Comments by "Missiavu" (@missiavu) on "Manifestations étudiantes pro-palestiniennes : "Il n'y a pas d'appel au calme et c'est dramatique"" video.
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Justement, @VLF2022 , vous ne connaissez rien. le mouvement Sioniste ne s'est jamais résumé à sa composante messianique d'extrême-droite d'ailleurs longtemps très minoritaire, et l'aspiration nationale juive ne s'est jamais limitée au seul Sionisme fondé en Europe, ayant fait ses premiers pas, dès les années 1860, au sein du "vieux Yéshouv", cette vieille communauté juive autochtone de Palestine vivant là depuis des siècles, voire des millénaires et au sein de laquelle fut d'ailleurs élaboré l'hébreu moderne . Je suis certain, par exemple, que vous n'avez jamais entendu parler des deux grandes révoltes arabes de la Palestine sous mandat britannique durant l'entre-deux-guerres avec les véritables pogroms comptables de quelques centaines de victimes qui les caractérisèrent, ni de celui qui les déclencha, Mohamed Hadj Amine al-Husseini, grand mufti de Jérusalem, dont on connaît le rôle d'auxiliaire zélé de l'Allemagne nazie qu'il joua durant la seconde guerre mondiale. L' État "palestinien" il aurait pu exister dès le départ si la partie arabe avait accepté le plan de partage de la Palestine en deux États, l'un arabe et l'autre juif, avec statut international pour la ville de Jérusalem, adopté par l'Assemblée générale des Nations Unies en novembre 1947 et, par-contre, accepté par le mouvement sioniste. Mais pour les Arabes, à l'époque, il n'était nullement question, dans le cadre du rêve panarabe bien présent dans leurs esprits à ce moment là, d'un État palestinien, mais bien d'une Palestine exclusivement arabe ayant vocation à être partie intégrante de la "grande nation arabe" unifiée encore à construire, et cette ambition là ne pouvait s'accommoder d'une quelconque présence juive en Palestine, d'où le slogan de l'époque : "jeter les juifs à la mer" qui présida à l'offensive générale des armées arabes dès avril 1948, avant-même la proclamation de l'État d'Israël en mai. Le sort des armes et les calculs du roi Abdallah de Transjordanie, d'ailleurs ultérieurement assassiné, en décidèrent autrement.
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La notion de "peuple palestinien" au sens actuel de l'expression est une invention purement politique datant du début des années 60, notamment sous l'impulsion de Gamal Abdel Nasser et correspondant à un changement de stratégie de la Partie arabe à raison de la perspective de plus en plus éloignée de la réalisation du rêve panarabe, @VLF2022 , avant, on ne parlait ni de peuple palestinien, ni de nation palestinienne mais bien d'Arabes de Palestine et de "nation arabe". D'ailleurs, au temps du mandat britannique le mot "palestinien" était une simple dénomination administrative désignant indistinctement tous les ressortissants de ce territoire, qu'ils soient juifs ou arabes, à tel point que les terroristes sionistes de l'Irgoun et du groupe Stern étaient, oui oui, officiellement qualifiés de terroristes palestiniens par les autorités britanniques. Aussi, oui oui, il était juste et logique que ce pays soit partagé entre ses habitants juifs et arabes.
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C'est vous qui dîtes n'importe-quoi, @VLF2022 . ce sont les romains qui, après la destruction du Temple d'Hérode par les Légions de Titus en 70 après JC baptisèrent cette terre "Palestine" en forgeant cette dénomination à partir de la racine étymologique empruntée à la dénomination biblique et pharaonique de l'ancien peuple des Philistins, un des fameux "peuples de la mer" venus du nord de la Méditerranée connus des anciens Égyptiens, afin d'y effacer toute référence juive. Ensuite, sous les empires musulmans successifs, Omeyades, Abbassides, Seldjoukides et, enfin Ottomans, ce territoire était partie intégrante de la province de Grande Syrie. Ce furent les Britanniques qui, au lendemain de la première Guerre mondiale rebaptisèrent "Palestine" la portion leur revenant de l'ancienne province ottomane de Grande Syrie qu'ils s'étaient partagée avec la France en vertu de l'accord Sykes-Picot. D'ailleurs, les réfugiés Juifs de la région de Jaffa qui arrivèrent chez moi en Corse en 1915, souche de l'actuelle petite communauté juive de notre île, étaient, à l'époque, officiellement qualifié de réfugiés "Syriens" par les autorités françaises.
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Mais nom de Dieu, @VLF2022 , je t'ai expliqué que les Romains avaient renommé ce territoire "Palestine" justement par référence étymologique aux anciens Philistins, lesquels étaient d'ailleurs, eux aussi, des envahisseurs venus d'ailleurs comme les autre "peuples de la mer". Et je n'ai jamais dit que les Arabes de Palestine n'avaient pas de légitimité sur cette terre dont le drame est justement le conflit entre deux légitimités égales, une légitimité essentiellement spirituelle et culturelle pour les Juifs, même si pour certains d'entre eux c'est bien une légitimité des origines comme ceux de l'antique communauté juive de Palestine et de Syrie, cette terre étant le berceau de leur religion et, donc, de leur spiritualité et de leur civilisation, et une légitimité de l'enracinement terrien pour les Arabes de Palestine, même si beaucoup de leurs ancêtres étaient aussi venus d'ailleurs, Égypte, Syrie, Turquie, même, par exemple. D'où mon attachement à la solution à deux États dans un premier temps. C'est quoi cette obsession d'une légitimité génétique ?, si on devrait suivre cette logique quasiment racialiste, seuls les Français descendant directement des Gaulois, et, à la limite, des anciens Frances, seraient légitimes à vivre en France ?, il ne resterait plus grand-monde dans notre pays dans ce cas.
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Ce que j'ai dit, @VLF2022 , c'est que la notion de "peuple palestinien" dans son sens actuel, je dis bien dans son sens actuel, est bien une création politique datant du début des années 60, avant le discours arabe parlait de "nos frères arabes de Palestine", pas de "peuple palestinien". Quant aux Ashkénazes vivant à présent en Israël depuis quelques générations et qui, en plus, sont loin d'être les seuls juifs à vivre dans notre pays, peu importent leurs origines, que voulez-vous en faire ? les jeter à la mer ?, faudrait il, dans ce cas, chasser de notre Continent européen tous ses habitants issus d'une immigration extra-européenne même ancienne ? Tous les habitants de cette terre, qu'on l'appelle Israël ou Palestine, ont le droit d'y vivre et à ce nouveau là, personnellement, je renvois dos à dos l'extrême-droite ultra-sioniste messianique d'une-part et le Hamas et le Hezbollah d'autre-part. Sinon, en passant, vous trouverez sur YouTube une vidéo en anglais sur l'ADN des Ashkénazes, regardez là, il y là de quoi ébranler vos fausses certitudes à leur sujet.....
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