Comments by "TontonPourquoi TuGlousses?" (@TontonPourquoiTuGlousses) on "Être apostat, en 2024, en France : le témoignage de Majid Oukacha" video.

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  19. ​ @hocinedjehaich5144  Le but de son livre est d'attirer l'attention des gens sur la condition des apostats en général qui, dans certains cas, doivent éviter de faire des vagues pour pouvoir continuer à fréquenter leur famille et leurs amis, qui sont bien souvent contraints de cacher l'abandon de leur foi qui est perçu comme une trahison envers le groupe et la oumma. En France et ailleurs, pour pouvoir vivre sereinement dans certains quartiers, des femmes se sentent obligées de porter le voile malgré le reniement de leur ancienne foi. Lorsqu'ils apprennent l'apostasie d'un de leurs collègues, certains de leurs anciens coreligionnaires les mettent sous pression, les excluent et les ostracisent sans ménagement. Maintenant, pour ceux qui osent affirmer leur apostasie en public, il existe un risque non négligeable qu'ils se retrouvent en fâcheuse posture que ce soit dans des pays musulmans ou en France et en Europe, tandis que pour ceux qui critiquent ouvertement leur ancien dogme comme Majid, le risque est encore accru et c'en est même punissable selon la constitution de nombreux pays musulmans, passible d'amende, de prison, voire pire. Il existe de nombreux témoignages, vidéos, podcasts, et lives TikTok ou YouTube qui dépeignent leur vie fragmentée et parcellaire, marquée par le rejet social, la solitude et la quête d'une nouvelle identité, souvent au prix d'un profond sentiment de déconnexion, et ce, dans un contexte où la liberté d'expression et la diversité des croyances sont constamment remises en question, même en Europe. Dans l'islam comme ailleurs, on ne choisit pas sa croyance, ni sa famille. On naît musulman, on beigne dans cette culture religieuse et un jour, sans même y prêter attention, on arrête de croire. Tout ce qu'ils demandent, c'est de faire preuve d'un peu d'empathie à leur égard. Le minimum d'empathie qu'un être humain devrait offrir à un autre, c'est la compréhension de sa liberté de choisir ses croyances sans être jugé, ostracisé ou forcé à vivre dans l'ombre de ses convictions. Ils ne cherchent ni réconciliation ni justification, mais simplement la reconnaissance de leur droit à une vie digne, loin des chaînes de l'intolérance et du dogme.
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  28.  @Kassambre  Parce que maintenant, et seulement pour toi, l'expression 'la culture écrite' que tu mentionnes dans ton premier com' correspond à 'l'école pour tous' ? Je ne devrais même pas répondre à ce sophisme que je qualifierais d'homme de paille inversé, de diversion, de question biaisée. Mais c'est plus fort que moi, les questions biaisées, j'adore ça et la malhonnêteté intellectuelle m'agace. Le premier système qui est considéré par les historiens comme étant une école pour tous a été instauré en Prusse en 1763, une école rendue obligatoire pour les enfants de 6 à 14 ans, financée par l'État et structurée avec un programme défini et des enseignants formés. De là, on revient aux origines de « l'école pour tous », entre guillemets. Dans l'Antiquité, Athènes proposait une éducation destinée aux garçons citoyens, mais elle restait réservée aux élites, tandis que Rome offrait des écoles publiques accessibles à un plus grand nombre, sans pour autant être universelles ni obligatoires. Dès le VIIIe siècle, dans le monde islamique, les kuttabs et madrasas permettaient à une large partie de la population, y compris les plus démunis, d’accéder à l’apprentissage de la lecture, de l'écriture et des sciences religieuses, bien que l'éducation ne fût pas obligatoire pour tous. Au début du IXe siècle, Charlemagne instaura des écoles monastiques et cathédrales visant principalement à former l'élite religieuse et administrative, mais sans s'adresser à l'ensemble de la population. À la Renaissance, l'humanisme favorisa la diffusion du savoir, surtout parmi les élites urbaines, tandis que la Réforme protestante encouragea l'éducation pour permettre à chacun de lire la bible, sans instaurer un système universel. Enfin, au 17ème siècle, des penseurs comme Comenius prônèrent une éducation universelle et structurée, et des gouvernements, tels que celui de Colbert en France, tentèrent de réglementer l'instruction, mais sans la rendre obligatoire pour tous. Toutes ces étapes ont conduit au modèle prussien de 1763, considéré comme le premier système éducatif véritablement universel que l'on peut qualifier d' 'école pour tous'. Donc, si on va dans ton sens, si l'islam a permis une "école pour tous", comment expliquer que les taux d'alphabétisation, par exemple au Maghreb, soient restés aussi bas tout au long de la période musulmane et n'ont fini par décoller qu'après la 2GM ?
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  67. ​ @Kassambre  Au nom de quoi tes hommes de paille inversés, tes questions qui n'ont servi qu'à détourner l'attention de ta première bévue sont des arguments ? Tu sais quoi: je vais t'aider, puisque tu sembles être à bout de souffle. Quelle fut la première civilisation ayant offert une « éducation ouverte à tous » -- dans les grandes lignes: la civilisation musulmane était sans conteste la plus avancée. Les écoles de bases recevaient des subventions étatiques, elles étaient parfois ouvertes aux filles et permettaient même aux non-musulmans d'apprendre les bases -- sous couvert d'influencer cette la nouvelle génération de dhimmis religieusement. Contrairement aux idées reçues, les Francs n'ont pas instauré un système éducatif qui s'adressait à tous, mais principalement à une élite aristocratique et au clergé. Il ne peut tout simplement pas être comparé au système musulman à la même époque. Il faudra attendre le 19ème siècle en France pour pouvoir tenter une telle comparaison. Cependant, les Grecs ont proposé un système éducatif, qui, d'une certaine manière, a pu inspirer le système musulman. L'école primaire restait libre d'accès pour les garçons citoyens libres. D'une certaine manière, il est possible de le considérer comme le premier qui fut « ouvert à tous ». Est-ce que ce système censé éduquer tous les enfants a réellement changé les choses sur le Dar al-Islam ? Absolument pas, les taux d'alphabétisation sont restés très bas jusqu'en 1945, principalement dans les zone rurales. Bien que le système dit supérieur, méritocratique, était censé s'adresser à tous sur le papier, dans la pratique, c'était les élites, le clergé et parfois les marchands qui étaient privilégiés. C'est comme si cette "éducation ouverte à tous" présente depuis des siècles n'avait pas eu l'effet escompté ou n'avait pas été appliquée comme il se doit. Je vais faire l'impasse sur toutes tes affirmations bancales pour répondre uniquement à celle-ci, ta première en somme: "Renoncer à l'islam signifie renoncer à ce que celui-ci a apporté, à savoir la culture écrite" L'islam n'a jamais, au grand jamais, privilégié une éducation fondée sur la réflexion critique, mais s'est avant tout attaché à l'inculcation des dogmes et des doctrines religieuses dans le but d'assurer un contrôle accru sur les masses, et ce, dès leur plus jeune âge. De plus, une fois son âge d'or révolu, l'islam s'est progressivement replié sur lui-même, affichant une réticence persistante face à toute forme d'innovation. Cette attitude a rendu les idéaux de progrès et d'ouverture au monde particulièrement difficiles à atteindre, entraînant un isolement inévitable ainsi qu'une stagnation sociétale profonde, dont les racines remontent aux premiers siècles de son expansion. Plutôt que d'encourager la pensée critique, les dogmes religieux – principalement ceux issus des traditions abrahamiques – ont souvent constitué un puissant levier de contrôle social, freinant la remise en question de l'ordre établi et limitant l'exploration de nouvelles idées. À quoi sert une éducation « ouverte à tous » si l'on ne met pas à la disposition des enfants les outils critiques nécessaires à leur épanouissement ?
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  81. Outre le fait que l'islam n'est pas plurimillénaire puisqu'il n'a que 1.400 ans, mon analyse est factuelle et elle repose sur l'état de l'islam sunnite actuellement, de ce qu'en disent les oulémas, les maîtres à penser de la oumma. La méthodologie sunnite n'a pas bougé d'un iota depuis 1.200 ans, ainsi que ses interprétations exégétiques et hadditiques (certains hadiths authentifiés ou déclassés, rien de plus), son consensus et sa jurisprudence comme je l'ai déjà dit. Les avis minoritaires qui s'élèveraient ne doivent pas être pris en compte, et encore faut-il qu'ils suivent la méthodologie, qu'ils s'appuient sur du concret, et encore, en oubliant pas qu'il est interdit d'interdire ce que allah a rendu licite et inversement. De tous les sujets qui fâchent dans l'islam aujourd'hui, aucun n'a été remis en cause, a subi de modification ou n'est plus enseigné dans les grandes madrasas. Ce qui a changé depuis 1946, ce sont les pressions diplomatiques qui sont exercées pour faire respecter les conventions internationales signées et ratifiées par les pays musulmans pour tempérer les ardeurs de l'islam sunnite dans leur constitution. Mais cela n'empêche pas des pratiques arriérées de subsister dans certains pays ou dans certaines régions rurales comme en Algérie et celles-ci ne sont pas culturelles, elles font partie de l'islam sunnite depuis près de 1.200 ans et même plus. Pour en finir: la réinterprétation est un mythe sur lequel se repose certains pour se conforter. Il ne suffit de dire qu'il y a réinterprétation, il faut prouver cette assertion grâce à un livre de fiqh enseigné de nos jours dans les universités qui prend à contrepied toutes ou une partie des interprétations et modifie les lois chariatiques attenantes. Il ne faut pas oublier qu'il n'appartient pas aux croyants d'interpréter eux-mêmes le coran, ni de remettre en cause ce qui a été autorisé par allah et son prophète. Et même si certains sont capables d'ijtihad car ils ont les connaissances suffisantes, leur avis minoritaire reste personnel et de toute manière, les exégètes ont déjà remis leur copie infalsifiable et immuable depuis bien longtemps déjà.
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  146. ​ @mounir9899  Ah ben oui, effectivement. Si un apostat cache le reniement de son ancienne foi, alors il ne sera pas inquiété. Il peut faire semblant toute sa vie, aller prier à la mosquée, faire le ramadan et ne jamais divulguer son absence de foi, rien ne le distinguera d'un autre musulman. Il est écrit dans le fiqh que si quelqu'un est au courant qu'un apostat a abandonné l'islam et qu'il ne le dénonce pas, cela indiquerait un soutien ou une protection, une atteinte à la hisba et qu'il soit jugé en conséquence. Cela ne fait que démontrer que ton affirmation "C'est autorisé de quitter l'islam" était plus que bancale, ou alors tu n'as pas utilisé le verbe ou le terme adéquat. Un problème de définition en somme. Ensuite, si quelqu'un tient des propos tels que tu les décris, non seulement il ne sera PAS emprisonné mais il écoperait d'une amende dans la majorité des cas, à condition qu'une plainte pénale ait été déposée, qu'un dossier judiciaire ait été constitué, et qu'un tribunal compétent ait statué sur ce chef d'inculpation. Cela relève de l'incitation à la 'Hène' , une infraction qui est, à juste titre, condamnable dans de nombreux systèmes juridiques. Si selon toi, le fait de contrevenir aux lois est assimilé à de la persécution, il faut revoir la définition du verbe 'persécuter'. Mais j'aurai beau rechercher toute ma vie, je ne vois pas en quoi les termes que tu emploies viennent définir "l'idéologie sur laquelle la société est fondée". Tu es à côté de la plaque, et pourtant, elle était énorme et difficile à manquer.
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  148.  @mounir9899  T'es sérieux ? Tu es passé à côté de la totalité de mon message. Évidemment que si un apostat cache le reniement de son ancienne foi, alors il ne sera pas inquiété. Voilà, period/point. Ça s'arrête là. Le reste n'était là que pour accentuer l'absurdité d'une telle situation. Et ça, devoir se cacher, ce n'est pas une vie. Vivre à moitié, en cachant son apostasie, en faisant attention à ce que l'on fait ; ce que l'on dit, en évitant les impairs, en restant sur le qui-vive et en calquant sa vie sur celle des autres, c'est dégradant et traumatisant pour la personne qui le subit. D'où, tes affirmations : "C'est autorisé de quitter l'islam" et "la peine peut seulement s'appliquer aux apostats publiques" ne sont pas véridiques, elles sont dénuées d'empathie à l'égard des apostats et manquent sévèrement de réalisme et de pragmatisme. Je ne dis pas qui faut dénoncer, je dis que c'est écrit dans la jurisprudence, que c'est considéré comme un manquement à la hisba et que celui qui savait sans l'avoir dit peut être jugé en conséquence. Lorsque je stipule 'dans la majorité des cas' , il faut comprendre qu'il y a des cas qui aboutiront à une peine de prison. Ensuite, ton fameux 'Benzemonstre' n'a pas été condamné uniquement que pour cela. Et ses propos, même s'il se défend d'avoir simplement voulu faire rire l'assemblée, étaient tout de même borderline psychopathiques, des incitations à peine voilées, carrément dangereuses. Et le reste, c'est une dinguerie. J'en reviens pas que je vais devoir approfondir mes propos sur le point qui suit. Attention, tu voulais du pavé, tu vas être servi. Les lois sont des règles établies pour organiser la vie en communauté. Elles existent pour garantir la sécurité, l’égalité et le respect des droits de chacun. Si une personne ne respecte pas ces règles, il est normal qu’elle subisse des sanctions, comme une amende, une interdiction ou une autre conséquence prévue par la loi. Ces sanctions ne sont pas personnelles : elles s’appliquent à toute personne dans la même situation. Certains peuvent percevoir les sanctions liées à la désobéissance comme une forme de persécution. Cependant, cela revient à mal comprendre ce qu’est la persécution. La punition pour avoir enfreint une loi est un mécanisme neutre (du moins en théorie), basé sur le comportement de la personne, et non sur qui elle est ou ce qu’elle croit. Il est important de ne pas confondre les conséquences normales de la désobéissance aux lois, qui sont prévues pour tout le monde, avec des actes de persécution, qui ciblent injustement une personne ou un groupe. Et c'est précisément le cas des apostats. Le maître-mot ici est l'injustice dont ils sont la cible. Et je ne vois toujours pas en quoi les termes que tu emploies dans ton deuxième commentaire viennent illustrer "l'idéologie sur laquelle la société est fondée". Si ton but, c'est de répondre systématiquement à côté ou de me faire des hommes de paille, passe ton tour.
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