Comments by "Chef Chaudard" (@chefchaudard3580) on "PASSER LE MUR DU SON POUR LA PREMIÈRE FOIS" video.

Un télémètre : ça mesure la distance à la cible. Le viseur automatique est censé, à partir de cette distance, montrer par un point sur la glace du pilote ou ses obus vont se trouver s’il tire à ce moment. Charge à lui d’amener la cible à cet endroit en manœuvrant avant de tirer effectivement. Sur le viseur GGS, cité ici, donc sans télémètre, la mesure de distance était faite par le pilote, qui sélectionnait le modèle de l’avion cible, tournait une molette de façon à ce que des curseurs sur le viseur « entourent » au plus près la cible. Le viseur « connaissant » l’envergure de la cible par son modèle et sa taille vue sur les curseurs en déduisait la distance. C’était un peu complexe, mais plus précis que les viseurs ou le pilote devait estimer le tir au pif qui étaient utilisé avant. Ça permettait à la fin de la dernière guerre à des pilote « moyens » de toucher leur cible.
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@benoitm8273 le télémètre ne fait que mesurer la distance. ( plus ou moins bien, visiblement 😁). En revanche, le viseur automatique est basé sur un gyroscope qui, lui, tient compte des évolutions de l’avion tireur pour définir la trajectoire des obus. Le point affiché sur l’écran correspond à la position prévue de l’obus à la distance mesurée.
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@benoitm8273 non, par les Britanniques au début de la dernière guerre. Il y aura plusieurs versions MkI et MkII durant la guerre MkIV après. Il sera adopté par les USA sous les références K14 et Mk18. C’est un système assez complexe pour l’époque, où les « calculs » sont faits par des engrenages, des cames, des moteurs…
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