Comments by "Missiavu" (@missiavu) on "Loi laïcité de 2004 : «Non, la laïcité n'est pas neutre», selon ce professeur d'histoire" video.
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C'est vrai que le concept de laïcité est un-peu une extension du principe de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel inscrit dans les Évangiles chrétiens à travers ces deux paroles attribuées au Christ : "Rendez à César ce qui appartient à César et laissez à Dieu ce qui est à Dieu" et, surtout, "Mon royaume n'est pas de ce monde" et qu'il a été forgé à partir d'un nom commun, "laïc", "laïque" au féminin, appartenant au vocabulaire de l'Église catholique dans lequel il a toujours désigné et désigne encore tout fidèle non-membre du clergé, qu'il s'agisse du clergé régulier ou du clergé séculier. Un diacre, par exemple, qui n'est pas-du-tout un prêtre, est défini comme étant un "officiant laïc". Cela dit, ce concept est allé bien au delà de ses racines incontestablement chrétiennes, catholiques plus précisément. En effet, la laïcité c'est très précisément la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun, sous la double garantie, d'une-part, de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot : "chose de la cité", dont la traduction juridique et la séparation des institutions religieuses et de l'État, et, d'autre-part, de la stricte neutralité en matière de dogmes, religieux ou pas, de la sphère publique recouvrant tout ce qui se rattache aux affaires publiques, aux missions et à l'action de la Puissance publique dans l'intérêt général, sans distinctions de croyances et de non-croyance, à ne surtout pas confondre avec la notion purement géographique d'espace public désignant simplement tout lieu ouvert au public où tout ce qui relève de la sphère privée, dont la foi religieuse, peut s'afficher et s'exprimer librement sous réserve de respecter la liberté et les droits d'autrui et de na pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes ou intempestives. La laïcité ce n'est donc pas une opinion c'est tout simplement la liberté d'en avoir une dans le respect de la liberté d'autrui d'avoir la sienne, sous la garantie de la neutralité de la sphère publique telle que déjà définie, et, en cela, elle se distingue à la fois, d'une-part, de la notion de religion d'État ou de religion officielle ou, même, de régime concordataire, et d'autre part, de celle d'athéisme d'État, par exemple de type Marxiste, pour la bonne et simple raison que, dans tous ces cas de figures, l'État n'est justement pas neutre. Ce fut Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État qui sut le mieux résumer en quelques mots l'essence même du principe de laïcité par la formule suivante : "La loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi". Le principe de laïcité est également tout entier contenu dans ce passage essentiel de l'article premier du Règlement général du Grand Orient de France, lu en loge à chaque ouverture des travaux : "Considérant les conceptions métaphysiques comme relevant du domaine exclusif de l'appréciation individuelle de ses membres, elle (NB : la franc-maçonnerie) se refuse à toute affirmation dogmatique".
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Pas d'accord avec quoi au juste, @firstmichel176 ?, et quel rapport entre ton "pas d'accord" et ce que j'ai essayé d'expliquer ?, je n'ai fait que préciser ce que recouvre exactement le principe de laïcité à la française, qu'est ce que les antagonismes internationaux, voire civilisationnels, certes bien réels, viennent faire là-dedans ? Ils font ce qu'ils veulent chez eux, nous avons nos règles chez nous, c'est tout. En plus, la laïcité n'est pas occidentale, elle est bien spécifiquement française, seuls quelques rares pays comme le Portugal ayant imité la France dans ce domaine. La plupart des pays européens sont soit sous régime concordataire soit dotés d'une religion d'État comme la religion anglicane pour le Royaume-Uni par exemple et les États-Unis dont le président élu prête serment sur la Bible ne sont certainement pas un État laïc.
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Non, @user-oi2kg8ez9z, la laïcité n''est pas une religion, c'est tout simplement et très précisément la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun, sous la double garantie, d'une-part, de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot : "chose de la cité", dont la traduction juridique et la séparation des institutions religieuses et de l'État, et, d'autre-part, de la stricte neutralité en matière de dogmes, religieux ou pas, de la sphère publique recouvrant tout ce qui se rattache aux affaires publiques, aux missions et à l'action de la Puissance publique dans l'intérêt général, sans distinctions de croyances et de non-croyance, à ne surtout pas confondre avec la notion purement géographique d'espace public désignant simplement tout lieu ouvert au public où tout ce qui relève de la sphère privée, dont la foi religieuse, peut s'afficher et s'exprimer librement sous réserve de respecter la liberté et les droits d'autrui et de na pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes ou intempestives. La laïcité ce n'est donc pas une opinion c'est tout simplement la liberté d'en avoir une dans le respect de la liberté d'autrui d'avoir la sienne, sous la garantie de la neutralité de la sphère publique telle que déjà définie, et, en cela, elle se distingue à la fois, d'une-part, de la notion de religion d'État ou de religion officielle ou, même, de régime concordataire, et d'autre part, de celle d'athéisme d'État, par exemple de type Marxiste, pour la bonne et simple raison que, dans tous ces cas de figures, l'État n'est justement pas neutre. Ce fut Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État qui sut le mieux résumer en quelques mots l'essence même du principe de laïcité par la formule suivante : "La loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi". Le principe de laïcité est également tout entier contenu dans ce passage essentiel de l'article premier du Règlement général du Grand Orient de France, lu en loge à chaque ouverture des travaux : "Considérant les conceptions métaphysiques comme relevant du domaine exclusif de l'appréciation individuelle de ses membres, elle (NB : la franc-maçonnerie) se refuse à toute affirmation dogmatique".
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Mais, à part pour "Reconquête" et le RN qui font semblant de ne pas comprendre la signification précise du concept de laïcité que j'ai expliquée longuement ici-même par ailleurs, l'instrumentalisant au service d'un combat identitaire, il n'a jamais été question d'interdiction générale et absolue des signes d'appartenance religieuse, dont le voile islamique, dans le simple espace publique, seulement de faire respecter la neutralité de la sphère publique recouvrant tout ce qui se rapporte aux affaires publiques, aux missions et à l'action de la Puissance publique au service de l'intérêt général sans distinctions de croyances et de non-croyances, raison pour laquelle la loi interdit les signes ostentatoires d'appartenance, non seulement religieuse, mais également philosophique, idéologique et politique, aux seuls agents du service public dans le seul exercice de leurs fonctions et aux seuls élèves de l'enseignement public primaire et secondaire dans le seul cadre de l'enseignement qui leur y est prodigué, étant là pour acquérir des connaissances et s'initier à la citoyenneté, et non pour y afficher leurs convictions personnelles, religieuses ou non, et polémiquer à partir d'elles. S'il est en effet un lieu qui doit être et demeurer un sanctuaire de la neutralité laïque c'est bien l'École publique, je dis bien "publique", l'enseignement privé étant à l'entière disposition de ceux qui ne voudraient pas s'y plier.
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L'Islam, né dans le désert Arabique, @Lahdi-g4j , est devenu une "civilisation" uniquement en ayant su recueillir l'héritage civilisationnel des grandes civilisations antiques l'ayant précédé dans le temps, Égypte, Mésopotamie, Perse, Grèce, civilisation Hellénistique issue des conquêtes d'Alexandre le Grand et Rome via Byzance, et intégrer les apports des grandes civilisations orientales de l'Inde et de la Chine (les fameux chiffres dits "arabes" par exemple, sont en réalité indiens, les Arabes n'ayant fait que nous les transmettre), sans ça il ne serait pratiquement rien. Les arabo-musulmans furent, certes, de grands passeurs de culture, à la fois dans l'espace et dans le temps, mais ils n'ont absolument rien créé par eux-mêmes.
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Je vais donc être plus précis, @superXfairXgirl , la laïcité c'est tout simplement et très précisément la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun, sous la double garantie, d'une-part, de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot : "chose de la cité", dont la traduction juridique et la séparation des institutions religieuses et de l'État, et, d'autre-part, de la stricte neutralité en matière de dogmes, religieux ou pas, de la sphère publique recouvrant tout ce qui se rattache aux affaires publiques, aux missions et à l'action de la Puissance publique dans l'intérêt général, sans distinctions de croyances et de non-croyance, à ne surtout pas confondre avec la notion purement géographique d'espace public désignant simplement tout lieu ouvert au public où tout ce qui relève de la sphère privée, dont la foi religieuse, peut s'afficher et s'exprimer librement sous réserve de respecter la liberté et les droits d'autrui et de na pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes ou intempestives. Partant de là, l'obligation de neutralité laïque impliquant la prohibition des signes ostentatoires d'appartenance, non-seulement religieuse, mais également philosophique, idéologique et politique, n'est imposée par la loi qu'aux seuls agents du Service public dans le seul exercice de leurs fonctions et aux seuls élèves de l'enseignement public primaire et secondaire dans le cadre exclusif de l'enseignement qui leur y est prodigué, ces derniers étant là pour acquérir des connaissances, pas des croyances, et s'initier à la citoyenneté, pas pour y afficher leurs convictions personnelles, religieuses ou pas, et polémiquer à partir d'elles. La laïcité ce n'est donc pas une opinion c'est tout simplement la liberté d'en avoir une dans le respect de la liberté d'autrui d'avoir la sienne, sous la garantie de la neutralité de la sphère publique telle que déjà définie, et, en cela, elle se distingue à la fois, d'une-part, de la notion de religion d'État ou de religion officielle ou, même, de régime concordataire, et d'autre part, de celle d'athéisme d'État, par exemple de type Marxiste, pour la bonne et simple raison que, dans tous ces cas de figures, l'État n'est justement pas neutre. Ce fut Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État qui sut le mieux résumer en quelques mots l'essence même du principe de laïcité par la formule suivante : "La loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi". Le principe de laïcité est également tout entier contenu dans ce passage essentiel de l'article premier du Règlement général du Grand Orient de France, lu en loge à chaque ouverture des travaux : "Considérant les conceptions métaphysiques comme relevant du domaine exclusif de l'appréciation individuelle de ses membres, elle (NB : la franc-maçonnerie) se refuse à toute affirmation dogmatique".
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Alors vous n'avez absolument rien compris à ce qu'est l'école publique, sanctuaire s'il en est, de la neutralité laïque, @superXfairXgirl . Dans l'enseignement public, on est là pour acquérir des connaissances, pas des croyances ni des opinions politiques et pour s'initier à la citoyenneté, pas pour afficher ses convictions personnelles, religieuses ou pas et polémiquer à leur propos, l'école publique n'étant pas un "forum" mais un lieu d'apprentissage fondé sur la seule connaissance, pas sur la croyance, pas sur je ne sais quels présupposés idéologiques. En franc-maçonnerie nous avons une expression, "laisser ses métaux à la porte du temple" qui signifie que lorsque l'on travaille en loge on est censé avoir fait abstraction de tous ses éventuels préjugés, croyances, réflexes politiques ou idéologiques et habitudes intellectuelles du dehors pour pouvoir réfléchir et débattre en toute liberté de conscience conformément à sa seule libre raison, eh bien l'école publique c'est un peu la même chose, elle est là pour nous donner des outils aptes à nous apprendre à penser librement, ni plus ni moins, et après, au dehors, on en fait ce qu'on veut.. . Maintenant, si ça ne vous convient pas, l'enseignement privé confessionnel est à votre entière disposition.. .
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Je fais la promotion de quels dogmes au juste, @superXfairXgirl ? Par ailleurs, je vous ai déjà expliqué que le principe de neutralité laïque dans l'enseignement public c'est justement l'exact contraire de la discrimination puisque tous les signes ostentatoires d'appartenance, non-seulement religieuse, mais également philosophique, idéologique et politique y sont exactement logés à la même enseigne, quels qu'ils soient. À l'école publique on est là pour apprendre, acquérir des connaissances, former son esprit critique à la lumière de sa raison, même, pas pour y vivre conformément à ses convictions qui relèvent de sa seule sphère privée. En effet, une des caractéristiques de la laïcité c'est que la foi religieuse ne relève que de la libre conscience de chacun, dans sa sphère privée, même si elle peut s'exprimer dans le simple espace public, mais l'école publique, elle, elle relève de la sphère publique, étant un service public de l'Etat, et dans la sphère publique, la règle c'est la neutralité laïque. Maintenant, nous la connaissons votre stratégie consistant à instrumentaliser nos propre valeurs pour nous imposer progressivement les vôtres, elle a été parfaitement résumée comme suit : "Avec vos lois démocratiques nous vous coloniserons. Avec nos lois coraniques nous vous dominerons"(Youssef al-Qaradâwî), autrement dit, au nom de vos propres valeurs démocratiques, nous vous imposerons progressivement nos propres valeurs théocratiques, c'est clair comme de l'eau de roche.
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Oh, @superXfairXgirl , je ne vais pas le répéter mille fois, la laïcité, qui repose sur la distinction entre sphère privée et sphère publique, ce n'est justement pas un athéisme d'Etat, c'est tout simplement la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun, toutes choses relevant de la sphère privée de chacun selon sa libre conscience, sous la garantie de la stricte neutralité de la sphère publique en matière de dogmes, religieux ou pas, ni plus ni moins. On ne peut plus faire un pas dans les rues nos villes sans croiser des femmes voilées, vos mosquées et salles de prières poussent comme des champignons, en France, et c'est votre droit dès lors que ce n'est pas financé sur fonds publics, c'est à dire avec nos impôts, que vous faut il de plus, investir également nos institutions et nos services publics ? Non, ça il n'en est pas question, c'est la ligne rouge à ne pas franchir...
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Bon, maintenant, @superXfairXgirl , merci d'arrêter ton monologue parallèle au mien, c'est-à-dire notre "dialogue de sourds". Ici, dans ce pays, c'est à la pratique de votre religion de s'adapter à la France, à sa République laïque, à ses lois, à sa civilisation et à son mode de vie, pas l'inverse, alors, si ça ne te convient pas, fais tes valises, la Hijra étant une option qui t'est ouverte, et bon vent vers je ne sais quelle théocratie islamique. Voilà, rideau, je ne te répondrai plus.. .
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Qui vous empêche de vivre selon vos convictions dans votre sphère privée, y compris quand ce qui en relève s'affiche et s'exprime dans le simple espace public sous réserve de respecter la liberté d'autrui et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes ou intempestives, @superXfairXgirl ?, on vous demande simplement de savoir mettre ça entre parenthèses dans le seul exercice de vos fonctions si vous êtes des agents du service public et, si vous êtes des élèves de l'enseignement public primaire et secondaire, dans le cadre exclusif de l'enseignement qui vous y est prodigué, ni plus ni moins.... Faites attention, à trop tirer sur la corde, elle finira par se casser violemment un jour ou l'autre... Quant à votre histoire d'"hommes abstinents", laissez moi rire, il n'y a pas plus obsédés sexuels que vous, les pays musulmans étant notamment les plus gros consommateurs au monde de vidéos pornos circulant sous le manteau ou accessibles sur la Toile. Si le grand Molière vivait de nos jours, son immortel "Tartuffe" serait certainement musulmans, de tendance salafiste de préférence....
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Non, @bokolaserge3657, le Bouddhisme, enseignement philisophico-religieux étranger né en Inde et progressivement arrivé en Chine via le Tibet, n'a jamais été une religion d'État dans une Chine impériale dont la caractéristique était et avait toujours été le synchrétisme philosophique et religieux. Le Bouddhisme est simplement venu se greffer sur la doctrine confucéenne, armature morale basique de la société chinoise traditionnelle, et sur le Taoïsme qui en était, lui, l'armature plus proprement philosophique. Et ce synchrétisme chinois n'a absolument rien à voire avec le concept de laïcité dont j'ai expliqué en détail, ailleurs, dans cette section commentaires, la signification précise.
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Oui, @Lahdi-g4j , ce franc-maçon qu'était Mustapha Kémal a essayé, avec succès, au départ, mais de manière très autoritaire et contraignante, de faire d'un pays musulman un État véritablelent laïc, mais, comme on dit, "chassez le naturel, il revient au galop", et on peut voir où en est son héritage politique aujourd'hui avec le néo-ottomanisme d'Erdogan au pouvoir. La laïcité turque, nominalement conservée, n'est plus qu'une coquille vide aujourd'hui.
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