Youtube comments of (@SynapsesYT).
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Bonjour à tous,
C’est vraiment une bien étrange époque que nous fait vivre le coronavirus. En ces premiers mois de 2020, le Covid-19 ramène brutalement l’humanité à sa fragilité. Il nous ramène à notre propre fragilité.
Par sa virulence, son extrême contagiosité, il exige de nous ce que nous oublions parfois, ou disons même souvent, bien trop souvent, à savoir d’être collectivement solidaires, bienveillants, civiques et conscients que l’effort qui nous est demandé de rester chez nous préserve des vies, en allégeant le travail ô combien difficile des personnels soignants qui se retrouvent en première ligne, au prix souvent de leur propre santé, pour sauver ceux que ce mal agresse et met en danger de mort.
C’est à tous ceux-là et à tous les autres qui se battent pour nous que vont naturellement nos pensées et nos remerciements.
Dans un tel contexte, parler d’économie, de finance, de bourse a-t-il encore du sens ? Tout cela parait franchement bien secondaire devant l’urgence. Pourtant, le Covid-19 s’il est d’abord un danger et un défi sanitaires majeurs, frappe aussi notre monde en son cœur économique, financier, dévoilant toutes ses failles, ses limites et, disons-le, puisqu’il faut bien dire les choses, ses aberrations aussi. En cela, il nous touche doublement, et questionne nos modes de vie, nos organisations, et même nos valeurs. De quelle manière ? Avec quelle ampleur ? Avec quel coût, quelle casse sociale ? Pour aller vers quoi ? C’est que nous allons tenter, bien modestement, de comprendre au travers des émissions que nous allons réaliser à distance avec nos invités ces prochaines semaines.
Nous avons dans l’urgence et sans disposer de tout le matériel technique adéquat trouvé une solution qui nous permet de réaliser nos interviews au téléphone. Nous nous efforcerons de faire au mieux, mais nous vous demanderons aussi de faire preuve dans la mesure du possible d’indulgence.
Pour pallier les éventuels défauts sonores liés à la qualité des réseaux des uns et des autres, nous avons décidé d’accompagner nos podcasts d’un sous-titrage un peu plus qualitatif que celui que propose YouTube automatiquement, tout cela afin de vous procurer davantage de confort. Cela nécessite du temps et nous sommes une toute petite équipe. Les délais de production et donc de mise en ligne de nos émissions peuvent s’en trouver rallongés.
Pour en revenir à l’essentiel, portez-vous bien et, surtout protégez-vous, vous protégerez ainsi vos proches, et vous aiderez également nos services de santé et tous ceux qui combattent ce fléau pour nous.
Prenez bien soin de vous.
Nous vous disons à tous à très bientôt.
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Enregistrée le 28 février sur le plateau de l’« Œil du Pro », cette interview de Patrick Artus consacrée aux répercussions de la pandémie du Covid-19 sur l’organisation des échanges internationaux et de la production mondiale post-coronavirus marque à notre petite échelle, une étape importante liée aux mesures mises en œuvre pour lutter contre la pandémie. Elle est, jusqu’à ce que tout revienne à la normale, la dernière de nos émissions enregistrées en plateau que nous diffuserons. Nous n’allons pas arrêter pour autant nos émissions…
…bien qu’en toute sincérité, nous nous soyons questionnés afin de déterminer si en ce moment douloureux pour beaucoup, parler d’économie, de finance, de bourse avait encore du sens. Tout cela parait bien secondaire, il est vrai, devant l’urgence. Pourtant, le Covid-19 s’il est d’abord un danger et un défi sanitaires majeurs, frappe aussi notre monde en son cœur économique, financier, dévoilant toutes ses failles, ses limites et, disons-le, ses aberrations aussi. En cela, il nous touche doublement, et questionne nos modes de vie, nos organisations, et même nos valeurs. De quelle manière ? Avec quelle ampleur ? Avec quel coût, quelle casse sociale ? Pour aller vers quoi ? C’est que nous allons tenter, bien modestement, de comprendre au travers des émissions que nous réaliserons avec nos invités ces prochaines semaines.
Dans le respect des consignes de confinement, nous avons dans l’urgence et sans disposer du matériel technique adéquat travaillé à une solution qui nous permet de réaliser nos interviews au téléphone jusqu’à nouvel ordre. Nous nous efforcerons de faire au mieux, mais nous vous demanderons aussi de faire preuve dans la mesure du possible d’indulgence. Pour pallier les éventuels défauts sonores liés à la qualité des réseaux des uns et des autres, nous avons décidé d’accompagner nos podcasts d’un sous-titrage aussi qualitatif que possible (nous allons corriger le sous-titrage automatique de YouTube pour qu’il soit plus compréhensible) afin de vous procurer davantage de confort. Cela nécessite du temps et nous sommes une toute petite équipe. Les délais de production et donc de mise en ligne de nos émissions peuvent s’en trouver rallongés.
Pour en revenir à l’essentiel, portez-vous bien et, surtout protégez-vous en respectant les consignes de sécurité, vous protégerez ainsi vos proches. Mais pas que… Si nous faisons tous cela, nous nous protégerons les uns les autres et nous allégerons indirectement un peu le poids terrible qui pèse sur les personnels de santé et tous ceux qui combattent ce fléau pour nous. Ce n’est pas rien…
Faites attention à vous et à très vite pour un nouveau numéro de l’Œil du Pro.
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Bonjour François, merci tout d'abord de votre message. Il nous va droit au cœur et nous motive.
"Comment vous aider ?", demandez-vous.
Nous sommes dans une phase de construction et il est vrai que nous aurons besoin du soutien de tous ceux qui apprécient ce que nous nous efforçons de faire : produire des émissions économiques et financières qui donnent à réfléchir à une audience curieuse, ouverte et exigeante, fournir des clefs de compréhension et des idées à tous ceux que l'économie mais aussi la bourse intéressent sinon passionnent.
Pour ce faire, nous allons bien évidemment continuer avec l'Oeil du Pro à vous proposer l'analyse et la vision d'économistes, de stratégistes, de gérants ou autres professionnels des marchés. Nous allons aussi vous proposer de nouveaux formats et, dans quelque temps, d'autres types de contenus que la vidéo. Nous avons encore beaucoup de travail devant nous car nous avons l'ambition d'apporter une matière non seulement intéressante mais aussi utile à ceux qui la consommeront. C'est vous dire si nous visons haut :)
Pour en revenir à votre question, que l'on cherche ou non à en vivre, créer des contenus a certes un prix, et peut-être qu'un jour certains des nôtres seront payants, mais en toute sincérité, le soutien que nous espérons de notre public passe aujourd'hui par des choses simples : abonnez-vous, partagez nos émissions, faites connaitre notre chaîne, n'hésitez pas à dire dans les commentaires que vous appréciez nos contenus (si vous les appréciez), n'hésitez pas non plus à partager avec nous vos réflexions sur les sujets traités. Tout cela constituera déjà une aide précieuse, n'en doutez pas.
A très bientôt sur @Synapses.
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Bonjour Frank,
Ouvrir un PEA simplement pour prendre date est une bonne idée en soi puisque vous commencez à faire tourner l’horloge pour profiter à plein de l’avantage fiscal. Le plus tôt est donc le mieux.
Cependant, votre question est sans doute si nous la reformulons, « n’est-ce pas particulièrement le moment d’ouvrir un PEA afin de commencer à investir en actions afin de profiter de la détresse actuelle des marchés ? » Si votre horizon de temps est d'au moins cinq ans et que vous êtes prêt à accepter le risque et endurer la volatilité, la réponse sera naturellement qu'il vaut mieux s'exposer aux actions lorsque leur valorisation semble à la cave plutôt qu'au pinacle. Toutefois, un marché pas cher peut redevenir soudainement très cher si les résultats des entreprises s'effondrent, ce qui appelle généralement une poursuite de la baisse, précisément pour que les valorisations s'ajustent... par le bas. Sera-ce le cas ? Le marché exagère-t-il le risque de baisse des profits avec la récession qui se profile ? C'est la question centrale. Elle n'est pas encore tranchée. Donc oui, ouvrir un PEA est sans conteste une bonne idée. Commencer à s'exposer aux actions n'en est pas forcément une mauvaise. En revanche, faire tapis aujourd'hui est un pari plus qu'osé, à nos yeux, au regard des incertitudes actuelles. Le choix cependant vous appartient.
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Bonjour @ElisabethSimon,
la question que vous soulevez (celle de la patate chaude) mérite légitimement d'être posée lorsque l'on connait la propension de nombreux acteurs de marché à faire mousser certains titres afin de mieux en sortir. Pour notre part, nous ne ferons cependant pas un tel procès d'intention à Etienne Guicherd. Toutefois, la question que vous posez en creux et qui est très pertinente selon nous est bien celle de savoir si ces sociétés très cycliques n'ont pas déjà mangé leur pain blanc boursier ou comme le dit Etienne Guicherd lui-même dans le second volet de l'interview de déterminer combien de temps ces sociétés peuvent maintenir des niveaux de profitabilité élevés.
Pour la réponse à cette question, désolé, il vous faudra regarder la seconde émission. 😉 Cependant, les Maersk, Hapag-LLoyd ou Nippon Yusen que vous citez sont des "liners", des transporteurs. Si vous nous faites le plaisir de regarder le second volet de cet entretien avec Etienne Guicherd, vous découvrirez tout comme nous l'avons fait que ce secteur ne se limite pas à ceux-ci mais recèle d'autres modèles économiques dont la cyclicité diffère.
En tout cas, merci de nous suivre et à très bientôt sur @Synapses.
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Bonjour @Vivaafuera, tout d'abord merci pour votre commentaire. Que répondre à votre question ? Votre préoccupation est légitime et partagée par beaucoup. Le temps où l’on était assuré d’avoir une retraite est révolu, personne n’est dupe. Nous rentrons de surcroît dans un monde qui traverse des mutations profondes dont nul ne peut prédire avec exactitude les implications et répercussions. En clair, il va falloir investir pour disposer de revenus dans nos vieux jours mais, parallèlement, investir dans le monde qui se dessine va requérir bien davantage d’engagement et de prise de risque de la part de chacun. Si notre analyse est juste, privilégier la qualité et la visibilité dans le contexte actuel, et cela afin de réduire les risques, nous paraitrait de bon sens, que nous parlions d’actifs français, européens ou autres.
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Bonjour @j.e.a.n, Tout d'abord merci pour votre appréciation de cette émission et merci pour votre question. La cyclicité chez ces mégacaps n'est pas totalement absente mais moindre car la domination qu'elles exercent sur leur marché est exceptionnelle. Comme l'indiquait Pierre Sabatier, elles règnent en monopole, duopole ou oligopole. Elles peuvent se prendre des coups mais il est beaucoup plus aisé pour elles de les absorber. Si votre question est de savoir lesquelles d'entre elles sont les plus cycliques, je vous répondrai Inditex (habillement), ASML, (cycle des semi-conducteurs et de l'I.A.), NVIDIA (idem, mais le cycle de l'I.A. n'en est sans doute qu'à ses débuts). Les revenus d'ALPHABET et META dépendent également du cycle économique et si une récession survient, nous assisterons possiblement à une érosion de leurs profits et de leurs marges. Mais est-ce si grave tant que leur domination ne saurait être remise en question par autre chose qu'un cadre réglementaire qui s'attèle à contenir leur puissance ? Quant à Samsung, en tant que groupe industriel très diversifié, il est plus exposé au cycle économique et son bilan n'est pas de même qualité que les entreprises citées dans l'émission. Vous prenez donc davantage de risque. Cela dit, on peut aussi très bien gagner sa vie en bourse avec des sociétés plus cycliques. Ceux qui ont acheté du Samsung en septembre 2022 ont près de deux ans plus tard de quoi être satisfaits. )))
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Bonjour @Pierrotleouf,
Le marché pose le débat en des termes binaires (ralentissement ou récession). Les deux thèses ont des arguments solides. Si parfois, j’ai des convictions chevillées au corps, j’avoue qu’en l’espèce je suis plus indécis et partagé.
J’essaie en général de ne pas me laisser enfermer dans un effet tunnel qui rétrécit mon champ de vision et mon discernement. Dans les circonstances présentes, il me parait encore plus urgent de me tenir à cette discipline.
Une chose me parait incontestable cependant : depuis que les banques centrales ont jeté aux orties toute parcimonie dans leurs interventions et ont permis aux Etats de soutenir l’activité sans contraintes, nous nous retrouvons devant des cycles qui ne se conforment pas aux modèles classiques.
Ceci admis, l’important n’est pas selon moi de savoir à quelle thèse souscrire mais plutôt de définir une stratégie d’investissement prenant en compte l’existence même de ces deux thèses.
Que nous disent en l’occurrence les marchés en posant le débat sous forme d’alternative « récession ou ralentissement aux Etats-Unis » ? Qu’ils ne croient pas à une croissance explosive et que le cycle de resserrement monétaire est bel et bien achevé.
Certes, il existe une sacrée distinction entre récession et ralentissement. Mille fois juste. Toutefois, la conclusion n’en reste pas moins que la FED va devoir s’en tenir a minima au statu quo. Ce qui limite pour une exposition aux actions. Dans quelle proportion ? C’est affaire de sensibilité au risque, mais au vu des incertitudes il reste avisé de conserver une solide poche de liquidités, d’autant plus que s’immiscera peut-être bientôt le troisième scénario que décrit Stéphane Deo, celui d’une croissance américaine beaucoup plus tonique que prévu, et dans ce cas, la réaction des marchés risque fort de na pas être très positive, et pour cause ! Une croissance plus vigoureuse écarterait de facto la perspective de quelconques baisses de taux et accroitrait le risque d’un resserrement monétaire accru.
Quoi qu’il en soit, une chose est sûre : si la croissance s’atrophie, le choix de privilégier les actions à forte visibilité, capables de produire de la croissance et de chiffre d’affaires et de résultats tient la route.
Mais la question soulevée en toute sincérité mériterait un développement plus approfondi. Peut-être faudrait-il en faire une émission ?
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Tout d’abord, merci pour votre commentaire à propos des entretiens que nous réalisons. Que vous les trouviez agréables nous ravit.
Mais revenons à votre remarque. La FED fin 2021 commence à douter du caractère transitoire de l’inflation. Le marché commence à anticiper un changement de posture et de discours et à revenir sur la Value de façon indiscriminée comme le rappelle Sébastien Korchia durant cet entretien. Parmi les valeurs décotées, figurent en bonne place celles du secteur aérien. Elles vont profiter de la rotation au profit de la Value. Entre le 15 décembre et le 15 février (date de notre entretien avec Sébastien) les valeurs suivantes (toutes appartenant au secteur aérien au sens large) ont signé des hausses appréciables:
Easyjet + 47 %
Ryanair + 22,3 %
Adp + 29,4 %
Fraport +17,83 %
Dufry +20,9 %
Lufthansa + 34,85 %
Même Air France, dont les besoins en recapitalisation effraient les investisseurs, s’est adjugé +16,2 %.
On peut donc parler en l’occurrence de mouvement hausse des valeurs du secteur aérien sur ces deux derniers mois.
A très bientôt sur Synapses.
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Bonjour @gilleschessebeuf8440, Les recommandations données par Christian Parisot s'appliquent également à la bourse de Paris, dont on peut se dire qu'elle suivra la tendance si Wall Street se met à corriger notablement. Les valorisations sont certes moins tendues de ce côté-ci de l'Atlantique, mais ce n'est pas un garde-fou suffisant d'ordinaire. Les obligations ne sont certes pas sans risque, mais les banques centrales ne paraissent pas non plus disposées à relever davantage leurs taux directeurs. A moins d'un nouveau choc inflationniste dont on ne voit pas ce qui pourrait le produire hormis un catalyseur externe, elles devraient baisser à un moment ou un autre leurs taux. Dans quelles proportions ? Nous le verrons bien mais cela devrait être quoi qu'il en soit favorable au marché obligataire. En revanche, au sein de cette classe d'actifs, les obligations d'entreprise à haut rendement demandent à être jouées précautionneusement dans la perspective d'une remontée des taux de défaut consécutivement à un ralentissement qui serait plus prononcé qu'attendu. Quant au monétaire, il ne s'agit certainement pas d'en sortir complètement pour le moment. Vous avez raison, il demeure bien rémunéré, et il permet d'attendre tranquillement que la situation se clarifie. Pourquoi dès lors s'en priver ?
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Bonjour @Paul Paulsen. Un grand merci pour notre commentaire qui nous touche, en toute sincérité. Pour en revenir à votre question, le chômage n’est pas forcément l’indicateur le plus avancé d’un basculement en récession. Les indicateurs d’activité tels que les indices des directeurs d’achat sont à surveiller comme le lait sur le feu. La consommation des ménages de même. Et l’on ne peut pas non plus ne pas tenir compte de l’état du marché de l’immobilier, ni de l’évolution de l’investissement des entreprises. Si ce dernier recule, il sera difficile (doux euphémisme) d’échapper à la récession. L’environnement actuel est très compliqué à lire et à interpréter. Les économistes du Conference Board estiment (et cela a été mentionné dans l’émission) que la récession a d’ores déjà commencé aux Etats-Unis et cela bien que le taux de chômage américain corresponde au plein-emploi !
Du coup, si votre question sur la récession se rapporte à vos investissements en bourse, à notre avis, il convient plutôt de vous demander quelle dynamique anime le marché : en l’occurrence, nous souscrivons assez au diagnostic de François-Xavier Chauchat. Le marché, à tort ou à raison, joue la désinflation sans trop de dégâts (c’est-à-dire avec une remontée légère du chômage aux Etats-Unis et une baisse relativement modeste des bénéfices, au pire). Si d’aventure, la désinflation correspond à une baisse sensible ou à un effondrement de la demande, problème voire gros problème. Si la désinflation n’est que modeste et que le regain de tensions inflationnistes gagne en crédibilité, à nouveau problème car l’espoir d’un retour à des politiques monétaires moins restrictives s’évanouira (nous ne faisons même pas allusion à un choc externe qui remettrait le feu aux matières premières). Tant que le scénario de la désinflation sans récession sévère n’est pas remis en question, le marché peut tenir et aller de l’avant. Mais il serait faux de dire qu’il n’avance pas aujourd’hui sur une ligne de crête. Du coup, chaque investisseur doit se poser plus que jamais la question de sa capacité à endurer un scénario adverse et donc de sa sensibilité au risque.
En espérant vous avoir un peu aidé. Très belle année à vous et à bientôt sur Synapses.
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Bonjour @faf20134, Merci pour ce retour et ces exemples venus du terrain. Ils sont précieux et ils confirment bien des choses que nous pensons car je me permettrai de vous corriger sur un point : chez Synapses, nous ne croyons pas à une quelconque supériorité de l'Europe sur le reste du monde. Nous pensons au contraire que celle-ci est complètement distancée au plan technologique (et dans d'autres domaines aussi). Mais ça c'est notre point de vue. Notre travail est de comprendre celui des invités, parce qu'il nourrit notre réflexion, même quand ils n'abondent pas dans le sens de notre propre analyse. En l'espèce, je n'ai pas entendu la même chose que vous si vous estimez que Christian Parisot promeut l'idée d'une supériorité européenne. Je retire au contraire du diagnostic qu'il pose que l'Allemagne (la première puissance industrielle européenne et en tant que telle, le maître-étalon de la puissance industrielle et technologique de la zone euro) est en retard face à la concurrence extérieure, particulièrement celle de la Chine. Un retard qui est aussi d'ordre technologique. Le mal est si profond qu'une partie des autorités politiques allemandes l'admettent. La question pour l'Allemagne est donc de savoir comment elle veut combler ce retard : lui faut-il transiger avec ses principes (notamment en matière de mutualisation des dettes) ou pas ? Afin de lever tout malentendu, nous ne prétendons pas que la mutualisation des dettes soit une bonne chose, mais que c'est l'une des options que l'Allemagne pourrait retenir pour financer son redéploiement industriel ainsi que la demande intérieure européenne. En tout cas, merci encore une fois, de ce retour émis à partir du Kazakhstan. Il est sincèrement enrichissant. Au plaisir de vous lire prochainement, Vincent
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Bonjour Eddie,
Tout d'abord merci de l'intérêt que vous portez à nos émissions.
Si vous vous référez aux deux dernières vidéos avec Pierre-Yves Gauthier, que nous avons publiées (celle en diffusion publique et aussi celle en accès exclusif, réservée à ceux qui se sont inscrits à la découverte de notre offre), nous n’avons pas compris la même chose que vous.
Pierre-Yves Gauthier parle bien d’une phase de génération accrue de profits qui touchera à son terme pour les bancaires probablement fin 2023, ce qui n’est pas contradictoire avec l’analyse de David Grinsztajn qui insiste sur l’opportunité que représentent certaines banques qui, précisément, sont toujours dans la phase positive de leur cycle, une phase devant leur permettre d’afficher d’excellents résultats ces prochains mois, ce que le marché n’a sans doute pas encore pris en compte d'après lui. Si l’analyse de David est juste, c’est bien là que se situe l’intérêt.
A très bientôt sur Synapses
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En France, la Taxe sur les Transactions Financières (TTF) s’applique aux achats d’actions des sociétés répondant aux critères suivants :
- Une capitalisation boursière supérieure à 1 milliard d’euros ;
- Un siège social en France ;
- Une cotation sur un marché réglementé.
Actuellement, environ 120 sociétés sont concernées. La liste complète est disponible ici : https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/9789-PGP.html/identifiant=BOI-ANNX-000467-20241223
Le taux actuellement en vigueur est de 0,3 % sur la valeur d’achat des actions. Il est prévu qu’il soit relevé à 0,4 % pour les acquisitions réalisées à compter du premier jour du deuxième mois suivant la promulgation de la loi de finances 2025.
Dans l’attente de cette promulgation, il est donc probable que le nouveau taux entre en vigueur avant la fin du premier trimestre 2025.
Pour répondre plus directement à votre question, il n'y a pas de montant minimum. Si la société dont vous convoitez les actions remplit les critères, vous serez soumis à cette taxe dès le premier euro sur le montant de votre achat.
Exemple : si vous achetez 10 actions d'une société telle que Air Liquide, soit 10*169, la taxe actuellement de 5,07 € passera à 6,76 €.
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Vous avez raison cher @titi7776, il est absolument contre-intuitif de se porter sur des valeurs chères, surtout que le ciel s'obscurcit de quelques nuages. Néanmoins, parfois, il ne faut pas chercher à être plus malin que le marché (bien que nous ne pensions pas, contrairement à l'adage, qu'il ait toujours raison). Au demeurant, nous préparons actuellement une vidéo que nous espérons diffuser ce week-end, sur le changement d'état d'esprit du marché depuis le point bas du 27 octobre. Nous pensons qu'être absent du marché actions n'a pas de sens aujourd'hui. Néanmoins, si l'on est un peu prudent dans sa gestion, il vaut mieux avoir quelques petites choses en tête et éviter selon nous certaines erreurs. Quant aux secteurs et valeurs que vous avez mentionnés, nous vous rejoignons globalement dans l'analyse. Philips vient de se prendre un nouveau coup grâce à la FDA, mais le redressement semble là. Alstom... La valo est très attrayante... la communication du groupe l'est beaucoup moins... C'est un dossier avec lequel il faudra sans doute composer encore avec quelques désagréments (et donc de la volatilité) et qui nécessitera une certaine patience. Mais à ce prix-là, ça se regarde à notre avis. En faire une position majeure, c'est autre chose.
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Bonjour Malik,
Tout d'abord un grand et sincère merci pour le retour très positif que vous faites à propos de notre chaîne.
Vous avez votre avis sur les analyses de Pierre Sabatier, il est tranché, très sévère mais néanmoins parfaitement respectable.
Pour notre part, nous considérons, afin que tous ceux qui nous suivent puissent former leur propre opinion, qu'il est impératif de cultiver la pluralité des analyses et des points de vue, surtout quand ils sont construits et argumentés. Le marché est un lieu permanent de débats et ceux qui ont une vision riche et structurée ont leur place sur Synapses. Pierre Sabatier a la sienne. Vous pouvez lui reprocher, comme à chacun, de se tromper mais pas d'étayer ses analyses par des données et des arguments.
Il n’existe pas de gourous infaillibles qu’il faille suivre aveuglément et, croyez-nous sur parole, si se tromper parfois doit devenir une règle d'exclusion des invités, nous n'aurions plus beaucoup d'interviews à réaliser.
Parce qu’elles sont des disciplines multifactorielles, la finance et l'économie exigent l'humilité : la possibilité de rater quelque chose n'est pas mince si bien qu’en tant qu'analyste ou investisseur, vous pouvez être clairvoyant et brillant à un moment et moins juste à d'autres.
L’essentiel selon nous se situe par conséquent ailleurs.
Il s’agit de procurer à notre public des analyses de professionnels apportant matière à réflexion, de lui fournir de ce fait des éclairages et d’éventuelles clefs de compréhension, ainsi que de mettre un coup de projecteur sur des points d’attention à côté desquels il serait peut-être passé.
A chacun de soupeser tout ce qui est dit et de le soumettre à son esprit critique. Afin, pour celui d’entre vous qui investit, de prendre en toute conscience ses propres décisions… en évaluant les risques et les opportunités.
Merci en tout cas de nous suivre et nous espérons que vous continuerez à trouver de l’intérêt à nos émissions (avec ou sans Pierre Sabatier ;-) )
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Bonjour @jeanloiselle2782. On ne peut en effet pas ignorer la question de la prime de risque géopolitique, vous avez raison. Dans le contexte actuel, l'inflation est, du reste, d'une certaine façon une mesure de ce risque géopolitique, car des tensions inflationnistes peuvent se faire jour si les problèmes d'approvisionnement se confirment et persistent (notamment dans le cas où le trafic maritime dans le golfe d'Aden est durablement compromis). Cette inflation aura un effet sur les taux longs. Elle les poussera à la hausse. Vous aurez bien alors l'expression d'une prime de risque géopolitique. Dans quelle proportion, c'est la question. Du côté des marchés actions, il en ira de même pour des raisons identiques. Si les matières premières, et les prix des biens repartent violemment à la hausse, la confiance des investisseurs dans des baisses rapides de taux directeurs s'en trouvera bien ébréchée. Quant aux élections américaines (du fait des promesses potentiellement inflationniste des candidats qui se retrouveront en lice), elles constituent de ce point de vue également un risque géopolitique. Et l'on ne parle même pas de la crise qui éclate entre l'Etat fédéral et le Texas. Qu'en conclure ? Compte tenu des risques, nous préférons conserver pour notre part un certain montant de liquidités pour profiter d'une correction possible, voire étoffer progressivement cette même poche de liquidités en prenant des bénéfices tandis que les cours montent. Pas un exercice très aisé quand les indices grimpent et que l'on se dit que l'on va sortir trop tôt. La peur et la détestation du manque à gagner sont redoutables et nuisent souvent à la discipline. La seule façon d'agir est selon nous de déterminer avec quelle poche de liquidité on est confortable pour pouvoir intervenir si les cours décrochent. C'est à l'appréciation de chacun. Mais c'est une question clef pour tous les investisseurs individuels. Qui doivent aussi garder en tête ce constat fort lucide du baron de Rothschild "j'ai fait fortune en vendant toujours un peu trop tôt." Et si la question des risques vous intéressent, nous vous renvoyons à notre interview avec Sébastien Korchia au cas où vous ne l'auriez déjà vue : https://youtu.be/5Ietk5HjVC0
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Bonjour @atonlee5725, merci tout d'abord de votre retour. C'est vous qui avez peut-être raison. Toutefois, les rendements du monétaire baisseront automatiquement, dès que les banques centrales réduiront les taux directeurs. Sur l'obligataire, vous figez votre rendement jusqu'à l'échéance. Bien sûr, si vous estimez que les taux obligataires n'ont connu qu'une détente et qu'ils vont remonter sensiblement, autant attendre. Par ailleurs, même dans le cas d'une réallocation du monétaire vers l'obligataire, à notre avis, il ne s'agit pas non plus dans l'esprit de Christian d'être binaire, en se disant c'est tout l'un ou tout l'autre, mais plutôt de commencer à repondérer davantage l'obligataire. Au plaisir de vous lire. Très bonne journée.
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Bonjour @TomBenoit-Geostrategiemagazine, Merci pour ce commentaire. Vous soulevez une question importante, celle de la souveraineté. C'est un sujet de fond... que nous n'avons pas traité car ce n'était pas l'objet de cet interview. Il s'agissait pour nous d'explorer les incidences macro, micro et financières pour l'Europe du triomphe de Donald Trump, et partant, d’en tirer certaines pistes pour les investisseurs. Ce que je retiens surtout de l'analyse de Christian Parisot est que l'Allemagne pourrait effectuer une révolution copernicienne par nécessité. Est-ce bien ? Est-ce mal ? C'est surtout une éventualité. Et quand on investit, il faut l'avoir en tête. Après se posent effectivement de nombreuses questions : est-ce que les citoyens des divers pays européens seraient réellement d’accord si on leur expliquait en détail les implications d’une telle mutualisation ? Et puis, quand bien même la mutualisation des dettes aurait lieu, serait-elle efficace économiquement ? On peut émettre quelques réserves compte tenu de l'historique européen en la matière... En outre, se pose la question d'une intégration européenne à marche forcée au moment même où les doutes quant aux bienfaits économiques de l’Europe s’installent au sein d’une bonne partie de l’opinion publique. C’est une question éminemment politique et néanmoins essentielle.
Peut-être viendrez-vous discuter de ces questions sur Synapses ? En tout cas, vous êtes le bienvenu.
Vincent
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Bonjour @loranger62, En fait il nous semble que vous soulez deux points dans votre question : le premier est que la bourse ne reflète pas une bonne part de l'économie. C'est vrai surtout si l'on prend en considération uniquement les grands indices, dont les performances sont en réalité le fait de quelques méga-valeurs ces dernières années. Le Russell 2000, l'indice des petites capitalisations américaines stagne ainsi depuis 6 mois tandis que le S&P 500 (les 500 plus grandes capitalisations U.S) et le Nasdaq s'adjugent respectivement 15 % 19 %. Le deuxième point induit par votre interrogation est que finalement la performance opérationnelle des grands groupes pourrait d'une certaine façon être complètement indifférente au sort du consommateur U.S.. Il est certain qu'un NVIDIA, par exemple, ne se soucie guère des affres des ménages américains tant que les GAFAM se battent entre eux pour prendre la main sur le marché de l'intelligence artificielle. Néanmoins, dans une économie dont le socle est la consommation, une consommation, elle-même, entretenue par le crédit et la dette, la faiblesse du consommateur a de multiples implications, dont les moindres ne sont pas pour les banques, qui doivent faire face à des remontées des taux de défaut et réduisent en conséquence la voilure... ce qui a un effet négatif pour l'ensemble de l'économie.
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Bonjour @debord1865, merci pour votre commentaire 🙏. Si vous avez acheté des obligations à 10 ans à 5 %, vous avez bien une réserve de valeur (si l'inflation est bel et bien domptée) puisque vous allez être rémunéré, jusqu'à échéance, à 5 % l'an, et, de surcroît, quand les taux baissent, le prix de vos obligations montent. C'est ce qui vient de se produire ces deux derniers jours. Et, il est vrai, que les marchés actions en profitent aussi. La performance du marché obligataire n'exclut pas celle du marché actions. Bien au contraire.
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Bonjour Franck,
Vous soulevez une bonne question. A priori, il n’existe pas d’intérêt à rester ou aller sur des obligations qui rapportent du 0,5 % lorsque d’autres, en dollar (qui reste quoi que l’on en pense pour le moment encore la monnaie de référence) et rapportant du 3,9 % vous tendent les bras. Cependant les choses ne sont pas aussi simples pour un investisseur nippon.
Le diable se cache toujours dans les détails. Le Yen est extrêmement volatil et peut décaler de 10 % en quelques semaines. En étant schématique, gagner 3,9 % en prenant un risque de perte de 10 % à cause d’une dépréciation du Yen n’est pas rationnel. Résultat, il faut aux investisseurs japonais se couvrir du risque de change, ce qui leur coûte à peu près ce qu’ils pouvaient espérer gagner avec un rendement obligataire de 3,9 %. Bref, en ce moment, ça ne rapporte pas. Du coup, il est plus simple de rester sur la dette nippone pour les acteurs locaux.
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Bonjour Géraldine. Actuellement, en France, les gains immobiliers, loyers perçus ou plus-values réalisées lors de la vente d'un bien, sont soumis effectivement soumis à des prélèvements sociaux. Le taux global de ces prélèvements est de 17,2 %, réparti comme suit :
Contribution Sociale Généralisée (CSG) : 9,2 %
Contribution au Remboursement de la Dette Sociale (CRDS) : 0,5 %
Prélèvement de solidarité : 7,5 %
A ces PS, viennent s'ajouter l'impôt sur le revenu. Cela étant dit, la base d'imposition de plus-values est réduite au fil du temps sur la base d'un abattement.
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Merci pour votre retour @Remy 🙏 et votre commentaire vraiment très sympa à propos du script. 😊
Quant à l’idée que nous ferions appel à des tiers pour nos productions🤔, en toute sincérité, depuis le début de Synapses, elle ne nous a jamais effleurés. Donc, non, cette production ne doit rien à Grand Angle. D’autant que ce format, nous avons un peu honte à l’avouer (si, si...), n’est pas si récent que cela. Nous en avions réalisé un premier numéro au tout début février 2022 : https://youtu.be/2zs6b5NSeAs
Et vu l’accueil, nous nous étions promis d’en produire rapidement un nouveau numéro. Pour moult raisons (pas forcément des bonnes mais indépendantes de notre volonté) nous avons différé le retour de ce type d’émission, bien qu’il nous démangeait de le faire. A force de nous gratter, nous avons finalement réussi à récidiver. 😂 Nous sommes très contents qu'il vous ait plu. A très bientôt sur Synapses !
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Bonjour Valétudo38, Merci tout d'abord de votre commentaire. La récession est-elle cachée ? De notre humble point de vue, elle n'est tout simplement pas là... pour le moment. Même ceux qui la redoutaient admettent qu'aujourd'hui il est difficile de l'envisager, hors chocs externes. Cependant, ce que vous soulignez, très justement, est que le carburant budgétaire et partant, la dette sont les principaux carburants de cette croissance. La soutenabilité de cette dernière est sujette à caution surtout si les charges d'intérêt deviennent insoutenables. Plus largement, et c'est ce que soulignait Christian Parisot, on peut vite basculer d'un scénario à un autre. La FED le sait bien et cela explique qu'elle navigue à vue depuis un bon moment déjà. Donc, oui, vous avez raison, la croissance U.S. est probablement plus fragile que ce que les chiffres ne le laissent supposer.
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L'énergie est une donnée clef, vous avez sans aucun doute raison. L'horizon de temps évoqué dans ce premier numéro de ET SI se limite aux prochains mois, période où les prix de l'énergie vont rester probablement élevés mais peut-être pas aller beaucoup plus haut (l'argument étant que les pays producteurs n'ont pas intérêt à provoquer une récession chez les pays consommateurs), sauf événement exogène, (songeons par exemple à l'Ukraine) qui les ferait bondir. A plus long terme, dans la prochaine décennie, on est en revanche sérieusement en droit de se demander si les prix de l'énergie ne vont pas encore se tendre significativement en raison du coût de la transition énergétique (sauf révolution technologique majeure). Mais l'inflation ne se résume pas à l'énergie. Les salaires (et heureusement pour les salariés) commencent à rentrer dans la danse, aux Etats-Unis, mais aussi en Europe, dans des proportions moindres, toutefois certaines données laissent à croire que l'inflexion est là.
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Bonjour, merci pour ce commentaire, @digitalFred. C'est moyen pour NOVO et pour les fabricants de vaccins. Comme nous l'écrivions à @enricofermi5608, on ignore les mesures que RFK initiera ou qu'on lui laissera adopter. Nous sommes à l'heure actuelle face à du sentiment de marché. Les institutionnels, comme à l'accoutumée, jouent la prudence en attendant d'y voir plus clair. Ils allègent leurs positions sur la pharma de façon indiscriminée. Cela implique probablement que la pharma n'aura pas le vent en poupe ces trois prochains mois. Est-ce pour autant que les groupes pharmaceutiques dans leur ensemble vont connaitre le destin des télécoms dans les années 2000, après l'éclatement de la bulle Internet ? Sincèrement, difficile d'y croire, de notre point de vue. Que Moderna plonge, cela fait sens. Pour le reste... Si vous voulez notre avis, et ce n'est que notre avis, être exposé au secteur à l'heure actuelle relève sans doute davantage d'un coût d'opportunité que d'autre chose. NOVO et ses compères de la BIG Pharma demeurent de formidables machines à cash. Certes leurs perspectives à court terme seront affectées mais une remise en cause en profondeur de la solidité de leur modèle économique parait beaucoup plus discutable. Ce n'est que notre point de vue. Au plaisir de lire le vôtre.
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Bonjour Philippe, Vous avez raison. Cependant, le chiffre que nous avons publié n'est pas faux. C'est celui de février, le seul dont nous disposions lorsque nous avons lancé la post-production jeudi. De plus la méthode de calcul diffère. Le CBS (l'office central des statistiques) néerlandais a bien publié 6,2 % d'inflation pour février, mais a également produit pour la même période un taux d'inflation de 7,3 % selon la méthode HICP (l'indice des prix à la consommation harmonisé, calculé selon les méthodes de calcul d'Eurostat) et le chiffre que vous citez est établi selon celle-ci. Quoi qu'il en soit, en mars, ce que vous avez signalé est très juste,, selon le HICP, le taux d'inflation a bel et bien été de 11,9 %. En tout état de cause, l'idée générale reste la même. L'inflation se situe à des niveaux que nous n'avons pas vus depuis des décennies. Et le chiffre que vous mettez en avant nous ramène à un niveau inédit depuis... 1975.
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Bonjour @Svelte Normal. Nous ne croyons pas que les dirigeants chinois soient fous, ils ont juste décidé de mettre au pas le secteur digital et Internet et aussi de purger celui de l'immobilier. Cela ne se passe pas sans casse, indéniablement. En Chine la politique fait l'économie et non l'inverse, comme vous l'avez dit à votre façon.
"Est-ce le bon moment de rentrer sur le marché chinois ?", demandez-vous. La réponse en dépit de certaines valorisations a priori alléchantes ne saurait être binaire, compte tenu des divergences de perspectives entre secteurs en Chine. Par exemple, acheter via un ETF un indice chinois qui accorde une part significative aux valeurs Internet/digitales n'est peut-être pas la meilleure idée sur le long-terme au regard des priorités sectorielles définies par le PCC (nous parlons du long-terme, cela n'interdit pas des coups tactiques avec le KWEB ou autres supports). En revanche, selon nous, trouver des véhicules permettant de s'exposer entre autres au thème de la décarbonation en Chine serait intéressant. Plus facile à dire qu'à faire, nous le concédons, car la difficulté avec le marché Chinois consiste à trouver les bons outils d'exposition.
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Bonsoir, @lioc9002, merci de votre commentaire. Pour l'heure, difficile d'imaginer une récession américaine hors choc exogène. Ce qui pourrait la déclencher, ce sont les taux, si la politique monétaire de la FED devait se durcir fortement avec le retour de l'inflation ou encore si en l'absence de réaction de la FED, le marché obligataire décidait de prendre les choses en main et que les taux longs s'envolaient. La dette (une autre façon de parler des taux) pourrait être aussi un sujet problématique si les charges d'intérêt devenaient trop lourdes. Il faut cependant avoir aussi en tête que la dérégulation, les baisses d'impôt ainsi que la forte productivité seront des forces de soutien significatives à la croissance. Tout comme... le déficit budgétaire. La captation d'une partie de l'épargne mondiale par les Etats-Unis est par ailleurs engagée. Les délocalisations des entreprises (notamment européennes) aux Etats-Unis ne sont pas une bonne nouvelle pour les Européens, mais pour les Etats-Unis, elles sont du pain béni. Tout cela pour dire que pour l'heure la probabilité d'une récession aux Etats-Unis (que d'aucuns redoutent depuis deux ans, avec des arguments dans certains cas bien charpentés) est faible.
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Bonjour Pierre, On entrevoit en effet le gisement de gains de productivité que constituera probablement l'IA. Et l'on peut inférer de ces mêmes gains de productivité des pressions déflationnistes, c'est exact. Un article (en anglais) ici qui prêche pour cette hypothèse : https://www.cnbc.com/2023/04/24/ron-insana-says-ai-could-be-fueling-an-upcoming-wave-of-deflation.html
Néanmoins, l'IA n'est pas la seule force à l'œuvre. La décarbonation à tout crin, le sous-investissement chronique dans le pétrole, le retour de certains moyens de production en Occident, ainsi que la raréfaction de la main d'œuvre sont à l'opposé et aux yeux de certains des forces inflationnistes puissantes. Lesquels de ces facteurs l'emporteront ? En toute franchise et totale modestie, nous l'ignorons. En revanche, à plus brève échéance, nous souscrivons davantage au scénario d'une inflation qui ne reflue pas aussi vite que ce que souhaiteraient et anticipent les marchés. Nous espérons pouvoir produire prochainement une émission pour développer notre argumentation et la soumettre à chacun d'entre vous, pour à nouveau susciter le débat et surtout la réflexion entre nous tous.
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Bonjour @romainprovost7164, analyse complaisante ? Nous ne pensons pas car nous avons balayé les risques potentiels. A titre personnel, je vais vous faire une confidence, je suis comme vous, exposé à NOVO et ELI LILLY et ces deux lignes sont passées du vert au rouge. Pour ma part, cela ne m'émeut pas, et je conserve en l'état actuel des choses (c'est-à-dire tant que selon moi on n'a pas de véritable remise en question des perspectives de moyen-, long-terme), mais il ne s'agit en rien d'une préconisation car je ne vous donnerai jamais de conseil : c'est en effet à chacun de prendre sa décision, en fonction de son exposition, de sa façon de gérer, de ses objectifs et de sa sensibilité au risque. Une décision d'investissement, un acte de gestion sont toujours personnels et il faut les effectuer en fonction de ses convictions et non de celles des autres. En revanche, il n'existe pas 36.000 façons de gérer une ligne : soit on estime que le cas d'investissement a évolué négativement et que la belle histoire n'en est plus une et on vend ; soit on juge qu'il demeure intact dans ses grandes lignes et on garde, en étant prêt à moyenner à la baisse pour travailler ladite ligne et abaisser le Prix d'Achat Moyen. C'est à chacun de soupeser les opportunités et les risques. 😉
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Bonjour @EDDIEDEPARIS,
Synapses est une chaîne pluraliste. Cela veut dire qu’elle ne se résume pas au point de vue d’un seul invité. Certains sont résolument baissiers, d’autres sont résolument haussiers. Certains sont plus nuancés. S’il vous faut des exemples d’invités favorables au marché actions, nous vous conseillons de visionner les interviews particulièrement intéressantes de Sébastien Barbe, François-Xavier Chauchat, Bertrand Lamielle, Pierre-Olivier Beffy, Stéphane Deo (dont on ne pourra qu’applaudir le sens du timing avec lequel il a défendu une ré-exposition aux actions en septembre 2023), sans oublier Patrick Artus, qui la plus grande partie de l’année 2023 a défendu l’idée d’un CAC à 8000 points, mais qui était plus inquiet en fin d'année.
Bon visionnage.
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Bonjour @romainprovost7164, tout d'abord merci pour ce commentaire. En effet, la nomination de RFK a valu des ventes de précaution sur le secteur. Et comme indiqué à @digitalFred et @enricofermi5608, la pharma a de fortes chances, selon nous, de sous-performer à court terme. Donc, pour un investisseur ""momentum" ou qui fait du "swing trading", ce n'est pas le secteur le plus attrayant du moment. En revanche, est-ce qu'un investisseur de plus long terme ne va pas se demander si la baisse de la pharma n'est pas une opportunité de se constituer des positions sur des machines à cash ? La question mérite d'être soulevée... Comme souvent en bourse, tout est affaire de tempérament, d'horizon d'investissement et d'appétence au risque.
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