Comments by "Missiavu" (@missiavu) on "Eric Zemmour tacle Emmanuel Macron après son intervention devant le parlement européen" video.

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  12. Les valeurs dont je parle,  @haplife.H-H  ? , c'est simple, Liberté, de conscience en particulier, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun, liberté d'expression, également, impliquant la liberté de critiquer toute construction idéologique, religieuse ou profane, de s'en moquer, même, de les caricaturer, le cas échéant, les croyants ayant le droit d'avoir le sens du "sacré" et du "divin" mais pas d'imposer aux autres ce qui n'est "sacré" et "divin" que pour eux, la seule limite étant les atteintes aux personnes, les incitations à la haine et discriminations contre les personnes à raison de leurs origines, de leur nationalité, de leur confession religieuse, de leur sexe ou de leur orientation sexuelle, Égalité, notamment entre hommes et femmes et sans discriminations, y compris à raison de l'orientation sexuelle, et Fraternité, indépendamment des appartenances ethniques ou confessionnelles, la seule communauté fraternelle de droit, dans notre pays, étant la communauté nationale qui n'est pas autre-chose que l'universalité des citoyens français libres et égaux en droits et en devoirs quelles que soient leurs origines, leurs croyances ou leur non-croyance. C'est aussi la Laïcité qui n'est pas autre-chose que la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun, sous la garantie de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot, "chose de la cité", dont la traduction juridique est la séparation des cultes religieux et de l'État, et de la stricte neutralité en matière de dogmes, religieux ou pas, de la sphère publique recouvrant tout ce qui se rapporte aux affaires publiques, à l'action et aux missions de la Puissance publique au service de l'intérêt général sans distinctions de croyances et de non-croyance, laquelle ne se confond donc en aucune manière avec la notion purement géo-spatiale d'espace public désignant simplement tout lieu ouvert au public où chacun est libre d'afficher et exprimer ses convictions, même religieuses, sous réserve de respecter la liberté d'autrui et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes ou intempestives (sur ce point je me sépare d'ailleurs d'Éric Zemmour, car, contrairement à ce qu'il affirme, la laïcité n'a jamais exigé l'invisibilité ni même la discrétion du fait religieux dans le simple espace public). La laïcité, ce n'est pas une opinion, c'est seulement la liberté d'en avoir une dans le respect de la liberté d'autrui d'avoir la sienne, et, en cela, elle se distingue à la fois de la notion de religion d'État ou de religion officielle, d'une-part, et de celle d'Athéisme d'État, par exemple de type Marxiste, d'autre-part, car, dans les deux cas, l'État n'est justement pas neutre. Comme le disait fort justement Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État, "la loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi". Vous sentez un léger mépris de la part ?, pourquoi, ne pas faire l'effort d'apprendre à écrire correctement la langue du pays dans lequel on vit ne serait-ce pas une certaine marque de mépris pour ce même pays ?, croyez vous que ça mérite le respect, ça ?
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  14. Vous m'avez mal lu,  @haplife.H-H , il y a bien-entendu des limites à la liberté, ce sont les atteintes aux personnes, je dis bien aux personnes, pas aux idées, aux idéologies, aux croyances que l'on est libre de critiquer, même en se trompant éventuellement sur elles, de railler et de caricaturer, même, la liberté d'expression consistant justement en la confrontation des idées qui implique de pouvour heurter les autres dans leurs convictions, même religieuses, tout en acceptant de l'être dans les siennes, sinon elle n'a plus aucun sens. Par exemple, j'abuse de ma liberté d'expression si j'incite à la haine ou à la discrimination contre les personnes de confession musulmanes en tant que telles, à seule raison de leur confession religieuse, mais, par contre, j'ai parfaitement le droit de critiquer l'Islam en tant que construction idéologique, une religion n'étant pas, après-tout, autre chose qu'une idéologie qui s'autoproclame sacrée et d'essence divine, même sévèrement, même de m'en moquer par la caricature. Fallait il, par exemple, naguère, s'abstenir de toute critique, de toute opposition, de toute moquerie, de toute caricature contre cette idéologie totalitaire comptable de centaines de millions de victimes à travers le monde qu'était le Communisme, sous prétexte de ne pas "insulter", de ne pas heurter les consciences des centaines de millions de personnes qui, à travers le monde, adhéraient en toute sincérité à l'idéal communiste, avec les meilleures intentions du monde, "l'enfer" étant, comme chacun sait, "pavé de bonnes intentions" ?...
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  15. Désolé,  @haplife.H-H  , mais une religion ce n'est pas autre chose qu'une idéologie qui s'autoproclame sacrée et d'essence divine, et, comme une idéologie profane, elle peut très bien porter en elle-même, avec ces meilleures intentions du monde qui "pavent l'enfer", les germes du fanatisme le plus criminel. On a tout-de-même abondamment massacré, exterminé, torturé au nom de Dieu, quelle que soit la confession religieuse, tout au long de l'Histoire. Et cela est d'autant plus vrai pour une religion intrinsèquement politique depuis ses origines, depuis sa fondation par un prophète qui n'était pas seulement un guide spirituel et une autorité morale, mais également un véritable leader politique, une sorte de chef d'État, un législateur et, même un chef de guerre, une religion qui a toujours ignoré la distinction et la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel inscrite dans les Évangiles chrétiens à travers ces deux paroles attribuées au Christ : "Rendez à César ce qui appartient à César et laissez à Dieu ce qui est à Dieu" ainsi-que "Mon royaume n'est pas de ce monde", même si l'Église catholique a longtemps été singulièrement oublieuse de cet aspect précis du message évangélique, une religion qui n'est pas seulement une spiritualité, ni même une morale, une éthique, mais également, en plus d'être une civilisation à part entière, une conception idéologique globale et totalisante du monde, de l'humanité et de la société, un véritable système politique de gouvernement à vocation théocratique, le Califat, et, surtout, une Loi avec un grand "L", c'est-à-dire un corpus juridique ayant vocation à régir tous les aspects de la vie humaine sur terre.
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  16. Pour conclure,  @haplife.H-H  , ici, en France,on est au pays de Molière, avec son emblématique personnage de Tartuffe, de Voltaire, contempteur du fanatisme, religieux ou pas, de Diderot, chantre de la libre pensée, de Beaumarchais, avec sa fameuse devise, "sans la liberté de blâmer il n'est point d'éloge flatteur", d'Ernest Renan, auteur d'une très iconoclaste "Vie de Jésus" contextualisant historiquement ce personnage historique plus ou moins bien connu, mythifié et défié par les Évangiles et la doctrine chrétienne, on est au pays de la liberté de penser et de dire, et, même, de l'impertinence, on est au pays qui a mis plus d'un siècle à s'émanciper de l'emprise sociétale, politique, juridique, même, de l'Église catholique en rappelant cette dernière au bon souvenir du principe chrétien de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot, "chose de la cité", acquis qui ne sera jamais abandonné au profit d'une autre religion, quelle qu'elle soit, alors, si ça ne vous convient pas, c'est simple, la porte est grande ouverte et personne ne vous retient, la Hijra étant à votre entière disposition. Ici, c'est à l'Islam de s'adapter à la civilisation de notre pays et à sa République laïque, pas l'inverse, et ceux d'entre vous, nombreux, qui le comprennent et qui l'acceptent, sont ici chez eux, mais les autres, ils n'ont qu'à faire leur Hijra.
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