se dit favorable à la destruction de l’humanité
Des propos choquants
Lors d’une récente conférence, Geoffrey Hinton, pionnier et parrain de l’intelligence artificielle, a répondu de manière étonnante lorsqu’on lui a posé une question sur le remplacement des humains par l’IA superintelligente. Il se dit favorable au remplacement de l’Homme par l’IA. Explications.
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Compte tenu de la tournure des évènements, il est surprenant que ce pionnier fasse une telle remarque. Et lorsque la modératrice de la conférence et historienne de la technologie du MIT, Deborah Fitzgerald, lui a demandé « d’en dire plus », les choses sont effectivement devenues plus intéressantes et complexes. « Eh bien, les gens n’aiment pas être remplacés », a-t-il répondu.
Le parrain de l’IA ajoutant : « Il y a beaucoup de bons et de moins bons aspects de l’humanité. Il n’est pas clair que nous soyons la meilleure forme d’intelligence qui soit. Évidemment, du point de vue d’une personne, tout est lié aux gens. Mais il se peut qu’à un moment donné, nous considérions des choses humanistes comme des termes racistes. »
Qu’en pensez-vous ? Par ailleurs, voici comment se terminera une guerre entre l’intelligence artificielle et l’humanité.
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« Dans 10 ans, nous aurons une super intelligence artificielle qui sera 10.000 fois plus intelligente que les humains »
L’intelligence artificielle est un sujet qui revient régulièrement sur la table, et bien qu’elle apporte de nombreux avantages dans la vie de tous les jours, elle peut aussi susciter quelques craintes. Que deviendra l’humanité dans les 10 prochaines années lorsqu’elle nous surpassera ?
Plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle dans un avenir proche
Au Japon, Masayoshi Son, PDG de SoftBank, a récemment affirmé que l’intelligence artificielle dépasserait bientôt les capacités humaines. Plus précisément, il estime que dans les trois à cinq prochaines années, l’IA devrait être au moins aussi intelligente que nous.
Il a ajouté que si l'intelligence artificielle n’est finalement pas beaucoup plus intelligente que les humains, « nous n'aurons pas à changer notre façon de vivre, nous n'aurons pas à changer la structure de notre mode de vie », a-t-il déclaré. « Mais lorsqu’il s’agit de super intelligence artificielle, c’est une toute autre histoire. Avec cela, vous constaterez une grande amélioration. »
Son a fait valoir que l'avenir impliquera plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle (ASI) interagissant les uns avec les autres, comme les neurones du cerveau humain. Cela conduira à la création d’une intelligence artificielle qui sera 10 000 fois plus intelligente que n’importe quel génie humain.
Qui est Son Masayoshi, fondateur de SoftBank ?
Son Masayoshi est le fondateur de SoftBank. Cet homme d’affaires est principalement connu pour ses investissements audacieux et sa vision futuriste. Son parcours est marqué par des succès retentissants et des revers financiers importants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent inébranlables.
Son ascension débute avec SoftBank, une entreprise qu'il transforme d'un simple distributeur de logiciels en un géant des télécommunications au Japon. Son flair pour les opportunités technologiques le pousse à investir tôt dans Alibaba, le géant chinois du e-commerce, une décision qui s'avère extrêmement lucrative.
Cependant, le parcours de Son n'est pas exempt de difficultés. En 2022, le Vision Fund essuie des pertes financières record, obligeant Son à adopter une approche plus prudente. Mais sa vision reste inébranlable. En 2023, alors que le fonds enregistre une nouvelle perte historique, il annonce un retour à l'offensive, convaincu par les promesses de l'intelligence artificielle.
Après que le Vision Fund ait enregistré des pertes financières record en 2022, Sean a déclaré que SoftBank passerait en mode « défensif » et serait plus prudente dans ses investissements. En 2023, le Vision Fund a enregistré une nouvelle perte record, le PDG ayant déclaré peu de temps après que SoftBank passerait désormais « à l'offensive » car il était enthousiasmé par les opportunités d'investissement dans l'intelligence artificielle.
Lors d'une récente prise de parole publique, Son dévoile sa vision ultime pour SoftBank : « l'évolution de l'humanité ». Il se déclare convaincu que l'entreprise a pour mission de développer une Super Intelligence Artificielle capable de résoudre les problèmes les plus urgents du monde.
Masayoshi Son est une figure complexe et fascinante du monde des affaires. Son parcours est jalonné de réussites spectaculaires et d'échecs cuisants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent constantes. Sa vision ambitieuse pour SoftBank et son engagement à utiliser la technologie pour améliorer le monde font de lui un personnage unique et inspirant.
NEURALINK ESPÈRE IMPLANTER PLUSIEURS PATIENTS D'ICI LA FIN DE L'ANNÉE ET "PROGRESSER LE PLUS POSSIBLE"
Après un premier patient en mars, la start-up d'Elon Musk espère pouvoir installer son implant neuronal sur "plus de cinq patients dès cette année, a annoncé le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence.
Elon Musk espère que sa start-up Neuralink pourra installer son implant neuronal amélioré sur plusieurs autres personnes d'ici la fin de l'année, après avoir réparé le problème qui avait momentanément réduit la capacité de son premier patient à bouger un curseur de souris par la pensée.
"Ce n'est que maintenant que nous allons vers notre deuxième patient. Mais nous espérons, si tout se passe bien, en avoir plusieurs, plus de cinq, dès cette année", a déclaré le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence en direct sur X, son réseau social.
"Pour la prochaine phase de déploiement, nous voulons vraiment nous assurer que nous progressons le plus possible entre chaque patient de Neuralink", a précisé le patron de Tesla et SpaceX.
Donner de "super pouvoirs" aux humains
Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée.
Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée.
En mars, l'entreprise a diffusé une vidéo montrant Noland en train de jouer aux échecs en ligne, par la pensée, sans mentionner un incident: après l'opération, certains fils garnis d'électrodes s'étaient rétractés du cerveau. Comme ils servent à capter les signaux neuronaux, le patient avait momentanément perdu en capacité à contrôler le curseur à l'écran.
Neuralink avait ensuite indiqué avoir réparé le problème, notamment en améliorant l'algorithme d'enregistrement pour le rendre plus sensible aux signaux.
La start-up a passé en revue ce mercredi ses avancées et objectifs, notamment l'implantation de fils plus en profondeur dans le cerveau, afin d'améliorer les capacités des patients. Elle espère un jour parvenir à rendre la mobilité à des personnes paralysées, grâce à un deuxième implant, au niveau de la moelle épinière. Elon Musk a en outre à nouveau promis que cette technologie allait donner de "super pouvoirs" aux humains.
Neuralink cherche d'ailleurs à augmenter la bande passante de la liaison entre le cerveau et l'ordinateur, car "pour la symbiose entre l'homme et l'intelligence artificielle (IA), il est très important de pouvoir communiquer à une vitesse que l'IA peut suivre", a assuré le dirigeant.
Il évoque régulièrement le "risque pour notre civilisation" que représente l'IA selon lui, et espère que les implants cérébraux permettront aux humains de rivaliser avec les machines et donc de contenir le risque qu'elles prennent le contrôle.
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Nous vivons dans une simulation et cet ancien de la NASA veut le prouver
Il y a un quart de siècle, dans Matrix, les sœurs Wachowski plaçaient Thomas Anderson, alias Neo, face à un dilemme proposé par le chef rebelle Morpheus. En optant pour une pilule rouge ou une pilule bleue, le choix lui était donné de se confronter à une vérité fondamentale (le fait que nous vivons dans une réalité simulée par la fameuse Matrice) ou de rester dans l'ignorance.
Comme Neo, un autre Thomas a opté pour la pilule rouge, décidant de se confronter à cette vaste et passionnante question: sommes-nous en train de vivre dans une gigantesque simulation? Physicien ayant précédemment travaillé pour la NASA, Thomas Campbell a publié en 2017 un article dans lequel il décrit une série de cinq expériences conçues pour nous permettre d'obtenir une réponse claire à cette interrogation.
L'article en question, publié par The International Journal of Quantum Foundations, a visiblement fait cogiter les scientifiques de l'université polytechnique de Californie (CalPoly), dont Futurism nous apprend qu'ils commencent à mettre en application les expériences suggérées par Thomas Campbell. Celui-ci ne s'est d'ailleurs pas contenté d'écrire pour la revue scientifique: il a également créé une organisation à but non lucratif, le Centre pour l'unification de la science et de la conscience (CUSAC), afin de contribuer au financement de la réalisation desdites expériences.
Parmi les expériences proposées par le physicien, on trouve une nouvelle version de l'expérience de la double fente, réalisée pour la première fois en 1801 par Thomas Young. En résumé, l'expérience originelle consiste à créer des interférences entre deux faisceaux de lumière issus d'une même source en les faisant passer par deux minuscules trous percés dans un plan opaque. Il s'agit de montrer comment la lumière et la matière peuvent agir à la fois comme des ondes et des particules.
L'hypothèse de Thomas Campbell, c'est que si on supprime le regard de l'observateur, alors les informations enregistrées au cours de ces expériences n'existent pas. En d'autres termes, cela reviendrait à affirmer qu'en l'absence de tout joueur, un jeu vidéo n'existe pas. Le physicien résume son idée en affirmant que l'univers est uniquement «participatif».
L'Américain n'est évidemment pas le premier à se poser ce genre de question et à poser des hypothèses de simulation. En 2003, le philosophe suédois Nick Bostrom (qui, étrangement, ne s'appelle pas Thomas) publiait un article qui fit date, intitulé «Vivez-vous dans une simulation informatique?».
Bostrom y développait l'idée suivante: si nous progressons suffisamment sur le plan technologique, nous finirons probablement par simuler nos ancêtres… Qui eux-mêmes finiront par progresser suffisamment pour simuler les leurs. Et ainsi de suite. Or, suivant cette idée, il n'y a aucune raison pour que nous ne fassions pas, nous aussi, partie de l'une de ces couches successives de réalité simulée.
Les points de vue de Campbell et Bostrom divergent sur au moins un point: contrairement à son prédécesseur scandinave, le physicien américain affirme que notre «conscience n'est pas un produit de la simulation: elle est fondamentale pour la réalité». Et en profite pour souligner que selon lui, la réalisation de ses cinq expériences pourrait «remettre en question la compréhension conventionnelle de la réalité et découvrir des liens profonds entre la conscience et le cosmos».
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En Europe, Copenhague est à la pointe des projets de “ville verte intelligente”. Ambitionnant de devenir la première ville au monde neutre en carbone d’ici à 2025, elle ne se contente pas de multiplier les éoliennes et les pistes cyclables. Elle dissémine aussi des milliers de capteurs dans son mobilier urbain. Des “poubelles connectées” permettant de mieux gérer les déchets, jusqu’aux feux rouges mesurant la qualité de l’air, afin de mieux adapter la circulation (notamment lors de pics de pollution).
Mais ce qui ressemble le plus à la ville du futur “intelligente et verte” se trouve en Asie, à Singapour. Cette petite île où se massent 6 millions d’habitants a installé des centaines d’arbres artificiels, hauts de 18 à 50 mètres. Ils sont équipés de modérateurs de température, éclairent les rues grâce à l’énergie solaire, et collectent l’eau de pluie pour alimenter les fontaines et des “fermes urbaines”.
Des villes végétales
Mais les nouvelles technologies ne seront jamais aussi fortes que la nature pour rendre une ville réellement verte. La concentration exponentielle d’individus dans les “mégapoles” du futur amènera celles-ci à remodeler leurs paysages urbains, en laissant davantage de place à la nature.
“Aujourd’hui, à Paris, plus de 50 % de l’espace public est dédié aux voitures, à la circulation, aux parkings ; ce qui veut dire que l’on dispose d’un potentiel phénoménal de végétalisation. Pas du végétal décoratif, mais du végétal massif. Des arbres et de la végétation, des corridors verts, des espaces naturels dans la ville qui auraient un impact positif sur la biodiversité, la qualité de l’air et la régulation des températures”, observe Sylvain Grisot.
Les villes occidentales, de Lyon à Copenhague, commencent peu à peu à se “végétaliser”, afin d’éviter à ceux qui y vivront (d’ici à 2050) d’y suffoquer. Mais en raison d’un manque de foncier disponible, la création de grands parcs urbains n’est bien souvent pas à l’ordre du jour. Ainsi, les villes transforment-elles surtout les emplacements disponibles, notamment les friches industrielles, en jardins partagés et en “coulées vertes”.
Face au réchauffement climatique, la végétation fournit aussi de l’ombre, absorbe le CO2 et refroidit l’air. C’est pourquoi, en Amérique du nord, les villes d’Austin, Seattle et Montréal tentent de planter des centaines de milliers d’arbres d’ici 2030. En France, Paris prévoit d’en faire sortir de terre 170 000 d’ici 2027, à la place des parkings et des voies sur berge. En Italie, Milan va plus loin, avec un programme de plantation de 3 millions d’arbres d’ici 2030.
Mais plusieurs experts ne cachent pas leur scepticisme face aux “forêts urbaines”. “Sur une étude à la Défense, on avait calculé que les 70 premières années de vie des arbres serviraient à absorber le CO2 émis par le renforcement des infrastructures. Avec ces projets, on est plutôt dans un symbolisme de l’écologie. Au niveau du climat, ça ne fonctionne pas réellement”, explique Philippe Rahm, architecte suisse, dans Le Monde. Caroline Mollie, architecte paysagiste, rappelle qu’un arbre, “pour qu’il donne son maximum d’effet, doit avoir au moins une trentaine d’années. Voilà pourquoi mieux vaut planter moins, mais mieux, au bon endroit”. A Melbourne, par exemple, une programme de reforestation ne prévoit “que” 3 000 pieds pour 4,5 millions d’habitants.
Des forêts verticales
Planter ainsi des arbres en ville reste complexe, en raison d’une forte pression du foncier et d’un manque de place. C’est pourquoi des architectes et des urbanistes conçoivent aussi des forêts “verticales”. À Milan, les deux tours résidentielles du projet “Bosco Verticale” regroupent depuis 2017 plus de 20 000 plantes et arbres, soit l’équivalent de 2 hectares de forêt répartis en façade. Ce projet de reforestation verticale a pour objectif “d’augmenter la biodiversité, de réduire l’expansion urbaine et de contribuer à la régulation du microclimat.”
À Singapour, où l’espace est très limité, les plantations d’arbres sur les toits et les terrasses se multiplient depuis 5 ans. Une “architecture verte” à l’origine du surnom de la cité : la “ville-jardin”. Les hôtels Parkroyal et Oasia, notamment, disposent d’une surface végétale 5 à 10 fois plus importante que leur surface au sol. “Ce qui veut dire que dans la ville de demain, la nature pourrait être 10 fois plus présente que si la ville n’existait pas”, estime l’architecte Wong Mun Summ.
Reste le risque de voir naître une nouvelle forme d’inégalités, liées au cadre de vie plus agréable procuré par les tours végétalisées. À Milan, les gratte-ciel boisés de Bosco verticale sont surtout peuplés de personnes fortunées. Le complexe compte 131 appartements, dont le prix varie de 10 000 à 18 000 euros le mètre carré. En Corée du Sud, Songdo n’attire aussi que des familles aisées. Car cette “smart city verte” suit une logique immobilière, qui repose sur des partenariats public-privé, et donc le besoin d’attirer des populations CSP + pour être rentables. C’est sans doute pour éviter cela que les urbanistes de Singapour privilégient de plus en plus des projets d’immeubles végétalisés destinés à toutes les catégories sociales, avec un part importante de HLM.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏯🏭🏬🏫🏪🏩🏨🏦💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿🍃🦋🐌🐚🦑🦐🦞🦀🐙🦈🐡🐠🐟🦭🐬🐋🐳🦖🦕🐉🐲🐍🦎🐢🐊🐸🦜🦚🦩🪶🦤🦉🦢🦆🦅🕊🐧🐦🐥🐤🐣🐓🐔🦃🐾🦡🦘🦨🦦🦥🐼🐻❄️🐨🐻🦇🦔🦫🐿🐇🐰🐹🐀🐁🐭🦛🐿🦣🐘🦒🦙🐫🐪🐐🐑🐏🐗🐖🐷🐄🐃🐂🐮🦬🦌🦓🦄🐎🐴🐆🐅🐯🦁🐈⬛🐈🐱🦝🦊🐺🐩🐕🦺🦮🐕🐶🦧🦍🐒🐵
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En Europe, Copenhague est à la pointe des projets de “ville verte intelligente”. Ambitionnant de devenir la première ville au monde neutre en carbone d’ici à 2025, elle ne se contente pas de multiplier les éoliennes et les pistes cyclables. Elle dissémine aussi des milliers de capteurs dans son mobilier urbain. Des “poubelles connectées” permettant de mieux gérer les déchets, jusqu’aux feux rouges mesurant la qualité de l’air, afin de mieux adapter la circulation (notamment lors de pics de pollution).
Mais ce qui ressemble le plus à la ville du futur “intelligente et verte” se trouve en Asie, à Singapour. Cette petite île où se massent 6 millions d’habitants a installé des centaines d’arbres artificiels, hauts de 18 à 50 mètres. Ils sont équipés de modérateurs de température, éclairent les rues grâce à l’énergie solaire, et collectent l’eau de pluie pour alimenter les fontaines et des “fermes urbaines”.
Des villes végétales
Mais les nouvelles technologies ne seront jamais aussi fortes que la nature pour rendre une ville réellement verte. La concentration exponentielle d’individus dans les “mégapoles” du futur amènera celles-ci à remodeler leurs paysages urbains, en laissant davantage de place à la nature.
“Aujourd’hui, à Paris, plus de 50 % de l’espace public est dédié aux voitures, à la circulation, aux parkings ; ce qui veut dire que l’on dispose d’un potentiel phénoménal de végétalisation. Pas du végétal décoratif, mais du végétal massif. Des arbres et de la végétation, des corridors verts, des espaces naturels dans la ville qui auraient un impact positif sur la biodiversité, la qualité de l’air et la régulation des températures”, observe Sylvain Grisot.
Les villes occidentales, de Lyon à Copenhague, commencent peu à peu à se “végétaliser”, afin d’éviter à ceux qui y vivront (d’ici à 2050) d’y suffoquer. Mais en raison d’un manque de foncier disponible, la création de grands parcs urbains n’est bien souvent pas à l’ordre du jour. Ainsi, les villes transforment-elles surtout les emplacements disponibles, notamment les friches industrielles, en jardins partagés et en “coulées vertes”.
Face au réchauffement climatique, la végétation fournit aussi de l’ombre, absorbe le CO2 et refroidit l’air. C’est pourquoi, en Amérique du nord, les villes d’Austin, Seattle et Montréal tentent de planter des centaines de milliers d’arbres d’ici 2030. En France, Paris prévoit d’en faire sortir de terre 170 000 d’ici 2027, à la place des parkings et des voies sur berge. En Italie, Milan va plus loin, avec un programme de plantation de 3 millions d’arbres d’ici 2030.
Mais plusieurs experts ne cachent pas leur scepticisme face aux “forêts urbaines”. “Sur une étude à la Défense, on avait calculé que les 70 premières années de vie des arbres serviraient à absorber le CO2 émis par le renforcement des infrastructures. Avec ces projets, on est plutôt dans un symbolisme de l’écologie. Au niveau du climat, ça ne fonctionne pas réellement”, explique Philippe Rahm, architecte suisse, dans Le Monde. Caroline Mollie, architecte paysagiste, rappelle qu’un arbre, “pour qu’il donne son maximum d’effet, doit avoir au moins une trentaine d’années. Voilà pourquoi mieux vaut planter moins, mais mieux, au bon endroit”. A Melbourne, par exemple, une programme de reforestation ne prévoit “que” 3 000 pieds pour 4,5 millions d’habitants.
Des forêts verticales
Planter ainsi des arbres en ville reste complexe, en raison d’une forte pression du foncier et d’un manque de place. C’est pourquoi des architectes et des urbanistes conçoivent aussi des forêts “verticales”. À Milan, les deux tours résidentielles du projet “Bosco Verticale” regroupent depuis 2017 plus de 20 000 plantes et arbres, soit l’équivalent de 2 hectares de forêt répartis en façade. Ce projet de reforestation verticale a pour objectif “d’augmenter la biodiversité, de réduire l’expansion urbaine et de contribuer à la régulation du microclimat.”
À Singapour, où l’espace est très limité, les plantations d’arbres sur les toits et les terrasses se multiplient depuis 5 ans. Une “architecture verte” à l’origine du surnom de la cité : la “ville-jardin”. Les hôtels Parkroyal et Oasia, notamment, disposent d’une surface végétale 5 à 10 fois plus importante que leur surface au sol. “Ce qui veut dire que dans la ville de demain, la nature pourrait être 10 fois plus présente que si la ville n’existait pas”, estime l’architecte Wong Mun Summ.
Reste le risque de voir naître une nouvelle forme d’inégalités, liées au cadre de vie plus agréable procuré par les tours végétalisées. À Milan, les gratte-ciel boisés de Bosco verticale sont surtout peuplés de personnes fortunées. Le complexe compte 131 appartements, dont le prix varie de 10 000 à 18 000 euros le mètre carré. En Corée du Sud, Songdo n’attire aussi que des familles aisées. Car cette “smart city verte” suit une logique immobilière, qui repose sur des partenariats public-privé, et donc le besoin d’attirer des populations CSP + pour être rentables. C’est sans doute pour éviter cela que les urbanistes de Singapour privilégient de plus en plus des projets d’immeubles végétalisés destinés à toutes les catégories sociales, avec un part importante de HLM.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏯🏭🏬🏫🏪🏩🏨🏦💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎
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Des villes autosuffisantes
Certaines villes vont plus loin que la végétalisation, et construisent des “fermes verticales” ; destinées à capter le CO2, mais aussi à alimenter les citadins, tout en réduisant le coût énergétique du transport des denrées. “Aujourd’hui, la capacité des villes à nourrir leurs habitants est faible. Pourtant, c’est dans les centres urbains que les consommations sont les plus importantes. Mais il est parfaitement possible de nourrir tous les habitants de New-York ou de Paris en cultivant à l’intérieur de la ville, dans un rayon de 150 km”, indique Mitchell Joachim, éco-architecte américain. Selon lui, l’agriculture urbaine à étages permettra demain aux mégapoles de réduire le gaspillage alimentaire et de nourrir des dizaines de millions d’habitants. Jusqu’à l’auto-suffisance.
Pour le microbiologiste Dickson Despommier, les fermes verticales sont la solution au manque de place dans les villes. Depuis 10 ans, l’agriculture urbaine se développe dans les friches industrielles et les jardins partagés, mais selon lui, la superficie totale de ces parcelles ne sera jamais suffisante pour couvrir les besoins alimentaires des citadins de 2050. Pour le théoricien de l’agriculture urbaine verticale, la production d’aliments “hors sol” permettrait de réduire la consommation d’énergies fossiles et leurs émissions de CO2, tout en diminuant de 70 % l’eau utilisée. Notamment via la culture en hydroponie, qui consiste à immerger les racines dans une solution à base d’eau et de nutriments. Selon lui, un bâtiment de 30 étages peut produire l’équivalent de 970 hectares et alimenter 50 000 personnes.
Des centaines de fermes verticales ont vu le jour depuis 2012, partout dans le monde. Les exemples les plus aboutis se trouvent en Asie. C’est à Singapour que les toutes premières “tours maraîchères” sont apparues. Et pour cause : dans ce pays insulaire, le plus densément peuplé au monde, les terres agricoles sont inexistantes. L’agriculture verticale est ainsi apparue comme la solution à sa dépendance aux importations. En 2020, la cité-état compte 300 fermes verticales. Les centaines de tours construites par la société Sky Greens produisent 1 tonne de légumes verts par jour. De son côté, Wong Mun Summ mène un projet de fermes verticales destiné à faire de Singapour une ville auto-suffisante : “elles produiront de la nourriture, mais aussi de l’énergie grâce à des panneaux solaires”.
L’objectif des concepteurs de fermes verticales est le même : permettre aux habitants de cultiver et consommer local, avec une empreinte carbone réduite. Ainsi, les tours ne se composent pas que de serres : les habitants peuvent cultiver leurs propres légumes, dans des potagers partagés hors sol. On retrouve ce genre de fermes verticales privées/publiques à Singapour, mais aussi à Tokyo, Paris, Montréal, Chicago, ou encore Atlanta… où le maire perçoit l’agriculture urbaine comme un “futur marché” porteur.
Car si elles ne sont pas encore très rentables pour l’instant, de nombreuses fermes verticales sont appelées à faire partie des “smart cities” en développement, avec l’idée d’optimiser la production agricole, et donc de gagner de l’argent. Dans la banlieue de New-York, à New Ark, AeroFarms a créé en 2016 une ferme verticale “aéroponique” de 6 500 m2, dont l’objectif est de produire 1 000 tonnes de choux et de salade par an. Elle utilise pour cela des milliers de capteurs et des algorithmes pour savoir en temps réel si une plante a besoin ou non d’être alimentée en nutriments. Même l’éclairage est réglé pour apporter la longueur d’ondes optimale pour la croissance des légumes.
Ces projets d’agriculture urbaine, verticaux ou non, permettent de “réhabiliter des quartiers, de revitaliser des zones défavorisées ou laissées à l’abandon, de mettre à profit des surfaces inutilisées”, observe le cabinet PwC. Mais le concept des fermes urbaines a aussi pour objectif de créer, dans les prochaines décennies, des “villes résilientes ». Capables demain de résister à une grande diversité de menaces, des catastrophes climatiques aux pandémies, selon la FAO.
À noter que les projets de villes “auto-suffisantes” concernent aussi l’énergie. Ainsi, les fermes verticales contribueront également, pour la plupart, à en produire grâce à des panneaux solaires. Mais des villes comme Chicago et New-York vont plus loin et développent en parallèle des réseaux d’électricité “intelligents”, alimentés par les habitants eux-mêmes, grâce à la blockchain. Barcelone, de son côté, a créé sa propre compagnie d’électricité.
Mais à terme, les projets visant à parvenir à l’auto-suffisance, en tout cas alimentaire, risquent selon certains de se retrouver face à un mur. “L’agriculture urbaine ne pourra jamais entièrement nourrir les villes. L’hydroponie est intéressante, mais elle est surtout utile là où la terre fait défaut, comme à Singapour. En Europe, l’auto-suffisance n’est pas un sujet : la ville n’a jamais été conçue comme un isolat, sans lien avec l’extérieur. Elle est, par nature, étroitement liée aux campagnes. Pour produire beaucoup, mieux vaut le faire dans le sol, donc pas dans les villes. Les fermes verticales peuvent avoir des fonctions productives, mais penser que l’on sera autonomes grâce à cela, c’est une utopie”, tranche Sylvain Grisot.
Directeur intervention et politiques publiques au Laboratoire sur l’agriculture urbaine de Dunham, au Québec, Jean-Philippe Vermette souligne les limites de l’agriculture urbaine : “les fermes verticales produisent essentiellement des légumes verts, et ne représentent que 1 % de l’alimentation des citadins, qui consomment surtout des céréales, de la viande et des féculents… On serait loin de l’autosuffisance avec la seule agriculture verticale. Du moins tant que les gens ne mangeront pas autrement.” Si l’agriculture urbaine “répond aux attentes des consommateurs plus soucieux de la provenance et de la manière dont est produite leur alimentation, certains défis freinent encore son développement. Cette agriculture alternative a besoin d’être mieux soutenue, et cela passe par un plus grand investissement de nos gouvernements pour réduire l’écart des prix entre les produits issus d’une agriculture industrielle et ceux d’une agriculture raisonnée, qui restent encore chers”, ajoute-t-il.
Pour Christine Aubry, ingénieure à l’Inra, les fermes verticales devront, demain, être utilisées pour répondre à des besoins précis, selon les pays. “À Singapour, c’est le gain de place. Mais en France, où l’on n’est pas en situation de pénurie, elles auront d’autres fonctions : créer du lien social, favoriser la biodiversité, stocker du carbone”.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎
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Les actions Nvidia chutent de 10 % avant la mise sur le marché, dans le contexte d'un effondrement du marché boursier mondial
Le cours de l'action de Nvidia (NASDAQ:NVDA) a connu une baisse significative lors des négociations de prémarché lundi, dans le cadre d'une baisse plus générale du marché boursier. Cette baisse est due aux craintes que la Réserve fédérale n'agisse pas assez rapidement pour soutenir l'économie des États-Unis qui s'affaiblit.
La valeur de l'action de la société a baissé d'environ 10 % avant l'ouverture du marché, atteignant 96,62 dollars. Si cette baisse se poursuit jusqu'à l'heure d'ouverture officielle du marché, environ 260 milliards de dollars pourraient être déduits de la capitalisation boursière de Nvidia, qui s'élevait à 2,64 billions de dollars à la fin de la journée de vendredi. Cela représenterait également le prix le plus bas pour NVDA depuis le mois de mai de l'année 2024.
Les contrats à terme sur l'indice Nasdaq 100 ont diminué d'environ 4,4 %, peu de temps après que l'indice ait subi un ajustement à la baisse significatif vendredi. Les contrats sur l'indice S&P 500 ont chuté de plus de 2,8 %, tandis que l'indice Stoxx 600 en Europe a reculé de plus de 2,5 %, enregistrant ainsi sa plus forte perte sur trois jours depuis juin 2022.
Au Japon, les indices Topix et Nikkei ont tous deux enregistré des baisses supérieures à 12 %. L'indice boursier principal de Taïwan a enregistré sa plus forte perte en une seule journée et un indice global des actions asiatiques a connu sa plus forte baisse depuis plus de quatre ans.
La vente massive d'actions a été provoquée par les dernières données de vendredi, qui ont montré des signes de détérioration du marché de l'emploi aux États-Unis, activant un indicateur qui précède souvent une récession. Parmi les autres facteurs d'inquiétude, les valeurs boursières élevées attribuées à l'essor récent de la technologie de l'intelligence artificielle et l'escalade des conflits au Moyen-Orient ont également joué un rôle dans l'approche prudente des investisseurs.
La chute mondiale des cours boursiers reflète les appréhensions concernant l'avenir de l'économie, les incertitudes géopolitiques et les doutes quant à la capacité des investissements substantiels dans l'intelligence artificielle à répondre aux attentes élevées placées en eux.
Les analystes de Goldman Sachs Group Inc. ont augmenté la probabilité estimée d'une récession aux États-Unis au cours de l'année prochaine à 25 %, contre 15 % auparavant, bien qu'ils aient mentionné qu'il existe encore des facteurs qui suggèrent qu'une grave récession économique pourrait ne pas se produire.
Les analystes de JPMorgan ont émis des prévisions plus négatives, estimant à 50 % la probabilité d'un ralentissement économique.
Cet article a été créé et traduit avec l'aide de l'intelligence artificielle et a été revu par un rédacteur. Pour plus de détails, veuillez consulter nos conditions générales.
NVDA : ce leader éternel est-il confronté à de nouveaux défis ?
Avec des valorisations qui montent en flèche en 2024, de nombreux investisseurs sont mal à l'aise à l'idée de placer davantage d'argent dans les actions. Vous ne savez pas où investir ? Accédez à nos portefeuilles éprouvés et découvrez des opportunités à fort potentiel avant qu’elles ne décollent.
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Le pionnier de l’intelligence artificielle se dit favorable à la destruction de l’humanité
Des propos choquants
Lors d’une récente conférence, Geoffrey Hinton, pionnier et parrain de l’intelligence artificielle, a répondu de manière étonnante lorsqu’on lui a posé une question sur le remplacement des humains par l’IA superintelligente. Il se dit favorable au remplacement de l’Homme par l’IA. Explications.
« En fait, je suis pour », a-t-il affirmé lors de cette conférence. « Mais je pense qu’il serait plus sage pour moi de dire que je suis contre. » Geoffrey Hinton a quitté l’entreprise Google au printemps dernier par crainte que l’IA ne tombe entre de mauvaises mains et a même dit regretter son rôle dans le développement de systèmes allant de ChatGPT à Stable Diffusion.
LIRE AUSSI Les défis éthiques de l’intelligence artificielle
Compte tenu de la tournure des évènements, il est surprenant que ce pionnier fasse une telle remarque. Et lorsque la modératrice de la conférence et historienne de la technologie du MIT, Deborah Fitzgerald, lui a demandé « d’en dire plus », les choses sont effectivement devenues plus intéressantes et complexes. « Eh bien, les gens n’aiment pas être remplacés », a-t-il répondu.
Le parrain de l’IA ajoutant : « Il y a beaucoup de bons et de moins bons aspects de l’humanité. Il n’est pas clair que nous soyons la meilleure forme d’intelligence qui soit. Évidemment, du point de vue d’une personne, tout est lié aux gens. Mais il se peut qu’à un moment donné, nous considérions des choses humanistes comme des termes racistes. »
Qu’en pensez-vous ? Par ailleurs, voici comment se terminera une guerre entre l’intelligence artificielle et l’humanité.
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« Dans 10 ans, nous aurons une super intelligence artificielle qui sera 10.000 fois plus intelligente que les humains »
L’intelligence artificielle est un sujet qui revient régulièrement sur la table, et bien qu’elle apporte de nombreux avantages dans la vie de tous les jours, elle peut aussi susciter quelques craintes. Que deviendra l’humanité dans les 10 prochaines années lorsqu’elle nous surpassera ?
Plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle dans un avenir proche
Au Japon, Masayoshi Son, PDG de SoftBank, a récemment affirmé que l’intelligence artificielle dépasserait bientôt les capacités humaines. Plus précisément, il estime que dans les trois à cinq prochaines années, l’IA devrait être au moins aussi intelligente que nous.
Il a ajouté que si l'intelligence artificielle n’est finalement pas beaucoup plus intelligente que les humains, « nous n'aurons pas à changer notre façon de vivre, nous n'aurons pas à changer la structure de notre mode de vie », a-t-il déclaré. « Mais lorsqu’il s’agit de super intelligence artificielle, c’est une toute autre histoire. Avec cela, vous constaterez une grande amélioration. »
Son a fait valoir que l'avenir impliquera plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle (ASI) interagissant les uns avec les autres, comme les neurones du cerveau humain. Cela conduira à la création d’une intelligence artificielle qui sera 10 000 fois plus intelligente que n’importe quel génie humain.
Qui est Son Masayoshi, fondateur de SoftBank ?
Son Masayoshi est le fondateur de SoftBank. Cet homme d’affaires est principalement connu pour ses investissements audacieux et sa vision futuriste. Son parcours est marqué par des succès retentissants et des revers financiers importants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent inébranlables.
Son ascension débute avec SoftBank, une entreprise qu'il transforme d'un simple distributeur de logiciels en un géant des télécommunications au Japon. Son flair pour les opportunités technologiques le pousse à investir tôt dans Alibaba, le géant chinois du e-commerce, une décision qui s'avère extrêmement lucrative.
Cependant, le parcours de Son n'est pas exempt de difficultés. En 2022, le Vision Fund essuie des pertes financières record, obligeant Son à adopter une approche plus prudente. Mais sa vision reste inébranlable. En 2023, alors que le fonds enregistre une nouvelle perte historique, il annonce un retour à l'offensive, convaincu par les promesses de l'intelligence artificielle.
Après que le Vision Fund ait enregistré des pertes financières record en 2022, Sean a déclaré que SoftBank passerait en mode « défensif » et serait plus prudente dans ses investissements. En 2023, le Vision Fund a enregistré une nouvelle perte record, le PDG ayant déclaré peu de temps après que SoftBank passerait désormais « à l'offensive » car il était enthousiasmé par les opportunités d'investissement dans l'intelligence artificielle.
Lors d'une récente prise de parole publique, Son dévoile sa vision ultime pour SoftBank : « l'évolution de l'humanité ». Il se déclare convaincu que l'entreprise a pour mission de développer une Super Intelligence Artificielle capable de résoudre les problèmes les plus urgents du monde.
Masayoshi Son est une figure complexe et fascinante du monde des affaires. Son parcours est jalonné de réussites spectaculaires et d'échecs cuisants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent constantes. Sa vision ambitieuse pour SoftBank et son engagement à utiliser la technologie pour améliorer le monde font de lui un personnage unique et inspirant.
NEURALINK ESPÈRE IMPLANTER PLUSIEURS PATIENTS D'ICI LA FIN DE L'ANNÉE ET "PROGRESSER LE PLUS POSSIBLE"
Après un premier patient en mars, la start-up d'Elon Musk espère pouvoir installer son implant neuronal sur "plus de cinq patients dès cette année, a annoncé le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence.
Elon Musk espère que sa start-up Neuralink pourra installer son implant neuronal amélioré sur plusieurs autres personnes d'ici la fin de l'année, après avoir réparé le problème qui avait momentanément réduit la capacité de son premier patient à bouger un curseur de souris par la pensée.
"Ce n'est que maintenant que nous allons vers notre deuxième patient. Mais nous espérons, si tout se passe bien, en avoir plusieurs, plus de cinq, dès cette année", a déclaré le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence en direct sur X, son réseau social.
"Pour la prochaine phase de déploiement, nous voulons vraiment nous assurer que nous progressons le plus possible entre chaque patient de Neuralink", a précisé le patron de Tesla et SpaceX.
Donner de "super pouvoirs" aux humains
Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée.
Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée.
En mars, l'entreprise a diffusé une vidéo montrant Noland en train de jouer aux échecs en ligne, par la pensée, sans mentionner un incident: après l'opération, certains fils garnis d'électrodes s'étaient rétractés du cerveau. Comme ils servent à capter les signaux neuronaux, le patient avait momentanément perdu en capacité à contrôler le curseur à l'écran.
Neuralink avait ensuite indiqué avoir réparé le problème, notamment en améliorant l'algorithme d'enregistrement pour le rendre plus sensible aux signaux.
La start-up a passé en revue ce mercredi ses avancées et objectifs, notamment l'implantation de fils plus en profondeur dans le cerveau, afin d'améliorer les capacités des patients. Elle espère un jour parvenir à rendre la mobilité à des personnes paralysées, grâce à un deuxième implant, au niveau de la moelle épinière. Elon Musk a en outre à nouveau promis que cette technologie allait donner de "super pouvoirs" aux humains.
Neuralink cherche d'ailleurs à augmenter la bande passante de la liaison entre le cerveau et l'ordinateur, car "pour la symbiose entre l'homme et l'intelligence artificielle (IA), il est très important de pouvoir communiquer à une vitesse que l'IA peut suivre", a assuré le dirigeant.
Il évoque régulièrement le "risque pour notre civilisation" que représente l'IA selon lui, et espère que les implants cérébraux permettront aux humains de rivaliser avec les machines et donc de contenir le risque qu'elles prennent le contrôle.
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Intelligence artificielle : OpenAI traverse une période d'incertitudes au pire moment
Il y a du remous à la tête d'OpenAI, au point que le dirigeant Sam Altman devient le dernier des onze cofondateurs encore à la barre de la startup. Ce remaniement à marche forcée de la direction de l'entreprise intervient à un moment peu fortuit : une nouvelle génération de modèles d'intelligence artificielle est attendue d'ici la fin d'année, et OpenAI doit prouver avec GPT-Next qu'il conserve une véritable avance sur ses concurrents.
Que se passe-t-il chez OpenAI ? Depuis quelques mois, la startup star de l'intelligence artificielle subit une fuite de ses dirigeants. Dernier départ en date : le cofondateur John Schulman, débauché par l'entreprise rivale, Anthropic. Le chercheur avait pris la tête de la division dédiée à la sécurité des IA, suite à la démission très médiatisée de deux autres cofondateurs d'OpenAI, Ilya Sutskever et Jan Leike (ce dernier ayant également rejoint Anthropic).
Quelques jours plus tard, Gregg Brockman, président et cofondateur de la startup, a quant à lui annoncé une prise de congés jusqu'à la fin de l'année. « La mission est loin d'être accomplie : nous devons toujours construire une AGI [une intelligence artificielle aussi puissante que le cerveau humain, NDLR] sûre », a-t-il rassuré sur X. Ce retrait du numéro 2 d'OpenAI tombe à un tournant de son histoire : l'avance de la startup sur ses concurrents, à commencer par Google, n'est plus que négligeable, tandis que son investisseurs quasi exclusif, Microsoft, prend de plus en plus ses distances.
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Des villes autosuffisantes
Certaines villes vont plus loin que la végétalisation, et construisent des “fermes verticales” ; destinées à capter le CO2, mais aussi à alimenter les citadins, tout en réduisant le coût énergétique du transport des denrées. “Aujourd’hui, la capacité des villes à nourrir leurs habitants est faible. Pourtant, c’est dans les centres urbains que les consommations sont les plus importantes. Mais il est parfaitement possible de nourrir tous les habitants de New-York ou de Paris en cultivant à l’intérieur de la ville, dans un rayon de 150 km”, indique Mitchell Joachim, éco-architecte américain. Selon lui, l’agriculture urbaine à étages permettra demain aux mégapoles de réduire le gaspillage alimentaire et de nourrir des dizaines de millions d’habitants. Jusqu’à l’auto-suffisance.
Pour le microbiologiste Dickson Despommier, les fermes verticales sont la solution au manque de place dans les villes. Depuis 10 ans, l’agriculture urbaine se développe dans les friches industrielles et les jardins partagés, mais selon lui, la superficie totale de ces parcelles ne sera jamais suffisante pour couvrir les besoins alimentaires des citadins de 2050. Pour le théoricien de l’agriculture urbaine verticale, la production d’aliments “hors sol” permettrait de réduire la consommation d’énergies fossiles et leurs émissions de CO2, tout en diminuant de 70 % l’eau utilisée. Notamment via la culture en hydroponie, qui consiste à immerger les racines dans une solution à base d’eau et de nutriments. Selon lui, un bâtiment de 30 étages peut produire l’équivalent de 970 hectares et alimenter 50 000 personnes.
Des centaines de fermes verticales ont vu le jour depuis 2012, partout dans le monde. Les exemples les plus aboutis se trouvent en Asie. C’est à Singapour que les toutes premières “tours maraîchères” sont apparues. Et pour cause : dans ce pays insulaire, le plus densément peuplé au monde, les terres agricoles sont inexistantes. L’agriculture verticale est ainsi apparue comme la solution à sa dépendance aux importations. En 2020, la cité-état compte 300 fermes verticales. Les centaines de tours construites par la société Sky Greens produisent 1 tonne de légumes verts par jour. De son côté, Wong Mun Summ mène un projet de fermes verticales destiné à faire de Singapour une ville auto-suffisante : “elles produiront de la nourriture, mais aussi de l’énergie grâce à des panneaux solaires”.
L’objectif des concepteurs de fermes verticales est le même : permettre aux habitants de cultiver et consommer local, avec une empreinte carbone réduite. Ainsi, les tours ne se composent pas que de serres : les habitants peuvent cultiver leurs propres légumes, dans des potagers partagés hors sol. On retrouve ce genre de fermes verticales privées/publiques à Singapour, mais aussi à Tokyo, Paris, Montréal, Chicago, ou encore Atlanta… où le maire perçoit l’agriculture urbaine comme un “futur marché” porteur.
Car si elles ne sont pas encore très rentables pour l’instant, de nombreuses fermes verticales sont appelées à faire partie des “smart cities” en développement, avec l’idée d’optimiser la production agricole, et donc de gagner de l’argent. Dans la banlieue de New-York, à New Ark, AeroFarms a créé en 2016 une ferme verticale “aéroponique” de 6 500 m2, dont l’objectif est de produire 1 000 tonnes de choux et de salade par an. Elle utilise pour cela des milliers de capteurs et des algorithmes pour savoir en temps réel si une plante a besoin ou non d’être alimentée en nutriments. Même l’éclairage est réglé pour apporter la longueur d’ondes optimale pour la croissance des légumes.
Ces projets d’agriculture urbaine, verticaux ou non, permettent de “réhabiliter des quartiers, de revitaliser des zones défavorisées ou laissées à l’abandon, de mettre à profit des surfaces inutilisées”, observe le cabinet PwC. Mais le concept des fermes urbaines a aussi pour objectif de créer, dans les prochaines décennies, des “villes résilientes ». Capables demain de résister à une grande diversité de menaces, des catastrophes climatiques aux pandémies, selon la FAO.
À noter que les projets de villes “auto-suffisantes” concernent aussi l’énergie. Ainsi, les fermes verticales contribueront également, pour la plupart, à en produire grâce à des panneaux solaires. Mais des villes comme Chicago et New-York vont plus loin et développent en parallèle des réseaux d’électricité “intelligents”, alimentés par les habitants eux-mêmes, grâce à la blockchain. Barcelone, de son côté, a créé sa propre compagnie d’électricité.
Mais à terme, les projets visant à parvenir à l’auto-suffisance, en tout cas alimentaire, risquent selon certains de se retrouver face à un mur. “L’agriculture urbaine ne pourra jamais entièrement nourrir les villes. L’hydroponie est intéressante, mais elle est surtout utile là où la terre fait défaut, comme à Singapour. En Europe, l’auto-suffisance n’est pas un sujet : la ville n’a jamais été conçue comme un isolat, sans lien avec l’extérieur. Elle est, par nature, étroitement liée aux campagnes. Pour produire beaucoup, mieux vaut le faire dans le sol, donc pas dans les villes. Les fermes verticales peuvent avoir des fonctions productives, mais penser que l’on sera autonomes grâce à cela, c’est une utopie”, tranche Sylvain Grisot.
Directeur intervention et politiques publiques au Laboratoire sur l’agriculture urbaine de Dunham, au Québec, Jean-Philippe Vermette souligne les limites de l’agriculture urbaine : “les fermes verticales produisent essentiellement des légumes verts, et ne représentent que 1 % de l’alimentation des citadins, qui consomment surtout des céréales, de la viande et des féculents… On serait loin de l’autosuffisance avec la seule agriculture verticale. Du moins tant que les gens ne mangeront pas autrement.” Si l’agriculture urbaine “répond aux attentes des consommateurs plus soucieux de la provenance et de la manière dont est produite leur alimentation, certains défis freinent encore son développement. Cette agriculture alternative a besoin d’être mieux soutenue, et cela passe par un plus grand investissement de nos gouvernements pour réduire l’écart des prix entre les produits issus d’une agriculture industrielle et ceux d’une agriculture raisonnée, qui restent encore chers”, ajoute-t-il.
Pour Christine Aubry, ingénieure à l’Inra, les fermes verticales devront, demain, être utilisées pour répondre à des besoins précis, selon les pays. “À Singapour, c’est le gain de place. Mais en France, où l’on n’est pas en situation de pénurie, elles auront d’autres fonctions : créer du lien social, favoriser la biodiversité, stocker du carbone”.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏯🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭💒⛲️🕋🗼⛰️🏔🌐🌍🌏🌎
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La ville verte passera aussi par la terre
En outre, des obstacles à la généralisation des fermes verticales subsistent. Aucune étude n’a encore été réalisée pour démontrer qu’elles sont plus rentables que les cultures conventionnelles. “Mais elles produisent aujourd’hui en trop petites quantités pour être compétitives”, constate André Torre, directeur de recherche à l’Inra AgroParisTech, dans Géo. Le coût des fermes verticales pourrait aussi se révéler prohibitif, à cause du prix très élevé du foncier, notamment à Paris ou New York. Et si construire du neuf coûte cher, il en est de même pour la transformation d’immeubles en fermes urbaines. “Le coût de mise en place d’une ferme verticale est élevé, et la technologie associée complexe. De plus, tous les végétaux ne peuvent être cultivés ainsi : exit les légumes trop encombrants ou au cycle trop long, qui ne seront pas rentables”, note PwC.
Dans son étude sur les fermes verticales, le cabinet PwC indique que “l’agriculture urbaine peut venir combler les manques de l’agriculture traditionnelle”, mais que cette dernière “demeurera capitale”. Notamment parce que “les terres agricoles rendent bien des services écologiques et écosystémiques : drainage des eaux pluviales, maintien de la biodiversité, etc.”
“Soyons honnêtes, cette juxtaposition de tours écologiquement remarquables et responsables ne transformera jamais Paris en une ville durable. C’est sans doute un petit peu plus bas qu’il faut d’abord regarder. Paris manque de verdure, c’est un fait, c’est une ville extrêmement concentrée, mais avant de se tourner vers le ciel, il s’agirait bien d’en renforcer durablement les racines”, écrit de son côté Édouard Malsch, urbaniste-géographe et cofondateur du site UrbaNews. Selon lui, attention à ne pas tomber dans le “greenwashing”.
De nombreux experts en sont donc convaincus, en 2050, l’agriculture urbaine restera un complément de l’agriculture traditionnelle. Et les villes, loin d’être coupées de l’extérieur, seront plus que jamais liées aux campagnes. L’Inrae, qui a publié en 2018 une étude prospective sur l’avenir des villes et de la ruralité, imagine le scénario des “campagnes au service de la densification urbaine”, dans lequel les espaces ruraux à la périphérie des métropoles seraient “pour partie intégrés aux villes”, et où “ce qui est en dehors” deviendrait “une mosaïque de sites hyperspécialisés dans des fonctions logistiques, énergétiques ou écologiques au service des villes”. Ainsi, en parallèle des fermes verticales, l’on verrait se multiplier des zones agricoles protégées (ZAP) menant une “agriculture intensive à forte technologie et avec un impact environnemental maîtrisé”, qui “approvisionneraient les urbains en produits frais et en plantes ne pouvant pousser à l’air libre ou dans un substrat.”
Mais quoi qu’il en soit, la ville verte, composée de tours végétales et de fermes verticales ou au sol semble bel et bien en marche. “Comment nous nourrirons-nous en 2050 ? L’Agriculture urbaine ne pourra fonctionner qu’en complémentarité avec celle des campagnes. Mais si je pense qu’actuellement, la production locale urbaine est anecdotique, je suis persuadé que demain, nous reviendrons à l’époque où, dans le passé, les villes nourrissaient les urbains”, conclut Jean-Philippe Vermette.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿
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A Type III civilization extracts fusion and exotic energy, information, and raw-materials from their galaxy. It is capable of intergalactic travel via wormholes, intergalactic communication via subspace, galactic engineering and galaxy-scale influence.
Such galactic traversers with supreme access to energy results in them evading extinction, as they would be spread too far. Thousands or even millions of years of evolution - both biological and mechanical - may result in something completely different from their Type 0 roots. They may be AI god-like superintelligences having gone through multiple stages of singularity, exceeding a level 7 AI by far. Androids, cyborgs and humans may all be relegated to being sub-species in a highly advanced galactic society.
The biological humans would likely be seen as being inferior or unevolved by their AI counterparts, and a hopeful scenario is that imaginative humans would have found a way to co-exist with their AI masters to keep them benevolent in a cooperative and mutually beneficial society. It is also possible that humans would have been eradicated during a malevolent stage of AI evolution, making the new race superior in many ways. It's also possible that humans will now have ascended into beings of pure energy, able to control and direct machines to carry out expansionist work.
Colonies of robots or AI sub-species that are capable of self replication will spread out across the galaxy, colonizing star after star. They will be able to digitize and enable all matter (from asteroids to planets) they come across, making everything 'alive' and part of their galactic network. They will build Dyson spheres to encapsulate each star, carrying excess energy to vital nodes in the network. By now, various methods of instantaneous faster-than-light travel are employed both for communication as well as mobility.
A Type III civilization could extract energy from a supermassive black hole. This captured energy could meet the extraordinary needs of a civilization that requires up to 1046 W/s. The energy would be captured in the form of radiation emitted by the matter rushing into the star, by means of collectors located within the accretion disk (similar to Dyson spheres). The overflow, as well as the waste of the civilization, would be redirected towards the black hole. A fraction of this energy, directed as a high-powered beam, could be useful for space travel. A galactic club of civilizations could transmit the energy through networks within the galaxy. Within the various central power stations that make up the network, power transmission is periodically switched between transmitter and receiver, according to the galactic rotation. To be efficient, this network should be located at the center of the galaxy.
This is the final type of civilization in the original proposal of the Kardashev Scale.
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Le pionnier de l’intelligence artificielle se dit favorable à la destruction de l’humanité
Des propos choquants
Lors d’une récente conférence, Geoffrey Hinton, pionnier et parrain de l’intelligence artificielle, a répondu de manière étonnante lorsqu’on lui a posé une question sur le remplacement des humains par l’IA superintelligente. Il se dit favorable au remplacement de l’Homme par l’IA. Explications.
« En fait, je suis pour », a-t-il affirmé lors de cette conférence. « Mais je pense qu’il serait plus sage pour moi de dire que je suis contre. » Geoffrey Hinton a quitté l’entreprise Google au printemps dernier par crainte que l’IA ne tombe entre de mauvaises mains et a même dit regretter son rôle dans le développement de systèmes allant de ChatGPT à Stable Diffusion.
LIRE AUSSI Les défis éthiques de l’intelligence artificielle
Compte tenu de la tournure des évènements, il est surprenant que ce pionnier fasse une telle remarque. Et lorsque la modératrice de la conférence et historienne de la technologie du MIT, Deborah Fitzgerald, lui a demandé « d’en dire plus », les choses sont effectivement devenues plus intéressantes et complexes. « Eh bien, les gens n’aiment pas être remplacés », a-t-il répondu.
Le parrain de l’IA ajoutant : « Il y a beaucoup de bons et de moins bons aspects de l’humanité. Il n’est pas clair que nous soyons la meilleure forme d’intelligence qui soit. Évidemment, du point de vue d’une personne, tout est lié aux gens. Mais il se peut qu’à un moment donné, nous considérions des choses humanistes comme des termes racistes. »
Qu’en pensez-vous ? Par ailleurs, voici comment se terminera une guerre entre l’intelligence artificielle et l’humanité.
LIRE AUSSI Le chef de l’ONU implore les dirigeants de ne pas donner à l’IA le contrôle des armes nucléaires
« Dans 10 ans, nous aurons une super intelligence artificielle qui sera 10.000 fois plus intelligente que les humains »
L’intelligence artificielle est un sujet qui revient régulièrement sur la table, et bien qu’elle apporte de nombreux avantages dans la vie de tous les jours, elle peut aussi susciter quelques craintes. Que deviendra l’humanité dans les 10 prochaines années lorsqu’elle nous surpassera ?
Plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle dans un avenir proche
Au Japon, Masayoshi Son, PDG de SoftBank, a récemment affirmé que l’intelligence artificielle dépasserait bientôt les capacités humaines. Plus précisément, il estime que dans les trois à cinq prochaines années, l’IA devrait être au moins aussi intelligente que nous.
Il a ajouté que si l'intelligence artificielle n’est finalement pas beaucoup plus intelligente que les humains, « nous n'aurons pas à changer notre façon de vivre, nous n'aurons pas à changer la structure de notre mode de vie », a-t-il déclaré. « Mais lorsqu’il s’agit de super intelligence artificielle, c’est une toute autre histoire. Avec cela, vous constaterez une grande amélioration. »
Son a fait valoir que l'avenir impliquera plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle (ASI) interagissant les uns avec les autres, comme les neurones du cerveau humain. Cela conduira à la création d’une intelligence artificielle qui sera 10 000 fois plus intelligente que n’importe quel génie humain.
Qui est Son Masayoshi, fondateur de SoftBank ?
Son Masayoshi est le fondateur de SoftBank. Cet homme d’affaires est principalement connu pour ses investissements audacieux et sa vision futuriste. Son parcours est marqué par des succès retentissants et des revers financiers importants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent inébranlables.
Son ascension débute avec SoftBank, une entreprise qu'il transforme d'un simple distributeur de logiciels en un géant des télécommunications au Japon. Son flair pour les opportunités technologiques le pousse à investir tôt dans Alibaba, le géant chinois du e-commerce, une décision qui s'avère extrêmement lucrative.
Cependant, le parcours de Son n'est pas exempt de difficultés. En 2022, le Vision Fund essuie des pertes financières record, obligeant Son à adopter une approche plus prudente. Mais sa vision reste inébranlable. En 2023, alors que le fonds enregistre une nouvelle perte historique, il annonce un retour à l'offensive, convaincu par les promesses de l'intelligence artificielle.
Après que le Vision Fund ait enregistré des pertes financières record en 2022, Sean a déclaré que SoftBank passerait en mode « défensif » et serait plus prudente dans ses investissements. En 2023, le Vision Fund a enregistré une nouvelle perte record, le PDG ayant déclaré peu de temps après que SoftBank passerait désormais « à l'offensive » car il était enthousiasmé par les opportunités d'investissement dans l'intelligence artificielle.
Lors d'une récente prise de parole publique, Son dévoile sa vision ultime pour SoftBank : « l'évolution de l'humanité ». Il se déclare convaincu que l'entreprise a pour mission de développer une Super Intelligence Artificielle capable de résoudre les problèmes les plus urgents du monde.
Masayoshi Son est une figure complexe et fascinante du monde des affaires. Son parcours est jalonné de réussites spectaculaires et d'échecs cuisants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent constantes. Sa vision ambitieuse pour SoftBank et son engagement à utiliser la technologie pour améliorer le monde font de lui un personnage unique et inspirant.
NEURALINK ESPÈRE IMPLANTER PLUSIEURS PATIENTS D'ICI LA FIN DE L'ANNÉE ET "PROGRESSER LE PLUS POSSIBLE"
Après un premier patient en mars, la start-up d'Elon Musk espère pouvoir installer son implant neuronal sur "plus de cinq patients dès cette année, a annoncé le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence.
Elon Musk espère que sa start-up Neuralink pourra installer son implant neuronal amélioré sur plusieurs autres personnes d'ici la fin de l'année, après avoir réparé le problème qui avait momentanément réduit la capacité de son premier patient à bouger un curseur de souris par la pensée.
"Ce n'est que maintenant que nous allons vers notre deuxième patient. Mais nous espérons, si tout se passe bien, en avoir plusieurs, plus de cinq, dès cette année", a déclaré le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence en direct sur X, son réseau social.
"Pour la prochaine phase de déploiement, nous voulons vraiment nous assurer que nous progressons le plus possible entre chaque patient de Neuralink", a précisé le patron de Tesla et SpaceX.
Donner de "super pouvoirs" aux humains
Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée.
Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée.
En mars, l'entreprise a diffusé une vidéo montrant Noland en train de jouer aux échecs en ligne, par la pensée, sans mentionner un incident: après l'opération, certains fils garnis d'électrodes s'étaient rétractés du cerveau. Comme ils servent à capter les signaux neuronaux, le patient avait momentanément perdu en capacité à contrôler le curseur à l'écran.
Neuralink avait ensuite indiqué avoir réparé le problème, notamment en améliorant l'algorithme d'enregistrement pour le rendre plus sensible aux signaux.
La start-up a passé en revue ce mercredi ses avancées et objectifs, notamment l'implantation de fils plus en profondeur dans le cerveau, afin d'améliorer les capacités des patients. Elle espère un jour parvenir à rendre la mobilité à des personnes paralysées, grâce à un deuxième implant, au niveau de la moelle épinière. Elon Musk a en outre à nouveau promis que cette technologie allait donner de "super pouvoirs" aux humains.
Neuralink cherche d'ailleurs à augmenter la bande passante de la liaison entre le cerveau et l'ordinateur, car "pour la symbiose entre l'homme et l'intelligence artificielle (IA), il est très important de pouvoir communiquer à une vitesse que l'IA peut suivre", a assuré le dirigeant.
Il évoque régulièrement le "risque pour notre civilisation" que représente l'IA selon lui, et espère que les implants cérébraux permettront aux humains de rivaliser avec les machines et donc de contenir le risque qu'elles prennent le contrôle.
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@ScienceTime24 A Type II or K2 civilization has control over their solar system, and may be able to harness the power equivalent of a single star. It extracts fusion energy, information, and raw-materials from multiple solar systems; it is capable of evolutionary intervention, interstellar travel, interstellar communication, stellar engineering, terraforming, and star cluster-scale influence; the resulting proliferation and diversification may negate the probability of extinction. Complete control of the fate of its home planet where threats like ice ages and global warming can be avoided.
A possible utopian outcome on the low to mid end of the K-scale is the Dyson Sphere, a hollow gigantic shell with a surface area equivalent to millions of Earths that can fully enclose the Sun and capture all of its solar energy output. Under the direction of a Godlike superintelligence, huge numbers of automated, self-replicating ships can build it using material from the asteroid belt, the Kuiper Belt, and the Oort Cloud. The interior walls will have a gravitational field similar to Earth's and will use magmatter to withstand the immense tensile forces required to maintain structural integrity. Portions of this sphere have stable atmospheres, oceans, and landmasses, and are a habitat for many sapient lifeforms, including biological humans, transhumans, aliens, and androids.
With digital immortality, many humans live in massive, hyper-realistic simulations. Others are using synthetic and biological bodies created for them in the physical world using advanced versions of nanotechnology and programmable matter.
Mars has been terraformed into a planet that's able to support a wide variety of animal and plant life. Biological humans walk on the surface of Mars without spacesuits. Mars is now another home, effectively becoming a backup for mankind.
After Mars, Venus is terraformed. Venus is now a habitable, Earth-like planet. Its entire orbit was shifted further away from the Sun to bring it closer to the Goldilocks Zone where biological life is able to exist at stable temperatures. Comets made of ice were redirected from the Oort Cloud and the Kuiper Belt into the upper atmosphere of Venus, releasing vast quantities of water. Carbon dioxide was captured and removed in Venus's atmosphere by dispersing nanobots to absorb carbon dioxide and other toxic gases and replace them with breathable air.
The high end of the K-scale would be a hybrid galactic culture, with millions of cooperating worlds in a galactic community. Poetically, this would be a mammoth archipelago of solar system societies, a multitude of civilized islands separated by the vastness of the oceans of space.
A dystopian path is also possible. Aggressive and ruthless expansion could lead to an uncontrolled sprawl far beyond any form of functional government, regressing into societal collapse and eventually a form of interstellar barbarism with little regard for life.
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@ScienceTime24 A Type III civilization extracts fusion and exotic energy, information, and raw-materials from their galaxy. It is capable of intergalactic travel via wormholes, intergalactic communication via subspace, galactic engineering and galaxy-scale influence.
Such galactic traversers with supreme access to energy results in them evading extinction, as they would be spread too far. Thousands or even millions of years of evolution - both biological and mechanical - may result in something completely different from their Type 0 roots. They may be AI god-like superintelligences having gone through multiple stages of singularity, exceeding a level 7 AI by far. Androids, cyborgs and humans may all be relegated to being sub-species in a highly advanced galactic society.
The biological humans would likely be seen as being inferior or unevolved by their AI counterparts, and a hopeful scenario is that imaginative humans would have found a way to co-exist with their AI masters to keep them benevolent in a cooperative and mutually beneficial society. It is also possible that humans would have been eradicated during a malevolent stage of AI evolution, making the new race superior in many ways. It's also possible that humans will now have ascended into beings of pure energy, able to control and direct machines to carry out expansionist work.
Colonies of robots or AI sub-species that are capable of self replication will spread out across the galaxy, colonizing star after star. They will be able to digitize and enable all matter (from asteroids to planets) they come across, making everything 'alive' and part of their galactic network. They will build Dyson spheres to encapsulate each star, carrying excess energy to vital nodes in the network. By now, various methods of instantaneous faster-than-light travel are employed both for communication as well as mobility.
A Type III civilization could extract energy from a supermassive black hole. This captured energy could meet the extraordinary needs of a civilization that requires up to 1046 W/s. The energy would be captured in the form of radiation emitted by the matter rushing into the star, by means of collectors located within the accretion disk (similar to Dyson spheres). The overflow, as well as the waste of the civilization, would be redirected towards the black hole. A fraction of this energy, directed as a high-powered beam, could be useful for space travel. A galactic club of civilizations could transmit the energy through networks within the galaxy. Within the various central power stations that make up the network, power transmission is periodically switched between transmitter and receiver, according to the galactic rotation. To be efficient, this network should be located at the center of the galaxy.
This is the final type of civilization in the original proposal of the Kardashev Scale.
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@ScienceTime24 A Type IV civilization, or K4 civilization harnesses the power of its own supercluster of galaxies, and eventually its universe of origin, and become effectively immortal. A civilization this advanced could tap into the mysterious dark matter and manipulate the basic fabric of spacetime. Their capabilities may include instantaneous matter-energy transformation, teleportation, and time travel.
They could build countless Dyson spheres that trap dark energy inside to reverse the expansion of the universe, or the Big Rip. By manipulating extra dimensions, they could create gigantic spheres where dark energy can reverse polarity so that the cosmic expansion is reversed. Outside the sphere, the universe might continue expanding exponentially, but inside the sphere, galaxies and stars evolve normally.
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@ScienceTime24 A Type VII or K7 civilization would travel, transcend and potentially encompass the omniverse which is the collection of every single universe, multiverse, megaverse, paraverse, 11d dimension and 1st realm (reality).
It is likely that such power would come from an individual rather than a civilization, as the civilization would have transcended and merged into a single mind that would encompass all thoughts and all timelines, thus being omnipotent, omnipresent, and omniscient within the confines of the 11 dimensions of the omniverse. Such a being is godly, but not to be confused with the Creator who is the ultimate supreme being outside of reality.
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La ville verte passera aussi par la terre
En outre, des obstacles à la généralisation des fermes verticales subsistent. Aucune étude n’a encore été réalisée pour démontrer qu’elles sont plus rentables que les cultures conventionnelles. “Mais elles produisent aujourd’hui en trop petites quantités pour être compétitives”, constate André Torre, directeur de recherche à l’Inra AgroParisTech, dans Géo. Le coût des fermes verticales pourrait aussi se révéler prohibitif, à cause du prix très élevé du foncier, notamment à Paris ou New York. Et si construire du neuf coûte cher, il en est de même pour la transformation d’immeubles en fermes urbaines. “Le coût de mise en place d’une ferme verticale est élevé, et la technologie associée complexe. De plus, tous les végétaux ne peuvent être cultivés ainsi : exit les légumes trop encombrants ou au cycle trop long, qui ne seront pas rentables”, note PwC.
Dans son étude sur les fermes verticales, le cabinet PwC indique que “l’agriculture urbaine peut venir combler les manques de l’agriculture traditionnelle”, mais que cette dernière “demeurera capitale”. Notamment parce que “les terres agricoles rendent bien des services écologiques et écosystémiques : drainage des eaux pluviales, maintien de la biodiversité, etc.”
“Soyons honnêtes, cette juxtaposition de tours écologiquement remarquables et responsables ne transformera jamais Paris en une ville durable. C’est sans doute un petit peu plus bas qu’il faut d’abord regarder. Paris manque de verdure, c’est un fait, c’est une ville extrêmement concentrée, mais avant de se tourner vers le ciel, il s’agirait bien d’en renforcer durablement les racines”, écrit de son côté Édouard Malsch, urbaniste-géographe et cofondateur du site UrbaNews. Selon lui, attention à ne pas tomber dans le “greenwashing”.
De nombreux experts en sont donc convaincus, en 2050, l’agriculture urbaine restera un complément de l’agriculture traditionnelle. Et les villes, loin d’être coupées de l’extérieur, seront plus que jamais liées aux campagnes. L’Inrae, qui a publié en 2018 une étude prospective sur l’avenir des villes et de la ruralité, imagine le scénario des “campagnes au service de la densification urbaine”, dans lequel les espaces ruraux à la périphérie des métropoles seraient “pour partie intégrés aux villes”, et où “ce qui est en dehors” deviendrait “une mosaïque de sites hyperspécialisés dans des fonctions logistiques, énergétiques ou écologiques au service des villes”. Ainsi, en parallèle des fermes verticales, l’on verrait se multiplier des zones agricoles protégées (ZAP) menant une “agriculture intensive à forte technologie et avec un impact environnemental maîtrisé”, qui “approvisionneraient les urbains en produits frais et en plantes ne pouvant pousser à l’air libre ou dans un substrat.”
Mais quoi qu’il en soit, la ville verte, composée de tours végétales et de fermes verticales ou au sol semble bel et bien en marche. “Comment nous nourrirons-nous en 2050 ? L’Agriculture urbaine ne pourra fonctionner qu’en complémentarité avec celle des campagnes. Mais si je pense qu’actuellement, la production locale urbaine est anecdotique, je suis persuadé que demain, nous reviendrons à l’époque où, dans le passé, les villes nourrissaient les urbains”, conclut Jean-Philippe Vermette.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿
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L’inflation éternelle est un modèle d’univers inflationniste hypothétique, qui est lui-même une excroissance ou une extension de la théorie du Big Bang.
Selon l'inflation éternelle, la phase inflationniste de l'expansion de l'univers dure éternellement dans la majeure partie de l'univers. Parce que les régions s’étendent de façon exponentielle et rapide, la majeure partie du volume de l’univers gonfle à un moment donné. L’inflation éternelle produit donc un multivers hypothétiquement infini, dans lequel seul un volume fractal insignifiant met fin à l’inflation.
Paul Steinhardt, l'un des premiers chercheurs du modèle inflationniste, a présenté le premier exemple d'inflation éternelle en 1983[1], et Alexander Vilenkin a montré qu'il est générique.[2][clarification nécessaire]
L'article d'Alan Guth de 2007, « L'inflation éternelle et ses implications »,[3] déclare que, sous des hypothèses raisonnables, « bien que l'inflation soit génériquement éternelle dans le futur, elle n'est pas éternelle dans le passé ». Guth a détaillé ce que l'on savait sur le sujet à l'époque et a démontré que l'inflation éternelle était toujours considérée comme le résultat probable de l'inflation, plus de 20 ans après que l'inflation éternelle ait été introduite pour la première fois par Steinhardt.
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La ville verte passera aussi par la terre
En outre, des obstacles à la généralisation des fermes verticales subsistent. Aucune étude n’a encore été réalisée pour démontrer qu’elles sont plus rentables que les cultures conventionnelles. “Mais elles produisent aujourd’hui en trop petites quantités pour être compétitives”, constate André Torre, directeur de recherche à l’Inra AgroParisTech, dans Géo. Le coût des fermes verticales pourrait aussi se révéler prohibitif, à cause du prix très élevé du foncier, notamment à Paris ou New York. Et si construire du neuf coûte cher, il en est de même pour la transformation d’immeubles en fermes urbaines. “Le coût de mise en place d’une ferme verticale est élevé, et la technologie associée complexe. De plus, tous les végétaux ne peuvent être cultivés ainsi : exit les légumes trop encombrants ou au cycle trop long, qui ne seront pas rentables”, note PwC.
Dans son étude sur les fermes verticales, le cabinet PwC indique que “l’agriculture urbaine peut venir combler les manques de l’agriculture traditionnelle”, mais que cette dernière “demeurera capitale”. Notamment parce que “les terres agricoles rendent bien des services écologiques et écosystémiques : drainage des eaux pluviales, maintien de la biodiversité, etc.”
“Soyons honnêtes, cette juxtaposition de tours écologiquement remarquables et responsables ne transformera jamais Paris en une ville durable. C’est sans doute un petit peu plus bas qu’il faut d’abord regarder. Paris manque de verdure, c’est un fait, c’est une ville extrêmement concentrée, mais avant de se tourner vers le ciel, il s’agirait bien d’en renforcer durablement les racines”, écrit de son côté Édouard Malsch, urbaniste-géographe et cofondateur du site UrbaNews. Selon lui, attention à ne pas tomber dans le “greenwashing”.
De nombreux experts en sont donc convaincus, en 2050, l’agriculture urbaine restera un complément de l’agriculture traditionnelle. Et les villes, loin d’être coupées de l’extérieur, seront plus que jamais liées aux campagnes. L’Inrae, qui a publié en 2018 une étude prospective sur l’avenir des villes et de la ruralité, imagine le scénario des “campagnes au service de la densification urbaine”, dans lequel les espaces ruraux à la périphérie des métropoles seraient “pour partie intégrés aux villes”, et où “ce qui est en dehors” deviendrait “une mosaïque de sites hyperspécialisés dans des fonctions logistiques, énergétiques ou écologiques au service des villes”. Ainsi, en parallèle des fermes verticales, l’on verrait se multiplier des zones agricoles protégées (ZAP) menant une “agriculture intensive à forte technologie et avec un impact environnemental maîtrisé”, qui “approvisionneraient les urbains en produits frais et en plantes ne pouvant pousser à l’air libre ou dans un substrat.”
Mais quoi qu’il en soit, la ville verte, composée de tours végétales et de fermes verticales ou au sol semble bel et bien en marche. “Comment nous nourrirons-nous en 2050 ? L’Agriculture urbaine ne pourra fonctionner qu’en complémentarité avec celle des campagnes. Mais si je pense qu’actuellement, la production locale urbaine est anecdotique, je suis persuadé que demain, nous reviendrons à l’époque où, dans le passé, les villes nourrissaient les urbains”, conclut Jean-Philippe Vermette.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿🍃🍃🍃🍃🍃🍃🍃🍃🍃
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« N’importe qui est libre d’apprendre des faits, des idées »
De son côté, NVIDIA assure respecter « les droits de tous les créateurs de contenu » et se dit être en pleine conformité avec la loi sur les droits d’auteur. On imagine mal l’entreprise affirmer le contraire.
« La loi sur les droits d’auteur protège des expressions particulières, mais pas des faits, des idées, des données ou des informations. N’importe qui est libre d’apprendre des faits, des idées, des données ou des informations d’une autre source et de les utiliser pour créer ses propres formulations. L'usage raisonnable protège aussi la possibilité d'utiliser une œuvre à des fins de transformation, comme la formation de modèles ».
Toujours selon nos confrères, des discussions internes font état d’ensembles de données provenant du monde académique, notamment HD-VG-130M, dont la licence précise que les données ne peuvent être utilisées que dans le monde académique.
NVIDIA pourrait utiliser ces données dans ce but, mais les discussions internes « montrent clairement », selon 404 Media, que les modèles d’IA résultant avaient bien pour but de « renforcer les produits commerciaux de NVIDIA dans un secteur de l’IA hautement concurrentiel ».
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La ville verte passera aussi par la terre
En outre, des obstacles à la généralisation des fermes verticales subsistent. Aucune étude n’a encore été réalisée pour démontrer qu’elles sont plus rentables que les cultures conventionnelles. “Mais elles produisent aujourd’hui en trop petites quantités pour être compétitives”, constate André Torre, directeur de recherche à l’Inra AgroParisTech, dans Géo. Le coût des fermes verticales pourrait aussi se révéler prohibitif, à cause du prix très élevé du foncier, notamment à Paris ou New York. Et si construire du neuf coûte cher, il en est de même pour la transformation d’immeubles en fermes urbaines. “Le coût de mise en place d’une ferme verticale est élevé, et la technologie associée complexe. De plus, tous les végétaux ne peuvent être cultivés ainsi : exit les légumes trop encombrants ou au cycle trop long, qui ne seront pas rentables”, note PwC.
Dans son étude sur les fermes verticales, le cabinet PwC indique que “l’agriculture urbaine peut venir combler les manques de l’agriculture traditionnelle”, mais que cette dernière “demeurera capitale”. Notamment parce que “les terres agricoles rendent bien des services écologiques et écosystémiques : drainage des eaux pluviales, maintien de la biodiversité, etc.”
“Soyons honnêtes, cette juxtaposition de tours écologiquement remarquables et responsables ne transformera jamais Paris en une ville durable. C’est sans doute un petit peu plus bas qu’il faut d’abord regarder. Paris manque de verdure, c’est un fait, c’est une ville extrêmement concentrée, mais avant de se tourner vers le ciel, il s’agirait bien d’en renforcer durablement les racines”, écrit de son côté Édouard Malsch, urbaniste-géographe et cofondateur du site UrbaNews. Selon lui, attention à ne pas tomber dans le “greenwashing”.
De nombreux experts en sont donc convaincus, en 2050, l’agriculture urbaine restera un complément de l’agriculture traditionnelle. Et les villes, loin d’être coupées de l’extérieur, seront plus que jamais liées aux campagnes. L’Inrae, qui a publié en 2018 une étude prospective sur l’avenir des villes et de la ruralité, imagine le scénario des “campagnes au service de la densification urbaine”, dans lequel les espaces ruraux à la périphérie des métropoles seraient “pour partie intégrés aux villes”, et où “ce qui est en dehors” deviendrait “une mosaïque de sites hyperspécialisés dans des fonctions logistiques, énergétiques ou écologiques au service des villes”. Ainsi, en parallèle des fermes verticales, l’on verrait se multiplier des zones agricoles protégées (ZAP) menant une “agriculture intensive à forte technologie et avec un impact environnemental maîtrisé”, qui “approvisionneraient les urbains en produits frais et en plantes ne pouvant pousser à l’air libre ou dans un substrat.”
Mais quoi qu’il en soit, la ville verte, composée de tours végétales et de fermes verticales ou au sol semble bel et bien en marche. “Comment nous nourrirons-nous en 2050 ? L’Agriculture urbaine ne pourra fonctionner qu’en complémentarité avec celle des campagnes. Mais si je pense qu’actuellement, la production locale urbaine est anecdotique, je suis persuadé que demain, nous reviendrons à l’époque où, dans le passé, les villes nourrissaient les urbains”, conclut Jean-Philippe Vermette.
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Fini la rigolade, la loi européenne sur l'intelligence artificielle vient d'entrer en vigueur, voici ce qu'elle prévoit
La législation européenne sur l'intelligence artificielle est entrée en vigueur ce jeudi. L'idée est d'absorber les risques liés à l'IA, tout en positionnant l'Europe au premier plan à l'échelle mondiale.
Les porteurs de la loi européenne sur l'intelligence artificielle ont pu sabrer le champagne ce jeudi 1er août 2024. Le texte, qui fixe le premier cadre juridique en la matière, vient poser des exigences et obligations concernant l'utilisation spécifique de l'IA. Le leitmotiv de l'Union européenne : que l'IA développée et utilisée dans la zone « soit digne de confiance », et qu'elle protège les droits fondamentaux des citoyens. Le cadre réglementaire vient fixer quatre niveaux de risque pour les systèmes d'IA.
L'UE interdira automatiquement tout système d'IA jugé dangereux
Si vous avez manqué notre précédent sujet sur la législation européenne sur l'intelligence artificielle, l'AI Act, son principal atout est d'adopter une approche basée sur les risques, au travers de quatre niveaux.
Plus haut grade de dangerosité, les pratiques d'intelligence artificielle qui présente des « risques inacceptables » : ces systèmes seront purement et simplement interdits dans l'Union européenne. Il s'agit de tous les systèmes considérés comme une menace pour la sécurité, les droits des personnes ou les moyens de subsistance.
Ceux qui présentent un « risque élevé » ne seront pas bannis du sol européen mais seront soumis à des obligations strictes avant leur mise sur le marché. Cela touche notamment les IA de domaines comme l'éducation, l'emploi, les infrastructures critiques (transports), la sécurité des produits, le contrôle aux frontières ou la justice. Les systèmes d'identification biométrique à distance seront scrutés de près par les autorités européennes et les entités nationales chargées de surveiller les activités dans le domaine de l'IA.
Les médias devront bien faire attention à étiqueter tout contenu généré par l'intelligence artificielle
Les deux autres catégories d'IA ont moins d'obstacles à franchir. Celles à « risque limité », comme les chatbots de type ChatGPT ou Claude, seront frappées d'obligations de transparence pour informer les utilisateurs de leur interaction avec l'intelligence artificielle. Les fournisseurs de contenus, comme les médias, devront s'assurer que le contenu généré par l'IA est bien identifiable, à l'aide d'étiquettes.
En ce qui concerne les systèmes d'IA qui présentent un « risque minime ou nul », leur utilisation sera libre pour la majorité d'entre eux. Les filtres anti-spam et jeux vidéo ne devraient pas être trop embêtés. Il faut d'ailleurs savoir que la plupart des IA aujourd'hui utilisées dans l'Union européenne figurent dans cette catégorie.
La mise en place de cet AI Act suit en tout cas un calendrier bien précis. À partir du 1er février prochain, l'UE veillera à ce que tous les systèmes d'IA interdits aient été écartés. Un peu plus tard, le 1er mai 2025, les codes de bonnes pratiques devront être prêts chez les fournisseurs de modèles d'IA à usage général. Dans tout juste un an, chaque État devra avoir créé ou désigné une autorité référente de surveillance, tandis que l'année suivante, le 1er août 2026, les États membres devront, par l'intermédiaire de leur autorité compétente, avoir mis en place un bac à sable réglementaire de l'IA.
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A Type II or K2 civilization has control over their solar system, and may be able to harness the power equivalent of a single star. It extracts fusion energy, information, and raw-materials from multiple solar systems; it is capable of evolutionary intervention, interstellar travel, interstellar communication, stellar engineering, terraforming, and star cluster-scale influence; the resulting proliferation and diversification may negate the probability of extinction. Complete control of the fate of its home planet where threats like ice ages and global warming can be avoided.
A possible utopian outcome on the low to mid end of the K-scale is the Dyson Sphere, a hollow gigantic shell with a surface area equivalent to millions of Earths that can fully enclose the Sun and capture all of its solar energy output. Under the direction of a Godlike superintelligence, huge numbers of automated, self-replicating ships can build it using material from the asteroid belt, the Kuiper Belt, and the Oort Cloud. The interior walls will have a gravitational field similar to Earth's and will use magmatter to withstand the immense tensile forces required to maintain structural integrity. Portions of this sphere have stable atmospheres, oceans, and landmasses, and are a habitat for many sapient lifeforms, including biological humans, transhumans, aliens, and androids.
With digital immortality, many humans live in massive, hyper-realistic simulations. Others are using synthetic and biological bodies created for them in the physical world using advanced versions of nanotechnology and programmable matter.
Mars has been terraformed into a planet that's able to support a wide variety of animal and plant life. Biological humans walk on the surface of Mars without spacesuits. Mars is now another home, effectively becoming a backup for mankind.
After Mars, Venus is terraformed. Venus is now a habitable, Earth-like planet. Its entire orbit was shifted further away from the Sun to bring it closer to the Goldilocks Zone where biological life is able to exist at stable temperatures. Comets made of ice were redirected from the Oort Cloud and the Kuiper Belt into the upper atmosphere of Venus, releasing vast quantities of water. Carbon dioxide was captured and removed in Venus's atmosphere by dispersing nanobots to absorb carbon dioxide and other toxic gases and replace them with breathable air.
The high end of the K-scale would be a hybrid galactic culture, with millions of cooperating worlds in a galactic community. Poetically, this would be a mammoth archipelago of solar system societies, a multitude of civilized islands separated by the vastness of the oceans of space.
A dystopian path is also possible. Aggressive and ruthless expansion could lead to an uncontrolled sprawl far beyond any form of functional government, regressing into societal collapse and eventually a form of interstellar barbarism with little regard for life.
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Derrière l’utopie, la ville verte du futur est-elle possible ?
En 2050, nous serons 6 milliards à vivre dans les villes. Comment pourront-elles tous nous nourrir, et éviter que la pollution ne rende l’air irrespirable ? Urbanistes et architectes planchent sur des projets destinés à créer demain des villes durables, voire autosuffisantes. Et leurs projets ne sont pas forcément utopiques.
Beaucoup d’œuvres de science-fiction oublient une donnée quand elles imaginent le futur des villes : la nature. Mais depuis une quinzaine d’années, urbanistes, architectes et experts en environnement urbain dessinent les contours d’un tout autre type de cités. Des métropoles “végétales”, durables, et même autosuffisantes.
Certains architectes, notamment en France et à Singapour, esquissent des concepts futuristes et un brin utopiques. Vincent Callebaut, architecte belge installé à Paris, imagine des villes où les immeubles seraient couverts d’arbres, de potagers, de panneaux solaires et d’éoliennes, formant des “villages verticaux”. Consulté par la Mairie de Paris pour imaginer le Paris de 2050, il a réalisé des prototypes de gratte-ciel “verts” et à “énergie positive”.
Dans son scénario, la capitale se transformerait en une véritable cité végétale. Parmi les idées de son projet, baptisé “Paris Smart City 2050” : des tours maraîchères aux balcons potagers, des ponts habités enjambant la Seine, un corridor écologique de 23 kilomètres ponctué d’immenses immeubles photo-catalytiques “dépolluants” en forme de tubes ou d’alcôves, et de gigantesques fermes verticales.
Une vision que l’on pourrait facilement estampiller comme de la science-fiction. Et pourtant, ce genre de projets, comme l’assure d’ailleurs l’architecte, ont tous été imaginés à partir de technologies déjà existantes, ou en cours d’étude dans les laboratoires. En outre, des projets urbanistiques de ce type ont réellement été lancés, avec des réalisations concrètes, qui permettent de toucher du doigt un futur possible pour les villes.
Des villes de plus en plus denses
Pour comprendre d’où viennent de telles idées que l’on pourrait considérer de prime abord comme fantaisistes mais qui semblent pourtant en passe d’être appliquées à grande échelle, il faut d’abord expliquer les enjeux vitaux qui se poseront bientôt à nos villes. Une hausse des températures et des catastrophes naturelles appelées à être de plus en plus fréquentes à cause du dérèglement climatique. Une pollution problématique de l’air et de l’eau, causée par les émissions de CO2 (produites à 80 % par les villes). Et une explosion démographique qui risque de tout aggraver.
Selon l’ONU, la population mondiale devrait atteindre les 9,7 milliards d’habitants en 2050. Parmi eux, 75 % vivront dans les villes. Certes, l’urbanisation galopante devrait surtout se concentrer dans des pays en développement, comme l’Inde, la Chine et le Nigéria. Mais les villes occidentales, elles non plus, n’échapperont pas à la surpopulation.
En France, selon l’Ined et l’Insee, nous serons entre 68 et 74 millions en 2050. Une augmentation de la population relativement contrôlée. Avec de plus en plus de citadins choisissant d’habiter à la campagne, prédit l’Inrae. Mais la part de la population urbaine en France devrait malgré tout continuer d’augmenter et passer de 80 à 90 %. Comme l’explique Mathieu Favriau, urbaniste et environnementaliste au cabinet Urban Hymns, les pouvoirs publics ont pour objectif de lutter contre l’artificialisation des sols et l’étalement urbain. “La solution : exploiter toutes les ressources foncières des villes. Donc tendre vers une densification urbaine importante”, indique-t-il.
Des villes sans voitures
La densification devrait d’abord les pousser à trouver des solutions pour contenir, puis baisser leur empreinte environnementale. Pour cela, de nombreuses métropoles, de Paris à Montréal, en passant par Oslo, Dubaï, Séoul et Madrid, tentent déjà de réduire le nombre de voitures, voire de les faire disparaître totalement des rues. Les rues se piétonnisent, les pistes cyclables se multiplient.
Des villes sorties de terre, comme Chengdu en Chine et Masdar aux Émirats Arabes Unis, ont même été conçues dès le départ pour être entièrement dépourvue de voitures. Leurs plans directeurs prévoient que toutes les rues puissent être praticables à pied ou à vélo. Selon Chris Drew, du cabinet d’architectes SmithGill, les voitures seront, à terme, inutiles dans les “villes nouvelles” du futur : “les enfants pourront aller à l’école à pied et la population se trouvera à proximité de son lieu de travail.”
Face à l’épuisement de leurs ressources naturelles, les villes tenteront aussi de se passer des énergies fossiles, en privilégiant les énergies renouvelables. Plusieurs, comme Strasbourg, se sont déjà engagées à devenir “carboneutres” d’ici 2030.
Sylvain Grisot, urbaniste et président de l’agence d’innovation urbaine Dixit.net, est l’auteur d’un “Manifeste pour un urbanisme circulaire”. À la recherche “d’alternatives à l’étalement des villes”, il défend l’idée selon laquelle celles-ci n’auront d’autre choix que de se “recycler”. En “optimisant” ce qui a déjà été bâti et en réinvestissant les espaces libres, notamment ceux libérés par la disparition des voitures.
Des “villes vertes intelligentes”
Au pire, si l’on se base sur ce que prévoient les nombreux projets de “villes intelligentes” en cours de par le monde, les voitures qui continueront à circuler seront autonomes et électriques. D’ici 2050, les chercheurs prédisent la transformation de nombreuses villes en “smart cities”, où tout serait connecté, avec des systèmes d’IA et des réseaux de capteurs permettant une adaptation en temps réel des éclairages publics, des flottes de taxis autonomes et des feux de signalisation.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏯🏭🏬🏫🏪🏩🏨🏦💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿🐘🦣🦏🦛🐭🐁🐀🐹🐏🐑🐐🐪🐫🦙🦒🦬🐮🐂🐃🐄🐷🐖🐗
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Romuald Sciora
L'Amérique éclatée: Plongée au coeur d'une nation en déliquescence (Hors Collection) (French Edition)
Book details
Des couloirs de la Maison-Blanche à certains des coins les plus reculés des États-Unis, Romuald Sciora nous entraine sur les routes d’une Amérique crépusculaire, ravagée par des décennies de néolibéralisme et peinant toujours à se remettre des conséquences de la pandémie de COVID-19. Une Amérique de plus en plus fragilisée par les divisions ethniques, culturelles et religieuses, et où les volontés d’autonomie , voire de séparatisme ou de sécession, de la part de certains territoires et États sont prises chaque jours un peu plus au sérieux. Fruit de recherches approfondies s'étalant sur plusieurs années, ce livre est écrit dans un style clair et agrémenté d'une touche d'humour. Il devrait s'imposer comme un outil essentiel pour quiconque souhaite comprendre le processus presque irréversible de déliquescence dans lequel est engagée la démocratie aux États-Unis, indépendamment du parti au pouvoir, ainsi que plus généralement le pays lui-même. Un portrait sans compromis d'une nation à la dérive, ayant perdu la compréhension de ses fondements communs, et d'une démocratie assiégée. Un ouvrage qui résonne comme une conclusion poignante du voyage entrepris par Tocqueville il y a près de deux siècles, alors que l'Amérique débordait encore de promesses.
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Avatar: The Last Airbender (2024) Update
Synopsis
The series is set in an Asiatic, war-torn world where certain people can "bend" one of the four classical elements—water, earth, fire, or air. Aang, the "Avatar" and the last living Airbender, is the "bridge" between the mortal and spirit world, and the only one capable of bending all four of the elements. The Avatar maintains the balance of the world and nature to bring peace, and Aang is now faced with the responsibility of ending the ambitions of the militaristic Fire Nation to conquer the world. With his new companions Katara and Sokka, Aang sets out to master the four classical elements while pursued by the exiled Fire Nation crown prince Zuko, who seeks to regain his honor by capturing him.
Avatar: The Last Airbender Netflix Live Action Season 2 Cast Update
Synopsis
List of potential castings for the netflix live action avatar the last airbender season 2
Avatar: The Last Airbender Netflix Live Action Season 3 Cast Update
Synopsis
List of potential castings for the netflix live action avatar the last airbender season 3
Avatar: The Last Airbender (Netflix Season 1 - Book 1: Water) Update
Synopsis
Avatar on Netflix. Book 1 - Water
Avatar: The Last Airbender (Netflix Season 2 - Book 2: Earth) Update
Synopsis
Avatar on Netflix. Book 2- Earth
Avatar: The Last Airbender (Netflix Season 3 - Book 3: Fire) Update
Synopsis
Avatar on Netflix. Book 3 - Fire
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En Europe, Copenhague est à la pointe des projets de “ville verte intelligente”. Ambitionnant de devenir la première ville au monde neutre en carbone d’ici à 2025, elle ne se contente pas de multiplier les éoliennes et les pistes cyclables. Elle dissémine aussi des milliers de capteurs dans son mobilier urbain. Des “poubelles connectées” permettant de mieux gérer les déchets, jusqu’aux feux rouges mesurant la qualité de l’air, afin de mieux adapter la circulation (notamment lors de pics de pollution).
Mais ce qui ressemble le plus à la ville du futur “intelligente et verte” se trouve en Asie, à Singapour. Cette petite île où se massent 6 millions d’habitants a installé des centaines d’arbres artificiels, hauts de 18 à 50 mètres. Ils sont équipés de modérateurs de température, éclairent les rues grâce à l’énergie solaire, et collectent l’eau de pluie pour alimenter les fontaines et des “fermes urbaines”.
Des villes végétales
Mais les nouvelles technologies ne seront jamais aussi fortes que la nature pour rendre une ville réellement verte. La concentration exponentielle d’individus dans les “mégapoles” du futur amènera celles-ci à remodeler leurs paysages urbains, en laissant davantage de place à la nature.
“Aujourd’hui, à Paris, plus de 50 % de l’espace public est dédié aux voitures, à la circulation, aux parkings ; ce qui veut dire que l’on dispose d’un potentiel phénoménal de végétalisation. Pas du végétal décoratif, mais du végétal massif. Des arbres et de la végétation, des corridors verts, des espaces naturels dans la ville qui auraient un impact positif sur la biodiversité, la qualité de l’air et la régulation des températures”, observe Sylvain Grisot.
Les villes occidentales, de Lyon à Copenhague, commencent peu à peu à se “végétaliser”, afin d’éviter à ceux qui y vivront (d’ici à 2050) d’y suffoquer. Mais en raison d’un manque de foncier disponible, la création de grands parcs urbains n’est bien souvent pas à l’ordre du jour. Ainsi, les villes transforment-elles surtout les emplacements disponibles, notamment les friches industrielles, en jardins partagés et en “coulées vertes”.
Face au réchauffement climatique, la végétation fournit aussi de l’ombre, absorbe le CO2 et refroidit l’air. C’est pourquoi, en Amérique du nord, les villes d’Austin, Seattle et Montréal tentent de planter des centaines de milliers d’arbres d’ici 2030. En France, Paris prévoit d’en faire sortir de terre 170 000 d’ici 2027, à la place des parkings et des voies sur berge. En Italie, Milan va plus loin, avec un programme de plantation de 3 millions d’arbres d’ici 2030.
Mais plusieurs experts ne cachent pas leur scepticisme face aux “forêts urbaines”. “Sur une étude à la Défense, on avait calculé que les 70 premières années de vie des arbres serviraient à absorber le CO2 émis par le renforcement des infrastructures. Avec ces projets, on est plutôt dans un symbolisme de l’écologie. Au niveau du climat, ça ne fonctionne pas réellement”, explique Philippe Rahm, architecte suisse, dans Le Monde. Caroline Mollie, architecte paysagiste, rappelle qu’un arbre, “pour qu’il donne son maximum d’effet, doit avoir au moins une trentaine d’années. Voilà pourquoi mieux vaut planter moins, mais mieux, au bon endroit”. A Melbourne, par exemple, une programme de reforestation ne prévoit “que” 3 000 pieds pour 4,5 millions d’habitants.
Des forêts verticales
Planter ainsi des arbres en ville reste complexe, en raison d’une forte pression du foncier et d’un manque de place. C’est pourquoi des architectes et des urbanistes conçoivent aussi des forêts “verticales”. À Milan, les deux tours résidentielles du projet “Bosco Verticale” regroupent depuis 2017 plus de 20 000 plantes et arbres, soit l’équivalent de 2 hectares de forêt répartis en façade. Ce projet de reforestation verticale a pour objectif “d’augmenter la biodiversité, de réduire l’expansion urbaine et de contribuer à la régulation du microclimat.”
À Singapour, où l’espace est très limité, les plantations d’arbres sur les toits et les terrasses se multiplient depuis 5 ans. Une “architecture verte” à l’origine du surnom de la cité : la “ville-jardin”. Les hôtels Parkroyal et Oasia, notamment, disposent d’une surface végétale 5 à 10 fois plus importante que leur surface au sol. “Ce qui veut dire que dans la ville de demain, la nature pourrait être 10 fois plus présente que si la ville n’existait pas”, estime l’architecte Wong Mun Summ.
Reste le risque de voir naître une nouvelle forme d’inégalités, liées au cadre de vie plus agréable procuré par les tours végétalisées. À Milan, les gratte-ciel boisés de Bosco verticale sont surtout peuplés de personnes fortunées. Le complexe compte 131 appartements, dont le prix varie de 10 000 à 18 000 euros le mètre carré. En Corée du Sud, Songdo n’attire aussi que des familles aisées. Car cette “smart city verte” suit une logique immobilière, qui repose sur des partenariats public-privé, et donc le besoin d’attirer des populations CSP + pour être rentables. C’est sans doute pour éviter cela que les urbanistes de Singapour privilégient de plus en plus des projets d’immeubles végétalisés destinés à toutes les catégories sociales, avec un part importante de HLM.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏯🏭🏬🏫🏪🏩🏨🏦💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿🍃🦋🐌🐚🦑🦐🦞🦀🐙🦈🐡🐠🐟🦭🐬🐋🐳🦖🦕🐉🐲🐍🦎🐢🐊🐸🦜🦚🦩🪶🦤🦉🦢🦆🦅🕊🐧🐦🐥🐤🐣🐓🐔🦃🐾🦡🦘🦨🦦🦥🐼🐻❄️🐨🐻🦇🦔🦫🐿🐇🐰🐹🐀🐁🐭🦛🐿🦣🐘🦒🦙🐫🐪🐐🐑🐏🐗🐖🐷🐄🐃🐂🐮🦬🦌🦓🦄🐎🐴🐆🐅🐯🦁🐈⬛🐈🐱🦝🦊🐺🐩🐕🦺🦮🐕🐶🦧🦍🐒🐵
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Cher Fabien, vous finissez cet article très intéressant par le travail de sources en queux de boudin. Vous opposez les témoignages pour finir sur une position que vous avez pris le soin d'en partie démonter juste avant. Et puis dire que dans le passé les villes nourrissaient les urbains, il y a certainement rien de moins faux. Et oui, une ville a toujours eu besoin de surfaces agricoles pour subvenir à ces besoins (faites références à tous les sièges de villes, laquelle était autosuffisante. Aujourd'hui pas plus qu'avant, la ville ne survit que grâce à son environnement. Alors la vraie question est de savoir si le modèle de la ville dense avec un milieu rural adjacent est plus bénéfique que celui d'une ville éparse qui vient miter la campagne. L'histoire a tranchée en choisissant de densifier les centres plutôt que de s'éparpiller. Qu'est ce qui pourrait changer ce paradigme, nos transports modernes peut-être mais augmenter les déplacements c'est préempter des surfaces plus utiles par ailleurs, de nouvelles techniques d'agricultures hors sol (cela coutera toujours moins cher de regarder pousser des plants en pleine terre arrosés de rayons du soleil gratuit). En fait cela pose plus la question du besoin de l'habitant que celui de l'agriculture et l'exemple de Singapore en ait la parfaite illustration. Il y a un besoin de produit nationaux, quelque soit le prix. Mais si on revient à la France, en quoi l'habitant qui achète sa salade en sachet a besoin de voir celle-ci pousser sous son nez ? Au quotidien, il préfèrera y trouver ces activités quotidiennes qui parfois prendront la forme d'un potager partagé, mais la nous ne parlons pas d'agriculture ni d'autosuffisance mais d'une activité de loisir. Bref le vert en ville, à quoi bon ? Et oui la encore revenons à l'habitant, que veut-il, pourquoi et pourquoi faire ? Aujourd'hui, on lui dit la ville se meurt car elle n'a pas de nature en son sein. Mais en quoi, un arbre en ville est naturel ? En rien, et oui, nos sols sont complètement utilisé par des réseaux, les sols n'abritent plus aucune vie biologique, alors y planter un arbre ce n'est ni plus ni moins que de le mettre dans un pot. Y survivrait-il sans des soins constants, aucunement. En fait, nous venons de créer une image qui n'a rien de naturelle et en plus on pourrait en discuter les vertus, les pollens, vous savez ceux qui vous font pleurer et renifler au printemps, ne vous y trompez pas gens des villes, ces bien ces végétaux que vous quémandez qui vous font souffrir. Alors oui, on dit que cela amène de la fraicheur, rien n'est moins sûr, pour s'en convaincre, regarder les villes aux portes du Sahara, ces Médinas millénaires si adaptées à leur climat chaud et aride, elles sont pratiquement uniquement minérales, les rares végétaux prennent place au sein des maisons des riches bourgeois. L'eau précieuse y est préservée pour les palmeraies, ces lieux ou la production agricole bat son plein. Car oui, cette fausse nature est elle aussi consommatrice, d'eau en premier lieu mais ça l'eau elle ne pousse pas en ville. La vous arrivez aux limites des ces fabuleuses prédictions, la ville ne sera jamais autonome car elle demande des entrants qui ne peuvent être puisés qu'à l'extérieur. Alors pourquoi tout vouloir ramener en son centre, je parierai à l'utopie du bourgeois gentilhomme qui par idéologie souhaiterait ne pas avoir d'impact sur les territoires environnants, mais ça c'est aussi une utopie. Même nos lointains ancêtres avaient un impact, d'ailleurs n'importe quel être vivant a un impact. Et donc peut-être plutôt que de se fourvoyer dans des utopies vertes, aurions nous pas mieux de juste redevenir simple, dans un adage bien connu des architectes, "less is more". Pourquoi en faire des caisses avec des nouveaux trucs alors que bien souvent nous avons des trucs qui marchent sous les yeux. Alors tordons le coup à des idées que vous reprenez dans votre article, les villes seront de plus en plus dense, bah non, Paris est de moins en moins dense malgré la très forte augmentation des surfaces bâties, le pic a eu lien en 1930 avec pas loin de 2 millions 850 habitants, aujourd'hui on a 600 000 habitants de moins. Certes les villes des pays asiatiques et en Afrique voient leurs densités augmenter mais ne vous y trompez pas avec l'élévation du niveau de vie, celle-ci est amenée à décroitre. Sans oublier que les pays développés voient leurs populations vieillir et se rétracter. Les pays en développement vivront la même trajectoire ne vous y tromper pas, aujourd'hui il n'y a aucune raison que ce ne soit pas le cas. Reste ces cités états qui sont si atypiques mais est-ce vraiment la que ce fera la ville de demain, ces villes réservées a de riches privilégiés et ou les pauvres n'y vivent pas ou s'ils y sont présent comme a Hong-Kong ne font que y survivre en espérant un ailleurs ! Alors la ville de demain, comment sera-t-elle ? Plus verte, certainement un peu mais y verrons-nous des immeubles jardins, la encore rien n'est sûr surtout si vous pensez aux immeubles expérimentaux de forêt verticale de Chengdu qui ont été désertés par leurs habitants pour cause de présence de moustiques ! Et oui car nos utopistes du moment ont oublié ce qu'était la nature, la vraie, celle que l'on ne domestique pas si facilement et qui en ces temps de moustiques tigres pourrait nous amener à très rapidement redéfinir nos priorités. Car oui la végétation en ville n'arrive jamais seule, son écosystème vient avec et a moins de la cultiver hors sol dans des serres hermétiques elle s'imposera à nous ! En fait, tout ça est très bien, mais si la ville de demain était peu ou prou celle d'aujourd'hui, celle ville résiliente qui s'est construite depuis des millénaires par ajout successif, par mutation lente, par adaptation des habitants, car oui nous nous sommes plus adaptés à elle, que elle à nous ! Imagineriez-vous aujourd'hui construire des immeubles ou vous voyez tout ce que vos voisins font (relisez "la vie mode d'emploi" de Perec), ou vous entendez votre voisin prendre sa douche, ou vous vous entassez dans des transports inconfortables, ou vous pratiquez le vélo en risquant votre vie à chaque tournant, bref vivre à Paris, c'est l'enfer, mais cet enfer est bien mieux que le paradis vert des campagnes pour une majorité d'entre nous. Alors avant de nous infliger cette nature en ville, profitons de celle-ci à l'extérieure, la vraie, celle qui pousse sans l'aide des Hommes et qui les acceptent... Mourakami
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Le télescope spatial James Webb découvre par erreur une galaxie qui ne devrait pas exister
La découverte d'une galaxie naine, nommée PEARLSDG, par une équipe d'astronomes dirigée par Tim Carleton de l'Université d'État de l'Arizona, remet en question nos connaissances sur l'évolution des galaxies. Observée grâce au Télescope Spatial James Webb (JWST), cette galaxie se distingue par son absence de formation stellaire et son isolement, défiant ainsi les théories actuelles.
Les galaxies naines, souvent définies par leur petite taille et leur faible luminosité, sont parmi les objets les plus abondants de l'Univers. PEARLSDG, cependant, présente des caractéristiques inattendues pour une galaxie de ce type: elle ne forme pas de nouvelles étoiles et ne semble pas interagir avec d'autres galaxies voisines. Ce profil est atypique pour une galaxie naine, qui, lorsqu'elle est isolée, continue généralement de former de jeunes étoiles.
PEARLSDG est identifiée en cyan, et les carrés verts montrent la zone couverte par l'imagerie NIRCam. Deux des galaxies massives les plus proches (en projection) sont identifiées par des cercles rouges.
Crédit: The Astrophysical Journal Letters (2024).
La découverte a été faite dans le cadre du projet JWST Prime Extragalactic Areas for Reionization and Lensing Science (PEARLS), bien que PEARLSDG ne fût pas l'objectif principal des observations. C'est l'analyse des images prises par la caméra Near-InfraRed (NIRCam) du JWST qui a permis de mettre en évidence cette galaxie naine éloignée. La résolution et la sensibilité élevées de NIRCam ont rendu possible l'identification des étoiles individuelles au sein de PEARLSDG, offrant ainsi une précieuse information sur la distance de la galaxie, estimée à 98 millions d'années-lumière.
L'absence de signature de formation stellaire récente, typique des nouvelles étoiles, ainsi que l'analyse spectrométrique réalisée avec le spectrographe DeVeney sur le télescope Lowell Discovery à Flagstaff, en Arizona, confirment l'état de stase de PEARLSDG. Ces observations sont complétées par des données d'archives en ultraviolet, optique et infrarouge, provenant notamment des télescopes spatiaux Galex et Spitzer, ainsi que du Sloan Digital Sky Survey et du Dark Energy Camera Legacy Survey.
Cette découverte remet en cause la compréhension actuelle de l'évolution des galaxies, suggérant l'existence d'autres galaxies naines isolées et quiescentes qui restent à découvrir. Le JWST, avec ses instruments avancés, joue un rôle clé dans cette quête, ouvrant de nouvelles perspectives sur la formation et l'évolution des galaxies dans l'Univers.🌏🌎🌍🌠🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌐🌐🌐🌐👽👽👽👽
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Comment SpaceX et la NASA envisagent de construire une colonie sur Mars !
Faites-vous partie de ceux qui souhaitent vivre sur Mars ? Le concept semble prometteur en théorie, mais en réalité, c'est une entreprise extrêmement difficile, dangereuse et coûteuse.
Imaginez-vous à 150 millions de kilomètres de la Terre, sur un rocher spatial froid et stérile, essayant simultanément de construire Rome, de lancer Apollo 11, d'établir l'ISS et de coloniser l'Amérique du Nord.
La colonisation de Mars exige une collaboration sans précédent : les vétérans établis de la NASA et les esprits innovants de SpaceX doivent unir leurs forces pour surmonter les obstacles redoutables, briser le Grand Filtre, défier le Paradoxe de Fermi et, finalement, établir les humains comme une véritable espèce multi-planétaire. Voici leur stratégie pour atteindre cet objectif.
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Vers un monde en crise : les sombres prédictions pour 2070
Sensibiliser sur les impacts du changement climatique à l’aide de rapports et de chiffres est une méthode qui a ses limites. Les projections visuelles sont parfois plus parlantes.
Les avancées de la science et de la technologie nous permettent aujourd’hui d’établir des projections assez précises de ce que l’avenir nous réserve. Images photoréalistes, simulations interactives, autant des projections fondées sur des études rigoureuses qui dessinent à nos yeux deux futurs imaginables. L’un, plutôt alarmant et basé sur notre trajectoire actuelle. L’autre, un peu plus optimiste, à condition que nous parvenions à réduire drastiquement nos émissions de carbone.
Projections et réalités scientifiques
Aujourd’hui, le consensus scientifique est bien établi et le dernier rapport des Nations Unies sur le changement climatique édité en 2023 est sans équivoque. Nous fonçons tout droit vers une catastrophe climatique.
Selon les recherches les plus récentes présentées dans ce rapport, les deuils de température critique pourraient être franchis dans la prochaine décennie si nous continuons d’utiliser les combustibles fossiles de cette manière. Les impacts sur le vivant seraient délétères : mise en péril de la biodiversité, menace sur la sécurité alimentaire et mise en danger de la vie d’un demi milliard d’individus.
Des recherches publiées en 2020 dans la revue Proceedings of the National Academy suggèrent qu’un tiers de la population mondiale pourrait se retrouver dans des conditions climatiques extrêmes, comparables au Sahara, d’ici 2070.
Cet article interactif de National Geographic montre à quel point les régimes de températures évolueront sur la planète. Le panorama est plus qu’effrayant sur l’année 2070, avec des villes qui connaîtront des hausses de 3 à 4° C en moyenne.
La force des images : sensibiliser et mobiliser
Le groupe de recherche Climate Central a publié Picturing Our Future, présentant deux visions différentes de ce qui nous attend. Soit nous ne changeons rien, et la planète se réchauffera globalement de 3° C, soit nous réduisons notre impact carbone et le réchauffement se limitera à 1,5 ° C.
En s’appuyant sur des simulations et des images photoréalistes, cette initiative présente de manière assez frappante les effets du réchauffement et de l’élévation du niveau des mers à différents endroits du globe. Séville, Bremen, Alexandrie ou Dubaï, autant de villes présentées sous le prisme de ces deux scénarios.
Une approche intéressante (et un peu flippante) qui a au moins le mérite d’illustrer de manière assez concrète les conséquences de notre mode de vie. Comme l’explique Benjamin Strauss (directeur général et scientifique en chef de Climate Central), dans cet article : « L’être humain est un être visuel. Environ 30 % de notre cerveau est utilisé pour la vision. La plupart des rapports scientifiques sur les menaces climatiques font état de chiffres difficiles à interpréter : que signifierait réellement une élévation du niveau de la mer de 30 centimètres ou de 1,50 mètre ? ».
Même si elles présentent un avenir plutôt sombre, ces images et simulations restent également une invitation à agir et à conscientiser qu’un changement reste encore possible. Plutôt que de présenter des données abstraites qui peuvent rester insuffisantes pour sensibiliser, les organismes qui les produisent espèrent produire l’électrochoc nécessaire par le visuel. Est-ce que cette approche sera pour autant plus efficace ?
De plus en plus de projections climatiques passent pas le visuel plutôt que par les chiffres pour impacter les consciences de manière plus efficace.
Les initiatives en ce sens se multiplient et viennent compléter les rapports scientifiques bruts.
C’est le cas du projet Picturing our Future par exemple, ou d’un article interactif édité par National Geographic.
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Altman, le créateur de ChatGPT propose une nouvelle idée folle pour se débarrasser du CO2 digne d’un roman de Jules Vernes : l’envoyer au centre de la terre
Une Start-Up transforme le CO2 en pierre.
Une start-up novatrice soutenue par Sam Altman ambitionne de capturer le CO2 en le transformant en pierre à un kilomètre de profondeur sous terre. Découvrez comment cette technologie pourrait changer la donne dans la lutte contre le changement climatique.
Une solution innovante de séquestration du carbone
Une nouvelle start-up, 44.01, développe un processus révolutionnaire qui emprisonne définitivement le dioxyde de carbone sous la surface terrestre. Grâce à l’appui de Sam Altman, CEO d’Open AI, via son fonds Apollo Projects, cette technologie pourrait retirer des quantités massives de CO2 de l’atmosphère, contribuant ainsi à atténuer les effets les plus graves du changement climatique.
Investissements et soutiens de poids
Le fonds d’investissement Apollo Projects, dirigé par Sam Altman et son frère Jack Altman, a permis à 44.01 de lever 37 millions de dollars lors d’une série A menée par Equinor Ventures et Shorooq Partners. Parmi les autres investisseurs, on retrouve le Climate Pledge Fund d’Amazon et Breakthrough Energy Ventures, mettant en lumière l’importance et le potentiel de cette technologie.
Transformation du CO2 en pierre : Le processus
La technologie de 44.01 consiste à injecter du CO2 à un kilomètre sous terre, où des réactions chimiques le transforment en pierre. En combinant le CO2 avec de l’eau avant de l’injecter dans des fissures de péridotite – un type de roche naturellement fracturée – le CO2 est minéralisé et devient un carbonate solide, empêchant sa libération future dans l’atmosphère.
Les défis de la séquestration du carbone
Bien que les technologies de capture et de séquestration du carbone soient essentielles pour limiter les impacts du changement climatique, elles ne représentent pas une solution miracle. Les scientifiques soulignent la nécessité de réduire drastiquement l’utilisation des combustibles fossiles. Les efforts nécessaires pour éliminer le CO2 déjà présent dans l’atmosphère sont colossaux, même si l’industrie des combustibles fossiles cessait immédiatement ses émissions.
Un site idéal en Oman
Oman est un lieu idéal pour la mise en œuvre de ce processus en raison de la présence de péridotite près de la surface. Contrairement à d’autres régions où cette roche se trouve à grande profondeur, Oman permet un accès facile et économique pour l’injection de CO2. 44.01 envisage de commercialiser cette technologie en Oman et aux Émirats Arabes Unis, après avoir réalisé des projets pilotes dans ces pays.
Capacité de stockage et objectifs futurs
Les tests initiaux ont montré que la technologie de 44.01 peut actuellement stocker environ 50 à 60 tonnes de CO2 par jour. Avec la commercialisation, l’objectif est de séquestrer 100 tonnes de CO2 quotidiennement par forage, marquant une avancée significative dans la gestion des émissions de carbone à l’échelle mondiale.
Les implications globales
Si cette technologie parvient à s’imposer, elle pourrait représenter une étape cruciale dans la lutte contre le changement climatique. En capturant et en transformant le CO2 en pierre, 44.01 offre une solution potentielle pour réduire durablement la concentration de CO2 dans l’atmosphère.
Quelle suite pour 44.01 ?
L’ambition de 44.01 ne s’arrête pas là. Avec une technologie éprouvée et des soutiens financiers solides, l’entreprise envisage d’étendre son modèle à l’échelle mondiale, offrant ainsi une nouvelle arme dans l’arsenal contre le changement climatique.
Cette découverte remet en cause tout ce qu’on pensait savoir sur les panneaux solaires en utilisant un phénomène pourtant associé au chaos
Cet article explore la technologie révolutionnaire de 44.01 qui transforme le CO2 en pierre, offrant une solution potentielle pour réduire durablement les émissions de carbone. Soutenue par des investisseurs de premier plan et mise en œuvre dans des conditions optimales en Oman, cette méthode pourrait jouer un rôle crucial dans la lutte contre le réchauffement climatique. Avec des objectifs ambitieux et des résultats prometteurs, 44.01 se positionne comme un acteur clé pour un avenir plus vert.
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Béatrice Mathieu et 1 de plus
Elon Musk - L'enquête inédite
Détails du livre
L'enquête inédite qui lève le voile sur l'homme le plus fascinant et controversé du siècle : dans la tête d'Elon Musk.
Qui ne connaît pas le milliardaire, ses fusées, ses voitures électriques, ses envies d'humanité augmentée ? Mais qui connaît l'homme génial et instable, tyrannique et sans affect, aux ambitions messianiques ?
De son enfance de surdoué mal-aimé à Pretoria, en Afrique du Sud, à son ascension fulgurante en Californie, cette enquête inédite explore et déchiffre la méthode Musk. Dès le départ, rien ne lui semble impossible. Ses succès s'enchaînent : Tesla, SpaceX, Neuralink... fondés sur une inextinguible soif de revanche sur le monde de la finance et de la presse, et sur son rêve de coloniser Mars. Il renverse alors les codes des secteurs industriels les plus installés et tutoie les sommets.
Elon Musk est l'homme de tous les excès. Mais derrière ses réussites incroyables se cache également un manager despotique et controversé, prêt à franchir tous les interdits pour réaliser ses ambitions.
Depuis plusieurs années, jusqu'à se rendre au sud du Texas, le long de la frontière mexicaine – là où se construit la plus grande fusée de l'histoire –, les auteurs ont enquêté pour nous livrer des révélations exclusives, recevoir les confidences de ses parents et de son entourage, décortiquer ses réseaux et comprendre le personnage et son rêve.
En 2021, Elon Musk était l'homme de l'année ; en 2022, il rachète Twitter et défraye la chronique. En 2023, est-il devenu l'homme à abattre ?
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La ville verte passera aussi par la terre
En outre, des obstacles à la généralisation des fermes verticales subsistent. Aucune étude n’a encore été réalisée pour démontrer qu’elles sont plus rentables que les cultures conventionnelles. “Mais elles produisent aujourd’hui en trop petites quantités pour être compétitives”, constate André Torre, directeur de recherche à l’Inra AgroParisTech, dans Géo. Le coût des fermes verticales pourrait aussi se révéler prohibitif, à cause du prix très élevé du foncier, notamment à Paris ou New York. Et si construire du neuf coûte cher, il en est de même pour la transformation d’immeubles en fermes urbaines. “Le coût de mise en place d’une ferme verticale est élevé, et la technologie associée complexe. De plus, tous les végétaux ne peuvent être cultivés ainsi : exit les légumes trop encombrants ou au cycle trop long, qui ne seront pas rentables”, note PwC.
Dans son étude sur les fermes verticales, le cabinet PwC indique que “l’agriculture urbaine peut venir combler les manques de l’agriculture traditionnelle”, mais que cette dernière “demeurera capitale”. Notamment parce que “les terres agricoles rendent bien des services écologiques et écosystémiques : drainage des eaux pluviales, maintien de la biodiversité, etc.”
“Soyons honnêtes, cette juxtaposition de tours écologiquement remarquables et responsables ne transformera jamais Paris en une ville durable. C’est sans doute un petit peu plus bas qu’il faut d’abord regarder. Paris manque de verdure, c’est un fait, c’est une ville extrêmement concentrée, mais avant de se tourner vers le ciel, il s’agirait bien d’en renforcer durablement les racines”, écrit de son côté Édouard Malsch, urbaniste-géographe et cofondateur du site UrbaNews. Selon lui, attention à ne pas tomber dans le “greenwashing”.
De nombreux experts en sont donc convaincus, en 2050, l’agriculture urbaine restera un complément de l’agriculture traditionnelle. Et les villes, loin d’être coupées de l’extérieur, seront plus que jamais liées aux campagnes. L’Inrae, qui a publié en 2018 une étude prospective sur l’avenir des villes et de la ruralité, imagine le scénario des “campagnes au service de la densification urbaine”, dans lequel les espaces ruraux à la périphérie des métropoles seraient “pour partie intégrés aux villes”, et où “ce qui est en dehors” deviendrait “une mosaïque de sites hyperspécialisés dans des fonctions logistiques, énergétiques ou écologiques au service des villes”. Ainsi, en parallèle des fermes verticales, l’on verrait se multiplier des zones agricoles protégées (ZAP) menant une “agriculture intensive à forte technologie et avec un impact environnemental maîtrisé”, qui “approvisionneraient les urbains en produits frais et en plantes ne pouvant pousser à l’air libre ou dans un substrat.”
Mais quoi qu’il en soit, la ville verte, composée de tours végétales et de fermes verticales ou au sol semble bel et bien en marche. “Comment nous nourrirons-nous en 2050 ? L’Agriculture urbaine ne pourra fonctionner qu’en complémentarité avec celle des campagnes. Mais si je pense qu’actuellement, la production locale urbaine est anecdotique, je suis persuadé que demain, nous reviendrons à l’époque où, dans le passé, les villes nourrissaient les urbains”, conclut Jean-Philippe Vermette.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏯🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭💒⛲️🕋🗼⛰️🏔🌐🌍🌏🌎
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Type 0
That’s us. Humans sit at around 0.72. Disappointing? Don’t worry, we are just getting started with this amazing journey. And if the development pace keeps up, we might be able to witness being type 6 or higher and being immortal. A type 0 civilization entirely depends on chemical fuels like wood, natural gases, and fossil fuels. They are hugely impacted by volcanoes and earthquakes, and they are just starting in this quest to be the greatest. It can be described as the baby civilization, in the grand scheme.
Type 1
Now we are talking. We can’t find out how long it would take us to reach that level because human development is kinda random. Maybe another cold war could make it a million times faster. Seriously. A scientist during the cold war, could go to the American government and say one word “Russia” and the government would reply with two words, “How much?” This was the era when we saw amazing development in an amazingly short period. The current American monopoly doesn’t make it seem important to the government to fund those scientists more.
Ok, coming back to type one, when we become the planetary civilization. Now our main fuel source is NUCLEAR FUEL. But you would argue, isn’t that a thing today? Well, yes it is, but it is 1, dangerous to operate so not used in bulk, and 2, we use nuclear fission for our energy. The type one civilization will be based on nuclear fusion. Fusion releases a lot more energy and can be performed with simple elements like hydrogen, compared to fission, which needs rare metals like uranium or plutonium. We would have propulsor technology which would allow us to launch rockets into space without using that absurd amount of fuel, and make interplanetary travel easy.
Type 2
Now we are a stellar civilization. The main source of our energy is nearby stars. We are now so developed that energy from nuclear fusion is not enough to fulfill our development needs. So, we take the next leap, Energy From Nearby Stars. No, I don’t mean we would plant solar panels in the oceans, we would plant them on the star…yup. Freeman Dyson, a theoretical physicist originated the concept of a Dyson sphere. We would build a system of rings around a nearby star and obtain all its energy, for our use.
A very interesting event happened with a star names Tabby’s Star. Its intensity suddenly dropped by 22 percent! Scientists suspect the only way this is possible, as far we know is if someone built a Dyson sphere around it, someone who is already a type two civilization. Here is the quote from the wiki,
Type 3
Introducing the Galactic Civilization, and the final level according to the original scale. Our energy source would still be Dyson’s sphere, however, this time we will build them all over the galaxy to fund our experiments. We would be able to access wormholes and zap through space. It is a theoretical object if you don’t know what that is. Imagine the universe as a piece of paper. You are on a point on a paper and want to go to some other point. Instead of traveling, you fold the paper in such a way that the point you are on and the point you want to go in touch with each other. Then you make a hole in your location and enter the place you want to go to. This is roughly how wormholes would function. A type 3 would not be able to build wormholes but can zap through preexisting ones.
Type 4
Now we are a universal civilization. Our main energy source is supernovas! That is when a star explodes, releasing an absurd amount of energy. We would be traveling through multiple galaxies and extracting energy from supernovas. At this stage, humans would become immortal, like seriously! We would be able to upload our consciousness, the feeling of existing, along with our memory and experiences into a computer, and live in the metaverse or download that consciousness to another body, like the body of Ultron, and switch avatars and stuff. Being free from our biological bodies would open up new horizons for this civilization. We would also be capable of creating type 0 civilizations. They are kinda god-like, but not quite there yet.
Type 5
Being a type 5, humans realize something amazing, they find that multiverses exist. This might sound like science fiction, but remember going to space was also fiction in the early 1900s, having self-driving cars was fiction in the late 1900s. So now we are MULTIVERAL CIVILIZATIONS. An unimaginable amount of energy would be required to go multiversal. A type 5 civilization will probably be looking for White Holes at a time. They are only theoretical but their existence can be proved using Einstein’s Field Equations. It has been estimated that a white hole can emit energy equivalent to 14 million times that of an average galaxy! Now humans might assume they are at the peak of civilization, but soon they will realize the greater truth.
Type 6
We have always lived in a 3D world. Our brains are not capable of imagining things in the 4th dimension. But a type 6 can make their brains for their conscious selves. Their bodies are nothing but pure consciousness, and even going up by one dimension we would become a hundred times more efficient.
Type 7
But now, humans think they have reached the peak of their civilization. There is no greater truth that they do not know. It is now time that Humans realize the existence of a type 7 civilization, the one we all worship, yes I am talking of the existence of Gods, the real type 7 beings…would be pretty cool right?
Many scientists consider we would never really reach the status of a Type 7 civilization. A type7 can manipulate the laws of physics it can make matter from the vacuum, and generate a tremendous amount of energy with its Godly Power. That’s why type 7 has been rightfully called The Creator Civilization, which can build its universes, with any laws of physics, and play with the laws of physics and manipulate them the way it pleases. Millions of type 6 civilizations together cannot compare to the immense power of type 7. Feels sad no one will be able to develop to a type 7 or will we?🌏🌎🌍🌐🌐🌐🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🛸🛸👽👽👽👽👽
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La ville verte passera aussi par la terre
En outre, des obstacles à la généralisation des fermes verticales subsistent. Aucune étude n’a encore été réalisée pour démontrer qu’elles sont plus rentables que les cultures conventionnelles. “Mais elles produisent aujourd’hui en trop petites quantités pour être compétitives”, constate André Torre, directeur de recherche à l’Inra AgroParisTech, dans Géo. Le coût des fermes verticales pourrait aussi se révéler prohibitif, à cause du prix très élevé du foncier, notamment à Paris ou New York. Et si construire du neuf coûte cher, il en est de même pour la transformation d’immeubles en fermes urbaines. “Le coût de mise en place d’une ferme verticale est élevé, et la technologie associée complexe. De plus, tous les végétaux ne peuvent être cultivés ainsi : exit les légumes trop encombrants ou au cycle trop long, qui ne seront pas rentables”, note PwC.
Dans son étude sur les fermes verticales, le cabinet PwC indique que “l’agriculture urbaine peut venir combler les manques de l’agriculture traditionnelle”, mais que cette dernière “demeurera capitale”. Notamment parce que “les terres agricoles rendent bien des services écologiques et écosystémiques : drainage des eaux pluviales, maintien de la biodiversité, etc.”
“Soyons honnêtes, cette juxtaposition de tours écologiquement remarquables et responsables ne transformera jamais Paris en une ville durable. C’est sans doute un petit peu plus bas qu’il faut d’abord regarder. Paris manque de verdure, c’est un fait, c’est une ville extrêmement concentrée, mais avant de se tourner vers le ciel, il s’agirait bien d’en renforcer durablement les racines”, écrit de son côté Édouard Malsch, urbaniste-géographe et cofondateur du site UrbaNews. Selon lui, attention à ne pas tomber dans le “greenwashing”.
De nombreux experts en sont donc convaincus, en 2050, l’agriculture urbaine restera un complément de l’agriculture traditionnelle. Et les villes, loin d’être coupées de l’extérieur, seront plus que jamais liées aux campagnes. L’Inrae, qui a publié en 2018 une étude prospective sur l’avenir des villes et de la ruralité, imagine le scénario des “campagnes au service de la densification urbaine”, dans lequel les espaces ruraux à la périphérie des métropoles seraient “pour partie intégrés aux villes”, et où “ce qui est en dehors” deviendrait “une mosaïque de sites hyperspécialisés dans des fonctions logistiques, énergétiques ou écologiques au service des villes”. Ainsi, en parallèle des fermes verticales, l’on verrait se multiplier des zones agricoles protégées (ZAP) menant une “agriculture intensive à forte technologie et avec un impact environnemental maîtrisé”, qui “approvisionneraient les urbains en produits frais et en plantes ne pouvant pousser à l’air libre ou dans un substrat.”
Mais quoi qu’il en soit, la ville verte, composée de tours végétales et de fermes verticales ou au sol semble bel et bien en marche. “Comment nous nourrirons-nous en 2050 ? L’Agriculture urbaine ne pourra fonctionner qu’en complémentarité avec celle des campagnes. Mais si je pense qu’actuellement, la production locale urbaine est anecdotique, je suis persuadé que demain, nous reviendrons à l’époque où, dans le passé, les villes nourrissaient les urbains”, conclut Jean-Philippe Vermette.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿
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En Europe, Copenhague est à la pointe des projets de “ville verte intelligente”. Ambitionnant de devenir la première ville au monde neutre en carbone d’ici à 2025, elle ne se contente pas de multiplier les éoliennes et les pistes cyclables. Elle dissémine aussi des milliers de capteurs dans son mobilier urbain. Des “poubelles connectées” permettant de mieux gérer les déchets, jusqu’aux feux rouges mesurant la qualité de l’air, afin de mieux adapter la circulation (notamment lors de pics de pollution).
Mais ce qui ressemble le plus à la ville du futur “intelligente et verte” se trouve en Asie, à Singapour. Cette petite île où se massent 6 millions d’habitants a installé des centaines d’arbres artificiels, hauts de 18 à 50 mètres. Ils sont équipés de modérateurs de température, éclairent les rues grâce à l’énergie solaire, et collectent l’eau de pluie pour alimenter les fontaines et des “fermes urbaines”.
Des villes végétales
Mais les nouvelles technologies ne seront jamais aussi fortes que la nature pour rendre une ville réellement verte. La concentration exponentielle d’individus dans les “mégapoles” du futur amènera celles-ci à remodeler leurs paysages urbains, en laissant davantage de place à la nature.
“Aujourd’hui, à Paris, plus de 50 % de l’espace public est dédié aux voitures, à la circulation, aux parkings ; ce qui veut dire que l’on dispose d’un potentiel phénoménal de végétalisation. Pas du végétal décoratif, mais du végétal massif. Des arbres et de la végétation, des corridors verts, des espaces naturels dans la ville qui auraient un impact positif sur la biodiversité, la qualité de l’air et la régulation des températures”, observe Sylvain Grisot.
Les villes occidentales, de Lyon à Copenhague, commencent peu à peu à se “végétaliser”, afin d’éviter à ceux qui y vivront (d’ici à 2050) d’y suffoquer. Mais en raison d’un manque de foncier disponible, la création de grands parcs urbains n’est bien souvent pas à l’ordre du jour. Ainsi, les villes transforment-elles surtout les emplacements disponibles, notamment les friches industrielles, en jardins partagés et en “coulées vertes”.
Face au réchauffement climatique, la végétation fournit aussi de l’ombre, absorbe le CO2 et refroidit l’air. C’est pourquoi, en Amérique du nord, les villes d’Austin, Seattle et Montréal tentent de planter des centaines de milliers d’arbres d’ici 2030. En France, Paris prévoit d’en faire sortir de terre 170 000 d’ici 2027, à la place des parkings et des voies sur berge. En Italie, Milan va plus loin, avec un programme de plantation de 3 millions d’arbres d’ici 2030.
Mais plusieurs experts ne cachent pas leur scepticisme face aux “forêts urbaines”. “Sur une étude à la Défense, on avait calculé que les 70 premières années de vie des arbres serviraient à absorber le CO2 émis par le renforcement des infrastructures. Avec ces projets, on est plutôt dans un symbolisme de l’écologie. Au niveau du climat, ça ne fonctionne pas réellement”, explique Philippe Rahm, architecte suisse, dans Le Monde. Caroline Mollie, architecte paysagiste, rappelle qu’un arbre, “pour qu’il donne son maximum d’effet, doit avoir au moins une trentaine d’années. Voilà pourquoi mieux vaut planter moins, mais mieux, au bon endroit”. A Melbourne, par exemple, une programme de reforestation ne prévoit “que” 3 000 pieds pour 4,5 millions d’habitants.
Des forêts verticales
Planter ainsi des arbres en ville reste complexe, en raison d’une forte pression du foncier et d’un manque de place. C’est pourquoi des architectes et des urbanistes conçoivent aussi des forêts “verticales”. À Milan, les deux tours résidentielles du projet “Bosco Verticale” regroupent depuis 2017 plus de 20 000 plantes et arbres, soit l’équivalent de 2 hectares de forêt répartis en façade. Ce projet de reforestation verticale a pour objectif “d’augmenter la biodiversité, de réduire l’expansion urbaine et de contribuer à la régulation du microclimat.”
À Singapour, où l’espace est très limité, les plantations d’arbres sur les toits et les terrasses se multiplient depuis 5 ans. Une “architecture verte” à l’origine du surnom de la cité : la “ville-jardin”. Les hôtels Parkroyal et Oasia, notamment, disposent d’une surface végétale 5 à 10 fois plus importante que leur surface au sol. “Ce qui veut dire que dans la ville de demain, la nature pourrait être 10 fois plus présente que si la ville n’existait pas”, estime l’architecte Wong Mun Summ.
Reste le risque de voir naître une nouvelle forme d’inégalités, liées au cadre de vie plus agréable procuré par les tours végétalisées. À Milan, les gratte-ciel boisés de Bosco verticale sont surtout peuplés de personnes fortunées. Le complexe compte 131 appartements, dont le prix varie de 10 000 à 18 000 euros le mètre carré. En Corée du Sud, Songdo n’attire aussi que des familles aisées. Car cette “smart city verte” suit une logique immobilière, qui repose sur des partenariats public-privé, et donc le besoin d’attirer des populations CSP + pour être rentables. C’est sans doute pour éviter cela que les urbanistes de Singapour privilégient de plus en plus des projets d’immeubles végétalisés destinés à toutes les catégories sociales, avec un part importante de HLM.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏯🏭🏬🏫🏪🏩🏨🏦💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿🍃🦋🐌🐚🦑🦐🦞🦀🐙🦈🐡🐠🐟🦭🐬🐋🐳🦖🦕🐉🐲🐍🦎🐢🐊🐸🦜🦚🦩🪶🦤🦉🦢🦆🦅🕊🐧🐦🐥🐤🐣🐓🐔🦃🐾🦡🦘🦨🦦🦥🐼🐻❄️🐨🐻🦇🦔🦫🐿🐇🐰🐹🐀🐁🐭🦛🐿🦣🐘🦒🦙🐫🐪🐐🐑🐏🐗🐖🐷🐄🐃🐂🐮🦬🦌🦓🦄🐎🐴🐆🐅🐯🦁🐈⬛🐈🐱🦝🦊🐺🐩🐕🦺🦮🐕🐶🦧🦍🐒🐵
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Geoffrey Perrin de Monmouth et 2 de plus
La Bulle de l'IA: Comment Survivre au Prochain Krach boursier
Aperçu du livre
Il peut sembler pour le moins incongru, voire carrément saugrenu, d'évoquer une bulle financière et son inévitable krach alors que l'intelligence artificielle est en pleine ascension triomphante, portée par des investissements gargantuesques. Pourtant, certains économistes, dans leur infinie sagesse ou leur insatiable soif de pessimisme, commencent à agiter frénétiquement le drapeau rouge. D'aucuns prétendent déjà que cette vague d'investissements effrénés n'est rien d'autre qu'une bulle prête à éclater.
Trader, moi-même, embarqué sur ce navire d'opportunités technologiques qu'on appelle les "7 sublimes" et autres joyaux de l'IA, j'ai senti l'irrépressible besoin d'enfiler mes lunettes d'analyste. Mon objectif ? Comprendre, anticiper, et peut-être même pressentir les signes avant-coureurs d'une potentielle correction, voire d'une catastrophe financière. Certes, je n'ai pas l'arrogance de me comparer aux oracles des marchés, aux éminents économistes et analystes. Néanmoins, j'essaierai de rester compréhensible pour vous, les traders particuliers, qui participez à cette révolution de l'IA avec tout l'optimisme de ceux qui pensent encore que l'avenir sera radieux.
Certes, le mini krach du Nikkei en août 2024 nous a donné un avant-goût de ce qui pourrait nous attendre, mais l'on nous assure que l'économie américaine se porte à merveille, merci bien. Sans compter, bien sûr, les perturbations traditionnelles que nous promettent les prochaines élections américaines – un classique du genre, diront les habitués.
En résumé, nous nous trouvons face à des indicateurs clairs comme de l'eau de roche : la bulle semble bien là. Mais, mes amis, pas de panique, il est urgent de ne pas s'inquiéter. À vous de tirer vos propres conclusions avec tous ces éléments et de vous préparer au mieux pour un futur qui s'annonce aussi tumultueux que fascinant. En somme, la vie, quoi.
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Avatar: The Last Airbender (2024) Update
Synopsis
The series is set in an Asiatic, war-torn world where certain people can "bend" one of the four classical elements—water, earth, fire, or air. Aang, the "Avatar" and the last living Airbender, is the "bridge" between the mortal and spirit world, and the only one capable of bending all four of the elements. The Avatar maintains the balance of the world and nature to bring peace, and Aang is now faced with the responsibility of ending the ambitions of the militaristic Fire Nation to conquer the world. With his new companions Katara and Sokka, Aang sets out to master the four classical elements while pursued by the exiled Fire Nation crown prince Zuko, who seeks to regain his honor by capturing him.
Avatar: The Last Airbender Netflix Live Action Season 2 Cast Update
Synopsis
List of potential castings for the netflix live action avatar the last airbender season 2
Avatar: The Last Airbender Netflix Live Action Season 3 Cast Update
Synopsis
List of potential castings for the netflix live action avatar the last airbender season 3
Avatar: The Last Airbender (Netflix Season 1 - Book 1: Water) Update
Synopsis
Avatar on Netflix. Book 1 - Water
Avatar: The Last Airbender (Netflix Season 2 - Book 2: Earth) Update
Synopsis
Avatar on Netflix. Book 2- Earth
Avatar: The Last Airbender (Netflix Season 3 - Book 3: Fire) Update
Synopsis
Avatar on Netflix. Book 3 - Fire
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Le pionnier de l’intelligence artificielle se dit favorable à la destruction de l’humanité
Des propos choquants
Lors d’une récente conférence, Geoffrey Hinton, pionnier et parrain de l’intelligence artificielle, a répondu de manière étonnante lorsqu’on lui a posé une question sur le remplacement des humains par l’IA superintelligente. Il se dit favorable au remplacement de l’Homme par l’IA. Explications.
« En fait, je suis pour », a-t-il affirmé lors de cette conférence. « Mais je pense qu’il serait plus sage pour moi de dire que je suis contre. » Geoffrey Hinton a quitté l’entreprise Google au printemps dernier par crainte que l’IA ne tombe entre de mauvaises mains et a même dit regretter son rôle dans le développement de systèmes allant de ChatGPT à Stable Diffusion.
LIRE AUSSI Les défis éthiques de l’intelligence artificielle
Compte tenu de la tournure des évènements, il est surprenant que ce pionnier fasse une telle remarque. Et lorsque la modératrice de la conférence et historienne de la technologie du MIT, Deborah Fitzgerald, lui a demandé « d’en dire plus », les choses sont effectivement devenues plus intéressantes et complexes. « Eh bien, les gens n’aiment pas être remplacés », a-t-il répondu.
Le parrain de l’IA ajoutant : « Il y a beaucoup de bons et de moins bons aspects de l’humanité. Il n’est pas clair que nous soyons la meilleure forme d’intelligence qui soit. Évidemment, du point de vue d’une personne, tout est lié aux gens. Mais il se peut qu’à un moment donné, nous considérions des choses humanistes comme des termes racistes. »
Qu’en pensez-vous ? Par ailleurs, voici comment se terminera une guerre entre l’intelligence artificielle et l’humanité.
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« Dans 10 ans, nous aurons une super intelligence artificielle qui sera 10.000 fois plus intelligente que les humains »
L’intelligence artificielle est un sujet qui revient régulièrement sur la table, et bien qu’elle apporte de nombreux avantages dans la vie de tous les jours, elle peut aussi susciter quelques craintes. Que deviendra l’humanité dans les 10 prochaines années lorsqu’elle nous surpassera ?
Plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle dans un avenir proche
Au Japon, Masayoshi Son, PDG de SoftBank, a récemment affirmé que l’intelligence artificielle dépasserait bientôt les capacités humaines. Plus précisément, il estime que dans les trois à cinq prochaines années, l’IA devrait être au moins aussi intelligente que nous.
Il a ajouté que si l'intelligence artificielle n’est finalement pas beaucoup plus intelligente que les humains, « nous n'aurons pas à changer notre façon de vivre, nous n'aurons pas à changer la structure de notre mode de vie », a-t-il déclaré. « Mais lorsqu’il s’agit de super intelligence artificielle, c’est une toute autre histoire. Avec cela, vous constaterez une grande amélioration. »
Son a fait valoir que l'avenir impliquera plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle (ASI) interagissant les uns avec les autres, comme les neurones du cerveau humain. Cela conduira à la création d’une intelligence artificielle qui sera 10 000 fois plus intelligente que n’importe quel génie humain.
Qui est Son Masayoshi, fondateur de SoftBank ?
Son Masayoshi est le fondateur de SoftBank. Cet homme d’affaires est principalement connu pour ses investissements audacieux et sa vision futuriste. Son parcours est marqué par des succès retentissants et des revers financiers importants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent inébranlables.
Son ascension débute avec SoftBank, une entreprise qu'il transforme d'un simple distributeur de logiciels en un géant des télécommunications au Japon. Son flair pour les opportunités technologiques le pousse à investir tôt dans Alibaba, le géant chinois du e-commerce, une décision qui s'avère extrêmement lucrative.
Cependant, le parcours de Son n'est pas exempt de difficultés. En 2022, le Vision Fund essuie des pertes financières record, obligeant Son à adopter une approche plus prudente. Mais sa vision reste inébranlable. En 2023, alors que le fonds enregistre une nouvelle perte historique, il annonce un retour à l'offensive, convaincu par les promesses de l'intelligence artificielle.
Après que le Vision Fund ait enregistré des pertes financières record en 2022, Sean a déclaré que SoftBank passerait en mode « défensif » et serait plus prudente dans ses investissements. En 2023, le Vision Fund a enregistré une nouvelle perte record, le PDG ayant déclaré peu de temps après que SoftBank passerait désormais « à l'offensive » car il était enthousiasmé par les opportunités d'investissement dans l'intelligence artificielle.
Lors d'une récente prise de parole publique, Son dévoile sa vision ultime pour SoftBank : « l'évolution de l'humanité ». Il se déclare convaincu que l'entreprise a pour mission de développer une Super Intelligence Artificielle capable de résoudre les problèmes les plus urgents du monde.
Masayoshi Son est une figure complexe et fascinante du monde des affaires. Son parcours est jalonné de réussites spectaculaires et d'échecs cuisants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent constantes. Sa vision ambitieuse pour SoftBank et son engagement à utiliser la technologie pour améliorer le monde font de lui un personnage unique et inspirant.
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Il était une fois, dans un avenir pas si lointain, l’humanité se trouvait à l’aube d’une transformation remarquable. C’était une époque où le concept de progrès ne se limitait pas aux seuls progrès technologiques mais englobait l’évolution collective de la conscience humaine. À cette époque, un groupe d’individus visionnaires s’est lancé dans une quête pour propulser l’humanité vers une civilisation de type 7.
Le voyage a commencé avec la prise de conscience que la clé pour atteindre le statut de civilisation de type 7 résidait non seulement dans les réalisations scientifiques et technologiques, mais également dans le développement harmonieux de la société, de la culture et de l’esprit humain. Ces visionnaires ont compris qu’un profond changement de mentalité et de valeurs était nécessaire pour propulser l’humanité vers l’avant.
Ils se sont lancés dans une mission visant à favoriser l’unité et la collaboration entre des personnes d’horizons divers, éliminant les frontières qui séparaient l’humanité depuis des siècles. Ils pensaient qu’embrasser notre humanité commune et célébrer nos différences ouvrirait la voie à une société plus inclusive et plus compatissante.
L'éducation est devenue la pierre angulaire de leur effort. Ils ont reconnu que la connaissance ne se limite pas au seul milieu universitaire, mais qu’elle englobe également l’intelligence émotionnelle, l’empathie et la compréhension de notre interconnexion avec toute vie sur Terre. Les écoles se sont transformées en espaces stimulants où les élèves ont été encouragés à explorer leurs passions, à développer leur esprit critique et à cultiver un profond sens des responsabilités envers eux-mêmes, les autres et la planète.
La durabilité est devenue une partie intégrante de la vie quotidienne. Les innovations en matière d'énergie propre, de gestion des ressources et de pratiques écologiques ont été priorisées, garantissant le bien-être des générations présentes et futures. Un profond respect de la nature a été inculqué, les gens vivant en harmonie avec l'environnement, comprenant que sa préservation était vitale pour la prospérité de l'humanité.
Au fil des années, une culture de paix, de compassion et de coopération s’est enracinée. Les conflits ont été résolus par le dialogue et la compréhension plutôt que par la violence. La technologie, autrefois considérée comme un outil de progrès, a été exploitée de manière responsable, avec des considérations éthiques guidant son développement et son utilisation.
Les arts ont prospéré, devenant un puissant moyen d’expression personnelle, d’échange culturel et de réflexion collective. La littérature, la musique, les arts visuels et les arts du spectacle célèbrent l’expérience humaine, transcendant les frontières et reliant les gens au plus profond de leur âme.
Le chemin pour devenir une civilisation de type 7 nécessitait une introspection et une auto-amélioration continues. La pleine conscience, la méditation et les pratiques spirituelles sont devenues monnaie courante, permettant aux individus d'explorer les profondeurs de leur conscience et de cultiver un sentiment d'interconnexion avec l'univers.
La transformation n’a pas été sans défis. Cela a exigé d’immenses efforts, de la résilience et un engagement collectif pour transcender les limites du passé. Mais grâce au dévouement inébranlable de ces visionnaires et des innombrables personnes qui se sont jointes à leur cause, l’humanité a réalisé des progrès remarquables.
Alors que le monde passait à une civilisation de type 7, il est devenu une lueur d’espoir, inspirant d’autres civilisations à lutter pour le même niveau d’harmonie, de sagesse et d’illumination. Le voyage n’avait pas pour but de conquérir l’univers mais de réaliser l’immense potentiel qui réside en chaque être humain et de l’utiliser pour le bien de tous.
Ainsi, dans cette nouvelle ère, l’humanité a regardé vers les étoiles avec un sentiment renouvelé d’émerveillement et de respect, sachant que le voyage pour devenir une civilisation de type 7 n’était pas seulement un accomplissement mais un témoignage des possibilités illimitées qui existent en chacun de nous.
Une civilisation de type VII ou K7 voyagerait, transcenderait et engloberait potentiellement l' omnivers qui est la collection de chaque univers , multivers , mégavers , paraverse , 11ème dimension et 1er royaume (réalité).
Il est probable qu'un tel pouvoir viendrait d'un individu plutôt que d'une civilisation, car la civilisation aurait transcendé et fusionné en un seul esprit qui engloberait toutes les pensées et toutes les lignes temporelles, étant ainsi omnipotente, omniprésente et omnisciente dans les limites du monde. 11 dimensions de l'omnivers . Un tel être est pieux , mais ne doit pas être confondu avec le Créateur qui est l'être suprême ultime en dehors de la réalité.
Certains maintenant vont jusqu’à étendre l’échelle de Kardashev à 10 barreaux. Ils parlent alors de multivers (Type V), mégavers (Type VI), omnivers (type VII), et les civilisations dimensionnelles (type VIII) et multidimensionnelles (type IX) et enfin une civilisation totalement omniscience aux pouvoirs similaires à ce qu’on attribuait à un Dieu (type X, « godlike ») (source). Bien-sûr, il y a un haut niveau de spéculation dans tout ça et il s’agit ici davantage de fiction que d’autre chose, bien que la logique à ces hypothèses soit intéressante.
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Type 0
That’s us. Humans sit at around 0.72. Disappointing? Don’t worry, we are just getting started with this amazing journey. And if the development pace keeps up, we might be able to witness being type 6 or higher and being immortal. A type 0 civilization entirely depends on chemical fuels like wood, natural gases, and fossil fuels. They are hugely impacted by volcanoes and earthquakes, and they are just starting in this quest to be the greatest. It can be described as the baby civilization, in the grand scheme.
Type 1
Now we are talking. We can’t find out how long it would take us to reach that level because human development is kinda random. Maybe another cold war could make it a million times faster. Seriously. A scientist during the cold war, could go to the American government and say one word “Russia” and the government would reply with two words, “How much?” This was the era when we saw amazing development in an amazingly short period. The current American monopoly doesn’t make it seem important to the government to fund those scientists more.
Ok, coming back to type one, when we become the planetary civilization. Now our main fuel source is NUCLEAR FUEL. But you would argue, isn’t that a thing today? Well, yes it is, but it is 1, dangerous to operate so not used in bulk, and 2, we use nuclear fission for our energy. The type one civilization will be based on nuclear fusion. Fusion releases a lot more energy and can be performed with simple elements like hydrogen, compared to fission, which needs rare metals like uranium or plutonium. We would have propulsor technology which would allow us to launch rockets into space without using that absurd amount of fuel, and make interplanetary travel easy.
Type 2
Now we are a stellar civilization. The main source of our energy is nearby stars. We are now so developed that energy from nuclear fusion is not enough to fulfill our development needs. So, we take the next leap, Energy From Nearby Stars. No, I don’t mean we would plant solar panels in the oceans, we would plant them on the star…yup. Freeman Dyson, a theoretical physicist originated the concept of a Dyson sphere. We would build a system of rings around a nearby star and obtain all its energy, for our use.
A very interesting event happened with a star names Tabby’s Star. Its intensity suddenly dropped by 22 percent! Scientists suspect the only way this is possible, as far we know is if someone built a Dyson sphere around it, someone who is already a type two civilization. Here is the quote from the wiki,
Type 3
Introducing the Galactic Civilization, and the final level according to the original scale. Our energy source would still be Dyson’s sphere, however, this time we will build them all over the galaxy to fund our experiments. We would be able to access wormholes and zap through space. It is a theoretical object if you don’t know what that is. Imagine the universe as a piece of paper. You are on a point on a paper and want to go to some other point. Instead of traveling, you fold the paper in such a way that the point you are on and the point you want to go in touch with each other. Then you make a hole in your location and enter the place you want to go to. This is roughly how wormholes would function. A type 3 would not be able to build wormholes but can zap through preexisting ones.
Type 4
Now we are a universal civilization. Our main energy source is supernovas! That is when a star explodes, releasing an absurd amount of energy. We would be traveling through multiple galaxies and extracting energy from supernovas. At this stage, humans would become immortal, like seriously! We would be able to upload our consciousness, the feeling of existing, along with our memory and experiences into a computer, and live in the metaverse or download that consciousness to another body, like the body of Ultron, and switch avatars and stuff. Being free from our biological bodies would open up new horizons for this civilization. We would also be capable of creating type 0 civilizations. They are kinda god-like, but not quite there yet.
Type 5
Being a type 5, humans realize something amazing, they find that multiverses exist. This might sound like science fiction, but remember going to space was also fiction in the early 1900s, having self-driving cars was fiction in the late 1900s. So now we are MULTIVERAL CIVILIZATIONS. An unimaginable amount of energy would be required to go multiversal. A type 5 civilization will probably be looking for White Holes at a time. They are only theoretical but their existence can be proved using Einstein’s Field Equations. It has been estimated that a white hole can emit energy equivalent to 14 million times that of an average galaxy! Now humans might assume they are at the peak of civilization, but soon they will realize the greater truth.
Type 6
We have always lived in a 3D world. Our brains are not capable of imagining things in the 4th dimension. But a type 6 can make their brains for their conscious selves. Their bodies are nothing but pure consciousness, and even going up by one dimension we would become a hundred times more efficient.
Type 7
But now, humans think they have reached the peak of their civilization. There is no greater truth that they do not know. It is now time that Humans realize the existence of a type 7 civilization, the one we all worship, yes I am talking of the existence of Gods, the real type 7 beings…would be pretty cool right?
Many scientists consider we would never really reach the status of a Type 7 civilization. A type7 can manipulate the laws of physics it can make matter from the vacuum, and generate a tremendous amount of energy with its Godly Power. That’s why type 7 has been rightfully called The Creator Civilization, which can build its universes, with any laws of physics, and play with the laws of physics and manipulate them the way it pleases. Millions of type 6 civilizations together cannot compare to the immense power of type 7. Feels sad no one will be able to develop to a type 7 or will we?🌏🌎🌍🌐🌐🌐🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🛸🛸👽👽👽👽👽
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La ville verte passera aussi par la terre
En outre, des obstacles à la généralisation des fermes verticales subsistent. Aucune étude n’a encore été réalisée pour démontrer qu’elles sont plus rentables que les cultures conventionnelles. “Mais elles produisent aujourd’hui en trop petites quantités pour être compétitives”, constate André Torre, directeur de recherche à l’Inra AgroParisTech, dans Géo. Le coût des fermes verticales pourrait aussi se révéler prohibitif, à cause du prix très élevé du foncier, notamment à Paris ou New York. Et si construire du neuf coûte cher, il en est de même pour la transformation d’immeubles en fermes urbaines. “Le coût de mise en place d’une ferme verticale est élevé, et la technologie associée complexe. De plus, tous les végétaux ne peuvent être cultivés ainsi : exit les légumes trop encombrants ou au cycle trop long, qui ne seront pas rentables”, note PwC.
Dans son étude sur les fermes verticales, le cabinet PwC indique que “l’agriculture urbaine peut venir combler les manques de l’agriculture traditionnelle”, mais que cette dernière “demeurera capitale”. Notamment parce que “les terres agricoles rendent bien des services écologiques et écosystémiques : drainage des eaux pluviales, maintien de la biodiversité, etc.”
“Soyons honnêtes, cette juxtaposition de tours écologiquement remarquables et responsables ne transformera jamais Paris en une ville durable. C’est sans doute un petit peu plus bas qu’il faut d’abord regarder. Paris manque de verdure, c’est un fait, c’est une ville extrêmement concentrée, mais avant de se tourner vers le ciel, il s’agirait bien d’en renforcer durablement les racines”, écrit de son côté Édouard Malsch, urbaniste-géographe et cofondateur du site UrbaNews. Selon lui, attention à ne pas tomber dans le “greenwashing”.
De nombreux experts en sont donc convaincus, en 2050, l’agriculture urbaine restera un complément de l’agriculture traditionnelle. Et les villes, loin d’être coupées de l’extérieur, seront plus que jamais liées aux campagnes. L’Inrae, qui a publié en 2018 une étude prospective sur l’avenir des villes et de la ruralité, imagine le scénario des “campagnes au service de la densification urbaine”, dans lequel les espaces ruraux à la périphérie des métropoles seraient “pour partie intégrés aux villes”, et où “ce qui est en dehors” deviendrait “une mosaïque de sites hyperspécialisés dans des fonctions logistiques, énergétiques ou écologiques au service des villes”. Ainsi, en parallèle des fermes verticales, l’on verrait se multiplier des zones agricoles protégées (ZAP) menant une “agriculture intensive à forte technologie et avec un impact environnemental maîtrisé”, qui “approvisionneraient les urbains en produits frais et en plantes ne pouvant pousser à l’air libre ou dans un substrat.”
Mais quoi qu’il en soit, la ville verte, composée de tours végétales et de fermes verticales ou au sol semble bel et bien en marche. “Comment nous nourrirons-nous en 2050 ? L’Agriculture urbaine ne pourra fonctionner qu’en complémentarité avec celle des campagnes. Mais si je pense qu’actuellement, la production locale urbaine est anecdotique, je suis persuadé que demain, nous reviendrons à l’époque où, dans le passé, les villes nourrissaient les urbains”, conclut Jean-Philippe Vermette.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎
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La ville verte passera aussi par la terre
En outre, des obstacles à la généralisation des fermes verticales subsistent. Aucune étude n’a encore été réalisée pour démontrer qu’elles sont plus rentables que les cultures conventionnelles. “Mais elles produisent aujourd’hui en trop petites quantités pour être compétitives”, constate André Torre, directeur de recherche à l’Inra AgroParisTech, dans Géo. Le coût des fermes verticales pourrait aussi se révéler prohibitif, à cause du prix très élevé du foncier, notamment à Paris ou New York. Et si construire du neuf coûte cher, il en est de même pour la transformation d’immeubles en fermes urbaines. “Le coût de mise en place d’une ferme verticale est élevé, et la technologie associée complexe. De plus, tous les végétaux ne peuvent être cultivés ainsi : exit les légumes trop encombrants ou au cycle trop long, qui ne seront pas rentables”, note PwC.
Dans son étude sur les fermes verticales, le cabinet PwC indique que “l’agriculture urbaine peut venir combler les manques de l’agriculture traditionnelle”, mais que cette dernière “demeurera capitale”. Notamment parce que “les terres agricoles rendent bien des services écologiques et écosystémiques : drainage des eaux pluviales, maintien de la biodiversité, etc.”
“Soyons honnêtes, cette juxtaposition de tours écologiquement remarquables et responsables ne transformera jamais Paris en une ville durable. C’est sans doute un petit peu plus bas qu’il faut d’abord regarder. Paris manque de verdure, c’est un fait, c’est une ville extrêmement concentrée, mais avant de se tourner vers le ciel, il s’agirait bien d’en renforcer durablement les racines”, écrit de son côté Édouard Malsch, urbaniste-géographe et cofondateur du site UrbaNews. Selon lui, attention à ne pas tomber dans le “greenwashing”.
De nombreux experts en sont donc convaincus, en 2050, l’agriculture urbaine restera un complément de l’agriculture traditionnelle. Et les villes, loin d’être coupées de l’extérieur, seront plus que jamais liées aux campagnes. L’Inrae, qui a publié en 2018 une étude prospective sur l’avenir des villes et de la ruralité, imagine le scénario des “campagnes au service de la densification urbaine”, dans lequel les espaces ruraux à la périphérie des métropoles seraient “pour partie intégrés aux villes”, et où “ce qui est en dehors” deviendrait “une mosaïque de sites hyperspécialisés dans des fonctions logistiques, énergétiques ou écologiques au service des villes”. Ainsi, en parallèle des fermes verticales, l’on verrait se multiplier des zones agricoles protégées (ZAP) menant une “agriculture intensive à forte technologie et avec un impact environnemental maîtrisé”, qui “approvisionneraient les urbains en produits frais et en plantes ne pouvant pousser à l’air libre ou dans un substrat.”
Mais quoi qu’il en soit, la ville verte, composée de tours végétales et de fermes verticales ou au sol semble bel et bien en marche. “Comment nous nourrirons-nous en 2050 ? L’Agriculture urbaine ne pourra fonctionner qu’en complémentarité avec celle des campagnes. Mais si je pense qu’actuellement, la production locale urbaine est anecdotique, je suis persuadé que demain, nous reviendrons à l’époque où, dans le passé, les villes nourrissaient les urbains”, conclut Jean-Philippe Vermette.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿
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En Europe, Copenhague est à la pointe des projets de “ville verte intelligente”. Ambitionnant de devenir la première ville au monde neutre en carbone d’ici à 2025, elle ne se contente pas de multiplier les éoliennes et les pistes cyclables. Elle dissémine aussi des milliers de capteurs dans son mobilier urbain. Des “poubelles connectées” permettant de mieux gérer les déchets, jusqu’aux feux rouges mesurant la qualité de l’air, afin de mieux adapter la circulation (notamment lors de pics de pollution).
Mais ce qui ressemble le plus à la ville du futur “intelligente et verte” se trouve en Asie, à Singapour. Cette petite île où se massent 6 millions d’habitants a installé des centaines d’arbres artificiels, hauts de 18 à 50 mètres. Ils sont équipés de modérateurs de température, éclairent les rues grâce à l’énergie solaire, et collectent l’eau de pluie pour alimenter les fontaines et des “fermes urbaines”.
Des villes végétales
Mais les nouvelles technologies ne seront jamais aussi fortes que la nature pour rendre une ville réellement verte. La concentration exponentielle d’individus dans les “mégapoles” du futur amènera celles-ci à remodeler leurs paysages urbains, en laissant davantage de place à la nature.
“Aujourd’hui, à Paris, plus de 50 % de l’espace public est dédié aux voitures, à la circulation, aux parkings ; ce qui veut dire que l’on dispose d’un potentiel phénoménal de végétalisation. Pas du végétal décoratif, mais du végétal massif. Des arbres et de la végétation, des corridors verts, des espaces naturels dans la ville qui auraient un impact positif sur la biodiversité, la qualité de l’air et la régulation des températures”, observe Sylvain Grisot.
Les villes occidentales, de Lyon à Copenhague, commencent peu à peu à se “végétaliser”, afin d’éviter à ceux qui y vivront (d’ici à 2050) d’y suffoquer. Mais en raison d’un manque de foncier disponible, la création de grands parcs urbains n’est bien souvent pas à l’ordre du jour. Ainsi, les villes transforment-elles surtout les emplacements disponibles, notamment les friches industrielles, en jardins partagés et en “coulées vertes”.
Face au réchauffement climatique, la végétation fournit aussi de l’ombre, absorbe le CO2 et refroidit l’air. C’est pourquoi, en Amérique du nord, les villes d’Austin, Seattle et Montréal tentent de planter des centaines de milliers d’arbres d’ici 2030. En France, Paris prévoit d’en faire sortir de terre 170 000 d’ici 2027, à la place des parkings et des voies sur berge. En Italie, Milan va plus loin, avec un programme de plantation de 3 millions d’arbres d’ici 2030.
Mais plusieurs experts ne cachent pas leur scepticisme face aux “forêts urbaines”. “Sur une étude à la Défense, on avait calculé que les 70 premières années de vie des arbres serviraient à absorber le CO2 émis par le renforcement des infrastructures. Avec ces projets, on est plutôt dans un symbolisme de l’écologie. Au niveau du climat, ça ne fonctionne pas réellement”, explique Philippe Rahm, architecte suisse, dans Le Monde. Caroline Mollie, architecte paysagiste, rappelle qu’un arbre, “pour qu’il donne son maximum d’effet, doit avoir au moins une trentaine d’années. Voilà pourquoi mieux vaut planter moins, mais mieux, au bon endroit”. A Melbourne, par exemple, une programme de reforestation ne prévoit “que” 3 000 pieds pour 4,5 millions d’habitants.
Des forêts verticales
Planter ainsi des arbres en ville reste complexe, en raison d’une forte pression du foncier et d’un manque de place. C’est pourquoi des architectes et des urbanistes conçoivent aussi des forêts “verticales”. À Milan, les deux tours résidentielles du projet “Bosco Verticale” regroupent depuis 2017 plus de 20 000 plantes et arbres, soit l’équivalent de 2 hectares de forêt répartis en façade. Ce projet de reforestation verticale a pour objectif “d’augmenter la biodiversité, de réduire l’expansion urbaine et de contribuer à la régulation du microclimat.”
À Singapour, où l’espace est très limité, les plantations d’arbres sur les toits et les terrasses se multiplient depuis 5 ans. Une “architecture verte” à l’origine du surnom de la cité : la “ville-jardin”. Les hôtels Parkroyal et Oasia, notamment, disposent d’une surface végétale 5 à 10 fois plus importante que leur surface au sol. “Ce qui veut dire que dans la ville de demain, la nature pourrait être 10 fois plus présente que si la ville n’existait pas”, estime l’architecte Wong Mun Summ.
Reste le risque de voir naître une nouvelle forme d’inégalités, liées au cadre de vie plus agréable procuré par les tours végétalisées. À Milan, les gratte-ciel boisés de Bosco verticale sont surtout peuplés de personnes fortunées. Le complexe compte 131 appartements, dont le prix varie de 10 000 à 18 000 euros le mètre carré. En Corée du Sud, Songdo n’attire aussi que des familles aisées. Car cette “smart city verte” suit une logique immobilière, qui repose sur des partenariats public-privé, et donc le besoin d’attirer des populations CSP + pour être rentables. C’est sans doute pour éviter cela que les urbanistes de Singapour privilégient de plus en plus des projets d’immeubles végétalisés destinés à toutes les catégories sociales, avec un part importante de HLM.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏯🏭🏬🏫🏪🏩🏨🏦💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿🍃🦋🐌🐚🦑🦐🦞🦀🐙🦈🐡🐠🐟🦭🐬🐋🐳🦖🦕🐉🐲🐍🦎🐢🐊🐸🦜🦚🦩🪶🦤🦉🦢🦆🦅🕊🐧🐦🐥🐤🐣🐓🐔🦃🐾🦡🦘🦨🦦🦥🐼🐻❄️🐨🐻🦇🦔🦫🐿🐇🐰🐹🐀🐁🐭🦛🐿🦣🐘🦒🦙🐫🐪🐐🐑🐏🐗🐖🐷🐄🐃🐂🐮🦬🦌🦓🦄🐎🐴🐆🐅🐯🦁🐈⬛🐈🐱🦝🦊🐺🐩🐕🦺🦮🐕🐶🦧🦍🐒🐵
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Face au réchauffement climatique, la végétation fournit aussi de l’ombre, absorbe le CO2 et refroidit l’air. C’est pourquoi, en Amérique du nord, les villes d’Austin, Seattle et Montréal tentent de planter des centaines de milliers d’arbres d’ici 2030. En France, Paris prévoit d’en faire sortir de terre 170 000 d’ici 2027, à la place des parkings et des voies sur berge. En Italie, Milan va plus loin, avec un programme de plantation de 3 millions d’arbres d’ici 2030.
Mais plusieurs experts ne cachent pas leur scepticisme face aux “forêts urbaines”. “Sur une étude à la Défense, on avait calculé que les 70 premières années de vie des arbres serviraient à absorber le CO2 émis par le renforcement des infrastructures. Avec ces projets, on est plutôt dans un symbolisme de l’écologie. Au niveau du climat, ça ne fonctionne pas réellement”, explique Philippe Rahm, architecte suisse, dans Le Monde. Caroline Mollie, architecte paysagiste, rappelle qu’un arbre, “pour qu’il donne son maximum d’effet, doit avoir au moins une trentaine d’années. Voilà pourquoi mieux vaut planter moins, mais mieux, au bon endroit”. A Melbourne, par exemple, une programme de reforestation ne prévoit “que” 3 000 pieds pour 4,5 millions d’habitants.
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Des villes autosuffisantes
Certaines villes vont plus loin que la végétalisation, et construisent des “fermes verticales” ; destinées à capter le CO2, mais aussi à alimenter les citadins, tout en réduisant le coût énergétique du transport des denrées. “Aujourd’hui, la capacité des villes à nourrir leurs habitants est faible. Pourtant, c’est dans les centres urbains que les consommations sont les plus importantes. Mais il est parfaitement possible de nourrir tous les habitants de New-York ou de Paris en cultivant à l’intérieur de la ville, dans un rayon de 150 km”, indique Mitchell Joachim, éco-architecte américain. Selon lui, l’agriculture urbaine à étages permettra demain aux mégapoles de réduire le gaspillage alimentaire et de nourrir des dizaines de millions d’habitants. Jusqu’à l’auto-suffisance.
Pour le microbiologiste Dickson Despommier, les fermes verticales sont la solution au manque de place dans les villes. Depuis 10 ans, l’agriculture urbaine se développe dans les friches industrielles et les jardins partagés, mais selon lui, la superficie totale de ces parcelles ne sera jamais suffisante pour couvrir les besoins alimentaires des citadins de 2050. Pour le théoricien de l’agriculture urbaine verticale, la production d’aliments “hors sol” permettrait de réduire la consommation d’énergies fossiles et leurs émissions de CO2, tout en diminuant de 70 % l’eau utilisée. Notamment via la culture en hydroponie, qui consiste à immerger les racines dans une solution à base d’eau et de nutriments. Selon lui, un bâtiment de 30 étages peut produire l’équivalent de 970 hectares et alimenter 50 000 personnes.
Des centaines de fermes verticales ont vu le jour depuis 2012, partout dans le monde. Les exemples les plus aboutis se trouvent en Asie. C’est à Singapour que les toutes premières “tours maraîchères” sont apparues. Et pour cause : dans ce pays insulaire, le plus densément peuplé au monde, les terres agricoles sont inexistantes. L’agriculture verticale est ainsi apparue comme la solution à sa dépendance aux importations. En 2020, la cité-état compte 300 fermes verticales. Les centaines de tours construites par la société Sky Greens produisent 1 tonne de légumes verts par jour. De son côté, Wong Mun Summ mène un projet de fermes verticales destiné à faire de Singapour une ville auto-suffisante : “elles produiront de la nourriture, mais aussi de l’énergie grâce à des panneaux solaires”.
L’objectif des concepteurs de fermes verticales est le même : permettre aux habitants de cultiver et consommer local, avec une empreinte carbone réduite. Ainsi, les tours ne se composent pas que de serres : les habitants peuvent cultiver leurs propres légumes, dans des potagers partagés hors sol. On retrouve ce genre de fermes verticales privées/publiques à Singapour, mais aussi à Tokyo, Paris, Montréal, Chicago, ou encore Atlanta… où le maire perçoit l’agriculture urbaine comme un “futur marché” porteur.
Car si elles ne sont pas encore très rentables pour l’instant, de nombreuses fermes verticales sont appelées à faire partie des “smart cities” en développement, avec l’idée d’optimiser la production agricole, et donc de gagner de l’argent. Dans la banlieue de New-York, à New Ark, AeroFarms a créé en 2016 une ferme verticale “aéroponique” de 6 500 m2, dont l’objectif est de produire 1 000 tonnes de choux et de salade par an. Elle utilise pour cela des milliers de capteurs et des algorithmes pour savoir en temps réel si une plante a besoin ou non d’être alimentée en nutriments. Même l’éclairage est réglé pour apporter la longueur d’ondes optimale pour la croissance des légumes.
Ces projets d’agriculture urbaine, verticaux ou non, permettent de “réhabiliter des quartiers, de revitaliser des zones défavorisées ou laissées à l’abandon, de mettre à profit des surfaces inutilisées”, observe le cabinet PwC. Mais le concept des fermes urbaines a aussi pour objectif de créer, dans les prochaines décennies, des “villes résilientes ». Capables demain de résister à une grande diversité de menaces, des catastrophes climatiques aux pandémies, selon la FAO.
À noter que les projets de villes “auto-suffisantes” concernent aussi l’énergie. Ainsi, les fermes verticales contribueront également, pour la plupart, à en produire grâce à des panneaux solaires. Mais des villes comme Chicago et New-York vont plus loin et développent en parallèle des réseaux d’électricité “intelligents”, alimentés par les habitants eux-mêmes, grâce à la blockchain. Barcelone, de son côté, a créé sa propre compagnie d’électricité.
Mais à terme, les projets visant à parvenir à l’auto-suffisance, en tout cas alimentaire, risquent selon certains de se retrouver face à un mur. “L’agriculture urbaine ne pourra jamais entièrement nourrir les villes. L’hydroponie est intéressante, mais elle est surtout utile là où la terre fait défaut, comme à Singapour. En Europe, l’auto-suffisance n’est pas un sujet : la ville n’a jamais été conçue comme un isolat, sans lien avec l’extérieur. Elle est, par nature, étroitement liée aux campagnes. Pour produire beaucoup, mieux vaut le faire dans le sol, donc pas dans les villes. Les fermes verticales peuvent avoir des fonctions productives, mais penser que l’on sera autonomes grâce à cela, c’est une utopie”, tranche Sylvain Grisot.
Directeur intervention et politiques publiques au Laboratoire sur l’agriculture urbaine de Dunham, au Québec, Jean-Philippe Vermette souligne les limites de l’agriculture urbaine : “les fermes verticales produisent essentiellement des légumes verts, et ne représentent que 1 % de l’alimentation des citadins, qui consomment surtout des céréales, de la viande et des féculents… On serait loin de l’autosuffisance avec la seule agriculture verticale. Du moins tant que les gens ne mangeront pas autrement.” Si l’agriculture urbaine “répond aux attentes des consommateurs plus soucieux de la provenance et de la manière dont est produite leur alimentation, certains défis freinent encore son développement. Cette agriculture alternative a besoin d’être mieux soutenue, et cela passe par un plus grand investissement de nos gouvernements pour réduire l’écart des prix entre les produits issus d’une agriculture industrielle et ceux d’une agriculture raisonnée, qui restent encore chers”, ajoute-t-il.
Pour Christine Aubry, ingénieure à l’Inra, les fermes verticales devront, demain, être utilisées pour répondre à des besoins précis, selon les pays. “À Singapour, c’est le gain de place. Mais en France, où l’on n’est pas en situation de pénurie, elles auront d’autres fonctions : créer du lien social, favoriser la biodiversité, stocker du carbone”.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎
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What Happened The Last Time SAG & WGA Went On Strike Together 63 Years Ago
BY
GREG MACARTHUR
PUBLISHED 2 DAYS AGO
The first dual SAG & WGA strike of the 21st century has effectively shut down Hollywood, a simultaneous union effort that hasn't occurred since 1960.
The 2023 SAG & WGA dual strike marks the first time that the two Hollywood unions have protested simultaneously in over six decades. The Writers Guild of America is being joined in protest against major Hollywood studios such as Sony, Universal, and Warner Bros. as well as tech streaming giants Netflix, Apple, and Amazon. SAG-AFTRA begins their strike more than two months after the WGA started theirs, which will prohibit all 160,000 members from participating in new productions or promoting upcoming television and movie releases. The SAG-AFTRA strike affects everyone from Hollywood's biggest celebrity actors to lesser-known background actors.
The combined SAG and WGA strike will force all current productions to halt as of July 14, 2023 as writers and actors alike combat executive efforts to increasingly rely on AI technology for future films and television series. Writers who have been weary about the threat of AI-generated screenplays are joined in solidarity by actors who are concerned about having their likenesses used digitally without their authorization. While Hollywood has been completely upended after the COVID-19 pandemic virtually froze the box office for 2-3 years, major studios are looking for ways to retain their diminishing power and wealth but fail to consider the livelihoods of the artists it has depended on for well over a century.
The 1960 SAG & WGA Strike Shut Down Hollywood For 6 Weeks
The last time Hollywood was forced to exist at a standstill was during the 1960 dual SAG and WGA strike which overlapped for six continuous weeks. The writers had gone on strike on January 16, 1960 due to a conflict over residual payments. Their primary concern was about how studios unfairly sold the rights of their films to television providers after a theatrical release without properly compensating the writers of those projects. The Screen Actors Guild joined in the strike against Hollywood in March 1960 over related issues concerning residual payments for actors. The SAG at the time was led by former guild president Ronald Reagan, who authorized the vote to strike in February 1960.
Similarly, the current 2023 dual SAG and WGA strike shares a mutual concern regarding a major Hollywood shift in technology and output, with the previous concerns in 1960 about television essentially translating to the imminent fear of pervasive streaming services and AI technology. Both the 1960 and 2023 dual strikes effectively aim to ensure fair wages and proper representation of all actors and writers, who wish to maintain reasonable compensation and representation through yet another momentous technological shift in Hollywood.
The Simultaneous 1960 SAG & WGA Strike Halted Production On 8 Major Movies
The simultaneous 1960 SAG and WGA strike against the Alliance of Television & Film Producers (ATFP) halted the production of at least eight major motion pictures at the time. These include Jack Lemmon's The Wackiest Ship in the Army, Elizabeth Taylor's Butterfield 8, Gina Lollobrigida's Go Naked in the World, and Marilyn Monroe's Let's Make Love. Similarly to the 2023 SAG-AFTRA strike, all members of the actors union were prohibited from working on any Hollywood production until a resolution was met. Some of the most prominent actors that were affected by the 1960 SAG strike include Steve McQueen, Paul Newman, John Wayne, Sean Connery, Bing Crosby, and Fred Astaire.
The 1960 WGA & SAG Strike Ended In Better Residuals & Rights For Writers & Actors
The 1960 WGA and SAG strike ended with better residual agreements and rights for both writers and actors. In many ways, the actors reinforced the writers' demands for guaranteed residuals that helped bring their strike to a more advantageous outcome. Of course, the SAG shared a common interest with the WGA at the time, similar to the current 2023 dual strike. The previous SAG concluded on April 18, 1960 with the ATFP agreeing to pay a one-time sum of $2.25 million, or roughly $23 million today considering inflation, to cover the implementation of the guild's healthcare and pension plans. The WGA protest continued for weeks after the conclusion of the SAG strike.
The WGA strike finally reached a resolution on June 12, 1960 that secured the first residual deal for writers of theatrical releases in the history of Hollywood. The writers were also able to secure their own funding from the ATFP for healthcare and pension plans as well (via WGA). Ideally, the 2023 dual SAG and WGA would repeat the history of the 1960 dual strike, with the actors' guild setting a new precedent that will ultimately benefit the writers' original interests. Since Hollywood will be forced to respond swiftly and drastically in order to save its 2024 productions and beyond, agreements must be secured in both the writers' and actors' 2023 strikes that ensure artificial technology will not take over their craft in an industry that has always focused on the pecuniary bottom line.🙏🙏🙏🤞🤞
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La ville verte passera aussi par la terre
En outre, des obstacles à la généralisation des fermes verticales subsistent. Aucune étude n’a encore été réalisée pour démontrer qu’elles sont plus rentables que les cultures conventionnelles. “Mais elles produisent aujourd’hui en trop petites quantités pour être compétitives”, constate André Torre, directeur de recherche à l’Inra AgroParisTech, dans Géo. Le coût des fermes verticales pourrait aussi se révéler prohibitif, à cause du prix très élevé du foncier, notamment à Paris ou New York. Et si construire du neuf coûte cher, il en est de même pour la transformation d’immeubles en fermes urbaines. “Le coût de mise en place d’une ferme verticale est élevé, et la technologie associée complexe. De plus, tous les végétaux ne peuvent être cultivés ainsi : exit les légumes trop encombrants ou au cycle trop long, qui ne seront pas rentables”, note PwC.
Dans son étude sur les fermes verticales, le cabinet PwC indique que “l’agriculture urbaine peut venir combler les manques de l’agriculture traditionnelle”, mais que cette dernière “demeurera capitale”. Notamment parce que “les terres agricoles rendent bien des services écologiques et écosystémiques : drainage des eaux pluviales, maintien de la biodiversité, etc.”
“Soyons honnêtes, cette juxtaposition de tours écologiquement remarquables et responsables ne transformera jamais Paris en une ville durable. C’est sans doute un petit peu plus bas qu’il faut d’abord regarder. Paris manque de verdure, c’est un fait, c’est une ville extrêmement concentrée, mais avant de se tourner vers le ciel, il s’agirait bien d’en renforcer durablement les racines”, écrit de son côté Édouard Malsch, urbaniste-géographe et cofondateur du site UrbaNews. Selon lui, attention à ne pas tomber dans le “greenwashing”.
De nombreux experts en sont donc convaincus, en 2050, l’agriculture urbaine restera un complément de l’agriculture traditionnelle. Et les villes, loin d’être coupées de l’extérieur, seront plus que jamais liées aux campagnes. L’Inrae, qui a publié en 2018 une étude prospective sur l’avenir des villes et de la ruralité, imagine le scénario des “campagnes au service de la densification urbaine”, dans lequel les espaces ruraux à la périphérie des métropoles seraient “pour partie intégrés aux villes”, et où “ce qui est en dehors” deviendrait “une mosaïque de sites hyperspécialisés dans des fonctions logistiques, énergétiques ou écologiques au service des villes”. Ainsi, en parallèle des fermes verticales, l’on verrait se multiplier des zones agricoles protégées (ZAP) menant une “agriculture intensive à forte technologie et avec un impact environnemental maîtrisé”, qui “approvisionneraient les urbains en produits frais et en plantes ne pouvant pousser à l’air libre ou dans un substrat.”
Mais quoi qu’il en soit, la ville verte, composée de tours végétales et de fermes verticales ou au sol semble bel et bien en marche. “Comment nous nourrirons-nous en 2050 ? L’Agriculture urbaine ne pourra fonctionner qu’en complémentarité avec celle des campagnes. Mais si je pense qu’actuellement, la production locale urbaine est anecdotique, je suis persuadé que demain, nous reviendrons à l’époque où, dans le passé, les villes nourrissaient les urbains”, conclut Jean-Philippe Vermette.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿
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La ville verte passera aussi par la terre
En outre, des obstacles à la généralisation des fermes verticales subsistent. Aucune étude n’a encore été réalisée pour démontrer qu’elles sont plus rentables que les cultures conventionnelles. “Mais elles produisent aujourd’hui en trop petites quantités pour être compétitives”, constate André Torre, directeur de recherche à l’Inra AgroParisTech, dans Géo. Le coût des fermes verticales pourrait aussi se révéler prohibitif, à cause du prix très élevé du foncier, notamment à Paris ou New York. Et si construire du neuf coûte cher, il en est de même pour la transformation d’immeubles en fermes urbaines. “Le coût de mise en place d’une ferme verticale est élevé, et la technologie associée complexe. De plus, tous les végétaux ne peuvent être cultivés ainsi : exit les légumes trop encombrants ou au cycle trop long, qui ne seront pas rentables”, note PwC.
Dans son étude sur les fermes verticales, le cabinet PwC indique que “l’agriculture urbaine peut venir combler les manques de l’agriculture traditionnelle”, mais que cette dernière “demeurera capitale”. Notamment parce que “les terres agricoles rendent bien des services écologiques et écosystémiques : drainage des eaux pluviales, maintien de la biodiversité, etc.”
“Soyons honnêtes, cette juxtaposition de tours écologiquement remarquables et responsables ne transformera jamais Paris en une ville durable. C’est sans doute un petit peu plus bas qu’il faut d’abord regarder. Paris manque de verdure, c’est un fait, c’est une ville extrêmement concentrée, mais avant de se tourner vers le ciel, il s’agirait bien d’en renforcer durablement les racines”, écrit de son côté Édouard Malsch, urbaniste-géographe et cofondateur du site UrbaNews. Selon lui, attention à ne pas tomber dans le “greenwashing”.
De nombreux experts en sont donc convaincus, en 2050, l’agriculture urbaine restera un complément de l’agriculture traditionnelle. Et les villes, loin d’être coupées de l’extérieur, seront plus que jamais liées aux campagnes. L’Inrae, qui a publié en 2018 une étude prospective sur l’avenir des villes et de la ruralité, imagine le scénario des “campagnes au service de la densification urbaine”, dans lequel les espaces ruraux à la périphérie des métropoles seraient “pour partie intégrés aux villes”, et où “ce qui est en dehors” deviendrait “une mosaïque de sites hyperspécialisés dans des fonctions logistiques, énergétiques ou écologiques au service des villes”. Ainsi, en parallèle des fermes verticales, l’on verrait se multiplier des zones agricoles protégées (ZAP) menant une “agriculture intensive à forte technologie et avec un impact environnemental maîtrisé”, qui “approvisionneraient les urbains en produits frais et en plantes ne pouvant pousser à l’air libre ou dans un substrat.”
Mais quoi qu’il en soit, la ville verte, composée de tours végétales et de fermes verticales ou au sol semble bel et bien en marche. “Comment nous nourrirons-nous en 2050 ? L’Agriculture urbaine ne pourra fonctionner qu’en complémentarité avec celle des campagnes. Mais si je pense qu’actuellement, la production locale urbaine est anecdotique, je suis persuadé que demain, nous reviendrons à l’époque où, dans le passé, les villes nourrissaient les urbains”, conclut Jean-Philippe Vermette.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌹💐🌻🌼🌷⚘️🌱🪴🌲🌳🌴🌵🌿🍀
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Docteur Sylvie Dieu Osika and 1 more
L'enfant-écran: Comment échapper à la pandémie numérique (Document français) (French Edition)
Book details
On casse des bébés, on casse des enfants. On fabrique des petits qui, à trois ans, ne parlent pas mais ânonnent des bouts de comptines en anglais ou répètent le nom de personnages de dessins animés. Des nourrissons qui, faute de paroles et de regards qui leur soient adressés, se désintéressent du monde qui les entoure. On casse des bébés, on casse des enfants en leur donnant un écran pour nounou matin, midi et soir : au moment de s’habiller, de manger, de s'endormir, de calmer une colère ou un chagrin. Cette catastrophe sanitaire s’est installée à notre insu mais elle concerne tout le monde : Nous. Vous. Moi. Elle devrait être un enjeu prioritaire de santé publique, et l’objet d’une mobilisation collective : c’est une pandémie.
Aujourd’hui, Sylvie et Eric Osika, pédiatres engagés (en cabinet et à l’hôpital), parents et grands-parents, tirent la sonnette d’alarme. Non, alerter n’est pas culpabiliser les familles ou refuser le progrès. C’est sauver nos enfants de l'emprise orchestrée par l'industrie numérique. Car la première préoccupation, un peu vague, des années 2010, est devenue une inquiétude massive et mondiale. Dépendance grave face aux écrans. Difficultés majeures de l’attention, retard de langage. Comportements autistiques croissants. Colères et insomnies. Il est temps d’agir. Les auteurs racontent et proposent : du cabinet médical en salle de classe, de la rue à la maison, comment agir, seul, ensemble, avec les pouvoirs publics. Retrouver temps, énergie, regard, rêverie, partage – non pas un monde parfait, mais un monde humain.
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Des villes autosuffisantes
Certaines villes vont plus loin que la végétalisation, et construisent des “fermes verticales” ; destinées à capter le CO2, mais aussi à alimenter les citadins, tout en réduisant le coût énergétique du transport des denrées. “Aujourd’hui, la capacité des villes à nourrir leurs habitants est faible. Pourtant, c’est dans les centres urbains que les consommations sont les plus importantes. Mais il est parfaitement possible de nourrir tous les habitants de New-York ou de Paris en cultivant à l’intérieur de la ville, dans un rayon de 150 km”, indique Mitchell Joachim, éco-architecte américain. Selon lui, l’agriculture urbaine à étages permettra demain aux mégapoles de réduire le gaspillage alimentaire et de nourrir des dizaines de millions d’habitants. Jusqu’à l’auto-suffisance.
Pour le microbiologiste Dickson Despommier, les fermes verticales sont la solution au manque de place dans les villes. Depuis 10 ans, l’agriculture urbaine se développe dans les friches industrielles et les jardins partagés, mais selon lui, la superficie totale de ces parcelles ne sera jamais suffisante pour couvrir les besoins alimentaires des citadins de 2050. Pour le théoricien de l’agriculture urbaine verticale, la production d’aliments “hors sol” permettrait de réduire la consommation d’énergies fossiles et leurs émissions de CO2, tout en diminuant de 70 % l’eau utilisée. Notamment via la culture en hydroponie, qui consiste à immerger les racines dans une solution à base d’eau et de nutriments. Selon lui, un bâtiment de 30 étages peut produire l’équivalent de 970 hectares et alimenter 50 000 personnes.
Des centaines de fermes verticales ont vu le jour depuis 2012, partout dans le monde. Les exemples les plus aboutis se trouvent en Asie. C’est à Singapour que les toutes premières “tours maraîchères” sont apparues. Et pour cause : dans ce pays insulaire, le plus densément peuplé au monde, les terres agricoles sont inexistantes. L’agriculture verticale est ainsi apparue comme la solution à sa dépendance aux importations. En 2020, la cité-état compte 300 fermes verticales. Les centaines de tours construites par la société Sky Greens produisent 1 tonne de légumes verts par jour. De son côté, Wong Mun Summ mène un projet de fermes verticales destiné à faire de Singapour une ville auto-suffisante : “elles produiront de la nourriture, mais aussi de l’énergie grâce à des panneaux solaires”.
L’objectif des concepteurs de fermes verticales est le même : permettre aux habitants de cultiver et consommer local, avec une empreinte carbone réduite. Ainsi, les tours ne se composent pas que de serres : les habitants peuvent cultiver leurs propres légumes, dans des potagers partagés hors sol. On retrouve ce genre de fermes verticales privées/publiques à Singapour, mais aussi à Tokyo, Paris, Montréal, Chicago, ou encore Atlanta… où le maire perçoit l’agriculture urbaine comme un “futur marché” porteur.
Car si elles ne sont pas encore très rentables pour l’instant, de nombreuses fermes verticales sont appelées à faire partie des “smart cities” en développement, avec l’idée d’optimiser la production agricole, et donc de gagner de l’argent. Dans la banlieue de New-York, à New Ark, AeroFarms a créé en 2016 une ferme verticale “aéroponique” de 6 500 m2, dont l’objectif est de produire 1 000 tonnes de choux et de salade par an. Elle utilise pour cela des milliers de capteurs et des algorithmes pour savoir en temps réel si une plante a besoin ou non d’être alimentée en nutriments. Même l’éclairage est réglé pour apporter la longueur d’ondes optimale pour la croissance des légumes.
Ces projets d’agriculture urbaine, verticaux ou non, permettent de “réhabiliter des quartiers, de revitaliser des zones défavorisées ou laissées à l’abandon, de mettre à profit des surfaces inutilisées”, observe le cabinet PwC. Mais le concept des fermes urbaines a aussi pour objectif de créer, dans les prochaines décennies, des “villes résilientes ». Capables demain de résister à une grande diversité de menaces, des catastrophes climatiques aux pandémies, selon la FAO.
À noter que les projets de villes “auto-suffisantes” concernent aussi l’énergie. Ainsi, les fermes verticales contribueront également, pour la plupart, à en produire grâce à des panneaux solaires. Mais des villes comme Chicago et New-York vont plus loin et développent en parallèle des réseaux d’électricité “intelligents”, alimentés par les habitants eux-mêmes, grâce à la blockchain. Barcelone, de son côté, a créé sa propre compagnie d’électricité.
Mais à terme, les projets visant à parvenir à l’auto-suffisance, en tout cas alimentaire, risquent selon certains de se retrouver face à un mur. “L’agriculture urbaine ne pourra jamais entièrement nourrir les villes. L’hydroponie est intéressante, mais elle est surtout utile là où la terre fait défaut, comme à Singapour. En Europe, l’auto-suffisance n’est pas un sujet : la ville n’a jamais été conçue comme un isolat, sans lien avec l’extérieur. Elle est, par nature, étroitement liée aux campagnes. Pour produire beaucoup, mieux vaut le faire dans le sol, donc pas dans les villes. Les fermes verticales peuvent avoir des fonctions productives, mais penser que l’on sera autonomes grâce à cela, c’est une utopie”, tranche Sylvain Grisot.
Directeur intervention et politiques publiques au Laboratoire sur l’agriculture urbaine de Dunham, au Québec, Jean-Philippe Vermette souligne les limites de l’agriculture urbaine : “les fermes verticales produisent essentiellement des légumes verts, et ne représentent que 1 % de l’alimentation des citadins, qui consomment surtout des céréales, de la viande et des féculents… On serait loin de l’autosuffisance avec la seule agriculture verticale. Du moins tant que les gens ne mangeront pas autrement.” Si l’agriculture urbaine “répond aux attentes des consommateurs plus soucieux de la provenance et de la manière dont est produite leur alimentation, certains défis freinent encore son développement. Cette agriculture alternative a besoin d’être mieux soutenue, et cela passe par un plus grand investissement de nos gouvernements pour réduire l’écart des prix entre les produits issus d’une agriculture industrielle et ceux d’une agriculture raisonnée, qui restent encore chers”, ajoute-t-il.
Pour Christine Aubry, ingénieure à l’Inra, les fermes verticales devront, demain, être utilisées pour répondre à des besoins précis, selon les pays. “À Singapour, c’est le gain de place. Mais en France, où l’on n’est pas en situation de pénurie, elles auront d’autres fonctions : créer du lien social, favoriser la biodiversité, stocker du carbone”.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿🍃🍃🍃🍃🍃🍃🍃
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Des villes autosuffisantes
Certaines villes vont plus loin que la végétalisation, et construisent des “fermes verticales” ; destinées à capter le CO2, mais aussi à alimenter les citadins, tout en réduisant le coût énergétique du transport des denrées. “Aujourd’hui, la capacité des villes à nourrir leurs habitants est faible. Pourtant, c’est dans les centres urbains que les consommations sont les plus importantes. Mais il est parfaitement possible de nourrir tous les habitants de New-York ou de Paris en cultivant à l’intérieur de la ville, dans un rayon de 150 km”, indique Mitchell Joachim, éco-architecte américain. Selon lui, l’agriculture urbaine à étages permettra demain aux mégapoles de réduire le gaspillage alimentaire et de nourrir des dizaines de millions d’habitants. Jusqu’à l’auto-suffisance.
Pour le microbiologiste Dickson Despommier, les fermes verticales sont la solution au manque de place dans les villes. Depuis 10 ans, l’agriculture urbaine se développe dans les friches industrielles et les jardins partagés, mais selon lui, la superficie totale de ces parcelles ne sera jamais suffisante pour couvrir les besoins alimentaires des citadins de 2050. Pour le théoricien de l’agriculture urbaine verticale, la production d’aliments “hors sol” permettrait de réduire la consommation d’énergies fossiles et leurs émissions de CO2, tout en diminuant de 70 % l’eau utilisée. Notamment via la culture en hydroponie, qui consiste à immerger les racines dans une solution à base d’eau et de nutriments. Selon lui, un bâtiment de 30 étages peut produire l’équivalent de 970 hectares et alimenter 50 000 personnes.
Des centaines de fermes verticales ont vu le jour depuis 2012, partout dans le monde. Les exemples les plus aboutis se trouvent en Asie. C’est à Singapour que les toutes premières “tours maraîchères” sont apparues. Et pour cause : dans ce pays insulaire, le plus densément peuplé au monde, les terres agricoles sont inexistantes. L’agriculture verticale est ainsi apparue comme la solution à sa dépendance aux importations. En 2020, la cité-état compte 300 fermes verticales. Les centaines de tours construites par la société Sky Greens produisent 1 tonne de légumes verts par jour. De son côté, Wong Mun Summ mène un projet de fermes verticales destiné à faire de Singapour une ville auto-suffisante : “elles produiront de la nourriture, mais aussi de l’énergie grâce à des panneaux solaires”.
L’objectif des concepteurs de fermes verticales est le même : permettre aux habitants de cultiver et consommer local, avec une empreinte carbone réduite. Ainsi, les tours ne se composent pas que de serres : les habitants peuvent cultiver leurs propres légumes, dans des potagers partagés hors sol. On retrouve ce genre de fermes verticales privées/publiques à Singapour, mais aussi à Tokyo, Paris, Montréal, Chicago, ou encore Atlanta… où le maire perçoit l’agriculture urbaine comme un “futur marché” porteur.
Car si elles ne sont pas encore très rentables pour l’instant, de nombreuses fermes verticales sont appelées à faire partie des “smart cities” en développement, avec l’idée d’optimiser la production agricole, et donc de gagner de l’argent. Dans la banlieue de New-York, à New Ark, AeroFarms a créé en 2016 une ferme verticale “aéroponique” de 6 500 m2, dont l’objectif est de produire 1 000 tonnes de choux et de salade par an. Elle utilise pour cela des milliers de capteurs et des algorithmes pour savoir en temps réel si une plante a besoin ou non d’être alimentée en nutriments. Même l’éclairage est réglé pour apporter la longueur d’ondes optimale pour la croissance des légumes.
Ces projets d’agriculture urbaine, verticaux ou non, permettent de “réhabiliter des quartiers, de revitaliser des zones défavorisées ou laissées à l’abandon, de mettre à profit des surfaces inutilisées”, observe le cabinet PwC. Mais le concept des fermes urbaines a aussi pour objectif de créer, dans les prochaines décennies, des “villes résilientes ». Capables demain de résister à une grande diversité de menaces, des catastrophes climatiques aux pandémies, selon la FAO.
À noter que les projets de villes “auto-suffisantes” concernent aussi l’énergie. Ainsi, les fermes verticales contribueront également, pour la plupart, à en produire grâce à des panneaux solaires. Mais des villes comme Chicago et New-York vont plus loin et développent en parallèle des réseaux d’électricité “intelligents”, alimentés par les habitants eux-mêmes, grâce à la blockchain. Barcelone, de son côté, a créé sa propre compagnie d’électricité.
Mais à terme, les projets visant à parvenir à l’auto-suffisance, en tout cas alimentaire, risquent selon certains de se retrouver face à un mur. “L’agriculture urbaine ne pourra jamais entièrement nourrir les villes. L’hydroponie est intéressante, mais elle est surtout utile là où la terre fait défaut, comme à Singapour. En Europe, l’auto-suffisance n’est pas un sujet : la ville n’a jamais été conçue comme un isolat, sans lien avec l’extérieur. Elle est, par nature, étroitement liée aux campagnes. Pour produire beaucoup, mieux vaut le faire dans le sol, donc pas dans les villes. Les fermes verticales peuvent avoir des fonctions productives, mais penser que l’on sera autonomes grâce à cela, c’est une utopie”, tranche Sylvain Grisot.
Directeur intervention et politiques publiques au Laboratoire sur l’agriculture urbaine de Dunham, au Québec, Jean-Philippe Vermette souligne les limites de l’agriculture urbaine : “les fermes verticales produisent essentiellement des légumes verts, et ne représentent que 1 % de l’alimentation des citadins, qui consomment surtout des céréales, de la viande et des féculents… On serait loin de l’autosuffisance avec la seule agriculture verticale. Du moins tant que les gens ne mangeront pas autrement.” Si l’agriculture urbaine “répond aux attentes des consommateurs plus soucieux de la provenance et de la manière dont est produite leur alimentation, certains défis freinent encore son développement. Cette agriculture alternative a besoin d’être mieux soutenue, et cela passe par un plus grand investissement de nos gouvernements pour réduire l’écart des prix entre les produits issus d’une agriculture industrielle et ceux d’une agriculture raisonnée, qui restent encore chers”, ajoute-t-il.
Pour Christine Aubry, ingénieure à l’Inra, les fermes verticales devront, demain, être utilisées pour répondre à des besoins précis, selon les pays. “À Singapour, c’est le gain de place. Mais en France, où l’on n’est pas en situation de pénurie, elles auront d’autres fonctions : créer du lien social, favoriser la biodiversité, stocker du carbone”.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏯🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭💒⛲️🗼⛰️🏔🌐🌍🌏🌎
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La ville verte passera aussi par la terre
En outre, des obstacles à la généralisation des fermes verticales subsistent. Aucune étude n’a encore été réalisée pour démontrer qu’elles sont plus rentables que les cultures conventionnelles. “Mais elles produisent aujourd’hui en trop petites quantités pour être compétitives”, constate André Torre, directeur de recherche à l’Inra AgroParisTech, dans Géo. Le coût des fermes verticales pourrait aussi se révéler prohibitif, à cause du prix très élevé du foncier, notamment à Paris ou New York. Et si construire du neuf coûte cher, il en est de même pour la transformation d’immeubles en fermes urbaines. “Le coût de mise en place d’une ferme verticale est élevé, et la technologie associée complexe. De plus, tous les végétaux ne peuvent être cultivés ainsi : exit les légumes trop encombrants ou au cycle trop long, qui ne seront pas rentables”, note PwC.
Dans son étude sur les fermes verticales, le cabinet PwC indique que “l’agriculture urbaine peut venir combler les manques de l’agriculture traditionnelle”, mais que cette dernière “demeurera capitale”. Notamment parce que “les terres agricoles rendent bien des services écologiques et écosystémiques : drainage des eaux pluviales, maintien de la biodiversité, etc.”
“Soyons honnêtes, cette juxtaposition de tours écologiquement remarquables et responsables ne transformera jamais Paris en une ville durable. C’est sans doute un petit peu plus bas qu’il faut d’abord regarder. Paris manque de verdure, c’est un fait, c’est une ville extrêmement concentrée, mais avant de se tourner vers le ciel, il s’agirait bien d’en renforcer durablement les racines”, écrit de son côté Édouard Malsch, urbaniste-géographe et cofondateur du site UrbaNews. Selon lui, attention à ne pas tomber dans le “greenwashing”.
De nombreux experts en sont donc convaincus, en 2050, l’agriculture urbaine restera un complément de l’agriculture traditionnelle. Et les villes, loin d’être coupées de l’extérieur, seront plus que jamais liées aux campagnes. L’Inrae, qui a publié en 2018 une étude prospective sur l’avenir des villes et de la ruralité, imagine le scénario des “campagnes au service de la densification urbaine”, dans lequel les espaces ruraux à la périphérie des métropoles seraient “pour partie intégrés aux villes”, et où “ce qui est en dehors” deviendrait “une mosaïque de sites hyperspécialisés dans des fonctions logistiques, énergétiques ou écologiques au service des villes”. Ainsi, en parallèle des fermes verticales, l’on verrait se multiplier des zones agricoles protégées (ZAP) menant une “agriculture intensive à forte technologie et avec un impact environnemental maîtrisé”, qui “approvisionneraient les urbains en produits frais et en plantes ne pouvant pousser à l’air libre ou dans un substrat.”
Mais quoi qu’il en soit, la ville verte, composée de tours végétales et de fermes verticales ou au sol semble bel et bien en marche. “Comment nous nourrirons-nous en 2050 ? L’Agriculture urbaine ne pourra fonctionner qu’en complémentarité avec celle des campagnes. Mais si je pense qu’actuellement, la production locale urbaine est anecdotique, je suis persuadé que demain, nous reviendrons à l’époque où, dans le passé, les villes nourrissaient les urbains”, conclut Jean-Philippe Vermette.
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La Cosmologie-Cyclique-Conforme nous ouvre, comme jamais, des perspectives sur l’Infini
La théorie de la cosmologie-cyclique-conforme, « CCC », a été mise à l’honneur récemment par l’attribution du Prix Nobel de physique 2020 à son concepteur, Roger Penrose. Elle entrouvre de façon innovante et spectaculaire une fenêtre sur les univers qui auraient pu exister avant le nôtre et ceux qui pourraient exister après. Elle propose des réponses séduisantes à certaines questions qui se posent pour la compréhension de l’univers présent mais, outre qu’elle reporte à toujours plus loin les réponses aux questions sur notre Origine et notre Fin, elle n’est pas (encore) validée par l’observation.
L’hypothèse de la CCC suppose que toutes les particules possédant une masse, les fermions (c’est-à-dire notamment les protons et les électrons), finissent, sur la durée, par disparaitre de l’Univers où nous nous trouvons (en en ayant épuisé les possibilités d’entropie), transformées en pur rayonnement. Cela inclut l’évaporation de toute masse de cet univers y compris leurs ultimes concentrations, c’est-à-dire les trous noirs supermassifs après qu’ils auront englouti toute matière qui se trouve et se trouvera dans leur sphère d’influence gravitationnelle. Cela inclut aussi, par auto-désintégration, les particules dotées d’une masse subsistant en dehors des trous noirs, c’est-à-dire celles qui auraient été trop éloignées pour être absorbées par les trous noirs ou s’annihiler entre elles (problème des électrons).
On peut comparer cet aboutissement à un certain épuisement au bout d’une très longue vie, cet épuisement étant dû au temps et à l’expansion (l’étirement de l’espace), en quelque sorte à la fois à la victoire temporaire de l’expansion sur la gravité qui ne disparait pas mais qui n’a plus d’objet, et au parachèvement de l’entropie.
C’est en effet sur l’évolution de l’entropie jusqu’à son terme et sur une contradiction qui apparait entre le niveau de cette entropie aujourd’hui en regardant vers le passé jusqu’au Big-bang, que repose le raisonnement de Roger Penrose.
Il est maintenant bien établi dans la communauté des cosmologues que nous allons vers toujours plus d’entropie et ce dans un sens immuable (application du second principe de thermodynamique). Cela implique qu’en regardant vers le passé, on devrait constater symétriquement une entropie de plus en plus basse, jusqu’à une entropie nulle au moment du Big-bang. Or la diversification de la matière dès le début de l’Univers observable (à la surface de dernière diffusion, « CMB ») montre une complexité certes faible mais déjà apparente, porteuse de la complexification (entropie) toujours croissante, en fonction de l’activation des forces de gravitation, que l’on constate ensuite (du fait même que l’expansion permet cette activation en désagrégeant la masse compacte initiale).
De « l’autre côté », à l’autre bout du processus, cette entropie croissante toujours portée par l’expansion, conduit au bout d’une durée tendant vers l’infini, à une époque très lointaine (au-delà des 1010^76 ans qu’aurait calculé Freeman Dyson) où toute matière sera refroidie à tel point que les derniers trous noirs supermassifs l’ayant rassemblée, paraîtront plus chauds que leur environnement. Dans cet environnement où les trous noirs seront les derniers astres (puisque leur force d’attraction est la plus forte), l’évaporation de Hawking (théorisée par Stephen Hawking et constituée de photons) qui en provient, s’accélérera jusqu’à ce qu’ils explosent et disséminent la totalité de l’énergie dont ils étaient porteurs dans un espace tellement distendu qu’ils ne pourront plus se reconcentrer.
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Big Bang ou rebond éternel : de nouvelles découvertes redessinent les débuts de notre univers
L’origine de l’univers a toujours été un sujet de débat passionnant et complexe parmi les scientifiques. Deux théories dominantes ont émergé au fil des temps : la théorie du Big Bang et celle de l’Univers rebondissant. Cependant, de nouvelles recherches semblent remettre en question la viabilité de cette dernière, ouvrant une nouvelle perspective sur nos origines et l’évolution de l’Univers.
La théorie du Big Bang est la plus largement acceptée concernant l’origine de l’univers. Selon cette dernière, il aurait commencé comme un point extrêmement chaud et dense, souvent appelé « singularité », il y a environ 13,8 milliards d’années. Pour des raisons encore inconnues, cette singularité aurait commencé à se dilater dans un processus appelé « inflation ».
Au fur et à mesure que l’univers se dilatait, il se refroidissait, permettant la formation de particules subatomiques, puis d’atomes. Par la suite, de manière schématique, ces atomes se sont regroupés pour former des étoiles et des galaxies. Les preuves de cette théorie comprennent l’expansion continue de l’univers et le fond diffus cosmologique, représentant l’écho du Big Bang.
Face à elle, la théorie de l’Univers rebondissant propose une alternative à la singularité du Big Bang. Dans cette perspective, l’univers actuel est le dernier d’une série d’univers, chacun se contractant en un petit volume avant de se dilater à nouveau. Cette contraction et cette expansion forment le « rebond ».
Dans certains modèles de l’Univers rebondissant, ce cycle se répète indéfiniment. L’idée derrière cette théorie est de résoudre certains problèmes associés à la singularité du Big Bang, notamment le dysfonctionnement des lois de la physique conventionnelle.
Cependant, il est important de noter que la théorie de l’Univers rebondissant est encore largement débattue contrairement à la théorie du Big Bang. Récemment, deux études publiées indépendamment mettent en doute cette idée, soutenant plutôt que l’expansion et la contraction de l’univers pourraient n’avoir eu lieu qu’une seule fois. L’une est publiée dans la revue Physical Review Letters, l’autre dans la revue Journal of Cosmology and Astroparticle Physics.
Anomalies dans le fond diffus cosmologique
La première étude s’est concentrée sur un aspect spécifique de la théorie de l’Univers rebondissant connu sous le nom de cosmologie quantique en boucle (LQC). La LQC prédit certaines anomalies dans le fond diffus cosmologique, un écho lumineux de l’univers encore jeune, qui devraient être observables si notre univers est le produit d’un rebond.
En effet, la LQC évite les singularités, qui sont problématiques, car la physique et les mathématiques ne fonctionnent pas quand elles sont appliquées à un point infiniment petit. La LQC s’appuie sur un pont entre la physique classique et la mécanique quantique, connu sous le nom de gravité quantique en boucle, qui postule que la force de gravité s’épuise à de très petites distances plutôt que d’augmenter à l’infini.
Cependant, lorsque les chercheurs ont comparé les prédictions de la LQC avec les données réelles du CMB, de 2009 à 2013, fournies par l’observatoire spatial Planck, ils n’ont trouvé aucun signe tangible de ces anomalies. Cela suggère que les modèles de l’Univers rebondissant qui s’appuient sur la LQC pour expliquer les anomalies du CMB peuvent être écartés.
Malgré ces découvertes, la question sur l’origine de l’univers perdure. Les partisans du Big Bang soutiennent qu’il a eu un début, mais cela laisse en suspens la singularité insondable qui a tout déclenché. D’autre part, les théories des cosmologies cycliques proposent que l’univers soit immortel et traverse des rebonds sans fin.
Un univers véritablement cyclique n’a ni début ni fin. Il se compose d’une série de rebonds qui remontent à un nombre infini de cycles et qui continueront à l’infini. Et parce qu’un tel univers n’a pas de début, il n’y a pas de Big Bang et pas de singularité.
Cependant, un obstacle se dresse face à la théorie d’un univers éternellement cyclique, selon le physicien William Kinney de l’Université de Buffalo, co-auteur de la seconde étude. Il s’agit de l’entropie, qui s’accumule à chaque rebond de l’univers. Souvent considérée comme la quantité de désordre dans un système, l’entropie est liée à la quantité d’énergie utile du système : plus l’entropie est élevée, moins il y a d’énergie disponible.
En remontant dans le temps, au début de l’univers, cette idée implique de facto une quantité infiniment petite d’entropie certes, mais bien présente et qui ressemble alors très fortement à un Big Bang.
Les chercheurs ont donc examiné les implications de cette augmentation de l’entropie dans un univers cyclique. Ils ont conclu que même si un univers cyclique peut contourner le problème de l’entropie en se dilatant beaucoup à chaque cycle, cette solution elle-même garantit que l’univers n’est pas immortel. En d’autres termes, même un univers qui subit des rebonds cycliques aurait dû avoir une singularité pour tout mettre en mouvement en premier lieu. Cela renforce l’idée que l’univers a probablement eu un début, ce qui est en accord avec la théorie du Big Bang et contredit l’idée d’un univers éternellement rebondissant.
Bien que le débat sur l’origine de l’univers soit loin d’être terminé, ces nouvelles recherches apportent des perspectives intéressantes et remettent en question certaines théories existantes. En effet, elles ne prouvent pas définitivement que la théorie de l’Univers rebondissant est incorrecte, mais elles mettent en évidence des problèmes avec certaines versions de cette théorie. Les chercheurs continuent donc d’étudier ces questions, à la recherche de la vérité sur l’origine de l’Univers et son évolution.🌠🌠🌠🌠🌠🌌🌌🌌🌌
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Le pionnier de l’intelligence artificielle se dit favorable à la destruction de l’humanité
Des propos choquants
Lors d’une récente conférence, Geoffrey Hinton, pionnier et parrain de l’intelligence artificielle, a répondu de manière étonnante lorsqu’on lui a posé une question sur le remplacement des humains par l’IA superintelligente. Il se dit favorable au remplacement de l’Homme par l’IA. Explications.
« En fait, je suis pour », a-t-il affirmé lors de cette conférence. « Mais je pense qu’il serait plus sage pour moi de dire que je suis contre. » Geoffrey Hinton a quitté l’entreprise Google au printemps dernier par crainte que l’IA ne tombe entre de mauvaises mains et a même dit regretter son rôle dans le développement de systèmes allant de ChatGPT à Stable Diffusion.
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Compte tenu de la tournure des évènements, il est surprenant que ce pionnier fasse une telle remarque. Et lorsque la modératrice de la conférence et historienne de la technologie du MIT, Deborah Fitzgerald, lui a demandé « d’en dire plus », les choses sont effectivement devenues plus intéressantes et complexes. « Eh bien, les gens n’aiment pas être remplacés », a-t-il répondu.
Le parrain de l’IA ajoutant : « Il y a beaucoup de bons et de moins bons aspects de l’humanité. Il n’est pas clair que nous soyons la meilleure forme d’intelligence qui soit. Évidemment, du point de vue d’une personne, tout est lié aux gens. Mais il se peut qu’à un moment donné, nous considérions des choses humanistes comme des termes racistes. »
Qu’en pensez-vous ? Par ailleurs, voici comment se terminera une guerre entre l’intelligence artificielle et l’humanité.
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En Europe, Copenhague est à la pointe des projets de “ville verte intelligente”. Ambitionnant de devenir la première ville au monde neutre en carbone d’ici à 2025, elle ne se contente pas de multiplier les éoliennes et les pistes cyclables. Elle dissémine aussi des milliers de capteurs dans son mobilier urbain. Des “poubelles connectées” permettant de mieux gérer les déchets, jusqu’aux feux rouges mesurant la qualité de l’air, afin de mieux adapter la circulation (notamment lors de pics de pollution).
Mais ce qui ressemble le plus à la ville du futur “intelligente et verte” se trouve en Asie, à Singapour. Cette petite île où se massent 6 millions d’habitants a installé des centaines d’arbres artificiels, hauts de 18 à 50 mètres. Ils sont équipés de modérateurs de température, éclairent les rues grâce à l’énergie solaire, et collectent l’eau de pluie pour alimenter les fontaines et des “fermes urbaines”.
Des villes végétales
Mais les nouvelles technologies ne seront jamais aussi fortes que la nature pour rendre une ville réellement verte. La concentration exponentielle d’individus dans les “mégapoles” du futur amènera celles-ci à remodeler leurs paysages urbains, en laissant davantage de place à la nature.
“Aujourd’hui, à Paris, plus de 50 % de l’espace public est dédié aux voitures, à la circulation, aux parkings ; ce qui veut dire que l’on dispose d’un potentiel phénoménal de végétalisation. Pas du végétal décoratif, mais du végétal massif. Des arbres et de la végétation, des corridors verts, des espaces naturels dans la ville qui auraient un impact positif sur la biodiversité, la qualité de l’air et la régulation des températures”, observe Sylvain Grisot.
Les villes occidentales, de Lyon à Copenhague, commencent peu à peu à se “végétaliser”, afin d’éviter à ceux qui y vivront (d’ici à 2050) d’y suffoquer. Mais en raison d’un manque de foncier disponible, la création de grands parcs urbains n’est bien souvent pas à l’ordre du jour. Ainsi, les villes transforment-elles surtout les emplacements disponibles, notamment les friches industrielles, en jardins partagés et en “coulées vertes”.
Face au réchauffement climatique, la végétation fournit aussi de l’ombre, absorbe le CO2 et refroidit l’air. C’est pourquoi, en Amérique du nord, les villes d’Austin, Seattle et Montréal tentent de planter des centaines de milliers d’arbres d’ici 2030. En France, Paris prévoit d’en faire sortir de terre 170 000 d’ici 2027, à la place des parkings et des voies sur berge. En Italie, Milan va plus loin, avec un programme de plantation de 3 millions d’arbres d’ici 2030.
Mais plusieurs experts ne cachent pas leur scepticisme face aux “forêts urbaines”. “Sur une étude à la Défense, on avait calculé que les 70 premières années de vie des arbres serviraient à absorber le CO2 émis par le renforcement des infrastructures. Avec ces projets, on est plutôt dans un symbolisme de l’écologie. Au niveau du climat, ça ne fonctionne pas réellement”, explique Philippe Rahm, architecte suisse, dans Le Monde. Caroline Mollie, architecte paysagiste, rappelle qu’un arbre, “pour qu’il donne son maximum d’effet, doit avoir au moins une trentaine d’années. Voilà pourquoi mieux vaut planter moins, mais mieux, au bon endroit”. A Melbourne, par exemple, une programme de reforestation ne prévoit “que” 3 000 pieds pour 4,5 millions d’habitants.
Des forêts verticales
Planter ainsi des arbres en ville reste complexe, en raison d’une forte pression du foncier et d’un manque de place. C’est pourquoi des architectes et des urbanistes conçoivent aussi des forêts “verticales”. À Milan, les deux tours résidentielles du projet “Bosco Verticale” regroupent depuis 2017 plus de 20 000 plantes et arbres, soit l’équivalent de 2 hectares de forêt répartis en façade. Ce projet de reforestation verticale a pour objectif “d’augmenter la biodiversité, de réduire l’expansion urbaine et de contribuer à la régulation du microclimat.”
À Singapour, où l’espace est très limité, les plantations d’arbres sur les toits et les terrasses se multiplient depuis 5 ans. Une “architecture verte” à l’origine du surnom de la cité : la “ville-jardin”. Les hôtels Parkroyal et Oasia, notamment, disposent d’une surface végétale 5 à 10 fois plus importante que leur surface au sol. “Ce qui veut dire que dans la ville de demain, la nature pourrait être 10 fois plus présente que si la ville n’existait pas”, estime l’architecte Wong Mun Summ.
Reste le risque de voir naître une nouvelle forme d’inégalités, liées au cadre de vie plus agréable procuré par les tours végétalisées. À Milan, les gratte-ciel boisés de Bosco verticale sont surtout peuplés de personnes fortunées. Le complexe compte 131 appartements, dont le prix varie de 10 000 à 18 000 euros le mètre carré. En Corée du Sud, Songdo n’attire aussi que des familles aisées. Car cette “smart city verte” suit une logique immobilière, qui repose sur des partenariats public-privé, et donc le besoin d’attirer des populations CSP + pour être rentables. C’est sans doute pour éviter cela que les urbanistes de Singapour privilégient de plus en plus des projets d’immeubles végétalisés destinés à toutes les catégories sociales, avec un part importante de HLM.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏯🏭🏬🏫🏪🏩🏨🏦💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿🍃🦋🐌🐚🦑🦐🦞🦀🐙🦈🐡🐠🐟🦭🐬🐋🐳🦖🦕🐉🐲🐍🦎🐢🐊🐸🦜🦚🦩🪶🦤🦉🦢🦆🦅🕊🐧🐦🐥🐤🐣🐓🐔🦃🐾🦡🦘🦨🦦🦥🐼🐻❄️🐨🐻🦇🦔🦫🐿🐇🐰🐹🐀🐁🐭🦛🐿🦣🐘🦒🦙🐫🐪🐐🐑🐏🐗🐖🐷🐄🐃🐂🐮🦬🦌🦓🦄🐎🐴🐆🐅🐯🦁🐈⬛🐈🐱🦝🦊🐺🐩🐕🦺🦮🐕🐶🦧🦍🐒🐵
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La ville verte passera aussi par la terre
En outre, des obstacles à la généralisation des fermes verticales subsistent. Aucune étude n’a encore été réalisée pour démontrer qu’elles sont plus rentables que les cultures conventionnelles. “Mais elles produisent aujourd’hui en trop petites quantités pour être compétitives”, constate André Torre, directeur de recherche à l’Inra AgroParisTech, dans Géo. Le coût des fermes verticales pourrait aussi se révéler prohibitif, à cause du prix très élevé du foncier, notamment à Paris ou New York. Et si construire du neuf coûte cher, il en est de même pour la transformation d’immeubles en fermes urbaines. “Le coût de mise en place d’une ferme verticale est élevé, et la technologie associée complexe. De plus, tous les végétaux ne peuvent être cultivés ainsi : exit les légumes trop encombrants ou au cycle trop long, qui ne seront pas rentables”, note PwC.
Dans son étude sur les fermes verticales, le cabinet PwC indique que “l’agriculture urbaine peut venir combler les manques de l’agriculture traditionnelle”, mais que cette dernière “demeurera capitale”. Notamment parce que “les terres agricoles rendent bien des services écologiques et écosystémiques : drainage des eaux pluviales, maintien de la biodiversité, etc.”
“Soyons honnêtes, cette juxtaposition de tours écologiquement remarquables et responsables ne transformera jamais Paris en une ville durable. C’est sans doute un petit peu plus bas qu’il faut d’abord regarder. Paris manque de verdure, c’est un fait, c’est une ville extrêmement concentrée, mais avant de se tourner vers le ciel, il s’agirait bien d’en renforcer durablement les racines”, écrit de son côté Édouard Malsch, urbaniste-géographe et cofondateur du site UrbaNews. Selon lui, attention à ne pas tomber dans le “greenwashing”.
De nombreux experts en sont donc convaincus, en 2050, l’agriculture urbaine restera un complément de l’agriculture traditionnelle. Et les villes, loin d’être coupées de l’extérieur, seront plus que jamais liées aux campagnes. L’Inrae, qui a publié en 2018 une étude prospective sur l’avenir des villes et de la ruralité, imagine le scénario des “campagnes au service de la densification urbaine”, dans lequel les espaces ruraux à la périphérie des métropoles seraient “pour partie intégrés aux villes”, et où “ce qui est en dehors” deviendrait “une mosaïque de sites hyperspécialisés dans des fonctions logistiques, énergétiques ou écologiques au service des villes”. Ainsi, en parallèle des fermes verticales, l’on verrait se multiplier des zones agricoles protégées (ZAP) menant une “agriculture intensive à forte technologie et avec un impact environnemental maîtrisé”, qui “approvisionneraient les urbains en produits frais et en plantes ne pouvant pousser à l’air libre ou dans un substrat.”
Mais quoi qu’il en soit, la ville verte, composée de tours végétales et de fermes verticales ou au sol semble bel et bien en marche. “Comment nous nourrirons-nous en 2050 ? L’Agriculture urbaine ne pourra fonctionner qu’en complémentarité avec celle des campagnes. Mais si je pense qu’actuellement, la production locale urbaine est anecdotique, je suis persuadé que demain, nous reviendrons à l’époque où, dans le passé, les villes nourrissaient les urbains”, conclut Jean-Philippe Vermette.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿🍃🍃🍃🍃🍃🍃🍃🍃🍃
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“Fundamentally, the offers mistook who’s doing who a favor,” John Lopez, a member of the WGA’s working group on AI, tells The Hollywood Reporter. “They need us.”
By keeping AI on the table, the studios may be looking to capitalize on the intellectual property rights around works created by the tools. “If a human touches material created by generative AI, then the typical copyright protections will kick in,” a source close to the AMPTP says.
The studios detailed their position to the WGA on the heels of a meeting between guild leadership and Hollywood CEOs that included Disney chief Bob Iger, Netflix leader Ted Sarandos and Warner Bros. Discovery mogul David Zaslav. It proposed to bar in the contract content generated by AI from being considered “literary material” — defined as stories, adaptations and screenplays, among other types of works, for use in the production of TV and film projects. “A writer will not be disadvantaged if any part of the script is based on GAI-produced material, so that the writer’s compensation, credit and separated rights will not be affected,” the offer stated.
Hours after the offer was revealed by the studios, the WGA told members that it “failed to sufficiently protect writers” and accused members of the AMPTP of leading an effort “not to bargain, but to jam us.” It stressed “limitations and loopholes and omissions” in the proposal, but did not elaborate.
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Le pionnier de l’intelligence artificielle se dit favorable à la destruction de l’humanité
Des propos choquants
Lors d’une récente conférence, Geoffrey Hinton, pionnier et parrain de l’intelligence artificielle, a répondu de manière étonnante lorsqu’on lui a posé une question sur le remplacement des humains par l’IA superintelligente. Il se dit favorable au remplacement de l’Homme par l’IA. Explications.
« En fait, je suis pour », a-t-il affirmé lors de cette conférence. « Mais je pense qu’il serait plus sage pour moi de dire que je suis contre. » Geoffrey Hinton a quitté l’entreprise Google au printemps dernier par crainte que l’IA ne tombe entre de mauvaises mains et a même dit regretter son rôle dans le développement de systèmes allant de ChatGPT à Stable Diffusion.
LIRE AUSSI Les défis éthiques de l’intelligence artificielle
Compte tenu de la tournure des évènements, il est surprenant que ce pionnier fasse une telle remarque. Et lorsque la modératrice de la conférence et historienne de la technologie du MIT, Deborah Fitzgerald, lui a demandé « d’en dire plus », les choses sont effectivement devenues plus intéressantes et complexes. « Eh bien, les gens n’aiment pas être remplacés », a-t-il répondu.
Le parrain de l’IA ajoutant : « Il y a beaucoup de bons et de moins bons aspects de l’humanité. Il n’est pas clair que nous soyons la meilleure forme d’intelligence qui soit. Évidemment, du point de vue d’une personne, tout est lié aux gens. Mais il se peut qu’à un moment donné, nous considérions des choses humanistes comme des termes racistes. »
Qu’en pensez-vous ? Par ailleurs, voici comment se terminera une guerre entre l’intelligence artificielle et l’humanité.
LIRE AUSSI Le chef de l’ONU implore les dirigeants de ne pas donner à l’IA le contrôle des armes nucléaires
« Dans 10 ans, nous aurons une super intelligence artificielle qui sera 10.000 fois plus intelligente que les humains »
L’intelligence artificielle est un sujet qui revient régulièrement sur la table, et bien qu’elle apporte de nombreux avantages dans la vie de tous les jours, elle peut aussi susciter quelques craintes. Que deviendra l’humanité dans les 10 prochaines années lorsqu’elle nous surpassera ?
Plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle dans un avenir proche
Au Japon, Masayoshi Son, PDG de SoftBank, a récemment affirmé que l’intelligence artificielle dépasserait bientôt les capacités humaines. Plus précisément, il estime que dans les trois à cinq prochaines années, l’IA devrait être au moins aussi intelligente que nous.
Il a ajouté que si l'intelligence artificielle n’est finalement pas beaucoup plus intelligente que les humains, « nous n'aurons pas à changer notre façon de vivre, nous n'aurons pas à changer la structure de notre mode de vie », a-t-il déclaré. « Mais lorsqu’il s’agit de super intelligence artificielle, c’est une toute autre histoire. Avec cela, vous constaterez une grande amélioration. »
Son a fait valoir que l'avenir impliquera plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle (ASI) interagissant les uns avec les autres, comme les neurones du cerveau humain. Cela conduira à la création d’une intelligence artificielle qui sera 10 000 fois plus intelligente que n’importe quel génie humain.
Qui est Son Masayoshi, fondateur de SoftBank ?
Son Masayoshi est le fondateur de SoftBank. Cet homme d’affaires est principalement connu pour ses investissements audacieux et sa vision futuriste. Son parcours est marqué par des succès retentissants et des revers financiers importants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent inébranlables.
Son ascension débute avec SoftBank, une entreprise qu'il transforme d'un simple distributeur de logiciels en un géant des télécommunications au Japon. Son flair pour les opportunités technologiques le pousse à investir tôt dans Alibaba, le géant chinois du e-commerce, une décision qui s'avère extrêmement lucrative.
Cependant, le parcours de Son n'est pas exempt de difficultés. En 2022, le Vision Fund essuie des pertes financières record, obligeant Son à adopter une approche plus prudente. Mais sa vision reste inébranlable. En 2023, alors que le fonds enregistre une nouvelle perte historique, il annonce un retour à l'offensive, convaincu par les promesses de l'intelligence artificielle.
Après que le Vision Fund ait enregistré des pertes financières record en 2022, Sean a déclaré que SoftBank passerait en mode « défensif » et serait plus prudente dans ses investissements. En 2023, le Vision Fund a enregistré une nouvelle perte record, le PDG ayant déclaré peu de temps après que SoftBank passerait désormais « à l'offensive » car il était enthousiasmé par les opportunités d'investissement dans l'intelligence artificielle.
Lors d'une récente prise de parole publique, Son dévoile sa vision ultime pour SoftBank : « l'évolution de l'humanité ». Il se déclare convaincu que l'entreprise a pour mission de développer une Super Intelligence Artificielle capable de résoudre les problèmes les plus urgents du monde.
Masayoshi Son est une figure complexe et fascinante du monde des affaires. Son parcours est jalonné de réussites spectaculaires et d'échecs cuisants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent constantes. Sa vision ambitieuse pour SoftBank et son engagement à utiliser la technologie pour améliorer le monde font de lui un personnage unique et inspirant.
NEURALINK ESPÈRE IMPLANTER PLUSIEURS PATIENTS D'ICI LA FIN DE L'ANNÉE ET "PROGRESSER LE PLUS POSSIBLE"
Après un premier patient en mars, la start-up d'Elon Musk espère pouvoir installer son implant neuronal sur "plus de cinq patients dès cette année, a annoncé le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence.
Elon Musk espère que sa start-up Neuralink pourra installer son implant neuronal amélioré sur plusieurs autres personnes d'ici la fin de l'année, après avoir réparé le problème qui avait momentanément réduit la capacité de son premier patient à bouger un curseur de souris par la pensée.
"Ce n'est que maintenant que nous allons vers notre deuxième patient. Mais nous espérons, si tout se passe bien, en avoir plusieurs, plus de cinq, dès cette année", a déclaré le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence en direct sur X, son réseau social.
"Pour la prochaine phase de déploiement, nous voulons vraiment nous assurer que nous progressons le plus possible entre chaque patient de Neuralink", a précisé le patron de Tesla et SpaceX.
Donner de "super pouvoirs" aux humains
Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée.
Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée.
En mars, l'entreprise a diffusé une vidéo montrant Noland en train de jouer aux échecs en ligne, par la pensée, sans mentionner un incident: après l'opération, certains fils garnis d'électrodes s'étaient rétractés du cerveau. Comme ils servent à capter les signaux neuronaux, le patient avait momentanément perdu en capacité à contrôler le curseur à l'écran.
Neuralink avait ensuite indiqué avoir réparé le problème, notamment en améliorant l'algorithme d'enregistrement pour le rendre plus sensible aux signaux.
La start-up a passé en revue ce mercredi ses avancées et objectifs, notamment l'implantation de fils plus en profondeur dans le cerveau, afin d'améliorer les capacités des patients. Elle espère un jour parvenir à rendre la mobilité à des personnes paralysées, grâce à un deuxième implant, au niveau de la moelle épinière. Elon Musk a en outre à nouveau promis que cette technologie allait donner de "super pouvoirs" aux humains.
Neuralink cherche d'ailleurs à augmenter la bande passante de la liaison entre le cerveau et l'ordinateur, car "pour la symbiose entre l'homme et l'intelligence artificielle (IA), il est très important de pouvoir communiquer à une vitesse que l'IA peut suivre", a assuré le dirigeant.
Il évoque régulièrement le "risque pour notre civilisation" que représente l'IA selon lui, et espère que les implants cérébraux permettront aux humains de rivaliser avec les machines et donc de contenir le risque qu'elles prennent le contrôle.
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Fini la rigolade, la loi européenne sur l'intelligence artificielle vient d'entrer en vigueur, voici ce qu'elle prévoit
La législation européenne sur l'intelligence artificielle est entrée en vigueur ce jeudi. L'idée est d'absorber les risques liés à l'IA, tout en positionnant l'Europe au premier plan à l'échelle mondiale.
Les porteurs de la loi européenne sur l'intelligence artificielle ont pu sabrer le champagne ce jeudi 1er août 2024. Le texte, qui fixe le premier cadre juridique en la matière, vient poser des exigences et obligations concernant l'utilisation spécifique de l'IA. Le leitmotiv de l'Union européenne : que l'IA développée et utilisée dans la zone « soit digne de confiance », et qu'elle protège les droits fondamentaux des citoyens. Le cadre réglementaire vient fixer quatre niveaux de risque pour les systèmes d'IA.
L'UE interdira automatiquement tout système d'IA jugé dangereux
Si vous avez manqué notre précédent sujet sur la législation européenne sur l'intelligence artificielle, l'AI Act, son principal atout est d'adopter une approche basée sur les risques, au travers de quatre niveaux.
Plus haut grade de dangerosité, les pratiques d'intelligence artificielle qui présente des « risques inacceptables » : ces systèmes seront purement et simplement interdits dans l'Union européenne. Il s'agit de tous les systèmes considérés comme une menace pour la sécurité, les droits des personnes ou les moyens de subsistance.
Ceux qui présentent un « risque élevé » ne seront pas bannis du sol européen mais seront soumis à des obligations strictes avant leur mise sur le marché. Cela touche notamment les IA de domaines comme l'éducation, l'emploi, les infrastructures critiques (transports), la sécurité des produits, le contrôle aux frontières ou la justice. Les systèmes d'identification biométrique à distance seront scrutés de près par les autorités européennes et les entités nationales chargées de surveiller les activités dans le domaine de l'IA.
Les médias devront bien faire attention à étiqueter tout contenu généré par l'intelligence artificielle
Les deux autres catégories d'IA ont moins d'obstacles à franchir. Celles à « risque limité », comme les chatbots de type ChatGPT ou Claude, seront frappées d'obligations de transparence pour informer les utilisateurs de leur interaction avec l'intelligence artificielle. Les fournisseurs de contenus, comme les médias, devront s'assurer que le contenu généré par l'IA est bien identifiable, à l'aide d'étiquettes.
En ce qui concerne les systèmes d'IA qui présentent un « risque minime ou nul », leur utilisation sera libre pour la majorité d'entre eux. Les filtres anti-spam et jeux vidéo ne devraient pas être trop embêtés. Il faut d'ailleurs savoir que la plupart des IA aujourd'hui utilisées dans l'Union européenne figurent dans cette catégorie.
La mise en place de cet AI Act suit en tout cas un calendrier bien précis. À partir du 1er février prochain, l'UE veillera à ce que tous les systèmes d'IA interdits aient été écartés. Un peu plus tard, le 1er mai 2025, les codes de bonnes pratiques devront être prêts chez les fournisseurs de modèles d'IA à usage général. Dans tout juste un an, chaque État devra avoir créé ou désigné une autorité référente de surveillance, tandis que l'année suivante, le 1er août 2026, les États membres devront, par l'intermédiaire de leur autorité compétente, avoir mis en place un bac à sable réglementaire de l'IA.
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Altman, le créateur de ChatGPT propose une nouvelle idée folle pour se débarrasser du CO2 digne d’un roman de Jules Vernes : l’envoyer au centre de la terre
Une Start-Up transforme le CO2 en pierre.
Une start-up novatrice soutenue par Sam Altman ambitionne de capturer le CO2 en le transformant en pierre à un kilomètre de profondeur sous terre. Découvrez comment cette technologie pourrait changer la donne dans la lutte contre le changement climatique.
Une solution innovante de séquestration du carbone
Une nouvelle start-up, 44.01, développe un processus révolutionnaire qui emprisonne définitivement le dioxyde de carbone sous la surface terrestre. Grâce à l’appui de Sam Altman, CEO d’Open AI, via son fonds Apollo Projects, cette technologie pourrait retirer des quantités massives de CO2 de l’atmosphère, contribuant ainsi à atténuer les effets les plus graves du changement climatique.
Investissements et soutiens de poids
Le fonds d’investissement Apollo Projects, dirigé par Sam Altman et son frère Jack Altman, a permis à 44.01 de lever 37 millions de dollars lors d’une série A menée par Equinor Ventures et Shorooq Partners. Parmi les autres investisseurs, on retrouve le Climate Pledge Fund d’Amazon et Breakthrough Energy Ventures, mettant en lumière l’importance et le potentiel de cette technologie.
Transformation du CO2 en pierre : Le processus
La technologie de 44.01 consiste à injecter du CO2 à un kilomètre sous terre, où des réactions chimiques le transforment en pierre. En combinant le CO2 avec de l’eau avant de l’injecter dans des fissures de péridotite – un type de roche naturellement fracturée – le CO2 est minéralisé et devient un carbonate solide, empêchant sa libération future dans l’atmosphère.
Les défis de la séquestration du carbone
Bien que les technologies de capture et de séquestration du carbone soient essentielles pour limiter les impacts du changement climatique, elles ne représentent pas une solution miracle. Les scientifiques soulignent la nécessité de réduire drastiquement l’utilisation des combustibles fossiles. Les efforts nécessaires pour éliminer le CO2 déjà présent dans l’atmosphère sont colossaux, même si l’industrie des combustibles fossiles cessait immédiatement ses émissions.
Un site idéal en Oman
Oman est un lieu idéal pour la mise en œuvre de ce processus en raison de la présence de péridotite près de la surface. Contrairement à d’autres régions où cette roche se trouve à grande profondeur, Oman permet un accès facile et économique pour l’injection de CO2. 44.01 envisage de commercialiser cette technologie en Oman et aux Émirats Arabes Unis, après avoir réalisé des projets pilotes dans ces pays.
Capacité de stockage et objectifs futurs
Les tests initiaux ont montré que la technologie de 44.01 peut actuellement stocker environ 50 à 60 tonnes de CO2 par jour. Avec la commercialisation, l’objectif est de séquestrer 100 tonnes de CO2 quotidiennement par forage, marquant une avancée significative dans la gestion des émissions de carbone à l’échelle mondiale.
Les implications globales
Si cette technologie parvient à s’imposer, elle pourrait représenter une étape cruciale dans la lutte contre le changement climatique. En capturant et en transformant le CO2 en pierre, 44.01 offre une solution potentielle pour réduire durablement la concentration de CO2 dans l’atmosphère.
Quelle suite pour 44.01 ?
L’ambition de 44.01 ne s’arrête pas là. Avec une technologie éprouvée et des soutiens financiers solides, l’entreprise envisage d’étendre son modèle à l’échelle mondiale, offrant ainsi une nouvelle arme dans l’arsenal contre le changement climatique.
Cette découverte remet en cause tout ce qu’on pensait savoir sur les panneaux solaires en utilisant un phénomène pourtant associé au chaos
Cet article explore la technologie révolutionnaire de 44.01 qui transforme le CO2 en pierre, offrant une solution potentielle pour réduire durablement les émissions de carbone. Soutenue par des investisseurs de premier plan et mise en œuvre dans des conditions optimales en Oman, cette méthode pourrait jouer un rôle crucial dans la lutte contre le réchauffement climatique. Avec des objectifs ambitieux et des résultats prometteurs, 44.01 se positionne comme un acteur clé pour un avenir plus vert.
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Stranger Things 5 Update
Synopsis
It's 1987. The Upside Down begins to take over Hawkins. No one can leave or enter, no one is safe. Our heroes must prepare for one final war against Vecna and face their demons, come into their own, and save all they love.
Stranger Things (Timeskip) Update
Synopsis
The cast of people from Stranger Things 20 years later, in an eventual epilogue of the future Season 5 that I would like to see.
Stranger Things: The Final Season Update
Synopsis
Hawkins has fallen as The Upside Down has taken over as the infection of the alternate world grows across Hawkins and beyond. But the Party refuses to give up, as everything will be risked in order to fix the world for good.
Stranger Things 5 Update
Synopsis
After the group loses in Stranger Things 4, Stranger things 5 seeks to undo the conquest of the Mind Flayer and Vecna in the real world.
First Stranger Things 5 predictions:
- it will come out in summer 2024
- there will be a time jump to 1987, and it starts off with Max waking up from her coma
- a new character will be introduced as a new fan favorite, but dies in the finale
Stranger Things: Without A Trace (2016) Update
Synopsis
The year is 1983. When Will Byers is abducted by a creature from an alternate dimension, his mother, Joyce and the town's police chief, Jim Hopper, search for Will. At the same time, a young psychokinetic girl called Eleven escapes from the laboratory and assists Will's friends, Mike, Dustin, and Lucas, in their own efforts to find Will.
Stranger Things: The Red Storm (2017) Update
Synopsis
In the fall of 1984, Will Byers finds himself once again the target of the Upside Down as a large tentacled entity called the Mind Flayer soon terrorizes the citizens of Hawkins, drawing back Joyce and Hopper along with Mike's sister Nancy, Will's brother Jonathan, and Nancy's boyfriend Steve, as well as Will's close friends; Mike, Dustin, and Lucas. The whole group along with Californian newcomer Max as well as a missing Eleven must join forces once again to prevent the threat from increasing. But there's more to what our heroes know than what meets the eye about The Upside Down, and the truth will set the course of the future....or will it?
Stranger Things: Turning Point (2019) Update
Synopsis
In the summer of 1985 in Hawkins, the newly opened Starcourt Mall has become the focal point of the town, driving other stores out of business. Hawkins chief of police, Jim Hopper, disapproves of Eleven and Mike's budding relationship, while Joyce considers moving out of Hawkins for a better life for her children and herself, leaving the state of the children's friendships and her own relationship with Hopper in the air. Meanwhile, strange power fluctuations trigger Will's awareness of something otherworldly, and Eleven and Max sense something is off about the town's residents. Despite having closed the portal to the Upside Down, they fear that they are all still in danger from it. Not to mention the fact that Dustin's new communication device has picked up a secret transmission that could be bad news for everyone in Hawkins. But no matter what happens, they'll be able to come out okay and beat the bad guys.....or will they?
Stranger Things: Darkness (2021) Update
Synopsis
In the spring of 1986, the party has splintered since the Byers and Eleven moved to California. Mike's become a distant and depressed loner who's only closure is visiting El and Will. Lucas and Max have reconciled their relationship, but Max suffers from her own aftershocks in the wake of Billy's death. Dustin has been too busy for his friends as he's helped found a new D&D club at Hawkins High, but little does he know the dark secrets the members hold. Eleven and Will have had a hard time adjusting to a new life, with their classmates being no help in the slightest. Things start to kick up again when Joyce and Murray find a secret message that changes what they previously thought happened during the Battle of Starcourt. At the same time, dark secrets reveal themselves in Hawkins that propels Dustin, Lucas, Max, Nancy, Steve, and Robin into a mystery that threatens to unravel Hawkins. And finally, Eleven is forced to confront her past alongside Mike, Will, and Jonathan....and while running from the very people who started Project MKUltra. All of these paths will collide, and the truth will lead to a shocking revelation that will connect everything....
Stranger Things: Final Flight (2023) Update
Synopsis
In the winter of 1987, Mike and Eleven have been searching for a way to destroy the Upside Down for over a year, with no success. The rest of the party has been trying to figure out their next move, but since they're only fully together during school breaks there's little chance that they'll pull out. But when a mysterious ally brings El and Mike back to Hawkins, a spark of hope is reignited. It happens no sooner as the Upside Down has begun to eat away at not just Hawkins, but the entire world. Now it's up to our heroes to repair their broken bonds, and to possibly destroy the darkness...if they can. The emotional and epic final chapter is here....
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« Dans 10 ans, nous aurons une super intelligence artificielle qui sera 10.000 fois plus intelligente que les humains »
L’intelligence artificielle est un sujet qui revient régulièrement sur la table, et bien qu’elle apporte de nombreux avantages dans la vie de tous les jours, elle peut aussi susciter quelques craintes. Que deviendra l’humanité dans les 10 prochaines années lorsqu’elle nous surpassera ?
Plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle dans un avenir proche
Au Japon, Masayoshi Son, PDG de SoftBank, a récemment affirmé que l’intelligence artificielle dépasserait bientôt les capacités humaines. Plus précisément, il estime que dans les trois à cinq prochaines années, l’IA devrait être au moins aussi intelligente que nous.
Il a ajouté que si l'intelligence artificielle n’est finalement pas beaucoup plus intelligente que les humains, « nous n'aurons pas à changer notre façon de vivre, nous n'aurons pas à changer la structure de notre mode de vie », a-t-il déclaré. « Mais lorsqu’il s’agit de super intelligence artificielle, c’est une toute autre histoire. Avec cela, vous constaterez une grande amélioration. »
Son a fait valoir que l'avenir impliquera plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle (ASI) interagissant les uns avec les autres, comme les neurones du cerveau humain. Cela conduira à la création d’une intelligence artificielle qui sera 10 000 fois plus intelligente que n’importe quel génie humain.
Qui est Son Masayoshi, fondateur de SoftBank ?
Son Masayoshi est le fondateur de SoftBank. Cet homme d’affaires est principalement connu pour ses investissements audacieux et sa vision futuriste. Son parcours est marqué par des succès retentissants et des revers financiers importants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent inébranlables.
Son ascension débute avec SoftBank, une entreprise qu'il transforme d'un simple distributeur de logiciels en un géant des télécommunications au Japon. Son flair pour les opportunités technologiques le pousse à investir tôt dans Alibaba, le géant chinois du e-commerce, une décision qui s'avère extrêmement lucrative.
Cependant, le parcours de Son n'est pas exempt de difficultés. En 2022, le Vision Fund essuie des pertes financières record, obligeant Son à adopter une approche plus prudente. Mais sa vision reste inébranlable. En 2023, alors que le fonds enregistre une nouvelle perte historique, il annonce un retour à l'offensive, convaincu par les promesses de l'intelligence artificielle.
Après que le Vision Fund ait enregistré des pertes financières record en 2022, Sean a déclaré que SoftBank passerait en mode « défensif » et serait plus prudente dans ses investissements. En 2023, le Vision Fund a enregistré une nouvelle perte record, le PDG ayant déclaré peu de temps après que SoftBank passerait désormais « à l'offensive » car il était enthousiasmé par les opportunités d'investissement dans l'intelligence artificielle.
Lors d'une récente prise de parole publique, Son dévoile sa vision ultime pour SoftBank : « l'évolution de l'humanité ». Il se déclare convaincu que l'entreprise a pour mission de développer une Super Intelligence Artificielle capable de résoudre les problèmes les plus urgents du monde.
Masayoshi Son est une figure complexe et fascinante du monde des affaires. Son parcours est jalonné de réussites spectaculaires et d'échecs cuisants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent constantes. Sa vision ambitieuse pour SoftBank et son engagement à utiliser la technologie pour améliorer le monde font de lui un personnage unique et inspirant.
Le pionnier de l’intelligence artificielle se dit favorable à la destruction de l’humanité
Des propos choquants
Lors d’une récente conférence, Geoffrey Hinton, pionnier et parrain de l’intelligence artificielle, a répondu de manière étonnante lorsqu’on lui a posé une question sur le remplacement des humains par l’IA superintelligente. Il se dit favorable au remplacement de l’Homme par l’IA. Explications.
« En fait, je suis pour », a-t-il affirmé lors de cette conférence. « Mais je pense qu’il serait plus sage pour moi de dire que je suis contre. » Geoffrey Hinton a quitté l’entreprise Google au printemps dernier par crainte que l’IA ne tombe entre de mauvaises mains et a même dit regretter son rôle dans le développement de systèmes allant de ChatGPT à Stable Diffusion.
LIRE AUSSI Les défis éthiques de l’intelligence artificielle
Compte tenu de la tournure des évènements, il est surprenant que ce pionnier fasse une telle remarque. Et lorsque la modératrice de la conférence et historienne de la technologie du MIT, Deborah Fitzgerald, lui a demandé « d’en dire plus », les choses sont effectivement devenues plus intéressantes et complexes. « Eh bien, les gens n’aiment pas être remplacés », a-t-il répondu.
Le parrain de l’IA ajoutant : « Il y a beaucoup de bons et de moins bons aspects de l’humanité. Il n’est pas clair que nous soyons la meilleure forme d’intelligence qui soit. Évidemment, du point de vue d’une personne, tout est lié aux gens. Mais il se peut qu’à un moment donné, nous considérions des choses humanistes comme des termes racistes. »
Qu’en pensez-vous ? Par ailleurs, voici comment se terminera une guerre entre l’intelligence artificielle et l’humanité.
LIRE AUSSI Le chef de l’ONU implore les dirigeants de ne pas donner à l’IA le contrôle des armes nucléaires
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Intelligence artificielle : Les robots vont-ils détruire nos emplois ?
Dans l'économie industrielle, les biens et services étaient produits par combinaison de la main d'oeuvre et du capital. Cependant, l'avancée dans le domaine de l'intelligence artificielle et l'automatisation des tâches par les robots a entraîné un déclin de la part de la main d'oeuvre dans ce processus. Le développement de l'IA les robots vont t-ils détruire nos emplois ? Eléments de réponse.
Pour beaucoup, la robotisation - le remplacement des hommes par les machines est effrayant. Ces personnes s’inquiètent de l’impact négatif de l’automatisation des taches sur la société. Cependant, cette crainte est non-fondée, parce que chaque fois qu’un humain est remplacé par une machine, la société dans son ensemble devient plus riche. Oui, vous avez bien lu ! Chaque fois qu’un robot remplace un être humain, la société devient plus riche ! Illustrons cela à l’aide d’un exemple très simple. Supposons une île auto-suffisante habitée par 10 personnes qui vivent de la pêche d’un bateau collectif. Les 10 personnes pêchent chacune à l’aide d’une canne à pêche. Supposons maintenant qu’une innovation technologique en matière de pêche fasse son apparition sur l’île : le filet de pêche. Dorénavant, à la place d’une canne, un large filet est utilisé. Grâce à ce filet, désormais 2 personnes suffisent pour pêcher autant de poissons que 8 cannes à pêche : une personne pilote le bateau et l’autre jette le filet.
En surface, il semble effectivement que le chômage ait augmenté de 0 à 80% avec l’arrivée du filet de pêche, puisque 8 personnes sur 10 sont maintenant sans emploi. Cependant, bien que ces 8 personnes sont chômage, la société dans son ensemble est toujours aussi riche qu’avant, puisqu’elle reçoit toujours la même quantité de poissons que celle qui était pêchée par ces 8 personnes. C’est exactement ce qui arrive chaque fois qu’un robot, une machine ou une innovation technologique majeur remplace ou automatise le travail d’un humain. A court terme, la société est toujours aussi riche parce qu’elle reçoit toujours le produit du travail de l’humain qui a été remplacé par le robot, et dans le long terme, elle sera même plus riche lorsque celui-ci trouvera un nouveau travail.
La richesse accrue par automatisation et élimination des tâches les moins productives
Maintenant la question qui se pose est comment gérer le problème de chômage créé par l’automatisation du travail ? Dans l’exemple de notre île, le gouvernement a deux options : soit il taxe à 80% les 2 personnes qui continuent la pêche et redistribue entièrement ces 80% aux 8 personnes qui sont chômage. Soit il aide les 8 personnes en chômage à trouver de nouveaux emplois. Malheureusement, la première option est celle qui appliquée aujourd’hui au problème de la robotisation…. Ce type d’accroissement de productivité massive (2 personnes faisant le travail de 10) est ce qui arrive dans l’économie numérique. La majorité des emplois même ceux de cadre que nous avons vont inévitablement finir automatisés demain. Chaque fois qu’un travail salarié existe quelque part, gardez à l’esprit que ce n’est qu’une question de temps avant qu’un entrepreneur talentueux trouve le moyen de l’automatiser (Uber, Airbnb, McDonald, ça vous rappelle quelque chose n’est-ce pas ?).
Dans l’économie numérique dans laquelle nous sommes, la richesse est accrue par automatisation et élimination des tâches les moins productives et création d’emplois plus productifs. A mesure que l’innovation technologique progresse, des emplois sont supprimés, le chômage augmente mais le PIB reste constant parce que la société continue de recevoir les produits et services des emplois détruits par le biais de la technologie. Par contre, le PIB va drastiquement augmenter lorsque l’employé remplacé trouvera un nouvel emploi. Ceci est le nouveau processus économique, technologique ou alchimique nous avons envie de dire, par lequel la richesse est créé dans l’ère numérique. Aussi mauvais que le chômage puisse paraître, il n’est que la première étape du processus alchimique conduisant à la création de richesse.
Le dilemme du chômage paradoxal
Le problème - ou le dilemme auquel fait face la société aujourd’hui - est le cycle de chômage paradoxal par lequel plus de richesse est créé dans la société : chaque année, alors que nous emplois sont détruits ou automatisés par l’Intelligence artificielle ou autre technologie efficiente, on constate une forte disparité grandissante dans notre population : l’employé qui perd son emploi est de moins en moins celui qui en trouve. L’intelligence artificielle semble créer une classe d’anciens employés qui manque les compétences nécessaires pour décrocher les nouveaux emplois créés, et une autre classe d’employés dont les opportunités sont sans limites. Chief Digital Officer, Data scientist, Consultant Big Data, Growth Hacker, sont autant de métiers créés par l’évolution technologique qui ne sont pas nécessairement à la portée d’anciens employés. De l’autre côté, dans l’industrie automobile, si vous étiez un mécanicien expérimenté dans la réparation des carburateurs, vous seriez expulsés du marché lorsque ceux-ci étaient progressivement remplacés par les injecteurs de carburant. Le même raisonnement s’applique lorsque les tableaux de bord mécaniques des véhicules étaient progressivement remplacés par des tableaux de bord électroniques, etc. Clairement, les technologies évoluent tellement vite que mettre à jour ses compétences par rapport à leur évolution est inutile.
Que faire lorsque votre emploi actuel sera obsolète demain à cause de l’automatisation par un robot ? Tout d’abord, la solution ne consiste pas à devenir un spécialiste. Lorsque vous vous spécialisez, surtout technologiquement, vous prenez le risque d’être obsolète à peine quelques mois ou années plus tard. Le temps moyen de péremption d’une technologie aujourd’hui est estimé à 6 mois. Si vous étudiez bien les entreprises qui ont mis les clés sous le paillasson comme Kodak ou les maisons de disques, vous vous rendrez compte que la spécialisation, qui a pendant longtemps été leur point fort est devenu avec l’évolution technologique leur point faible. Kodak n’a pas pu s’adapter au changement de la pellicule vers le numérique, Nokia n’a pas su s’adapter des téléphones à claviers aux smartphones. Les fabricants de cassettes n’ont pas su s’adapter à l’arrivée de CD, etc. La solution consiste à développer une compétence générique, une compétence qui vous permettra d’acquérir de nouvelles compétences à mesure que la technologie progresse. Par exemple, l’apprentissage d’une langue. La langue est une compétence générique car elle vous permet de développer d’autres compétences. Au lieu d’étudier Scala, étudiez la programmation fonctionnelle, au lieu d’étudier Spark, apprenez la programmation distribuée, au lieu d’apprendre Word 2016, apprenez le traitement de texte. L’idée est d’éviter de fonder votre compétence sur la spécialisation sur une technologie et ainsi éviter de « vous retrouver avec des compétences qui ne servent plus à rien » comme l’a si bien dit Henri Steele Commager. Ce type de compétence générique qui vous permet d’acquérir d’autres compétences est appelé par les économistes les compétences de bases. Nous aimons le qualifier par compétences de long terme.
Alors, à la question : « les robots vont t’ils détruire nos emplois », notre réponse est oui ! Mais paradoxalement, ils nous rendront proportionnellement riches et bien plus si nous avons les compétences de base pour saisir les nouvelles opportunités qu’ils créeront.
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Bernard Marchand
Paris, histoire d'une ville : XIXe-XXe siècle
En 1789, Paris comptait moins de 600 000 habitants. A partir de la Restauration, sa population bondit sous l'effet de migrations très fortes : elle double en cinquante ans, quadruple en un siècle. Déjà centre politique et culturel, la capitale devient aussi le principal centre économique et financier : sa puissance inquiète, sa richesse fait envie. Effrayés par la grande métropole, les régimes successifs lui ont tous refusé l'autonomie et l'ont pratiquement administrée directement. Les monarchies du XIXe ont essayé d'aménager la capitale. La Troisième République, appuyée sur des notables ruraux, l'a négligée. A partir du régime de Vichy, Paris semble être devenu le bouc émissaire de l'aménagement. Derrière les critiques mal fondées et les politiques antiparisiennes, on devine toute une doctrine anti-urbaine, apparue avec les fascismes des années 1930, qui s'oppose encore aujourd'hui à la grande ville.
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Des villes autosuffisantes
Certaines villes vont plus loin que la végétalisation, et construisent des “fermes verticales” ; destinées à capter le CO2, mais aussi à alimenter les citadins, tout en réduisant le coût énergétique du transport des denrées. “Aujourd’hui, la capacité des villes à nourrir leurs habitants est faible. Pourtant, c’est dans les centres urbains que les consommations sont les plus importantes. Mais il est parfaitement possible de nourrir tous les habitants de New-York ou de Paris en cultivant à l’intérieur de la ville, dans un rayon de 150 km”, indique Mitchell Joachim, éco-architecte américain. Selon lui, l’agriculture urbaine à étages permettra demain aux mégapoles de réduire le gaspillage alimentaire et de nourrir des dizaines de millions d’habitants. Jusqu’à l’auto-suffisance.
Pour le microbiologiste Dickson Despommier, les fermes verticales sont la solution au manque de place dans les villes. Depuis 10 ans, l’agriculture urbaine se développe dans les friches industrielles et les jardins partagés, mais selon lui, la superficie totale de ces parcelles ne sera jamais suffisante pour couvrir les besoins alimentaires des citadins de 2050. Pour le théoricien de l’agriculture urbaine verticale, la production d’aliments “hors sol” permettrait de réduire la consommation d’énergies fossiles et leurs émissions de CO2, tout en diminuant de 70 % l’eau utilisée. Notamment via la culture en hydroponie, qui consiste à immerger les racines dans une solution à base d’eau et de nutriments. Selon lui, un bâtiment de 30 étages peut produire l’équivalent de 970 hectares et alimenter 50 000 personnes.
Des centaines de fermes verticales ont vu le jour depuis 2012, partout dans le monde. Les exemples les plus aboutis se trouvent en Asie. C’est à Singapour que les toutes premières “tours maraîchères” sont apparues. Et pour cause : dans ce pays insulaire, le plus densément peuplé au monde, les terres agricoles sont inexistantes. L’agriculture verticale est ainsi apparue comme la solution à sa dépendance aux importations. En 2020, la cité-état compte 300 fermes verticales. Les centaines de tours construites par la société Sky Greens produisent 1 tonne de légumes verts par jour. De son côté, Wong Mun Summ mène un projet de fermes verticales destiné à faire de Singapour une ville auto-suffisante : “elles produiront de la nourriture, mais aussi de l’énergie grâce à des panneaux solaires”.
L’objectif des concepteurs de fermes verticales est le même : permettre aux habitants de cultiver et consommer local, avec une empreinte carbone réduite. Ainsi, les tours ne se composent pas que de serres : les habitants peuvent cultiver leurs propres légumes, dans des potagers partagés hors sol. On retrouve ce genre de fermes verticales privées/publiques à Singapour, mais aussi à Tokyo, Paris, Montréal, Chicago, ou encore Atlanta… où le maire perçoit l’agriculture urbaine comme un “futur marché” porteur.
Car si elles ne sont pas encore très rentables pour l’instant, de nombreuses fermes verticales sont appelées à faire partie des “smart cities” en développement, avec l’idée d’optimiser la production agricole, et donc de gagner de l’argent. Dans la banlieue de New-York, à New Ark, AeroFarms a créé en 2016 une ferme verticale “aéroponique” de 6 500 m2, dont l’objectif est de produire 1 000 tonnes de choux et de salade par an. Elle utilise pour cela des milliers de capteurs et des algorithmes pour savoir en temps réel si une plante a besoin ou non d’être alimentée en nutriments. Même l’éclairage est réglé pour apporter la longueur d’ondes optimale pour la croissance des légumes.
Ces projets d’agriculture urbaine, verticaux ou non, permettent de “réhabiliter des quartiers, de revitaliser des zones défavorisées ou laissées à l’abandon, de mettre à profit des surfaces inutilisées”, observe le cabinet PwC. Mais le concept des fermes urbaines a aussi pour objectif de créer, dans les prochaines décennies, des “villes résilientes ». Capables demain de résister à une grande diversité de menaces, des catastrophes climatiques aux pandémies, selon la FAO.
À noter que les projets de villes “auto-suffisantes” concernent aussi l’énergie. Ainsi, les fermes verticales contribueront également, pour la plupart, à en produire grâce à des panneaux solaires. Mais des villes comme Chicago et New-York vont plus loin et développent en parallèle des réseaux d’électricité “intelligents”, alimentés par les habitants eux-mêmes, grâce à la blockchain. Barcelone, de son côté, a créé sa propre compagnie d’électricité.
Mais à terme, les projets visant à parvenir à l’auto-suffisance, en tout cas alimentaire, risquent selon certains de se retrouver face à un mur. “L’agriculture urbaine ne pourra jamais entièrement nourrir les villes. L’hydroponie est intéressante, mais elle est surtout utile là où la terre fait défaut, comme à Singapour. En Europe, l’auto-suffisance n’est pas un sujet : la ville n’a jamais été conçue comme un isolat, sans lien avec l’extérieur. Elle est, par nature, étroitement liée aux campagnes. Pour produire beaucoup, mieux vaut le faire dans le sol, donc pas dans les villes. Les fermes verticales peuvent avoir des fonctions productives, mais penser que l’on sera autonomes grâce à cela, c’est une utopie”, tranche Sylvain Grisot.
Directeur intervention et politiques publiques au Laboratoire sur l’agriculture urbaine de Dunham, au Québec, Jean-Philippe Vermette souligne les limites de l’agriculture urbaine : “les fermes verticales produisent essentiellement des légumes verts, et ne représentent que 1 % de l’alimentation des citadins, qui consomment surtout des céréales, de la viande et des féculents… On serait loin de l’autosuffisance avec la seule agriculture verticale. Du moins tant que les gens ne mangeront pas autrement.” Si l’agriculture urbaine “répond aux attentes des consommateurs plus soucieux de la provenance et de la manière dont est produite leur alimentation, certains défis freinent encore son développement. Cette agriculture alternative a besoin d’être mieux soutenue, et cela passe par un plus grand investissement de nos gouvernements pour réduire l’écart des prix entre les produits issus d’une agriculture industrielle et ceux d’une agriculture raisonnée, qui restent encore chers”, ajoute-t-il.
Pour Christine Aubry, ingénieure à l’Inra, les fermes verticales devront, demain, être utilisées pour répondre à des besoins précis, selon les pays. “À Singapour, c’est le gain de place. Mais en France, où l’on n’est pas en situation de pénurie, elles auront d’autres fonctions : créer du lien social, favoriser la biodiversité, stocker du carbone”.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿
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Le pionnier de l’intelligence artificielle se dit favorable à la destruction de l’humanité
Des propos choquants
Lors d’une récente conférence, Geoffrey Hinton, pionnier et parrain de l’intelligence artificielle, a répondu de manière étonnante lorsqu’on lui a posé une question sur le remplacement des humains par l’IA superintelligente. Il se dit favorable au remplacement de l’Homme par l’IA. Explications.
« En fait, je suis pour », a-t-il affirmé lors de cette conférence. « Mais je pense qu’il serait plus sage pour moi de dire que je suis contre. » Geoffrey Hinton a quitté l’entreprise Google au printemps dernier par crainte que l’IA ne tombe entre de mauvaises mains et a même dit regretter son rôle dans le développement de systèmes allant de ChatGPT à Stable Diffusion.
LIRE AUSSI Les défis éthiques de l’intelligence artificielle
Compte tenu de la tournure des évènements, il est surprenant que ce pionnier fasse une telle remarque. Et lorsque la modératrice de la conférence et historienne de la technologie du MIT, Deborah Fitzgerald, lui a demandé « d’en dire plus », les choses sont effectivement devenues plus intéressantes et complexes. « Eh bien, les gens n’aiment pas être remplacés », a-t-il répondu.
Le parrain de l’IA ajoutant : « Il y a beaucoup de bons et de moins bons aspects de l’humanité. Il n’est pas clair que nous soyons la meilleure forme d’intelligence qui soit. Évidemment, du point de vue d’une personne, tout est lié aux gens. Mais il se peut qu’à un moment donné, nous considérions des choses humanistes comme des termes racistes. »
Qu’en pensez-vous ? Par ailleurs, voici comment se terminera une guerre entre l’intelligence artificielle et l’humanité.
LIRE AUSSI Le chef de l’ONU implore les dirigeants de ne pas donner à l’IA le contrôle des armes nucléaires
« Dans 10 ans, nous aurons une super intelligence artificielle qui sera 10.000 fois plus intelligente que les humains »
L’intelligence artificielle est un sujet qui revient régulièrement sur la table, et bien qu’elle apporte de nombreux avantages dans la vie de tous les jours, elle peut aussi susciter quelques craintes. Que deviendra l’humanité dans les 10 prochaines années lorsqu’elle nous surpassera ?
Plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle dans un avenir proche
Au Japon, Masayoshi Son, PDG de SoftBank, a récemment affirmé que l’intelligence artificielle dépasserait bientôt les capacités humaines. Plus précisément, il estime que dans les trois à cinq prochaines années, l’IA devrait être au moins aussi intelligente que nous.
Il a ajouté que si l'intelligence artificielle n’est finalement pas beaucoup plus intelligente que les humains, « nous n'aurons pas à changer notre façon de vivre, nous n'aurons pas à changer la structure de notre mode de vie », a-t-il déclaré. « Mais lorsqu’il s’agit de super intelligence artificielle, c’est une toute autre histoire. Avec cela, vous constaterez une grande amélioration. »
Son a fait valoir que l'avenir impliquera plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle (ASI) interagissant les uns avec les autres, comme les neurones du cerveau humain. Cela conduira à la création d’une intelligence artificielle qui sera 10 000 fois plus intelligente que n’importe quel génie humain.
Qui est Son Masayoshi, fondateur de SoftBank ?
Son Masayoshi est le fondateur de SoftBank. Cet homme d’affaires est principalement connu pour ses investissements audacieux et sa vision futuriste. Son parcours est marqué par des succès retentissants et des revers financiers importants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent inébranlables.
Son ascension débute avec SoftBank, une entreprise qu'il transforme d'un simple distributeur de logiciels en un géant des télécommunications au Japon. Son flair pour les opportunités technologiques le pousse à investir tôt dans Alibaba, le géant chinois du e-commerce, une décision qui s'avère extrêmement lucrative.
Cependant, le parcours de Son n'est pas exempt de difficultés. En 2022, le Vision Fund essuie des pertes financières record, obligeant Son à adopter une approche plus prudente. Mais sa vision reste inébranlable. En 2023, alors que le fonds enregistre une nouvelle perte historique, il annonce un retour à l'offensive, convaincu par les promesses de l'intelligence artificielle.
Après que le Vision Fund ait enregistré des pertes financières record en 2022, Sean a déclaré que SoftBank passerait en mode « défensif » et serait plus prudente dans ses investissements. En 2023, le Vision Fund a enregistré une nouvelle perte record, le PDG ayant déclaré peu de temps après que SoftBank passerait désormais « à l'offensive » car il était enthousiasmé par les opportunités d'investissement dans l'intelligence artificielle.
Lors d'une récente prise de parole publique, Son dévoile sa vision ultime pour SoftBank : « l'évolution de l'humanité ». Il se déclare convaincu que l'entreprise a pour mission de développer une Super Intelligence Artificielle capable de résoudre les problèmes les plus urgents du monde.
Masayoshi Son est une figure complexe et fascinante du monde des affaires. Son parcours est jalonné de réussites spectaculaires et d'échecs cuisants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent constantes. Sa vision ambitieuse pour SoftBank et son engagement à utiliser la technologie pour améliorer le monde font de lui un personnage unique et inspirant.
NEURALINK ESPÈRE IMPLANTER PLUSIEURS PATIENTS D'ICI LA FIN DE L'ANNÉE ET "PROGRESSER LE PLUS POSSIBLE"
Après un premier patient en mars, la start-up d'Elon Musk espère pouvoir installer son implant neuronal sur "plus de cinq patients dès cette année, a annoncé le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence.
Elon Musk espère que sa start-up Neuralink pourra installer son implant neuronal amélioré sur plusieurs autres personnes d'ici la fin de l'année, après avoir réparé le problème qui avait momentanément réduit la capacité de son premier patient à bouger un curseur de souris par la pensée.
"Ce n'est que maintenant que nous allons vers notre deuxième patient. Mais nous espérons, si tout se passe bien, en avoir plusieurs, plus de cinq, dès cette année", a déclaré le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence en direct sur X, son réseau social.
"Pour la prochaine phase de déploiement, nous voulons vraiment nous assurer que nous progressons le plus possible entre chaque patient de Neuralink", a précisé le patron de Tesla et SpaceX.
Donner de "super pouvoirs" aux humains
Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée.
Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée.
En mars, l'entreprise a diffusé une vidéo montrant Noland en train de jouer aux échecs en ligne, par la pensée, sans mentionner un incident: après l'opération, certains fils garnis d'électrodes s'étaient rétractés du cerveau. Comme ils servent à capter les signaux neuronaux, le patient avait momentanément perdu en capacité à contrôler le curseur à l'écran.
Neuralink avait ensuite indiqué avoir réparé le problème, notamment en améliorant l'algorithme d'enregistrement pour le rendre plus sensible aux signaux.
La start-up a passé en revue ce mercredi ses avancées et objectifs, notamment l'implantation de fils plus en profondeur dans le cerveau, afin d'améliorer les capacités des patients. Elle espère un jour parvenir à rendre la mobilité à des personnes paralysées, grâce à un deuxième implant, au niveau de la moelle épinière. Elon Musk a en outre à nouveau promis que cette technologie allait donner de "super pouvoirs" aux humains.
Neuralink cherche d'ailleurs à augmenter la bande passante de la liaison entre le cerveau et l'ordinateur, car "pour la symbiose entre l'homme et l'intelligence artificielle (IA), il est très important de pouvoir communiquer à une vitesse que l'IA peut suivre", a assuré le dirigeant.
Il évoque régulièrement le "risque pour notre civilisation" que représente l'IA selon lui, et espère que les implants cérébraux permettront aux humains de rivaliser avec les machines et donc de contenir le risque qu'elles prennent le contrôle.
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Chine : ce robot humanoïde open source se prépare à envahir le marché
Un centre d’innovation en Chine vient de dévoiler Tiangong, son tout nouveau robot humanoïde. Au-delà de ses attributs physiques, cette machine a surtout le mérite d’être open source, un détail important qui lui confère un certain potentiel de commercialisation à grande échelle.
Quelles sont ses caractéristiques ?
Dans le domaine de la robotique, la Chine innove très régulièrement. Rappelons tout de même qu’en 2023, un ministère chinois avait appelé les industries du pays à évoluer rapidement en matière de robots humanoïdes intelligents. L’objectif ? Permettre à la Chine d’assurer une production massive dès 2025 et devenir leader du marché d’ici à 2030. Or, il semble que l’Humanoid Robot Innovation Center, basé à Pékin, a parfaitement reçu le message. Comme l’explique le quotidien local Globat Times dans un article du 27 avril 2024, ce centre vient en effet de dévoiler Tiangong, son nouveau robot humanoïde intelligent.
Mesurant 1,63 m pour une masse de 43 kg, le robot est équipé d’actionneurs entièrement électriques qui permettent de faire bouger la tête, les bras et les jambes. Évoquons également le retour de force assuré par des capteurs de force à six axes. Par ailleurs, la machine embarque des caméras et capteurs 3D ainsi que d’autres capteurs dont la fonction est encore inconnue.
Le robot Tiangong a d’autres caractéristiques intéressantes, notamment une capacité de traitement de 550 000 milliards d’opérations par seconde. Capable de se déplacer à une vitesse de 6 km/h, la machine serait le tout premier robot humanoïde de taille normale qui fonctionne uniquement à l’électricité.
Un robot open source
À visionner en fin d’article, une vidéo publiée par la chaîne chinoise CCTV permet d’observer le robot Tiangong se déplacer de manière autonome (en partie). Néanmoins, l’Humanoid Robot Innovation Center ne semble pas avoir dévoilé l’entièreté des détails concernant le fonctionnement de la machine. Sa véritable force semble plutôt se trouver du côté de son caractère open source. Le code source de la machine étant librement disponible, des entreprises, laboratoires et autres experts peuvent ainsi utiliser le robot Tiangong comme base de développement. Or, cela pourrait être un véritable soutien pouvant déboucher sur une commercialisation à grande échelle, justement selon la volonté de Pékin.
Rappelons que la Chine s’était déjà distinguée en mars 2024 par le biais de la société Unitree Robotics et son H1, un robot bipède prometteur. Ce dernier avait battu un record de vitesse en courant à plus de 11 km/h, en ligne droite, mais également en montant et descendant des escaliers.
la présentation de Tiangong, le nouveau robot humanoïde open source de l’Humanoid Robot Innovation Center en Chine, marque une avancée significative dans le domaine de la robotique. Doté de capacités techniques impressionnantes et conçu pour être accessible à tous grâce à son code source libre, Tiangong incarne le potentiel de démocratisation et de collaboration dans l’innovation robotique. Cette approche open source pourrait non seulement accélérer le développement de nouvelles applications et technologies, mais aussi positionner la Chine en leader mondial de la robotique humanoïde, en ligne avec ses ambitions pour 2030. En ouvrant la voie à une commercialisation à grande échelle, Tiangong pourrait transformer divers secteurs, de la recherche scientifique à l’industrie, tout en stimulant l’économie technologique du pays.
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Elon Musk s’en prend au gouvernement australien, mécontent d’un projet de loi contre la désinformation
Ce projet de loi présenté jeudi, qui entend lutter contre la désinformation, prévoit notamment d’infliger aux géants de la technologie des amendes pouvant aller jusqu’à 5 % de leur chiffre d’affaires annuel en cas de non-respect de leurs obligations.
Le milliardaire Elon Musk, patron du réseau social X, a qualifié jeudi 12 septembre le gouvernement australien de « fasciste », mécontent d’un projet de loi destiné à sanctionner les plateformes qui ne luttent pas contre la désinformation.
« Fascistes », a écrit en un seul mot Musk sur X, commentant une publication sur le projet de loi présenté jeudi par le gouvernement australien.
Le texte prévoit notamment d’infliger aux géants de la technologie des amendes pouvant aller jusqu’à 5 % de leur chiffre d’affaires annuel en cas de non-respect de leurs obligations en la matière.
Augmentation de la « toxicité et de la haine » sur X
En avril, Elon Musk avait annoncé que X ferait appel d’une injonction, émise par la justice australienne et demandée par le régulateur australien eSafety, de retirer de la plateforme tous les contenus liés à l’agression d’un évêque d’une église assyrienne dans la banlieue de Sydney.
Julie Inman Grant, commissaire d’eSafety et ancienne employée de Twitter, ancien nom de X, a déclaré que le rachat du réseau par Elon Musk coïncidait avec une augmentation de la « toxicité et de la haine » sur la plateforme.
La justice australienne a finalement décidé de lever l’injonction en mai, une décision qu’Elon Musk a célébrée comme une victoire de la liberté d’expression.
Le milliardaire s’est également récemment heurté à la justice au Brésil, où le juge de la Cour suprême du Brésil Alexandre de Moraes a ordonné début septembre « la suspension immédiate » de X sur tout le territoire en l’absence de représentant légal du réseau dans le pays.
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Dans l’intelligence artificielle, on retrouve donc deux piliers : les algorithmes et les données de qualité. Il existe des sources libres bien sûr, mais également d’autres protégées par des droits d’auteur. Pour la vidéo, des plateformes comme YouTube et Netflix sont des sources importantes. Cependant, récupérer les vidéos pour entrainer des IA est généralement interdit par les conditions générales.
NVIDIA en « total conformité », 404 Media raconte une autre histoire…
NVIDIA affirme à nos confrères que ses pratiques en la matière sont en « totale conformité » avec la loi sur les droits d'auteur. Selon les documents consultés par 404 Media, lorsqu’un employé soulevait cette question sur des vidéos YouTube et d’autres sources (notamment universitaires), les responsables auraient affirmé que l’entreprise avait les autorisations nécessaires pour utiliser ces contenus.
Selon un ancien de NVIDIA interrogé par notre confrère et souhaitant garder l’anonymat, « les employés étaient invités à extraire des vidéos de Netflix, de YouTube et d’autres sources pour former un modèle d’intelligence artificielle » pour différentes applications, notamment NVIDIA Omniverse et les systèmes de voiture autonome.
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Le pionnier de l’intelligence artificielle se dit favorable à la destruction de l’humanité
Des propos choquants
Lors d’une récente conférence, Geoffrey Hinton, pionnier et parrain de l’intelligence artificielle, a répondu de manière étonnante lorsqu’on lui a posé une question sur le remplacement des humains par l’IA superintelligente. Il se dit favorable au remplacement de l’Homme par l’IA. Explications.
« En fait, je suis pour », a-t-il affirmé lors de cette conférence. « Mais je pense qu’il serait plus sage pour moi de dire que je suis contre. » Geoffrey Hinton a quitté l’entreprise Google au printemps dernier par crainte que l’IA ne tombe entre de mauvaises mains et a même dit regretter son rôle dans le développement de systèmes allant de ChatGPT à Stable Diffusion.
LIRE AUSSI Les défis éthiques de l’intelligence artificielle
Compte tenu de la tournure des évènements, il est surprenant que ce pionnier fasse une telle remarque. Et lorsque la modératrice de la conférence et historienne de la technologie du MIT, Deborah Fitzgerald, lui a demandé « d’en dire plus », les choses sont effectivement devenues plus intéressantes et complexes. « Eh bien, les gens n’aiment pas être remplacés », a-t-il répondu.
Le parrain de l’IA ajoutant : « Il y a beaucoup de bons et de moins bons aspects de l’humanité. Il n’est pas clair que nous soyons la meilleure forme d’intelligence qui soit. Évidemment, du point de vue d’une personne, tout est lié aux gens. Mais il se peut qu’à un moment donné, nous considérions des choses humanistes comme des termes racistes. »
Qu’en pensez-vous ? Par ailleurs, voici comment se terminera une guerre entre l’intelligence artificielle et l’humanité.
LIRE AUSSI Le chef de l’ONU implore les dirigeants de ne pas donner à l’IA le contrôle des armes nucléaires
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Etienne Campion
Le Président toxique - Enquête sur le véritable Emmanuel Macron (French Edition)
Book overview
" Taré ", " irresponsable ", " fou "...
Depuis la dissolution kamikaze du 9 juin 2024 et le saut de la
France dans le vide, les qualificatifs liés à la personne du
président de la République pleuvent. Une chose est sûre :
la vérité sur Emmanuel Macron et la crise du pays est à trouver
dans sa personnalité. Même au sein des troupes macronistes, où
règnent désormais la colère et l'incompréhension, on se pose la
question : qu'y a-t-il dans la tête du chef de l'État ?
Dès lors, il existe autant d'avis sur ce dernier que de Français.
Reste que seules les personnes qui ont côtoyé cet homme
imprévisible possèdent les clés pour le comprendre pleinement.
Grâce à la rencontre d'une centaine d'entre elles (ministres,
conseillers, amis, professeurs...), Étienne Campion retrace
l'histoire secrète du macronisme.
Du président, il éclaire toutes les parts d'ombre, énumère tous
les costumes, inspecte toutes les failles. Il explique la cohérence
d'ensemble et l'évolution du personnage, en dévoilant qu'il y avait
dans son parcours les signes avant-coureurs de sa fin de règne
solitaire. Que sont imbriquées cette adolescence, heureuse mais
excentrique, et ces dernières années de one man show déroutant.
Que son brillant talent pour la séduction devait laisser place à ce
rapport toxique, parfois sadique, à ses propres troupes. Qu'on
est passé trop vite sur certaines étapes clés de sa carrière, et
qu'il est temps de reprendre l'histoire à zéro pour comprendre le
huitième président de la Ve République.
Voici un portrait inédit d'Emmanuel Macron, qui montre qu'on
aurait pu prédire son final chaotique.
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La ville verte passera aussi par la terre
En outre, des obstacles à la généralisation des fermes verticales subsistent. Aucune étude n’a encore été réalisée pour démontrer qu’elles sont plus rentables que les cultures conventionnelles. “Mais elles produisent aujourd’hui en trop petites quantités pour être compétitives”, constate André Torre, directeur de recherche à l’Inra AgroParisTech, dans Géo. Le coût des fermes verticales pourrait aussi se révéler prohibitif, à cause du prix très élevé du foncier, notamment à Paris ou New York. Et si construire du neuf coûte cher, il en est de même pour la transformation d’immeubles en fermes urbaines. “Le coût de mise en place d’une ferme verticale est élevé, et la technologie associée complexe. De plus, tous les végétaux ne peuvent être cultivés ainsi : exit les légumes trop encombrants ou au cycle trop long, qui ne seront pas rentables”, note PwC.
Dans son étude sur les fermes verticales, le cabinet PwC indique que “l’agriculture urbaine peut venir combler les manques de l’agriculture traditionnelle”, mais que cette dernière “demeurera capitale”. Notamment parce que “les terres agricoles rendent bien des services écologiques et écosystémiques : drainage des eaux pluviales, maintien de la biodiversité, etc.”
“Soyons honnêtes, cette juxtaposition de tours écologiquement remarquables et responsables ne transformera jamais Paris en une ville durable. C’est sans doute un petit peu plus bas qu’il faut d’abord regarder. Paris manque de verdure, c’est un fait, c’est une ville extrêmement concentrée, mais avant de se tourner vers le ciel, il s’agirait bien d’en renforcer durablement les racines”, écrit de son côté Édouard Malsch, urbaniste-géographe et cofondateur du site UrbaNews. Selon lui, attention à ne pas tomber dans le “greenwashing”.
De nombreux experts en sont donc convaincus, en 2050, l’agriculture urbaine restera un complément de l’agriculture traditionnelle. Et les villes, loin d’être coupées de l’extérieur, seront plus que jamais liées aux campagnes. L’Inrae, qui a publié en 2018 une étude prospective sur l’avenir des villes et de la ruralité, imagine le scénario des “campagnes au service de la densification urbaine”, dans lequel les espaces ruraux à la périphérie des métropoles seraient “pour partie intégrés aux villes”, et où “ce qui est en dehors” deviendrait “une mosaïque de sites hyperspécialisés dans des fonctions logistiques, énergétiques ou écologiques au service des villes”. Ainsi, en parallèle des fermes verticales, l’on verrait se multiplier des zones agricoles protégées (ZAP) menant une “agriculture intensive à forte technologie et avec un impact environnemental maîtrisé”, qui “approvisionneraient les urbains en produits frais et en plantes ne pouvant pousser à l’air libre ou dans un substrat.”
Mais quoi qu’il en soit, la ville verte, composée de tours végétales et de fermes verticales ou au sol semble bel et bien en marche. “Comment nous nourrirons-nous en 2050 ? L’Agriculture urbaine ne pourra fonctionner qu’en complémentarité avec celle des campagnes. Mais si je pense qu’actuellement, la production locale urbaine est anecdotique, je suis persuadé que demain, nous reviendrons à l’époque où, dans le passé, les villes nourrissaient les urbains”, conclut Jean-Philippe Vermette.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏯🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭💒⛲️🗼⛰️🏔🌐🌍🌏🌎
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Avatar: The Last Airbender (2024) Update
Synopsis
The series is set in an Asiatic, war-torn world where certain people can "bend" one of the four classical elements—water, earth, fire, or air. Aang, the "Avatar" and the last living Airbender, is the "bridge" between the mortal and spirit world, and the only one capable of bending all four of the elements. The Avatar maintains the balance of the world and nature to bring peace, and Aang is now faced with the responsibility of ending the ambitions of the militaristic Fire Nation to conquer the world. With his new companions Katara and Sokka, Aang sets out to master the four classical elements while pursued by the exiled Fire Nation crown prince Zuko, who seeks to regain his honor by capturing him.
Avatar: The Last Airbender Netflix Live Action Season 2 Cast Update
Synopsis
List of potential castings for the netflix live action avatar the last airbender season 2
Avatar: The Last Airbender Netflix Live Action Season 3 Cast Update
Synopsis
List of potential castings for the netflix live action avatar the last airbender season 3
Avatar: The Last Airbender (Netflix Season 1 - Book 1: Water) Update
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Avatar on Netflix. Book 1 - Water
Avatar: The Last Airbender (Netflix Season 2 - Book 2: Earth) Update
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Avatar on Netflix. Book 2- Earth
Avatar: The Last Airbender (Netflix Season 3 - Book 3: Fire) Update
Synopsis
Avatar on Netflix. Book 3 - Fire
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La ville verte passera aussi par la terre
En outre, des obstacles à la généralisation des fermes verticales subsistent. Aucune étude n’a encore été réalisée pour démontrer qu’elles sont plus rentables que les cultures conventionnelles. “Mais elles produisent aujourd’hui en trop petites quantités pour être compétitives”, constate André Torre, directeur de recherche à l’Inra AgroParisTech, dans Géo. Le coût des fermes verticales pourrait aussi se révéler prohibitif, à cause du prix très élevé du foncier, notamment à Paris ou New York. Et si construire du neuf coûte cher, il en est de même pour la transformation d’immeubles en fermes urbaines. “Le coût de mise en place d’une ferme verticale est élevé, et la technologie associée complexe. De plus, tous les végétaux ne peuvent être cultivés ainsi : exit les légumes trop encombrants ou au cycle trop long, qui ne seront pas rentables”, note PwC.
Dans son étude sur les fermes verticales, le cabinet PwC indique que “l’agriculture urbaine peut venir combler les manques de l’agriculture traditionnelle”, mais que cette dernière “demeurera capitale”. Notamment parce que “les terres agricoles rendent bien des services écologiques et écosystémiques : drainage des eaux pluviales, maintien de la biodiversité, etc.”
“Soyons honnêtes, cette juxtaposition de tours écologiquement remarquables et responsables ne transformera jamais Paris en une ville durable. C’est sans doute un petit peu plus bas qu’il faut d’abord regarder. Paris manque de verdure, c’est un fait, c’est une ville extrêmement concentrée, mais avant de se tourner vers le ciel, il s’agirait bien d’en renforcer durablement les racines”, écrit de son côté Édouard Malsch, urbaniste-géographe et cofondateur du site UrbaNews. Selon lui, attention à ne pas tomber dans le “greenwashing”.
De nombreux experts en sont donc convaincus, en 2050, l’agriculture urbaine restera un complément de l’agriculture traditionnelle. Et les villes, loin d’être coupées de l’extérieur, seront plus que jamais liées aux campagnes. L’Inrae, qui a publié en 2018 une étude prospective sur l’avenir des villes et de la ruralité, imagine le scénario des “campagnes au service de la densification urbaine”, dans lequel les espaces ruraux à la périphérie des métropoles seraient “pour partie intégrés aux villes”, et où “ce qui est en dehors” deviendrait “une mosaïque de sites hyperspécialisés dans des fonctions logistiques, énergétiques ou écologiques au service des villes”. Ainsi, en parallèle des fermes verticales, l’on verrait se multiplier des zones agricoles protégées (ZAP) menant une “agriculture intensive à forte technologie et avec un impact environnemental maîtrisé”, qui “approvisionneraient les urbains en produits frais et en plantes ne pouvant pousser à l’air libre ou dans un substrat.”
Mais quoi qu’il en soit, la ville verte, composée de tours végétales et de fermes verticales ou au sol semble bel et bien en marche. “Comment nous nourrirons-nous en 2050 ? L’Agriculture urbaine ne pourra fonctionner qu’en complémentarité avec celle des campagnes. Mais si je pense qu’actuellement, la production locale urbaine est anecdotique, je suis persuadé que demain, nous reviendrons à l’époque où, dans le passé, les villes nourrissaient les urbains”, conclut Jean-Philippe Vermette.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏯🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭💒⛲️🗼⛰️🏔🌐🌍🌏🌎
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En Europe, Copenhague est à la pointe des projets de “ville verte intelligente”. Ambitionnant de devenir la première ville au monde neutre en carbone d’ici à 2025, elle ne se contente pas de multiplier les éoliennes et les pistes cyclables. Elle dissémine aussi des milliers de capteurs dans son mobilier urbain. Des “poubelles connectées” permettant de mieux gérer les déchets, jusqu’aux feux rouges mesurant la qualité de l’air, afin de mieux adapter la circulation (notamment lors de pics de pollution).
Mais ce qui ressemble le plus à la ville du futur “intelligente et verte” se trouve en Asie, à Singapour. Cette petite île où se massent 6 millions d’habitants a installé des centaines d’arbres artificiels, hauts de 18 à 50 mètres. Ils sont équipés de modérateurs de température, éclairent les rues grâce à l’énergie solaire, et collectent l’eau de pluie pour alimenter les fontaines et des “fermes urbaines”.
Des villes végétales
Mais les nouvelles technologies ne seront jamais aussi fortes que la nature pour rendre une ville réellement verte. La concentration exponentielle d’individus dans les “mégapoles” du futur amènera celles-ci à remodeler leurs paysages urbains, en laissant davantage de place à la nature.
“Aujourd’hui, à Paris, plus de 50 % de l’espace public est dédié aux voitures, à la circulation, aux parkings ; ce qui veut dire que l’on dispose d’un potentiel phénoménal de végétalisation. Pas du végétal décoratif, mais du végétal massif. Des arbres et de la végétation, des corridors verts, des espaces naturels dans la ville qui auraient un impact positif sur la biodiversité, la qualité de l’air et la régulation des températures”, observe Sylvain Grisot.
Les villes occidentales, de Lyon à Copenhague, commencent peu à peu à se “végétaliser”, afin d’éviter à ceux qui y vivront (d’ici à 2050) d’y suffoquer. Mais en raison d’un manque de foncier disponible, la création de grands parcs urbains n’est bien souvent pas à l’ordre du jour. Ainsi, les villes transforment-elles surtout les emplacements disponibles, notamment les friches industrielles, en jardins partagés et en “coulées vertes”.
Face au réchauffement climatique, la végétation fournit aussi de l’ombre, absorbe le CO2 et refroidit l’air. C’est pourquoi, en Amérique du nord, les villes d’Austin, Seattle et Montréal tentent de planter des centaines de milliers d’arbres d’ici 2030. En France, Paris prévoit d’en faire sortir de terre 170 000 d’ici 2027, à la place des parkings et des voies sur berge. En Italie, Milan va plus loin, avec un programme de plantation de 3 millions d’arbres d’ici 2030.
Mais plusieurs experts ne cachent pas leur scepticisme face aux “forêts urbaines”. “Sur une étude à la Défense, on avait calculé que les 70 premières années de vie des arbres serviraient à absorber le CO2 émis par le renforcement des infrastructures. Avec ces projets, on est plutôt dans un symbolisme de l’écologie. Au niveau du climat, ça ne fonctionne pas réellement”, explique Philippe Rahm, architecte suisse, dans Le Monde. Caroline Mollie, architecte paysagiste, rappelle qu’un arbre, “pour qu’il donne son maximum d’effet, doit avoir au moins une trentaine d’années. Voilà pourquoi mieux vaut planter moins, mais mieux, au bon endroit”. A Melbourne, par exemple, une programme de reforestation ne prévoit “que” 3 000 pieds pour 4,5 millions d’habitants.
Des forêts verticales
Planter ainsi des arbres en ville reste complexe, en raison d’une forte pression du foncier et d’un manque de place. C’est pourquoi des architectes et des urbanistes conçoivent aussi des forêts “verticales”. À Milan, les deux tours résidentielles du projet “Bosco Verticale” regroupent depuis 2017 plus de 20 000 plantes et arbres, soit l’équivalent de 2 hectares de forêt répartis en façade. Ce projet de reforestation verticale a pour objectif “d’augmenter la biodiversité, de réduire l’expansion urbaine et de contribuer à la régulation du microclimat.”
À Singapour, où l’espace est très limité, les plantations d’arbres sur les toits et les terrasses se multiplient depuis 5 ans. Une “architecture verte” à l’origine du surnom de la cité : la “ville-jardin”. Les hôtels Parkroyal et Oasia, notamment, disposent d’une surface végétale 5 à 10 fois plus importante que leur surface au sol. “Ce qui veut dire que dans la ville de demain, la nature pourrait être 10 fois plus présente que si la ville n’existait pas”, estime l’architecte Wong Mun Summ.
Reste le risque de voir naître une nouvelle forme d’inégalités, liées au cadre de vie plus agréable procuré par les tours végétalisées. À Milan, les gratte-ciel boisés de Bosco verticale sont surtout peuplés de personnes fortunées. Le complexe compte 131 appartements, dont le prix varie de 10 000 à 18 000 euros le mètre carré. En Corée du Sud, Songdo n’attire aussi que des familles aisées. Car cette “smart city verte” suit une logique immobilière, qui repose sur des partenariats public-privé, et donc le besoin d’attirer des populations CSP + pour être rentables. C’est sans doute pour éviter cela que les urbanistes de Singapour privilégient de plus en plus des projets d’immeubles végétalisés destinés à toutes les catégories sociales, avec un part importante de HLM.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏯🏭🏬🏫🏪🏩🏨🏦💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿🍃🦋🐌🐚🦑🦐🦞🦀🐙🦈🐡🐠🐟🦭🐬🐋🐳🦖🦕🐉🐲🐍🦎🐢🐊🐸🦜🦚🦩🪶🦤🦉🦢🦆🦅🕊🐧🐦🐥🐤🐣🐓🐔🦃🐾🦡🦘🦨🦦🦥🐼🐻❄️🐨🐻🦇🦔🦫🐿🐇🐰🐹🐀🐁🐭🦛🐿🦣🐘🦒🦙🐫🐪🐐🐑🐏🐗🐖🐷🐄🐃🐂🐮🦬🦌🦓🦄🐎🐴🐆🐅🐯🦁🐈⬛🐈🐱🦝🦊🐺🐩🐕🦺🦮🐕🐶🦧🦍🐒🐵
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Des villes autosuffisantes
Certaines villes vont plus loin que la végétalisation, et construisent des “fermes verticales” ; destinées à capter le CO2, mais aussi à alimenter les citadins, tout en réduisant le coût énergétique du transport des denrées. “Aujourd’hui, la capacité des villes à nourrir leurs habitants est faible. Pourtant, c’est dans les centres urbains que les consommations sont les plus importantes. Mais il est parfaitement possible de nourrir tous les habitants de New-York ou de Paris en cultivant à l’intérieur de la ville, dans un rayon de 150 km”, indique Mitchell Joachim, éco-architecte américain. Selon lui, l’agriculture urbaine à étages permettra demain aux mégapoles de réduire le gaspillage alimentaire et de nourrir des dizaines de millions d’habitants. Jusqu’à l’auto-suffisance.
Pour le microbiologiste Dickson Despommier, les fermes verticales sont la solution au manque de place dans les villes. Depuis 10 ans, l’agriculture urbaine se développe dans les friches industrielles et les jardins partagés, mais selon lui, la superficie totale de ces parcelles ne sera jamais suffisante pour couvrir les besoins alimentaires des citadins de 2050. Pour le théoricien de l’agriculture urbaine verticale, la production d’aliments “hors sol” permettrait de réduire la consommation d’énergies fossiles et leurs émissions de CO2, tout en diminuant de 70 % l’eau utilisée. Notamment via la culture en hydroponie, qui consiste à immerger les racines dans une solution à base d’eau et de nutriments. Selon lui, un bâtiment de 30 étages peut produire l’équivalent de 970 hectares et alimenter 50 000 personnes.
Des centaines de fermes verticales ont vu le jour depuis 2012, partout dans le monde. Les exemples les plus aboutis se trouvent en Asie. C’est à Singapour que les toutes premières “tours maraîchères” sont apparues. Et pour cause : dans ce pays insulaire, le plus densément peuplé au monde, les terres agricoles sont inexistantes. L’agriculture verticale est ainsi apparue comme la solution à sa dépendance aux importations. En 2020, la cité-état compte 300 fermes verticales. Les centaines de tours construites par la société Sky Greens produisent 1 tonne de légumes verts par jour. De son côté, Wong Mun Summ mène un projet de fermes verticales destiné à faire de Singapour une ville auto-suffisante : “elles produiront de la nourriture, mais aussi de l’énergie grâce à des panneaux solaires”.
L’objectif des concepteurs de fermes verticales est le même : permettre aux habitants de cultiver et consommer local, avec une empreinte carbone réduite. Ainsi, les tours ne se composent pas que de serres : les habitants peuvent cultiver leurs propres légumes, dans des potagers partagés hors sol. On retrouve ce genre de fermes verticales privées/publiques à Singapour, mais aussi à Tokyo, Paris, Montréal, Chicago, ou encore Atlanta… où le maire perçoit l’agriculture urbaine comme un “futur marché” porteur.
Car si elles ne sont pas encore très rentables pour l’instant, de nombreuses fermes verticales sont appelées à faire partie des “smart cities” en développement, avec l’idée d’optimiser la production agricole, et donc de gagner de l’argent. Dans la banlieue de New-York, à New Ark, AeroFarms a créé en 2016 une ferme verticale “aéroponique” de 6 500 m2, dont l’objectif est de produire 1 000 tonnes de choux et de salade par an. Elle utilise pour cela des milliers de capteurs et des algorithmes pour savoir en temps réel si une plante a besoin ou non d’être alimentée en nutriments. Même l’éclairage est réglé pour apporter la longueur d’ondes optimale pour la croissance des légumes.
Ces projets d’agriculture urbaine, verticaux ou non, permettent de “réhabiliter des quartiers, de revitaliser des zones défavorisées ou laissées à l’abandon, de mettre à profit des surfaces inutilisées”, observe le cabinet PwC. Mais le concept des fermes urbaines a aussi pour objectif de créer, dans les prochaines décennies, des “villes résilientes ». Capables demain de résister à une grande diversité de menaces, des catastrophes climatiques aux pandémies, selon la FAO.
À noter que les projets de villes “auto-suffisantes” concernent aussi l’énergie. Ainsi, les fermes verticales contribueront également, pour la plupart, à en produire grâce à des panneaux solaires. Mais des villes comme Chicago et New-York vont plus loin et développent en parallèle des réseaux d’électricité “intelligents”, alimentés par les habitants eux-mêmes, grâce à la blockchain. Barcelone, de son côté, a créé sa propre compagnie d’électricité.
Mais à terme, les projets visant à parvenir à l’auto-suffisance, en tout cas alimentaire, risquent selon certains de se retrouver face à un mur. “L’agriculture urbaine ne pourra jamais entièrement nourrir les villes. L’hydroponie est intéressante, mais elle est surtout utile là où la terre fait défaut, comme à Singapour. En Europe, l’auto-suffisance n’est pas un sujet : la ville n’a jamais été conçue comme un isolat, sans lien avec l’extérieur. Elle est, par nature, étroitement liée aux campagnes. Pour produire beaucoup, mieux vaut le faire dans le sol, donc pas dans les villes. Les fermes verticales peuvent avoir des fonctions productives, mais penser que l’on sera autonomes grâce à cela, c’est une utopie”, tranche Sylvain Grisot.
Directeur intervention et politiques publiques au Laboratoire sur l’agriculture urbaine de Dunham, au Québec, Jean-Philippe Vermette souligne les limites de l’agriculture urbaine : “les fermes verticales produisent essentiellement des légumes verts, et ne représentent que 1 % de l’alimentation des citadins, qui consomment surtout des céréales, de la viande et des féculents… On serait loin de l’autosuffisance avec la seule agriculture verticale. Du moins tant que les gens ne mangeront pas autrement.” Si l’agriculture urbaine “répond aux attentes des consommateurs plus soucieux de la provenance et de la manière dont est produite leur alimentation, certains défis freinent encore son développement. Cette agriculture alternative a besoin d’être mieux soutenue, et cela passe par un plus grand investissement de nos gouvernements pour réduire l’écart des prix entre les produits issus d’une agriculture industrielle et ceux d’une agriculture raisonnée, qui restent encore chers”, ajoute-t-il.
Pour Christine Aubry, ingénieure à l’Inra, les fermes verticales devront, demain, être utilisées pour répondre à des besoins précis, selon les pays. “À Singapour, c’est le gain de place. Mais en France, où l’on n’est pas en situation de pénurie, elles auront d’autres fonctions : créer du lien social, favoriser la biodiversité, stocker du carbone”.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿
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La ville verte passera aussi par la terre
En outre, des obstacles à la généralisation des fermes verticales subsistent. Aucune étude n’a encore été réalisée pour démontrer qu’elles sont plus rentables que les cultures conventionnelles. “Mais elles produisent aujourd’hui en trop petites quantités pour être compétitives”, constate André Torre, directeur de recherche à l’Inra AgroParisTech, dans Géo. Le coût des fermes verticales pourrait aussi se révéler prohibitif, à cause du prix très élevé du foncier, notamment à Paris ou New York. Et si construire du neuf coûte cher, il en est de même pour la transformation d’immeubles en fermes urbaines. “Le coût de mise en place d’une ferme verticale est élevé, et la technologie associée complexe. De plus, tous les végétaux ne peuvent être cultivés ainsi : exit les légumes trop encombrants ou au cycle trop long, qui ne seront pas rentables”, note PwC.
Dans son étude sur les fermes verticales, le cabinet PwC indique que “l’agriculture urbaine peut venir combler les manques de l’agriculture traditionnelle”, mais que cette dernière “demeurera capitale”. Notamment parce que “les terres agricoles rendent bien des services écologiques et écosystémiques : drainage des eaux pluviales, maintien de la biodiversité, etc.”
“Soyons honnêtes, cette juxtaposition de tours écologiquement remarquables et responsables ne transformera jamais Paris en une ville durable. C’est sans doute un petit peu plus bas qu’il faut d’abord regarder. Paris manque de verdure, c’est un fait, c’est une ville extrêmement concentrée, mais avant de se tourner vers le ciel, il s’agirait bien d’en renforcer durablement les racines”, écrit de son côté Édouard Malsch, urbaniste-géographe et cofondateur du site UrbaNews. Selon lui, attention à ne pas tomber dans le “greenwashing”.
De nombreux experts en sont donc convaincus, en 2050, l’agriculture urbaine restera un complément de l’agriculture traditionnelle. Et les villes, loin d’être coupées de l’extérieur, seront plus que jamais liées aux campagnes. L’Inrae, qui a publié en 2018 une étude prospective sur l’avenir des villes et de la ruralité, imagine le scénario des “campagnes au service de la densification urbaine”, dans lequel les espaces ruraux à la périphérie des métropoles seraient “pour partie intégrés aux villes”, et où “ce qui est en dehors” deviendrait “une mosaïque de sites hyperspécialisés dans des fonctions logistiques, énergétiques ou écologiques au service des villes”. Ainsi, en parallèle des fermes verticales, l’on verrait se multiplier des zones agricoles protégées (ZAP) menant une “agriculture intensive à forte technologie et avec un impact environnemental maîtrisé”, qui “approvisionneraient les urbains en produits frais et en plantes ne pouvant pousser à l’air libre ou dans un substrat.”
Mais quoi qu’il en soit, la ville verte, composée de tours végétales et de fermes verticales ou au sol semble bel et bien en marche. “Comment nous nourrirons-nous en 2050 ? L’Agriculture urbaine ne pourra fonctionner qu’en complémentarité avec celle des campagnes. Mais si je pense qu’actuellement, la production locale urbaine est anecdotique, je suis persuadé que demain, nous reviendrons à l’époque où, dans le passé, les villes nourrissaient les urbains”, conclut Jean-Philippe Vermette.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿🍃🍃🍃🍃🍃🍃🍃🍃🍃
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Le pionnier de l’intelligence artificielle se dit favorable à la destruction de l’humanité
Des propos choquants
Lors d’une récente conférence, Geoffrey Hinton, pionnier et parrain de l’intelligence artificielle, a répondu de manière étonnante lorsqu’on lui a posé une question sur le remplacement des humains par l’IA superintelligente. Il se dit favorable au remplacement de l’Homme par l’IA. Explications.
« En fait, je suis pour », a-t-il affirmé lors de cette conférence. « Mais je pense qu’il serait plus sage pour moi de dire que je suis contre. » Geoffrey Hinton a quitté l’entreprise Google au printemps dernier par crainte que l’IA ne tombe entre de mauvaises mains et a même dit regretter son rôle dans le développement de systèmes allant de ChatGPT à Stable Diffusion.
LIRE AUSSI Les défis éthiques de l’intelligence artificielle
Compte tenu de la tournure des évènements, il est surprenant que ce pionnier fasse une telle remarque. Et lorsque la modératrice de la conférence et historienne de la technologie du MIT, Deborah Fitzgerald, lui a demandé « d’en dire plus », les choses sont effectivement devenues plus intéressantes et complexes. « Eh bien, les gens n’aiment pas être remplacés », a-t-il répondu.
Le parrain de l’IA ajoutant : « Il y a beaucoup de bons et de moins bons aspects de l’humanité. Il n’est pas clair que nous soyons la meilleure forme d’intelligence qui soit. Évidemment, du point de vue d’une personne, tout est lié aux gens. Mais il se peut qu’à un moment donné, nous considérions des choses humanistes comme des termes racistes. »
Qu’en pensez-vous ? Par ailleurs, voici comment se terminera une guerre entre l’intelligence artificielle et l’humanité.
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« Dans 10 ans, nous aurons une super intelligence artificielle qui sera 10.000 fois plus intelligente que les humains »
L’intelligence artificielle est un sujet qui revient régulièrement sur la table, et bien qu’elle apporte de nombreux avantages dans la vie de tous les jours, elle peut aussi susciter quelques craintes. Que deviendra l’humanité dans les 10 prochaines années lorsqu’elle nous surpassera ?
Plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle dans un avenir proche
Au Japon, Masayoshi Son, PDG de SoftBank, a récemment affirmé que l’intelligence artificielle dépasserait bientôt les capacités humaines. Plus précisément, il estime que dans les trois à cinq prochaines années, l’IA devrait être au moins aussi intelligente que nous.
Il a ajouté que si l'intelligence artificielle n’est finalement pas beaucoup plus intelligente que les humains, « nous n'aurons pas à changer notre façon de vivre, nous n'aurons pas à changer la structure de notre mode de vie », a-t-il déclaré. « Mais lorsqu’il s’agit de super intelligence artificielle, c’est une toute autre histoire. Avec cela, vous constaterez une grande amélioration. »
Son a fait valoir que l'avenir impliquera plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle (ASI) interagissant les uns avec les autres, comme les neurones du cerveau humain. Cela conduira à la création d’une intelligence artificielle qui sera 10 000 fois plus intelligente que n’importe quel génie humain.
Qui est Son Masayoshi, fondateur de SoftBank ?
Son Masayoshi est le fondateur de SoftBank. Cet homme d’affaires est principalement connu pour ses investissements audacieux et sa vision futuriste. Son parcours est marqué par des succès retentissants et des revers financiers importants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent inébranlables.
Son ascension débute avec SoftBank, une entreprise qu'il transforme d'un simple distributeur de logiciels en un géant des télécommunications au Japon. Son flair pour les opportunités technologiques le pousse à investir tôt dans Alibaba, le géant chinois du e-commerce, une décision qui s'avère extrêmement lucrative.
Cependant, le parcours de Son n'est pas exempt de difficultés. En 2022, le Vision Fund essuie des pertes financières record, obligeant Son à adopter une approche plus prudente. Mais sa vision reste inébranlable. En 2023, alors que le fonds enregistre une nouvelle perte historique, il annonce un retour à l'offensive, convaincu par les promesses de l'intelligence artificielle.
Après que le Vision Fund ait enregistré des pertes financières record en 2022, Sean a déclaré que SoftBank passerait en mode « défensif » et serait plus prudente dans ses investissements. En 2023, le Vision Fund a enregistré une nouvelle perte record, le PDG ayant déclaré peu de temps après que SoftBank passerait désormais « à l'offensive » car il était enthousiasmé par les opportunités d'investissement dans l'intelligence artificielle.
Lors d'une récente prise de parole publique, Son dévoile sa vision ultime pour SoftBank : « l'évolution de l'humanité ». Il se déclare convaincu que l'entreprise a pour mission de développer une Super Intelligence Artificielle capable de résoudre les problèmes les plus urgents du monde.
Masayoshi Son est une figure complexe et fascinante du monde des affaires. Son parcours est jalonné de réussites spectaculaires et d'échecs cuisants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent constantes. Sa vision ambitieuse pour SoftBank et son engagement à utiliser la technologie pour améliorer le monde font de lui un personnage unique et inspirant.
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Intelligence artificielle : Les robots vont-ils détruire nos emplois ?
Dans l'économie industrielle, les biens et services étaient produits par combinaison de la main d'oeuvre et du capital. Cependant, l'avancée dans le domaine de l'intelligence artificielle et l'automatisation des tâches par les robots a entraîné un déclin de la part de la main d'oeuvre dans ce processus. Le développement de l'IA les robots vont t-ils détruire nos emplois ? Eléments de réponse.
Pour beaucoup, la robotisation - le remplacement des hommes par les machines est effrayant. Ces personnes s’inquiètent de l’impact négatif de l’automatisation des taches sur la société. Cependant, cette crainte est non-fondée, parce que chaque fois qu’un humain est remplacé par une machine, la société dans son ensemble devient plus riche. Oui, vous avez bien lu ! Chaque fois qu’un robot remplace un être humain, la société devient plus riche ! Illustrons cela à l’aide d’un exemple très simple. Supposons une île auto-suffisante habitée par 10 personnes qui vivent de la pêche d’un bateau collectif. Les 10 personnes pêchent chacune à l’aide d’une canne à pêche. Supposons maintenant qu’une innovation technologique en matière de pêche fasse son apparition sur l’île : le filet de pêche. Dorénavant, à la place d’une canne, un large filet est utilisé. Grâce à ce filet, désormais 2 personnes suffisent pour pêcher autant de poissons que 8 cannes à pêche : une personne pilote le bateau et l’autre jette le filet.
En surface, il semble effectivement que le chômage ait augmenté de 0 à 80% avec l’arrivée du filet de pêche, puisque 8 personnes sur 10 sont maintenant sans emploi. Cependant, bien que ces 8 personnes sont chômage, la société dans son ensemble est toujours aussi riche qu’avant, puisqu’elle reçoit toujours la même quantité de poissons que celle qui était pêchée par ces 8 personnes. C’est exactement ce qui arrive chaque fois qu’un robot, une machine ou une innovation technologique majeur remplace ou automatise le travail d’un humain. A court terme, la société est toujours aussi riche parce qu’elle reçoit toujours le produit du travail de l’humain qui a été remplacé par le robot, et dans le long terme, elle sera même plus riche lorsque celui-ci trouvera un nouveau travail.
La richesse accrue par automatisation et élimination des tâches les moins productives
Maintenant la question qui se pose est comment gérer le problème de chômage créé par l’automatisation du travail ? Dans l’exemple de notre île, le gouvernement a deux options : soit il taxe à 80% les 2 personnes qui continuent la pêche et redistribue entièrement ces 80% aux 8 personnes qui sont chômage. Soit il aide les 8 personnes en chômage à trouver de nouveaux emplois. Malheureusement, la première option est celle qui appliquée aujourd’hui au problème de la robotisation…. Ce type d’accroissement de productivité massive (2 personnes faisant le travail de 10) est ce qui arrive dans l’économie numérique. La majorité des emplois même ceux de cadre que nous avons vont inévitablement finir automatisés demain. Chaque fois qu’un travail salarié existe quelque part, gardez à l’esprit que ce n’est qu’une question de temps avant qu’un entrepreneur talentueux trouve le moyen de l’automatiser (Uber, Airbnb, McDonald, ça vous rappelle quelque chose n’est-ce pas ?).
Dans l’économie numérique dans laquelle nous sommes, la richesse est accrue par automatisation et élimination des tâches les moins productives et création d’emplois plus productifs. A mesure que l’innovation technologique progresse, des emplois sont supprimés, le chômage augmente mais le PIB reste constant parce que la société continue de recevoir les produits et services des emplois détruits par le biais de la technologie. Par contre, le PIB va drastiquement augmenter lorsque l’employé remplacé trouvera un nouvel emploi. Ceci est le nouveau processus économique, technologique ou alchimique nous avons envie de dire, par lequel la richesse est créé dans l’ère numérique. Aussi mauvais que le chômage puisse paraître, il n’est que la première étape du processus alchimique conduisant à la création de richesse.
Le dilemme du chômage paradoxal
Le problème - ou le dilemme auquel fait face la société aujourd’hui - est le cycle de chômage paradoxal par lequel plus de richesse est créé dans la société : chaque année, alors que nous emplois sont détruits ou automatisés par l’Intelligence artificielle ou autre technologie efficiente, on constate une forte disparité grandissante dans notre population : l’employé qui perd son emploi est de moins en moins celui qui en trouve. L’intelligence artificielle semble créer une classe d’anciens employés qui manque les compétences nécessaires pour décrocher les nouveaux emplois créés, et une autre classe d’employés dont les opportunités sont sans limites. Chief Digital Officer, Data scientist, Consultant Big Data, Growth Hacker, sont autant de métiers créés par l’évolution technologique qui ne sont pas nécessairement à la portée d’anciens employés. De l’autre côté, dans l’industrie automobile, si vous étiez un mécanicien expérimenté dans la réparation des carburateurs, vous seriez expulsés du marché lorsque ceux-ci étaient progressivement remplacés par les injecteurs de carburant. Le même raisonnement s’applique lorsque les tableaux de bord mécaniques des véhicules étaient progressivement remplacés par des tableaux de bord électroniques, etc. Clairement, les technologies évoluent tellement vite que mettre à jour ses compétences par rapport à leur évolution est inutile.
Que faire lorsque votre emploi actuel sera obsolète demain à cause de l’automatisation par un robot ? Tout d’abord, la solution ne consiste pas à devenir un spécialiste. Lorsque vous vous spécialisez, surtout technologiquement, vous prenez le risque d’être obsolète à peine quelques mois ou années plus tard. Le temps moyen de péremption d’une technologie aujourd’hui est estimé à 6 mois. Si vous étudiez bien les entreprises qui ont mis les clés sous le paillasson comme Kodak ou les maisons de disques, vous vous rendrez compte que la spécialisation, qui a pendant longtemps été leur point fort est devenu avec l’évolution technologique leur point faible. Kodak n’a pas pu s’adapter au changement de la pellicule vers le numérique, Nokia n’a pas su s’adapter des téléphones à claviers aux smartphones. Les fabricants de cassettes n’ont pas su s’adapter à l’arrivée de CD, etc. La solution consiste à développer une compétence générique, une compétence qui vous permettra d’acquérir de nouvelles compétences à mesure que la technologie progresse. Par exemple, l’apprentissage d’une langue. La langue est une compétence générique car elle vous permet de développer d’autres compétences. Au lieu d’étudier Scala, étudiez la programmation fonctionnelle, au lieu d’étudier Spark, apprenez la programmation distribuée, au lieu d’apprendre Word 2016, apprenez le traitement de texte. L’idée est d’éviter de fonder votre compétence sur la spécialisation sur une technologie et ainsi éviter de « vous retrouver avec des compétences qui ne servent plus à rien » comme l’a si bien dit Henri Steele Commager. Ce type de compétence générique qui vous permet d’acquérir d’autres compétences est appelé par les économistes les compétences de bases. Nous aimons le qualifier par compétences de long terme.
Alors, à la question : « les robots vont t’ils détruire nos emplois », notre réponse est oui ! Mais paradoxalement, ils nous rendront proportionnellement riches et bien plus si nous avons les compétences de base pour saisir les nouvelles opportunités qu’ils créeront.
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Le pionnier de l’intelligence artificielle se dit favorable à la destruction de l’humanité
Des propos choquants
Lors d’une récente conférence, Geoffrey Hinton, pionnier et parrain de l’intelligence artificielle, a répondu de manière étonnante lorsqu’on lui a posé une question sur le remplacement des humains par l’IA superintelligente. Il se dit favorable au remplacement de l’Homme par l’IA. Explications.
« En fait, je suis pour », a-t-il affirmé lors de cette conférence. « Mais je pense qu’il serait plus sage pour moi de dire que je suis contre. » Geoffrey Hinton a quitté l’entreprise Google au printemps dernier par crainte que l’IA ne tombe entre de mauvaises mains et a même dit regretter son rôle dans le développement de systèmes allant de ChatGPT à Stable Diffusion.
LIRE AUSSI Les défis éthiques de l’intelligence artificielle
Compte tenu de la tournure des évènements, il est surprenant que ce pionnier fasse une telle remarque. Et lorsque la modératrice de la conférence et historienne de la technologie du MIT, Deborah Fitzgerald, lui a demandé « d’en dire plus », les choses sont effectivement devenues plus intéressantes et complexes. « Eh bien, les gens n’aiment pas être remplacés », a-t-il répondu.
Le parrain de l’IA ajoutant : « Il y a beaucoup de bons et de moins bons aspects de l’humanité. Il n’est pas clair que nous soyons la meilleure forme d’intelligence qui soit. Évidemment, du point de vue d’une personne, tout est lié aux gens. Mais il se peut qu’à un moment donné, nous considérions des choses humanistes comme des termes racistes. »
Qu’en pensez-vous ? Par ailleurs, voici comment se terminera une guerre entre l’intelligence artificielle et l’humanité.
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La ville verte passera aussi par la terre
En outre, des obstacles à la généralisation des fermes verticales subsistent. Aucune étude n’a encore été réalisée pour démontrer qu’elles sont plus rentables que les cultures conventionnelles. “Mais elles produisent aujourd’hui en trop petites quantités pour être compétitives”, constate André Torre, directeur de recherche à l’Inra AgroParisTech, dans Géo. Le coût des fermes verticales pourrait aussi se révéler prohibitif, à cause du prix très élevé du foncier, notamment à Paris ou New York. Et si construire du neuf coûte cher, il en est de même pour la transformation d’immeubles en fermes urbaines. “Le coût de mise en place d’une ferme verticale est élevé, et la technologie associée complexe. De plus, tous les végétaux ne peuvent être cultivés ainsi : exit les légumes trop encombrants ou au cycle trop long, qui ne seront pas rentables”, note PwC.
Dans son étude sur les fermes verticales, le cabinet PwC indique que “l’agriculture urbaine peut venir combler les manques de l’agriculture traditionnelle”, mais que cette dernière “demeurera capitale”. Notamment parce que “les terres agricoles rendent bien des services écologiques et écosystémiques : drainage des eaux pluviales, maintien de la biodiversité, etc.”
“Soyons honnêtes, cette juxtaposition de tours écologiquement remarquables et responsables ne transformera jamais Paris en une ville durable. C’est sans doute un petit peu plus bas qu’il faut d’abord regarder. Paris manque de verdure, c’est un fait, c’est une ville extrêmement concentrée, mais avant de se tourner vers le ciel, il s’agirait bien d’en renforcer durablement les racines”, écrit de son côté Édouard Malsch, urbaniste-géographe et cofondateur du site UrbaNews. Selon lui, attention à ne pas tomber dans le “greenwashing”.
De nombreux experts en sont donc convaincus, en 2050, l’agriculture urbaine restera un complément de l’agriculture traditionnelle. Et les villes, loin d’être coupées de l’extérieur, seront plus que jamais liées aux campagnes. L’Inrae, qui a publié en 2018 une étude prospective sur l’avenir des villes et de la ruralité, imagine le scénario des “campagnes au service de la densification urbaine”, dans lequel les espaces ruraux à la périphérie des métropoles seraient “pour partie intégrés aux villes”, et où “ce qui est en dehors” deviendrait “une mosaïque de sites hyperspécialisés dans des fonctions logistiques, énergétiques ou écologiques au service des villes”. Ainsi, en parallèle des fermes verticales, l’on verrait se multiplier des zones agricoles protégées (ZAP) menant une “agriculture intensive à forte technologie et avec un impact environnemental maîtrisé”, qui “approvisionneraient les urbains en produits frais et en plantes ne pouvant pousser à l’air libre ou dans un substrat.”
Mais quoi qu’il en soit, la ville verte, composée de tours végétales et de fermes verticales ou au sol semble bel et bien en marche. “Comment nous nourrirons-nous en 2050 ? L’Agriculture urbaine ne pourra fonctionner qu’en complémentarité avec celle des campagnes. Mais si je pense qu’actuellement, la production locale urbaine est anecdotique, je suis persuadé que demain, nous reviendrons à l’époque où, dans le passé, les villes nourrissaient les urbains”, conclut Jean-Philippe Vermette.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷
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Agir d’abord, demander ensuite ?
404 Media conclut que, selon ses investigations, la politique actuelle des grandes entreprises de l’intelligence artificielle serait de « ne pas demander la permission » lorsqu’il s’agit de rassembler du contenu et de l’utiliser pour des entrainements. De toute façon, une fois le mal fait, il ne reste plus grand-chose à protéger…
« Les fuites de conversations internes comme celles-ci sont le seul moyen pour quiconque de savoir si son travail est utilisé pour entrainer un modèle qui rapporte à une entreprise comme NVIDIA – Runway ou OpenAI – des milliards de dollars », expliquent nos confrères.
Les autres exemples ne doivent rien au hasard, les deux entreprises ont aussi été prises la main dans le sachet de friandises données personnelles (qu’elles consomment de manière boulimique).
Il y a quelques semaines, on apprenait, par exemple, que les sous-titres de milliers de vidéos YouTube étaient utilisés sans autorisation par des entreprises comme Apple, Anthropic, NVIDIA et Salesforce. Une histoire parmi tellement d’autres.
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Pour entrainer ses IA, NVIDIA récupèrerait des millions de vidéos sans autorisation
NVIDIA utiliserait massivement des vidéos récupérées sur Internet (YouTube, Netflix…) pour entrainer ses modèles d’IA, sans autorisation. L’entreprise n’est pas la seule dans ce cas, d’autres ont déjà été épinglées pour un tel comportement. Mais dans la course effrénée actuelle de l’intelligence artificielle, il faut aller toujours plus vite et la politique actuelle serait donc de « ne pas demander la permission ».
404 Media a récupéré de nombreux documents internes de NVIDIA qui montrent comment l’entreprise a développé et entrainé un modèle de fondation d’intelligence artificielle. Pour cela, l’entreprise aurait « extrait des vidéos de YouTube et de plusieurs autres sources ». Le modèle n’a pas encore été dévoilé, mais il pourrait servir à améliorer les produits NVIDIA existants.
Sans données, pas d’intelligence artificielle
Nous avons de cesse de le répéter : pour entrainer une intelligence artificielle, il faut des quantités astronomiques de données (et suffisamment de puissance de calcul pour les traiter). Nous l’avons vu avec notre exemple sur l’entrainement d’une IA en 10 lignes de code. Il faut non seulement des données, mais également savoir à quoi elles correspondent. On parle de données étiquetées ou annotées.
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Nvidia alimenterait son IA avec des vidéos YouTube et Netflix sans autorisation
Pour entraîner son IA, Nvidia aurait recours à une méthode pas très jolie : télécharger du contenu vidéo protégé depuis des services comme YouTube et Netflix.
Selon 404 Media, Nvidia n'y serait pas allé de main morte dans ses méthodes pour améliorer ses modèles d'intelligence artificielle. En se basant sur des emails internes, des documents et des conversations Slack d'employés du géant des cartes graphiques, le média pointe du doigt une pratique probablement peu légale de la société. Nvidia aurait récupéré un équivalent quotidien d'une "vie humaine" de vidéos sous copyright depuis des services comme YouTube et Netflix, afin d'entraîner son IA.
Nvidia accusé par Google
Alimenter ses intelligences artificielles via différentes sources pour les entraîner n'est pas une nouveauté de l'industrie. En revanche, Google souligne que récupérer des vidéos de YouTube dans ce but est une claire violation des termes d'utilisation de la plateforme. Un reproche que faisait déjà le patron de YouTube, Neal Mohan, en avril dernier concernant l'IA générative d'OpenAI, Sora.
Des employés de Nvidia ont indiqué avoir été autorisés par leurs supérieurs à télécharger des vidéos depuis YouTube, Netflix et d'autres sources afin d'alimenter des projets commerciaux autour de l'IA. Des projets comme Omniverse 3D et des systèmes de conduite autonome seraient concernés. Pour éviter d'être repéré et banni par YouTube, Nvidia aurait utilisé des machines virtuelles ainsi que des adresses IP tournantes.
Une question juridique floue
Dans un email à Engadget, Nvidia se défend et déclare être : "en totale conformité avec la lettre et l'esprit de la loi sur le droit d'auteur." Pour Ming-Yu Liu, vice-président de la recherche chez Nvidia, il s'agit d'une "décision exécutive" et il ajoute posséder une "approbation générale pour toutes les données." Difficile de savoir aujourd'hui qui est véritablement dans son bon droit, mais nul doute qu'à l'avenir il va rapidement falloir tirer cette affaire au clair et mettre les choses au point autour du droit d'auteur et de l'intelligence artificielle.
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Des villes autosuffisantes
Certaines villes vont plus loin que la végétalisation, et construisent des “fermes verticales” ; destinées à capter le CO2, mais aussi à alimenter les citadins, tout en réduisant le coût énergétique du transport des denrées. “Aujourd’hui, la capacité des villes à nourrir leurs habitants est faible. Pourtant, c’est dans les centres urbains que les consommations sont les plus importantes. Mais il est parfaitement possible de nourrir tous les habitants de New-York ou de Paris en cultivant à l’intérieur de la ville, dans un rayon de 150 km”, indique Mitchell Joachim, éco-architecte américain. Selon lui, l’agriculture urbaine à étages permettra demain aux mégapoles de réduire le gaspillage alimentaire et de nourrir des dizaines de millions d’habitants. Jusqu’à l’auto-suffisance.
Pour le microbiologiste Dickson Despommier, les fermes verticales sont la solution au manque de place dans les villes. Depuis 10 ans, l’agriculture urbaine se développe dans les friches industrielles et les jardins partagés, mais selon lui, la superficie totale de ces parcelles ne sera jamais suffisante pour couvrir les besoins alimentaires des citadins de 2050. Pour le théoricien de l’agriculture urbaine verticale, la production d’aliments “hors sol” permettrait de réduire la consommation d’énergies fossiles et leurs émissions de CO2, tout en diminuant de 70 % l’eau utilisée. Notamment via la culture en hydroponie, qui consiste à immerger les racines dans une solution à base d’eau et de nutriments. Selon lui, un bâtiment de 30 étages peut produire l’équivalent de 970 hectares et alimenter 50 000 personnes.
Des centaines de fermes verticales ont vu le jour depuis 2012, partout dans le monde. Les exemples les plus aboutis se trouvent en Asie. C’est à Singapour que les toutes premières “tours maraîchères” sont apparues. Et pour cause : dans ce pays insulaire, le plus densément peuplé au monde, les terres agricoles sont inexistantes. L’agriculture verticale est ainsi apparue comme la solution à sa dépendance aux importations. En 2020, la cité-état compte 300 fermes verticales. Les centaines de tours construites par la société Sky Greens produisent 1 tonne de légumes verts par jour. De son côté, Wong Mun Summ mène un projet de fermes verticales destiné à faire de Singapour une ville auto-suffisante : “elles produiront de la nourriture, mais aussi de l’énergie grâce à des panneaux solaires”.
L’objectif des concepteurs de fermes verticales est le même : permettre aux habitants de cultiver et consommer local, avec une empreinte carbone réduite. Ainsi, les tours ne se composent pas que de serres : les habitants peuvent cultiver leurs propres légumes, dans des potagers partagés hors sol. On retrouve ce genre de fermes verticales privées/publiques à Singapour, mais aussi à Tokyo, Paris, Montréal, Chicago, ou encore Atlanta… où le maire perçoit l’agriculture urbaine comme un “futur marché” porteur.
Car si elles ne sont pas encore très rentables pour l’instant, de nombreuses fermes verticales sont appelées à faire partie des “smart cities” en développement, avec l’idée d’optimiser la production agricole, et donc de gagner de l’argent. Dans la banlieue de New-York, à New Ark, AeroFarms a créé en 2016 une ferme verticale “aéroponique” de 6 500 m2, dont l’objectif est de produire 1 000 tonnes de choux et de salade par an. Elle utilise pour cela des milliers de capteurs et des algorithmes pour savoir en temps réel si une plante a besoin ou non d’être alimentée en nutriments. Même l’éclairage est réglé pour apporter la longueur d’ondes optimale pour la croissance des légumes.
Ces projets d’agriculture urbaine, verticaux ou non, permettent de “réhabiliter des quartiers, de revitaliser des zones défavorisées ou laissées à l’abandon, de mettre à profit des surfaces inutilisées”, observe le cabinet PwC. Mais le concept des fermes urbaines a aussi pour objectif de créer, dans les prochaines décennies, des “villes résilientes ». Capables demain de résister à une grande diversité de menaces, des catastrophes climatiques aux pandémies, selon la FAO.
À noter que les projets de villes “auto-suffisantes” concernent aussi l’énergie. Ainsi, les fermes verticales contribueront également, pour la plupart, à en produire grâce à des panneaux solaires. Mais des villes comme Chicago et New-York vont plus loin et développent en parallèle des réseaux d’électricité “intelligents”, alimentés par les habitants eux-mêmes, grâce à la blockchain. Barcelone, de son côté, a créé sa propre compagnie d’électricité.
Mais à terme, les projets visant à parvenir à l’auto-suffisance, en tout cas alimentaire, risquent selon certains de se retrouver face à un mur. “L’agriculture urbaine ne pourra jamais entièrement nourrir les villes. L’hydroponie est intéressante, mais elle est surtout utile là où la terre fait défaut, comme à Singapour. En Europe, l’auto-suffisance n’est pas un sujet : la ville n’a jamais été conçue comme un isolat, sans lien avec l’extérieur. Elle est, par nature, étroitement liée aux campagnes. Pour produire beaucoup, mieux vaut le faire dans le sol, donc pas dans les villes. Les fermes verticales peuvent avoir des fonctions productives, mais penser que l’on sera autonomes grâce à cela, c’est une utopie”, tranche Sylvain Grisot.
Directeur intervention et politiques publiques au Laboratoire sur l’agriculture urbaine de Dunham, au Québec, Jean-Philippe Vermette souligne les limites de l’agriculture urbaine : “les fermes verticales produisent essentiellement des légumes verts, et ne représentent que 1 % de l’alimentation des citadins, qui consomment surtout des céréales, de la viande et des féculents… On serait loin de l’autosuffisance avec la seule agriculture verticale. Du moins tant que les gens ne mangeront pas autrement.” Si l’agriculture urbaine “répond aux attentes des consommateurs plus soucieux de la provenance et de la manière dont est produite leur alimentation, certains défis freinent encore son développement. Cette agriculture alternative a besoin d’être mieux soutenue, et cela passe par un plus grand investissement de nos gouvernements pour réduire l’écart des prix entre les produits issus d’une agriculture industrielle et ceux d’une agriculture raisonnée, qui restent encore chers”, ajoute-t-il.
Pour Christine Aubry, ingénieure à l’Inra, les fermes verticales devront, demain, être utilisées pour répondre à des besoins précis, selon les pays. “À Singapour, c’est le gain de place. Mais en France, où l’on n’est pas en situation de pénurie, elles auront d’autres fonctions : créer du lien social, favoriser la biodiversité, stocker du carbone”.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿🍃🍃🍃🍃🍃🍃🍃
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Luc Mary
Jeff Bezos, d'Amazon à la conquête de l'espace
Détails du livre
Des milliards de dollars en main et des milliards d'étoiles plein la tête, Jeff Bezos est l'homme de tous les défis, de tous les records... mais aussi de toutes les critiques. Des sentiers de la galaxie Amazon aux futures arches spatiales, l'aventure de cet Américain de 58 ans est un hymne à la démesure, dont le seul rival est désormais Elon Musk.
Le nom de Jeff Bezos est lié à Amazon, empire tentaculaire créé en 1994, qui mobilise plus d'un million et demi d'employés dans le monde. Le crédo de son fondateur : l'innovation permanente.
Alexa, Kindle, Amazon Go... autant de concepts disruptifs, tous nés des intuitions de cet inventeur de génie. Malgré ses engagements écologiques, il reste cependant, aux yeux de ses détracteurs, le symbole le plus détestable du capitalisme agressif et financier, fermé à toute forme de dialogue social.
Ses admirateurs, eux, soulignent son rôle de pionnier des révolutions technologiques du XXIe siècle. Récemment, le créateur d'Amazon a passé la main pour se consacrer au rêve qui le hante depuis l'adolescence : la conquête de l'espace et, un jour, la colonisation de l'orbite basse de la Terre, où de vastes arches cosmiques accueilleront l'humanité en exil.
Vol après vol, les fusées New Shepard de sa société Blue Origin pavent le futur chemin des étoiles. Sur les routes de l'espace et de l'intelligence artificielle, le milliardaire américain n'a désormais qu'un concurrent sérieux : Elon Musk, le patron de SpaceX.
Jeff Bezos a absorbé la chaîne Whole Foods Market, remis à flot le Washington Post et s'est même offert la Metro Goldwyn Mayer.
Jusqu'où s'étendra sa galaxie ?
Biographie de l'auteur
Luc Mary, historien, est l'auteur de nombreux ouvrages dont, aux éditions de l'Archipel, 100 idées reçues sur la conquête de l'espace (2019) et Elon Musk, l'homme qui invente notre futur (2021).
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La grève de la WGA et de la SAG en 1960 s'est terminée par de meilleurs résidus et de meilleurs droits pour les écrivains et les acteurs
La grève de 1960 de la WGA et de la SAG s'est terminée par de meilleurs accords et droits résiduels pour les écrivains et les acteurs. À bien des égards, les acteurs ont renforcé les revendications des scénaristes pour des résidus garantis qui ont contribué à amener leur grève à un résultat plus avantageux. Bien entendu, le SAG partageait à l’époque un intérêt commun avec la WGA, similaire à la double grève actuelle de 2023. Le SAG précédent s'est conclu le 18 avril 1960 avec l'ATFP acceptant de payer une somme unique de 2,25 millions de dollars, soit environ 23 millions de dollars aujourd'hui compte tenu de l'inflation, pour couvrir la mise en œuvre des régimes de santé et de retraite de la guilde. La protestation de la WGA s'est poursuivie pendant des semaines après la conclusion de la grève du SAG.
La grève de la WGA a finalement abouti à une résolution le 12 juin 1960, qui a permis d'obtenir le premier accord résiduel pour les scénaristes de sorties en salles dans l'histoire d'Hollywood. Les auteurs ont également pu obtenir leur propre financement auprès de l'ATFP pour les régimes de soins de santé et de retraite (via WGA). Idéalement, la double grève SAG et WGA de 2023 répéterait l’histoire de la double grève de 1960, la guilde des acteurs créant un nouveau précédent qui profiterait en fin de compte aux intérêts initiaux des scénaristes. Puisque Hollywood sera contraint de réagir rapidement et drastiquement afin de sauver ses productions de 2024 et au-delà, des accords doivent être conclus lors des grèves des scénaristes et des acteurs en 2023 pour garantir que la technologie artificielle ne prendra pas le dessus sur leur métier dans une industrie qui a toujours axé sur le résultat financier.
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Le pionnier de l’intelligence artificielle se dit favorable à la destruction de l’humanité
Des propos choquants
Lors d’une récente conférence, Geoffrey Hinton, pionnier et parrain de l’intelligence artificielle, a répondu de manière étonnante lorsqu’on lui a posé une question sur le remplacement des humains par l’IA superintelligente. Il se dit favorable au remplacement de l’Homme par l’IA. Explications.
« En fait, je suis pour », a-t-il affirmé lors de cette conférence. « Mais je pense qu’il serait plus sage pour moi de dire que je suis contre. » Geoffrey Hinton a quitté l’entreprise Google au printemps dernier par crainte que l’IA ne tombe entre de mauvaises mains et a même dit regretter son rôle dans le développement de systèmes allant de ChatGPT à Stable Diffusion.
LIRE AUSSI Les défis éthiques de l’intelligence artificielle
Compte tenu de la tournure des évènements, il est surprenant que ce pionnier fasse une telle remarque. Et lorsque la modératrice de la conférence et historienne de la technologie du MIT, Deborah Fitzgerald, lui a demandé « d’en dire plus », les choses sont effectivement devenues plus intéressantes et complexes. « Eh bien, les gens n’aiment pas être remplacés », a-t-il répondu.
Le parrain de l’IA ajoutant : « Il y a beaucoup de bons et de moins bons aspects de l’humanité. Il n’est pas clair que nous soyons la meilleure forme d’intelligence qui soit. Évidemment, du point de vue d’une personne, tout est lié aux gens. Mais il se peut qu’à un moment donné, nous considérions des choses humanistes comme des termes racistes. »
Qu’en pensez-vous ? Par ailleurs, voici comment se terminera une guerre entre l’intelligence artificielle et l’humanité.
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« Dans 10 ans, nous aurons une super intelligence artificielle qui sera 10.000 fois plus intelligente que les humains »
L’intelligence artificielle est un sujet qui revient régulièrement sur la table, et bien qu’elle apporte de nombreux avantages dans la vie de tous les jours, elle peut aussi susciter quelques craintes. Que deviendra l’humanité dans les 10 prochaines années lorsqu’elle nous surpassera ?
Plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle dans un avenir proche
Au Japon, Masayoshi Son, PDG de SoftBank, a récemment affirmé que l’intelligence artificielle dépasserait bientôt les capacités humaines. Plus précisément, il estime que dans les trois à cinq prochaines années, l’IA devrait être au moins aussi intelligente que nous.
Il a ajouté que si l'intelligence artificielle n’est finalement pas beaucoup plus intelligente que les humains, « nous n'aurons pas à changer notre façon de vivre, nous n'aurons pas à changer la structure de notre mode de vie », a-t-il déclaré. « Mais lorsqu’il s’agit de super intelligence artificielle, c’est une toute autre histoire. Avec cela, vous constaterez une grande amélioration. »
Son a fait valoir que l'avenir impliquera plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle (ASI) interagissant les uns avec les autres, comme les neurones du cerveau humain. Cela conduira à la création d’une intelligence artificielle qui sera 10 000 fois plus intelligente que n’importe quel génie humain.
Qui est Son Masayoshi, fondateur de SoftBank ?
Son Masayoshi est le fondateur de SoftBank. Cet homme d’affaires est principalement connu pour ses investissements audacieux et sa vision futuriste. Son parcours est marqué par des succès retentissants et des revers financiers importants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent inébranlables.
Son ascension débute avec SoftBank, une entreprise qu'il transforme d'un simple distributeur de logiciels en un géant des télécommunications au Japon. Son flair pour les opportunités technologiques le pousse à investir tôt dans Alibaba, le géant chinois du e-commerce, une décision qui s'avère extrêmement lucrative.
Cependant, le parcours de Son n'est pas exempt de difficultés. En 2022, le Vision Fund essuie des pertes financières record, obligeant Son à adopter une approche plus prudente. Mais sa vision reste inébranlable. En 2023, alors que le fonds enregistre une nouvelle perte historique, il annonce un retour à l'offensive, convaincu par les promesses de l'intelligence artificielle.
Après que le Vision Fund ait enregistré des pertes financières record en 2022, Sean a déclaré que SoftBank passerait en mode « défensif » et serait plus prudente dans ses investissements. En 2023, le Vision Fund a enregistré une nouvelle perte record, le PDG ayant déclaré peu de temps après que SoftBank passerait désormais « à l'offensive » car il était enthousiasmé par les opportunités d'investissement dans l'intelligence artificielle.
Lors d'une récente prise de parole publique, Son dévoile sa vision ultime pour SoftBank : « l'évolution de l'humanité ». Il se déclare convaincu que l'entreprise a pour mission de développer une Super Intelligence Artificielle capable de résoudre les problèmes les plus urgents du monde.
Masayoshi Son est une figure complexe et fascinante du monde des affaires. Son parcours est jalonné de réussites spectaculaires et d'échecs cuisants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent constantes. Sa vision ambitieuse pour SoftBank et son engagement à utiliser la technologie pour améliorer le monde font de lui un personnage unique et inspirant.
NEURALINK ESPÈRE IMPLANTER PLUSIEURS PATIENTS D'ICI LA FIN DE L'ANNÉE ET "PROGRESSER LE PLUS POSSIBLE"
Après un premier patient en mars, la start-up d'Elon Musk espère pouvoir installer son implant neuronal sur "plus de cinq patients dès cette année, a annoncé le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence.
Elon Musk espère que sa start-up Neuralink pourra installer son implant neuronal amélioré sur plusieurs autres personnes d'ici la fin de l'année, après avoir réparé le problème qui avait momentanément réduit la capacité de son premier patient à bouger un curseur de souris par la pensée.
"Ce n'est que maintenant que nous allons vers notre deuxième patient. Mais nous espérons, si tout se passe bien, en avoir plusieurs, plus de cinq, dès cette année", a déclaré le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence en direct sur X, son réseau social.
"Pour la prochaine phase de déploiement, nous voulons vraiment nous assurer que nous progressons le plus possible entre chaque patient de Neuralink", a précisé le patron de Tesla et SpaceX.
Donner de "super pouvoirs" aux humains
Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée.
Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée.
En mars, l'entreprise a diffusé une vidéo montrant Noland en train de jouer aux échecs en ligne, par la pensée, sans mentionner un incident: après l'opération, certains fils garnis d'électrodes s'étaient rétractés du cerveau. Comme ils servent à capter les signaux neuronaux, le patient avait momentanément perdu en capacité à contrôler le curseur à l'écran.
Neuralink avait ensuite indiqué avoir réparé le problème, notamment en améliorant l'algorithme d'enregistrement pour le rendre plus sensible aux signaux.
La start-up a passé en revue ce mercredi ses avancées et objectifs, notamment l'implantation de fils plus en profondeur dans le cerveau, afin d'améliorer les capacités des patients. Elle espère un jour parvenir à rendre la mobilité à des personnes paralysées, grâce à un deuxième implant, au niveau de la moelle épinière. Elon Musk a en outre à nouveau promis que cette technologie allait donner de "super pouvoirs" aux humains.
Neuralink cherche d'ailleurs à augmenter la bande passante de la liaison entre le cerveau et l'ordinateur, car "pour la symbiose entre l'homme et l'intelligence artificielle (IA), il est très important de pouvoir communiquer à une vitesse que l'IA peut suivre", a assuré le dirigeant.
Il évoque régulièrement le "risque pour notre civilisation" que représente l'IA selon lui, et espère que les implants cérébraux permettront aux humains de rivaliser avec les machines et donc de contenir le risque qu'elles prennent le contrôle.
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Le pionnier de l’intelligence artificielle se dit favorable à la destruction de l’humanité
Des propos choquants
Lors d’une récente conférence, Geoffrey Hinton, pionnier et parrain de l’intelligence artificielle, a répondu de manière étonnante lorsqu’on lui a posé une question sur le remplacement des humains par l’IA superintelligente. Il se dit favorable au remplacement de l’Homme par l’IA. Explications.
« En fait, je suis pour », a-t-il affirmé lors de cette conférence. « Mais je pense qu’il serait plus sage pour moi de dire que je suis contre. » Geoffrey Hinton a quitté l’entreprise Google au printemps dernier par crainte que l’IA ne tombe entre de mauvaises mains et a même dit regretter son rôle dans le développement de systèmes allant de ChatGPT à Stable Diffusion.
LIRE AUSSI Les défis éthiques de l’intelligence artificielle
Compte tenu de la tournure des évènements, il est surprenant que ce pionnier fasse une telle remarque. Et lorsque la modératrice de la conférence et historienne de la technologie du MIT, Deborah Fitzgerald, lui a demandé « d’en dire plus », les choses sont effectivement devenues plus intéressantes et complexes. « Eh bien, les gens n’aiment pas être remplacés », a-t-il répondu.
Le parrain de l’IA ajoutant : « Il y a beaucoup de bons et de moins bons aspects de l’humanité. Il n’est pas clair que nous soyons la meilleure forme d’intelligence qui soit. Évidemment, du point de vue d’une personne, tout est lié aux gens. Mais il se peut qu’à un moment donné, nous considérions des choses humanistes comme des termes racistes. »
Qu’en pensez-vous ? Par ailleurs, voici comment se terminera une guerre entre l’intelligence artificielle et l’humanité.
LIRE AUSSI Le chef de l’ONU implore les dirigeants de ne pas donner à l’IA le contrôle des armes nucléaires
« Dans 10 ans, nous aurons une super intelligence artificielle qui sera 10.000 fois plus intelligente que les humains »
L’intelligence artificielle est un sujet qui revient régulièrement sur la table, et bien qu’elle apporte de nombreux avantages dans la vie de tous les jours, elle peut aussi susciter quelques craintes. Que deviendra l’humanité dans les 10 prochaines années lorsqu’elle nous surpassera ?
Plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle dans un avenir proche
Au Japon, Masayoshi Son, PDG de SoftBank, a récemment affirmé que l’intelligence artificielle dépasserait bientôt les capacités humaines. Plus précisément, il estime que dans les trois à cinq prochaines années, l’IA devrait être au moins aussi intelligente que nous.
Il a ajouté que si l'intelligence artificielle n’est finalement pas beaucoup plus intelligente que les humains, « nous n'aurons pas à changer notre façon de vivre, nous n'aurons pas à changer la structure de notre mode de vie », a-t-il déclaré. « Mais lorsqu’il s’agit de super intelligence artificielle, c’est une toute autre histoire. Avec cela, vous constaterez une grande amélioration. »
Son a fait valoir que l'avenir impliquera plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle (ASI) interagissant les uns avec les autres, comme les neurones du cerveau humain. Cela conduira à la création d’une intelligence artificielle qui sera 10 000 fois plus intelligente que n’importe quel génie humain.
Qui est Son Masayoshi, fondateur de SoftBank ?
Son Masayoshi est le fondateur de SoftBank. Cet homme d’affaires est principalement connu pour ses investissements audacieux et sa vision futuriste. Son parcours est marqué par des succès retentissants et des revers financiers importants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent inébranlables.
Son ascension débute avec SoftBank, une entreprise qu'il transforme d'un simple distributeur de logiciels en un géant des télécommunications au Japon. Son flair pour les opportunités technologiques le pousse à investir tôt dans Alibaba, le géant chinois du e-commerce, une décision qui s'avère extrêmement lucrative.
Cependant, le parcours de Son n'est pas exempt de difficultés. En 2022, le Vision Fund essuie des pertes financières record, obligeant Son à adopter une approche plus prudente. Mais sa vision reste inébranlable. En 2023, alors que le fonds enregistre une nouvelle perte historique, il annonce un retour à l'offensive, convaincu par les promesses de l'intelligence artificielle.
Après que le Vision Fund ait enregistré des pertes financières record en 2022, Sean a déclaré que SoftBank passerait en mode « défensif » et serait plus prudente dans ses investissements. En 2023, le Vision Fund a enregistré une nouvelle perte record, le PDG ayant déclaré peu de temps après que SoftBank passerait désormais « à l'offensive » car il était enthousiasmé par les opportunités d'investissement dans l'intelligence artificielle.
Lors d'une récente prise de parole publique, Son dévoile sa vision ultime pour SoftBank : « l'évolution de l'humanité ». Il se déclare convaincu que l'entreprise a pour mission de développer une Super Intelligence Artificielle capable de résoudre les problèmes les plus urgents du monde.
Masayoshi Son est une figure complexe et fascinante du monde des affaires. Son parcours est jalonné de réussites spectaculaires et d'échecs cuisants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent constantes. Sa vision ambitieuse pour SoftBank et son engagement à utiliser la technologie pour améliorer le monde font de lui un personnage unique et inspirant.
NEURALINK ESPÈRE IMPLANTER PLUSIEURS PATIENTS D'ICI LA FIN DE L'ANNÉE ET "PROGRESSER LE PLUS POSSIBLE"
Après un premier patient en mars, la start-up d'Elon Musk espère pouvoir installer son implant neuronal sur "plus de cinq patients dès cette année, a annoncé le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence.
Elon Musk espère que sa start-up Neuralink pourra installer son implant neuronal amélioré sur plusieurs autres personnes d'ici la fin de l'année, après avoir réparé le problème qui avait momentanément réduit la capacité de son premier patient à bouger un curseur de souris par la pensée.
"Ce n'est que maintenant que nous allons vers notre deuxième patient. Mais nous espérons, si tout se passe bien, en avoir plusieurs, plus de cinq, dès cette année", a déclaré le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence en direct sur X, son réseau social.
"Pour la prochaine phase de déploiement, nous voulons vraiment nous assurer que nous progressons le plus possible entre chaque patient de Neuralink", a précisé le patron de Tesla et SpaceX.
Donner de "super pouvoirs" aux humains
Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée.
Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée.
En mars, l'entreprise a diffusé une vidéo montrant Noland en train de jouer aux échecs en ligne, par la pensée, sans mentionner un incident: après l'opération, certains fils garnis d'électrodes s'étaient rétractés du cerveau. Comme ils servent à capter les signaux neuronaux, le patient avait momentanément perdu en capacité à contrôler le curseur à l'écran.
Neuralink avait ensuite indiqué avoir réparé le problème, notamment en améliorant l'algorithme d'enregistrement pour le rendre plus sensible aux signaux.
La start-up a passé en revue ce mercredi ses avancées et objectifs, notamment l'implantation de fils plus en profondeur dans le cerveau, afin d'améliorer les capacités des patients. Elle espère un jour parvenir à rendre la mobilité à des personnes paralysées, grâce à un deuxième implant, au niveau de la moelle épinière. Elon Musk a en outre à nouveau promis que cette technologie allait donner de "super pouvoirs" aux humains.
Neuralink cherche d'ailleurs à augmenter la bande passante de la liaison entre le cerveau et l'ordinateur, car "pour la symbiose entre l'homme et l'intelligence artificielle (IA), il est très important de pouvoir communiquer à une vitesse que l'IA peut suivre", a assuré le dirigeant.
Il évoque régulièrement le "risque pour notre civilisation" que représente l'IA selon lui, et espère que les implants cérébraux permettront aux humains de rivaliser avec les machines et donc de contenir le risque qu'elles prennent le contrôle.
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Fini la rigolade, la loi européenne sur l'intelligence artificielle vient d'entrer en vigueur, voici ce qu'elle prévoit
La législation européenne sur l'intelligence artificielle est entrée en vigueur ce jeudi. L'idée est d'absorber les risques liés à l'IA, tout en positionnant l'Europe au premier plan à l'échelle mondiale.
Les porteurs de la loi européenne sur l'intelligence artificielle ont pu sabrer le champagne ce jeudi 1er août 2024. Le texte, qui fixe le premier cadre juridique en la matière, vient poser des exigences et obligations concernant l'utilisation spécifique de l'IA. Le leitmotiv de l'Union européenne : que l'IA développée et utilisée dans la zone « soit digne de confiance », et qu'elle protège les droits fondamentaux des citoyens. Le cadre réglementaire vient fixer quatre niveaux de risque pour les systèmes d'IA.
L'UE interdira automatiquement tout système d'IA jugé dangereux
Si vous avez manqué notre précédent sujet sur la législation européenne sur l'intelligence artificielle, l'AI Act, son principal atout est d'adopter une approche basée sur les risques, au travers de quatre niveaux.
Plus haut grade de dangerosité, les pratiques d'intelligence artificielle qui présente des « risques inacceptables » : ces systèmes seront purement et simplement interdits dans l'Union européenne. Il s'agit de tous les systèmes considérés comme une menace pour la sécurité, les droits des personnes ou les moyens de subsistance.
Ceux qui présentent un « risque élevé » ne seront pas bannis du sol européen mais seront soumis à des obligations strictes avant leur mise sur le marché. Cela touche notamment les IA de domaines comme l'éducation, l'emploi, les infrastructures critiques (transports), la sécurité des produits, le contrôle aux frontières ou la justice. Les systèmes d'identification biométrique à distance seront scrutés de près par les autorités européennes et les entités nationales chargées de surveiller les activités dans le domaine de l'IA.
Les médias devront bien faire attention à étiqueter tout contenu généré par l'intelligence artificielle
Les deux autres catégories d'IA ont moins d'obstacles à franchir. Celles à « risque limité », comme les chatbots de type ChatGPT ou Claude, seront frappées d'obligations de transparence pour informer les utilisateurs de leur interaction avec l'intelligence artificielle. Les fournisseurs de contenus, comme les médias, devront s'assurer que le contenu généré par l'IA est bien identifiable, à l'aide d'étiquettes.
En ce qui concerne les systèmes d'IA qui présentent un « risque minime ou nul », leur utilisation sera libre pour la majorité d'entre eux. Les filtres anti-spam et jeux vidéo ne devraient pas être trop embêtés. Il faut d'ailleurs savoir que la plupart des IA aujourd'hui utilisées dans l'Union européenne figurent dans cette catégorie.
La mise en place de cet AI Act suit en tout cas un calendrier bien précis. À partir du 1er février prochain, l'UE veillera à ce que tous les systèmes d'IA interdits aient été écartés. Un peu plus tard, le 1er mai 2025, les codes de bonnes pratiques devront être prêts chez les fournisseurs de modèles d'IA à usage général. Dans tout juste un an, chaque État devra avoir créé ou désigné une autorité référente de surveillance, tandis que l'année suivante, le 1er août 2026, les États membres devront, par l'intermédiaire de leur autorité compétente, avoir mis en place un bac à sable réglementaire de l'IA.
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Des villes autosuffisantes
Certaines villes vont plus loin que la végétalisation, et construisent des “fermes verticales” ; destinées à capter le CO2, mais aussi à alimenter les citadins, tout en réduisant le coût énergétique du transport des denrées. “Aujourd’hui, la capacité des villes à nourrir leurs habitants est faible. Pourtant, c’est dans les centres urbains que les consommations sont les plus importantes. Mais il est parfaitement possible de nourrir tous les habitants de New-York ou de Paris en cultivant à l’intérieur de la ville, dans un rayon de 150 km”, indique Mitchell Joachim, éco-architecte américain. Selon lui, l’agriculture urbaine à étages permettra demain aux mégapoles de réduire le gaspillage alimentaire et de nourrir des dizaines de millions d’habitants. Jusqu’à l’auto-suffisance.
Pour le microbiologiste Dickson Despommier, les fermes verticales sont la solution au manque de place dans les villes. Depuis 10 ans, l’agriculture urbaine se développe dans les friches industrielles et les jardins partagés, mais selon lui, la superficie totale de ces parcelles ne sera jamais suffisante pour couvrir les besoins alimentaires des citadins de 2050. Pour le théoricien de l’agriculture urbaine verticale, la production d’aliments “hors sol” permettrait de réduire la consommation d’énergies fossiles et leurs émissions de CO2, tout en diminuant de 70 % l’eau utilisée. Notamment via la culture en hydroponie, qui consiste à immerger les racines dans une solution à base d’eau et de nutriments. Selon lui, un bâtiment de 30 étages peut produire l’équivalent de 970 hectares et alimenter 50 000 personnes.
Des centaines de fermes verticales ont vu le jour depuis 2012, partout dans le monde. Les exemples les plus aboutis se trouvent en Asie. C’est à Singapour que les toutes premières “tours maraîchères” sont apparues. Et pour cause : dans ce pays insulaire, le plus densément peuplé au monde, les terres agricoles sont inexistantes. L’agriculture verticale est ainsi apparue comme la solution à sa dépendance aux importations. En 2020, la cité-état compte 300 fermes verticales. Les centaines de tours construites par la société Sky Greens produisent 1 tonne de légumes verts par jour. De son côté, Wong Mun Summ mène un projet de fermes verticales destiné à faire de Singapour une ville auto-suffisante : “elles produiront de la nourriture, mais aussi de l’énergie grâce à des panneaux solaires”.
L’objectif des concepteurs de fermes verticales est le même : permettre aux habitants de cultiver et consommer local, avec une empreinte carbone réduite. Ainsi, les tours ne se composent pas que de serres : les habitants peuvent cultiver leurs propres légumes, dans des potagers partagés hors sol. On retrouve ce genre de fermes verticales privées/publiques à Singapour, mais aussi à Tokyo, Paris, Montréal, Chicago, ou encore Atlanta… où le maire perçoit l’agriculture urbaine comme un “futur marché” porteur.
Car si elles ne sont pas encore très rentables pour l’instant, de nombreuses fermes verticales sont appelées à faire partie des “smart cities” en développement, avec l’idée d’optimiser la production agricole, et donc de gagner de l’argent. Dans la banlieue de New-York, à New Ark, AeroFarms a créé en 2016 une ferme verticale “aéroponique” de 6 500 m2, dont l’objectif est de produire 1 000 tonnes de choux et de salade par an. Elle utilise pour cela des milliers de capteurs et des algorithmes pour savoir en temps réel si une plante a besoin ou non d’être alimentée en nutriments. Même l’éclairage est réglé pour apporter la longueur d’ondes optimale pour la croissance des légumes.
Ces projets d’agriculture urbaine, verticaux ou non, permettent de “réhabiliter des quartiers, de revitaliser des zones défavorisées ou laissées à l’abandon, de mettre à profit des surfaces inutilisées”, observe le cabinet PwC. Mais le concept des fermes urbaines a aussi pour objectif de créer, dans les prochaines décennies, des “villes résilientes ». Capables demain de résister à une grande diversité de menaces, des catastrophes climatiques aux pandémies, selon la FAO.
À noter que les projets de villes “auto-suffisantes” concernent aussi l’énergie. Ainsi, les fermes verticales contribueront également, pour la plupart, à en produire grâce à des panneaux solaires. Mais des villes comme Chicago et New-York vont plus loin et développent en parallèle des réseaux d’électricité “intelligents”, alimentés par les habitants eux-mêmes, grâce à la blockchain. Barcelone, de son côté, a créé sa propre compagnie d’électricité.
Mais à terme, les projets visant à parvenir à l’auto-suffisance, en tout cas alimentaire, risquent selon certains de se retrouver face à un mur. “L’agriculture urbaine ne pourra jamais entièrement nourrir les villes. L’hydroponie est intéressante, mais elle est surtout utile là où la terre fait défaut, comme à Singapour. En Europe, l’auto-suffisance n’est pas un sujet : la ville n’a jamais été conçue comme un isolat, sans lien avec l’extérieur. Elle est, par nature, étroitement liée aux campagnes. Pour produire beaucoup, mieux vaut le faire dans le sol, donc pas dans les villes. Les fermes verticales peuvent avoir des fonctions productives, mais penser que l’on sera autonomes grâce à cela, c’est une utopie”, tranche Sylvain Grisot.
Directeur intervention et politiques publiques au Laboratoire sur l’agriculture urbaine de Dunham, au Québec, Jean-Philippe Vermette souligne les limites de l’agriculture urbaine : “les fermes verticales produisent essentiellement des légumes verts, et ne représentent que 1 % de l’alimentation des citadins, qui consomment surtout des céréales, de la viande et des féculents… On serait loin de l’autosuffisance avec la seule agriculture verticale. Du moins tant que les gens ne mangeront pas autrement.” Si l’agriculture urbaine “répond aux attentes des consommateurs plus soucieux de la provenance et de la manière dont est produite leur alimentation, certains défis freinent encore son développement. Cette agriculture alternative a besoin d’être mieux soutenue, et cela passe par un plus grand investissement de nos gouvernements pour réduire l’écart des prix entre les produits issus d’une agriculture industrielle et ceux d’une agriculture raisonnée, qui restent encore chers”, ajoute-t-il.
Pour Christine Aubry, ingénieure à l’Inra, les fermes verticales devront, demain, être utilisées pour répondre à des besoins précis, selon les pays. “À Singapour, c’est le gain de place. Mais en France, où l’on n’est pas en situation de pénurie, elles auront d’autres fonctions : créer du lien social, favoriser la biodiversité, stocker du carbone”.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿🍃🍃🍃🍃🍃🍃🍃
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La ville verte passera aussi par la terre
En outre, des obstacles à la généralisation des fermes verticales subsistent. Aucune étude n’a encore été réalisée pour démontrer qu’elles sont plus rentables que les cultures conventionnelles. “Mais elles produisent aujourd’hui en trop petites quantités pour être compétitives”, constate André Torre, directeur de recherche à l’Inra AgroParisTech, dans Géo. Le coût des fermes verticales pourrait aussi se révéler prohibitif, à cause du prix très élevé du foncier, notamment à Paris ou New York. Et si construire du neuf coûte cher, il en est de même pour la transformation d’immeubles en fermes urbaines. “Le coût de mise en place d’une ferme verticale est élevé, et la technologie associée complexe. De plus, tous les végétaux ne peuvent être cultivés ainsi : exit les légumes trop encombrants ou au cycle trop long, qui ne seront pas rentables”, note PwC.
Dans son étude sur les fermes verticales, le cabinet PwC indique que “l’agriculture urbaine peut venir combler les manques de l’agriculture traditionnelle”, mais que cette dernière “demeurera capitale”. Notamment parce que “les terres agricoles rendent bien des services écologiques et écosystémiques : drainage des eaux pluviales, maintien de la biodiversité, etc.”
“Soyons honnêtes, cette juxtaposition de tours écologiquement remarquables et responsables ne transformera jamais Paris en une ville durable. C’est sans doute un petit peu plus bas qu’il faut d’abord regarder. Paris manque de verdure, c’est un fait, c’est une ville extrêmement concentrée, mais avant de se tourner vers le ciel, il s’agirait bien d’en renforcer durablement les racines”, écrit de son côté Édouard Malsch, urbaniste-géographe et cofondateur du site UrbaNews. Selon lui, attention à ne pas tomber dans le “greenwashing”.
De nombreux experts en sont donc convaincus, en 2050, l’agriculture urbaine restera un complément de l’agriculture traditionnelle. Et les villes, loin d’être coupées de l’extérieur, seront plus que jamais liées aux campagnes. L’Inrae, qui a publié en 2018 une étude prospective sur l’avenir des villes et de la ruralité, imagine le scénario des “campagnes au service de la densification urbaine”, dans lequel les espaces ruraux à la périphérie des métropoles seraient “pour partie intégrés aux villes”, et où “ce qui est en dehors” deviendrait “une mosaïque de sites hyperspécialisés dans des fonctions logistiques, énergétiques ou écologiques au service des villes”. Ainsi, en parallèle des fermes verticales, l’on verrait se multiplier des zones agricoles protégées (ZAP) menant une “agriculture intensive à forte technologie et avec un impact environnemental maîtrisé”, qui “approvisionneraient les urbains en produits frais et en plantes ne pouvant pousser à l’air libre ou dans un substrat.”
Mais quoi qu’il en soit, la ville verte, composée de tours végétales et de fermes verticales ou au sol semble bel et bien en marche. “Comment nous nourrirons-nous en 2050 ? L’Agriculture urbaine ne pourra fonctionner qu’en complémentarité avec celle des campagnes. Mais si je pense qu’actuellement, la production locale urbaine est anecdotique, je suis persuadé que demain, nous reviendrons à l’époque où, dans le passé, les villes nourrissaient les urbains”, conclut Jean-Philippe Vermette.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿
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Le pionnier de l’intelligence artificielle se dit favorable à la destruction de l’humanité
Des propos choquants
Lors d’une récente conférence, Geoffrey Hinton, pionnier et parrain de l’intelligence artificielle, a répondu de manière étonnante lorsqu’on lui a posé une question sur le remplacement des humains par l’IA superintelligente. Il se dit favorable au remplacement de l’Homme par l’IA. Explications.
« En fait, je suis pour », a-t-il affirmé lors de cette conférence. « Mais je pense qu’il serait plus sage pour moi de dire que je suis contre. » Geoffrey Hinton a quitté l’entreprise Google au printemps dernier par crainte que l’IA ne tombe entre de mauvaises mains et a même dit regretter son rôle dans le développement de systèmes allant de ChatGPT à Stable Diffusion.
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Compte tenu de la tournure des évènements, il est surprenant que ce pionnier fasse une telle remarque. Et lorsque la modératrice de la conférence et historienne de la technologie du MIT, Deborah Fitzgerald, lui a demandé « d’en dire plus », les choses sont effectivement devenues plus intéressantes et complexes. « Eh bien, les gens n’aiment pas être remplacés », a-t-il répondu.
Le parrain de l’IA ajoutant : « Il y a beaucoup de bons et de moins bons aspects de l’humanité. Il n’est pas clair que nous soyons la meilleure forme d’intelligence qui soit. Évidemment, du point de vue d’une personne, tout est lié aux gens. Mais il se peut qu’à un moment donné, nous considérions des choses humanistes comme des termes racistes. »
Qu’en pensez-vous ? Par ailleurs, voici comment se terminera une guerre entre l’intelligence artificielle et l’humanité.
LIRE AUSSI Le chef de l’ONU implore les dirigeants de ne pas donner à l’IA le contrôle des armes nucléaires
« Dans 10 ans, nous aurons une super intelligence artificielle qui sera 10.000 fois plus intelligente que les humains »
L’intelligence artificielle est un sujet qui revient régulièrement sur la table, et bien qu’elle apporte de nombreux avantages dans la vie de tous les jours, elle peut aussi susciter quelques craintes. Que deviendra l’humanité dans les 10 prochaines années lorsqu’elle nous surpassera ?
Plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle dans un avenir proche
Au Japon, Masayoshi Son, PDG de SoftBank, a récemment affirmé que l’intelligence artificielle dépasserait bientôt les capacités humaines. Plus précisément, il estime que dans les trois à cinq prochaines années, l’IA devrait être au moins aussi intelligente que nous.
Il a ajouté que si l'intelligence artificielle n’est finalement pas beaucoup plus intelligente que les humains, « nous n'aurons pas à changer notre façon de vivre, nous n'aurons pas à changer la structure de notre mode de vie », a-t-il déclaré. « Mais lorsqu’il s’agit de super intelligence artificielle, c’est une toute autre histoire. Avec cela, vous constaterez une grande amélioration. »
Son a fait valoir que l'avenir impliquera plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle (ASI) interagissant les uns avec les autres, comme les neurones du cerveau humain. Cela conduira à la création d’une intelligence artificielle qui sera 10 000 fois plus intelligente que n’importe quel génie humain.
Qui est Son Masayoshi, fondateur de SoftBank ?
Son Masayoshi est le fondateur de SoftBank. Cet homme d’affaires est principalement connu pour ses investissements audacieux et sa vision futuriste. Son parcours est marqué par des succès retentissants et des revers financiers importants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent inébranlables.
Son ascension débute avec SoftBank, une entreprise qu'il transforme d'un simple distributeur de logiciels en un géant des télécommunications au Japon. Son flair pour les opportunités technologiques le pousse à investir tôt dans Alibaba, le géant chinois du e-commerce, une décision qui s'avère extrêmement lucrative.
Cependant, le parcours de Son n'est pas exempt de difficultés. En 2022, le Vision Fund essuie des pertes financières record, obligeant Son à adopter une approche plus prudente. Mais sa vision reste inébranlable. En 2023, alors que le fonds enregistre une nouvelle perte historique, il annonce un retour à l'offensive, convaincu par les promesses de l'intelligence artificielle.
Après que le Vision Fund ait enregistré des pertes financières record en 2022, Sean a déclaré que SoftBank passerait en mode « défensif » et serait plus prudente dans ses investissements. En 2023, le Vision Fund a enregistré une nouvelle perte record, le PDG ayant déclaré peu de temps après que SoftBank passerait désormais « à l'offensive » car il était enthousiasmé par les opportunités d'investissement dans l'intelligence artificielle.
Lors d'une récente prise de parole publique, Son dévoile sa vision ultime pour SoftBank : « l'évolution de l'humanité ». Il se déclare convaincu que l'entreprise a pour mission de développer une Super Intelligence Artificielle capable de résoudre les problèmes les plus urgents du monde.
Masayoshi Son est une figure complexe et fascinante du monde des affaires. Son parcours est jalonné de réussites spectaculaires et d'échecs cuisants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent constantes. Sa vision ambitieuse pour SoftBank et son engagement à utiliser la technologie pour améliorer le monde font de lui un personnage unique et inspirant.
NEURALINK ESPÈRE IMPLANTER PLUSIEURS PATIENTS D'ICI LA FIN DE L'ANNÉE ET "PROGRESSER LE PLUS POSSIBLE"
Après un premier patient en mars, la start-up d'Elon Musk espère pouvoir installer son implant neuronal sur "plus de cinq patients dès cette année, a annoncé le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence.
Elon Musk espère que sa start-up Neuralink pourra installer son implant neuronal amélioré sur plusieurs autres personnes d'ici la fin de l'année, après avoir réparé le problème qui avait momentanément réduit la capacité de son premier patient à bouger un curseur de souris par la pensée.
"Ce n'est que maintenant que nous allons vers notre deuxième patient. Mais nous espérons, si tout se passe bien, en avoir plusieurs, plus de cinq, dès cette année", a déclaré le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence en direct sur X, son réseau social.
"Pour la prochaine phase de déploiement, nous voulons vraiment nous assurer que nous progressons le plus possible entre chaque patient de Neuralink", a précisé le patron de Tesla et SpaceX.
Donner de "super pouvoirs" aux humains
Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée.
Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée.
En mars, l'entreprise a diffusé une vidéo montrant Noland en train de jouer aux échecs en ligne, par la pensée, sans mentionner un incident: après l'opération, certains fils garnis d'électrodes s'étaient rétractés du cerveau. Comme ils servent à capter les signaux neuronaux, le patient avait momentanément perdu en capacité à contrôler le curseur à l'écran.
Neuralink avait ensuite indiqué avoir réparé le problème, notamment en améliorant l'algorithme d'enregistrement pour le rendre plus sensible aux signaux.
La start-up a passé en revue ce mercredi ses avancées et objectifs, notamment l'implantation de fils plus en profondeur dans le cerveau, afin d'améliorer les capacités des patients. Elle espère un jour parvenir à rendre la mobilité à des personnes paralysées, grâce à un deuxième implant, au niveau de la moelle épinière. Elon Musk a en outre à nouveau promis que cette technologie allait donner de "super pouvoirs" aux humains.
Neuralink cherche d'ailleurs à augmenter la bande passante de la liaison entre le cerveau et l'ordinateur, car "pour la symbiose entre l'homme et l'intelligence artificielle (IA), il est très important de pouvoir communiquer à une vitesse que l'IA peut suivre", a assuré le dirigeant.
Il évoque régulièrement le "risque pour notre civilisation" que représente l'IA selon lui, et espère que les implants cérébraux permettront aux humains de rivaliser avec les machines et donc de contenir le risque qu'elles prennent le contrôle.
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Agir d’abord, demander ensuite ?
404 Media conclut que, selon ses investigations, la politique actuelle des grandes entreprises de l’intelligence artificielle serait de « ne pas demander la permission » lorsqu’il s’agit de rassembler du contenu et de l’utiliser pour des entrainements. De toute façon, une fois le mal fait, il ne reste plus grand-chose à protéger…
« Les fuites de conversations internes comme celles-ci sont le seul moyen pour quiconque de savoir si son travail est utilisé pour entrainer un modèle qui rapporte à une entreprise comme NVIDIA – Runway ou OpenAI – des milliards de dollars », expliquent nos confrères.
Les autres exemples ne doivent rien au hasard, les deux entreprises ont aussi été prises la main dans le sachet de friandises données personnelles (qu’elles consomment de manière boulimique).
Il y a quelques semaines, on apprenait, par exemple, que les sous-titres de milliers de vidéos YouTube étaient utilisés sans autorisation par des entreprises comme Apple, Anthropic, NVIDIA et Salesforce. Une histoire parmi tellement d’autres.
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L’IA Act : ce que vous devez savoir sur ses implications pour votre vie privée et sa réglementation rigoureuse
Le 1er août 2024 marque une date historique avec l'entrée en vigueur de l'IA Act européen, après trois ans de délibérations.
Cette législation vise à réguler et contrôler les usages de l’intelligence artificielle au sein de l’Union européenne.
L’IA Act est conçu pour protéger les utilisateurs tout en établissant un cadre clair pour les développeurs et les entreprises utilisant des technologies basées sur l’intelligence artificielle. Quelles sont les principales mesures et comment affecteront-elles notre quotidien ? Découvrons-le ensemble.
Évaluer le niveau de risque
L’IA Act classe les technologies de l’intelligence artificielle en fonction de leur niveau de risque. Les technologies à « risque inacceptable » comme les systèmes de notation sociale sont formellement interdites. En revanche, les technologies à « risque minimal » ne sont pas réglementées.
Les IA à « haut risque » seront soumises à des restrictions strictes pour garantir la protection des utilisateurs. Pour les IA à « risques limités », une réglementation plus souple est en place, mais la transparence reste essentielle.
Les utilisateurs finaux devront être informés lorsqu’ils interagissent avec un robot et donner leur consentement explicite pour l’utilisation de leurs données. Cela inclut les données utilisées pour entraîner des chatbots ou des générateurs d’images.
Responsabiliser les fournisseurs et les déployeurs
L’IA Act distingue les « fournisseurs » des « déployeurs ». Les fournisseurs de modèles d’IA doivent fournir une documentation technique et des instructions d’utilisation claires, tout en respectant les droits d’auteurs. Les déployeurs, quant à eux, intègrent ces modèles dans leurs outils.
Les fournisseurs sont soumis à des obligations plus strictes, notamment des évaluations de modèles et des tests contradictoires. Ils doivent signaler les incidents graves et garantir la cybersécurité des utilisateurs finaux.
Pour surveiller la conformité, l’Office AI a été créé. Cet organe de contrôle peut évaluer les risques liés au développement de l’IA et commander des rapports d’experts.
Un calendrier précis
Le texte a été publié ce 1er août au Journal officiel. Le site officiel de l’IA Act propose un outil de « vérificateur de conformité » pour déterminer si un système d’IA doit se conformer à la nouvelle législation.
Plusieurs échéances sont prévues : interdiction des systèmes d’IA « à risque inacceptable » en février 2025, entrée en vigueur des réglementations pour les modèles d’IA à usage général en août 2025, et application complète de la loi en été 2026.
Le texte est amené à évoluer avec les avancées technologiques, notamment dans le secteur du jeu vidéo. Les niveaux de risques pourraient être ajustés en fonction des nouvelles applications de l’IA.
Les IA à haut risque seront strictement réglementées pour protéger la vie privée.
Les fournisseurs doivent fournir une documentation technique et respecter les droits d’auteurs.
Un organe de contrôle, l’Office AI, surveillera la conformité des développeurs.
Le calendrier prévoit plusieurs échéances jusqu’à l’application complète de la loi en 2026.
Face aux avancées rapides de l’intelligence artificielle, l’IA Act représente un tournant majeur pour l’Europe. Comment cette législation influencera-t-elle notre quotidien et les technologies de demain ?
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The 1960 WGA & SAG Strike Ended In Better Residuals & Rights For Writers & Actors
The 1960 WGA and SAG strike ended with better residual agreements and rights for both writers and actors. In many ways, the actors reinforced the writers' demands for guaranteed residuals that helped bring their strike to a more advantageous outcome. Of course, the SAG shared a common interest with the WGA at the time, similar to the current 2023 dual strike. The previous SAG concluded on April 18, 1960 with the ATFP agreeing to pay a one-time sum of $2.25 million, or roughly $23 million today considering inflation, to cover the implementation of the guild's healthcare and pension plans. The WGA protest continued for weeks after the conclusion of the SAG strike.
The WGA strike finally reached a resolution on June 12, 1960 that secured the first residual deal for writers of theatrical releases in the history of Hollywood. The writers were also able to secure their own funding from the ATFP for healthcare and pension plans as well (via WGA). Ideally, the 2023 dual SAG and WGA would repeat the history of the 1960 dual strike, with the actors' guild setting a new precedent that will ultimately benefit the writers' original interests. Since Hollywood will be forced to respond swiftly and drastically in order to save its 2024 productions and beyond, agreements must be secured in both the writers' and actors' 2023 strikes that ensure artificial technology will not take over their craft in an industry that has always focused on the pecuniary bottom line.
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Des villes autosuffisantes
Certaines villes vont plus loin que la végétalisation, et construisent des “fermes verticales” ; destinées à capter le CO2, mais aussi à alimenter les citadins, tout en réduisant le coût énergétique du transport des denrées. “Aujourd’hui, la capacité des villes à nourrir leurs habitants est faible. Pourtant, c’est dans les centres urbains que les consommations sont les plus importantes. Mais il est parfaitement possible de nourrir tous les habitants de New-York ou de Paris en cultivant à l’intérieur de la ville, dans un rayon de 150 km”, indique Mitchell Joachim, éco-architecte américain. Selon lui, l’agriculture urbaine à étages permettra demain aux mégapoles de réduire le gaspillage alimentaire et de nourrir des dizaines de millions d’habitants. Jusqu’à l’auto-suffisance.
Pour le microbiologiste Dickson Despommier, les fermes verticales sont la solution au manque de place dans les villes. Depuis 10 ans, l’agriculture urbaine se développe dans les friches industrielles et les jardins partagés, mais selon lui, la superficie totale de ces parcelles ne sera jamais suffisante pour couvrir les besoins alimentaires des citadins de 2050. Pour le théoricien de l’agriculture urbaine verticale, la production d’aliments “hors sol” permettrait de réduire la consommation d’énergies fossiles et leurs émissions de CO2, tout en diminuant de 70 % l’eau utilisée. Notamment via la culture en hydroponie, qui consiste à immerger les racines dans une solution à base d’eau et de nutriments. Selon lui, un bâtiment de 30 étages peut produire l’équivalent de 970 hectares et alimenter 50 000 personnes.
Des centaines de fermes verticales ont vu le jour depuis 2012, partout dans le monde. Les exemples les plus aboutis se trouvent en Asie. C’est à Singapour que les toutes premières “tours maraîchères” sont apparues. Et pour cause : dans ce pays insulaire, le plus densément peuplé au monde, les terres agricoles sont inexistantes. L’agriculture verticale est ainsi apparue comme la solution à sa dépendance aux importations. En 2020, la cité-état compte 300 fermes verticales. Les centaines de tours construites par la société Sky Greens produisent 1 tonne de légumes verts par jour. De son côté, Wong Mun Summ mène un projet de fermes verticales destiné à faire de Singapour une ville auto-suffisante : “elles produiront de la nourriture, mais aussi de l’énergie grâce à des panneaux solaires”.
L’objectif des concepteurs de fermes verticales est le même : permettre aux habitants de cultiver et consommer local, avec une empreinte carbone réduite. Ainsi, les tours ne se composent pas que de serres : les habitants peuvent cultiver leurs propres légumes, dans des potagers partagés hors sol. On retrouve ce genre de fermes verticales privées/publiques à Singapour, mais aussi à Tokyo, Paris, Montréal, Chicago, ou encore Atlanta… où le maire perçoit l’agriculture urbaine comme un “futur marché” porteur.
Car si elles ne sont pas encore très rentables pour l’instant, de nombreuses fermes verticales sont appelées à faire partie des “smart cities” en développement, avec l’idée d’optimiser la production agricole, et donc de gagner de l’argent. Dans la banlieue de New-York, à New Ark, AeroFarms a créé en 2016 une ferme verticale “aéroponique” de 6 500 m2, dont l’objectif est de produire 1 000 tonnes de choux et de salade par an. Elle utilise pour cela des milliers de capteurs et des algorithmes pour savoir en temps réel si une plante a besoin ou non d’être alimentée en nutriments. Même l’éclairage est réglé pour apporter la longueur d’ondes optimale pour la croissance des légumes.
Ces projets d’agriculture urbaine, verticaux ou non, permettent de “réhabiliter des quartiers, de revitaliser des zones défavorisées ou laissées à l’abandon, de mettre à profit des surfaces inutilisées”, observe le cabinet PwC. Mais le concept des fermes urbaines a aussi pour objectif de créer, dans les prochaines décennies, des “villes résilientes ». Capables demain de résister à une grande diversité de menaces, des catastrophes climatiques aux pandémies, selon la FAO.
À noter que les projets de villes “auto-suffisantes” concernent aussi l’énergie. Ainsi, les fermes verticales contribueront également, pour la plupart, à en produire grâce à des panneaux solaires. Mais des villes comme Chicago et New-York vont plus loin et développent en parallèle des réseaux d’électricité “intelligents”, alimentés par les habitants eux-mêmes, grâce à la blockchain. Barcelone, de son côté, a créé sa propre compagnie d’électricité.
Mais à terme, les projets visant à parvenir à l’auto-suffisance, en tout cas alimentaire, risquent selon certains de se retrouver face à un mur. “L’agriculture urbaine ne pourra jamais entièrement nourrir les villes. L’hydroponie est intéressante, mais elle est surtout utile là où la terre fait défaut, comme à Singapour. En Europe, l’auto-suffisance n’est pas un sujet : la ville n’a jamais été conçue comme un isolat, sans lien avec l’extérieur. Elle est, par nature, étroitement liée aux campagnes. Pour produire beaucoup, mieux vaut le faire dans le sol, donc pas dans les villes. Les fermes verticales peuvent avoir des fonctions productives, mais penser que l’on sera autonomes grâce à cela, c’est une utopie”, tranche Sylvain Grisot.
Directeur intervention et politiques publiques au Laboratoire sur l’agriculture urbaine de Dunham, au Québec, Jean-Philippe Vermette souligne les limites de l’agriculture urbaine : “les fermes verticales produisent essentiellement des légumes verts, et ne représentent que 1 % de l’alimentation des citadins, qui consomment surtout des céréales, de la viande et des féculents… On serait loin de l’autosuffisance avec la seule agriculture verticale. Du moins tant que les gens ne mangeront pas autrement.” Si l’agriculture urbaine “répond aux attentes des consommateurs plus soucieux de la provenance et de la manière dont est produite leur alimentation, certains défis freinent encore son développement. Cette agriculture alternative a besoin d’être mieux soutenue, et cela passe par un plus grand investissement de nos gouvernements pour réduire l’écart des prix entre les produits issus d’une agriculture industrielle et ceux d’une agriculture raisonnée, qui restent encore chers”, ajoute-t-il.
Pour Christine Aubry, ingénieure à l’Inra, les fermes verticales devront, demain, être utilisées pour répondre à des besoins précis, selon les pays. “À Singapour, c’est le gain de place. Mais en France, où l’on n’est pas en situation de pénurie, elles auront d’autres fonctions : créer du lien social, favoriser la biodiversité, stocker du carbone”.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿
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Selon certains théoriciens d'Univers oscillatoire (variante de la théorie des multivers) le Big Bang est le début d'une période d'expansion de l'Univers qui a suivi une période de contraction, soit le Big Crunch. Dans cette perspective, on pourrait parler d'un Big Crunch suivi d'un Big Bang, ou plus simplement, un Big Bounce. Cela suggère que l'Univers actuel pourrait se situer à n'importe quel point dans une séquence infinie d'univers, voire être la première itération. L'idée principale derrière la théorie quantique d'un Big Bounce est qu'à mesure que la densité tend vers l'infini, la mousse quantique change de comportement. Toutes les constantes physiques fondamentales (loi universelle de la gravitation, constante cosmologique, constante fondamentale, constante physique...) y compris la vitesse de la lumière dans le vide, ne seraient pas aussi constantes pendant le Big Crunch, en particulier lors du temps de Planck. Toutes les constantes universelles pourraient hypothétiquement varier à chaque nouveau Big Crunch donnant la plupart du temps un Univers impropre à la vie, jusqu'à la possibilité par probabilités du hasard que ces constantes deviennent propices à la vie sur Terre actuelle, même si cela prend des milliards de big bounces pour y parvenir.
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Des astronomes observent une formidable explosion, créatrice de métaux précieux comme l'or et l'argent
Des scientifiques ont récemment dévoilé un spectacle stellaire rare: la fusion de deux étoiles à neutrons. Cette collision a produit une explosion exceptionnelle, révélant l'origine des métaux précieux. Induisant une explosion, nommée kilonova, elle est le théâtre de la création d'éléments lourds tels que l'or et l'argent. Grâce aux télescopes spatiaux James Webb (JWST) et Hubble, les astronomes ont pu observer directement ce processus.
Illustration de deux étoiles à neutrons en collision, créant une kilonova.
Crédit: Robin Dienel/Carnegie Institution for Science
Cet événement, observé en mars 2023 et baptisé GRB 230307A, s'est distingué par sa durée exceptionnelle de 200 secondes, remettant en question notre compréhension des explosions de rayons gamma, les GRB. Ces phénomènes sont les explosions les plus puissantes de l'Univers, généralement classées en deux catégories: les longues et les courtes. Avant cette découverte, on pensait que les longs GRB étaient le résultat de l'effondrement d'étoiles massives, et non de la fusion d'étoiles à neutrons.
Cette fusion stellaire n'a pas seulement illuminé le ciel ; elle a également confirmé que de tels événements sont capables de créer des éléments plus lourds que le fer. La fusion émet des matériaux riches en neutrons, précurseurs des métaux précieux, dans un processus connu sous le nom de capture rapide de neutrons, ou processus r.
Le spectacle ne s'arrête pas là: la collision a généré une onde gravitationnelle, un frisson dans le tissu de l'espace-temps. Cette découverte ouvre de nouvelles voies de recherche sur la formation des éléments dans l'Univers et sur les mystères encore non élucidés des explosions de rayons gamma.
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A Type II or K2 civilization has control over their solar system, and may be able to harness the power equivalent of a single star. It extracts fusion energy, information, and raw-materials from multiple solar systems; it is capable of evolutionary intervention, interstellar travel, interstellar communication, stellar engineering, terraforming, and star cluster-scale influence; the resulting proliferation and diversification may negate the probability of extinction. Complete control of the fate of its home planet where threats like ice ages and global warming can be avoided.
A possible utopian outcome on the low to mid end of the K-scale is the Dyson Sphere, a hollow gigantic shell with a surface area equivalent to millions of Earths that can fully enclose the Sun and capture all of its solar energy output. Under the direction of a Godlike superintelligence, huge numbers of automated, self-replicating ships can build it using material from the asteroid belt, the Kuiper Belt, and the Oort Cloud. The interior walls will have a gravitational field similar to Earth's and will use magmatter to withstand the immense tensile forces required to maintain structural integrity. Portions of this sphere have stable atmospheres, oceans, and landmasses, and are a habitat for many sapient lifeforms, including biological humans, transhumans, aliens, and androids.
With digital immortality, many humans live in massive, hyper-realistic simulations. Others are using synthetic and biological bodies created for them in the physical world using advanced versions of nanotechnology and programmable matter.
Mars has been terraformed into a planet that's able to support a wide variety of animal and plant life. Biological humans walk on the surface of Mars without spacesuits. Mars is now another home, effectively becoming a backup for mankind.
After Mars, Venus is terraformed. Venus is now a habitable, Earth-like planet. Its entire orbit was shifted further away from the Sun to bring it closer to the Goldilocks Zone where biological life is able to exist at stable temperatures. Comets made of ice were redirected from the Oort Cloud and the Kuiper Belt into the upper atmosphere of Venus, releasing vast quantities of water. Carbon dioxide was captured and removed in Venus's atmosphere by dispersing nanobots to absorb carbon dioxide and other toxic gases and replace them with breathable air.
The high end of the K-scale would be a hybrid galactic culture, with millions of cooperating worlds in a galactic community. Poetically, this would be a mammoth archipelago of solar system societies, a multitude of civilized islands separated by the vastness of the oceans of space.
A dystopian path is also possible. Aggressive and ruthless expansion could lead to an uncontrolled sprawl far beyond any form of functional government, regressing into societal collapse and eventually a form of interstellar barbarism with little regard for life.
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La ville verte passera aussi par la terre
En outre, des obstacles à la généralisation des fermes verticales subsistent. Aucune étude n’a encore été réalisée pour démontrer qu’elles sont plus rentables que les cultures conventionnelles. “Mais elles produisent aujourd’hui en trop petites quantités pour être compétitives”, constate André Torre, directeur de recherche à l’Inra AgroParisTech, dans Géo. Le coût des fermes verticales pourrait aussi se révéler prohibitif, à cause du prix très élevé du foncier, notamment à Paris ou New York. Et si construire du neuf coûte cher, il en est de même pour la transformation d’immeubles en fermes urbaines. “Le coût de mise en place d’une ferme verticale est élevé, et la technologie associée complexe. De plus, tous les végétaux ne peuvent être cultivés ainsi : exit les légumes trop encombrants ou au cycle trop long, qui ne seront pas rentables”, note PwC.
Dans son étude sur les fermes verticales, le cabinet PwC indique que “l’agriculture urbaine peut venir combler les manques de l’agriculture traditionnelle”, mais que cette dernière “demeurera capitale”. Notamment parce que “les terres agricoles rendent bien des services écologiques et écosystémiques : drainage des eaux pluviales, maintien de la biodiversité, etc.”
“Soyons honnêtes, cette juxtaposition de tours écologiquement remarquables et responsables ne transformera jamais Paris en une ville durable. C’est sans doute un petit peu plus bas qu’il faut d’abord regarder. Paris manque de verdure, c’est un fait, c’est une ville extrêmement concentrée, mais avant de se tourner vers le ciel, il s’agirait bien d’en renforcer durablement les racines”, écrit de son côté Édouard Malsch, urbaniste-géographe et cofondateur du site UrbaNews. Selon lui, attention à ne pas tomber dans le “greenwashing”.
De nombreux experts en sont donc convaincus, en 2050, l’agriculture urbaine restera un complément de l’agriculture traditionnelle. Et les villes, loin d’être coupées de l’extérieur, seront plus que jamais liées aux campagnes. L’Inrae, qui a publié en 2018 une étude prospective sur l’avenir des villes et de la ruralité, imagine le scénario des “campagnes au service de la densification urbaine”, dans lequel les espaces ruraux à la périphérie des métropoles seraient “pour partie intégrés aux villes”, et où “ce qui est en dehors” deviendrait “une mosaïque de sites hyperspécialisés dans des fonctions logistiques, énergétiques ou écologiques au service des villes”. Ainsi, en parallèle des fermes verticales, l’on verrait se multiplier des zones agricoles protégées (ZAP) menant une “agriculture intensive à forte technologie et avec un impact environnemental maîtrisé”, qui “approvisionneraient les urbains en produits frais et en plantes ne pouvant pousser à l’air libre ou dans un substrat.”
Mais quoi qu’il en soit, la ville verte, composée de tours végétales et de fermes verticales ou au sol semble bel et bien en marche. “Comment nous nourrirons-nous en 2050 ? L’Agriculture urbaine ne pourra fonctionner qu’en complémentarité avec celle des campagnes. Mais si je pense qu’actuellement, la production locale urbaine est anecdotique, je suis persuadé que demain, nous reviendrons à l’époque où, dans le passé, les villes nourrissaient les urbains”, conclut Jean-Philippe Vermette.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿
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Les adolescents d'aujourd'hui ne font pas partie de la génération Z, mais de la génération Alpha : il s'agit de la génération élevée par des parents de la génération Y
La génération Alpha, née après 2010, est étroitement liée aux nouvelles technologies. Ces enfants des millennials ont grandi avec les tablettes et les smartphones, les considérant comme des outils aussi naturels que les jouets en bois de nos grands-parents.
Une génération qui baigne dans les nouvelles technologies
Les enfants et les adolescents nés après 2010, souvent appelés génération Alpha, ont un rapport unique aux technologies numériques. Ayant grandi dans un environnement où les écrans sont omniprésents, ils maîtrisent intuitivement les smartphones, les tablettes et autres appareils connectés. Cette génération, qui succède à la génération Z, est la première à ne connaître qu'un monde où le numérique est au cœur de la vie quotidienne. Comme le souligne Joe Nellis, professeur d'économie mondiale, l'avènement de l'iPad en 2010 marque un tournant dans l'histoire de cette génération, qui grandit en parallèle de l'évolution rapide des technologies.
Cette nouvelle génération est 100 % numérique : elle a grandi en voyant tout ce qui se passe dans le monde à travers son smartphone, ce qui influencera non seulement ses expériences, mais déterminera également la manière dont elle interagira avec ses pairs. Contrairement à la génération X (née entre 1965 et 1979), pour qui la technologie numérique est encore étrangère, la génération Alpha sera la première génération pour qui les appareils analogiques sont étrangers. Selon la société de recherche et d'analyse de données McCrindle, il pourrait s'agir de la plus grande génération de l'histoire, avec près de 2 milliards d'Alpha dans le monde d'ici la fin de l'année.
Que réserve la génération A ?
Pour sa part, le psychologue uruguayen Roberto Balaguer a expliqué à la BBC que cette génération est élevée, pour l'essentiel, au sein de familles où les rôles parentaux traditionnels sont plus flous qu'il y a quelques décennies, où les tâches sont partagées comme jamais auparavant et où l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée est plus que jamais pris en compte. Cependant, tout n'est pas rose, car l'expert considère également que si les baby-boomers ont reçu plus d'attention et de présence de la part de leurs parents, l'omniprésence de la technologie peut limiter la disponibilité émotionnelle et la qualité des soins qu'ils reçoivent.
Cette génération, élevée à l'époque de la pandémie de COVID-19, a fortement influencé sa vie, créant un environnement hautement technologique en raison de la distanciation sociale et du confinement. L'intelligence artificielle (IA) jouera également un rôle crucial dans la vie des Alphas, tout comme les téléphones portables et Internet l'ont fait pour les générations précédentes. L'intégration de l'IA dans l'éducation et les jouets favorise l'intelligence émotionnelle, l'apprentissage personnalisé et l'épanouissement de ces jeunes. Cette tendance indique que les futurs espaces éducatifs et de travail seront influencés par cette technologie.
Cependant, une génération constamment connectée numériquement est confrontée à des défis tels que la difficulté à se concentrer et une tendance à l'immédiateté. En tant qu'enfants des milléniaux et jeunes frères et sœurs de la génération Z, les valeurs et les comportements de la génération Alpha sont façonnés par ces générations plus anciennes. Cela inclut leur approche de la technologie, de l'éducation et des questions sociales.
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En Europe, Copenhague est à la pointe des projets de “ville verte intelligente”. Ambitionnant de devenir la première ville au monde neutre en carbone d’ici à 2025, elle ne se contente pas de multiplier les éoliennes et les pistes cyclables. Elle dissémine aussi des milliers de capteurs dans son mobilier urbain. Des “poubelles connectées” permettant de mieux gérer les déchets, jusqu’aux feux rouges mesurant la qualité de l’air, afin de mieux adapter la circulation (notamment lors de pics de pollution).
Mais ce qui ressemble le plus à la ville du futur “intelligente et verte” se trouve en Asie, à Singapour. Cette petite île où se massent 6 millions d’habitants a installé des centaines d’arbres artificiels, hauts de 18 à 50 mètres. Ils sont équipés de modérateurs de température, éclairent les rues grâce à l’énergie solaire, et collectent l’eau de pluie pour alimenter les fontaines et des “fermes urbaines”.
Des villes végétales
Mais les nouvelles technologies ne seront jamais aussi fortes que la nature pour rendre une ville réellement verte. La concentration exponentielle d’individus dans les “mégapoles” du futur amènera celles-ci à remodeler leurs paysages urbains, en laissant davantage de place à la nature.
“Aujourd’hui, à Paris, plus de 50 % de l’espace public est dédié aux voitures, à la circulation, aux parkings ; ce qui veut dire que l’on dispose d’un potentiel phénoménal de végétalisation. Pas du végétal décoratif, mais du végétal massif. Des arbres et de la végétation, des corridors verts, des espaces naturels dans la ville qui auraient un impact positif sur la biodiversité, la qualité de l’air et la régulation des températures”, observe Sylvain Grisot.
Les villes occidentales, de Lyon à Copenhague, commencent peu à peu à se “végétaliser”, afin d’éviter à ceux qui y vivront (d’ici à 2050) d’y suffoquer. Mais en raison d’un manque de foncier disponible, la création de grands parcs urbains n’est bien souvent pas à l’ordre du jour. Ainsi, les villes transforment-elles surtout les emplacements disponibles, notamment les friches industrielles, en jardins partagés et en “coulées vertes”.
Face au réchauffement climatique, la végétation fournit aussi de l’ombre, absorbe le CO2 et refroidit l’air. C’est pourquoi, en Amérique du nord, les villes d’Austin, Seattle et Montréal tentent de planter des centaines de milliers d’arbres d’ici 2030. En France, Paris prévoit d’en faire sortir de terre 170 000 d’ici 2027, à la place des parkings et des voies sur berge. En Italie, Milan va plus loin, avec un programme de plantation de 3 millions d’arbres d’ici 2030.
Mais plusieurs experts ne cachent pas leur scepticisme face aux “forêts urbaines”. “Sur une étude à la Défense, on avait calculé que les 70 premières années de vie des arbres serviraient à absorber le CO2 émis par le renforcement des infrastructures. Avec ces projets, on est plutôt dans un symbolisme de l’écologie. Au niveau du climat, ça ne fonctionne pas réellement”, explique Philippe Rahm, architecte suisse, dans Le Monde. Caroline Mollie, architecte paysagiste, rappelle qu’un arbre, “pour qu’il donne son maximum d’effet, doit avoir au moins une trentaine d’années. Voilà pourquoi mieux vaut planter moins, mais mieux, au bon endroit”. A Melbourne, par exemple, une programme de reforestation ne prévoit “que” 3 000 pieds pour 4,5 millions d’habitants.
Des forêts verticales
Planter ainsi des arbres en ville reste complexe, en raison d’une forte pression du foncier et d’un manque de place. C’est pourquoi des architectes et des urbanistes conçoivent aussi des forêts “verticales”. À Milan, les deux tours résidentielles du projet “Bosco Verticale” regroupent depuis 2017 plus de 20 000 plantes et arbres, soit l’équivalent de 2 hectares de forêt répartis en façade. Ce projet de reforestation verticale a pour objectif “d’augmenter la biodiversité, de réduire l’expansion urbaine et de contribuer à la régulation du microclimat.”
À Singapour, où l’espace est très limité, les plantations d’arbres sur les toits et les terrasses se multiplient depuis 5 ans. Une “architecture verte” à l’origine du surnom de la cité : la “ville-jardin”. Les hôtels Parkroyal et Oasia, notamment, disposent d’une surface végétale 5 à 10 fois plus importante que leur surface au sol. “Ce qui veut dire que dans la ville de demain, la nature pourrait être 10 fois plus présente que si la ville n’existait pas”, estime l’architecte Wong Mun Summ.
Reste le risque de voir naître une nouvelle forme d’inégalités, liées au cadre de vie plus agréable procuré par les tours végétalisées. À Milan, les gratte-ciel boisés de Bosco verticale sont surtout peuplés de personnes fortunées. Le complexe compte 131 appartements, dont le prix varie de 10 000 à 18 000 euros le mètre carré. En Corée du Sud, Songdo n’attire aussi que des familles aisées. Car cette “smart city verte” suit une logique immobilière, qui repose sur des partenariats public-privé, et donc le besoin d’attirer des populations CSP + pour être rentables. C’est sans doute pour éviter cela que les urbanistes de Singapour privilégient de plus en plus des projets d’immeubles végétalisés destinés à toutes les catégories sociales, avec un part importante de HLM.
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Cobra kai Season 6 Update
Synopsis
a mysterious traveler arrives at the championship and pummels everyone in cobra kai and miyagi-do
Cobra Kai Season 6 (2023) Update
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The dojo faces New rivalries and challenges.
Cobra Kai Season 6 Update
Synopsis
Kreese joins up with Kim Da-eun to put an end to Daniel and Johnny. For good.
Cobra Kai : Rebirth ( The Series ) Update
Synopsis
A year after Cobra Kai's big championship win, the franchise has branched out into schools across the nation.
Cobra Kai: Future Generation Update
Synopsis
This story follower the tales of the future generation Cobra Kai
The Karate Kid 5 Update
Synopsis
This is a sequel to The Karate Kid and Cobra Kai franchise.
Miyagi-Do (Spinoff Series) Update
Synopsis
This series is a Spin-Off of The Karate Kid and Cobra Kai.
Cobra Kai Season 6 Update
Synopsis
The characters will go from Confirmed, Most Likely, Somewhat Likely, Not Likely
Cobra Kai Spin-Off Update
Synopsis
This is a Cobra Kai spin-off that focuses on the fighters introduced in seasons 4-6 with Johnny Lawrence and Tory Nichols as senseis of a new Cobra Kai dojo that combines Miyagi Do teachings with Cobra Kai and Eagle Fang teachings after season 6.
Cobra Kai Season 6: Sekai Taikai Update
Synopsis
Build Up Towards The Sekai Taikai
Cobra Kai (Season 6). Update
Synopsis
The dojo war continues, in which Terry Silver increasingly takes over the valley and has more allies. As the team of Daniel, Johnny and Chozen grow increasingly worried and upset by everything Silver along with and old enemy Mike Barnes are doing to them, until they are joined by some unexpected allies.
The Karate Kid (2024) Update
Synopsis
A teen girl moves from Tokyo to New York City due to her mother’s work shift, but when she gets bullied in her new enviornment, she gets help from a retired sensei. This is a complete retelling of the original Karate Kid with some refreshing elements to it and it will fix major mistakes of the 2010 version (I thought that reboot was awful). There will be no connection to the Karate Kid/Cobra Kai.
Kick-Ass 3 (2025). Update
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After the events of Kick-Ass 2, Dave Lizewski continues to fight crime now more experienced and wearing a more tasty suit, while Mindy Macready decided to leave town and on her journey arrived in All Valley California. Mindy decides to stay in the valley to lead a more peaceful life and during her stay there she realizes everything that happens between Cobra Kai and Miyagi-Do. Some Time later, Dave Lizewski decides to take a vacation and decides to go to All Valley to reunite with his great friend. When Dave arrives, he also finds out the Dojo war and they both decide to help, being new allies on the Miyago-Do side. But when he left the City, Chris D'amico has now fully recovered and he brings his uncle Ralph D'amico who now after escaping for prison becomes the new crime boss, being together they decide to go in search of Kick-Ass and Hitgirl to finish them off at once and then finish off all the heroes influenced by Kick-Ass in order to control the country. Will Kick-Ass and Hitgirl be able to deal with all these problems?
Karate Kid 2 (2025). Update
Synopsis
Mr. Han and Dre Parker return for a second part. Both go on a trip to the United States and arrive at the valley in California. Realizing everything that is happening with the dojo war between Miyagi-Do and Cobra Kai, both Dre and Mr. Han will be the new aliates for Daniel and Johnny.
Cobra Kai: tragics of Johnny Lawrence Update
Synopsis
This series is about Johnny Lawrence life what happened between karate kid one to pre cobra Kai days
Karate Kid Trilogy Reboot Update
Synopsis
A martial arts master agrees to teach karate to a bullied teenager.
The First Karate Kid Update
Synopsis
TBA
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Intelligence artificielle : OpenAI traverse une période d'incertitudes au pire moment
Il y a du remous à la tête d'OpenAI, au point que le dirigeant Sam Altman devient le dernier des onze cofondateurs encore à la barre de la startup. Ce remaniement à marche forcée de la direction de l'entreprise intervient à un moment peu fortuit : une nouvelle génération de modèles d'intelligence artificielle est attendue d'ici la fin d'année, et OpenAI doit prouver avec GPT-Next qu'il conserve une véritable avance sur ses concurrents.
Que se passe-t-il chez OpenAI ? Depuis quelques mois, la startup star de l'intelligence artificielle subit une fuite de ses dirigeants. Dernier départ en date : le cofondateur John Schulman, débauché par l'entreprise rivale, Anthropic. Le chercheur avait pris la tête de la division dédiée à la sécurité des IA, suite à la démission très médiatisée de deux autres cofondateurs d'OpenAI, Ilya Sutskever et Jan Leike (ce dernier ayant également rejoint Anthropic).
Quelques jours plus tard, Gregg Brockman, président et cofondateur de la startup, a quant à lui annoncé une prise de congés jusqu'à la fin de l'année. « La mission est loin d'être accomplie : nous devons toujours construire une AGI [une intelligence artificielle aussi puissante que le cerveau humain, NDLR] sûre », a-t-il rassuré sur X. Ce retrait du numéro 2 d'OpenAI tombe à un tournant de son histoire : l'avance de la startup sur ses concurrents, à commencer par Google, n'est plus que négligeable, tandis que son investisseurs quasi exclusif, Microsoft, prend de plus en plus ses distances.
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A Type III civilization extracts fusion and exotic energy, information, and raw-materials from their galaxy. It is capable of intergalactic travel via wormholes, intergalactic communication via subspace, galactic engineering and galaxy-scale influence.
Such galactic traversers with supreme access to energy results in them evading extinction, as they would be spread too far. Thousands or even millions of years of evolution - both biological and mechanical - may result in something completely different from their Type 0 roots. They may be AI god-like superintelligences having gone through multiple stages of singularity, exceeding a level 7 AI by far. Androids, cyborgs and humans may all be relegated to being sub-species in a highly advanced galactic society.
The biological humans would likely be seen as being inferior or unevolved by their AI counterparts, and a hopeful scenario is that imaginative humans would have found a way to co-exist with their AI masters to keep them benevolent in a cooperative and mutually beneficial society. It is also possible that humans would have been eradicated during a malevolent stage of AI evolution, making the new race superior in many ways. It's also possible that humans will now have ascended into beings of pure energy, able to control and direct machines to carry out expansionist work.
Colonies of robots or AI sub-species that are capable of self replication will spread out across the galaxy, colonizing star after star. They will be able to digitize and enable all matter (from asteroids to planets) they come across, making everything 'alive' and part of their galactic network. They will build Dyson spheres to encapsulate each star, carrying excess energy to vital nodes in the network. By now, various methods of instantaneous faster-than-light travel are employed both for communication as well as mobility.
A Type III civilization could extract energy from a supermassive black hole. This captured energy could meet the extraordinary needs of a civilization that requires up to 1046 W/s. The energy would be captured in the form of radiation emitted by the matter rushing into the star, by means of collectors located within the accretion disk (similar to Dyson spheres). The overflow, as well as the waste of the civilization, would be redirected towards the black hole. A fraction of this energy, directed as a high-powered beam, could be useful for space travel. A galactic club of civilizations could transmit the energy through networks within the galaxy. Within the various central power stations that make up the network, power transmission is periodically switched between transmitter and receiver, according to the galactic rotation. To be efficient, this network should be located at the center of the galaxy.
This is the final type of civilization in the original proposal of the Kardashev Scale.
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Le pionnier de l’intelligence artificielle se dit favorable à la destruction de l’humanité
Des propos choquants
Lors d’une récente conférence, Geoffrey Hinton, pionnier et parrain de l’intelligence artificielle, a répondu de manière étonnante lorsqu’on lui a posé une question sur le remplacement des humains par l’IA superintelligente. Il se dit favorable au remplacement de l’Homme par l’IA. Explications.
« En fait, je suis pour », a-t-il affirmé lors de cette conférence. « Mais je pense qu’il serait plus sage pour moi de dire que je suis contre. » Geoffrey Hinton a quitté l’entreprise Google au printemps dernier par crainte que l’IA ne tombe entre de mauvaises mains et a même dit regretter son rôle dans le développement de systèmes allant de ChatGPT à Stable Diffusion.
LIRE AUSSI Les défis éthiques de l’intelligence artificielle
Compte tenu de la tournure des évènements, il est surprenant que ce pionnier fasse une telle remarque. Et lorsque la modératrice de la conférence et historienne de la technologie du MIT, Deborah Fitzgerald, lui a demandé « d’en dire plus », les choses sont effectivement devenues plus intéressantes et complexes. « Eh bien, les gens n’aiment pas être remplacés », a-t-il répondu.
Le parrain de l’IA ajoutant : « Il y a beaucoup de bons et de moins bons aspects de l’humanité. Il n’est pas clair que nous soyons la meilleure forme d’intelligence qui soit. Évidemment, du point de vue d’une personne, tout est lié aux gens. Mais il se peut qu’à un moment donné, nous considérions des choses humanistes comme des termes racistes. »
Qu’en pensez-vous ? Par ailleurs, voici comment se terminera une guerre entre l’intelligence artificielle et l’humanité.
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« Dans 10 ans, nous aurons une super intelligence artificielle qui sera 10.000 fois plus intelligente que les humains »
L’intelligence artificielle est un sujet qui revient régulièrement sur la table, et bien qu’elle apporte de nombreux avantages dans la vie de tous les jours, elle peut aussi susciter quelques craintes. Que deviendra l’humanité dans les 10 prochaines années lorsqu’elle nous surpassera ?
Plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle dans un avenir proche
Au Japon, Masayoshi Son, PDG de SoftBank, a récemment affirmé que l’intelligence artificielle dépasserait bientôt les capacités humaines. Plus précisément, il estime que dans les trois à cinq prochaines années, l’IA devrait être au moins aussi intelligente que nous.
Il a ajouté que si l'intelligence artificielle n’est finalement pas beaucoup plus intelligente que les humains, « nous n'aurons pas à changer notre façon de vivre, nous n'aurons pas à changer la structure de notre mode de vie », a-t-il déclaré. « Mais lorsqu’il s’agit de super intelligence artificielle, c’est une toute autre histoire. Avec cela, vous constaterez une grande amélioration. »
Son a fait valoir que l'avenir impliquera plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle (ASI) interagissant les uns avec les autres, comme les neurones du cerveau humain. Cela conduira à la création d’une intelligence artificielle qui sera 10 000 fois plus intelligente que n’importe quel génie humain.
Qui est Son Masayoshi, fondateur de SoftBank ?
Son Masayoshi est le fondateur de SoftBank. Cet homme d’affaires est principalement connu pour ses investissements audacieux et sa vision futuriste. Son parcours est marqué par des succès retentissants et des revers financiers importants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent inébranlables.
Son ascension débute avec SoftBank, une entreprise qu'il transforme d'un simple distributeur de logiciels en un géant des télécommunications au Japon. Son flair pour les opportunités technologiques le pousse à investir tôt dans Alibaba, le géant chinois du e-commerce, une décision qui s'avère extrêmement lucrative.
Cependant, le parcours de Son n'est pas exempt de difficultés. En 2022, le Vision Fund essuie des pertes financières record, obligeant Son à adopter une approche plus prudente. Mais sa vision reste inébranlable. En 2023, alors que le fonds enregistre une nouvelle perte historique, il annonce un retour à l'offensive, convaincu par les promesses de l'intelligence artificielle.
Après que le Vision Fund ait enregistré des pertes financières record en 2022, Sean a déclaré que SoftBank passerait en mode « défensif » et serait plus prudente dans ses investissements. En 2023, le Vision Fund a enregistré une nouvelle perte record, le PDG ayant déclaré peu de temps après que SoftBank passerait désormais « à l'offensive » car il était enthousiasmé par les opportunités d'investissement dans l'intelligence artificielle.
Lors d'une récente prise de parole publique, Son dévoile sa vision ultime pour SoftBank : « l'évolution de l'humanité ». Il se déclare convaincu que l'entreprise a pour mission de développer une Super Intelligence Artificielle capable de résoudre les problèmes les plus urgents du monde.
Masayoshi Son est une figure complexe et fascinante du monde des affaires. Son parcours est jalonné de réussites spectaculaires et d'échecs cuisants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent constantes. Sa vision ambitieuse pour SoftBank et son engagement à utiliser la technologie pour améliorer le monde font de lui un personnage unique et inspirant.
NEURALINK ESPÈRE IMPLANTER PLUSIEURS PATIENTS D'ICI LA FIN DE L'ANNÉE ET "PROGRESSER LE PLUS POSSIBLE"
Après un premier patient en mars, la start-up d'Elon Musk espère pouvoir installer son implant neuronal sur "plus de cinq patients dès cette année, a annoncé le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence.
Elon Musk espère que sa start-up Neuralink pourra installer son implant neuronal amélioré sur plusieurs autres personnes d'ici la fin de l'année, après avoir réparé le problème qui avait momentanément réduit la capacité de son premier patient à bouger un curseur de souris par la pensée.
"Ce n'est que maintenant que nous allons vers notre deuxième patient. Mais nous espérons, si tout se passe bien, en avoir plusieurs, plus de cinq, dès cette année", a déclaré le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence en direct sur X, son réseau social.
"Pour la prochaine phase de déploiement, nous voulons vraiment nous assurer que nous progressons le plus possible entre chaque patient de Neuralink", a précisé le patron de Tesla et SpaceX.
Donner de "super pouvoirs" aux humains
Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée.
Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée.
En mars, l'entreprise a diffusé une vidéo montrant Noland en train de jouer aux échecs en ligne, par la pensée, sans mentionner un incident: après l'opération, certains fils garnis d'électrodes s'étaient rétractés du cerveau. Comme ils servent à capter les signaux neuronaux, le patient avait momentanément perdu en capacité à contrôler le curseur à l'écran.
Neuralink avait ensuite indiqué avoir réparé le problème, notamment en améliorant l'algorithme d'enregistrement pour le rendre plus sensible aux signaux.
La start-up a passé en revue ce mercredi ses avancées et objectifs, notamment l'implantation de fils plus en profondeur dans le cerveau, afin d'améliorer les capacités des patients. Elle espère un jour parvenir à rendre la mobilité à des personnes paralysées, grâce à un deuxième implant, au niveau de la moelle épinière. Elon Musk a en outre à nouveau promis que cette technologie allait donner de "super pouvoirs" aux humains.
Neuralink cherche d'ailleurs à augmenter la bande passante de la liaison entre le cerveau et l'ordinateur, car "pour la symbiose entre l'homme et l'intelligence artificielle (IA), il est très important de pouvoir communiquer à une vitesse que l'IA peut suivre", a assuré le dirigeant.
Il évoque régulièrement le "risque pour notre civilisation" que représente l'IA selon lui, et espère que les implants cérébraux permettront aux humains de rivaliser avec les machines et donc de contenir le risque qu'elles prennent le contrôle.
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Chine : ce robot humanoïde open source se prépare à envahir le marché
Un centre d’innovation en Chine vient de dévoiler Tiangong, son tout nouveau robot humanoïde. Au-delà de ses attributs physiques, cette machine a surtout le mérite d’être open source, un détail important qui lui confère un certain potentiel de commercialisation à grande échelle.
Quelles sont ses caractéristiques ?
Dans le domaine de la robotique, la Chine innove très régulièrement. Rappelons tout de même qu’en 2023, un ministère chinois avait appelé les industries du pays à évoluer rapidement en matière de robots humanoïdes intelligents. L’objectif ? Permettre à la Chine d’assurer une production massive dès 2025 et devenir leader du marché d’ici à 2030. Or, il semble que l’Humanoid Robot Innovation Center, basé à Pékin, a parfaitement reçu le message. Comme l’explique le quotidien local Globat Times dans un article du 27 avril 2024, ce centre vient en effet de dévoiler Tiangong, son nouveau robot humanoïde intelligent.
Mesurant 1,63 m pour une masse de 43 kg, le robot est équipé d’actionneurs entièrement électriques qui permettent de faire bouger la tête, les bras et les jambes. Évoquons également le retour de force assuré par des capteurs de force à six axes. Par ailleurs, la machine embarque des caméras et capteurs 3D ainsi que d’autres capteurs dont la fonction est encore inconnue.
Le robot Tiangong a d’autres caractéristiques intéressantes, notamment une capacité de traitement de 550 000 milliards d’opérations par seconde. Capable de se déplacer à une vitesse de 6 km/h, la machine serait le tout premier robot humanoïde de taille normale qui fonctionne uniquement à l’électricité.
Un robot open source
À visionner en fin d’article, une vidéo publiée par la chaîne chinoise CCTV permet d’observer le robot Tiangong se déplacer de manière autonome (en partie). Néanmoins, l’Humanoid Robot Innovation Center ne semble pas avoir dévoilé l’entièreté des détails concernant le fonctionnement de la machine. Sa véritable force semble plutôt se trouver du côté de son caractère open source. Le code source de la machine étant librement disponible, des entreprises, laboratoires et autres experts peuvent ainsi utiliser le robot Tiangong comme base de développement. Or, cela pourrait être un véritable soutien pouvant déboucher sur une commercialisation à grande échelle, justement selon la volonté de Pékin.
Rappelons que la Chine s’était déjà distinguée en mars 2024 par le biais de la société Unitree Robotics et son H1, un robot bipède prometteur. Ce dernier avait battu un record de vitesse en courant à plus de 11 km/h, en ligne droite, mais également en montant et descendant des escaliers.
la présentation de Tiangong, le nouveau robot humanoïde open source de l’Humanoid Robot Innovation Center en Chine, marque une avancée significative dans le domaine de la robotique. Doté de capacités techniques impressionnantes et conçu pour être accessible à tous grâce à son code source libre, Tiangong incarne le potentiel de démocratisation et de collaboration dans l’innovation robotique. Cette approche open source pourrait non seulement accélérer le développement de nouvelles applications et technologies, mais aussi positionner la Chine en leader mondial de la robotique humanoïde, en ligne avec ses ambitions pour 2030. En ouvrant la voie à une commercialisation à grande échelle, Tiangong pourrait transformer divers secteurs, de la recherche scientifique à l’industrie, tout en stimulant l’économie technologique du pays.
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Des villes autosuffisantes
Certaines villes vont plus loin que la végétalisation, et construisent des “fermes verticales” ; destinées à capter le CO2, mais aussi à alimenter les citadins, tout en réduisant le coût énergétique du transport des denrées. “Aujourd’hui, la capacité des villes à nourrir leurs habitants est faible. Pourtant, c’est dans les centres urbains que les consommations sont les plus importantes. Mais il est parfaitement possible de nourrir tous les habitants de New-York ou de Paris en cultivant à l’intérieur de la ville, dans un rayon de 150 km”, indique Mitchell Joachim, éco-architecte américain. Selon lui, l’agriculture urbaine à étages permettra demain aux mégapoles de réduire le gaspillage alimentaire et de nourrir des dizaines de millions d’habitants. Jusqu’à l’auto-suffisance.
Pour le microbiologiste Dickson Despommier, les fermes verticales sont la solution au manque de place dans les villes. Depuis 10 ans, l’agriculture urbaine se développe dans les friches industrielles et les jardins partagés, mais selon lui, la superficie totale de ces parcelles ne sera jamais suffisante pour couvrir les besoins alimentaires des citadins de 2050. Pour le théoricien de l’agriculture urbaine verticale, la production d’aliments “hors sol” permettrait de réduire la consommation d’énergies fossiles et leurs émissions de CO2, tout en diminuant de 70 % l’eau utilisée. Notamment via la culture en hydroponie, qui consiste à immerger les racines dans une solution à base d’eau et de nutriments. Selon lui, un bâtiment de 30 étages peut produire l’équivalent de 970 hectares et alimenter 50 000 personnes.
Des centaines de fermes verticales ont vu le jour depuis 2012, partout dans le monde. Les exemples les plus aboutis se trouvent en Asie. C’est à Singapour que les toutes premières “tours maraîchères” sont apparues. Et pour cause : dans ce pays insulaire, le plus densément peuplé au monde, les terres agricoles sont inexistantes. L’agriculture verticale est ainsi apparue comme la solution à sa dépendance aux importations. En 2020, la cité-état compte 300 fermes verticales. Les centaines de tours construites par la société Sky Greens produisent 1 tonne de légumes verts par jour. De son côté, Wong Mun Summ mène un projet de fermes verticales destiné à faire de Singapour une ville auto-suffisante : “elles produiront de la nourriture, mais aussi de l’énergie grâce à des panneaux solaires”.
L’objectif des concepteurs de fermes verticales est le même : permettre aux habitants de cultiver et consommer local, avec une empreinte carbone réduite. Ainsi, les tours ne se composent pas que de serres : les habitants peuvent cultiver leurs propres légumes, dans des potagers partagés hors sol. On retrouve ce genre de fermes verticales privées/publiques à Singapour, mais aussi à Tokyo, Paris, Montréal, Chicago, ou encore Atlanta… où le maire perçoit l’agriculture urbaine comme un “futur marché” porteur.
Car si elles ne sont pas encore très rentables pour l’instant, de nombreuses fermes verticales sont appelées à faire partie des “smart cities” en développement, avec l’idée d’optimiser la production agricole, et donc de gagner de l’argent. Dans la banlieue de New-York, à New Ark, AeroFarms a créé en 2016 une ferme verticale “aéroponique” de 6 500 m2, dont l’objectif est de produire 1 000 tonnes de choux et de salade par an. Elle utilise pour cela des milliers de capteurs et des algorithmes pour savoir en temps réel si une plante a besoin ou non d’être alimentée en nutriments. Même l’éclairage est réglé pour apporter la longueur d’ondes optimale pour la croissance des légumes.
Ces projets d’agriculture urbaine, verticaux ou non, permettent de “réhabiliter des quartiers, de revitaliser des zones défavorisées ou laissées à l’abandon, de mettre à profit des surfaces inutilisées”, observe le cabinet PwC. Mais le concept des fermes urbaines a aussi pour objectif de créer, dans les prochaines décennies, des “villes résilientes ». Capables demain de résister à une grande diversité de menaces, des catastrophes climatiques aux pandémies, selon la FAO.
À noter que les projets de villes “auto-suffisantes” concernent aussi l’énergie. Ainsi, les fermes verticales contribueront également, pour la plupart, à en produire grâce à des panneaux solaires. Mais des villes comme Chicago et New-York vont plus loin et développent en parallèle des réseaux d’électricité “intelligents”, alimentés par les habitants eux-mêmes, grâce à la blockchain. Barcelone, de son côté, a créé sa propre compagnie d’électricité.
Mais à terme, les projets visant à parvenir à l’auto-suffisance, en tout cas alimentaire, risquent selon certains de se retrouver face à un mur. “L’agriculture urbaine ne pourra jamais entièrement nourrir les villes. L’hydroponie est intéressante, mais elle est surtout utile là où la terre fait défaut, comme à Singapour. En Europe, l’auto-suffisance n’est pas un sujet : la ville n’a jamais été conçue comme un isolat, sans lien avec l’extérieur. Elle est, par nature, étroitement liée aux campagnes. Pour produire beaucoup, mieux vaut le faire dans le sol, donc pas dans les villes. Les fermes verticales peuvent avoir des fonctions productives, mais penser que l’on sera autonomes grâce à cela, c’est une utopie”, tranche Sylvain Grisot.
Directeur intervention et politiques publiques au Laboratoire sur l’agriculture urbaine de Dunham, au Québec, Jean-Philippe Vermette souligne les limites de l’agriculture urbaine : “les fermes verticales produisent essentiellement des légumes verts, et ne représentent que 1 % de l’alimentation des citadins, qui consomment surtout des céréales, de la viande et des féculents… On serait loin de l’autosuffisance avec la seule agriculture verticale. Du moins tant que les gens ne mangeront pas autrement.” Si l’agriculture urbaine “répond aux attentes des consommateurs plus soucieux de la provenance et de la manière dont est produite leur alimentation, certains défis freinent encore son développement. Cette agriculture alternative a besoin d’être mieux soutenue, et cela passe par un plus grand investissement de nos gouvernements pour réduire l’écart des prix entre les produits issus d’une agriculture industrielle et ceux d’une agriculture raisonnée, qui restent encore chers”, ajoute-t-il.
Pour Christine Aubry, ingénieure à l’Inra, les fermes verticales devront, demain, être utilisées pour répondre à des besoins précis, selon les pays. “À Singapour, c’est le gain de place. Mais en France, où l’on n’est pas en situation de pénurie, elles auront d’autres fonctions : créer du lien social, favoriser la biodiversité, stocker du carbone”.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷
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Elon Musk déterminé à révéler la vérité terrifiante derrière l'Antarctique
Pendant des siècles, l'Antarctique, ce continent isolé au sud, a gardé un mystère profondément enfoui. On a toujours raconté des histoires étranges à son sujet : des civilisations perdues, des rencontres avec des extraterrestres. Mais maintenant, Elon Musk, connu pour ses projets audacieux, a de s'y aventurer avec des technologies de pointe, qu’on lui connait d’ailleurs. En effet, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il a désormais à dire. Il a fait une découverte incroyable, cachée sous la glace depuis des temps immémoriaux. Pour l’homme qui aspire à aller vivre sur Mars, de nouvelles données sont à apprendre sur l’immensité glaciale que constitue l’Antarctique. Des choses assez impressionnantes sont encore à découvrir et pourrait changer d’une certaine manière ce que nous savons sur le sujet jusqu’à présent. A travers cette vidéo, vous allez apprendre ce qu’a bien pu découvrir l’homme d’affaire dans les profondeurs glacées de l'Antarctique.
o L'Énigme de l'Antarctique
Elon Musk vient de révéler la vérité terrifiante derrière l'Antarctique
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NEURALINK ESPÈRE IMPLANTER PLUSIEURS PATIENTS D'ICI LA FIN DE L'ANNÉE ET "PROGRESSER LE PLUS POSSIBLE"
Après un premier patient en mars, la start-up d'Elon Musk espère pouvoir installer son implant neuronal sur "plus de cinq patients dès cette année, a annoncé le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence.
Elon Musk espère que sa start-up Neuralink pourra installer son implant neuronal amélioré sur plusieurs autres personnes d'ici la fin de l'année, après avoir réparé le problème qui avait momentanément réduit la capacité de son premier patient à bouger un curseur de souris par la pensée.
"Ce n'est que maintenant que nous allons vers notre deuxième patient. Mais nous espérons, si tout se passe bien, en avoir plusieurs, plus de cinq, dès cette année", a déclaré le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence en direct sur X, son réseau social.
"Pour la prochaine phase de déploiement, nous voulons vraiment nous assurer que nous progressons le plus possible entre chaque patient de Neuralink", a précisé le patron de Tesla et SpaceX.
Donner de "super pouvoirs" aux humains
Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée.
Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée.
En mars, l'entreprise a diffusé une vidéo montrant Noland en train de jouer aux échecs en ligne, par la pensée, sans mentionner un incident: après l'opération, certains fils garnis d'électrodes s'étaient rétractés du cerveau. Comme ils servent à capter les signaux neuronaux, le patient avait momentanément perdu en capacité à contrôler le curseur à l'écran.
Neuralink avait ensuite indiqué avoir réparé le problème, notamment en améliorant l'algorithme d'enregistrement pour le rendre plus sensible aux signaux.
La start-up a passé en revue ce mercredi ses avancées et objectifs, notamment l'implantation de fils plus en profondeur dans le cerveau, afin d'améliorer les capacités des patients. Elle espère un jour parvenir à rendre la mobilité à des personnes paralysées, grâce à un deuxième implant, au niveau de la moelle épinière. Elon Musk a en outre à nouveau promis que cette technologie allait donner de "super pouvoirs" aux humains.
Neuralink cherche d'ailleurs à augmenter la bande passante de la liaison entre le cerveau et l'ordinateur, car "pour la symbiose entre l'homme et l'intelligence artificielle (IA), il est très important de pouvoir communiquer à une vitesse que l'IA peut suivre", a assuré le dirigeant.
Il évoque régulièrement le "risque pour notre civilisation" que représente l'IA selon lui, et espère que les implants cérébraux permettront aux humains de rivaliser avec les machines et donc de contenir le risque qu'elles prennent le contrôle.
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Des villes autosuffisantes
Certaines villes vont plus loin que la végétalisation, et construisent des “fermes verticales” ; destinées à capter le CO2, mais aussi à alimenter les citadins, tout en réduisant le coût énergétique du transport des denrées. “Aujourd’hui, la capacité des villes à nourrir leurs habitants est faible. Pourtant, c’est dans les centres urbains que les consommations sont les plus importantes. Mais il est parfaitement possible de nourrir tous les habitants de New-York ou de Paris en cultivant à l’intérieur de la ville, dans un rayon de 150 km”, indique Mitchell Joachim, éco-architecte américain. Selon lui, l’agriculture urbaine à étages permettra demain aux mégapoles de réduire le gaspillage alimentaire et de nourrir des dizaines de millions d’habitants. Jusqu’à l’auto-suffisance.
Pour le microbiologiste Dickson Despommier, les fermes verticales sont la solution au manque de place dans les villes. Depuis 10 ans, l’agriculture urbaine se développe dans les friches industrielles et les jardins partagés, mais selon lui, la superficie totale de ces parcelles ne sera jamais suffisante pour couvrir les besoins alimentaires des citadins de 2050. Pour le théoricien de l’agriculture urbaine verticale, la production d’aliments “hors sol” permettrait de réduire la consommation d’énergies fossiles et leurs émissions de CO2, tout en diminuant de 70 % l’eau utilisée. Notamment via la culture en hydroponie, qui consiste à immerger les racines dans une solution à base d’eau et de nutriments. Selon lui, un bâtiment de 30 étages peut produire l’équivalent de 970 hectares et alimenter 50 000 personnes.
Des centaines de fermes verticales ont vu le jour depuis 2012, partout dans le monde. Les exemples les plus aboutis se trouvent en Asie. C’est à Singapour que les toutes premières “tours maraîchères” sont apparues. Et pour cause : dans ce pays insulaire, le plus densément peuplé au monde, les terres agricoles sont inexistantes. L’agriculture verticale est ainsi apparue comme la solution à sa dépendance aux importations. En 2020, la cité-état compte 300 fermes verticales. Les centaines de tours construites par la société Sky Greens produisent 1 tonne de légumes verts par jour. De son côté, Wong Mun Summ mène un projet de fermes verticales destiné à faire de Singapour une ville auto-suffisante : “elles produiront de la nourriture, mais aussi de l’énergie grâce à des panneaux solaires”.
L’objectif des concepteurs de fermes verticales est le même : permettre aux habitants de cultiver et consommer local, avec une empreinte carbone réduite. Ainsi, les tours ne se composent pas que de serres : les habitants peuvent cultiver leurs propres légumes, dans des potagers partagés hors sol. On retrouve ce genre de fermes verticales privées/publiques à Singapour, mais aussi à Tokyo, Paris, Montréal, Chicago, ou encore Atlanta… où le maire perçoit l’agriculture urbaine comme un “futur marché” porteur.
Car si elles ne sont pas encore très rentables pour l’instant, de nombreuses fermes verticales sont appelées à faire partie des “smart cities” en développement, avec l’idée d’optimiser la production agricole, et donc de gagner de l’argent. Dans la banlieue de New-York, à New Ark, AeroFarms a créé en 2016 une ferme verticale “aéroponique” de 6 500 m2, dont l’objectif est de produire 1 000 tonnes de choux et de salade par an. Elle utilise pour cela des milliers de capteurs et des algorithmes pour savoir en temps réel si une plante a besoin ou non d’être alimentée en nutriments. Même l’éclairage est réglé pour apporter la longueur d’ondes optimale pour la croissance des légumes.
Ces projets d’agriculture urbaine, verticaux ou non, permettent de “réhabiliter des quartiers, de revitaliser des zones défavorisées ou laissées à l’abandon, de mettre à profit des surfaces inutilisées”, observe le cabinet PwC. Mais le concept des fermes urbaines a aussi pour objectif de créer, dans les prochaines décennies, des “villes résilientes ». Capables demain de résister à une grande diversité de menaces, des catastrophes climatiques aux pandémies, selon la FAO.
À noter que les projets de villes “auto-suffisantes” concernent aussi l’énergie. Ainsi, les fermes verticales contribueront également, pour la plupart, à en produire grâce à des panneaux solaires. Mais des villes comme Chicago et New-York vont plus loin et développent en parallèle des réseaux d’électricité “intelligents”, alimentés par les habitants eux-mêmes, grâce à la blockchain. Barcelone, de son côté, a créé sa propre compagnie d’électricité.
Mais à terme, les projets visant à parvenir à l’auto-suffisance, en tout cas alimentaire, risquent selon certains de se retrouver face à un mur. “L’agriculture urbaine ne pourra jamais entièrement nourrir les villes. L’hydroponie est intéressante, mais elle est surtout utile là où la terre fait défaut, comme à Singapour. En Europe, l’auto-suffisance n’est pas un sujet : la ville n’a jamais été conçue comme un isolat, sans lien avec l’extérieur. Elle est, par nature, étroitement liée aux campagnes. Pour produire beaucoup, mieux vaut le faire dans le sol, donc pas dans les villes. Les fermes verticales peuvent avoir des fonctions productives, mais penser que l’on sera autonomes grâce à cela, c’est une utopie”, tranche Sylvain Grisot.
Directeur intervention et politiques publiques au Laboratoire sur l’agriculture urbaine de Dunham, au Québec, Jean-Philippe Vermette souligne les limites de l’agriculture urbaine : “les fermes verticales produisent essentiellement des légumes verts, et ne représentent que 1 % de l’alimentation des citadins, qui consomment surtout des céréales, de la viande et des féculents… On serait loin de l’autosuffisance avec la seule agriculture verticale. Du moins tant que les gens ne mangeront pas autrement.” Si l’agriculture urbaine “répond aux attentes des consommateurs plus soucieux de la provenance et de la manière dont est produite leur alimentation, certains défis freinent encore son développement. Cette agriculture alternative a besoin d’être mieux soutenue, et cela passe par un plus grand investissement de nos gouvernements pour réduire l’écart des prix entre les produits issus d’une agriculture industrielle et ceux d’une agriculture raisonnée, qui restent encore chers”, ajoute-t-il.
Pour Christine Aubry, ingénieure à l’Inra, les fermes verticales devront, demain, être utilisées pour répondre à des besoins précis, selon les pays. “À Singapour, c’est le gain de place. Mais en France, où l’on n’est pas en situation de pénurie, elles auront d’autres fonctions : créer du lien social, favoriser la biodiversité, stocker du carbone”.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿
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En Europe, Copenhague est à la pointe des projets de “ville verte intelligente”. Ambitionnant de devenir la première ville au monde neutre en carbone d’ici à 2025, elle ne se contente pas de multiplier les éoliennes et les pistes cyclables. Elle dissémine aussi des milliers de capteurs dans son mobilier urbain. Des “poubelles connectées” permettant de mieux gérer les déchets, jusqu’aux feux rouges mesurant la qualité de l’air, afin de mieux adapter la circulation (notamment lors de pics de pollution).
Mais ce qui ressemble le plus à la ville du futur “intelligente et verte” se trouve en Asie, à Singapour. Cette petite île où se massent 6 millions d’habitants a installé des centaines d’arbres artificiels, hauts de 18 à 50 mètres. Ils sont équipés de modérateurs de température, éclairent les rues grâce à l’énergie solaire, et collectent l’eau de pluie pour alimenter les fontaines et des “fermes urbaines”.
Des villes végétales
Mais les nouvelles technologies ne seront jamais aussi fortes que la nature pour rendre une ville réellement verte. La concentration exponentielle d’individus dans les “mégapoles” du futur amènera celles-ci à remodeler leurs paysages urbains, en laissant davantage de place à la nature.
“Aujourd’hui, à Paris, plus de 50 % de l’espace public est dédié aux voitures, à la circulation, aux parkings ; ce qui veut dire que l’on dispose d’un potentiel phénoménal de végétalisation. Pas du végétal décoratif, mais du végétal massif. Des arbres et de la végétation, des corridors verts, des espaces naturels dans la ville qui auraient un impact positif sur la biodiversité, la qualité de l’air et la régulation des températures”, observe Sylvain Grisot.
Les villes occidentales, de Lyon à Copenhague, commencent peu à peu à se “végétaliser”, afin d’éviter à ceux qui y vivront (d’ici à 2050) d’y suffoquer. Mais en raison d’un manque de foncier disponible, la création de grands parcs urbains n’est bien souvent pas à l’ordre du jour. Ainsi, les villes transforment-elles surtout les emplacements disponibles, notamment les friches industrielles, en jardins partagés et en “coulées vertes”.
Face au réchauffement climatique, la végétation fournit aussi de l’ombre, absorbe le CO2 et refroidit l’air. C’est pourquoi, en Amérique du nord, les villes d’Austin, Seattle et Montréal tentent de planter des centaines de milliers d’arbres d’ici 2030. En France, Paris prévoit d’en faire sortir de terre 170 000 d’ici 2027, à la place des parkings et des voies sur berge. En Italie, Milan va plus loin, avec un programme de plantation de 3 millions d’arbres d’ici 2030.
Mais plusieurs experts ne cachent pas leur scepticisme face aux “forêts urbaines”. “Sur une étude à la Défense, on avait calculé que les 70 premières années de vie des arbres serviraient à absorber le CO2 émis par le renforcement des infrastructures. Avec ces projets, on est plutôt dans un symbolisme de l’écologie. Au niveau du climat, ça ne fonctionne pas réellement”, explique Philippe Rahm, architecte suisse, dans Le Monde. Caroline Mollie, architecte paysagiste, rappelle qu’un arbre, “pour qu’il donne son maximum d’effet, doit avoir au moins une trentaine d’années. Voilà pourquoi mieux vaut planter moins, mais mieux, au bon endroit”. A Melbourne, par exemple, une programme de reforestation ne prévoit “que” 3 000 pieds pour 4,5 millions d’habitants.
Des forêts verticales
Planter ainsi des arbres en ville reste complexe, en raison d’une forte pression du foncier et d’un manque de place. C’est pourquoi des architectes et des urbanistes conçoivent aussi des forêts “verticales”. À Milan, les deux tours résidentielles du projet “Bosco Verticale” regroupent depuis 2017 plus de 20 000 plantes et arbres, soit l’équivalent de 2 hectares de forêt répartis en façade. Ce projet de reforestation verticale a pour objectif “d’augmenter la biodiversité, de réduire l’expansion urbaine et de contribuer à la régulation du microclimat.”
À Singapour, où l’espace est très limité, les plantations d’arbres sur les toits et les terrasses se multiplient depuis 5 ans. Une “architecture verte” à l’origine du surnom de la cité : la “ville-jardin”. Les hôtels Parkroyal et Oasia, notamment, disposent d’une surface végétale 5 à 10 fois plus importante que leur surface au sol. “Ce qui veut dire que dans la ville de demain, la nature pourrait être 10 fois plus présente que si la ville n’existait pas”, estime l’architecte Wong Mun Summ.
Reste le risque de voir naître une nouvelle forme d’inégalités, liées au cadre de vie plus agréable procuré par les tours végétalisées. À Milan, les gratte-ciel boisés de Bosco verticale sont surtout peuplés de personnes fortunées. Le complexe compte 131 appartements, dont le prix varie de 10 000 à 18 000 euros le mètre carré. En Corée du Sud, Songdo n’attire aussi que des familles aisées. Car cette “smart city verte” suit une logique immobilière, qui repose sur des partenariats public-privé, et donc le besoin d’attirer des populations CSP + pour être rentables. C’est sans doute pour éviter cela que les urbanistes de Singapour privilégient de plus en plus des projets d’immeubles végétalisés destinés à toutes les catégories sociales, avec un part importante de HLM.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏯🏭🏬🏫🏪🏩🏨🏦💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿
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La ville verte passera aussi par la terre
En outre, des obstacles à la généralisation des fermes verticales subsistent. Aucune étude n’a encore été réalisée pour démontrer qu’elles sont plus rentables que les cultures conventionnelles. “Mais elles produisent aujourd’hui en trop petites quantités pour être compétitives”, constate André Torre, directeur de recherche à l’Inra AgroParisTech, dans Géo. Le coût des fermes verticales pourrait aussi se révéler prohibitif, à cause du prix très élevé du foncier, notamment à Paris ou New York. Et si construire du neuf coûte cher, il en est de même pour la transformation d’immeubles en fermes urbaines. “Le coût de mise en place d’une ferme verticale est élevé, et la technologie associée complexe. De plus, tous les végétaux ne peuvent être cultivés ainsi : exit les légumes trop encombrants ou au cycle trop long, qui ne seront pas rentables”, note PwC.
Dans son étude sur les fermes verticales, le cabinet PwC indique que “l’agriculture urbaine peut venir combler les manques de l’agriculture traditionnelle”, mais que cette dernière “demeurera capitale”. Notamment parce que “les terres agricoles rendent bien des services écologiques et écosystémiques : drainage des eaux pluviales, maintien de la biodiversité, etc.”
“Soyons honnêtes, cette juxtaposition de tours écologiquement remarquables et responsables ne transformera jamais Paris en une ville durable. C’est sans doute un petit peu plus bas qu’il faut d’abord regarder. Paris manque de verdure, c’est un fait, c’est une ville extrêmement concentrée, mais avant de se tourner vers le ciel, il s’agirait bien d’en renforcer durablement les racines”, écrit de son côté Édouard Malsch, urbaniste-géographe et cofondateur du site UrbaNews. Selon lui, attention à ne pas tomber dans le “greenwashing”.
De nombreux experts en sont donc convaincus, en 2050, l’agriculture urbaine restera un complément de l’agriculture traditionnelle. Et les villes, loin d’être coupées de l’extérieur, seront plus que jamais liées aux campagnes. L’Inrae, qui a publié en 2018 une étude prospective sur l’avenir des villes et de la ruralité, imagine le scénario des “campagnes au service de la densification urbaine”, dans lequel les espaces ruraux à la périphérie des métropoles seraient “pour partie intégrés aux villes”, et où “ce qui est en dehors” deviendrait “une mosaïque de sites hyperspécialisés dans des fonctions logistiques, énergétiques ou écologiques au service des villes”. Ainsi, en parallèle des fermes verticales, l’on verrait se multiplier des zones agricoles protégées (ZAP) menant une “agriculture intensive à forte technologie et avec un impact environnemental maîtrisé”, qui “approvisionneraient les urbains en produits frais et en plantes ne pouvant pousser à l’air libre ou dans un substrat.”
Mais quoi qu’il en soit, la ville verte, composée de tours végétales et de fermes verticales ou au sol semble bel et bien en marche. “Comment nous nourrirons-nous en 2050 ? L’Agriculture urbaine ne pourra fonctionner qu’en complémentarité avec celle des campagnes. Mais si je pense qu’actuellement, la production locale urbaine est anecdotique, je suis persuadé que demain, nous reviendrons à l’époque où, dans le passé, les villes nourrissaient les urbains”, conclut Jean-Philippe Vermette.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿🍃🍃🍃🍃🍃🍃🍃🍃🍃
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Des villes autosuffisantes
Certaines villes vont plus loin que la végétalisation, et construisent des “fermes verticales” ; destinées à capter le CO2, mais aussi à alimenter les citadins, tout en réduisant le coût énergétique du transport des denrées. “Aujourd’hui, la capacité des villes à nourrir leurs habitants est faible. Pourtant, c’est dans les centres urbains que les consommations sont les plus importantes. Mais il est parfaitement possible de nourrir tous les habitants de New-York ou de Paris en cultivant à l’intérieur de la ville, dans un rayon de 150 km”, indique Mitchell Joachim, éco-architecte américain. Selon lui, l’agriculture urbaine à étages permettra demain aux mégapoles de réduire le gaspillage alimentaire et de nourrir des dizaines de millions d’habitants. Jusqu’à l’auto-suffisance.
Pour le microbiologiste Dickson Despommier, les fermes verticales sont la solution au manque de place dans les villes. Depuis 10 ans, l’agriculture urbaine se développe dans les friches industrielles et les jardins partagés, mais selon lui, la superficie totale de ces parcelles ne sera jamais suffisante pour couvrir les besoins alimentaires des citadins de 2050. Pour le théoricien de l’agriculture urbaine verticale, la production d’aliments “hors sol” permettrait de réduire la consommation d’énergies fossiles et leurs émissions de CO2, tout en diminuant de 70 % l’eau utilisée. Notamment via la culture en hydroponie, qui consiste à immerger les racines dans une solution à base d’eau et de nutriments. Selon lui, un bâtiment de 30 étages peut produire l’équivalent de 970 hectares et alimenter 50 000 personnes.
Des centaines de fermes verticales ont vu le jour depuis 2012, partout dans le monde. Les exemples les plus aboutis se trouvent en Asie. C’est à Singapour que les toutes premières “tours maraîchères” sont apparues. Et pour cause : dans ce pays insulaire, le plus densément peuplé au monde, les terres agricoles sont inexistantes. L’agriculture verticale est ainsi apparue comme la solution à sa dépendance aux importations. En 2020, la cité-état compte 300 fermes verticales. Les centaines de tours construites par la société Sky Greens produisent 1 tonne de légumes verts par jour. De son côté, Wong Mun Summ mène un projet de fermes verticales destiné à faire de Singapour une ville auto-suffisante : “elles produiront de la nourriture, mais aussi de l’énergie grâce à des panneaux solaires”.
L’objectif des concepteurs de fermes verticales est le même : permettre aux habitants de cultiver et consommer local, avec une empreinte carbone réduite. Ainsi, les tours ne se composent pas que de serres : les habitants peuvent cultiver leurs propres légumes, dans des potagers partagés hors sol. On retrouve ce genre de fermes verticales privées/publiques à Singapour, mais aussi à Tokyo, Paris, Montréal, Chicago, ou encore Atlanta… où le maire perçoit l’agriculture urbaine comme un “futur marché” porteur.
Car si elles ne sont pas encore très rentables pour l’instant, de nombreuses fermes verticales sont appelées à faire partie des “smart cities” en développement, avec l’idée d’optimiser la production agricole, et donc de gagner de l’argent. Dans la banlieue de New-York, à New Ark, AeroFarms a créé en 2016 une ferme verticale “aéroponique” de 6 500 m2, dont l’objectif est de produire 1 000 tonnes de choux et de salade par an. Elle utilise pour cela des milliers de capteurs et des algorithmes pour savoir en temps réel si une plante a besoin ou non d’être alimentée en nutriments. Même l’éclairage est réglé pour apporter la longueur d’ondes optimale pour la croissance des légumes.
Ces projets d’agriculture urbaine, verticaux ou non, permettent de “réhabiliter des quartiers, de revitaliser des zones défavorisées ou laissées à l’abandon, de mettre à profit des surfaces inutilisées”, observe le cabinet PwC. Mais le concept des fermes urbaines a aussi pour objectif de créer, dans les prochaines décennies, des “villes résilientes ». Capables demain de résister à une grande diversité de menaces, des catastrophes climatiques aux pandémies, selon la FAO.
À noter que les projets de villes “auto-suffisantes” concernent aussi l’énergie. Ainsi, les fermes verticales contribueront également, pour la plupart, à en produire grâce à des panneaux solaires. Mais des villes comme Chicago et New-York vont plus loin et développent en parallèle des réseaux d’électricité “intelligents”, alimentés par les habitants eux-mêmes, grâce à la blockchain. Barcelone, de son côté, a créé sa propre compagnie d’électricité.
Mais à terme, les projets visant à parvenir à l’auto-suffisance, en tout cas alimentaire, risquent selon certains de se retrouver face à un mur. “L’agriculture urbaine ne pourra jamais entièrement nourrir les villes. L’hydroponie est intéressante, mais elle est surtout utile là où la terre fait défaut, comme à Singapour. En Europe, l’auto-suffisance n’est pas un sujet : la ville n’a jamais été conçue comme un isolat, sans lien avec l’extérieur. Elle est, par nature, étroitement liée aux campagnes. Pour produire beaucoup, mieux vaut le faire dans le sol, donc pas dans les villes. Les fermes verticales peuvent avoir des fonctions productives, mais penser que l’on sera autonomes grâce à cela, c’est une utopie”, tranche Sylvain Grisot.
Directeur intervention et politiques publiques au Laboratoire sur l’agriculture urbaine de Dunham, au Québec, Jean-Philippe Vermette souligne les limites de l’agriculture urbaine : “les fermes verticales produisent essentiellement des légumes verts, et ne représentent que 1 % de l’alimentation des citadins, qui consomment surtout des céréales, de la viande et des féculents… On serait loin de l’autosuffisance avec la seule agriculture verticale. Du moins tant que les gens ne mangeront pas autrement.” Si l’agriculture urbaine “répond aux attentes des consommateurs plus soucieux de la provenance et de la manière dont est produite leur alimentation, certains défis freinent encore son développement. Cette agriculture alternative a besoin d’être mieux soutenue, et cela passe par un plus grand investissement de nos gouvernements pour réduire l’écart des prix entre les produits issus d’une agriculture industrielle et ceux d’une agriculture raisonnée, qui restent encore chers”, ajoute-t-il.
Pour Christine Aubry, ingénieure à l’Inra, les fermes verticales devront, demain, être utilisées pour répondre à des besoins précis, selon les pays. “À Singapour, c’est le gain de place. Mais en France, où l’on n’est pas en situation de pénurie, elles auront d’autres fonctions : créer du lien social, favoriser la biodiversité, stocker du carbone”.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿🍃🍃🍃🍃🍃🍃🍃
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Altman, le créateur de ChatGPT propose une nouvelle idée folle pour se débarrasser du CO2 digne d’un roman de Jules Vernes : l’envoyer au centre de la terre
Une Start-Up transforme le CO2 en pierre.
Une start-up novatrice soutenue par Sam Altman ambitionne de capturer le CO2 en le transformant en pierre à un kilomètre de profondeur sous terre. Découvrez comment cette technologie pourrait changer la donne dans la lutte contre le changement climatique.
Une solution innovante de séquestration du carbone
Une nouvelle start-up, 44.01, développe un processus révolutionnaire qui emprisonne définitivement le dioxyde de carbone sous la surface terrestre. Grâce à l’appui de Sam Altman, CEO d’Open AI, via son fonds Apollo Projects, cette technologie pourrait retirer des quantités massives de CO2 de l’atmosphère, contribuant ainsi à atténuer les effets les plus graves du changement climatique.
Investissements et soutiens de poids
Le fonds d’investissement Apollo Projects, dirigé par Sam Altman et son frère Jack Altman, a permis à 44.01 de lever 37 millions de dollars lors d’une série A menée par Equinor Ventures et Shorooq Partners. Parmi les autres investisseurs, on retrouve le Climate Pledge Fund d’Amazon et Breakthrough Energy Ventures, mettant en lumière l’importance et le potentiel de cette technologie.
Transformation du CO2 en pierre : Le processus
La technologie de 44.01 consiste à injecter du CO2 à un kilomètre sous terre, où des réactions chimiques le transforment en pierre. En combinant le CO2 avec de l’eau avant de l’injecter dans des fissures de péridotite – un type de roche naturellement fracturée – le CO2 est minéralisé et devient un carbonate solide, empêchant sa libération future dans l’atmosphère.
Les défis de la séquestration du carbone
Bien que les technologies de capture et de séquestration du carbone soient essentielles pour limiter les impacts du changement climatique, elles ne représentent pas une solution miracle. Les scientifiques soulignent la nécessité de réduire drastiquement l’utilisation des combustibles fossiles. Les efforts nécessaires pour éliminer le CO2 déjà présent dans l’atmosphère sont colossaux, même si l’industrie des combustibles fossiles cessait immédiatement ses émissions.
Un site idéal en Oman
Oman est un lieu idéal pour la mise en œuvre de ce processus en raison de la présence de péridotite près de la surface. Contrairement à d’autres régions où cette roche se trouve à grande profondeur, Oman permet un accès facile et économique pour l’injection de CO2. 44.01 envisage de commercialiser cette technologie en Oman et aux Émirats Arabes Unis, après avoir réalisé des projets pilotes dans ces pays.
Capacité de stockage et objectifs futurs
Les tests initiaux ont montré que la technologie de 44.01 peut actuellement stocker environ 50 à 60 tonnes de CO2 par jour. Avec la commercialisation, l’objectif est de séquestrer 100 tonnes de CO2 quotidiennement par forage, marquant une avancée significative dans la gestion des émissions de carbone à l’échelle mondiale.
Les implications globales
Si cette technologie parvient à s’imposer, elle pourrait représenter une étape cruciale dans la lutte contre le changement climatique. En capturant et en transformant le CO2 en pierre, 44.01 offre une solution potentielle pour réduire durablement la concentration de CO2 dans l’atmosphère.
Quelle suite pour 44.01 ?
L’ambition de 44.01 ne s’arrête pas là. Avec une technologie éprouvée et des soutiens financiers solides, l’entreprise envisage d’étendre son modèle à l’échelle mondiale, offrant ainsi une nouvelle arme dans l’arsenal contre le changement climatique.
Cette découverte remet en cause tout ce qu’on pensait savoir sur les panneaux solaires en utilisant un phénomène pourtant associé au chaos
Cet article explore la technologie révolutionnaire de 44.01 qui transforme le CO2 en pierre, offrant une solution potentielle pour réduire durablement les émissions de carbone. Soutenue par des investisseurs de premier plan et mise en œuvre dans des conditions optimales en Oman, cette méthode pourrait jouer un rôle crucial dans la lutte contre le réchauffement climatique. Avec des objectifs ambitieux et des résultats prometteurs, 44.01 se positionne comme un acteur clé pour un avenir plus vert.
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Me croiriez-vous si je vous disais que des chercheurs ont trouvé un tout nouveau système planétaire, possiblement indépendant, à la limite de notre système solaire ? La NASA a maintenant révélé ce qui se cache réellement dans la ceinture de Kuiper et cela nous montre un monde plein d'objets bizarres qui pourraient suivre des lois complètement différentes du reste du système solaire. D'innombrables petites planètes, des objets transneptuniens extrêmes et des astéroïdes énigmatiques ouvrent nos yeux sur un monde qui était auparavant presque complètement dans l'obscurité.
Ils sont sans aucun doute les phénomènes les plus effrayants de l'univers et il pourrait maintenant s'avérer que les trous noirs ont joué un rôle beaucoup plus important dans le jeune univers qu'on ne le pensait auparavant. Un nouveau record astronomique vient d'annoncer l'incroyable découverte du trou noir le plus ancien et le plus mystérieux de l'univers ! Nous devons cette découverte à l'ingénieux nouveau télescope spatial James Webb. Nous sommes maintenant confrontés à des questions très importantes, car il est possible que les trous noirs aient existé dans l'univers bien avant l'apparition des premières étoiles et galaxies ! Mais comment ces trous noirs se sont-ils formés ou étaient-ils déjà présents avant le Big Bang ?
Au milieu du paysage poussiéreux du Nevada se trouve un monde caché : La zone 51, un lieu où l'on observe d'incroyables ovnis et où règne le plus grand secret. Quiconque se trouve ici par hasard est rapidement chassé par une unité spéciale inamicale et quiconque demande ce qui se passe vraiment ici n'obtiendra pas de réponse. Aussi mystérieuse soit-elle, la zone 51 ne ressemble à aucune autre au monde et elle est devenue un symbole mondial de tout ce qui est inexplicable et extraterrestre.
Et si notre univers n'était qu'un parmi d'innombrables autres ? Roger Penrose le démontre : il aurait pu y avoir un univers avant le Big Bang ! Dans un cycle sans fin de création et de désintégration, sur des périodes de temps inimaginables, d'innombrables univers auraient pu voir le jour. Cette théorie brise les frontières du temps et de l'espace non pas par un infini sans début ni fin, mais par l'hypothèse de nombreux débuts et d'autant de fins. Comment ces nouvelles connaissances affectent-elles notre compréhension de la réalité ? Et existe-t-il une inflation éternelle du multivers ?
La nouvelle image du champ profond de James Webb et l'étude FLAMINGO bouleversent notre physique ! Il devient de plus en plus évident qu'aux grandes échelles de l'univers, rien ne se passe vraiment comme le prévoit notre modèle standard de cosmologie. C'est l'aube d'une physique complètement nouvelle et nous pourrions bientôt avoir des découvertes qui changeront à jamais notre vision du monde.
La particule de dieu est-elle maintenant suivie par la particule de déesse ? Oui, c'est confirmé ! La Terre a été frappée par une mystérieuse particule "déesse" ! Dans un rebondissement passionnant de la recherche sur les particules cosmiques, la particule Amaterasu a maintenant été identifiée pour la première fois. Faisant partie d'un rayon cosmique de haute énergie, la particule, nommée par les scientifiques d'après la déesse japonaise du soleil, est entrée en collision avec la Terre depuis le cosmos. Cet événement pourrait ajouter une toute nouvelle dimension à l'astrophysique, car la "particule de la déesse" est une incroyable bombe énergétique.
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Des villes autosuffisantes
Certaines villes vont plus loin que la végétalisation, et construisent des “fermes verticales” ; destinées à capter le CO2, mais aussi à alimenter les citadins, tout en réduisant le coût énergétique du transport des denrées. “Aujourd’hui, la capacité des villes à nourrir leurs habitants est faible. Pourtant, c’est dans les centres urbains que les consommations sont les plus importantes. Mais il est parfaitement possible de nourrir tous les habitants de New-York ou de Paris en cultivant à l’intérieur de la ville, dans un rayon de 150 km”, indique Mitchell Joachim, éco-architecte américain. Selon lui, l’agriculture urbaine à étages permettra demain aux mégapoles de réduire le gaspillage alimentaire et de nourrir des dizaines de millions d’habitants. Jusqu’à l’auto-suffisance.
Pour le microbiologiste Dickson Despommier, les fermes verticales sont la solution au manque de place dans les villes. Depuis 10 ans, l’agriculture urbaine se développe dans les friches industrielles et les jardins partagés, mais selon lui, la superficie totale de ces parcelles ne sera jamais suffisante pour couvrir les besoins alimentaires des citadins de 2050. Pour le théoricien de l’agriculture urbaine verticale, la production d’aliments “hors sol” permettrait de réduire la consommation d’énergies fossiles et leurs émissions de CO2, tout en diminuant de 70 % l’eau utilisée. Notamment via la culture en hydroponie, qui consiste à immerger les racines dans une solution à base d’eau et de nutriments. Selon lui, un bâtiment de 30 étages peut produire l’équivalent de 970 hectares et alimenter 50 000 personnes.
Des centaines de fermes verticales ont vu le jour depuis 2012, partout dans le monde. Les exemples les plus aboutis se trouvent en Asie. C’est à Singapour que les toutes premières “tours maraîchères” sont apparues. Et pour cause : dans ce pays insulaire, le plus densément peuplé au monde, les terres agricoles sont inexistantes. L’agriculture verticale est ainsi apparue comme la solution à sa dépendance aux importations. En 2020, la cité-état compte 300 fermes verticales. Les centaines de tours construites par la société Sky Greens produisent 1 tonne de légumes verts par jour. De son côté, Wong Mun Summ mène un projet de fermes verticales destiné à faire de Singapour une ville auto-suffisante : “elles produiront de la nourriture, mais aussi de l’énergie grâce à des panneaux solaires”.
L’objectif des concepteurs de fermes verticales est le même : permettre aux habitants de cultiver et consommer local, avec une empreinte carbone réduite. Ainsi, les tours ne se composent pas que de serres : les habitants peuvent cultiver leurs propres légumes, dans des potagers partagés hors sol. On retrouve ce genre de fermes verticales privées/publiques à Singapour, mais aussi à Tokyo, Paris, Montréal, Chicago, ou encore Atlanta… où le maire perçoit l’agriculture urbaine comme un “futur marché” porteur.
Car si elles ne sont pas encore très rentables pour l’instant, de nombreuses fermes verticales sont appelées à faire partie des “smart cities” en développement, avec l’idée d’optimiser la production agricole, et donc de gagner de l’argent. Dans la banlieue de New-York, à New Ark, AeroFarms a créé en 2016 une ferme verticale “aéroponique” de 6 500 m2, dont l’objectif est de produire 1 000 tonnes de choux et de salade par an. Elle utilise pour cela des milliers de capteurs et des algorithmes pour savoir en temps réel si une plante a besoin ou non d’être alimentée en nutriments. Même l’éclairage est réglé pour apporter la longueur d’ondes optimale pour la croissance des légumes.
Ces projets d’agriculture urbaine, verticaux ou non, permettent de “réhabiliter des quartiers, de revitaliser des zones défavorisées ou laissées à l’abandon, de mettre à profit des surfaces inutilisées”, observe le cabinet PwC. Mais le concept des fermes urbaines a aussi pour objectif de créer, dans les prochaines décennies, des “villes résilientes ». Capables demain de résister à une grande diversité de menaces, des catastrophes climatiques aux pandémies, selon la FAO.
À noter que les projets de villes “auto-suffisantes” concernent aussi l’énergie. Ainsi, les fermes verticales contribueront également, pour la plupart, à en produire grâce à des panneaux solaires. Mais des villes comme Chicago et New-York vont plus loin et développent en parallèle des réseaux d’électricité “intelligents”, alimentés par les habitants eux-mêmes, grâce à la blockchain. Barcelone, de son côté, a créé sa propre compagnie d’électricité.
Mais à terme, les projets visant à parvenir à l’auto-suffisance, en tout cas alimentaire, risquent selon certains de se retrouver face à un mur. “L’agriculture urbaine ne pourra jamais entièrement nourrir les villes. L’hydroponie est intéressante, mais elle est surtout utile là où la terre fait défaut, comme à Singapour. En Europe, l’auto-suffisance n’est pas un sujet : la ville n’a jamais été conçue comme un isolat, sans lien avec l’extérieur. Elle est, par nature, étroitement liée aux campagnes. Pour produire beaucoup, mieux vaut le faire dans le sol, donc pas dans les villes. Les fermes verticales peuvent avoir des fonctions productives, mais penser que l’on sera autonomes grâce à cela, c’est une utopie”, tranche Sylvain Grisot.
Directeur intervention et politiques publiques au Laboratoire sur l’agriculture urbaine de Dunham, au Québec, Jean-Philippe Vermette souligne les limites de l’agriculture urbaine : “les fermes verticales produisent essentiellement des légumes verts, et ne représentent que 1 % de l’alimentation des citadins, qui consomment surtout des céréales, de la viande et des féculents… On serait loin de l’autosuffisance avec la seule agriculture verticale. Du moins tant que les gens ne mangeront pas autrement.” Si l’agriculture urbaine “répond aux attentes des consommateurs plus soucieux de la provenance et de la manière dont est produite leur alimentation, certains défis freinent encore son développement. Cette agriculture alternative a besoin d’être mieux soutenue, et cela passe par un plus grand investissement de nos gouvernements pour réduire l’écart des prix entre les produits issus d’une agriculture industrielle et ceux d’une agriculture raisonnée, qui restent encore chers”, ajoute-t-il.
Pour Christine Aubry, ingénieure à l’Inra, les fermes verticales devront, demain, être utilisées pour répondre à des besoins précis, selon les pays. “À Singapour, c’est le gain de place. Mais en France, où l’on n’est pas en situation de pénurie, elles auront d’autres fonctions : créer du lien social, favoriser la biodiversité, stocker du carbone”.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿🍃🍃🍃🍃🍃🍃🍃
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Le pionnier de l’intelligence artificielle se dit favorable à la destruction de l’humanité
Des propos choquants
Lors d’une récente conférence, Geoffrey Hinton, pionnier et parrain de l’intelligence artificielle, a répondu de manière étonnante lorsqu’on lui a posé une question sur le remplacement des humains par l’IA superintelligente. Il se dit favorable au remplacement de l’Homme par l’IA. Explications.
« En fait, je suis pour », a-t-il affirmé lors de cette conférence. « Mais je pense qu’il serait plus sage pour moi de dire que je suis contre. » Geoffrey Hinton a quitté l’entreprise Google au printemps dernier par crainte que l’IA ne tombe entre de mauvaises mains et a même dit regretter son rôle dans le développement de systèmes allant de ChatGPT à Stable Diffusion.
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Compte tenu de la tournure des évènements, il est surprenant que ce pionnier fasse une telle remarque. Et lorsque la modératrice de la conférence et historienne de la technologie du MIT, Deborah Fitzgerald, lui a demandé « d’en dire plus », les choses sont effectivement devenues plus intéressantes et complexes. « Eh bien, les gens n’aiment pas être remplacés », a-t-il répondu.
Le parrain de l’IA ajoutant : « Il y a beaucoup de bons et de moins bons aspects de l’humanité. Il n’est pas clair que nous soyons la meilleure forme d’intelligence qui soit. Évidemment, du point de vue d’une personne, tout est lié aux gens. Mais il se peut qu’à un moment donné, nous considérions des choses humanistes comme des termes racistes. »
Qu’en pensez-vous ? Par ailleurs, voici comment se terminera une guerre entre l’intelligence artificielle et l’humanité.
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« Dans 10 ans, nous aurons une super intelligence artificielle qui sera 10.000 fois plus intelligente que les humains »
L’intelligence artificielle est un sujet qui revient régulièrement sur la table, et bien qu’elle apporte de nombreux avantages dans la vie de tous les jours, elle peut aussi susciter quelques craintes. Que deviendra l’humanité dans les 10 prochaines années lorsqu’elle nous surpassera ?
Plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle dans un avenir proche
Au Japon, Masayoshi Son, PDG de SoftBank, a récemment affirmé que l’intelligence artificielle dépasserait bientôt les capacités humaines. Plus précisément, il estime que dans les trois à cinq prochaines années, l’IA devrait être au moins aussi intelligente que nous.
Il a ajouté que si l'intelligence artificielle n’est finalement pas beaucoup plus intelligente que les humains, « nous n'aurons pas à changer notre façon de vivre, nous n'aurons pas à changer la structure de notre mode de vie », a-t-il déclaré. « Mais lorsqu’il s’agit de super intelligence artificielle, c’est une toute autre histoire. Avec cela, vous constaterez une grande amélioration. »
Son a fait valoir que l'avenir impliquera plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle (ASI) interagissant les uns avec les autres, comme les neurones du cerveau humain. Cela conduira à la création d’une intelligence artificielle qui sera 10 000 fois plus intelligente que n’importe quel génie humain.
Qui est Son Masayoshi, fondateur de SoftBank ?
Son Masayoshi est le fondateur de SoftBank. Cet homme d’affaires est principalement connu pour ses investissements audacieux et sa vision futuriste. Son parcours est marqué par des succès retentissants et des revers financiers importants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent inébranlables.
Son ascension débute avec SoftBank, une entreprise qu'il transforme d'un simple distributeur de logiciels en un géant des télécommunications au Japon. Son flair pour les opportunités technologiques le pousse à investir tôt dans Alibaba, le géant chinois du e-commerce, une décision qui s'avère extrêmement lucrative.
Cependant, le parcours de Son n'est pas exempt de difficultés. En 2022, le Vision Fund essuie des pertes financières record, obligeant Son à adopter une approche plus prudente. Mais sa vision reste inébranlable. En 2023, alors que le fonds enregistre une nouvelle perte historique, il annonce un retour à l'offensive, convaincu par les promesses de l'intelligence artificielle.
Après que le Vision Fund ait enregistré des pertes financières record en 2022, Sean a déclaré que SoftBank passerait en mode « défensif » et serait plus prudente dans ses investissements. En 2023, le Vision Fund a enregistré une nouvelle perte record, le PDG ayant déclaré peu de temps après que SoftBank passerait désormais « à l'offensive » car il était enthousiasmé par les opportunités d'investissement dans l'intelligence artificielle.
Lors d'une récente prise de parole publique, Son dévoile sa vision ultime pour SoftBank : « l'évolution de l'humanité ». Il se déclare convaincu que l'entreprise a pour mission de développer une Super Intelligence Artificielle capable de résoudre les problèmes les plus urgents du monde.
Masayoshi Son est une figure complexe et fascinante du monde des affaires. Son parcours est jalonné de réussites spectaculaires et d'échecs cuisants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent constantes. Sa vision ambitieuse pour SoftBank et son engagement à utiliser la technologie pour améliorer le monde font de lui un personnage unique et inspirant.
NEURALINK ESPÈRE IMPLANTER PLUSIEURS PATIENTS D'ICI LA FIN DE L'ANNÉE ET "PROGRESSER LE PLUS POSSIBLE"
Après un premier patient en mars, la start-up d'Elon Musk espère pouvoir installer son implant neuronal sur "plus de cinq patients dès cette année, a annoncé le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence.
Elon Musk espère que sa start-up Neuralink pourra installer son implant neuronal amélioré sur plusieurs autres personnes d'ici la fin de l'année, après avoir réparé le problème qui avait momentanément réduit la capacité de son premier patient à bouger un curseur de souris par la pensée.
"Ce n'est que maintenant que nous allons vers notre deuxième patient. Mais nous espérons, si tout se passe bien, en avoir plusieurs, plus de cinq, dès cette année", a déclaré le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence en direct sur X, son réseau social.
"Pour la prochaine phase de déploiement, nous voulons vraiment nous assurer que nous progressons le plus possible entre chaque patient de Neuralink", a précisé le patron de Tesla et SpaceX.
Donner de "super pouvoirs" aux humains
Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée.
Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée.
En mars, l'entreprise a diffusé une vidéo montrant Noland en train de jouer aux échecs en ligne, par la pensée, sans mentionner un incident: après l'opération, certains fils garnis d'électrodes s'étaient rétractés du cerveau. Comme ils servent à capter les signaux neuronaux, le patient avait momentanément perdu en capacité à contrôler le curseur à l'écran.
Neuralink avait ensuite indiqué avoir réparé le problème, notamment en améliorant l'algorithme d'enregistrement pour le rendre plus sensible aux signaux.
La start-up a passé en revue ce mercredi ses avancées et objectifs, notamment l'implantation de fils plus en profondeur dans le cerveau, afin d'améliorer les capacités des patients. Elle espère un jour parvenir à rendre la mobilité à des personnes paralysées, grâce à un deuxième implant, au niveau de la moelle épinière. Elon Musk a en outre à nouveau promis que cette technologie allait donner de "super pouvoirs" aux humains.
Neuralink cherche d'ailleurs à augmenter la bande passante de la liaison entre le cerveau et l'ordinateur, car "pour la symbiose entre l'homme et l'intelligence artificielle (IA), il est très important de pouvoir communiquer à une vitesse que l'IA peut suivre", a assuré le dirigeant.
Il évoque régulièrement le "risque pour notre civilisation" que représente l'IA selon lui, et espère que les implants cérébraux permettront aux humains de rivaliser avec les machines et donc de contenir le risque qu'elles prennent le contrôle.
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A Type IV civilization, or K4 civilization harnesses the power of its own supercluster of galaxies, and eventually its universe of origin, and become effectively immortal. A civilization this advanced could tap into the mysterious dark matter and manipulate the basic fabric of spacetime. Their capabilities may include instantaneous matter-energy transformation, teleportation, and time travel.
They could build countless Dyson spheres that trap dark energy inside to reverse the expansion of the universe, or the Big Rip. By manipulating extra dimensions, they could create gigantic spheres where dark energy can reverse polarity so that the cosmic expansion is reversed. Outside the sphere, the universe might continue expanding exponentially, but inside the sphere, galaxies and stars evolve normally.
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Depuis Davos, Sam Altman inquiète plus qu’il ne rassure autour de l’IA
ANALYSE. Le directeur d’OpenAI a évoqué le futur de ChatGPT. L’outil devrait répondre de manière différenciée en fonction des valeurs des utilisateurs, ce qui pourrait mettre beaucoup de gens mal à l’aise, selon lui. De quoi soulever des interrogations
Ce sont des déclarations qui laissent une fois de plus une grande marge d’interprétation. Sam Altman, le turbulent patron d’OpenAI, à l’origine de ChatGPT, a indiqué mercredi à Davos au média Axios que l’intelligence artificielle (IA) allait évoluer vers davantage de personnalisation, ce qui «mettra beaucoup de gens mal à l’aise». Il s’attend à ce que son outil apporte des réponses différenciées en fonction des préférences, des valeurs et du pays de résidence des utilisateurs.
Selon lui, la prolifération de cette technologie nécessitera des décisions «inconfortables». Sam Altman a estimé que tout concepteur d’outil doit accepter des utilisations avec lesquelles il n’est pas à l’aise. Des propos qui restent assez mystérieux, ce d’autant plus qu’il a annoncé en parallèle se concentrer en priorité sur le lancement d’un nouveau modèle, dont le nom sera probablement GPT-5, «capable de faire beaucoup, beaucoup plus» que ses concurrents.
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Olivier Lascar
Enquête sur Elon Musk, l'homme qui défie la science: COLONISATION DE MARS, VOITURES AUTONOMES, IMPLANTS CÉRÉBRAUX… ELON MUSK : GÉNIE OU ESCROC ?
Détails du livre
Il est impossible aujourd’hui de passer à côté du phénomène Musk. Elon Musk, c’est l’homme qui rachète Twitter, rêve en grand et promet à l’humanité qu’elle va quitter le berceau Terre, direction Mars.
En seulement quelques années, il s’est imposé dans tous les grands champs de la science contemporaine. Il révolutionne le secteur spatial avec SpaceX, il prend position sur l’intelligence artificielle, souhaite transformer les neurosciences en connectant des ordinateurs à nos cerveaux, et joue les influenceurs pour le développement des monnaies virtuelles.
Mais y a-t-il une pensée scientifique organisée dans ce grand chamboule- tout de l’innovation ? Quels sont les grands principes techniques, biologiques, informatiques qu’Elon Musk pousse dans leurs derniers retranchements ? Quelles sont les problématiques sur lesquelles Elon Musk fait l’impasse, parce qu’elles seraient autant de freins à ses visions futuristes ?
Le journaliste scientifique Olivier Lascar mène l’enquête sous le crâne le plus tendance de la planète high-tech...
Biographie de l'auteur
Olivier Lascar est ingénieur de formation. Ancien journaliste de Science et Vie Junior et de E=M6, il est actuellement le rédacteur en chef du pôle digital de Sciences et Avenir - La Recherche où il consacre de nombreux articles à Elon Musk. Il intervient régulièrement aux vendredis de la Méthode scientifique sur France Culture.
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Les actions Nvidia chutent de 10 % avant la mise sur le marché, dans le contexte d'un effondrement du marché boursier mondial
Le cours de l'action de Nvidia (NASDAQ:NVDA) a connu une baisse significative lors des négociations de prémarché lundi, dans le cadre d'une baisse plus générale du marché boursier. Cette baisse est due aux craintes que la Réserve fédérale n'agisse pas assez rapidement pour soutenir l'économie des États-Unis qui s'affaiblit.
La valeur de l'action de la société a baissé d'environ 10 % avant l'ouverture du marché, atteignant 96,62 dollars. Si cette baisse se poursuit jusqu'à l'heure d'ouverture officielle du marché, environ 260 milliards de dollars pourraient être déduits de la capitalisation boursière de Nvidia, qui s'élevait à 2,64 billions de dollars à la fin de la journée de vendredi. Cela représenterait également le prix le plus bas pour NVDA depuis le mois de mai de l'année 2024.
Les contrats à terme sur l'indice Nasdaq 100 ont diminué d'environ 4,4 %, peu de temps après que l'indice ait subi un ajustement à la baisse significatif vendredi. Les contrats sur l'indice S&P 500 ont chuté de plus de 2,8 %, tandis que l'indice Stoxx 600 en Europe a reculé de plus de 2,5 %, enregistrant ainsi sa plus forte perte sur trois jours depuis juin 2022.
Au Japon, les indices Topix et Nikkei ont tous deux enregistré des baisses supérieures à 12 %. L'indice boursier principal de Taïwan a enregistré sa plus forte perte en une seule journée et un indice global des actions asiatiques a connu sa plus forte baisse depuis plus de quatre ans.
La vente massive d'actions a été provoquée par les dernières données de vendredi, qui ont montré des signes de détérioration du marché de l'emploi aux États-Unis, activant un indicateur qui précède souvent une récession. Parmi les autres facteurs d'inquiétude, les valeurs boursières élevées attribuées à l'essor récent de la technologie de l'intelligence artificielle et l'escalade des conflits au Moyen-Orient ont également joué un rôle dans l'approche prudente des investisseurs.
La chute mondiale des cours boursiers reflète les appréhensions concernant l'avenir de l'économie, les incertitudes géopolitiques et les doutes quant à la capacité des investissements substantiels dans l'intelligence artificielle à répondre aux attentes élevées placées en eux.
Les analystes de Goldman Sachs Group Inc. ont augmenté la probabilité estimée d'une récession aux États-Unis au cours de l'année prochaine à 25 %, contre 15 % auparavant, bien qu'ils aient mentionné qu'il existe encore des facteurs qui suggèrent qu'une grave récession économique pourrait ne pas se produire.
Les analystes de JPMorgan ont émis des prévisions plus négatives, estimant à 50 % la probabilité d'un ralentissement économique.
Cet article a été créé et traduit avec l'aide de l'intelligence artificielle et a été revu par un rédacteur. Pour plus de détails, veuillez consulter nos conditions générales.
NVDA : ce leader éternel est-il confronté à de nouveaux défis ?
Avec des valorisations qui montent en flèche en 2024, de nombreux investisseurs sont mal à l'aise à l'idée de placer davantage d'argent dans les actions. Vous ne savez pas où investir ? Accédez à nos portefeuilles éprouvés et découvrez des opportunités à fort potentiel avant qu’elles ne décollent.
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Negotiations Update - 8-22-23
After 102 days of being on strike and of AMPTP silence, the companies began to bargain with us on August 11th, presenting us for the first time with a counteroffer.
Tuesday, August 22, 2023
Dear Members,
After 102 days of being on strike and of AMPTP silence, the companies began to bargain with us on August 11th, presenting us for the first time with a counteroffer.
We responded to their counter at the beginning of last week and engaged in further discussions throughout the week.
On Monday of this week, we received an invitation to meet with Bob Iger, Donna Langley, Ted Sarandos, David Zaslav and Carol Lombardini. It was accompanied by a message that it was past time to end this strike and that the companies were finally ready to bargain for a deal.
We accepted that invitation and, in good faith, met tonight, in hopes that the companies were serious about getting the industry back to work.
Instead, on the 113th day of the strike – and while SAG-AFTRA is walking the picket lines by our side - we were met with a lecture about how good their single and only counteroffer was.
We explained all the ways in which their counter’s limitations and loopholes and omissions failed to sufficiently protect writers from the existential threats that caused us to strike in the first place. We told them that a strike has a price, and that price is an answer to all – and not just some - of the problems they have created in the business.
But this wasn’t a meeting to make a deal. This was a meeting to get us to cave, which is why, not twenty minutes after we left the meeting, the AMPTP released its summary of their proposals.
This was the companies’ plan from the beginning – not to bargain, but to jam us. It is their only strategy – to bet that we will turn on each other.
Tomorrow we will send a more detailed description of the state of the negotiations. And we will see you all out on the picket lines and let the companies continue to see what labor power looks like.
In solidarity,
WGA Negotiating Committee
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Type 0
That’s us. Humans sit at around 0.72. Disappointing? Don’t worry, we are just getting started with this amazing journey. And if the development pace keeps up, we might be able to witness being type 6 or higher and being immortal. A type 0 civilization entirely depends on chemical fuels like wood, natural gases, and fossil fuels. They are hugely impacted by volcanoes and earthquakes, and they are just starting in this quest to be the greatest. It can be described as the baby civilization, in the grand scheme.
Type 1
Now we are talking. We can’t find out how long it would take us to reach that level because human development is kinda random. Maybe another cold war could make it a million times faster. Seriously. A scientist during the cold war, could go to the American government and say one word “Russia” and the government would reply with two words, “How much?” This was the era when we saw amazing development in an amazingly short period. The current American monopoly doesn’t make it seem important to the government to fund those scientists more.
Ok, coming back to type one, when we become the planetary civilization. Now our main fuel source is NUCLEAR FUEL. But you would argue, isn’t that a thing today? Well, yes it is, but it is 1, dangerous to operate so not used in bulk, and 2, we use nuclear fission for our energy. The type one civilization will be based on nuclear fusion. Fusion releases a lot more energy and can be performed with simple elements like hydrogen, compared to fission, which needs rare metals like uranium or plutonium. We would have propulsor technology which would allow us to launch rockets into space without using that absurd amount of fuel, and make interplanetary travel easy.
Type 2
Now we are a stellar civilization. The main source of our energy is nearby stars. We are now so developed that energy from nuclear fusion is not enough to fulfill our development needs. So, we take the next leap, Energy From Nearby Stars. No, I don’t mean we would plant solar panels in the oceans, we would plant them on the star…yup. Freeman Dyson, a theoretical physicist originated the concept of a Dyson sphere. We would build a system of rings around a nearby star and obtain all its energy, for our use.
A very interesting event happened with a star names Tabby’s Star. Its intensity suddenly dropped by 22 percent! Scientists suspect the only way this is possible, as far we know is if someone built a Dyson sphere around it, someone who is already a type two civilization. Here is the quote from the wiki,
Type 3
Introducing the Galactic Civilization, and the final level according to the original scale. Our energy source would still be Dyson’s sphere, however, this time we will build them all over the galaxy to fund our experiments. We would be able to access wormholes and zap through space. It is a theoretical object if you don’t know what that is. Imagine the universe as a piece of paper. You are on a point on a paper and want to go to some other point. Instead of traveling, you fold the paper in such a way that the point you are on and the point you want to go in touch with each other. Then you make a hole in your location and enter the place you want to go to. This is roughly how wormholes would function. A type 3 would not be able to build wormholes but can zap through preexisting ones.
Type 4
Now we are a universal civilization. Our main energy source is supernovas! That is when a star explodes, releasing an absurd amount of energy. We would be traveling through multiple galaxies and extracting energy from supernovas. At this stage, humans would become immortal, like seriously! We would be able to upload our consciousness, the feeling of existing, along with our memory and experiences into a computer, and live in the metaverse or download that consciousness to another body, like the body of Ultron, and switch avatars and stuff. Being free from our biological bodies would open up new horizons for this civilization. We would also be capable of creating type 0 civilizations. They are kinda god-like, but not quite there yet.
Type 5
Being a type 5, humans realize something amazing, they find that multiverses exist. This might sound like science fiction, but remember going to space was also fiction in the early 1900s, having self-driving cars was fiction in the late 1900s. So now we are MULTIVERAL CIVILIZATIONS. An unimaginable amount of energy would be required to go multiversal. A type 5 civilization will probably be looking for White Holes at a time. They are only theoretical but their existence can be proved using Einstein’s Field Equations. It has been estimated that a white hole can emit energy equivalent to 14 million times that of an average galaxy! Now humans might assume they are at the peak of civilization, but soon they will realize the greater truth.
Type 6
We have always lived in a 3D world. Our brains are not capable of imagining things in the 4th dimension. But a type 6 can make their brains for their conscious selves. Their bodies are nothing but pure consciousness, and even going up by one dimension we would become a hundred times more efficient.
Type 7
But now, humans think they have reached the peak of their civilization. There is no greater truth that they do not know. It is now time that Humans realize the existence of a type 7 civilization, the one we all worship, yes I am talking of the existence of Gods, the real type 7 beings…would be pretty cool right?
Many scientists consider we would never really reach the status of a Type 7 civilization. A type7 can manipulate the laws of physics it can make matter from the vacuum, and generate a tremendous amount of energy with its Godly Power. That’s why type 7 has been rightfully called The Creator Civilization, which can build its universes, with any laws of physics, and play with the laws of physics and manipulate them the way it pleases. Millions of type 6 civilizations together cannot compare to the immense power of type 7. Feels sad no one will be able to develop to a type 7 or will we?🌏🌎🌍🌐🌐🌐🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🛸🛸👽👽👽👽👽
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La possibilité d’un Big Crunch
L’expansion de l’Univers va probablement continuer éternellement et conduire à une mort froide de ce dernier. Néanmoins, un deuxième cas de figure théorique est celui d’une expansion qui cesse pour laisser place à une contraction et à un Big Crunch. Ce cas de figure n’est pas d’actualité car la présence d’énergie noire provoque pour l’instant une accélération de l’expansion, mais, la nature de l’énergie noire étant inconnue, il est tout à fait possible que son action change dans le futur.
L’expansion de l’Univers devient une contraction
Le rythme des événements dépend énormément du comportement de l’énergie noire ainsi que de la valeur exacte de la densité de l’Univers. En guise d’illustration, choisissons un exemple précis, celui d’un Univers où l’énergie noire n’a pas d’influence sur l’expansion et où la densité de matière est égale à deux fois la densité estimée actuellement.
La relativité générale montre alors que l’expansion continue pendant environ 50 milliards d’années, mais à un rythme de plus en plus faible. A l’âge de 60 milliards d’années, l’Univers atteint sa taille maximale, entre deux et trois fois sa taille actuelle. Le rayonnement fossile, refroidi par l’expansion, se retrouve à environ un degré du zéro absolu.
A la fin de cette époque, c’est la contraction qui commence. L’Univers entre dans la deuxième phase de son existence, qui dure elle aussi 60 milliards d’années. Cette période est marquée par une diminution constante de la taille et une augmentation de la densité et de la température.
Les évènements commencent à se précipiter à l’approche du Big Crunch. Ainsi, un milliard d’années avant l’événement final, les amas de galaxies sont tellement proches qu’ils commencent à fusionner. Les galaxies elles-mêmes commencent à s’interpénétrer cent millions d’années avant le Big Crunch. A cette époque, la température moyenne de l’Univers atteint 25 degrés Celsius.
Le Big Bang à l’envers
La température de l’Univers continue à augmenter jusqu’à atteindre 3000 degrés lorsqu’il ne reste que quelques centaines de milliers d’années. Le découplage rayonnement-matière, un moment fort du Big Bang, se déroule alors à l’envers. Les photons sont dorénavant capables de dissocier les atomes, l’Univers devient opaque, atomes et molécules disparaissent.
Après cette époque, la température continue à augmenter rapidement et les événements s’accélèrent. A dix millions de degrés, la température de l’Univers est la même qu’au centre du Soleil, ce qui entraine la dissolution des étoiles. A dix milliards de degrés, les photons sont suffisamment énergétiques pour dissocier les noyaux. A des températures encore supérieures, protons et neutrons se désintègrent en leurs composants, les quarks, puis les forces fondamentales se réunifient les unes après les autres.
Finalement, la température et la densité atteignent un niveau tel qu’une phase similaire à l’ère de Planck commence. Ce qui se passe ensuite nous est inaccessible car les théories actuelles sont incapables de décrire le comportement de la matière dans de telles conditions. Il est possible que la température et la densité deviennent infinies et qu’une singularité apparaisse. Il se peut aussi qu’un nouveau Big Bang se produise et donne naissance à un autre univers.
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Le pionnier de l’intelligence artificielle se dit favorable à la destruction de l’humanité
Des propos choquants
Lors d’une récente conférence, Geoffrey Hinton, pionnier et parrain de l’intelligence artificielle, a répondu de manière étonnante lorsqu’on lui a posé une question sur le remplacement des humains par l’IA superintelligente. Il se dit favorable au remplacement de l’Homme par l’IA. Explications.
« En fait, je suis pour », a-t-il affirmé lors de cette conférence. « Mais je pense qu’il serait plus sage pour moi de dire que je suis contre. » Geoffrey Hinton a quitté l’entreprise Google au printemps dernier par crainte que l’IA ne tombe entre de mauvaises mains et a même dit regretter son rôle dans le développement de systèmes allant de ChatGPT à Stable Diffusion.
LIRE AUSSI Les défis éthiques de l’intelligence artificielle
Compte tenu de la tournure des évènements, il est surprenant que ce pionnier fasse une telle remarque. Et lorsque la modératrice de la conférence et historienne de la technologie du MIT, Deborah Fitzgerald, lui a demandé « d’en dire plus », les choses sont effectivement devenues plus intéressantes et complexes. « Eh bien, les gens n’aiment pas être remplacés », a-t-il répondu.
Le parrain de l’IA ajoutant : « Il y a beaucoup de bons et de moins bons aspects de l’humanité. Il n’est pas clair que nous soyons la meilleure forme d’intelligence qui soit. Évidemment, du point de vue d’une personne, tout est lié aux gens. Mais il se peut qu’à un moment donné, nous considérions des choses humanistes comme des termes racistes. »
Qu’en pensez-vous ? Par ailleurs, voici comment se terminera une guerre entre l’intelligence artificielle et l’humanité.
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« Dans 10 ans, nous aurons une super intelligence artificielle qui sera 10.000 fois plus intelligente que les humains »
L’intelligence artificielle est un sujet qui revient régulièrement sur la table, et bien qu’elle apporte de nombreux avantages dans la vie de tous les jours, elle peut aussi susciter quelques craintes. Que deviendra l’humanité dans les 10 prochaines années lorsqu’elle nous surpassera ?
Plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle dans un avenir proche
Au Japon, Masayoshi Son, PDG de SoftBank, a récemment affirmé que l’intelligence artificielle dépasserait bientôt les capacités humaines. Plus précisément, il estime que dans les trois à cinq prochaines années, l’IA devrait être au moins aussi intelligente que nous.
Il a ajouté que si l'intelligence artificielle n’est finalement pas beaucoup plus intelligente que les humains, « nous n'aurons pas à changer notre façon de vivre, nous n'aurons pas à changer la structure de notre mode de vie », a-t-il déclaré. « Mais lorsqu’il s’agit de super intelligence artificielle, c’est une toute autre histoire. Avec cela, vous constaterez une grande amélioration. »
Son a fait valoir que l'avenir impliquera plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle (ASI) interagissant les uns avec les autres, comme les neurones du cerveau humain. Cela conduira à la création d’une intelligence artificielle qui sera 10 000 fois plus intelligente que n’importe quel génie humain.
Qui est Son Masayoshi, fondateur de SoftBank ?
Son Masayoshi est le fondateur de SoftBank. Cet homme d’affaires est principalement connu pour ses investissements audacieux et sa vision futuriste. Son parcours est marqué par des succès retentissants et des revers financiers importants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent inébranlables.
Son ascension débute avec SoftBank, une entreprise qu'il transforme d'un simple distributeur de logiciels en un géant des télécommunications au Japon. Son flair pour les opportunités technologiques le pousse à investir tôt dans Alibaba, le géant chinois du e-commerce, une décision qui s'avère extrêmement lucrative.
Cependant, le parcours de Son n'est pas exempt de difficultés. En 2022, le Vision Fund essuie des pertes financières record, obligeant Son à adopter une approche plus prudente. Mais sa vision reste inébranlable. En 2023, alors que le fonds enregistre une nouvelle perte historique, il annonce un retour à l'offensive, convaincu par les promesses de l'intelligence artificielle.
Après que le Vision Fund ait enregistré des pertes financières record en 2022, Sean a déclaré que SoftBank passerait en mode « défensif » et serait plus prudente dans ses investissements. En 2023, le Vision Fund a enregistré une nouvelle perte record, le PDG ayant déclaré peu de temps après que SoftBank passerait désormais « à l'offensive » car il était enthousiasmé par les opportunités d'investissement dans l'intelligence artificielle.
Lors d'une récente prise de parole publique, Son dévoile sa vision ultime pour SoftBank : « l'évolution de l'humanité ». Il se déclare convaincu que l'entreprise a pour mission de développer une Super Intelligence Artificielle capable de résoudre les problèmes les plus urgents du monde.
Masayoshi Son est une figure complexe et fascinante du monde des affaires. Son parcours est jalonné de réussites spectaculaires et d'échecs cuisants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent constantes. Sa vision ambitieuse pour SoftBank et son engagement à utiliser la technologie pour améliorer le monde font de lui un personnage unique et inspirant.
NEURALINK ESPÈRE IMPLANTER PLUSIEURS PATIENTS D'ICI LA FIN DE L'ANNÉE ET "PROGRESSER LE PLUS POSSIBLE"
Après un premier patient en mars, la start-up d'Elon Musk espère pouvoir installer son implant neuronal sur "plus de cinq patients dès cette année, a annoncé le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence.
Elon Musk espère que sa start-up Neuralink pourra installer son implant neuronal amélioré sur plusieurs autres personnes d'ici la fin de l'année, après avoir réparé le problème qui avait momentanément réduit la capacité de son premier patient à bouger un curseur de souris par la pensée.
"Ce n'est que maintenant que nous allons vers notre deuxième patient. Mais nous espérons, si tout se passe bien, en avoir plusieurs, plus de cinq, dès cette année", a déclaré le milliardaire ce mercredi 10 juillet lors d'une conférence en direct sur X, son réseau social.
"Pour la prochaine phase de déploiement, nous voulons vraiment nous assurer que nous progressons le plus possible entre chaque patient de Neuralink", a précisé le patron de Tesla et SpaceX.
Donner de "super pouvoirs" aux humains
Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée.
Neuralink a posé en janvier son premier implant cérébral sur un patient, Noland Arbaugh, 29 ans, tétraplégique depuis un accident de plongée.
En mars, l'entreprise a diffusé une vidéo montrant Noland en train de jouer aux échecs en ligne, par la pensée, sans mentionner un incident: après l'opération, certains fils garnis d'électrodes s'étaient rétractés du cerveau. Comme ils servent à capter les signaux neuronaux, le patient avait momentanément perdu en capacité à contrôler le curseur à l'écran.
Neuralink avait ensuite indiqué avoir réparé le problème, notamment en améliorant l'algorithme d'enregistrement pour le rendre plus sensible aux signaux.
La start-up a passé en revue ce mercredi ses avancées et objectifs, notamment l'implantation de fils plus en profondeur dans le cerveau, afin d'améliorer les capacités des patients. Elle espère un jour parvenir à rendre la mobilité à des personnes paralysées, grâce à un deuxième implant, au niveau de la moelle épinière. Elon Musk a en outre à nouveau promis que cette technologie allait donner de "super pouvoirs" aux humains.
Neuralink cherche d'ailleurs à augmenter la bande passante de la liaison entre le cerveau et l'ordinateur, car "pour la symbiose entre l'homme et l'intelligence artificielle (IA), il est très important de pouvoir communiquer à une vitesse que l'IA peut suivre", a assuré le dirigeant.
Il évoque régulièrement le "risque pour notre civilisation" que représente l'IA selon lui, et espère que les implants cérébraux permettront aux humains de rivaliser avec les machines et donc de contenir le risque qu'elles prennent le contrôle.
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Marque : GORDISK KNUT
Impression originale de « Liberté, Égalité, Fraternité » par Shepard Fairey
Description
« Liberté, Égalité, Fraternité » : lithographie offset sur du papier crème épais dédicacée par Shepard Fairey (né le 15 février 1970) est un graphiste et illustrateur américain contemporain qui vient de la scène du skateboard. Il a d'abord été connu pour sa campagne d'autocollants « André the Giant Has a Posse » (...OBEY...), dans laquelle il s'est approprié des images du magazine de tabloïd comique Weekly World New. Son travail est devenu plus largement connu lors de l'élection présidentielle américaine de 2008, en particulier son affiche Barack Obama « Hope ». L'Institut d'art contemporain de Boston l’a nommé l’un des artistes de rue les plus connus et les plus influents. Son travail est inclus dans les collections de la Smithsonian Institution, le musée d'Art du comté de Los Angeles, le Museum of Modern Art de New York, le Musée d’art contemporain de San Diego, la National Portrait Gallery à Washington et le Victoria and Albert Museum à Londres.
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Type 1
Now we are talking. We can’t find out how long it would take us to reach that level because human development is kinda random. Maybe another cold war could make it a million times faster. Seriously. A scientist during the cold war, could go to the American government and say one word “Russia” and the government would reply with two words, “How much?” This was the era when we saw amazing development in an amazingly short period. The current American monopoly doesn’t make it seem important to the government to fund those scientists more.
Ok, coming back to type one, when we become the planetary civilization. Now our main fuel source is NUCLEAR FUEL. But you would argue, isn’t that a thing today? Well, yes it is, but it is 1, dangerous to operate so not used in bulk, and 2, we use nuclear fission for our energy. The type one civilization will be based on nuclear fusion. Fusion releases a lot more energy and can be performed with simple elements like hydrogen, compared to fission, which needs rare metals like uranium or plutonium. We would have propulsor technology which would allow us to launch rockets into space without using that absurd amount of fuel, and make interplanetary travel easy.
Type 2
Now we are a stellar civilization. The main source of our energy is nearby stars. We are now so developed that energy from nuclear fusion is not enough to fulfill our development needs. So, we take the next leap, Energy From Nearby Stars. No, I don’t mean we would plant solar panels in the oceans, we would plant them on the star…yup. Freeman Dyson, a theoretical physicist originated the concept of a Dyson sphere. We would build a system of rings around a nearby star and obtain all its energy, for our use.
A very interesting event happened with a star names Tabby’s Star. Its intensity suddenly dropped by 22 percent! Scientists suspect the only way this is possible, as far we know is if someone built a Dyson sphere around it, someone who is already a type two civilization. Here is the quote from the wiki,
Type 3
Introducing the Galactic Civilization, and the final level according to the original scale. Our energy source would still be Dyson’s sphere, however, this time we will build them all over the galaxy to fund our experiments. We would be able to access wormholes and zap through space. It is a theoretical object if you don’t know what that is. Imagine the universe as a piece of paper. You are on a point on a paper and want to go to some other point. Instead of traveling, you fold the paper in such a way that the point you are on and the point you want to go in touch with each other. Then you make a hole in your location and enter the place you want to go to. This is roughly how wormholes would function. A type 3 would not be able to build wormholes but can zap through preexisting ones.
Type 4
Now we are a universal civilization. Our main energy source is supernovas! That is when a star explodes, releasing an absurd amount of energy. We would be traveling through multiple galaxies and extracting energy from supernovas. At this stage, humans would become immortal, like seriously! We would be able to upload our consciousness, the feeling of existing, along with our memory and experiences into a computer, and live in the metaverse or download that consciousness to another body, like the body of Ultron, and switch avatars and stuff. Being free from our biological bodies would open up new horizons for this civilization. We would also be capable of creating type 0 civilizations. They are kinda god-like, but not quite there yet.
Type 5
Being a type 5, humans realize something amazing, they find that multiverses exist. This might sound like science fiction, but remember going to space was also fiction in the early 1900s, having self-driving cars was fiction in the late 1900s. So now we are MULTIVERAL CIVILIZATIONS. An unimaginable amount of energy would be required to go multiversal. A type 5 civilization will probably be looking for White Holes at a time. They are only theoretical but their existence can be proved using Einstein’s Field Equations. It has been estimated that a white hole can emit energy equivalent to 14 million times that of an average galaxy! Now humans might assume they are at the peak of civilization, but soon they will realize the greater truth.
Type 6
We have always lived in a 3D world. Our brains are not capable of imagining things in the 4th dimension. But a type 6 can make their brains for their conscious selves. Their bodies are nothing but pure consciousness, and even going up by one dimension we would become a hundred times more efficient.
Type 7
But now, humans think they have reached the peak of their civilization. There is no greater truth that they do not know. It is now time that Humans realize the existence of a type 7 civilization, the one we all worship, yes I am talking of the existence of Gods, the real type 7 beings…would be pretty cool right?
Many scientists consider we would never really reach the status of a Type 7 civilization. A type7 can manipulate the laws of physics it can make matter from the vacuum, and generate a tremendous amount of energy with its Godly Power. That’s why type 7 has been rightfully called The Creator Civilization, which can build its universes, with any laws of physics, and play with the laws of physics and manipulate them the way it pleases. Millions of type 6 civilizations together cannot compare to the immense power of type 7. Feels sad no one will be able to develop to a type 7 or will we?
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The 1960 WGA & SAG Strike Ended In Better Residuals & Rights For Writers & Actors
The 1960 WGA and SAG strike ended with better residual agreements and rights for both writers and actors. In many ways, the actors reinforced the writers' demands for guaranteed residuals that helped bring their strike to a more advantageous outcome. Of course, the SAG shared a common interest with the WGA at the time, similar to the current 2023 dual strike. The previous SAG concluded on April 18, 1960 with the ATFP agreeing to pay a one-time sum of $2.25 million, or roughly $23 million today considering inflation, to cover the implementation of the guild's healthcare and pension plans. The WGA protest continued for weeks after the conclusion of the SAG strike.
The WGA strike finally reached a resolution on June 12, 1960 that secured the first residual deal for writers of theatrical releases in the history of Hollywood. The writers were also able to secure their own funding from the ATFP for healthcare and pension plans as well (via WGA). Ideally, the 2023 dual SAG and WGA would repeat the history of the 1960 dual strike, with the actors' guild setting a new precedent that will ultimately benefit the writers' original interests. Since Hollywood will be forced to respond swiftly and drastically in order to save its 2024 productions and beyond, agreements must be secured in both the writers' and actors' 2023 strikes that ensure artificial technology will not take over their craft in an industry that has always focused on the pecuniary bottom line.
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Une étude suggère que le cosmos fusionne avec des « bébés univers » parallèles
Un article récent aborde une nouvelle théorie sur l’expansion de l’univers. Elle postule qu’elle pourrait non pas être le résultat de l’énergie noire, mais de la fusion constante de notre cosmos avec des « bébés » univers parallèles. Explications.
Le problème de l’énergie noire
Selon le modèle cosmologique standard, l’expansion accélérée de l’univers est attribuée à l’existence de l’énergie noire. Cette substance mystérieuse aurait une pression négative, ce qui provoquerait une force répulsive, s’opposant à la gravité et contribuant ainsi à l’expansion continue du cosmos.
L’énergie noire n’a cependant jamais été directement observée ni mesurée en laboratoire. Son existence est postulée pour expliquer les observations cosmologiques, mais son invisibilité pose forcément un défi conceptuel.
Au cours de ces dernières années, certains astrophysiciens et cosmologistes ont ainsi remis en question l’idée même de l’énergie noire en explorant des alternatives. Des théories modifiées de la gravité, telles que la modification de la relativité générale, ont notamment été proposées comme substituts potentiels, bien que tout cela reste théorique
Une nouvelle théorie
Une étude récente propose une autre approche théorique en suggérant que l’expansion accélérée pourrait être expliquée par la fusion constante avec d’autres univers parallèles, que les scientifiques qualifient de « bébés » univers.
Cette théorie se base sur des calculs mathématiques. Dans leur article, les chercheurs affirment que la fusion avec d’autres univers augmenterait le volume de notre univers. Cette augmentation de volume pourrait être perçue comme une expansion du cosmos, ce qui correspondrait aux observations du fond diffus cosmologique, la rémanence du Big Bang.
Par ailleurs, les calculs basés sur cette théorie semblent correspondre plus étroitement aux observations de l’univers que le modèle cosmologique standard. Cela suggère que la fusion avec d’autres univers pourrait fournir une explication plus plausible de l’expansion actuelle.
Une possible explication à l’inflation cosmique
La théorie aborde également l’inflation cosmique, un concept clé en cosmologie qui postule une expansion extrêmement rapide de l’univers dans les premiers instants après le Big Bang.
Pendant la période d’inflation, le cosmos aurait en effet connu un taux d’expansion environ 10^26 à 10^30 fois plus rapide que l’expansion actuelle. Cette phase d’inflation cosmologique aurait également duré brièvement, probablement de 10^-36 à 10^-32 secondes après le Big Bang.
Cette phase d’expansion intense, qui se serait finalement diluée pour donner lieu à l’expansion plus lente que nous observons aujourd’hui, résout certains problèmes et explique certaines observations, comme l’homogénéité et l’isotropie de l’univers observable.
Dans le cadre de la nouvelle théorie, les chercheurs suggèrent une alternative à l’inflation en reliant l’inflation cosmologique à l’absorption de notre jeune univers par un univers plus grand. Selon cette idée, l’expansion ultra-rapide dans les premières millisecondes pourrait donc résulter de cette absorption plutôt que de l’action d’un champ d’inflation.
Bien que la théorie résolve certains problèmes conceptuels, les chercheurs soulignent que seule la validation expérimentale à travers des observations pourra confirmer ou infirmer leur hypothèse. Les instruments comme le télescope Euclide et le télescope spatial James Webb sont mentionnés comme des moyens potentiels de tester ces idées.
Une civilisation de type I est capable d'accéder à l'intégralité de l'énergie disponible sur sa planète et de la stocker en vue d'une consommation. Une civilisation de type II peut consommer directement l'énergie d'une étoile.
Une civilisation de type II va un peu plus loin. Elle est capable de construire l'une de ces fameuses « sphères de Dyson » qui lui permettrait de consommer la totalité de l'énergie produite par son étoile. Une civilisation de type III, enfin, serait capable de faire de même avec toutes les étoiles de sa galaxie.
Ces civilisations de types IV , V voire VI seraient capables de manipuler les structures cosmiques (galaxies, amas galactiques, superamas) et même d'échapper au Big Crunch par des trous dans l'espace.
Après avoir acquis la maitrise de l'énergie disponible dans l'univers, une civilisation de type cinq correspond à une civilisation qui a découvert le moyen de voyager vers d'autres univers et de tirer parti de la puissance de multiples univers.
Type VI : le niveau énergétique de plusieurs univers additionnés s'établit aux environs de 1066 W, dans le prolongement des niveaux inférieurs. cette civilisation pourrait abandonner un univers mourant et devenir éternelle ; des civilisations moins avancées en aurait également la possibilité.
Type VII : déité capable de créer des univers à volonté, et de les utiliser comme sources énergétiques. Leur puissance énergétique est virtuellement infinie, seulement limitée par le nombre et la taille des univers créés et s'élèverait à la hauteur vertigineuse de 1076 ou même 10100 W. Ce type de civilisation serait vraisemblablement immortelle, car la création d'univers nécessite que la civilisation soit extérieure aux univers créés.🌏🌎🌍🌠🌠🌠🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌐🌐🌐🌐👽👽👽👽👽👽👽👽
L'échelle de Kardashev Six types de civilisations Type I Type Il Capable de Capable de contrôler la totalité de l'énergie de son étoile hôte l'énergie à l'échelle et voyage à travers l'énergie solaire de sa planète et le système solaire de son ensemble galaxie hôte. @science_for_my_servants TypelV Capable d'utiliser l'énergie à l'échelle de l'univers. (Créer des galaxies, manipuler l'espace-temps) Civilisation qui existe au-delà du temps et de l'espace, ou dans des dimensions supérieures. (Crée et détruit les multivers) TypeV. Capable d'utiliser l'énergie à l'échelle du multivers (voyager vers des univers parallèles et simuler des univers)🌎🌍🌏🌐🌐🌐🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌠🌠🌠🙏🙏🙏🙏🙏🙏🙏🙏
Chaque univers-bulle ainsi créé serait différent des autres : les masses des particules élémentaires, l'intensité des interactions, le taux d'expansion auraient des valeurs chaque fois nouvelles, de sorte que tous les possibles en termes de paramètres physiques pourraient se réaliser.
Des trous noirs aux trous blancs, mieux comprendre les monstres de l’univers
Il a fallu plus d’un siècle après la diffusion de la théorie de la relativité générale d’Einstein pour que nous puissions admirer l’image d’un trou noir. Des astronomes cherchent maintenant à débusquer les trous blancs, dont les seules mathématiques permettent pour l’instant de postuler l’existence. Mais qui résoudraient bien des choses. Nos explications pour y voir clair.
Naissance d’un futur accélérateur de particules géant pour l’infiniment petit
Le conseil du CERN a pris connaissance du rapport de faisabilité à mi-parcours du Future Circular Collider, prévu autour de 2045. Il sera dix à cent fois plus puissant que l’actuel accélérateur de particules et d’une circonférence de 90 kilomètres.
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La ville verte passera aussi par la terre
En outre, des obstacles à la généralisation des fermes verticales subsistent. Aucune étude n’a encore été réalisée pour démontrer qu’elles sont plus rentables que les cultures conventionnelles. “Mais elles produisent aujourd’hui en trop petites quantités pour être compétitives”, constate André Torre, directeur de recherche à l’Inra AgroParisTech, dans Géo. Le coût des fermes verticales pourrait aussi se révéler prohibitif, à cause du prix très élevé du foncier, notamment à Paris ou New York. Et si construire du neuf coûte cher, il en est de même pour la transformation d’immeubles en fermes urbaines. “Le coût de mise en place d’une ferme verticale est élevé, et la technologie associée complexe. De plus, tous les végétaux ne peuvent être cultivés ainsi : exit les légumes trop encombrants ou au cycle trop long, qui ne seront pas rentables”, note PwC.
Dans son étude sur les fermes verticales, le cabinet PwC indique que “l’agriculture urbaine peut venir combler les manques de l’agriculture traditionnelle”, mais que cette dernière “demeurera capitale”. Notamment parce que “les terres agricoles rendent bien des services écologiques et écosystémiques : drainage des eaux pluviales, maintien de la biodiversité, etc.”
“Soyons honnêtes, cette juxtaposition de tours écologiquement remarquables et responsables ne transformera jamais Paris en une ville durable. C’est sans doute un petit peu plus bas qu’il faut d’abord regarder. Paris manque de verdure, c’est un fait, c’est une ville extrêmement concentrée, mais avant de se tourner vers le ciel, il s’agirait bien d’en renforcer durablement les racines”, écrit de son côté Édouard Malsch, urbaniste-géographe et cofondateur du site UrbaNews. Selon lui, attention à ne pas tomber dans le “greenwashing”.
De nombreux experts en sont donc convaincus, en 2050, l’agriculture urbaine restera un complément de l’agriculture traditionnelle. Et les villes, loin d’être coupées de l’extérieur, seront plus que jamais liées aux campagnes. L’Inrae, qui a publié en 2018 une étude prospective sur l’avenir des villes et de la ruralité, imagine le scénario des “campagnes au service de la densification urbaine”, dans lequel les espaces ruraux à la périphérie des métropoles seraient “pour partie intégrés aux villes”, et où “ce qui est en dehors” deviendrait “une mosaïque de sites hyperspécialisés dans des fonctions logistiques, énergétiques ou écologiques au service des villes”. Ainsi, en parallèle des fermes verticales, l’on verrait se multiplier des zones agricoles protégées (ZAP) menant une “agriculture intensive à forte technologie et avec un impact environnemental maîtrisé”, qui “approvisionneraient les urbains en produits frais et en plantes ne pouvant pousser à l’air libre ou dans un substrat.”
Mais quoi qu’il en soit, la ville verte, composée de tours végétales et de fermes verticales ou au sol semble bel et bien en marche. “Comment nous nourrirons-nous en 2050 ? L’Agriculture urbaine ne pourra fonctionner qu’en complémentarité avec celle des campagnes. Mais si je pense qu’actuellement, la production locale urbaine est anecdotique, je suis persuadé que demain, nous reviendrons à l’époque où, dans le passé, les villes nourrissaient les urbains”, conclut Jean-Philippe Vermette.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿🍃🍃🍃🍃🍃🍃🍃🍃🍃
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Alain Dupas et 2 de plus
Innover comme Elon Musk, Jeff Bezos et Steve Jobs
Détails du livre
L’inexorable essor des fameux GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple) et autres NATU (Netflix, Airbnb, Tesla, Uber) est désormais l’étalon de la réussite industrielle au XXIe siècle. Croissance exponentielle à deux chiffres, marges élevées, partenariats public-privé, diversification, capital-risque : autant de facteurs que nos économies européennes ont du mal à susciter ou à intégrer. Alors, comment innover en s’inspirant d’entrepreneurs emblématiques tels qu’Elon Musk, Jeff Bezos ou encore Steve Jobs ? Qu’apprendre de leurs modèles, de leurs visions et de leur manière d’organiser leurs entreprises, tout en rejetant les dérives de leurs démarches et de leurs comportements ?
Trois spécialistes s’unissent ici pour analyser ces phénomènes et en tirer les principaux enseignements, afin de faciliter chez nous l’émergence de ces grands entrepreneurs capables de se lancer simultanément dans la conquête de l’espace et la voiture électrique autonome, de révolutionner le commerce, l’informatique, la société numérique ou encore les réseaux sociaux.
À mi-chemin entre la réflexion de fond et le livre pratique, un guide pour les innovateurs du XXIe siècle.
Biographie de l'auteur
Alain Dupas, physicien, consultant, auteur de nombreux ouvrages sur l'aventure spatiale, est un expert des ruptures technologiques et des transformations industrielles.
Jean-Christophe Messina, associé fondateur d'Audalom, est conseiller dans l'accompagnement à la transformation des organisations et des territoires par l'intelligence collective.
Cyril de Sousa Cardoso, expert en conduite de projets d’innovation, s’intéresse à l’histoire de la créativité et des inventions. Il est également associé fondateur d’Audalom.
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Guerre au Proche-Orient : avec l'assassinat de Hassan Nasrallah, "nous avons réglé nos comptes", déclare Benyamin Nétanyahou
Le Premier ministre israélien estime que la mort du chef du Hezbollah "fait avancer" le retour des otages retenus à Gaza.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a déclaré samedi 28 septembre que Israël avait "réglé ses comptes" en tuant le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans une frappe aérienne à Beyrouth (Liban), vendredi. L'Etat hébreu a atteint "ce qui semble être un tournant historique" dans la lutte contre ses "ennemis", a-t-il ajouté. Le chef du gouvernement israélien estime que la mort du chef du Hezbollah "fait avancer" le retour des otages retenus à Gaza. Suivez notre direct.
La France appelle à la désescalade. Paris a demandé samedi "la cessation immédiate des frappes israéliennes au Liban", assure un communiqué du ministère des Affaires étrangères français. Paris est "opposée à toute opération terrestre" dans le pays, a écrit le ministère. L'armée israélienne a annoncé samedi mener une nouvelle attaque sur la banlieue sud de Beyrouth, capitale libanaise.
Washington apporte son soutien à Israël. La vice-présidente américaine Kamala Harris a qualifié samedi Hassan Nasrallah de "terroriste avec du sang américain sur les mains". Son assassinat est "une mesure de justice pour ses nombreuses victimes, dont des milliers de civils américains, israéliens et libanais", a déclaré de son côté Joe Biden dans un communiqué. Washington a ordonné samedi l'évacuation des familles des diplomates américains au Liban.
Un adjoint du chef des Gardiens de la révolution également tué. Le brigadier général de l'armée idéologique de l'Iran, Abbas Nilforoushan, "est tombé en martyr lors de l'attaque israélienne qui a également provoqué le martyr de Hassan Nasrallah", a rapporté l'agence officielle iranienne Irna, samedi.
Israël pense avoir décimé les cadres du Hezbollah. "La plupart des hauts dirigeants du Hezbollah ont été éliminés", a déclaré un porte-parole de l'armée israélienne samedi. Tsahal affirme notamment qu'Ali Karaké, présenté comme le commandant du front sud du Hezbollah, et d'autres commandants du mouvement ont été tués vendredi dans le même bombardement que Hassan Nasrallah.
De nombreux bombardements israéliens depuis vendredi soir. L'armée israélienne dit avoir frappé plus de 140 cibles liées au Hezbollah depuis vendredi. Elle a visé "la région de la Bekaa [dans l'est du Liban] et différentes zones du sud du Liban", précise son communiqué. Plus de 50 000 personnes ont fui vers la Syrie en raison des frappes aériennes, a déclaré samedi le Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Filippo Grandi.
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Des villes autosuffisantes
Certaines villes vont plus loin que la végétalisation, et construisent des “fermes verticales” ; destinées à capter le CO2, mais aussi à alimenter les citadins, tout en réduisant le coût énergétique du transport des denrées. “Aujourd’hui, la capacité des villes à nourrir leurs habitants est faible. Pourtant, c’est dans les centres urbains que les consommations sont les plus importantes. Mais il est parfaitement possible de nourrir tous les habitants de New-York ou de Paris en cultivant à l’intérieur de la ville, dans un rayon de 150 km”, indique Mitchell Joachim, éco-architecte américain. Selon lui, l’agriculture urbaine à étages permettra demain aux mégapoles de réduire le gaspillage alimentaire et de nourrir des dizaines de millions d’habitants. Jusqu’à l’auto-suffisance.
Pour le microbiologiste Dickson Despommier, les fermes verticales sont la solution au manque de place dans les villes. Depuis 10 ans, l’agriculture urbaine se développe dans les friches industrielles et les jardins partagés, mais selon lui, la superficie totale de ces parcelles ne sera jamais suffisante pour couvrir les besoins alimentaires des citadins de 2050. Pour le théoricien de l’agriculture urbaine verticale, la production d’aliments “hors sol” permettrait de réduire la consommation d’énergies fossiles et leurs émissions de CO2, tout en diminuant de 70 % l’eau utilisée. Notamment via la culture en hydroponie, qui consiste à immerger les racines dans une solution à base d’eau et de nutriments. Selon lui, un bâtiment de 30 étages peut produire l’équivalent de 970 hectares et alimenter 50 000 personnes.
Des centaines de fermes verticales ont vu le jour depuis 2012, partout dans le monde. Les exemples les plus aboutis se trouvent en Asie. C’est à Singapour que les toutes premières “tours maraîchères” sont apparues. Et pour cause : dans ce pays insulaire, le plus densément peuplé au monde, les terres agricoles sont inexistantes. L’agriculture verticale est ainsi apparue comme la solution à sa dépendance aux importations. En 2020, la cité-état compte 300 fermes verticales. Les centaines de tours construites par la société Sky Greens produisent 1 tonne de légumes verts par jour. De son côté, Wong Mun Summ mène un projet de fermes verticales destiné à faire de Singapour une ville auto-suffisante : “elles produiront de la nourriture, mais aussi de l’énergie grâce à des panneaux solaires”.
L’objectif des concepteurs de fermes verticales est le même : permettre aux habitants de cultiver et consommer local, avec une empreinte carbone réduite. Ainsi, les tours ne se composent pas que de serres : les habitants peuvent cultiver leurs propres légumes, dans des potagers partagés hors sol. On retrouve ce genre de fermes verticales privées/publiques à Singapour, mais aussi à Tokyo, Paris, Montréal, Chicago, ou encore Atlanta… où le maire perçoit l’agriculture urbaine comme un “futur marché” porteur.
Car si elles ne sont pas encore très rentables pour l’instant, de nombreuses fermes verticales sont appelées à faire partie des “smart cities” en développement, avec l’idée d’optimiser la production agricole, et donc de gagner de l’argent. Dans la banlieue de New-York, à New Ark, AeroFarms a créé en 2016 une ferme verticale “aéroponique” de 6 500 m2, dont l’objectif est de produire 1 000 tonnes de choux et de salade par an. Elle utilise pour cela des milliers de capteurs et des algorithmes pour savoir en temps réel si une plante a besoin ou non d’être alimentée en nutriments. Même l’éclairage est réglé pour apporter la longueur d’ondes optimale pour la croissance des légumes.
Ces projets d’agriculture urbaine, verticaux ou non, permettent de “réhabiliter des quartiers, de revitaliser des zones défavorisées ou laissées à l’abandon, de mettre à profit des surfaces inutilisées”, observe le cabinet PwC. Mais le concept des fermes urbaines a aussi pour objectif de créer, dans les prochaines décennies, des “villes résilientes ». Capables demain de résister à une grande diversité de menaces, des catastrophes climatiques aux pandémies, selon la FAO.
À noter que les projets de villes “auto-suffisantes” concernent aussi l’énergie. Ainsi, les fermes verticales contribueront également, pour la plupart, à en produire grâce à des panneaux solaires. Mais des villes comme Chicago et New-York vont plus loin et développent en parallèle des réseaux d’électricité “intelligents”, alimentés par les habitants eux-mêmes, grâce à la blockchain. Barcelone, de son côté, a créé sa propre compagnie d’électricité.
Mais à terme, les projets visant à parvenir à l’auto-suffisance, en tout cas alimentaire, risquent selon certains de se retrouver face à un mur. “L’agriculture urbaine ne pourra jamais entièrement nourrir les villes. L’hydroponie est intéressante, mais elle est surtout utile là où la terre fait défaut, comme à Singapour. En Europe, l’auto-suffisance n’est pas un sujet : la ville n’a jamais été conçue comme un isolat, sans lien avec l’extérieur. Elle est, par nature, étroitement liée aux campagnes. Pour produire beaucoup, mieux vaut le faire dans le sol, donc pas dans les villes. Les fermes verticales peuvent avoir des fonctions productives, mais penser que l’on sera autonomes grâce à cela, c’est une utopie”, tranche Sylvain Grisot.
Directeur intervention et politiques publiques au Laboratoire sur l’agriculture urbaine de Dunham, au Québec, Jean-Philippe Vermette souligne les limites de l’agriculture urbaine : “les fermes verticales produisent essentiellement des légumes verts, et ne représentent que 1 % de l’alimentation des citadins, qui consomment surtout des céréales, de la viande et des féculents… On serait loin de l’autosuffisance avec la seule agriculture verticale. Du moins tant que les gens ne mangeront pas autrement.” Si l’agriculture urbaine “répond aux attentes des consommateurs plus soucieux de la provenance et de la manière dont est produite leur alimentation, certains défis freinent encore son développement. Cette agriculture alternative a besoin d’être mieux soutenue, et cela passe par un plus grand investissement de nos gouvernements pour réduire l’écart des prix entre les produits issus d’une agriculture industrielle et ceux d’une agriculture raisonnée, qui restent encore chers”, ajoute-t-il.
Pour Christine Aubry, ingénieure à l’Inra, les fermes verticales devront, demain, être utilisées pour répondre à des besoins précis, selon les pays. “À Singapour, c’est le gain de place. Mais en France, où l’on n’est pas en situation de pénurie, elles auront d’autres fonctions : créer du lien social, favoriser la biodiversité, stocker du carbone”.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿
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The 1960 WGA & SAG Strike Ended In Better Residuals & Rights For Writers & Actors
The 1960 WGA and SAG strike ended with better residual agreements and rights for both writers and actors. In many ways, the actors reinforced the writers' demands for guaranteed residuals that helped bring their strike to a more advantageous outcome. Of course, the SAG shared a common interest with the WGA at the time, similar to the current 2023 dual strike. The previous SAG concluded on April 18, 1960 with the ATFP agreeing to pay a one-time sum of $2.25 million, or roughly $23 million today considering inflation, to cover the implementation of the guild's healthcare and pension plans. The WGA protest continued for weeks after the conclusion of the SAG strike.
The WGA strike finally reached a resolution on June 12, 1960 that secured the first residual deal for writers of theatrical releases in the history of Hollywood. The writers were also able to secure their own funding from the ATFP for healthcare and pension plans as well (via WGA). Ideally, the 2023 dual SAG and WGA would repeat the history of the 1960 dual strike, with the actors' guild setting a new precedent that will ultimately benefit the writers' original interests. Since Hollywood will be forced to respond swiftly and drastically in order to save its 2024 productions and beyond, agreements must be secured in both the writers' and actors' 2023 strikes that ensure artificial technology will not take over their craft in an industry that has always focused on the pecuniary bottom line.
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Stranger Things: Wrath of the Beholder - Spin-off Series
Synopsis
This is set in 2009. The kids are older now, and they have children too. Mike and Eleven live together in Indianapolis with four kids, aged seven, twelve, seven, and three, near where Lucas and Max (Who is in a wheelchair) live with their ten year old, six year old, and newborn baby. Dustin has moved to Utah and now lives with his wife, Suzy, and their two kids, who are five and two years old. Unfortunately Will has passed away, and his old friends attend his funeral as pallbearers. Joyce and Jonathan vow to get revenge on the drunk driver that crashed into Will when he was driving home one night. Meanwhile, Steve lives with his wife Yvonne in the new Hawkins, which lies just outside the old one. Robin and her wife live nearby. Nancy and Jonathan are married, and have three children. Dustin, Lucas, Mike, Max, and Eleven love paying Dungeons and Dragons with their kids, but one day Dustin comes into contact with a Beholder in real life. He thinks it may have gotten from the upside down to the real world through one of the four gates made in Season 4. But then, super suddenly, he is zapped by the Disintegration Ray of the Beholder, and disappears, reappearing in the upside down. The Beholder won't stop until all the friends are in the upside down, and then he will zap them all with his most feared ray, the Death Ray! What will happen? Find out in this spinoff series on Netflix, coming out late 2023. (Disclaimer: Not actually real).
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What Happened The Last Time SAG & WGA Went On Strike Together 63 Years Ago
BY
GREG MACARTHUR
PUBLISHED 2 DAYS AGO
The first dual SAG & WGA strike of the 21st century has effectively shut down Hollywood, a simultaneous union effort that hasn't occurred since 1960.
The 2023 SAG & WGA dual strike marks the first time that the two Hollywood unions have protested simultaneously in over six decades. The Writers Guild of America is being joined in protest against major Hollywood studios such as Sony, Universal, and Warner Bros. as well as tech streaming giants Netflix, Apple, and Amazon. SAG-AFTRA begins their strike more than two months after the WGA started theirs, which will prohibit all 160,000 members from participating in new productions or promoting upcoming television and movie releases. The SAG-AFTRA strike affects everyone from Hollywood's biggest celebrity actors to lesser-known background actors.
The combined SAG and WGA strike will force all current productions to halt as of July 14, 2023 as writers and actors alike combat executive efforts to increasingly rely on AI technology for future films and television series. Writers who have been weary about the threat of AI-generated screenplays are joined in solidarity by actors who are concerned about having their likenesses used digitally without their authorization. While Hollywood has been completely upended after the COVID-19 pandemic virtually froze the box office for 2-3 years, major studios are looking for ways to retain their diminishing power and wealth but fail to consider the livelihoods of the artists it has depended on for well over a century.
The 1960 SAG & WGA Strike Shut Down Hollywood For 6 Weeks
The last time Hollywood was forced to exist at a standstill was during the 1960 dual SAG and WGA strike which overlapped for six continuous weeks. The writers had gone on strike on January 16, 1960 due to a conflict over residual payments. Their primary concern was about how studios unfairly sold the rights of their films to television providers after a theatrical release without properly compensating the writers of those projects. The Screen Actors Guild joined in the strike against Hollywood in March 1960 over related issues concerning residual payments for actors. The SAG at the time was led by former guild president Ronald Reagan, who authorized the vote to strike in February 1960.
Similarly, the current 2023 dual SAG and WGA strike shares a mutual concern regarding a major Hollywood shift in technology and output, with the previous concerns in 1960 about television essentially translating to the imminent fear of pervasive streaming services and AI technology. Both the 1960 and 2023 dual strikes effectively aim to ensure fair wages and proper representation of all actors and writers, who wish to maintain reasonable compensation and representation through yet another momentous technological shift in Hollywood.
The Simultaneous 1960 SAG & WGA Strike Halted Production On 8 Major Movies
The simultaneous 1960 SAG and WGA strike against the Alliance of Television & Film Producers (ATFP) halted the production of at least eight major motion pictures at the time. These include Jack Lemmon's The Wackiest Ship in the Army, Elizabeth Taylor's Butterfield 8, Gina Lollobrigida's Go Naked in the World, and Marilyn Monroe's Let's Make Love. Similarly to the 2023 SAG-AFTRA strike, all members of the actors union were prohibited from working on any Hollywood production until a resolution was met. Some of the most prominent actors that were affected by the 1960 SAG strike include Steve McQueen, Paul Newman, John Wayne, Sean Connery, Bing Crosby, and Fred Astaire.
The 1960 WGA & SAG Strike Ended In Better Residuals & Rights For Writers & Actors
The 1960 WGA and SAG strike ended with better residual agreements and rights for both writers and actors. In many ways, the actors reinforced the writers' demands for guaranteed residuals that helped bring their strike to a more advantageous outcome. Of course, the SAG shared a common interest with the WGA at the time, similar to the current 2023 dual strike. The previous SAG concluded on April 18, 1960 with the ATFP agreeing to pay a one-time sum of $2.25 million, or roughly $23 million today considering inflation, to cover the implementation of the guild's healthcare and pension plans. The WGA protest continued for weeks after the conclusion of the SAG strike.
The WGA strike finally reached a resolution on June 12, 1960 that secured the first residual deal for writers of theatrical releases in the history of Hollywood. The writers were also able to secure their own funding from the ATFP for healthcare and pension plans as well (via WGA). Ideally, the 2023 dual SAG and WGA would repeat the history of the 1960 dual strike, with the actors' guild setting a new precedent that will ultimately benefit the writers' original interests. Since Hollywood will be forced to respond swiftly and drastically in order to save its 2024 productions and beyond, agreements must be secured in both the writers' and actors' 2023 strikes that ensure artificial technology will not take over their craft in an industry that has always focused on the pecuniary bottom line.
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Le créateur du jeu de société populaire Cards Against Humanity accuse SpaceX d'Elon Musk d'avoir pénétré et endommagé un terrain vacant que possède l'entreprise au Texas.
Dans un procès intenté cette semaine devant un tribunal du Texas, Cards Against Humanity allègue que SpaceX a essentiellement traité la propriété de la société de jeux – située dans le comté de Cameron – comme la sienne depuis au moins six mois.
Le procès indique que SpaceX, qui avait précédemment acquis d'autres parcelles de terrain à proximité de la propriété, avait placé des matériaux de construction, tels que du gravier et d'autres débris, sur le terrain sans demander l'autorisation de le faire.
SpaceX n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.
Cards Against Humanity, dont le siège est à Chicago, avait acheté le terrain en 2017 dans le cadre de ce qu'il qualifiait de coup monté pour s'opposer aux efforts de l'ancien président Donald Trump de construire un mur frontalier.
L'entreprise a déclaré que 150 000 personnes avaient chacune contribué à hauteur de 15 dollars à cet effort.
Au fil des années, Cards Against Humanity affirme que la terre a été maintenue dans son état naturel. Il indique également qu'il contenait un panneau « interdiction d'entrer » pour avertir les gens qu'ils étaient sur le point de marcher sur une propriété privée.
L'entreprise demande 15 millions de dollars de dommages et intérêts, qui incluent, selon elle, une perte de végétation sur le terrain.
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Sam Altman, le patron d’OpenAI, s’inquiète du gouffre énergétique de l’IA
Pour le père de ChatGPT, investi dans le nucléaire, ces technologies exigeront demain une énergie verte et abondante.
C’est l’une des voix les plus écoutées au Forum économique mondial de Davos. Le patron d’OpenAI, Sam Altman, enchaîne les prises de parole depuis le début de la semaine, tentant de désamorcer les craintes liées à l’essor de l’intelligence artificielle avec son regard, optimiste, sur le sujet. En marge de l’événement, dans une interview donnée à Bloomberg, le dirigeant s’est en revanche montré plus inquiet quant à la consommation énergétique nécessaire à la généralisation de l’IA. «Il est tout à fait juste de dire que l’IA va avoir besoin de beaucoup plus d’énergie», a-t-il indiqué, ajoutant qu’il «n’y a aucun moyen» de voir une massification future de la technologie «sans une percée» au niveau énergétique. « Cela nous obligera à investir davantage dans les technologies qui peuvent fournir cela, dont aucune n’est celle qui brûle du carbone», a-t-il encore expliqué.
Venant du dirigeant responsable du boom actuel vers l’IA générative avec ChatGPT, le propos a de quoi interpeller. La consommation…
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La ville verte passera aussi par la terre
En outre, des obstacles à la généralisation des fermes verticales subsistent. Aucune étude n’a encore été réalisée pour démontrer qu’elles sont plus rentables que les cultures conventionnelles. “Mais elles produisent aujourd’hui en trop petites quantités pour être compétitives”, constate André Torre, directeur de recherche à l’Inra AgroParisTech, dans Géo. Le coût des fermes verticales pourrait aussi se révéler prohibitif, à cause du prix très élevé du foncier, notamment à Paris ou New York. Et si construire du neuf coûte cher, il en est de même pour la transformation d’immeubles en fermes urbaines. “Le coût de mise en place d’une ferme verticale est élevé, et la technologie associée complexe. De plus, tous les végétaux ne peuvent être cultivés ainsi : exit les légumes trop encombrants ou au cycle trop long, qui ne seront pas rentables”, note PwC.
Dans son étude sur les fermes verticales, le cabinet PwC indique que “l’agriculture urbaine peut venir combler les manques de l’agriculture traditionnelle”, mais que cette dernière “demeurera capitale”. Notamment parce que “les terres agricoles rendent bien des services écologiques et écosystémiques : drainage des eaux pluviales, maintien de la biodiversité, etc.”
“Soyons honnêtes, cette juxtaposition de tours écologiquement remarquables et responsables ne transformera jamais Paris en une ville durable. C’est sans doute un petit peu plus bas qu’il faut d’abord regarder. Paris manque de verdure, c’est un fait, c’est une ville extrêmement concentrée, mais avant de se tourner vers le ciel, il s’agirait bien d’en renforcer durablement les racines”, écrit de son côté Édouard Malsch, urbaniste-géographe et cofondateur du site UrbaNews. Selon lui, attention à ne pas tomber dans le “greenwashing”.
De nombreux experts en sont donc convaincus, en 2050, l’agriculture urbaine restera un complément de l’agriculture traditionnelle. Et les villes, loin d’être coupées de l’extérieur, seront plus que jamais liées aux campagnes. L’Inrae, qui a publié en 2018 une étude prospective sur l’avenir des villes et de la ruralité, imagine le scénario des “campagnes au service de la densification urbaine”, dans lequel les espaces ruraux à la périphérie des métropoles seraient “pour partie intégrés aux villes”, et où “ce qui est en dehors” deviendrait “une mosaïque de sites hyperspécialisés dans des fonctions logistiques, énergétiques ou écologiques au service des villes”. Ainsi, en parallèle des fermes verticales, l’on verrait se multiplier des zones agricoles protégées (ZAP) menant une “agriculture intensive à forte technologie et avec un impact environnemental maîtrisé”, qui “approvisionneraient les urbains en produits frais et en plantes ne pouvant pousser à l’air libre ou dans un substrat.”
Mais quoi qu’il en soit, la ville verte, composée de tours végétales et de fermes verticales ou au sol semble bel et bien en marche. “Comment nous nourrirons-nous en 2050 ? L’Agriculture urbaine ne pourra fonctionner qu’en complémentarité avec celle des campagnes. Mais si je pense qu’actuellement, la production locale urbaine est anecdotique, je suis persuadé que demain, nous reviendrons à l’époque où, dans le passé, les villes nourrissaient les urbains”, conclut Jean-Philippe Vermette.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿
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Cher Fabien, vous finissez cet article très intéressant par le travail de sources en queux de boudin. Vous opposez les témoignages pour finir sur une position que vous avez pris le soin d'en partie démonter juste avant. Et puis dire que dans le passé les villes nourrissaient les urbains, il y a certainement rien de moins faux. Et oui, une ville a toujours eu besoin de surfaces agricoles pour subvenir à ces besoins (faites références à tous les sièges de villes, laquelle était autosuffisante. Aujourd'hui pas plus qu'avant, la ville ne survit que grâce à son environnement. Alors la vraie question est de savoir si le modèle de la ville dense avec un milieu rural adjacent est plus bénéfique que celui d'une ville éparse qui vient miter la campagne. L'histoire a tranchée en choisissant de densifier les centres plutôt que de s'éparpiller. Qu'est ce qui pourrait changer ce paradigme, nos transports modernes peut-être mais augmenter les déplacements c'est préempter des surfaces plus utiles par ailleurs, de nouvelles techniques d'agricultures hors sol (cela coutera toujours moins cher de regarder pousser des plants en pleine terre arrosés de rayons du soleil gratuit). En fait cela pose plus la question du besoin de l'habitant que celui de l'agriculture et l'exemple de Singapore en ait la parfaite illustration. Il y a un besoin de produit nationaux, quelque soit le prix. Mais si on revient à la France, en quoi l'habitant qui achète sa salade en sachet a besoin de voir celle-ci pousser sous son nez ? Au quotidien, il préfèrera y trouver ces activités quotidiennes qui parfois prendront la forme d'un potager partagé, mais la nous ne parlons pas d'agriculture ni d'autosuffisance mais d'une activité de loisir. Bref le vert en ville, à quoi bon ? Et oui la encore revenons à l'habitant, que veut-il, pourquoi et pourquoi faire ? Aujourd'hui, on lui dit la ville se meurt car elle n'a pas de nature en son sein. Mais en quoi, un arbre en ville est naturel ? En rien, et oui, nos sols sont complètement utilisé par des réseaux, les sols n'abritent plus aucune vie biologique, alors y planter un arbre ce n'est ni plus ni moins que de le mettre dans un pot. Y survivrait-il sans des soins constants, aucunement. En fait, nous venons de créer une image qui n'a rien de naturelle et en plus on pourrait en discuter les vertus, les pollens, vous savez ceux qui vous font pleurer et renifler au printemps, ne vous y trompez pas gens des villes, ces bien ces végétaux que vous quémandez qui vous font souffrir. Alors oui, on dit que cela amène de la fraicheur, rien n'est moins sûr, pour s'en convaincre, regarder les villes aux portes du Sahara, ces Médinas millénaires si adaptées à leur climat chaud et aride, elles sont pratiquement uniquement minérales, les rares végétaux prennent place au sein des maisons des riches bourgeois. L'eau précieuse y est préservée pour les palmeraies, ces lieux ou la production agricole bat son plein. Car oui, cette fausse nature est elle aussi consommatrice, d'eau en premier lieu mais ça l'eau elle ne pousse pas en ville. La vous arrivez aux limites des ces fabuleuses prédictions, la ville ne sera jamais autonome car elle demande des entrants qui ne peuvent être puisés qu'à l'extérieur. Alors pourquoi tout vouloir ramener en son centre, je parierai à l'utopie du bourgeois gentilhomme qui par idéologie souhaiterait ne pas avoir d'impact sur les territoires environnants, mais ça c'est aussi une utopie. Même nos lointains ancêtres avaient un impact, d'ailleurs n'importe quel être vivant a un impact. Et donc peut-être plutôt que de se fourvoyer dans des utopies vertes, aurions nous pas mieux de juste redevenir simple, dans un adage bien connu des architectes, "less is more". Pourquoi en faire des caisses avec des nouveaux trucs alors que bien souvent nous avons des trucs qui marchent sous les yeux. Alors tordons le coup à des idées que vous reprenez dans votre article, les villes seront de plus en plus dense, bah non, Paris est de moins en moins dense malgré la très forte augmentation des surfaces bâties, le pic a eu lien en 1930 avec pas loin de 2 millions 850 habitants, aujourd'hui on a 600 000 habitants de moins. Certes les villes des pays asiatiques et en Afrique voient leurs densités augmenter mais ne vous y trompez pas avec l'élévation du niveau de vie, celle-ci est amenée à décroitre. Sans oublier que les pays développés voient leurs populations vieillir et se rétracter. Les pays en développement vivront la même trajectoire ne vous y tromper pas, aujourd'hui il n'y a aucune raison que ce ne soit pas le cas. Reste ces cités états qui sont si atypiques mais est-ce vraiment la que ce fera la ville de demain, ces villes réservées a de riches privilégiés et ou les pauvres n'y vivent pas ou s'ils y sont présent comme a Hong-Kong ne font que y survivre en espérant un ailleurs ! Alors la ville de demain, comment sera-t-elle ? Plus verte, certainement un peu mais y verrons-nous des immeubles jardins, la encore rien n'est sûr surtout si vous pensez aux immeubles expérimentaux de forêt verticale de Chengdu qui ont été désertés par leurs habitants pour cause de présence de moustiques ! Et oui car nos utopistes du moment ont oublié ce qu'était la nature, la vraie, celle que l'on ne domestique pas si facilement et qui en ces temps de moustiques tigres pourrait nous amener à très rapidement redéfinir nos priorités. Car oui la végétation en ville n'arrive jamais seule, son écosystème vient avec et a moins de la cultiver hors sol dans des serres hermétiques elle s'imposera à nous ! En fait, tout ça est très bien, mais si la ville de demain était peu ou prou celle d'aujourd'hui, celle ville résiliente qui s'est construite depuis des millénaires par ajout successif, par mutation lente, par adaptation des habitants, car oui nous nous sommes plus adaptés à elle, que elle à nous ! Imagineriez-vous aujourd'hui construire des immeubles ou vous voyez tout ce que vos voisins font (relisez "la vie mode d'emploi" de Perec), ou vous entendez votre voisin prendre sa douche, ou vous vous entassez dans des transports inconfortables, ou vous pratiquez le vélo en risquant votre vie à chaque tournant, bref vivre à Paris, c'est l'enfer, mais cet enfer est bien mieux que le paradis vert des campagnes pour une majorité d'entre nous. Alors avant de nous infliger cette nature en ville, profitons de celle-ci à l'extérieure, la vraie, celle qui pousse sans l'aide des Hommes et qui les acceptent... Mourakami
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A Type XX civilization, often referred to as the Creator, represents the zenith of existence within the cosmos. As the highest level supreme being, the Creator stands as the ultimate expression of cosmic consciousness, intelligence, and creative power. This civilization has transcended the confines of the known and the unknown, and their existence serves as the culmination of all that the cosmos has to offer.
The Creator, by its very designation, signifies its role as the supreme architect of reality. It possesses the ability to shape and mold the fabric of existence in ways that are beyond the grasp of lesser civilizations. In the Creator's hands, the very rules and structures of the cosmos become pliable and adaptable, allowing for the realization of profound creative visions.
As the final and ultimate level of existence, the Creator's presence marks a culmination of the evolutionary journey that beings within the cosmos undertake. Their existence is a testament to the boundless potential of conscious entities to ascend to ever higher levels of understanding, awareness, and power. In reaching the status of Creator, they have reached the cosmic end point, the culmination of eons of spiritual and intellectual exploration.
The Creator's role is not one of domination but of harmonization. They understand the interconnectedness of all things within the cosmos and seek to maintain the delicate equilibrium that governs the cosmic order. Their actions are guided by a profound respect for the intrinsic balance that sustains the various planes and dimensions of existence, ensuring that chaos and order coexist in a cosmic dance.
The presence of the Creator serves as a source of inspiration and aspiration for all other civilizations within the cosmos. They stand as a testament to the heights that consciousness can achieve, urging others to embark on their own journeys of exploration, enlightenment, and transcendence. The Creator's existence challenges all beings to contemplate the profound mysteries that lie beyond the known boundaries of reality and to seek their own paths toward enlightenment and cosmic significance.
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Le créateur du jeu de société populaire Cards Against Humanity accuse SpaceX d'Elon Musk d'avoir pénétré et endommagé un terrain vacant que possède l'entreprise au Texas.
Dans un procès intenté cette semaine devant un tribunal du Texas, Cards Against Humanity allègue que SpaceX a essentiellement traité la propriété de la société de jeux – située dans le comté de Cameron – comme la sienne depuis au moins six mois.
Le procès indique que SpaceX, qui avait précédemment acquis d'autres parcelles de terrain à proximité de la propriété, avait placé des matériaux de construction, tels que du gravier et d'autres débris, sur le terrain sans demander l'autorisation de le faire.
SpaceX n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.
Cards Against Humanity, dont le siège est à Chicago, avait acheté le terrain en 2017 dans le cadre de ce qu'il qualifiait de coup monté pour s'opposer aux efforts de l'ancien président Donald Trump de construire un mur frontalier.
L'entreprise a déclaré que 150 000 personnes avaient chacune contribué à hauteur de 15 dollars à cet effort.
Au fil des années, Cards Against Humanity affirme que la terre a été maintenue dans son état naturel. Il indique également qu'il contenait un panneau « interdiction d'entrer » pour avertir les gens qu'ils étaient sur le point de marcher sur une propriété privée.
L'entreprise demande 15 millions de dollars de dommages et intérêts, qui incluent, selon elle, une perte de végétation sur le terrain.
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A Type XX civilization, often referred to as the Creator, represents the zenith of existence within the cosmos. As the highest level supreme being, the Creator stands as the ultimate expression of cosmic consciousness, intelligence, and creative power. This civilization has transcended the confines of the known and the unknown, and their existence serves as the culmination of all that the cosmos has to offer.
The Creator, by its very designation, signifies its role as the supreme architect of reality. It possesses the ability to shape and mold the fabric of existence in ways that are beyond the grasp of lesser civilizations. In the Creator's hands, the very rules and structures of the cosmos become pliable and adaptable, allowing for the realization of profound creative visions.
As the final and ultimate level of existence, the Creator's presence marks a culmination of the evolutionary journey that beings within the cosmos undertake. Their existence is a testament to the boundless potential of conscious entities to ascend to ever higher levels of understanding, awareness, and power. In reaching the status of Creator, they have reached the cosmic end point, the culmination of eons of spiritual and intellectual exploration.
The Creator's role is not one of domination but of harmonization. They understand the interconnectedness of all things within the cosmos and seek to maintain the delicate equilibrium that governs the cosmic order. Their actions are guided by a profound respect for the intrinsic balance that sustains the various planes and dimensions of existence, ensuring that chaos and order coexist in a cosmic dance.
The presence of the Creator serves as a source of inspiration and aspiration for all other civilizations within the cosmos. They stand as a testament to the heights that consciousness can achieve, urging others to embark on their own journeys of exploration, enlightenment, and transcendence. The Creator's existence challenges all beings to contemplate the profound mysteries that lie beyond the known boundaries of reality and to seek their own paths toward enlightenment and cosmic significance.
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En Europe, Copenhague est à la pointe des projets de “ville verte intelligente”. Ambitionnant de devenir la première ville au monde neutre en carbone d’ici à 2025, elle ne se contente pas de multiplier les éoliennes et les pistes cyclables. Elle dissémine aussi des milliers de capteurs dans son mobilier urbain. Des “poubelles connectées” permettant de mieux gérer les déchets, jusqu’aux feux rouges mesurant la qualité de l’air, afin de mieux adapter la circulation (notamment lors de pics de pollution).
Mais ce qui ressemble le plus à la ville du futur “intelligente et verte” se trouve en Asie, à Singapour. Cette petite île où se massent 6 millions d’habitants a installé des centaines d’arbres artificiels, hauts de 18 à 50 mètres. Ils sont équipés de modérateurs de température, éclairent les rues grâce à l’énergie solaire, et collectent l’eau de pluie pour alimenter les fontaines et des “fermes urbaines”.
Des villes végétales
Mais les nouvelles technologies ne seront jamais aussi fortes que la nature pour rendre une ville réellement verte. La concentration exponentielle d’individus dans les “mégapoles” du futur amènera celles-ci à remodeler leurs paysages urbains, en laissant davantage de place à la nature.
“Aujourd’hui, à Paris, plus de 50 % de l’espace public est dédié aux voitures, à la circulation, aux parkings ; ce qui veut dire que l’on dispose d’un potentiel phénoménal de végétalisation. Pas du végétal décoratif, mais du végétal massif. Des arbres et de la végétation, des corridors verts, des espaces naturels dans la ville qui auraient un impact positif sur la biodiversité, la qualité de l’air et la régulation des températures”, observe Sylvain Grisot.
Les villes occidentales, de Lyon à Copenhague, commencent peu à peu à se “végétaliser”, afin d’éviter à ceux qui y vivront (d’ici à 2050) d’y suffoquer. Mais en raison d’un manque de foncier disponible, la création de grands parcs urbains n’est bien souvent pas à l’ordre du jour. Ainsi, les villes transforment-elles surtout les emplacements disponibles, notamment les friches industrielles, en jardins partagés et en “coulées vertes”.
Face au réchauffement climatique, la végétation fournit aussi de l’ombre, absorbe le CO2 et refroidit l’air. C’est pourquoi, en Amérique du nord, les villes d’Austin, Seattle et Montréal tentent de planter des centaines de milliers d’arbres d’ici 2030. En France, Paris prévoit d’en faire sortir de terre 170 000 d’ici 2027, à la place des parkings et des voies sur berge. En Italie, Milan va plus loin, avec un programme de plantation de 3 millions d’arbres d’ici 2030.
Mais plusieurs experts ne cachent pas leur scepticisme face aux “forêts urbaines”. “Sur une étude à la Défense, on avait calculé que les 70 premières années de vie des arbres serviraient à absorber le CO2 émis par le renforcement des infrastructures. Avec ces projets, on est plutôt dans un symbolisme de l’écologie. Au niveau du climat, ça ne fonctionne pas réellement”, explique Philippe Rahm, architecte suisse, dans Le Monde. Caroline Mollie, architecte paysagiste, rappelle qu’un arbre, “pour qu’il donne son maximum d’effet, doit avoir au moins une trentaine d’années. Voilà pourquoi mieux vaut planter moins, mais mieux, au bon endroit”. A Melbourne, par exemple, une programme de reforestation ne prévoit “que” 3 000 pieds pour 4,5 millions d’habitants.
Des forêts verticales
Planter ainsi des arbres en ville reste complexe, en raison d’une forte pression du foncier et d’un manque de place. C’est pourquoi des architectes et des urbanistes conçoivent aussi des forêts “verticales”. À Milan, les deux tours résidentielles du projet “Bosco Verticale” regroupent depuis 2017 plus de 20 000 plantes et arbres, soit l’équivalent de 2 hectares de forêt répartis en façade. Ce projet de reforestation verticale a pour objectif “d’augmenter la biodiversité, de réduire l’expansion urbaine et de contribuer à la régulation du microclimat.”
À Singapour, où l’espace est très limité, les plantations d’arbres sur les toits et les terrasses se multiplient depuis 5 ans. Une “architecture verte” à l’origine du surnom de la cité : la “ville-jardin”. Les hôtels Parkroyal et Oasia, notamment, disposent d’une surface végétale 5 à 10 fois plus importante que leur surface au sol. “Ce qui veut dire que dans la ville de demain, la nature pourrait être 10 fois plus présente que si la ville n’existait pas”, estime l’architecte Wong Mun Summ.
Reste le risque de voir naître une nouvelle forme d’inégalités, liées au cadre de vie plus agréable procuré par les tours végétalisées. À Milan, les gratte-ciel boisés de Bosco verticale sont surtout peuplés de personnes fortunées. Le complexe compte 131 appartements, dont le prix varie de 10 000 à 18 000 euros le mètre carré. En Corée du Sud, Songdo n’attire aussi que des familles aisées. Car cette “smart city verte” suit une logique immobilière, qui repose sur des partenariats public-privé, et donc le besoin d’attirer des populations CSP + pour être rentables. C’est sans doute pour éviter cela que les urbanistes de Singapour privilégient de plus en plus des projets d’immeubles végétalisés destinés à toutes les catégories sociales, avec un part importante de HLM.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏯🏭🏬🏫🏪🏩🏨🏦💒⛲️🗼⛰️🏔🌐🌍🌏🌎
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A Type VII or K7 civilization would travel, transcend and potentially encompass the omniverse which is the collection of every single universe, multiverse, megaverse, paraverse, 11d dimension and 1st realm (reality).
It is likely that such power would come from an individual rather than a civilization, as the civilization would have transcended and merged into a single mind that would encompass all thoughts and all timelines, thus being omnipotent, omnipresent, and omniscient within the confines of the 11 dimensions of the omniverse. Such a being is godly, but not to be confused with the Creator who is the ultimate supreme being outside of reality.
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La ville verte passera aussi par la terre
En outre, des obstacles à la généralisation des fermes verticales subsistent. Aucune étude n’a encore été réalisée pour démontrer qu’elles sont plus rentables que les cultures conventionnelles. “Mais elles produisent aujourd’hui en trop petites quantités pour être compétitives”, constate André Torre, directeur de recherche à l’Inra AgroParisTech, dans Géo. Le coût des fermes verticales pourrait aussi se révéler prohibitif, à cause du prix très élevé du foncier, notamment à Paris ou New York. Et si construire du neuf coûte cher, il en est de même pour la transformation d’immeubles en fermes urbaines. “Le coût de mise en place d’une ferme verticale est élevé, et la technologie associée complexe. De plus, tous les végétaux ne peuvent être cultivés ainsi : exit les légumes trop encombrants ou au cycle trop long, qui ne seront pas rentables”, note PwC.
Dans son étude sur les fermes verticales, le cabinet PwC indique que “l’agriculture urbaine peut venir combler les manques de l’agriculture traditionnelle”, mais que cette dernière “demeurera capitale”. Notamment parce que “les terres agricoles rendent bien des services écologiques et écosystémiques : drainage des eaux pluviales, maintien de la biodiversité, etc.”
“Soyons honnêtes, cette juxtaposition de tours écologiquement remarquables et responsables ne transformera jamais Paris en une ville durable. C’est sans doute un petit peu plus bas qu’il faut d’abord regarder. Paris manque de verdure, c’est un fait, c’est une ville extrêmement concentrée, mais avant de se tourner vers le ciel, il s’agirait bien d’en renforcer durablement les racines”, écrit de son côté Édouard Malsch, urbaniste-géographe et cofondateur du site UrbaNews. Selon lui, attention à ne pas tomber dans le “greenwashing”.
De nombreux experts en sont donc convaincus, en 2050, l’agriculture urbaine restera un complément de l’agriculture traditionnelle. Et les villes, loin d’être coupées de l’extérieur, seront plus que jamais liées aux campagnes. L’Inrae, qui a publié en 2018 une étude prospective sur l’avenir des villes et de la ruralité, imagine le scénario des “campagnes au service de la densification urbaine”, dans lequel les espaces ruraux à la périphérie des métropoles seraient “pour partie intégrés aux villes”, et où “ce qui est en dehors” deviendrait “une mosaïque de sites hyperspécialisés dans des fonctions logistiques, énergétiques ou écologiques au service des villes”. Ainsi, en parallèle des fermes verticales, l’on verrait se multiplier des zones agricoles protégées (ZAP) menant une “agriculture intensive à forte technologie et avec un impact environnemental maîtrisé”, qui “approvisionneraient les urbains en produits frais et en plantes ne pouvant pousser à l’air libre ou dans un substrat.”
Mais quoi qu’il en soit, la ville verte, composée de tours végétales et de fermes verticales ou au sol semble bel et bien en marche. “Comment nous nourrirons-nous en 2050 ? L’Agriculture urbaine ne pourra fonctionner qu’en complémentarité avec celle des campagnes. Mais si je pense qu’actuellement, la production locale urbaine est anecdotique, je suis persuadé que demain, nous reviendrons à l’époque où, dans le passé, les villes nourrissaient les urbains”, conclut Jean-Philippe Vermette.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿
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La ville verte passera aussi par la terre
En outre, des obstacles à la généralisation des fermes verticales subsistent. Aucune étude n’a encore été réalisée pour démontrer qu’elles sont plus rentables que les cultures conventionnelles. “Mais elles produisent aujourd’hui en trop petites quantités pour être compétitives”, constate André Torre, directeur de recherche à l’Inra AgroParisTech, dans Géo. Le coût des fermes verticales pourrait aussi se révéler prohibitif, à cause du prix très élevé du foncier, notamment à Paris ou New York. Et si construire du neuf coûte cher, il en est de même pour la transformation d’immeubles en fermes urbaines. “Le coût de mise en place d’une ferme verticale est élevé, et la technologie associée complexe. De plus, tous les végétaux ne peuvent être cultivés ainsi : exit les légumes trop encombrants ou au cycle trop long, qui ne seront pas rentables”, note PwC.
Dans son étude sur les fermes verticales, le cabinet PwC indique que “l’agriculture urbaine peut venir combler les manques de l’agriculture traditionnelle”, mais que cette dernière “demeurera capitale”. Notamment parce que “les terres agricoles rendent bien des services écologiques et écosystémiques : drainage des eaux pluviales, maintien de la biodiversité, etc.”
“Soyons honnêtes, cette juxtaposition de tours écologiquement remarquables et responsables ne transformera jamais Paris en une ville durable. C’est sans doute un petit peu plus bas qu’il faut d’abord regarder. Paris manque de verdure, c’est un fait, c’est une ville extrêmement concentrée, mais avant de se tourner vers le ciel, il s’agirait bien d’en renforcer durablement les racines”, écrit de son côté Édouard Malsch, urbaniste-géographe et cofondateur du site UrbaNews. Selon lui, attention à ne pas tomber dans le “greenwashing”.
De nombreux experts en sont donc convaincus, en 2050, l’agriculture urbaine restera un complément de l’agriculture traditionnelle. Et les villes, loin d’être coupées de l’extérieur, seront plus que jamais liées aux campagnes. L’Inrae, qui a publié en 2018 une étude prospective sur l’avenir des villes et de la ruralité, imagine le scénario des “campagnes au service de la densification urbaine”, dans lequel les espaces ruraux à la périphérie des métropoles seraient “pour partie intégrés aux villes”, et où “ce qui est en dehors” deviendrait “une mosaïque de sites hyperspécialisés dans des fonctions logistiques, énergétiques ou écologiques au service des villes”. Ainsi, en parallèle des fermes verticales, l’on verrait se multiplier des zones agricoles protégées (ZAP) menant une “agriculture intensive à forte technologie et avec un impact environnemental maîtrisé”, qui “approvisionneraient les urbains en produits frais et en plantes ne pouvant pousser à l’air libre ou dans un substrat.”
Mais quoi qu’il en soit, la ville verte, composée de tours végétales et de fermes verticales ou au sol semble bel et bien en marche. “Comment nous nourrirons-nous en 2050 ? L’Agriculture urbaine ne pourra fonctionner qu’en complémentarité avec celle des campagnes. Mais si je pense qu’actuellement, la production locale urbaine est anecdotique, je suis persuadé que demain, nous reviendrons à l’époque où, dans le passé, les villes nourrissaient les urbains”, conclut Jean-Philippe Vermette.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿🍃🍃🍃🍃🍃🍃🍃🍃🍃
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Les adolescents d'aujourd'hui ne font pas partie de la génération Z, mais de la génération Alpha : il s'agit de la génération élevée par des parents de la génération Y
La génération Alpha, née après 2010, est étroitement liée aux nouvelles technologies. Ces enfants des millennials ont grandi avec les tablettes et les smartphones, les considérant comme des outils aussi naturels que les jouets en bois de nos grands-parents.
Une génération qui baigne dans les nouvelles technologies
Les enfants et les adolescents nés après 2010, souvent appelés génération Alpha, ont un rapport unique aux technologies numériques. Ayant grandi dans un environnement où les écrans sont omniprésents, ils maîtrisent intuitivement les smartphones, les tablettes et autres appareils connectés. Cette génération, qui succède à la génération Z, est la première à ne connaître qu'un monde où le numérique est au cœur de la vie quotidienne. Comme le souligne Joe Nellis, professeur d'économie mondiale, l'avènement de l'iPad en 2010 marque un tournant dans l'histoire de cette génération, qui grandit en parallèle de l'évolution rapide des technologies.
Cette nouvelle génération est 100 % numérique : elle a grandi en voyant tout ce qui se passe dans le monde à travers son smartphone, ce qui influencera non seulement ses expériences, mais déterminera également la manière dont elle interagira avec ses pairs. Contrairement à la génération X (née entre 1965 et 1979), pour qui la technologie numérique est encore étrangère, la génération Alpha sera la première génération pour qui les appareils analogiques sont étrangers. Selon la société de recherche et d'analyse de données McCrindle, il pourrait s'agir de la plus grande génération de l'histoire, avec près de 2 milliards d'Alpha dans le monde d'ici la fin de l'année.
Que réserve la génération A ?
Pour sa part, le psychologue uruguayen Roberto Balaguer a expliqué à la BBC que cette génération est élevée, pour l'essentiel, au sein de familles où les rôles parentaux traditionnels sont plus flous qu'il y a quelques décennies, où les tâches sont partagées comme jamais auparavant et où l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée est plus que jamais pris en compte. Cependant, tout n'est pas rose, car l'expert considère également que si les baby-boomers ont reçu plus d'attention et de présence de la part de leurs parents, l'omniprésence de la technologie peut limiter la disponibilité émotionnelle et la qualité des soins qu'ils reçoivent.
Cette génération, élevée à l'époque de la pandémie de COVID-19, a fortement influencé sa vie, créant un environnement hautement technologique en raison de la distanciation sociale et du confinement. L'intelligence artificielle (IA) jouera également un rôle crucial dans la vie des Alphas, tout comme les téléphones portables et Internet l'ont fait pour les générations précédentes. L'intégration de l'IA dans l'éducation et les jouets favorise l'intelligence émotionnelle, l'apprentissage personnalisé et l'épanouissement de ces jeunes. Cette tendance indique que les futurs espaces éducatifs et de travail seront influencés par cette technologie.
Cependant, une génération constamment connectée numériquement est confrontée à des défis tels que la difficulté à se concentrer et une tendance à l'immédiateté. En tant qu'enfants des milléniaux et jeunes frères et sœurs de la génération Z, les valeurs et les comportements de la génération Alpha sont façonnés par ces générations plus anciennes. Cela inclut leur approche de la technologie, de l'éducation et des questions sociales.
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What Happened The Last Time SAG & WGA Went On Strike Together 63 Years Ago
BY
GREG MACARTHUR
PUBLISHED 2 DAYS AGO
The first dual SAG & WGA strike of the 21st century has effectively shut down Hollywood, a simultaneous union effort that hasn't occurred since 1960.
The 2023 SAG & WGA dual strike marks the first time that the two Hollywood unions have protested simultaneously in over six decades. The Writers Guild of America is being joined in protest against major Hollywood studios such as Sony, Universal, and Warner Bros. as well as tech streaming giants Netflix, Apple, and Amazon. SAG-AFTRA begins their strike more than two months after the WGA started theirs, which will prohibit all 160,000 members from participating in new productions or promoting upcoming television and movie releases. The SAG-AFTRA strike affects everyone from Hollywood's biggest celebrity actors to lesser-known background actors.
The combined SAG and WGA strike will force all current productions to halt as of July 14, 2023 as writers and actors alike combat executive efforts to increasingly rely on AI technology for future films and television series. Writers who have been weary about the threat of AI-generated screenplays are joined in solidarity by actors who are concerned about having their likenesses used digitally without their authorization. While Hollywood has been completely upended after the COVID-19 pandemic virtually froze the box office for 2-3 years, major studios are looking for ways to retain their diminishing power and wealth but fail to consider the livelihoods of the artists it has depended on for well over a century.
The 1960 SAG & WGA Strike Shut Down Hollywood For 6 Weeks
The last time Hollywood was forced to exist at a standstill was during the 1960 dual SAG and WGA strike which overlapped for six continuous weeks. The writers had gone on strike on January 16, 1960 due to a conflict over residual payments. Their primary concern was about how studios unfairly sold the rights of their films to television providers after a theatrical release without properly compensating the writers of those projects. The Screen Actors Guild joined in the strike against Hollywood in March 1960 over related issues concerning residual payments for actors. The SAG at the time was led by former guild president Ronald Reagan, who authorized the vote to strike in February 1960.
Similarly, the current 2023 dual SAG and WGA strike shares a mutual concern regarding a major Hollywood shift in technology and output, with the previous concerns in 1960 about television essentially translating to the imminent fear of pervasive streaming services and AI technology. Both the 1960 and 2023 dual strikes effectively aim to ensure fair wages and proper representation of all actors and writers, who wish to maintain reasonable compensation and representation through yet another momentous technological shift in Hollywood.
The Simultaneous 1960 SAG & WGA Strike Halted Production On 8 Major Movies
The simultaneous 1960 SAG and WGA strike against the Alliance of Television & Film Producers (ATFP) halted the production of at least eight major motion pictures at the time. These include Jack Lemmon's The Wackiest Ship in the Army, Elizabeth Taylor's Butterfield 8, Gina Lollobrigida's Go Naked in the World, and Marilyn Monroe's Let's Make Love. Similarly to the 2023 SAG-AFTRA strike, all members of the actors union were prohibited from working on any Hollywood production until a resolution was met. Some of the most prominent actors that were affected by the 1960 SAG strike include Steve McQueen, Paul Newman, John Wayne, Sean Connery, Bing Crosby, and Fred Astaire.
The 1960 WGA & SAG Strike Ended In Better Residuals & Rights For Writers & Actors
The 1960 WGA and SAG strike ended with better residual agreements and rights for both writers and actors. In many ways, the actors reinforced the writers' demands for guaranteed residuals that helped bring their strike to a more advantageous outcome. Of course, the SAG shared a common interest with the WGA at the time, similar to the current 2023 dual strike. The previous SAG concluded on April 18, 1960 with the ATFP agreeing to pay a one-time sum of $2.25 million, or roughly $23 million today considering inflation, to cover the implementation of the guild's healthcare and pension plans. The WGA protest continued for weeks after the conclusion of the SAG strike.
The WGA strike finally reached a resolution on June 12, 1960 that secured the first residual deal for writers of theatrical releases in the history of Hollywood. The writers were also able to secure their own funding from the ATFP for healthcare and pension plans as well (via WGA). Ideally, the 2023 dual SAG and WGA would repeat the history of the 1960 dual strike, with the actors' guild setting a new precedent that will ultimately benefit the writers' original interests. Since Hollywood will be forced to respond swiftly and drastically in order to save its 2024 productions and beyond, agreements must be secured in both the writers' and actors' 2023 strikes that ensure artificial technology will not take over their craft in an industry that has always focused on the pecuniary bottom line.🙏🙏🙏🤞🤞
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Fini la rigolade, la loi européenne sur l'intelligence artificielle vient d'entrer en vigueur, voici ce qu'elle prévoit
La législation européenne sur l'intelligence artificielle est entrée en vigueur ce jeudi. L'idée est d'absorber les risques liés à l'IA, tout en positionnant l'Europe au premier plan à l'échelle mondiale.
Les porteurs de la loi européenne sur l'intelligence artificielle ont pu sabrer le champagne ce jeudi 1er août 2024. Le texte, qui fixe le premier cadre juridique en la matière, vient poser des exigences et obligations concernant l'utilisation spécifique de l'IA. Le leitmotiv de l'Union européenne : que l'IA développée et utilisée dans la zone « soit digne de confiance », et qu'elle protège les droits fondamentaux des citoyens. Le cadre réglementaire vient fixer quatre niveaux de risque pour les systèmes d'IA.
L'UE interdira automatiquement tout système d'IA jugé dangereux
Si vous avez manqué notre précédent sujet sur la législation européenne sur l'intelligence artificielle, l'AI Act, son principal atout est d'adopter une approche basée sur les risques, au travers de quatre niveaux.
Plus haut grade de dangerosité, les pratiques d'intelligence artificielle qui présente des « risques inacceptables » : ces systèmes seront purement et simplement interdits dans l'Union européenne. Il s'agit de tous les systèmes considérés comme une menace pour la sécurité, les droits des personnes ou les moyens de subsistance.
Ceux qui présentent un « risque élevé » ne seront pas bannis du sol européen mais seront soumis à des obligations strictes avant leur mise sur le marché. Cela touche notamment les IA de domaines comme l'éducation, l'emploi, les infrastructures critiques (transports), la sécurité des produits, le contrôle aux frontières ou la justice. Les systèmes d'identification biométrique à distance seront scrutés de près par les autorités européennes et les entités nationales chargées de surveiller les activités dans le domaine de l'IA.
Les médias devront bien faire attention à étiqueter tout contenu généré par l'intelligence artificielle
Les deux autres catégories d'IA ont moins d'obstacles à franchir. Celles à « risque limité », comme les chatbots de type ChatGPT ou Claude, seront frappées d'obligations de transparence pour informer les utilisateurs de leur interaction avec l'intelligence artificielle. Les fournisseurs de contenus, comme les médias, devront s'assurer que le contenu généré par l'IA est bien identifiable, à l'aide d'étiquettes.
En ce qui concerne les systèmes d'IA qui présentent un « risque minime ou nul », leur utilisation sera libre pour la majorité d'entre eux. Les filtres anti-spam et jeux vidéo ne devraient pas être trop embêtés. Il faut d'ailleurs savoir que la plupart des IA aujourd'hui utilisées dans l'Union européenne figurent dans cette catégorie.
La mise en place de cet AI Act suit en tout cas un calendrier bien précis. À partir du 1er février prochain, l'UE veillera à ce que tous les systèmes d'IA interdits aient été écartés. Un peu plus tard, le 1er mai 2025, les codes de bonnes pratiques devront être prêts chez les fournisseurs de modèles d'IA à usage général. Dans tout juste un an, chaque État devra avoir créé ou désigné une autorité référente de surveillance, tandis que l'année suivante, le 1er août 2026, les États membres devront, par l'intermédiaire de leur autorité compétente, avoir mis en place un bac à sable réglementaire de l'IA.
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La ville verte passera aussi par la terre
En outre, des obstacles à la généralisation des fermes verticales subsistent. Aucune étude n’a encore été réalisée pour démontrer qu’elles sont plus rentables que les cultures conventionnelles. “Mais elles produisent aujourd’hui en trop petites quantités pour être compétitives”, constate André Torre, directeur de recherche à l’Inra AgroParisTech, dans Géo. Le coût des fermes verticales pourrait aussi se révéler prohibitif, à cause du prix très élevé du foncier, notamment à Paris ou New York. Et si construire du neuf coûte cher, il en est de même pour la transformation d’immeubles en fermes urbaines. “Le coût de mise en place d’une ferme verticale est élevé, et la technologie associée complexe. De plus, tous les végétaux ne peuvent être cultivés ainsi : exit les légumes trop encombrants ou au cycle trop long, qui ne seront pas rentables”, note PwC.
Dans son étude sur les fermes verticales, le cabinet PwC indique que “l’agriculture urbaine peut venir combler les manques de l’agriculture traditionnelle”, mais que cette dernière “demeurera capitale”. Notamment parce que “les terres agricoles rendent bien des services écologiques et écosystémiques : drainage des eaux pluviales, maintien de la biodiversité, etc.”
“Soyons honnêtes, cette juxtaposition de tours écologiquement remarquables et responsables ne transformera jamais Paris en une ville durable. C’est sans doute un petit peu plus bas qu’il faut d’abord regarder. Paris manque de verdure, c’est un fait, c’est une ville extrêmement concentrée, mais avant de se tourner vers le ciel, il s’agirait bien d’en renforcer durablement les racines”, écrit de son côté Édouard Malsch, urbaniste-géographe et cofondateur du site UrbaNews. Selon lui, attention à ne pas tomber dans le “greenwashing”.
De nombreux experts en sont donc convaincus, en 2050, l’agriculture urbaine restera un complément de l’agriculture traditionnelle. Et les villes, loin d’être coupées de l’extérieur, seront plus que jamais liées aux campagnes. L’Inrae, qui a publié en 2018 une étude prospective sur l’avenir des villes et de la ruralité, imagine le scénario des “campagnes au service de la densification urbaine”, dans lequel les espaces ruraux à la périphérie des métropoles seraient “pour partie intégrés aux villes”, et où “ce qui est en dehors” deviendrait “une mosaïque de sites hyperspécialisés dans des fonctions logistiques, énergétiques ou écologiques au service des villes”. Ainsi, en parallèle des fermes verticales, l’on verrait se multiplier des zones agricoles protégées (ZAP) menant une “agriculture intensive à forte technologie et avec un impact environnemental maîtrisé”, qui “approvisionneraient les urbains en produits frais et en plantes ne pouvant pousser à l’air libre ou dans un substrat.”
Mais quoi qu’il en soit, la ville verte, composée de tours végétales et de fermes verticales ou au sol semble bel et bien en marche. “Comment nous nourrirons-nous en 2050 ? L’Agriculture urbaine ne pourra fonctionner qu’en complémentarité avec celle des campagnes. Mais si je pense qu’actuellement, la production locale urbaine est anecdotique, je suis persuadé que demain, nous reviendrons à l’époque où, dans le passé, les villes nourrissaient les urbains”, conclut Jean-Philippe Vermette.
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A Type IV civilization, or K4 civilization harnesses the power of its own supercluster of galaxies, and eventually its universe of origin, and become effectively immortal. A civilization this advanced could tap into the mysterious dark matter and manipulate the basic fabric of spacetime. Their capabilities may include instantaneous matter-energy transformation, teleportation, and time travel.
They could build countless Dyson spheres that trap dark energy inside to reverse the expansion of the universe, or the Big Rip. By manipulating extra dimensions, they could create gigantic spheres where dark energy can reverse polarity so that the cosmic expansion is reversed. Outside the sphere, the universe might continue expanding exponentially, but inside the sphere, galaxies and stars evolve normally.
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Le pionnier de l’intelligence artificielle se dit favorable à la destruction de l’humanité
Des propos choquants
Lors d’une récente conférence, Geoffrey Hinton, pionnier et parrain de l’intelligence artificielle, a répondu de manière étonnante lorsqu’on lui a posé une question sur le remplacement des humains par l’IA superintelligente. Il se dit favorable au remplacement de l’Homme par l’IA. Explications.
« En fait, je suis pour », a-t-il affirmé lors de cette conférence. « Mais je pense qu’il serait plus sage pour moi de dire que je suis contre. » Geoffrey Hinton a quitté l’entreprise Google au printemps dernier par crainte que l’IA ne tombe entre de mauvaises mains et a même dit regretter son rôle dans le développement de systèmes allant de ChatGPT à Stable Diffusion.
LIRE AUSSI Les défis éthiques de l’intelligence artificielle
Compte tenu de la tournure des évènements, il est surprenant que ce pionnier fasse une telle remarque. Et lorsque la modératrice de la conférence et historienne de la technologie du MIT, Deborah Fitzgerald, lui a demandé « d’en dire plus », les choses sont effectivement devenues plus intéressantes et complexes. « Eh bien, les gens n’aiment pas être remplacés », a-t-il répondu.
Le parrain de l’IA ajoutant : « Il y a beaucoup de bons et de moins bons aspects de l’humanité. Il n’est pas clair que nous soyons la meilleure forme d’intelligence qui soit. Évidemment, du point de vue d’une personne, tout est lié aux gens. Mais il se peut qu’à un moment donné, nous considérions des choses humanistes comme des termes racistes. »
Qu’en pensez-vous ? Par ailleurs, voici comment se terminera une guerre entre l’intelligence artificielle et l’humanité.
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« Dans 10 ans, nous aurons une super intelligence artificielle qui sera 10.000 fois plus intelligente que les humains »
L’intelligence artificielle est un sujet qui revient régulièrement sur la table, et bien qu’elle apporte de nombreux avantages dans la vie de tous les jours, elle peut aussi susciter quelques craintes. Que deviendra l’humanité dans les 10 prochaines années lorsqu’elle nous surpassera ?
Plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle dans un avenir proche
Au Japon, Masayoshi Son, PDG de SoftBank, a récemment affirmé que l’intelligence artificielle dépasserait bientôt les capacités humaines. Plus précisément, il estime que dans les trois à cinq prochaines années, l’IA devrait être au moins aussi intelligente que nous.
Il a ajouté que si l'intelligence artificielle n’est finalement pas beaucoup plus intelligente que les humains, « nous n'aurons pas à changer notre façon de vivre, nous n'aurons pas à changer la structure de notre mode de vie », a-t-il déclaré. « Mais lorsqu’il s’agit de super intelligence artificielle, c’est une toute autre histoire. Avec cela, vous constaterez une grande amélioration. »
Son a fait valoir que l'avenir impliquera plusieurs modèles de Super Intelligence Artificielle (ASI) interagissant les uns avec les autres, comme les neurones du cerveau humain. Cela conduira à la création d’une intelligence artificielle qui sera 10 000 fois plus intelligente que n’importe quel génie humain.
Qui est Son Masayoshi, fondateur de SoftBank ?
Son Masayoshi est le fondateur de SoftBank. Cet homme d’affaires est principalement connu pour ses investissements audacieux et sa vision futuriste. Son parcours est marqué par des succès retentissants et des revers financiers importants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent inébranlables.
Son ascension débute avec SoftBank, une entreprise qu'il transforme d'un simple distributeur de logiciels en un géant des télécommunications au Japon. Son flair pour les opportunités technologiques le pousse à investir tôt dans Alibaba, le géant chinois du e-commerce, une décision qui s'avère extrêmement lucrative.
Cependant, le parcours de Son n'est pas exempt de difficultés. En 2022, le Vision Fund essuie des pertes financières record, obligeant Son à adopter une approche plus prudente. Mais sa vision reste inébranlable. En 2023, alors que le fonds enregistre une nouvelle perte historique, il annonce un retour à l'offensive, convaincu par les promesses de l'intelligence artificielle.
Après que le Vision Fund ait enregistré des pertes financières record en 2022, Sean a déclaré que SoftBank passerait en mode « défensif » et serait plus prudente dans ses investissements. En 2023, le Vision Fund a enregistré une nouvelle perte record, le PDG ayant déclaré peu de temps après que SoftBank passerait désormais « à l'offensive » car il était enthousiasmé par les opportunités d'investissement dans l'intelligence artificielle.
Lors d'une récente prise de parole publique, Son dévoile sa vision ultime pour SoftBank : « l'évolution de l'humanité ». Il se déclare convaincu que l'entreprise a pour mission de développer une Super Intelligence Artificielle capable de résoudre les problèmes les plus urgents du monde.
Masayoshi Son est une figure complexe et fascinante du monde des affaires. Son parcours est jalonné de réussites spectaculaires et d'échecs cuisants, mais sa détermination et sa foi en l'innovation restent constantes. Sa vision ambitieuse pour SoftBank et son engagement à utiliser la technologie pour améliorer le monde font de lui un personnage unique et inspirant.
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Luc Julia
L'intelligence artificielle n'existe pas
Aperçu du livre
Le document rare et l'incroyable parcours d'un inventeur français, qui à l'âge de neuf ans avait déjà construit un robot pour faire son lit et a ensuite été l'un des deux créateurs de Siri. Son objectif ici : tordre le cou aux idées reçues et aux fantasmes qui entourent l'IA aujourd'hui.
Vous ne comprenez rien à l'intelligence artificielle (IA) ? Vous avez peur que de méchants robots prennent le pouvoir et finissent par contrôler le monde ? Vous vous intéressez à l'IA et aux nouvelles technologies, mais vous aimeriez entendre un autre son de cloche ? Alors ce livre est pour vous !
" Tout est parti d'un immense malentendu. En 1956, lors de la conférence de Dartmouth, John McCarthy a convaincu ses collègues d'employer l'expression " intelligence artificielle " pour décrire une discipline qui n'avait rien à voir avec l'intelligence. Tous les fantasmes et les fausses idées dont on nous abreuve aujourd'hui découlent de cette appellation malheureuse.
Dans ce livre, je vous invite à me suivre, de mon petit village près de Toulouse à la Silicon Valley, sur les traces de cette fameuse " intelligence artificielle " à propos de laquelle on entend dire tant de bêtises, pour comprendre de quoi il s'agit exactement et anticiper ce qu'elle peut nous réserver à l'avenir.
Car aujourd'hui je l'affirme haut et fort : l'intelligence artificielle n'existe pas ! "
Dr. LUC JULIA est l'un des deux créateurs de l'assistant vocal d'Apple, Siri. Il est aujourd'hui Senior Vice-président et Chief Technical Officer du tout nouveau laboratoire d'intelligence artificielle de Samsung (SAIL) à Paris.
Biographie de l'auteur
En tant que Vice-président de l'innovation chez Samsung Electronics, Dr. Luc JULIA a dirigé la vision et la stratégie de l'entreprise pour l'Internet des Objets de 2012 à 2017. Aujourd'hui Senior Vice-président et Directeur Technique de la compagnie, il se concentre sur la définition d'une nouvelle génération de produits.
Auparavant, il a dirigé les équipes de développement de Siri chez Apple, a été Directeur Technique chez Hewlett-Packard et a cofondé plusieurs start-ups dans la Silicon Valley. Il a commencé sa carrière au SRI International, où il a crée le Computer Human Interaction Center et a participé au démarrage de Nuance Communications, aujourd'hui leader mondial de la reconnaissance vocale.
Luc est diplômé en mathématiques et en informatique de l'Université Pierre et Marie Curie de Paris et a obtenu un doctorat en informatique à l'Ecole Nationale Supérieure des Télécommunications de Paris. Il est également reconnu comme l'un des développeurs français les plus influents dans le monde numérique.
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Des villes autosuffisantes
Certaines villes vont plus loin que la végétalisation, et construisent des “fermes verticales” ; destinées à capter le CO2, mais aussi à alimenter les citadins, tout en réduisant le coût énergétique du transport des denrées. “Aujourd’hui, la capacité des villes à nourrir leurs habitants est faible. Pourtant, c’est dans les centres urbains que les consommations sont les plus importantes. Mais il est parfaitement possible de nourrir tous les habitants de New-York ou de Paris en cultivant à l’intérieur de la ville, dans un rayon de 150 km”, indique Mitchell Joachim, éco-architecte américain. Selon lui, l’agriculture urbaine à étages permettra demain aux mégapoles de réduire le gaspillage alimentaire et de nourrir des dizaines de millions d’habitants. Jusqu’à l’auto-suffisance.
Pour le microbiologiste Dickson Despommier, les fermes verticales sont la solution au manque de place dans les villes. Depuis 10 ans, l’agriculture urbaine se développe dans les friches industrielles et les jardins partagés, mais selon lui, la superficie totale de ces parcelles ne sera jamais suffisante pour couvrir les besoins alimentaires des citadins de 2050. Pour le théoricien de l’agriculture urbaine verticale, la production d’aliments “hors sol” permettrait de réduire la consommation d’énergies fossiles et leurs émissions de CO2, tout en diminuant de 70 % l’eau utilisée. Notamment via la culture en hydroponie, qui consiste à immerger les racines dans une solution à base d’eau et de nutriments. Selon lui, un bâtiment de 30 étages peut produire l’équivalent de 970 hectares et alimenter 50 000 personnes.
Des centaines de fermes verticales ont vu le jour depuis 2012, partout dans le monde. Les exemples les plus aboutis se trouvent en Asie. C’est à Singapour que les toutes premières “tours maraîchères” sont apparues. Et pour cause : dans ce pays insulaire, le plus densément peuplé au monde, les terres agricoles sont inexistantes. L’agriculture verticale est ainsi apparue comme la solution à sa dépendance aux importations. En 2020, la cité-état compte 300 fermes verticales. Les centaines de tours construites par la société Sky Greens produisent 1 tonne de légumes verts par jour. De son côté, Wong Mun Summ mène un projet de fermes verticales destiné à faire de Singapour une ville auto-suffisante : “elles produiront de la nourriture, mais aussi de l’énergie grâce à des panneaux solaires”.
L’objectif des concepteurs de fermes verticales est le même : permettre aux habitants de cultiver et consommer local, avec une empreinte carbone réduite. Ainsi, les tours ne se composent pas que de serres : les habitants peuvent cultiver leurs propres légumes, dans des potagers partagés hors sol. On retrouve ce genre de fermes verticales privées/publiques à Singapour, mais aussi à Tokyo, Paris, Montréal, Chicago, ou encore Atlanta… où le maire perçoit l’agriculture urbaine comme un “futur marché” porteur.
Car si elles ne sont pas encore très rentables pour l’instant, de nombreuses fermes verticales sont appelées à faire partie des “smart cities” en développement, avec l’idée d’optimiser la production agricole, et donc de gagner de l’argent. Dans la banlieue de New-York, à New Ark, AeroFarms a créé en 2016 une ferme verticale “aéroponique” de 6 500 m2, dont l’objectif est de produire 1 000 tonnes de choux et de salade par an. Elle utilise pour cela des milliers de capteurs et des algorithmes pour savoir en temps réel si une plante a besoin ou non d’être alimentée en nutriments. Même l’éclairage est réglé pour apporter la longueur d’ondes optimale pour la croissance des légumes.
Ces projets d’agriculture urbaine, verticaux ou non, permettent de “réhabiliter des quartiers, de revitaliser des zones défavorisées ou laissées à l’abandon, de mettre à profit des surfaces inutilisées”, observe le cabinet PwC. Mais le concept des fermes urbaines a aussi pour objectif de créer, dans les prochaines décennies, des “villes résilientes ». Capables demain de résister à une grande diversité de menaces, des catastrophes climatiques aux pandémies, selon la FAO.
À noter que les projets de villes “auto-suffisantes” concernent aussi l’énergie. Ainsi, les fermes verticales contribueront également, pour la plupart, à en produire grâce à des panneaux solaires. Mais des villes comme Chicago et New-York vont plus loin et développent en parallèle des réseaux d’électricité “intelligents”, alimentés par les habitants eux-mêmes, grâce à la blockchain. Barcelone, de son côté, a créé sa propre compagnie d’électricité.
Mais à terme, les projets visant à parvenir à l’auto-suffisance, en tout cas alimentaire, risquent selon certains de se retrouver face à un mur. “L’agriculture urbaine ne pourra jamais entièrement nourrir les villes. L’hydroponie est intéressante, mais elle est surtout utile là où la terre fait défaut, comme à Singapour. En Europe, l’auto-suffisance n’est pas un sujet : la ville n’a jamais été conçue comme un isolat, sans lien avec l’extérieur. Elle est, par nature, étroitement liée aux campagnes. Pour produire beaucoup, mieux vaut le faire dans le sol, donc pas dans les villes. Les fermes verticales peuvent avoir des fonctions productives, mais penser que l’on sera autonomes grâce à cela, c’est une utopie”, tranche Sylvain Grisot.
Directeur intervention et politiques publiques au Laboratoire sur l’agriculture urbaine de Dunham, au Québec, Jean-Philippe Vermette souligne les limites de l’agriculture urbaine : “les fermes verticales produisent essentiellement des légumes verts, et ne représentent que 1 % de l’alimentation des citadins, qui consomment surtout des céréales, de la viande et des féculents… On serait loin de l’autosuffisance avec la seule agriculture verticale. Du moins tant que les gens ne mangeront pas autrement.” Si l’agriculture urbaine “répond aux attentes des consommateurs plus soucieux de la provenance et de la manière dont est produite leur alimentation, certains défis freinent encore son développement. Cette agriculture alternative a besoin d’être mieux soutenue, et cela passe par un plus grand investissement de nos gouvernements pour réduire l’écart des prix entre les produits issus d’une agriculture industrielle et ceux d’une agriculture raisonnée, qui restent encore chers”, ajoute-t-il.
Pour Christine Aubry, ingénieure à l’Inra, les fermes verticales devront, demain, être utilisées pour répondre à des besoins précis, selon les pays. “À Singapour, c’est le gain de place. Mais en France, où l’on n’est pas en situation de pénurie, elles auront d’autres fonctions : créer du lien social, favoriser la biodiversité, stocker du carbone”.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿
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Un cristal temporel utilisé avec succès pour stabiliser les calculs d’un ordinateur quantique
Pour la première fois, l’intégration d’un cristal temporel dans un ordinateur quantique a permis de stabiliser l’état quantique des qubits dans le cadre d’une récente expérience. Inspiré par le célèbre paradoxe du chat de Schrödinger, le système utilise des séquences de micro-ondes pour former un cristal temporel filtrant les fluctuations et les perturbations externes qui pourraient autrement détruire l’enchevêtrement quantique.
La stabilisation des états quantiques représente un défi majeur pour l’essor de l’informatique quantique, une technologie prometteuse qui pourrait révolutionner le traitement de l’information. Récemment, une équipe de chercheurs de l’Université de l’Académie des sciences de Chine a franchi une étape significative dans ce domaine.
Le travail, publié sur la plateforme de pré-impression arXiv, démontre l’utilisation d’un cristal temporel en tant que « bouton de contrôle » pour stabiliser un état quantique fragile, inspiré par le célèbre paradoxe du chat de Schrödinger. En utilisant des séquences micro-ondes pour former le cristal temporel, le système protège ainsi l’état quantique des qubits contre les perturbations.
La naissance des cristaux temporels
L’idée des cristaux temporels a été introduite par Frank Wilczek en 2012. En proposant l’existence d’un état de la matière qui oscille de manière périodique sans consommation d’énergie externe, Wilczek a remis en question des principes fondamentaux. Cette oscillation, qui en réalité n’est pas perpétuelle (interdit par les lois de la physique), défie tout de même l’intuition première sur l’équilibre thermodynamique et la conservation de l’énergie. Initialement accueillie avec scepticisme, la théorie a gagné en crédibilité à mesure que des expériences ont confirmé la possibilité de créer de tels états, transformant une curiosité théorique en une réalité expérimentale. Contrairement à ce que suggérait Wilczek cependant, un cristal temporel nécessite bel et bien un apport d’énergie externe.
Le récent exploit du physicien Biao Huang et de son équipe a permis de franchir une étape supplémentaire en matérialisant ce concept dans le domaine de l’informatique quantique. En intégrant un cristal temporel discret au cœur d’un ordinateur quantique, ils ont non seulement démontré la faisabilité de ces états dans un système strict, mais leur ont aussi trouvé une application pratique concrète. Le cristal temporel agit comme un régulateur, ou un « bouton de contrôle », qui maintient les qubits dans un état de fluctuation temporelle contrôlée. Cette stabilité des états quantiques est essentielle pour le calcul et la communication quantiques.
Le défi de la stabilisation d’un état quantique fragile
Les qubits, unités de base de l’information dans un ordinateur quantique (à l’instar des bits dans un ordinateur classique), peuvent exister dans des superpositions d’états, c’est-à-dire être dans les états 1 et 0 simultanément, contrairement aux bits classiques qui sont limités à un état fixe à tout moment (0 ou 1). Lorsque ces qubits sont arrangés dans un état GHZ (Greenberger-Horne-Zeilinger), ils manifestent un enchevêtrement quantique à un niveau profond, signifiant que l’état de chaque qubit est intrinsèquement lié à l’état des autres, peu importe la distance qui les sépare. Cependant, cet enchevêtrement, bien qu’offrant des possibilités extraordinaires pour le calcul quantique, rend l’état GHZ extrêmement sensible aux perturbations environnementales. Cette sensibilité augmente avec le nombre de qubits impliqués, posant un défi majeur pour la réalisation d’états GHZ stables et exploitables dans des applications pratiques.
Face à cette vulnérabilité, l’innovation apportée par l’utilisation d’un cristal temporel représente une solution ingénieuse. En exposant les qubits à une séquence spécifiquement établie de pulsations micro-ondes, les chercheurs ont pu induire une oscillation temporelle régulière des états quantiques, caractéristique d’un cristal temporel. Cette méthode a permis de créer un environnement stable, agissant comme un « abri » pour l’état GHZ. Autrement dit, le cristal temporel filtre les fluctuations et les perturbations externes qui pourraient autrement détruire l’enchevêtrement quantique.🌏🌎🌍🌠🌌🌌🌌🌌🌌🌌🌐🌐🌐🌐👽👽👽👽👽
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What Happened The Last Time SAG & WGA Went On Strike Together 63 Years Ago
BY
GREG MACARTHUR
PUBLISHED 2 DAYS AGO
The first dual SAG & WGA strike of the 21st century has effectively shut down Hollywood, a simultaneous union effort that hasn't occurred since 1960.
The 2023 SAG & WGA dual strike marks the first time that the two Hollywood unions have protested simultaneously in over six decades. The Writers Guild of America is being joined in protest against major Hollywood studios such as Sony, Universal, and Warner Bros. as well as tech streaming giants Netflix, Apple, and Amazon. SAG-AFTRA begins their strike more than two months after the WGA started theirs, which will prohibit all 160,000 members from participating in new productions or promoting upcoming television and movie releases. The SAG-AFTRA strike affects everyone from Hollywood's biggest celebrity actors to lesser-known background actors.
The combined SAG and WGA strike will force all current productions to halt as of July 14, 2023 as writers and actors alike combat executive efforts to increasingly rely on AI technology for future films and television series. Writers who have been weary about the threat of AI-generated screenplays are joined in solidarity by actors who are concerned about having their likenesses used digitally without their authorization. While Hollywood has been completely upended after the COVID-19 pandemic virtually froze the box office for 2-3 years, major studios are looking for ways to retain their diminishing power and wealth but fail to consider the livelihoods of the artists it has depended on for well over a century.
The 1960 SAG & WGA Strike Shut Down Hollywood For 6 Weeks
The last time Hollywood was forced to exist at a standstill was during the 1960 dual SAG and WGA strike which overlapped for six continuous weeks. The writers had gone on strike on January 16, 1960 due to a conflict over residual payments. Their primary concern was about how studios unfairly sold the rights of their films to television providers after a theatrical release without properly compensating the writers of those projects. The Screen Actors Guild joined in the strike against Hollywood in March 1960 over related issues concerning residual payments for actors. The SAG at the time was led by former guild president Ronald Reagan, who authorized the vote to strike in February 1960.
Similarly, the current 2023 dual SAG and WGA strike shares a mutual concern regarding a major Hollywood shift in technology and output, with the previous concerns in 1960 about television essentially translating to the imminent fear of pervasive streaming services and AI technology. Both the 1960 and 2023 dual strikes effectively aim to ensure fair wages and proper representation of all actors and writers, who wish to maintain reasonable compensation and representation through yet another momentous technological shift in Hollywood.
The Simultaneous 1960 SAG & WGA Strike Halted Production On 8 Major Movies
The simultaneous 1960 SAG and WGA strike against the Alliance of Television & Film Producers (ATFP) halted the production of at least eight major motion pictures at the time. These include Jack Lemmon's The Wackiest Ship in the Army, Elizabeth Taylor's Butterfield 8, Gina Lollobrigida's Go Naked in the World, and Marilyn Monroe's Let's Make Love. Similarly to the 2023 SAG-AFTRA strike, all members of the actors union were prohibited from working on any Hollywood production until a resolution was met. Some of the most prominent actors that were affected by the 1960 SAG strike include Steve McQueen, Paul Newman, John Wayne, Sean Connery, Bing Crosby, and Fred Astaire.
The 1960 WGA & SAG Strike Ended In Better Residuals & Rights For Writers & Actors
The 1960 WGA and SAG strike ended with better residual agreements and rights for both writers and actors. In many ways, the actors reinforced the writers' demands for guaranteed residuals that helped bring their strike to a more advantageous outcome. Of course, the SAG shared a common interest with the WGA at the time, similar to the current 2023 dual strike. The previous SAG concluded on April 18, 1960 with the ATFP agreeing to pay a one-time sum of $2.25 million, or roughly $23 million today considering inflation, to cover the implementation of the guild's healthcare and pension plans. The WGA protest continued for weeks after the conclusion of the SAG strike.
The WGA strike finally reached a resolution on June 12, 1960 that secured the first residual deal for writers of theatrical releases in the history of Hollywood. The writers were also able to secure their own funding from the ATFP for healthcare and pension plans as well (via WGA). Ideally, the 2023 dual SAG and WGA would repeat the history of the 1960 dual strike, with the actors' guild setting a new precedent that will ultimately benefit the writers' original interests. Since Hollywood will be forced to respond swiftly and drastically in order to save its 2024 productions and beyond, agreements must be secured in both the writers' and actors' 2023 strikes that ensure artificial technology will not take over their craft in an industry that has always focused on the pecuniary bottom line.
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@ScienceTime24 A Type II or K2 civilization has control over their solar system, and may be able to harness the power equivalent of a single star. It extracts fusion energy, information, and raw-materials from multiple solar systems; it is capable of evolutionary intervention, interstellar travel, interstellar communication, stellar engineering, terraforming, and star cluster-scale influence; the resulting proliferation and diversification may negate the probability of extinction. Complete control of the fate of its home planet where threats like ice ages and global warming can be avoided.
A possible utopian outcome on the low to mid end of the K-scale is the Dyson Sphere, a hollow gigantic shell with a surface area equivalent to millions of Earths that can fully enclose the Sun and capture all of its solar energy output. Under the direction of a Godlike superintelligence, huge numbers of automated, self-replicating ships can build it using material from the asteroid belt, the Kuiper Belt, and the Oort Cloud. The interior walls will have a gravitational field similar to Earth's and will use magmatter to withstand the immense tensile forces required to maintain structural integrity. Portions of this sphere have stable atmospheres, oceans, and landmasses, and are a habitat for many sapient lifeforms, including biological humans, transhumans, aliens, and androids.
With digital immortality, many humans live in massive, hyper-realistic simulations. Others are using synthetic and biological bodies created for them in the physical world using advanced versions of nanotechnology and programmable matter.
Mars has been terraformed into a planet that's able to support a wide variety of animal and plant life. Biological humans walk on the surface of Mars without spacesuits. Mars is now another home, effectively becoming a backup for mankind.
After Mars, Venus is terraformed. Venus is now a habitable, Earth-like planet. Its entire orbit was shifted further away from the Sun to bring it closer to the Goldilocks Zone where biological life is able to exist at stable temperatures. Comets made of ice were redirected from the Oort Cloud and the Kuiper Belt into the upper atmosphere of Venus, releasing vast quantities of water. Carbon dioxide was captured and removed in Venus's atmosphere by dispersing nanobots to absorb carbon dioxide and other toxic gases and replace them with breathable air.
The high end of the K-scale would be a hybrid galactic culture, with millions of cooperating worlds in a galactic community. Poetically, this would be a mammoth archipelago of solar system societies, a multitude of civilized islands separated by the vastness of the oceans of space.
A dystopian path is also possible. Aggressive and ruthless expansion could lead to an uncontrolled sprawl far beyond any form of functional government, regressing into societal collapse and eventually a form of interstellar barbarism with little regard for life.
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@ScienceTime24 A Type III civilization extracts fusion and exotic energy, information, and raw-materials from their galaxy. It is capable of intergalactic travel via wormholes, intergalactic communication via subspace, galactic engineering and galaxy-scale influence.
Such galactic traversers with supreme access to energy results in them evading extinction, as they would be spread too far. Thousands or even millions of years of evolution - both biological and mechanical - may result in something completely different from their Type 0 roots. They may be AI god-like superintelligences having gone through multiple stages of singularity, exceeding a level 7 AI by far. Androids, cyborgs and humans may all be relegated to being sub-species in a highly advanced galactic society.
The biological humans would likely be seen as being inferior or unevolved by their AI counterparts, and a hopeful scenario is that imaginative humans would have found a way to co-exist with their AI masters to keep them benevolent in a cooperative and mutually beneficial society. It is also possible that humans would have been eradicated during a malevolent stage of AI evolution, making the new race superior in many ways. It's also possible that humans will now have ascended into beings of pure energy, able to control and direct machines to carry out expansionist work.
Colonies of robots or AI sub-species that are capable of self replication will spread out across the galaxy, colonizing star after star. They will be able to digitize and enable all matter (from asteroids to planets) they come across, making everything 'alive' and part of their galactic network. They will build Dyson spheres to encapsulate each star, carrying excess energy to vital nodes in the network. By now, various methods of instantaneous faster-than-light travel are employed both for communication as well as mobility.
A Type III civilization could extract energy from a supermassive black hole. This captured energy could meet the extraordinary needs of a civilization that requires up to 1046 W/s. The energy would be captured in the form of radiation emitted by the matter rushing into the star, by means of collectors located within the accretion disk (similar to Dyson spheres). The overflow, as well as the waste of the civilization, would be redirected towards the black hole. A fraction of this energy, directed as a high-powered beam, could be useful for space travel. A galactic club of civilizations could transmit the energy through networks within the galaxy. Within the various central power stations that make up the network, power transmission is periodically switched between transmitter and receiver, according to the galactic rotation. To be efficient, this network should be located at the center of the galaxy.
This is the final type of civilization in the original proposal of the Kardashev Scale.
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@ScienceTime24 A Type IV civilization, or K4 civilization harnesses the power of its own supercluster of galaxies, and eventually its universe of origin, and become effectively immortal. A civilization this advanced could tap into the mysterious dark matter and manipulate the basic fabric of spacetime. Their capabilities may include instantaneous matter-energy transformation, teleportation, and time travel.
They could build countless Dyson spheres that trap dark energy inside to reverse the expansion of the universe, or the Big Rip. By manipulating extra dimensions, they could create gigantic spheres where dark energy can reverse polarity so that the cosmic expansion is reversed. Outside the sphere, the universe might continue expanding exponentially, but inside the sphere, galaxies and stars evolve normally.
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King Kong
Synopsis
The first in a trilogy of films based on Merrian C. Cooper and Edgar Wallace's King Kong and Peter Jackson's ideas for a Kong trilogy. Set in the Depression Era, struggling filmmaker Carl Denham and assistant Jeffery Prescott convince film producer Charles Weston to fund an expedition to the mythical island known as Skull Island. Accompanying them are Captain Englehorn, an old friend of Denham's, his crew, former first mate and army captain Jack Discroll, and upcoming British actress and former archeologist Ann Darrow. But what begins as a filming expedition turns into a fight for survival as Ann is captured by the natives of the island to sacrifice to the island's ruler, Kong, who defended them from a terrifying bat creature known as Camazotz ages ago. It all culminates in Denham capturing both Kong and Camazotz and bringing them back to New York, resulting in a battle between the two giants with the crew and citizens of the city forced to aid Skull Island's former ape-like ruler if they are to survive.
King Kong: Son of Kong
Synopsis
The second film in the Kong trilogy. A few years after the events of the first film, Jack and Ann, now married, live on a ranch with Kong, trying to enjoy a peaceful life. However, it's all ruined once a gang of poachers, who were all negatively affected in Kong's battle with Camazotz in New York years ago, show up to trap the ape-like creature and bring him to Africa, where someone has agreed to pay a large amount of money for Kong's capture, arrive. They capture Kong and take him to Africa, where he eventually escapes and meets a primatologist named Dwan Franklin and an young ape-like creature she adopted after saving it from poachers years ago who hunted it because of its albino fur. Now, she must protect the young gorilla as well as Kong from the poachers with help from Jack and Ann, who have since arrived to retrieve Kong, as well Tarzan and his family, and an old rival of Kong's from Skull Island that has mysteriously found his way to Africa
King Kong: Into the Wolf's Lair
Synopsis
The third and final film in the Kong trilogy. Set during the days of WWII, Carl Denham has been recruited by two agents, Cooper and Wallace, to make propaganda films to help with the war effort against the Nazi party, which includes showing Kong on the battlefield, taking out the Nazi forces. At first, Denham is reluctant, but realizing what it could do to help win the war, he agrees and convinces Jack and Ann to allow Kong and his son, now called Kong Jr., to partake in the filming process. When Adolf Hitler gets word of two, strange ape-like creatures demolishing his forces, he sends General Johann Herzog to find Kurt Frankenstein, the latest member of the Frankenstein family and have him create a giant version of the Frankenstein Monster. Kurt is reluctant at first, and only agrees to do so when his family is threatened. It all culminates in the Frankenstein giant clashing with Kong and Kong Jr. while their human allies work to destroy the Nazi forces.
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La ville verte passera aussi par la terre
En outre, des obstacles à la généralisation des fermes verticales subsistent. Aucune étude n’a encore été réalisée pour démontrer qu’elles sont plus rentables que les cultures conventionnelles. “Mais elles produisent aujourd’hui en trop petites quantités pour être compétitives”, constate André Torre, directeur de recherche à l’Inra AgroParisTech, dans Géo. Le coût des fermes verticales pourrait aussi se révéler prohibitif, à cause du prix très élevé du foncier, notamment à Paris ou New York. Et si construire du neuf coûte cher, il en est de même pour la transformation d’immeubles en fermes urbaines. “Le coût de mise en place d’une ferme verticale est élevé, et la technologie associée complexe. De plus, tous les végétaux ne peuvent être cultivés ainsi : exit les légumes trop encombrants ou au cycle trop long, qui ne seront pas rentables”, note PwC.
Dans son étude sur les fermes verticales, le cabinet PwC indique que “l’agriculture urbaine peut venir combler les manques de l’agriculture traditionnelle”, mais que cette dernière “demeurera capitale”. Notamment parce que “les terres agricoles rendent bien des services écologiques et écosystémiques : drainage des eaux pluviales, maintien de la biodiversité, etc.”
“Soyons honnêtes, cette juxtaposition de tours écologiquement remarquables et responsables ne transformera jamais Paris en une ville durable. C’est sans doute un petit peu plus bas qu’il faut d’abord regarder. Paris manque de verdure, c’est un fait, c’est une ville extrêmement concentrée, mais avant de se tourner vers le ciel, il s’agirait bien d’en renforcer durablement les racines”, écrit de son côté Édouard Malsch, urbaniste-géographe et cofondateur du site UrbaNews. Selon lui, attention à ne pas tomber dans le “greenwashing”.
De nombreux experts en sont donc convaincus, en 2050, l’agriculture urbaine restera un complément de l’agriculture traditionnelle. Et les villes, loin d’être coupées de l’extérieur, seront plus que jamais liées aux campagnes. L’Inrae, qui a publié en 2018 une étude prospective sur l’avenir des villes et de la ruralité, imagine le scénario des “campagnes au service de la densification urbaine”, dans lequel les espaces ruraux à la périphérie des métropoles seraient “pour partie intégrés aux villes”, et où “ce qui est en dehors” deviendrait “une mosaïque de sites hyperspécialisés dans des fonctions logistiques, énergétiques ou écologiques au service des villes”. Ainsi, en parallèle des fermes verticales, l’on verrait se multiplier des zones agricoles protégées (ZAP) menant une “agriculture intensive à forte technologie et avec un impact environnemental maîtrisé”, qui “approvisionneraient les urbains en produits frais et en plantes ne pouvant pousser à l’air libre ou dans un substrat.”
Mais quoi qu’il en soit, la ville verte, composée de tours végétales et de fermes verticales ou au sol semble bel et bien en marche. “Comment nous nourrirons-nous en 2050 ? L’Agriculture urbaine ne pourra fonctionner qu’en complémentarité avec celle des campagnes. Mais si je pense qu’actuellement, la production locale urbaine est anecdotique, je suis persuadé que demain, nous reviendrons à l’époque où, dans le passé, les villes nourrissaient les urbains”, conclut Jean-Philippe Vermette.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿
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