Comments by "Missiavu" (@missiavu) on "Sud Radio" channel.

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  11. La semaine dernière, au lycée Jean-Paul de Rocca-Serra de Porto-Vecchio, s'est produit l'incident suivant : une élève avait pénétré voilée dans l'enceinte du lycée, la CPE lui avait alors poliment, gentiment, même, demandé d'ôter son voile conformément à la loi, ce que l'élève fit sans se faire prier, donc, jusque là, rien de choquant.Seulement, un-peu plus tard, le frère de cette jeune élève, scolarisé dans le même établissement, fit irruption dans le bureau de la CPE se montrant violemment agressif, injurieux et, même, menaçant à son égard. Cet incident arrivant rapidement aux oreilles du maire autonomiste de Porto-Vecchio, Jean-Christophe Angelini, ce dernier s'est aussitôt impliqué dans l'affaire, convoquant à la mairie des représentants de l'importante communauté musulmane de la ville. Après échanges fructueux, ces représentants musulmans ont manifesté une attitude de compréhension et d'apaisement, avec un refus de tout communautarisme, de tout prosélytisme au sein du lycée en question et d'autres lieux, conformément à la loi et aux usages, ainsi-qu'une volonté de dialoguer avec la CPE, en demandant au jeune-homme concerné de s'excuser auprès d'elle, ce dernier ayant d'ailleurs été sanctionné par une mesure d'exclusion temporaire du lycée de sept jours, et tout est rentré dans l'ordre. Voilà comment se règlent les incidents de ce type en Corse, autorité d'un côté, profile bas de l'autre. Ça a déchaîné les réseaux sociaux dans l'île et c'est bien pour ça que le maire de la ville a rapidement pris les choses en mains pour calmer le jeu.
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  20. C'est la République qui est laïque,  @ahmedbarkia9243 , mais la France est bien un pays de civilisation essentiellement chrétienne. D'ailleurs, le principe de laïcité est directement issu du principe théologique chrétien de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel inscrit dans les Évangiles chrétiens à travers ces deux paroles attribuées au Christ : "Rendez à César ce qui appartient à César et laissez à Dieu ce qui est à Dieu" et, surtout, "Mon royaume n'est pas de ce monde", le mot "laïcité" ayant été lui-même forgé à partir d'un terme du vocabulaire de l'Église catholique, "laïc", y ayant toujours désigné tout fidèle non-membre du clergé. Comme le disait fort justement Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la la séparation des Églises et de l'État, résumant ainsi parfaitement en quelques mots l'essence même du principe de laïcité : "La loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi", par conséquent, une "religion-Loi" comme l'Islam est conceptuellement incompatible, non seulement avec notre République laïque, mais également, de manière plus générale, avec tout principe démocratique et notre civilisation elle-même. Conclusion, ici, en France, c'est à la pratique de l'Islam de s'adapter à la République laïque et à ses lois ainsi-qu'à la civilisation et au mode de vie qui sont ceux de notre pays, pas l'inverse, et si ça ne vous convient pas, la porte est grande-ouverte et personne ne vous retient ici, la Hijra étant à votre entière disposition.
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  47. Il y a une morale chrétienne à laquelle chacun et libre de se conformer ou non, il y a un "droit canon" qui ne concerne que l'organisation et le fonctionnement internes de l'Église et n'a aucunement force de loi dans la société profane,  @ahmedbarkia9243  , mais il n'y a pas, dans le Christianisme, un copus juridique complet comparable à votre Shariah ayant vocation à régir tous les aspects de la vie humaine sur terre dans leurs moindre détails. Dans le monde chrétien, régir juridiquement l'organisation et la vie de la société, c'est l'affaire de "César", pas du Pape. Quant à la laïcité c'est précisément la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun, sous la garantie de la distinction et séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, sphère privée et sphère publique, religion et politique au sens étymologique du mot, "chose de la cité", dont la traduction juridique est la séparation entre cultes religieux et État, et de la stricte neutralité, en matière de dogmes, religieux ou pas, de la sphère publique recouvrant tout ce qui concerne les affaires publiques, l'action et les missions de la puissance publique au service de l'intérêt général, sans distinctions de croyances et de non-croyance, à ne pas confondre avec la notion purement géo-spatiale de simple espace public désignant simplement tout lieu ouvert ouvert au public où tout ce qui relève de la sphère privée, foi religieuse comprise, peut s'afficher et s'exprimer librement sous réserve de respecter la liberté des autres et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes ou intempestives. La laïcité ce n'est pas une opinion, c'est tout simplement la liberté d'en avoir une dans le respect de la liberté d'autrui d'avoir la sienne sous la garantie de la neutralité de la sphère publique telle que je viens de la définir ; en celà, elle se distingue à la fois de la notion de religion d'État ou de religion officielle d'une-part, et de celle d'athéisme d'État, par exemple de type Marxiste, d'autre-part, car, dans ces deux cas, l'État n'est justement pas neutre. Or, cette neutralité laïque de la sphère publique, garantie de la liberté dans l'égalité des consciences, implique logiquement la prohibition légale des signes ostentatoires d'appartenance non-seulement religieuse, mais également, de manière générale, idéologique, politique ou philosophique, qui s'impose aux seuls agents et collaborateurs occasionnels du service public dans l'exercice de leurs fonctions et aux seuls élèves de l'enseignement public primaire et secondaire dans le seul cadre de l'enseignement qui leur y est prodigué, ce qui est un minimum, aussi, conformez vous à ces règles et tout ira bien. Enfin, puisque tu parles de la Chine, on ne vous entend pas beaucoup, dans le monde musulman, au sujet du sort tragique qu'elle réserve à vos coreligionnaires Ouïghours, la Turquie d'Erdogan ayant même conclu et signé avec elle un traité d'extradition lui ayant permis de livrer quelques dizaines de réfugiés Ouïghours à leurs bourreaux chinois....
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  73. Désolé,  @kevinhill4478  , mais la neutralité laïque qui s'impose aux agents du service public dans l'exercice de leurs fonctions et aux élèves de l'enseignement public primaire et secondaire, en tant qu'usagers spécifiques participant activement au service public de l'éducation nationale, devrait, en principe, même si ce n'est pas encore légalement le cas, s'imposer aux "collaborateurs occasionnels" du service public, tels les parents d'élèves de l'enseignement public participant à l'accompagnement et l'encadrement de sorties scolaires, car, ce faisant, ils participent au fonctionnement du service public de l'éducation nationale et à l'accomplissement de ses missions, ainsi qu'aux représentants laïcs de la société civile auditionnés en commission parlementaire, car, dans ce cas précis, ils participent activement au fonctionnement des pouvoirs publics et à l'accomplissement de leurs missions au service de l'intérêt général, sans distinction de croyances et/ou de non-croyance. Certes, en l'état actuel du Règlement intérieur de l'Assemblée nationale, rien n'interdisait à cette jeune femme de porter son hijab dans le cadre de cette audition parlementaire, mais, d'un point de vue moral, l'ôter en cette occasion précise eût été, de sa part, une marque de respect pour la République, ses institutions, en l'espèce, la représentation nationale, et ses valeurs, à commencer par la laïcité, en ne le faisant pas, elle a, au contraire, affiché son mépris souverain pour tout cela, exprimant implicitement que, pour elle, la prétendue "loi divine" se situerait au dessus de la République.
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  92. Il serait grand temps que la peur, ou tout au moins, la prudence, change de camps, en France continentale. Regardez, chez nous, en Corse, nous y avons une communauté musulmane d'environ 60.000 personnes sur une population totale de 330.000 habitants, et ça se passe globalement bien avec eux, qui y pratiquent paisiblement leur foi sans rien revendiquer, sans importuner personne. Pas d'attaques au couteau dans la rue, chez nous, par d'attentats djihadistes, pas de prières de rues bloquant la circulation, pas de "territoires perdus de la République", pas d'émeutes périodiques dans les "quartiers populaires" pour un oui ou pour un non, une petite communauté juive qui s'y sent totalement en sécurité et, même protégée etc.. .. . Ils ne sont pas fous, Ils savent ce qu'ils risquent s'ils se mettent à vouloir jouer les caïds comme sur le continent, et les événements d'Ajaccio, fin décembre 2015, et de Sisco, du 13 août 2016, ont justement eu le mérite de le rappeler à ceux qui avaient eu tendance à l'oublier. Nous avons d'autres problèmes, chez nous, en particulier l'emprise mafieuse, purement autochtone, qui peut menacer des politiques et des acteurs de la vie économique, mais ne trouble pas outre-mesure la vie quotidienne du citoyen lambda sans histoires. D'ailleurs, si nous sommes relativement épargnés par cette délinquance anarchique et ultra violente qui sévit en bien des territoires urbains et périurbains du continent, c'est, très paradoxalement, un peu grâce à nos mafieux qui tiennent à la maîtrise de leur territoire ainsi qu'à un minimum d'ordre social pour faire prospérer leurs "affaires"....
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  111. J'ai vu cette vidéo dans son entier par ailleurs et j'en conclus une chose, Éric Zemmour n'a manifestement pas compris ou fait semblant de ne pas comprendre ce qu'est précisément le principe de laïcité qui est exactement la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun sous la garantie de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot "chose de la cité", dont la traduction juridique est la séparation entre les cultes religieux et l'État, et de la stricte neutralité de la sphère publique en matière de dogmes, religieux ou pas. Partant de là Éric Zemmour confond, volontairement ou pas, deux notions juridiques bien distinctes, celle de sphère publique, d'une part, celle de simple espace public, d'autre pas. La sphère publique, ce n'est pas un espace géographique, ce n'est pas un lieu, c'est tout ce qui se rattache à la Puissance publique et à ses missions de service public dans l'intérêt général sans distinctions de croyances et de non-croyance, et c'est dans ce seul cadre précis que la loi impose une obligation de neutralité laïque impliquant la prohibition des signes ostentatoires d'appartenance religieuse aux seuls agents du service public dans l'exercice de leurs fonctions et aux seuls élèves de l'enseignement public primaire et secondaire dans l'enceinte de l'établissement qu'ils fréquentent et dans le seul cadre de l'enseignement qu'ils y reçoivent. Par contre, l'espace public c'est simplement tout lieu, tout endroit librement ouvert à tout le monde, c'est à dire au public, et où ce qui relève de la sphère privée peut parfaitement et librement s'exprimer et s'afficher, sous réserve de respecter la liberté d'autrui et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations intempestives. La laïcité c'est d'abord une garantie de liberté dans l'égalité de tous au regard de cette même liberté. Comme le disait fort justement Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État : "la loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi", or, afficher un signe ostentatoire d'appartenance confessionnelle dans le simple espace public, je regrette, ce n'est pas prétendre "dire la loi", c'est simplement s'exprimer pour soi-même.
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  175. J'ai vu cette vidéo dans son entier par ailleurs et j'en conclus une chose, Éric Zemmour n'a manifestement pas compris ou fait semblant de ne pas comprendre ce qu'est précisément le principe de laïcité qui est exactement la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun sous la garantie de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot "chose de la cité", dont la traduction juridique est la séparation entre les cultes religieux et l'État, et de la stricte neutralité de la sphère publique en matière de dogmes, religieux ou pas. Partant de là Éric Zemmour confond, volontairement ou pas, deux notions juridiques bien distinctes, celle de sphère publique, d'une part, celle de simple espace public, d'autre pas. La sphère publique, ce n'est pas un espace géographique, ce n'est pas un lieu, c'est tout ce qui se rattache à la Puissance publique et à ses missions de service public dans l'intérêt général sans distinctions de croyances et de non-croyance, et c'est dans ce seul cadre précis que la loi impose une obligation de neutralité laïque impliquant la prohibition des signes ostentatoires d'appartenance religieuse aux seuls agents du service public dans l'exercice de leurs fonctions et aux seuls élèves de l'enseignement public primaire et secondaire dans l'enceinte de l'établissement qu'ils fréquentent et dans le seul cadre de l'enseignement qu'ils y reçoivent. Par contre, l'espace public c'est simplement tout lieu, tout endroit librement ouvert à tout le monde, c'est à dire au public, et où ce qui relève de la sphère privée peut parfaitement et librement s'exprimer et s'afficher, sous réserve de respecter la liberté d'autrui et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations intempestives. La laïcité c'est d'abord une garantie de liberté dans l'égalité de tous au regard de cette même liberté. Comme le disait fort justement Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État : "la loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi", or, afficher un signe ostentatoire d'appartenance confessionnelle dans le simple espace public, je regrette, ce n'est pas prétendre "dire la loi", c'est simplement s'exprimer pour soi-même.
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  195. Tu connais mal l'Histoire de la libération de la Corse @AM-hf9in  . Le Résistance locale proclama l'insurrection générale au soir du 8 septembre 1943, à l'annonce de la signature de l'armistice Badoglio en Italie. L'armée italienne d'occupation, face à cette nouvelle situation, demeura d'abord l'arme au pied, à l'exception de quelques unités dirigées par des officiers antifascistes ralliées à la Résistance. Le première unité française à arriver à Ajaccio, où la Résistance avait pris le pouvoir dès le 9 septembre, fut, le 13 septembre, le Premier bataillon de choc du commandant Gambiez, composé de soldats français métropolitains, des évadés de France occupée ayant rejoint l'Afrique-du-Nord par l'Espagne, qui ne rejoignit le théâtre des opérations que le 17 septembre. Quant à la première division marocaine de montagne, elle ne commença à débarquer progressivement à Ajaccio qu'à partir du 18 septembre, n'arrivant au contact de l'ennemi que le 21 septembre, ce même 21 septembre au cours duquel fut signé un accord de collaboration militaire entre le général italien Giovanni Magli et le général français Henry Martin, faisant enfin entrer dans la danse le gros des troupes italiennes. Cela signifie que, du 9 au 17 septembre, les 10 à 15.000 maquisards corses furent quasiment seuls à combattre les 12.000 allemands présents dans l'île depuis juillet 1943, dont la Brigade Reichsfuhrer SS, et à bloquer les tentatives de percées vers l'intérieur de l'île des 30.000 homme de la 90ème panzergrenadierdiizion évacuant la Sardaigne dès le début septembre et remontant le long de la côte orientale de la Corse pour rejoindre le front italien en s'embarquant à Bastia, et tout cela avec pour seul soutien celui de quelques unités italiennes ralliées, dont des batteries d'artillerie légère. La libération totale de la Corse ne s'acheva que par la libération de Bastia, évacuée la nuit précédente par les derniers allemands encore présents, le 4 octobre 1943. Ce que l'on peut mettre au crédit des troupes marocaines, des goumiers en particulier, toujours sous la guidée de maquisards corses connaissant le terrain à fond, ce sont les combats pour la prise des cols de San-Stefanu et de Teghime, du 30 septembre au 3 octobre, derniers verrous allemands avant Bastia.
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  197. Vous m'avez mal compris,  @lucfraisse5991  , les corses ne sont pas spécialement anti-arabes, ni anti-noirs, d'ailleurs, comme en témoignent, par exemple, les enfant de mon propre frère dont la mère est Réunionnaise noire et ceux du regretté poète en langue corse Ghjuvan-Teramu Rocchi, nés d'une mère Guadeloupéenne, et je pourrais citer d'autres exemples que je connais personnellement, dans leur grande majorité, ils ne rejettent pas des personnes humaines en tant que telles pour ce qu'elles sont, mais des attitudes, des comportements, des incivilités intolérables qu'ils ne laisseront jamais se developper chez eux de la part de gens venus d'ailleurs. Finalement, avoir sur leur tracer une ligne rouge comportementale symbolique à ne pas dépasser sous peine de vigoureuses réactions populaires comme à Ajaccio, le 25 décembre 2015, et à Sisco, le 13 août 2016, pour ne parler que des deux événements les plus médiatisés au niveau national, permet un "vivre ensemble" dans les mêmes quartiers et les mêmes villages bien plus concret et authentique que sur le Continent, la Corse étant, par exemple, la région de France a compter la plus forte proportion de mariages interconfessionnels entre musulmans issus de l'importante population issue de l'immigration maghrébine et non-musulmans, sans obligation de conversion de part et d'autre, et n'étant pas rare d'y rencontrer de vieux immigrés marocains parlant mieux le corse que le français. Moi même, mon épouse est Réunionnaise d'origine chinoise et nos deux filles sont donc eurasiennes. Vous savez, les corses étaient très nombreux, jadis, dans l'Empire colonial, en notamment en tant que militaires et fonctionnaires, et beaucoup, en particulier en Indochine, y épousaient des femmes autochtones, revenant ensuite au pays avec elles et leurs enfants métis ; nous comptons beaucoup de familles issues de ces unions "coloniales" dans notre île.
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  261. Ai Je dit que la franc-maçonnerie avait le monopole de la laïcité,  @kevinhill4478  ?, j'ai simplement dit que ce principe de laïcité était au coeur des valeurs maçonniques et que le GODF, en particulier, lui accordait une importance capitale, c'est tout. La Franc-maçonnerie n'a jamais entendu éradiquer l'Église catholique, ce serait même l'inverse, une bulle pontificale d'excommunication ayant frappé les francs-maçons dès les années 1730, l'Église ne supportant pas que catholiques, protestants, juifs et, même, libres penseurs, déistes, agnostiques ou athées, tels Diderot, même si, jusqu'au milieu du XIXème siècle, l'athéisme était théoriquement considéré comme incompatible avec la qualité de franc-maçon, en vertu des fameuses "Constitutions d'Anderson", puissent se côtoyer en toute harmonie, tolérance mutuelle et fraternité dans les loges. Plus tard, des musulmans furent initiés à la franc-maçonnerie, tels, par exemple, au Grand Orient de France, sous le second empire, l'émir Abdelkader, héros de la lutte contre la conquête française de l'Algérie et l'un des dernier représentants d'un certain "Islam des lumières", héritier de l'âge d'or d'Al Andalus, , dont on peut d'ailleurs admirer, au siège du GODF, rue Cadet, à Paris, un superbe portrait où il est représenté assis, revêtu de son burnous avec le cordon bleu-ciel de maître maçon par dessus. Mustapha Kémal, père de la Turquie moderne, et le roi Hussein de Jordanie, était également francs-maçons, Habib Bourguiba aussi, sans doute, mais je n'ai aucune certitude à son sujet. Non, la FM a simplement voulu séparer l'Église de l'État, mettre fin à son pouvoir politique, à ses empiètements dans la sphère publique, la rappelant ainsi, d'une certaine manière, au bon souvenir de l'un de ses fondamentaux théologiques, la distinction et la séparation séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, exprimée dans les Évangiles par "Rendez à César ce qui appartient à César et laissez à Dieu ce qui est à Dieu" et "Mon royaume n'est pas de ce monde". Enfin, il y a quatre ou cinq ans, un prêtre catholique de Haute-Savoie avait été démis de sa chaire par son évêque, puis convoqué à Rome où il fut interdit par le Pape d'administrer les sacrements de l'Église, donc excommunié, pour le seul motif qu'il était aussi un franc-maçon du Grand Orient de France. Je connais bien cette histoire, car ce "frère" chassé de l'Église, était venu nous la raconter dans notre loge. Cette histoire est bien la preuve que le dogmatisme, l'intolérance et l'exclusive viennent bien de l'Église catholique, pas de nous.
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  343. J'ai vu cette vidéo de Zemmour et de la femme voilée dans son entier par ailleurs et j'en conclus une chose, Éric Zemmour n'a manifestement pas compris ou fait semblant de ne pas comprendre ce qu'est précisément le principe de laïcité qui est exactement la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun sous la garantie de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot "chose de la cité", dont la traduction juridique est la séparation entre les cultes religieux et l'État, et de la stricte neutralité de la sphère publique en matière de dogmes, religieux ou pas. Partant de là Éric Zemmour confond, volontairement ou pas, deux notions juridiques bien distinctes, celle de sphère publique, d'une part, celle de simple espace public, d'autre pas. La sphère publique, ce n'est pas un espace géographique, ce n'est pas un lieu, c'est tout ce qui se rattache à la Puissance publique et à ses missions de service public dans l'intérêt général sans distinctions de croyances et de non-croyance, et c'est dans ce seul cadre précis que la loi impose une obligation de neutralité laïque impliquant la prohibition des signes ostentatoires d'appartenance religieuse aux seuls agents du service public dans l'exercice de leurs fonctions et aux seuls élèves de l'enseignement public primaire et secondaire dans l'enceinte de l'établissement qu'ils fréquentent et dans le seul cadre de l'enseignement qu'ils y reçoivent. Par contre, l'espace public c'est simplement tout lieu, tout endroit librement ouvert à tout le monde, c'est à dire au public, et où ce qui relève de la sphère privée peut parfaitement et librement s'exprimer et s'afficher, sous réserve de respecter la liberté d'autrui et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations intempestives. La laïcité c'est d'abord une garantie de liberté dans l'égalité de tous au regard de cette même liberté. Comme le disait fort justement Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État : "la loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi", or, afficher un signe ostentatoire d'appartenance confessionnelle dans le simple espace public, je regrette, ce n'est pas prétendre "dire la loi", c'est simplement s'exprimer pour soi-même.
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