Comments by "Missiavu" (@missiavu) on "Elisabeth Lévy - " Elle est arrivée à l'Assemblée non seulement voilée mais dans une tenue islamique" video.
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Soyons sérieux cinq minutes, on peut admettre qu'un prêtre catholique, un pope orthodoxe, un pasteur protestant, un rabbin, un imam, un bonze bouddhiste ou que sais je encore, auditionné, en tant que tel, en tant que représentant de son culte religieux, par une commission parlementaire, le soit revêtu des attributs vestimentaires de sa fonction religieuse, de son sacerdoce, ce serait même logique, mais, dans le cas de cette jeune femme, il ne s'agit pas du tout de cela, puisqu'elle a été auditionnée en tant que responsable d'un syndicat étudiant et qu'à ma connaissance elle n'est investie d'aucune fonction religieuse, dès lors, on peut légitimement poser cette question : à quoi correspondait son hijab dans le cadre de son audition ?, que venait il faire là ?
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Des milliers de voitures incendiées chaque nuit de la Saint-Sylvestre, et, également, à bien d'autres occasions, des quartiers et cités gangrenés par le trafic de stupéfiants et les règlements de comptes entre gangs rivaux, où les forces de l'ordre et, même, les pompiers, dont la mission est pourtant de sauver des vies, ne peuvent plus pénétrer sans être systématiquement agressés, des gens agressés physiquement dans la rue, battus à mort ou poignardés, parfois pour un simple regard, un chauffeur de bus assassiné pour avoir fait son devoir, des gens ne pouvant plus vivre en sécurité dans certains quartiers parce qu'ils sont juifs, d'atres carrément tabassés, voire tués parce que juifs, des Asiatiques agressés, parfois assassinés, pour les voler, plus de 260 victimes du terrorisme djihadiste depuis les crimes de Mohamed Merah en 2012, c'est aussi objectivement ça, la France d'aujourd'hui, @abouTaymiya , faut il l'accepter pour autant ?
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Désolé, @kevinhill4478 , mais la neutralité laïque qui s'impose aux agents du service public dans l'exercice de leurs fonctions et aux élèves de l'enseignement public primaire et secondaire, en tant qu'usagers spécifiques participant activement au service public de l'éducation nationale, devrait, en principe, même si ce n'est pas encore légalement le cas, s'imposer aux "collaborateurs occasionnels" du service public, tels les parents d'élèves de l'enseignement public participant à l'accompagnement et l'encadrement de sorties scolaires, car, ce faisant, ils participent au fonctionnement du service public de l'éducation nationale et à l'accomplissement de ses missions, ainsi qu'aux représentants laïcs de la société civile auditionnés en commission parlementaire, car, dans ce cas précis, ils participent activement au fonctionnement des pouvoirs publics et à l'accomplissement de leurs missions au service de l'intérêt général, sans distinction de croyances et/ou de non-croyance. Certes, en l'état actuel du Règlement intérieur de l'Assemblée nationale, rien n'interdisait à cette jeune femme de porter son hijab dans le cadre de cette audition parlementaire, mais, d'un point de vue moral, l'ôter en cette occasion précise eût été, de sa part, une marque de respect pour la République, ses institutions, en l'espèce, la représentation nationale, et ses valeurs, à commencer par la laïcité, en ne le faisant pas, elle a, au contraire, affiché son mépris souverain pour tout cela, exprimant implicitement que, pour elle, la prétendue "loi divine" se situerait au dessus de la République.
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En plus, @kevinhill4478 , quand tu dis qu'en France on est libre de se vêtir comme on le veut, c'est faux, essaie de te balader dehors ou à l'Assemblée nationale, à poils, revêtu d'un simple étui pénien, comme, il n'y a pas si longtemps, les Papous de Nouvelle-Guinée, tu seras verbalisé pour attentat public à la pudeur, déguisé en officier SS, tu seras poursuivi pour apologie de crimes contre l'humanité, revêtu de la tunique blanche et de la cagoule pointue du KKK, tu le seras pour incitation à la haine racial. Assez d'hypocrisie, ce dont était revêtue cette jeune femme est clairement un symbole politico-religieux, l'uniforme féminin d'une tendance idéologique précise, au sein de l'Islam, bref, un défi lancé à la République. Leur stratégie d'entrisme et de sape de notre République, de notre société, même, est limpide, pouvant se résumer comme suit : "au nom de vos valeurs, nous vous imposerons progressivement les nôtres"...
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Enfin, @kevinhill4478 , au delà du droit positif en vigueur et de ses lacunes éventuelles qui n'échappent pas à ceux qui s'y engouffrent sans vergogne, il y a quelque chose qui se nomme le respect : personnellement, quand je pénètre dans un lieu de culte, quel qu'il soit, je prends soin de porter une tenue correcte et décente, en me conformant aux prescriptions propres à chaque religion, ôter mes chaussures dans une mosquée, en toute circonstance, ou me couvrir la tête dans une synagogue, dans le cadre d'un office religieux, par exemple, eh bien, quand on est reçu à l'Assemblée nationale, "temple" de la République laïque, en quelque sorte, on doit s'efforcer d'y témoigner les mêmes marques de respect en évitant d'afficher ce qui est de nature à heurter les valeurs les plus fondamentales de cette même République laïque.
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Non, @kevinhill4478 , je ne l'oublie pas, la laïcité c'est effectivement la liberté de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun, mais, et c'est le plus par rapport aux démocraties libérales non laïques telles que le Royaume-Uni où la Reine est très officiellement chef de l'Église anglicane ou les États-Unis ou sous régime concordataire comme l'Italie, l'Espagne, l'Irlande, l'Allemagne etc.. .., "sous la garantie, non seulement de la séparation des Églises et de l'État, qui existe, après tout, aux USA, mais également et surtout, de la stricte neutralité de la Puissance publique et du service public en matières de dogmes, religieux ou pas", et c'est justement la réunion de tous ces éléments qui fait la laïcité, car s'il en manque, ne serait ce qu'un seul, ce n'est pas de la laïcité. Aux USA, par exemple, manque la stricte neutralité de l'État en matière religieuse, le président élu prête serment sur la Bible ou sur tout autre livre sacré s'il n'est pas chrétien, ce qui n'a jamais été le cas jusqu'à présent, en Justice, on jure obligatoirement sur la Bible ou tout autre livre sacré de son choix, et "God", "Dieu", est bien mentionné dans la sacro-sainte Constitution fédérale des États-Unis.
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Par la neutralité de la sphère publique, domaine de la Puissance publique et du service public, à ne surtout pas confondre avec la notion bien différente de simple espace public, c'est à dire "ouvert au public", @kevinhill4478 , la laïcité assure bien plus que la simple tolérance, elle permet la stricte égalité des consciences aux yeux de l'État, au regard des libertés de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun, reconnues et garanties à tous et à chacun. Il faut avoir une formation juridique minimale pour comprendre ces subtilités. Ce n'est est tout de même pas vous qui allez m'apprendre à moi, franc-maçon du Grand Orient de France depuis 22 ans, longtemps "correspondant laïcité" de ma loge, ce qu'est la laïcité si bien résumé parvce passage essentiel du Règlement général du GODF lu en loge à chaque ouverture des travaux : "Considérant les conceptions métaphysiques comme relevant du domaine exclusif de l'appréciation individuelle de ses membres, la franc-maçonnerie se refuse à toute affirmation dogmatique".
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Ai Je dit que la franc-maçonnerie avait le monopole de la laïcité, @kevinhill4478 ?, j'ai simplement dit que ce principe de laïcité était au coeur des valeurs maçonniques et que le GODF, en particulier, lui accordait une importance capitale, c'est tout. La Franc-maçonnerie n'a jamais entendu éradiquer l'Église catholique, ce serait même l'inverse, une bulle pontificale d'excommunication ayant frappé les francs-maçons dès les années 1730, l'Église ne supportant pas que catholiques, protestants, juifs et, même, libres penseurs, déistes, agnostiques ou athées, tels Diderot, même si, jusqu'au milieu du XIXème siècle, l'athéisme était théoriquement considéré comme incompatible avec la qualité de franc-maçon, en vertu des fameuses "Constitutions d'Anderson", puissent se côtoyer en toute harmonie, tolérance mutuelle et fraternité dans les loges. Plus tard, des musulmans furent initiés à la franc-maçonnerie, tels, par exemple, au Grand Orient de France, sous le second empire, l'émir Abdelkader, héros de la lutte contre la conquête française de l'Algérie et l'un des dernier représentants d'un certain "Islam des lumières", héritier de l'âge d'or d'Al Andalus, , dont on peut d'ailleurs admirer, au siège du GODF, rue Cadet, à Paris, un superbe portrait où il est représenté assis, revêtu de son burnous avec le cordon bleu-ciel de maître maçon par dessus. Mustapha Kémal, père de la Turquie moderne, et le roi Hussein de Jordanie, était également francs-maçons, Habib Bourguiba aussi, sans doute, mais je n'ai aucune certitude à son sujet. Non, la FM a simplement voulu séparer l'Église de l'État, mettre fin à son pouvoir politique, à ses empiètements dans la sphère publique, la rappelant ainsi, d'une certaine manière, au bon souvenir de l'un de ses fondamentaux théologiques, la distinction et la séparation séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, exprimée dans les Évangiles par "Rendez à César ce qui appartient à César et laissez à Dieu ce qui est à Dieu" et "Mon royaume n'est pas de ce monde". Enfin, il y a quatre ou cinq ans, un prêtre catholique de Haute-Savoie avait été démis de sa chaire par son évêque, puis convoqué à Rome où il fut interdit par le Pape d'administrer les sacrements de l'Église, donc excommunié, pour le seul motif qu'il était aussi un franc-maçon du Grand Orient de France. Je connais bien cette histoire, car ce "frère" chassé de l'Église, était venu nous la raconter dans notre loge. Cette histoire est bien la preuve que le dogmatisme, l'intolérance et l'exclusive viennent bien de l'Église catholique, pas de nous.
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Pourquoi, @kevinhill4478 , c'est interdit d'utiliser des expressions quasiment synonymes ?, en plus, "droit positif" et "droit en vigueur" ce n'est justement pas forcément toujours la même chose, ainsi, par exemple, les principes contenus dans le long préambule de la Constitution de 1946 sont, selon la jurisprudence du Conseil constitutionnel, partie intégrante du bloc de constitutionnalité, donc du droit constitutionnel positif, car le préambule de notre Constitution actuelle de 1958, plusieurs fois révisée, s'y réfère explicitement, alors même que la Constitution de 1946 elle même n'est évidemment plus en vigueur depuis son remplacement par celle de 1958. .
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