Comments by "Chef Chaudard" (@chefchaudard3580) on "C dans l'air - France Télévisions" channel.

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  2.  @remivieilledent  "De plus un contrat n'est effectivement jamais infini. Vous pouvez le renégocier, voir même y mettre fin ! Un contrat n'est pas une chaîne qui fait de vous un esclave à vie, contraint d'y souscrire éternellement." On parle pas d'éternité: cet accord n'a même pas été mis en place! Il n'a que quelques années et les contrôles à la frontière n'ont jamais été faits! Un accord qui, je le rappelle, est une PROPOSITION de la GB. Les Etats ont une crédibilité à défendre. S'ils ne respectent pas les accords qu'ils ont signé, ils sont jugés par les autres Etats. Si la GB revient sur le Withdrawal Agreement, elle en subira les conséquences: des sanctions de l'UE. Et une décrédibilisation sur la scène internationale. Qui voudra faire un accord avec un pays qui ne respecte pas sa parole? l'UE "n'enverra pas ses chars". Elle mettra des droits de douane sur les importations, bien ciblés pour bien faire souffrir la GB. Elle mettra éventuellement fin à ses accords commerciaux, tuant au passage l'industrie automobile britannique et les services financiers. Je ne pense pas que Boris Johnson aille jusque là. Il parle fort pour faire croire aux Unionistes Irlandais du DUP qu'il défend leurs intérêts. Mais en fait, il pliera et acceptera de conserver le cadre du WA. C'est juste de l'esbrouffe, comme il a fait pour l'accord de libre échange qu'il a fait trainer jusqu'à la fin, pour finalement le signer. (Edit) J'ai été un peu vite dans ma conclusion. Pour être plus complet: Bojo cherche aussi à renégocier l'accord parce que c'est une opportunité pour la GB d'avoir un accès commercial à l'UE en général, et à la République d'Irlande en particulier, sans passer par les accords actuels, trop contraignants. Il espère obtenir un libre accès pour ses exportations, la République d'Irlande étant un client important de la GB. Jusqu'au Brexit, l'Irlande importait énormément de GB, de la nourriture, des produits industriels jusqu'aux voitures d'occasion. Les plateformes d'achat, comme Amazon, étaient centralisées en GB. Depuis le Brexit, le trafic a été redirigé vers l'UE, à cause des contrôles douaniers, TVA et droits de douane. Les petites entreprises en GB préfèrent se passer du marché de l'UE que s'embêter avec la paperasse et les surcouts. Les grosses ont simplement redirigé leurs clients vers leurs structures dans l'UE. C'est ça que veut limiter Boris Johnson par un nouvel accord. En obtenant un accès à l'UE par la "porte de derrière".
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