Comments by "Chef Chaudard" (@chefchaudard3580) on "BOEING, la fin d'un géant ?" video.

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  6.  @dbardet  les nuances sont valides, mais: -les contrats support, c’est bien, mais ça n’a jamais fait vivre un avionneur. Voir MDD, racheté malgré une base installée importante. - vendre des helicos, c’est bien aussi, mais Boeing est, avant tout, un avionneur. Et même l’unique « gros » avec Airbus. Donc, avec d’autres ambitions qu’un Ambraer ou un AugustaWestland. - Airbus n’est pas très loin derrière Boeing en long courrier. Les marges sont plus faibles, signe que la compétition est plus féroce. Du coup, les marges de Boeing doivent être tout aussi faibles… et ils n’ont pas de moyen courrier comme vache à lait pour compenser. - les déboires du 737Max, rajoutés au KC-46, un avion mal vendu avec son lot de problèmes techniques imprévus ont obligés Boeing à s’endetter. Pire. S’ils avaient modernisé plus en profondeur le 737, ils auraient pu concurrencer l’A320 bien mieux qu’avec un 737 max modernisé a minima… qui leur a coûté, au final, le même prix! - pour les nouvelles technologies, je ne sais pas. Je soupçonne plutôt que Boeing ne peut pas (ou ne peut plus) faire un « clean sheet » pour remplacer le 737. Pour plusieurs raisons : ça demanderait du temps, ça coûterait un rein et, surtout, ça finirait en guerre commerciale avec Airbus, disposant d’un avion dont la cellule est largement amortie». Donc des marges faibles et un seuil de rentabilité aux calendes grecques. C’est le problème des « clean sheet », ils se vendent mieux, car plus efficients, mais doivent être rentabilisés sur un marché qui n’est pas extensible. Il faut donc bouffer d’importantes parts de marché, donc avoir des atouts techniques qui enterrent la concurrence, sous peine de voir le concurrent réagir en améliorant son produit, s’il a encore un potentiel d’amélioration, et en baissant ses prix, ce qu’il peut se permettre de faire si sa cellule est amortie.
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