Comments by "Missiavu" (@missiavu) on "Roubaix : polémique après la diffusion d'un "Zone interdite" sur le séparatisme" video.

  1. 14
  2. 11
  3. 10
  4. Dans le simple espace publique, hors de la sphère publique recouvrant tout ce qui se rapporte aux affaires publiques, à l'action et aux missions de la Puissance publique au service de l'intérêt général sans distinctions de croyances et de non-croyance, où la règle est la neutralité laïque s'imposant aux seuls agents du service public dans l'exercice de leurs fonctions et aux seuls élèves de l'enseignement public primaire et secondaire dans l'enceinte de l'établissement qu'ils fréquentent et dans le seul cadre de l'enseignement qui leur y est dispensé, étant là pour acquérir des connaissances et s'initier à la citoyenneté, pas pour afficher leurs convictions, religieuses ou pas, on a en effet le droit d'afficher et d'exprimer ses convictions, religieuses ou pas, sous réserve de respecter la liberté des autres, à commencer par la libre circulation sur la voie publique, et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes ou intempestives,  @Punkybrewster11 , mais, en-même temps, il est un dicton de pur bon-sens qui dit "à Rome fais comme les Romains", ce qui veut dire qu'en France c'est aux musulmans de s'adapter au mode de vie de ce pays, à ses lois, à sa civilisation, pas l'inverse. Deux civilisations radicalement différentes, que tout oppose, ne peuvent durablement cohabiter pacifiquement sur un même territoire, l'une doit donc s'effacer devant l'autre ou, tout au moins, s'adapter à l'autre, et, en toute logique, c'est à la nouvelle venue de le faire. Comme disait le général de Gaulle : "Essayez de mélanger l'eau avec l'huile, vous aurez beau secouer la bouteille dans tous les sens, elles finiront toujours par se séparer".
    5
  5. 3
  6. 3
  7. 2
  8. 2
  9. 2
  10. 1
  11. Les chrétiens opprimés en France,  @koam2410  ?, où ça, quand ça ?, la célébration de la messe dominicale et les processions catholiques traditionnelles seraient elles interdites en France ?, depuis quand ? En fait, la laïcité n'a fait que rappeler l'Église catholique au bon souvenir de l'un de ses propres fondamentaux théologiques, la distinction et séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, qu'elle avait eu singulièrement tendance à oublier durant des siècles en s'arrogeant une véritable pouvoir temporel ou, tout-au-moins, un magistère politique sur la société civile. Le mot "laïc" n'est il d'ailleurs pas directement issu du vocabulaire de Église catholique où il a toujours désigné tout fidèle non-membre du clergé ? La laïcité c'est précisément la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun, sous la garantie de la distinction et séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot, "chose de la cité", dont la traduction juridique est la séparation des cultes religieux et l'État, et de la stricte neutralité en matière de dogmes, religieux ou pas, de la sphère publique recouvrant tout ce qui se rapporte aux affaires publiques et à l'action et missions de la Puissance publique au service de l'intérêt général sans distinctions de croyances et de non-croyance, qui ne se confond en aucune manière avec la notion purement géo-spatiale d'espace public désignant simplement tout lieu ouvert au public où chacun est libre d'afficher et d'exprimer ses convictions, religieuses ou pas sous réserve de respecter la liberté et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes ou intempestives, tout ce qui relève de la sphère privée pouvant parfaitement s'exprimer dans l'espace public. La laïcité, en effet, ce n'est pas une opinion, c'est tout simplement la liberté d'en avoir une dans le respect de la liberté d'autrui d'avoir la sienne sous la garantie de la neutralité de la Puissance publique, et, en cela, ele se distingue à la fois de la notion de religion d'État ou de religion officielle, d'une-part, et de celle d'Athéisme d'État, de type Marxiste, par exemple, d'autre-part, car, dans les deux cas, l'État n'est justement pas neutre. Comme le disait fort justement Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État, : "La loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi".
    1
  12. 1
  13. 1
  14. 1
  15. 1
  16. 1
  17. 1
  18. 1