Comments by "douili450" (@douili450) on "Les gilets jaunes mutilés manifestent contre les violences policières" video.

@Hugo la question n'est pas de savoir s'il existe de méthode plus douce, la question est quelle doit être la riposte des FDO si elles prennent des pavés ou des molotov, en sachant qu'elles n'ont ni lacry ni lbd ni f4 pour riposter
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@Goejii le reste c'est le tonfa ou le pistolet. Donc soit ouverture du feu, soit charge et contact physique. Dans les deux cas il y aura beaucoup plus de dégâts
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@hubertthomas6652 T'en fait pas je maîtrise le sujet. Le maintien de l'ordre en Allemagne n'est pas qu'une histoire d'équipement, c'est surtout de la doctrine. La desescalation de là bas n'est possible qu'avec une présence MASSIVE de FDO, sans commune mesure avec les effectifs déployés en France, on a pas assez de FDO formé au maintien de l'ordre pour ça. D'autre part le cadre légal et le mode d'action est différent, dès que l'autorité décide de disperser une manif, la seule et unique sommation n'est pas encore finie que ça a déjà chargé et matraqué. Ils sont plus mobiles et plus agressifs, après je ne sais pas s'il y a plus de blessés au final, c'est à voir.
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@RaDK012 je suis d'accord, ce ne sont pas des casseurs pour la grande majorité, je suis même persuadé que la plupart d'entre eux n'ont jamais eu de problèmes avec la justice auparavant. Mais ils ont une méconnaissance de la loi qui les a perdu. Comme ils sont issus d'une contestation populaire, les gilets jaunes se sont considérés représentants du peuple et détenteurs de tous les droits. Or, les manifestations doivent répondre à certaines exigences légales simples, et loin d'être liberticides : déclarer la manifestation, et se disperser lorsque la police leur demande. Les gilets jaunes ont délibérément violés ces règles, car ils pensaient en avoir le droit. Ils se sont alors immédiatement exposés à l'usage de la force, dès le premier acte. Ils ont cru à un acte de répression gratuit, alors qu'il s'agissait d'une application stricte de la loi. Ensuite ça a dégénéré comme on connaît.
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@RaDK012 malheureusement tu as la même méconnaissance des lois. Il ne s'agit aucunement de l'état d'urgence, les lois dont je te parle existent dans leur dernière version depuis 2012, bien avant l'état d'urgence (je parle notamment de l'art L211-9 du code de sécurité intérieure). Et je ne te parle pas des manif interdites à causes de 2-3 bouteilles, mais des toutes premières qui n'étaient tout simplement pas déclarées. Une manif entrave la liberté de circulation de ceux qui n'y participent pas, donc si elle n'est pas déclarée, elle peut et sera dispersée. Mais les gilets jaunes ne l'ont pas compris comme ça, ils l'ont pris pour une atteinte à leur droit et là c'était l'escalade de la violence. Violence tellement habituelle et systématique, que les préfets ont décidé d'interdire les manifestations qui ont suivi, déclarées ou non. Là ce n'est pas vraiment la loi, mais le préfet a le droit d'exercer ce pouvoir. Je ne cherche pas à entrer dans un débat pour/contre les GJ, je veux simplement préciser l'aspect purement légal et réglementaire des manif, qui est relativement complexe. J'espère avoir apporté des réponses
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@RaDK012 au risque de me répéter, une manifestation viole la liberté de circuler de ceux qui n'y participent pas (axe routiers notamment). La déclaration préalable permet à l'autorité de fermer les axes en avance, mettre en place des déviations, et s'assurer qu'une voiture qui n'était pas au courant se retrouve dans un cortège de piétons. Ça évite également que deux manifestations se déroulent au même endroit au même moment. Après, je suis d'accord que le pouvoir d'interdire une manif qu'a le préfet, devrait être moins arbitraire et répondre à des critères stricts, et non un jugement de valeur. Un juge dont l'indépendance est garantie (au contraire du préfet qui est agent de l'état) ou un élu devrait prendre cette décision. Après, une manifestation violente n'est plus une manif. C'est une émeute.
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@RaDK012 1/ Je ne sais pas si tu es déjà aller en manif, mais pour une bonne partie d'entre elles, elles sont impossible à passer. Encore une fois, déclarer une manif n'est pas demander une autorisation. Il faut juste prévenir pour que l'autorité s'organise, il n'y a pas d'accord à donner. Le préfet peut mettre son veto s'il considère qu'il y a risque de casse. Ce n'est pas tout Paris qui est bloqué, mais l'itinéraire généralement emprunté par des manifs passe par des points névralgiques : Etoile, Bastille, République, Nation, etc.. Ce sont des nœuds dont la suspension demande énormément de logistique. 2/ Il y a effectivement une différence entre manifestation et attroupement. A partir du moment où une manif devient illégale (=non déclarée/interdite, refus de se disperser après sommation, violence envers les biens ou autrui), elle devient un attroupement. 3/ Concernant la police/gendarmerie, les rendre indépendants pourrait être une piste intéressante. Mais à qui répondrait-elle ? La justice ? Le Parlement ? Le préfet ? Comment le directeur général serait nommé ? Quels seraient ses pouvoirs ? Qui se chargera de protéger les institutions (Elysée, Parlement, Tribunaux) si leur commandement est indépendant ? D'autre part, il n'y a pas de problèmes dans la majorité des manifs. En moyenne, il y a 12 manifestations par semaine, rien qu'à Paris, dont 1 majeure sans compter les GJ. Est ce qu'on en entend parler ? Non. Y a t il eu des débordements lors de la marche pour le climat, pour les animalistes ou les féministes ? Non. Parce qu'ils avaient déclaré les manifs, n'ont pas été violents, et se sont dispersés à la fin. La police/gendarmerie agit dans un cadre légal strict. Je ne dit pas qu'ils ne font jamais de bavures ou d'erreurs, mais les décisions et ordres donnés sont, à mon sens et jusqu'à preuve du contraire, légitimes.
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@RaDK012 après on va pas faire du cas par cas mais la venue d'un ministre est déjà préparée en amont avec le service d'ordre qu'il faut. Une manif non déclarée pose problème si elle trouble l'ordre public. De manière générale, la police ne décide pas d'intervenir, elle reçoit des ordres du préfet, qui est responsable de l'ordre. Je pense donc de manière générale que ce n'est pas la police qui devrait avoir une mauvaise image, mais les préfets et les élus. Chefs locaux élus comme les sherifs aux États-Unis. Donc qui se préoccupent plus de la manière de se faire ré élire qu'à être véritablement efficace. Je ne dis pas que c'est une mauvaise idée, au contraire, mais chaque possibilité a ses avantages et inconvénients.
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