Comments by "douili450" (@douili450) on "Paris : les riverains sous le choc après qu'un homme armé d’un couteau a été abattu par un policier" video.
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@im-not-alone5587 déjà j'aimerai faire un point sur la notion de proportionnalité.
Ça ne veut pas dire se battre à arme égale, ça veut dire utiliser un moyen de riposte à hauteur de la gravité de l'atteinte. Traduction, contre une attaque susceptible de tuer, nous utilisons un moyen susceptible de tuer. Quelqu'un qui étrangle une personne justifie un tir par arme à feu.
La seule autre arme qui pourrait être utilisée, c'est le taser.
Mais le taser, ça projete deux sondes électrifiées qui ont un angle de 8° par rapport à l'autre. Plus la cible est éloignée, plus les sondes s'éloignent l'une de l'autre, plus le risque de rater augmente.
Donc si un mec cours vers toi avec un couteau, que tu sors le taser et que tu le rates, tu n'auras pas le temps de sortir ton arme pour tirer, tu seras déjà mort.
Les etudes et expérimentation ont montré qu'à moins de 7 mètres, un agresseur au couteau parviendra à frapper sa cible dans 95% des cas, que la cible aie le temps de tirer ou non.
Donc le taser, c'est bien quand le mec au couteau est encerclé, et qu'il refuse de lâcher son arme. A ce moment, tir de taser pendant que les autres FDO restent arme en main.
Mais en cas d'agression directe, le taser reste dans son étui
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@dailleurs8412 même si ton questionnement est légitime, je pense que tu n'es pas spécialiste en arts martiaux, pas spécialiste en technique d'intervention, pas spécialiste en balistique terminale, et pas spécialiste en droit pénal.
Oui on est formés à ce genre de situation. Si l'agresseur est encerclé et passif, tir de taser pour pouvoir le menotter.
Si l'agresseur est actif (=menace ou attaque quelqu'un), tir à l'arme à feu. La formation est ainsi.
Un seul coup de couteau peut tuer, la menace est létale. La riposte doit donc également être létale : arme à feu.
Contrairement à ce que tu peux voir dans les films, une ballle de 9mm dans le bras ou la jambe n'immobilise pas. C'est pourquoi les formations au tir font viser la zone du bassin.
Si tu as bien écouté les témoignages, et ce sera sûrement confirmé par l'enquête, le policier a d'abord essayer de frapper l'agresseur avec le baton télescopique, sans succès.
Et ensuite le mec l'a attaqué.
Faire feu etait sa seule option restante.
Il a tiré dans le torse, je pense qu'on peut mettre ça sur le coup de l'adrénaline ou d'un mouvement de protection. Mais mis à part ça, le policier a fait exactement ce pour quoi il est formé.
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@4purp971 je vais essayer d'apporter une réponse plus complète.
Déjà le policier n'aurait pas du utiliser la matraque, ce n'est pas préconisé.
Concernant le taser, les sondes électrifiées sont propulsées avec un angle relatif l'une par rapport à l'autre. Ça veut dire que plus le tir est distant, plus les sondes s'éloignent l'une de l'autre.
Si une des sondes rate, l'arc électrique ne pourra se produire et le tir sera donc inefficace.
De là, deux solutions. Soit le policier remplace la cartouche de taser et tente un second tir. Soit il sort son arme et fait feu.
Dans les deux cas, il se retrouve extrêmement exposé durant la transition.
La portée du taser est de 7m. Ce qui veut dire que le policier est en deçà de cette distance par rapport à l'agresseur.
Le policier devra donc effectuer la transition et effectuer un nouveau tir avant que l'agresseur parcourt les 7m (sachant qu'en moyenne, les tirs de taser sont effectués à 3m).
L'utilisation du taser est donc extremement dangereuse dans cette situation donnée.
Si le policier utilise son arme à feu dès le début, il pourra appliquer 14 tirs supplémentaires si le premier rate.
J'ajoute que face à une menace létale, l'usage d'une arme létale est permis par la loi.
On est donc sur un usage de l'arme à feu direct, que ce soit d'un point de vue sécurité comme d'un point de vue légal.
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