Comments by "Missiavu" (@missiavu) on "La Séparation - Film complet - Pierre Arditi - Claude Rich - Michael Lonsdale - Jean-Claude Drouot" video.

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  20. Si pour toi c'est ni "laïcité" ni "théocratie", c'est quoi, alors, l'alternative, de ton point-de-vue, @yannickbossard6902  ? Et puis, je me demande si tu sais vraiment ce que c'est la laïcité. Eh bien, je vais te l'expliquer : la laïcité c'est précisément la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de coire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun, sous la garantie de la distinction et la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot, "chose de la cité", dont la traduction juridique est la séparation des institutions religieuses et de l'État, et de la stricte neutralité en matière de dogmes, religieux ou pas, de la sphère publique recouvrant tout ce qui se rapporte aux affaires publiques, aux missions et à l'action de la Puissance publique au service de l'intérêt général sans distinctions de croyances et de non-croyance, à ne surtout pas confondre avec la notion purement géo-spatiale de simple espace public désignant simplement tout lieu ouvert au public où tout ce qui relève de la sphère privée, foi religieuse comprise, peut s'afficher et s'exprimer librement sous réserve de respecter la liberté, les droits, l'intégrité physique et morale des autres et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes ou intempestives. La laïcité ce n'est donc pas une opinion, c'est tout simplement la liberté d'en avoir une dans le respect de la liberté d'autrui d'avoir la sienne, sous la garantie de la neutralité de la sphère publique telle que précédemment définie, et, en cela, elle se distingue à la fois de la notion de religion d'État ou de religion officielle, d'une part, et de celle d'athéisme d'État, par exemple de type Marxiste, d'autre part, puisque, dans ces deux cas, l'État n'est justement pas neutre. Comme le disait fort justement Aristide Briand, résumant ainsi parfaitement en quelques mots l'essence même du principe de laïcité : "La loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi". Le principe de laïcité est également tout entier contenu dans ce passage essentiel de l'article premier du Règlement général du Grand Orient de France, lu en loge à chaque ouverture des travaux : "Considérant les conceptions métaphysiques comme relevant du domaine exclusif de l'appréciation individuelle de ses membres, elle (NB : la franc-maçonnerie) se refuse à toute affirmation dogmatique".
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  29. Ah,  @mecnaci  , adepte d'une religion intrinsèquement politique depuis ses origines, fondamentalement rétrograde voire réactionnaire, d'essence totalitaire à vocation théocratique, qui ose parler de "tolérance" c'est vraiment "l'hôpital qui se moque de la charité". La laïcité, suppôt du pire obscurantisme politico-religieux de notre temps au nom duquel plus de 260 personnes ont été sauvagement assassinées, ici, en France, depuis les crimes de Mohamed Merah en 2012, c'est précisément la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun sous la double garantie, d'une-part, de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot, "chose de la cité", dont la traduction juridique est la séparation des institutions religieuses et de l'État, et, d'autre-part, de la stricte neutralité en matière de dogmes, religieux ou pas, de la sphère publique recouvrant tout ce qui se rapporte aux affaires publiques, aux missions et à l'action de la Puissance publique au service de l'intérêt général sans distinctions de croyances et de non-croyance, à ne surtout pas confondre avec la notion purement géographique d'espace public désignant simplement tout lieu ouvert au public où tout ce qui relève de la sphère privée, foi religieuse comprise, peut s'afficher et s'exprimer librement sous réserve de respecter la liberté et les droits d'autrui et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes ou intempestives. Partant de là, l'obligation de neutralité laïque impliquant la prohibition des signes ostentatoires d'appartenance non-seulement religieuse, mais également philosophique et politique, n'est imposée par la loi qu'aux seuls agents du service public dans le seul exercice de leurs fonctions et aux seuls élèves de l'enseignement public primaire et secondaire dans le seul cadre de l'enseignement qui leur y est prodigué, étant là pour acquérir des connaissances et se former à la citoyenneté, pas pour afficher leurs convictions personnelles, religieuses ou pas. Dans le même ordre d'idées, il serait juridiquement logique que la loi vienne imposer la même obligation de neutralité laïque à ces "collaborateurs occasionnels du service public" que sont les parents d'élèves de l'enseignement public primaire et secondaire participant à l'accompagnement et à l'encadrement des sorties scolaires puisque, ce faisant, ils participent directement au fonctionnement du service public de l'Éducation nationale et à l'accomplissement de ses missions au même titre que les agents de ce même service public dans l'exercice de leurs fonctions, les usagers que sont les élèves ayant droit à la même neutralité de la part des personnes qui les encadrent à quelque titre que ce soit. La laïcité ce n'est donc pas une opinion, c'est tout simplement la liberté d'en avoir une dans le respect de la liberté d'autrui d'avoir la sienne, sous la garantie de la neutralité de la sphère publique telle que déjà précisément définie, et, en celà, elle se distingue à la fois, d'une-part, de la notion de religion d'État ou de religion officielle ou, même, de régime concordataire, et, d'autre-part, de celle d'athéisme d'État, par exemple de type Marxiste, pour la bonne raison que dans tous ces cas de figure l'État n'est justement pas neutre. Ce fut Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État, dont le rôle était interprété par Pierre Arditi dans cet excellent téléfilm, qui sut le mieux définir en quelques mots l'essence même du principe de laïcité par la formule suivante : "La loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi". Ce principe de laïcité est également tout entier contenu dans ce passage essentiel de l'article premier du Règlement général du Grand Orient de France lu en loge à chaque ouverture des travaux : "Considérant les conceptions métaphysiques comme relevant du domaine exclusif de l'appréciation individuelle de ses membres, elle (NB : la franc-maçonnerie) se refuse à toute affirmation dogmatique". Voilà, les musulmans, vous connaissez les règles du jeu, vous savez que dans notre République laïque c'est à la pratique individuelle de votre foi de s'y adapter, pas l'inverse, alors, c'est simple, ou bien vous acceptez de respecter ces principes précis, renonçant ainsi définitivement à toute velléité théocratique, ou bien VOUS VOUS CASSEZ, LA HIJRA ÉTANT À VOTRE ENTIÈRE DISPOSITION !!!
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  34. Et c'est pour ça, je suppose,  @tomboura8951  , que le 10 novembre 2019 il s'était associée à l'odieuse mascarade de l'autoproclamée "marche contre l'Islamophobie" lancée à l'appel d'organisations telles que le CCIF et "Musulmans de France", ex-UOIF, courroies de transmission en France des "Frères musulmans" où l'on qualifia de "liberticide" le loi de 2004 sur la neutralité laïque dans l'enseignement public primaire et secondaire, une loi qu'il avait d'ailleurs lui-même votée à l'époque, et où l'on arbora d'odieux pastiches de l'étoile jaune de sinistre mémoire. Rien que le fait d'avaliser l'imposture sémantique d'"Islamophobie" dont, dans son ambivalance et son ambiguïté fondamentales, on ne sait pas très bien si elle se borne à stigmatiser à juste titre les atteintes aux personnes, les appels à la haine et les discriminations contre les personnes à raison de leur confession religieuse, ou si elle est destinée, de manière plus générale, à interdire progressivement toute vision critique de l'Islam en tant que construction idéologique, une religion n'étant pas autre-chose qu'une idéologie qui s'autoproclame "sacrée" et d'essence "divine" et, même, à rétablir progressivement dans notre système juridique l'incrimination archaïque de "blasphème", me semble éminemment discutable de sa part. Un conseil, lisez le récent et remarquable ouvrage politique du journaliste Renaud Dély que je connais bien personnellement, "Anatomie d'une trahison - La gauche contre le progrès", écoutez les déclarations et lisez les livres de la courageuse enseignante et militante laïque Fatiha Agag Boudjalhat, menacée de mort en raison de ses prises de position, ça éclaire bien des choses.
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