Comments by "Missiavu" (@missiavu) on "LCP - Assemblée nationale"
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Ce documentaire n'est pas une biographie, mais une hagiographie, pas un mot, en effet, sur les crimes indéniables de Trotsky durant la guerre civile en Russie, juste après le coup d'Etat bolchévik d'octobre 1917 pompeusement rebaptisé "la Révolution d'octobre", pas un mot, par exemple, sur la féroce répression de la "Makhnovtchina" en Ukraine ni sur celle, tout aussi féroce, de la révolte des marins de Kronstadt, toutes deux personnellement ordonnées et supervisées par Léon Trotsky lui-même.
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"Les dix jours qui ébranlèrent le monde" de ce pauvre John Silas Reed, Jack pour ses intimes, dont mon père possédait d'ailleurs un exemplaire dans sa bibliothèque, @alexandremeunier4076 ? , tu appelles ça une "œuvre d'historien" ?, c'est, tout au plus, un excellent reportage, fait, sur le vif, par un témoin engagé, intéressant à lire, avec recul toutefois, mais en aucun cas du travail d'historien. Quant à Moshe Lewin, un véritable historien, lui, je ne vois pas en quoi le peu que j'ai pu écrire ici-même contredirait ses analyses.
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LFI c'est la peste ou le choléra, le RN tel qu'il est aujourd'hui c'est une grosse et mauvaise grippe. Si, en 2027 se produisait, au second tour, le scénario catastrophe ne laissant pas d'autre choix qu'entre la peste ou le choléra, d'un côté, et la grosse et mauvaise grippe de l'autre, je vous le dis tout net, je choisirais la grosse et mauvaise grippe sans aucun état d'âme, quitte à me boucher le nez. Une grippe, aussi mauvaise puisse t elle être, on peut au moins toujours la soigner et éventuellement la guérir en prenant des antibiotiques.
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Oui, @Martine Lemaire, le maximalisme dogmatique et intolérant de Maurice Allard n'avait d'égal que le fanatisme obscurantiste à vocation théocratique de Léon-Armand-Charles de Baudry d'Asson, et, heureusement, Aristide Briand sut faire prévaloir la voie médiane de la raison, de la modération et de la sagesse, faisant de la loi de 1905, non-pas une loi de combat contre les religions, mais une loi d'équilibre et de compromis, au sens noble du mot à ne pas confondre avec la compromission, ce dont l'excellent abbé Gayraud finit par convenir lui-même à demi-mot..... L'esprit de la loi de 1905, telle qu'elle fut finalement adoptée et promulguée, est tout entier contenu dans cette belle formule d'Aristide Briand que l'on aurait pu citer dans cet excellent téléfilm : "La loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi".
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Si pour toi c'est ni "laïcité" ni "théocratie", c'est quoi, alors, l'alternative, de ton point-de-vue, @yannickbossard6902 ? Et puis, je me demande si tu sais vraiment ce que c'est la laïcité. Eh bien, je vais te l'expliquer : la laïcité c'est précisément la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de coire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun, sous la garantie de la distinction et la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot, "chose de la cité", dont la traduction juridique est la séparation des institutions religieuses et de l'État, et de la stricte neutralité en matière de dogmes, religieux ou pas, de la sphère publique recouvrant tout ce qui se rapporte aux affaires publiques, aux missions et à l'action de la Puissance publique au service de l'intérêt général sans distinctions de croyances et de non-croyance, à ne surtout pas confondre avec la notion purement géo-spatiale de simple espace public désignant simplement tout lieu ouvert au public où tout ce qui relève de la sphère privée, foi religieuse comprise, peut s'afficher et s'exprimer librement sous réserve de respecter la liberté, les droits, l'intégrité physique et morale des autres et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes ou intempestives. La laïcité ce n'est donc pas une opinion, c'est tout simplement la liberté d'en avoir une dans le respect de la liberté d'autrui d'avoir la sienne, sous la garantie de la neutralité de la sphère publique telle que précédemment définie, et, en cela, elle se distingue à la fois de la notion de religion d'État ou de religion officielle, d'une part, et de celle d'athéisme d'État, par exemple de type Marxiste, d'autre part, puisque, dans ces deux cas, l'État n'est justement pas neutre. Comme le disait fort justement Aristide Briand, résumant ainsi parfaitement en quelques mots l'essence même du principe de laïcité : "La loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi". Le principe de laïcité est également tout entier contenu dans ce passage essentiel de l'article premier du Règlement général du Grand Orient de France, lu en loge à chaque ouverture des travaux : "Considérant les conceptions métaphysiques comme relevant du domaine exclusif de l'appréciation individuelle de ses membres, elle (NB : la franc-maçonnerie) se refuse à toute affirmation dogmatique".
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