Comments by "Missiavu" (@missiavu) on "World at War"
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Vous avez oublié l'"affaire des fiches", avant la première guerre mondiale, racine de son fort ressentiment envers la franc-maçonnerie, et, après la guerre, dans les années 20, son poste de commandant en chef des armées françaises engagées dans la guerre du Rif, au Maroc, contre Abdelkrim, de conserve avec les troupes espagnoles commandées par un jeune général répondant au nom de Francisco Franco. Les méthodes qu'il employa contre les Rifains furent particulièrement brutales, bombardements aériens, utilisation des gaz de combat, non seulement contre des combattants berbères à l'armement rudimentaire, mais également contre les populations civiles.
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Aucun narratif n'a jamais raconté que Pétain aurait été détesté par les Français, @OK-sm6ip , et je suis assez en âge pour le savoir. Ce vieillard roublard a su tromper les Français grâce à son immense prestige, à l'époque, de "vainqueur de Verdun" et de "Maréchal de France". Ne pas oublier qu'à l'époque ceux qui avaient combattu en 14-18 et ceux et celles qui avaient vécu cette Première guerre mondiale étaient encore des millions en France et ne pouvaient donc croire que l'un de ceux qui les avaient menés à la victoire en 1918 pouvait trahir la patrie, alors, ils s'aveuglaient en se forçant à croire à la fable de "l'épée et du bouclier" sur une prétendue entente secrète entre de Gaulle, l'épée de la France, et Pétain, son bouclier, qui n'a évidemment jamais correspondu à aucune réalité. Aucun autre que lui n'aurait pu tromper les Français à ce point. Maintenant, pour ce qui est d'aujourd'hui, mieux vaut répéter le narratif européen que celui de Moscou. Un conflit, ce n'est pas, dans l'absolu, le "bien" contre le "mal", mais la confrontation d'intérêts opposés, je suis Français, européen, occidental, j'écoute donc le narratif qui correspond à ce que je suis et, par conséquent, à mes intérêts, n'étant pas assez suicidaire pour écouter celui de l'ennemi.
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Non, @thierrydesu , je suis simplement pragmatique à la manière d'un Winston Churchill quand il disait : "La démocratie est le pire des régimes à l'exception de tous les autres". Oui, elle est très largement illusoire, oui, elle est le plus souvent un "miroir aux alouettes", le paravent d'une oligarchie ploutocratique et/ou technocratique, mais, désolé, "les choses étant ce qu'elles sont dans le monde tel qu'il est", pour reprendre une formule chère à cet autre grand pragmatique qu'était Charles de Gaulle, il n'y a rien de mieux, ou, plutôt, de moins pire, de plus vivable et supportable en boutique, toute alternative radical se terminant invariablement en enfer franchement dictatorial, totalitaire ou théocratique, y compris avec les meilleures intentions du monde, tant il est vrai que "l'enfer est pavé de bonnes intentions". Vous savez, à mon âge, 66 ans en juillet prochain, on ne se fait plus aucune illusion sur la nature humaine, on ne croit plus au Père Noël, ni au "Grand soir", ni à ces "lendemains qui chantent" qui, dans la réalité, déchantent toujours, alors, on se contente du possible, du moins pire, bref du moindre mal.
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Les communistes pourchassés par Vichy en zone non-occupée, oui, mais un temps tolérés par les Allemands en zone occupée pour cause de Pacte germano-soviétique encore en vigueur. Ne pas oublié que le Parti communiste avait été interdit pas le gouvernement de la République dès la déclaration de guerre de la Grande Bretagne et de la France à l'Allemagne le 2 septembre 1939 et était donc entré dès ce moment en clandestinité, son secrétaire-général, Maurice Thorez désertant pour rejoindre Moscou, puisque l'Union soviétique apparaissait bien à ce moment là comme une alliée de l'Allemagne, alliance d'ailleurs concrétisée par le coup de poignard soviétique du 17 septembre 1939 dans le dos de la malheureuse Pologne ensuite partagée entre ses deux envahisseurs. On verra même, en mai 1940, des cheminots communistes saboter des voies ferrées pour ralentir le transport des troupes françaises vers le nord et l'est pour y affronter la Wermacht. C'est ainsi qu'à Paris, au début de l'été 1940, les autorités militaires allemandes autoriseront la reparution de l'Humanité, autorisation qui ne sera annulée que sur les instances pressantes de Vichy. Ce ne sera qu'après le déclenchement de l'opération Barbarossa à l'aube du 22 juin 1941 que le Parti communiste entrera en Résistance en tant que tel.
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Rien n'étant simple et manichéen dans l'Histoire, le colonel de la Rocque, leader du mouvement des "Croix de feu" avant-guerre, sera un authentique résistant de la première heure durant l'occupation nazie et sera même déporté à Dachau pour ça. Et il fut loin d'avoir été le seul dans ce cas parmi les gens de l'extrême-droite de l'époque. Citons, par exemple, Daniel Cordier, futur secrétaire de Jean Moulin, jeune "camelot du roi", ayant rejoint de Gaulle à Londres dès les jours ayant suivi l'appel du 18 juin, Honoré d'Estienne d'Orves, officier de marine monarchiste, fusillé par les Allemands, Marie-Madeleine Fourcade, et Henri Fresnay, fondateurs du Réseau "Alliance", le second ayant ensuit été à la tête du mouvement de Résistance "Combat", tous deux issus du Maurrassisme, entre autres . Même Philippe de Hautecloque, futur maréchal Leclerc était, culturellement, sinon activement, maurrassien.
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Vous en voulez d'autres, @thierrydesu ? Gaston Defferre, Socialiste, Gabriel Peri, Danièle Casanova, Colonel Fabien, Georges Guingouin, dès 1940, Jean Nicoli, Arthur Giovoni, François Vittori, Arthur Giovoni, Pierre Griffi, Dumenicu Vincetti, André Giusti, Jules Mondoloni etc.... tous communistes.....
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