Comments by "Panchovila" (@Panchovila1) on "Mer Noire, Crimée : le nouveau champ de bataille" video.
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le renvoi d’un général affecte l’armée russe. Le renvoi, la semaine dernière, du général Ivan Popov, à la tête d’une unité centrale du dispositif de défense russe en Ukraine, a des effets sur le terrain. Elle est surtout symptomatique des dysfonctionnements de l’armée russe et c'est du bénit pour la contre-offensive ukrainienne. Un psychodrame militaire très révélateur des dysfonctionnements actuels dans l’armée russe. Cet important rouage du dispositif défensif russe n’a pas été renvoyé en raison de mauvais résultats sur le front. Il semblerait qu’il ait trop ouvertement critiqué sa hiérarchie. Dans un enregistrement audio qui a été mis en ligne le 13 juillet, il assure à ses hommes avoir été puni pour s’être plaint au ministère de la Défense d’un manque d’approvisionnement en équipements et en munitions d’artillerie, pour réclamer une rotation des soldats sur le front car les siens combattaient depuis trop longtemps sans discontinuer. Une version des faits qui, si elle est avérée, illustre une série de problèmes importants au sein de l’armée russe. D’abord, la décision du ministère russe de la Défense signifie que "Sergueï Choîgou sanctionne les officiers sur des considérations politiques plutôt que militaires. Ensuite, les critiques formulées par Ivan Popov viennent confirmer les soupçons des Ukrainiens sur les réserves russes. Si Moscou est incapable d’organiser la rotation des soldats pour une formation aussi cruciale que la 58e armée combinée, c’est qu’il y a un manque d’hommes prêts au combat. Ivan Popov tient à peu près le même discours qu’Evgueni Prigojine. Depuis début juillet des renvois en série de généraux (non confirmés par Moscou). Ces derniers semblent avoir perdu la confiance de Sergueï Choïgou ou de son bras droit Valeri Guerassimov, en charge des opérations en Ukraine. Une telle succession de renvois n’est pas dans l’ordre normal des choses pour une armée engagée dans un conflit très intense. C’est le signal qu’il y a d’importantes luttes internes actuellement. Cette valse des officiers - même si on ne sait pas s’ils ont tous déjà été remplacés - ne va pas simplifier la communication et la coordination sur le champ de bataille. "Il faut bien se rendre compte que l’armée russe est très centralisée. C’est-à-dire que chaque décision doit être validée par tous les échelons de la chaîne de commandement. Sur le plus long terme, la combinaison entre des officiers choisis pour leur loyauté plutôt que pour leur compétence, une pénurie d’équipement et un moral toujours assez bas ne peut pas donner de bons résultats.
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