Comments by "Chef Chaudard" (@chefchaudard3580) on "Après l'échec de la contre-offensive ukrainienne : que faire?" video.
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@jeannezehner9450 mais oui, mais oui… crois ce que tu veux, si ça peut te rassurer.
Autres chiffres : Russie, au minimum 13000 blindés perdus, 533 aéronefs, environ 100000 morts et disparus, un budget militaire 3 fois supérieur à avant la guerre, un déficit à 1,6% du budget, des taux d’intérêt à 15%, 92 roubles pour un dollar…
Tout va bien…
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@jeannezehner9450 donc, tu confirmes qu’ils ont bien entamé leur réserve stratégique. Pour une simple opération de police, c’est déjà beaucoup trop.
L’estimation US des tues et disparus est de 100000 hommes. A la louche. Et elle en vaut une autre. Et c’est, encore une fois, beaucoup trop pour une opération de police.
Les taux d’intérêt de la BCE (4,5%) et des USA sont bien moins élevés que la Russie. Qui se retrouve dans le peloton de queue des états avec de forts taux d’intérêts.
Le rouble n’a jamais été aussi bas depuis des décennies. Pire, il a fallu instaurer des mesures de contrôle des changes strictes pour empêcher sa dégringolade.
Ils n’ont pas le droit d’avoir de dettes, parce que personne ne leur prêtera. Un peu comme un smicard qui voudrait acheter une Mercedes neuve.
La « croissance », si elle existe, est tirée par les dépenses militaires. Des dépenses à fonds perdus. Au prix d’un fort déficit, que l’état ne peut financer par l’emprunt extérieur.
L’économie russe est de plus en plus une économie de guerre, où les valeurs sont consacrées exclusivement à la guerre. Et ça, ça n’enrichît ni le pays, ni ses habitants. Et tout ça pour une simple « opération spéciale » contre un « ennemi » qui ne menaçait même pas le pays.
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@jeannezehner9450 ça, c’est ce que prétend la propagande russe.
D’une part, les américains et les européens continuent à livrer des munitions et du matériel (il y en a encore eu il y a quelques jours), ainsi que les européens (les F-16 ont semble-t-il commencé à être livrés). Les israéliens n’ont pas besoin du matériel US. Ils en ont suffisamment pour écraser toute la région. Ils le fabriquent eux même.
D’autre part, on ne voit pas comment Poutine peut débloquer la situation. S’il pouvait le faire, il l’aurait fait.
Donc, les prévisions à deux balles, ça marche pas. Si on écoute les russes, l’armée ukrainienne a été laminée plusieurs fois, sur le point de s’effondrer depuis le début, ses avions abattus plusieurs fois, et ils ont brûlé plus de chars qu’elle n’en a jamais eu.
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@guybenin2451 l’industrie de la Russie, c’est l’équivalent de … la Belgique!
Alors, non. La Russie n’est pas « fortement industrialisée ». Et elle importe énormément de choses qu’elle ne sait pas faire. Depuis les produits « grand public » (voitures, téléphones, composants électroniques,…) jusqu’au matériel professionnel (turbines, machines outils, matériels électriques,…)
De chine, principalement, ou même encore de l’UE pour ce qui n’est pas sous embargo.
Faudrait te renseigner un peu…
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@rogergirard9151 on pourrait en discuter longtemps, mais le PPA n’est pas vraiment un critère.
Dans les achats de chacun, il y a des besoins de base et du plus ou moins superflu, du confort.
Les besoins de base (nourriture, chauffage, santé,…) sont achetés dans le pays. Leur prix est donc relatif en partie au pouvoir d’achat.
Les choses se gâtent des qu’on sort des besoins de base : les besoins de confort sont importés en grande partie, la Russie n’étant pas un pays particulièrement développé en industries. C’est même vrai pour certains besoins de base, comme la santé (médicaments, machines médicales), mais surtout pour les produits de grande consommation (téléphones, voitures, …) ou industriels, fournis généralement par l’Allemagne, le Japon, les usa et, maintenant, la chine.
Et même les produits fabriqués en interne dépendent du coût du matériel importé qu’il a fallu acheter (tracteurs, machines outils, pièces pour automobiles, et tout ce que la Russie ne produit pas).
Et tout ces produits importés ont le meme coût, qu’on soit en Allemagne ou en Russie.
Pour illustrer : un poireau, un œuf seront peu cher en Russie comparé à l’Allemagne. Pareil pour un restaurant. Mais un Allemand n’aura aucune peine à s’acheter en plus un téléphone, la ou un russe devra le payer le même prix avec un salaire du quart. Un industriel aura du mal à rentabiliser une machine achetée en Chine s’il ne peut pas vendre ses produits au prix qui lui permettrait de la rentabiliser. Faire un métro dans une ville en Inde coute quasiment le même prix qu’à Montreal, mais le prix du billet doit être très bas pour que les gens puissent le payer. S’il est trop cher, les gens ne prennent pas le métro. S’il est trop bas, le métro ne sera jamais rentable.
Bref, ce qui compte, c’est le surplus que les gens peuvent dégager pour leur confort. Et la, les Russes, même si leur PPA est plus élevé, ne peuvent se payer ce qu’un suisse ou un saoudien peuvent s’acheter, simplement parce que ce confort coûte à peu près aussi cher dans tous ces pays.
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@rogergirard9151 « Les chiffres sont des innocents qui avouent facilement sous la torture ; mais cette facilité même leur permet ensuite de reprendre vite leurs aveux. » Alfred Sauvy
Mon point est que le coût de la main d’œuvre dépend du pays où le produit est fabriqué. Et, du coup, les produits manufacturés sont quasiment au même prix partout. La Russie, relativement peu industrialisée est obligée d’importer beaucoup, surtout depuis que la guerre pénalise son industrie civile.
Le PPA pondère la réalité du pouvoir d’achat : un russe gagne environ 4 fois moins qu’un français, mais ça ne signifie pas qu’il peut acheter 4 fois moins de choses, mais probablement 2 a 3 fois moins.
Si on parle nourriture, effectivement, le coût est 4 fois moindre. Si on parle voiture, une voiture russe coûte 2 fois moins cher qu’une européenne. Pas 4 fois. Et encore, on compare pas des choses comparables : les normes en termes de consommation, protection des occupants sont quasi inexistantes. Et ça, ça se paye.
Pour résumer : un russe consacre à peu près la même part de son budget qu’un Français pour manger, se loger, mettre de l’essence dans sa voiture. Mais sa part de budget consacré à acheter cette voiture est beaucoup plus importante. Et c’est pareil pour tous les produits manufacturés, surtout s’ils sont importés en totalité ou en partie.
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