Comments by "Missiavu" (@missiavu) on "Eric Zemmour dans le Grand Rendez-Vous Europe 1 CNEWS spécial Israël/Hamas (29 octobre 2023)" video.
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Et les chefs du Hamas, @abdellatif3052, et Erdogan s'agissant des Kurdes, et Bachar el Assad s'agissant de son propre peuple, et le prince héritier d'Arabie Saoudite, et les dirigeants iraniens, et ceux du Qatar et les Talibans en Afghanistan, et Vladimir Poutine, et Xi Jinping, etc....etc...., non ?...
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L'ETA Basque pouvait, à la limite, être considéré comme un mouvement de résistance tant que durait la dictature franquiste, @abdellatif3052 , mais, après le rétablissement de la démocratie en Espagne impliquant le statut d'autonomie interne des provinces basques espagnoles, c'est devenu une vulgaire bande d'assassins. Quant aux encagoulés corses avec leurs dérives mafieuses, laisse moi rire, et c'est un Corse qui te le dit....... Quoi qu'il en soit, ni la Résistance française, ni la clandestinité corse, ni même ETA en dépit des milliers d'assassinats ciblés dont elle se rendit coupable, n'ont jamais perpétré les immondes massacres de masses de populations civiles désarmées, hommes, femmes et enfants, auxquels le monde civilisé a assisté ébahi il y a une quinzaine de jours.
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J'ai attentivement regardé et écouté cette émission ce matin, en direct, à la télévision. Les analyses développées par Éric Zemmour m'ont semblées globalement extrêmement réalistes et pertinentes, à trois réserves près que je tiens à développer ici :
1- Son analyse de la stratégie de Jean-Luc Mélenchon et de LFI pour arriver un jour au pouvoir est juste et fort bien décrite, sauf qu'à mon sens ce sera, à terme, un marché de dupes pour eux car je pense que lorsque ce "nouveau peuple" sur lequel ils misent sera parvenu à ses fins, ils seront les premiers à en payer les frais, un-peu comme cette gauche iranienne laïque et progressiste, Parti communiste Toudeh compris, qui, il y a près de 44 ans, fut la première victime de la Théocratie rétrograde des mollahs après avoir si naïvement contribué à sa mise en place.
2- Je ne partage pas la vision économique fondamentalement et eclusivement libérale d'Éric Zemmour, le rôle social de l'État en faveur des plus faibles, des plus demunis me semblant essentiel dans notre République que notre Constitution définit encore comme étant non-seulement une République "démocratique et laïque" mais également une "République sociale".
3- Sa marotte d'une interdiction générale et absolue de tout signe ostentatoire d'appartenance religieuse, voile et kippa en particulier, dans le simple espace public hors de la sphère publique, distinction sur laquelle je vais mexpliquer, est contraire à l'essence même du principe de laïcité. En effet, la laïcité c'est, très précisément, la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun, sous la double garantie, d'une-part, de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot, "chose de la cité", dont la traduction juridique est la séparation des institutions religieuses et de l'État, et, d'autre-part, de la stricte neutralité en matière de dogmes, religieux ou pas, de la sphère publique recouvrant tout ce qui se rapporte aux affaires publiques, aux missions et à l'action de la Puissance publique dans l'intérêt général sans dinstinctions de croyances et de non-croyance, à ne surtout pas confondre avec la notion purement géographique d'espace public designant tout simplement tout lieu ouvert au public où tout ce qui relève de la sphère privée, dont la foi religieuse, doit pouvoir s'exprimer et s'afficher librement sous réserve de respecter la liberté et les droits d'autrui et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes ou intempestives. Partant de là, il est juridiquement logique que cette neutralité de la sphère publique impliquant l'interdiction des signes ostentatoires d'appartenance, non seulement religieuse, mais également philosophique, politique et, même, communautaire, s'impose aux agents du service public dans l'exercice de leurs fonctions et aux élèves de l'enseignement public primaire et secondaire dans le seul cadre de l'enseignement qui leur y est prodigué, ces derniers, citoyens en devenir, étant là pour acquérir des connaissances et s'initier à la citoyenneté, pas pour y afficher leur croyances et/ou convictions personnelles. Il serait tout aussi juridiquement logique qu'elle soit également imposée à ces "collaborateurs occasionnels du service public" que sont les parents d'élèves de l'enseignement public primaire et secondaire accompagnant et encadrant des sorties scolaires car, ce faisant, ils participent directement au fonctionnement du service public de l'Éducation nationale et à l'accomplissement de ses missions au même titre que les agents de ce même service public dans l'exercice de leurs fonctions, les usagers que sont les élèves ayant droit à la la même neutralité de la part des personnes qui les encadrent à quelque titre que ce soit. Par contre, dans le simple espace public, hors de toute problématique de service public, cela reviendrait finalement à rompre cette neutralité de la sphère publique dont l'objet et justement de garantir la liberté de tous et de chacun dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle. En effet, comme le précise bien la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État, "La République connaît tous les cultes mais n'en reconnaît, n'en salarie ni n'en subventionne aucun", le second membre de cette formule étant justement là pour garantir le premier. La laïcité, ce n'est donc pas une opinion, c'est tout simplement la liberté d'en avoir une dans le respect de la liberté d'autrui d'avoir la sienne, sous la garantie de la neutralité de la sphère publique telle que je viens de la définir et délimiter avec précision, et, en cela, elle se distingue à la fois, d'une-part, de la notion de religion d'État ou de religion officielle ou, même, de régime concordataire, et, d'autre-part, de celle d'athéisme d'État, par exemple, de type marxiste, pour la bonne raison que, dans tous ces cas de figure, l'État n'est justement pas neutre. Ce fut Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État qui sut le mieux résumer en quelques mots l'essence même du principe de laïcité par la formule suivante : "La loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi". Le principe de laïcité est également tout entier contenu dans ce passage essentiel de l'article premier du Règlement général du Grand Orient de France, lu en loge à chaque ouverture des travaux, qui, après avoir proclamé le respect des autres et de soi-même, la tolérance mutuelle et la liberté absolue de conscience comme étant les principes fondamentaux de la franc-maçonnerie, précise aussitôt : "Considérant les conceptions métaphysiques comme relevant du domaine exclusif de l'appréciation individuelle de ses membres, elle (NB : la franc-maçonnerie) se refuse à toute affirmation dogmatique".. .
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