Comments by "FIFI BRINDACIER" (@lucidecassandre4096) on "Public Sénat"
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@oliviermarigliani1376 - Ma grand-mère était institutrice laïque dans le Nord, en 1918. Elle me disait que quand elle avait 2 élèves en CM2 capables de présenter le certificat d'études, c'était le bout du monde. Ma belle-mère, professeure d'anglais dans les années 50 à 70 me disait que les gosses arrivant en 6e ne dominaient pas le français (ni écriture, ni compréhension). Il y a beaucoup de légendes à propos de l'école. "Tout était merveilleux autrefois" - La plupart des enfants de CM2 n'étaient pas capables décrire correctement et ne savait pas lire (en comprenant). Ni les opérations principales de calcul. L'instruction a été rendue obligatoire mais avec le Certificat d'étude dont la préparation permettait d'empêcher les enfants des classes ouvrières et paysannes d'accéder dans les lycées. Alors que les enfants de la bourgeoisie passaient directement en 6e sans examen. Quand j'ai passé le BAC en 1972, j'étais la seule de ma classe de 6e (comme Pagnol, fille d'enseignants).
C'est le niveau social des élèves qui a baissé. Et ça, il y a des gens qui ne le supportent pas - surtout si ça permet aux enfants des classes ouvrières et paysannes d'accéder aux études supérieures. C'est pourquoi les riches ont créé des écoles privées (écoles, collèges, lycées, grandes écoles). Dont le niveau n'est pas supérieur à leurs équivalents publics (au contraire) mais qui permettent de préserver les enfants de la promiscuité avec des pauvres ET de se constituer des carnets d'adresses pour plus tard. C'est dans une école privée parisienne, "Saint-Louis de Gonzague" que Macron a fait connaissance des milliardaires qui le soutiennent maintenant.
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@dragon_destrof3286 - Vous devriez vous renseigner sur l'histoire de l'enseignement parce que vous êtes complètement dans la fable. Sous la monarchie, l'Eglise était chargée de former des "imbéciles obéïssants". Sous la 3e (ou 4e) République, les instituteurs "hussards noirs de la République" étaient chargés de former de futurs soldats afin d'aller combattre ces "sous-hommes" qu'étaient les Allemands. Pour Pétain, le rôle de l'école était de former des soldats. Les socialistes, conscients que la principale richesse du pays est l'intelligence, ont voulu ouvrir l'école au maximum - à tous - alors qu'avant, elle était réservée à la bourgeoisie.
Biens sûr, les élites intellectuelles étaient formées à l'école, de la République ou privée, mais même sans, ils seraient devenus des intellectuels ou des artistes... Ces milieux-là sont à part.
Si l'école d'aujourd'hui est "mauvaise" c'est, comme pour tous les services publics, parce qu'elle est en voie de PRIVATISATION. Il y a beaucoup de pognon à se faire sur le "marché" de l'éducation ... Les investisseurs sont aux taquets et... c'est eux qui possèdent les media.
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@nathalieroques1903 - Un enfant, c'est surtout l'AVENIR d'une société. Comme dit Mélenchon, la France a une inépuisable réserve de matière grise qui ne demande qu'à être mise en valeur. Le problème vient du secteur marchand, qui, lui, n'a besoin que d'imbéciles prêts à acheter n'importe quoi. Comme le PDG de TF1 qui déclarait que son métier consistait à fabriquer de l'espace de cerveau libre ... pour Coca Cola.
« A la base, le métier de TF1, c’est d’aider Coca Cola, par exemple, à vendre son produit. Or pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca Cola c’est du temps de cerveau humain disponible » Patrick Le LAY (patron de TF1) (Les dirigeants face au changement)
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@oliviermarigliani1376 - Ce n'est pas ce que disent les enseignants de l'époque. L'Education nationale est un ministère où règnent les légendes ... "C'était mieux autrefois". Ma grand-mère, institutrice dans le Nord, en 1918, disait que quand elle avait 2 élèves de CM2 capables de passer le Certificat d'études, c'était le bout du monde. Ma belle-mère, professeure d'anglais dans un lycée parisien vers 1950/1970, disait que ce n'était pas simple d'enseigner l'anglais à des enfants qui dominaient mal le français (grammaire, compréhension).
Ce qui a baissé est le niveau SOCIAL des élèves... Autrefois, on se débarrassait des enfants de milieux ouvriers, paysans (grace au Certif). J'ai passé le BAC en 1972, j'étais la seule de mon école primaire ... Les enfants de la bourgeoisie entraient directement au lycée sans examen. Comme mon mari, élève des bons pères, qui a toujours eu une mauvaise orthographe ...
Il y a des gens qui regrettent cette époque.
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ACCORD BLUM-BYRNES - 1947 - Quatre semaines sur treize réservées aux films français, soit une capacité de 48 films par an, appauvrissement du style des cinéastes, passés à la moulinette des règles de la production américaine, etc ... Invasion par le cinéma américain - Hollywood -https://fr.wikipedia.org/wiki/Accord_Blum-Byrnes
Pour l'historienne marxiste Annie Lacroix-Riz, ces accords avaient de la part des États-Unis un but politique, celui d'ancrer la France, alors susceptible de basculer vers le communisme, dans le camp libéral. Selon Lacroix-Riz25, la partie sur le cinéma visait la destruction de la production française, constituant le paradigme d'une aliénation de l'indépendance française et une mise sous tutelle du pays.
Pour le Parti communiste et les syndicats du secteur cinématographique français, il s'agit d'un moyen pour les États-Unis de diffuser l'American way of life (le mode de vie américain)21 à une population pouvant être tentée par le socialisme et de favoriser l'industrie cinématographique hollywoodienne.
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La lettre de Maurice Grimaud aux policiers
Devant les multiples témoignages publiés dans la presse et en particulier dans Le Monde, Maurice Grimaud, préfet de police, adresse, le 29 mai 1968, à tous les policiers une lettre individuelle. La presse fera état de cette lettre les jours suivants, en voici le texte :
"Je m'adresse aujourd'hui à toute la Maison : aux gardiens comme aux gradés, aux officiers comme aux patrons, et je veux leur parler d'un sujet que nous n'avons pas le droit de passer sous silence : c'est celui des excès dans l'emploi de la force.
Si nous ne nous expliquons pas très clairement et très franchement sur ce point, nous gagnerons peut-être la bataille sur ce point, nous gagnerons peut-être la bataille dans la rue, mais nous perdrons quelque chose de beaucoup plus précieux et à quoi vous tenez comme moi : c'est notre réputation.
Frapper un manifestant tombé à terre, c'est se frapper soi-même en apparaissant sous un jour qui atteint toute la fonction policière. Il est encore plus grave de frapper des manifestants après arrestation et lorsqu'ils sont conduits dans des locaux de police pour y être interrogés.
Je sais que ce que je dis là sera mal interprété par certains, mais je sais que j'ai raison et qu'au fond de vous-mêmes vous le reconnaissez.
Si je parle ainsi, c'est parce que je suis solidaire de vous."
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Le problème c'est la CRISE. Quand la France n'est pas en crise, on n'écoute pas les vociférations racistes, xenophobes, antisémites etc... de l'extrême droite. Pendant les 30 glorieuses, quand l'industrie de l'automobile et du bâtiment marchaient bien, on supportait globalement bien les immigrés.
Mais la France européenne, ruinée par l'Euro, la France des délocalisations, la France du chômage ne supporte plus les étrangers... avec une extrême droite qui ne lui désigne pas les véritables "étrangers" responsables de la crise : les industriels apatrides, les multinationales, les euro-atlantistes...
C'est plus facile de s'attaquer à des gens faibles... et surtout beaucoup moins dangereux.
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