Comments by "Missiavu" (@missiavu) on "Stanislas Rigault agressé : il se confie au micro en exclusivité au micro d'Europe 1" video.
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Aucun, @vencemalela8022 , entre la Corse et le terrorisme islamique. Quant à Yvan Colonna, je ne sais pas s'il est coupable ou innocent de l'odieux assassinat du préfet Claude Érignac, mais ce que je sais c'est qu'au terme de chacun de ses trous procès successifs il fut, en fait sinon en droit, objectivement condamné "au bénéfice du doute", paradoxe juridique s'il en est car, en droit, en vertu du principe constitutionnel de la présomption d'innocence, on ne peut, en principe, qu'être acquitté "au bénéfice du doute", le doute persistant et raisonnable devant systématiquement profiter à l'accusé. Vous ne savez rien de cette ténébreuse affaire et du dossier judiciaire y afférent, alors, fermez la. Ce n'est peut-être pas pour rien que certains, tels le chanteur Renaud Séchan, qualifient Yvan Colonna "d'otage de la raison d'État".......
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Où t'as vu, @mohamedz5609 , que Zemmour défendrait un apartheid ?, il prône son exact contraire, l'assimilation, principe de fusion qui nous demande simplement de faire nôtre tout ce que nous devons avoir en commun pour vivre ensemble en "faisant nation", à commencer par une langue commune, une Histoire commune, une civilisation commune, une culture de référence commune, des valeurs communes, un mode de vie commun, je dis bien "communes" et "commun", pas forcément exclusives et exclusif, sans pour autant renoncer nécessairement, dans notre sphère privée, à ce qui nous est propre dans la mesure où c'est compatible avec cet indispensable socle commun. L'apartheid, le vrai, c'est celui qui est induit par le repli communautariste qui est l'inverse du vivre ensemble, étant le vivre chacun de son côté, selon ses propres règles, ses proores lois, enfermé dans ses différences conçues comme un horizon absolu et indépassable.
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Non, il y a une culture française de référence dont les racines sont à la fois gréco-romaines ayant recouvert l'antique substrat celtique, et chrétiennes, mais qui a été en constante évolution vers la sécularisation, à travers l'esprit des "Lumières", et la Laïcité, @mohamedz5609 . Ce qui est certain, c'est que tout principe théocratique est irréductiblement incompatible avec notre civilisation qui distingue et sépare fondamentalement domaine spirituel et domaine temporel, sphère privée et sphère publique, religion et politique au sens étymologique du mot, "chose de la cité". Deux citations résument à elles-seules le fossé civilisationnel qui nous sépare de vous : 1- celle du grand philosophe allemand du XVIIIème, Emmanuel Kant qui, bien-que personnellement croyant de confession luthérienne, écrivit : "Dieu n'étant pas démontré, on ne saurait légitimement gouverner en son nom" 2- Celle d'Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État, qui synthétise en peu de mots l'essence même du principe de laïcité : "La loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi".
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Non, @mohamedz5609 , les employeurs ne décident pas de l'embauche ou non d'un demandeur d'emploi sur la base de critères ethniques ou confessionnels, mais en se fondant sur le profil psychologique, sociologique, éducatif et comportemental du candidat, et à cette aune là un maghrébin et un africain serieux, travailleurs et éduqués ont bien plus de chances d'être recrutés qu'une "racaille" à capuche bien "blanche". Le problème c'est qu'objectivement, les racailles à capuche au vocabulaire plus que sommaire sont bien plus souvent d'origines maghrébine et africaine qu'européenne ou asiatique, c'est un fait, il y a sans doute un tas de raisons à ça, mais ce n'est pas le problème de l'employeur qui n'est pas là pour faire la charité ou pour éduquer, mais pour assurer le bon fonctionnement de son entreprise.
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La laïcité, @mohamedz5609 , c'est précisément la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun, sous la garantie de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot, "chose de la cité", dont la traduction juridique est la séparation entre les cultes religieux et l'État, et de la stricte neutralité en matière de dogmes, religieux ou pas, de la sphère publique recouvrant tout ce qui se rapporte aux affaires publiques et à l'action et aux missions de la Puissance publique au service de l'intérêt général sans distinctions de croyances et de non-croyance, à ne pas confondre avec la notion purement géo-spatiale de simple espace public où tout ce qui relève de la sphère privée de chacun, la foi religieuse par exemple, peut librement s'afficher et s'exprimer sous réserve de respecter la liberté d'autrui et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes ou intempestives. Bref, la Laïcité, ce n'est pas une religion, ce n'est même pas une opinion, c'est tout simplement la liberté d'en avoir une dans le respect de la liberté d'autrui d'avoir la sienne, le tout sous la garantie de la neutralité de la sphère publique telle que je viens de la définir, et, en cela, elle se distingue à la fois de la notion de religion d'État ou de religion officielle, d'une part, et de celle d'Athéisme d'État, par exemple de type Marxiste, d'autre part, car, dans les deux cas, l'État n'est justement pas neutre. Ce principe de laïcité est d'ailleurs fort bien illustré par cet extrait essentiel du Règlement général du Grand Orient de France lu en loge à chaque ouverture des travaux : "Considérant les conceptions métaphysiques comme relevant du domaine exclusif de l'appréciation individuelle de ses membres, la franc-maçonnerie se refuse à toute affirmation dogmatique", alors, si c'est ce principe de la liberté absolue de conscience que vous prenez pour une religion, c'est votre affaire, mais, ici, en France c'est comme ça que ça se passe, et c'est même le seul moyen pour pouvoir vivre ensemble dans la diversité de nos conceptions personnelles, croyance selon quelque culte religieux que ce soit ou non-croyance, aussi, si ça ne vous convient pas, si vous préférez une société où c'est une religion précise qui fait et dit la loi, qui règle tous les aspects de la vie individuelle et collective, c'est simple, la porte est grande ouverte et personne ne vous retient ici ; après-tout, la Hijra ce n'est pas fait pour les chiens.
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Mais ceux que vous nommez les "laïcards", @mohamedz5609 , ceux qui prétendent, par exemple, démolir des statues à caractère religieux situées dans le simple espace public hors de toute enceinte d'un service public, sont des athées fanatiques qui n'ont justement rien compris à l'essence même du principe de laïcité qui est d'assurer et garantir la liberté absolue de conscience et de culte sous la garantie de la neutralité de la sphère publique. La laïcité n'est pas contre le fait religieux, elle est contre le mélange des genres, domaine spirituel et domaine temporel, sphère privée et sphère publique, religion et politique au sens étymologique du mot, "chose de la cité", et dans ce cadre, un État laïc a le devoir d'assurer le respect de ce non-mélange des genres. La religion c'est fait pour combler le besoin de spiritualité des personnes, éventuellement pour inspirer leur éthique et leurs principes moraux individuels, dans leur sphère privée, mais pas pour organiser la vie en société, ni pour légiférer, ni pour gouverner, ni pour, de manière générale, s'occuper de la "chose publique", de la "vie de la cité", signification étymologique du mot "politique".
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Vous n'avez rien compris, @mohamedz5609 , c'est justement la neutralité de la sphère publique en matière de dogmes, religieux ou pas, qui garantit la totale liberté de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle aux yeux de la puissance publique, cette neutralité n'impliquant la prohibition des signes ostentatoires d'appartenance, non seulement religieuse, mais également, de manière générale, philosophique et politique, qu'à l'égard des seuls agents du service public dans le seul exercice de leurs fonctions et des seuls élèves de l'enseignement public primaire et secondaire dans la seule enceinte des établissements qu'ils fréquentent et le seul cadre de l'enseignement qui leur y est dispensé, étant là pour acquérir des connaissances et s'initier à la citoyenneté, pas pour afficher leurs croyances et convictions personnelles. Il serait également juridiquement logique que la loi impose la même obligation de neutralité laïque à ces "collaborateurs occasionnels du service public" que sont les parents d'élèves de l'enseignement accompagnant et encadrant des sorties scolaires puisque, ce faisant, ils participent directement au fonctionnement du service public de l'Éducation nationale et à l'accomplissement de ses missions au même titre que les agents de ce même service public dans l'exercice de leurs fonctions ; les usagers de ce service public que sont les élèves ont en effet droit à la même neutralité de la part des personnes qui les encadrent, à quelque titre que ce soit. Mais, à part ça, dans l'espace public, la règle est la liberté d'afficher et d'exprimer ses convictions, religieuses ou non, sous la seule réserve de respecter la liberté d'autrui et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes ou intempestives. Si vous mettez fin à cette neutralité de la sphère publique en matière religieuse, si vous permettez aux religions de s'ingérer dans le domaine temporel et dans les affaires publiques, c'est simple, vous créez une rupture de l'égalité des consciences et de la tolérance mutuelle au détriment de la liberté de ne pas croire et de ne pratiquer aucun culte qui est tout aussi respectable que celle de croire et de pratiquer le culte de son choix. C'est bien pour ça que "la République connaît tous les cultes, mais n'en reconnaît, n'en subventionne ni n'en salarie aucun", selon la fameuse formule de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État. Quant à l'interdiction légale du voile intégral masquant le visage et ne laissant apparaître que les yeux, elle n'a rien à voire avec la Laïcité, obéissant seulement à un impératif de sécurité publique, toute personne circulant sur la voie publique devant être immédiatement identifiable et à une exigence de civilité envers autrui, le visage étant, dans notre civilisation, le principal vecteur civique de communication entre les êtres ; en plus, il est le symbole intolérable de l'infériorisation et de l'invisibilité consécutive de la femme. Quant au port du burkini, aucune interdiction générale et absolue ne le frappe, un arrêté municipal ne pouvant l'interdire temporairement, sous le contrôle de légalite du juge administratif que si, compte tenu des circonstances concrètes, cette interdiction temporaire est nécessaire pour prévenir ou faire cesser tout trouble grave et immédiat à l'ordre public. C'est ainsi que nombe d'arrêtés municipaux interdisant le port du burkini ont été annulés pour illégalité par la Justice administrative, cette dernière ayant estimé que dans les circonstances du moment, aucun risque de trouble grave et immédiat à l'ordre public n'était de nature à les justifier. Enfin, la personne humaine est une réalité concrète, tandis que Dieu n'est qu'une simple hypothèse relevant de la seule libre conviction de chacun, et on ne régit pas l'ensemble d'une société humaine au nom d'une simple hypothèse relevant de la seule conviction intime de chacun, subjective par nature même. Mais, je vous le redis, SI NOS RÈGLES DE VIE EN SOCIÉTÉ NE VOUS CONVIENNENT PAS, C'EST SIMPLE, LA PORTE EST GRANDE-OUVERTE ET PERSONNE NE VOUS RETIENT ICI, LA HIJRA N'ÉTANT PAS FAITE POUR LES CHIENS......
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Tu ne te rends même pas compte, @mohamedz5609 , de l'incohérence de ton discours. Comment veux tu que la liberté de conscience, celle de croire ou de ne pas croire en particulier, soit garantie dans une société théocratique où, par définition même, l'État se confond avec une religion précise ? D'ailleurs, selon la Loi islamique, l'apostasie, c'est à dire le fait, pour un musulman de se convertir à une autre religion ou de devenir ouvertement athée ou agnostique, est considérée comme un crime théoriquement passible de la peine de mort, ce "théorique" étant même une réalité très concrète dans un certain nombre de pays musulmans, les autres se contentant, dans leurs législations respectives, de peines de prison et de fortes amendes. Quant à la situation des Juifs et des Chrétiens dans la Oumma, la "communauté des croyants", elle se confond traditionnellrment avec le statut de la "dhimma" accordant une "protection" aléatoire variant, selon les lieux et les époques, d'une relative tolérance à de franches persécutions, contre la paiment d'un impôt spécifique, ce qui en fait bien des "citoyens de seconde zone". Bon, assez plaisanté avec ton enfumage théocratique, si tu te sens si opprimé par la prétendue "tyrannie" de la soi-disant "religion" laïque et si la Oumma est le "paradis sur terre", que fais tu encore ici, en France et pourquoi êtes vous encore si nombreux à y vivre ou a chercher à venir y vivre par tous les moyens, en traversant la Méditerranée sur des embarcations de fortune, au péril de vos vies, après avoir payé des passeurs une fortune ?, seriez vous légèrement masochistes ? MAIS SI VOUS N'ÊTES PAS BIEN ICI, LA HIJRA EST À VÔTRE ENTIÈRE DISPOSITION, NOM DE DIEU !!! À moins que votre objectif ne soit bien d'islamiser progressivement notre pays en commençant par séparer petit-à-petit ses citoyens de confession musulmane du reste de la communauté nationale, tant sociétalement que culturellement et territorialement, en attendant de le faire juridiquement, mais, dans ce cas, comprenez que ne soyons pas tout-à-fait d'accord, nous, les "infidèles" et les "mécréants".
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Quant à la distinction et la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, @mohamedz5609 , elles trouvent leurs racines conceptuelles tout simplement dans les Évangiles chrétiens à travers ces deux paroles attribuées au Christ : "Rendez à César ce qui appartient César et laissez à Dieu ce qui est à Dieu" et "Mon royaume n'est pas de ce monde". D'ailleurs, le concept de "laïcité" a été forgé à partir d'un mot, "laïc", "laïque" au féminin, directement issu du vocabulaire de Église catholique où il a toujours désigné tout fidèle non-membre du clergé, qu'il s'agisse du clergé séculier ou du clergé régulier. Finalement, la loi de 1905 et la Laïcité ont eu le mérite de rappeler l'Église catholique au bon souvenir de l'un de ses fondamentaux théologiques qu'elle avait singulièrement eu tendance à oublier duranr plus de 1600 ans, en s'arrogeant soit un véritable pouvoir temporel, soit en exerçant un magistère politique et, même, juridique, sur l'État et la société. Au haut Moyen-âge, on parlait même, en Europe, de "théocratie pontificale".
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Et puis, n'oublie pas une chose, @mohamedz5609 , dans la France de jadis, "fille aînée de l'Église" et monarchie absolue de droit divin, vous autres, musulmans, vous n'auriez même pas eu le droit d'y exister ou, tout-au-moins, y auriez vous subi le sort peu enviable et souvent carrément tragique des minorités religieuses de l'époque, Juifs et Protestants. C'est grâce à la sécularisation citoyenne issue de la Révolution de 1789 avec, pour aboutissement, la loi de 1905 et la Laïcité, que vous pouvez être à la fois pleinement Français et pleinement Musulmans, alors, merci d'arrêter une fois pour toutes de "cracher dans la soupe".
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D'abord, @mohamedz5609 , je ne suis pas "ton ami", ensuite, le fait que nombre d'entre vous travaillent et paient leurs impôts, comme tout-le-monde, n'autorise pas nécessairement les autres à vivre dans un assistanat chronique, sans compter une fraude massive à l'aide sociale, ni d'autres à vivre grassement d'une économie souterraine criminelle très largement fondée sur le trafic de stupéfiants. Quant aux discriminations de fait au travail d'ailleurs sanctionnées par la loi, sans compter les dispositifs légaux de "discrimination positive" tels celui permettant aux élèves méritants issus de certaines ZEP d'intégrer Sciences-Po sans concours, par exemple, elles ne sont pas des causes, mais des conséquences, conséquences de comportements intolérables, délictueux et criminels ou non, et d'incivilités multiples et variées, qui, à force de se multiplier, finissent fatalement par rejaillir sur l'ensemble des populations dont ils émanent objectivement le plus souvent. Pas de discriminations en l'embauche contre les Asiatiques, par exemple, demandez vous pourquoi, trouvez la réponse, et vous apprendrez peut-être enfin à éduquer correctement vos enfants. Des lois "islamophobes" depuis 2004 ?, quelles lois "islamophobes" ?, la loi de 2004 sur le respect de la neutralité laïque dans l'enseignement public primaire et secondaire ?, elle s'applique à tous les signes ostentatoires d'appartenance religieuse, politique et philosophique, quels qu'ils soient. La loi de 2010 interdisant le port du voile intégral ne laissant apparaître que les yeux dans l'espace public ?, elle répond à un impératif de sécurité publique, toute personne circulant sur la voie publique devant être immédiatement identifiable, sans compter le véritable danger au volant qu'implique la réduction considérable du champs de vision, la vision latérale, en particulier, induite par un tel accoutrement, ainsi qu'à une exigence minimale de civilité, le visage étant, dans notre civilisation, le premier et principal vecteur physique de communication entre les personnes, sans compter les intolérables infériorisations et invisibilité de la femme que cela symbolise. Enfin, qu'entendez-vous véritablement par ce néologisme d'"islamophobie", popularisé, rappelons-le, par l'ayatollah Khomeiny, grand « démocrate » et « humaniste » exemplaire, comme chacun sait ? S'il s'agit, par ce mot, uniquement de condamner les atteintes aux personnes, les appels à la haine et les discriminations envers les personnes, en raison de leur appartenance religieuse, pas de problèmes, il peut être opérant. Mais, dans ce cas, pourquoi donc avoir inventé un mot nouveau, spécifique à une religion précise, dès lors que la loi sanctionne d'ores et déjà toute atteinte aux personnes, tout appel à la haine, toute discrimination en raison de l'appartenance religieuse quelle qu'elle soit ? De même, pourquoi donc ne parle t on jamais de « christianophobie » à propos des persécutions et même, parfois, des meurtres dont sont victimes nombre de communautés chrétiennes du Moyen-Orient ?... . Par contre, s'il s'agit, par ce néologisme d'"islamophobie" de restreindre la liberté d'expression en interdisant, petit à petit, toute vision critique de l'Islam en tant que dogme, en tant que conception globale de l'homme, de la femme et de la société, et même en tant que système juridique [car l'Islam est bien tout cela à la fois], et, plus précisément, de réintroduire peu à peu, dans notre droit, l'incrimination archaïque de « blasphème », alors là, il y a danger liberticide. En effet, dans une société comme la nôtre, on doit avoir le droit de critiquer librement toute construction idéologique, même à caractère religieux, quelle qu'elle soit. En définitive, ce concept d'"Islamophobie" semble bien être un véritable "piège", une véritable "arme" utilisée dans cette "guerre psychologique" menée contre la République et ses valeurs, et l'on peut s'étonner que nombre de nos esprits réputés « progressistes » et « éclairés » s'empressent de tomber si étourdiment dans un piège aussi grossier. Et, pour conclure, si vous n'êtes pas à votre aise ici, en France, en pays "infidèle" et "mécréant", si vous vous y sentez soi-disant "brimés", voire "persécutés", qu'y faites vous encore si nombreux, dans ce cas ?, il y a, dans le monde, une immense Oumma de deux ou trois milliards de "croyants" prête à vous accueillir en son sein. LA PORTE ET GRANDE-OUVERTE, VOUS SAVEZ, ET PERSONNE NE VOUS RETIENT ICI, À BON ENTENDEUR SALUT !!
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Écoute, @mohamedz5609 , j'en ai un-peu assez de ce "dialogue de sourds" avec toi, ce n'est même pas un "dialogue", d'ailleurs, mais deux monologues parallèles complètement déconnectés l'un par rapport à l'autre. Je te dirai une seule chose, l'antisémitisme c'est la haine des Juifs en tant que personnes humaines, même quand ils ne sont pas croyants, même convertis à une autre religion, tandis que l'Islamophobie c'est l'opposition à l'Islam en tant que construction idéologique, une religion n'étant pas autre-chose, après tout, qu'une idéologie qui s'autoproclame sacrée et d'essence divine, aussi, au nom de quoi n'aurait on pas le droit d'être opposé à une religion sur le terrain des idées ? Finalement, en assimilant toute opposition à l'Islam à du "racisme" à travers le très ambivalent concept d'Islamophobie, vous mettez en œuvre la même méthode de terrorisme intellectuel que nombre de Sionistes consistant à assimiler systématiquement l'antisionisme, c'est à dire l'opposition à cette idéologie politique qu'est le Sionisme, et, de manière générale, toute critique de l'État d'Israël et de sa politique, à de l'antisémitisme pur et simple.
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Ah, juste une dernière question, tout-de-même, @mohamedz5609 , trouverais tu normal qu'un fonctionnaire, dans l'exercice de ses fonctions, te reçoive à son guichet revêtu de décors maçonniques (tablier, gants blancs, cordon de maitre) ou en arborant de manière très visible, le sigle d'un parti politique, PCF, RN ou Reconquête d'Éric Zemmour, par exemple, ou qu'un professeur de l'enseignement public fasse de même en donnant ses cours à ses élèves ? Eh bien, les signes ostentatoires d'appartenance religieuse, voile, kippa, crucifix bien visible, c'est exactement la même chose. La neutralité laïque c'est d'abord une question de respect des autres, à commencer par les usagers du service public que l'on sert sans distinctions de croyances et de non-croyance. Et cela est également valable pour ces usagers spécifiques que sont les élèves de l'enseignement public primaire et secondaire, soumis au règlement intérieur et à la discipline de l'établissement qu'ils fréquentent, étant là pour acquérir des connaissances et s'initier à la citoyenneté, pas pour afficher leurs convictions personnelles, que ces dernières soient religieuses ou profanes.
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Mais, @mohamedz5609 , toute religion est fondamentalement politique au sens étymologique de ce dernier mot, "chose de la cité", le mot religion venant lui-même du Latin "religere" qui signifie "relier" et suppose donc un magistère actif sur la vie en société, sur la vie de la "cité". Les Évangiles ont beau poser le principe de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel à travers ces deux paroles attribuées au Christ que j'ai déjà citées, les Églises chrétiennes, et singulièrement l'Église catholique, n'en ont pa moins passé la majeure-partie de leur Histoire à faire de la politique, soit en exerçant directement un pouvoir temporel, soit étant le soubassement structurel du pouvoir séculier des monarques de droit divin. Ce n'est pas pour rien que Napoléon Bonaparte disait : "ce qui me fascine dans la religion, ce n'est pas tant le mystère de l'incarnation que celui de l'ordre social", la "religion opium du peuple" de Karl Marx avant la lettre, en quelque sorte, mais dans le sens du manche, dans l'intérêt de l'ordre établi. Durant la campagne d'Égypte, Bonaparte avait même confié à ses officiers : "si je devais gouverner un pays musulman, je n'hésiterais pas à me faire Mahométan", concevant ainsi la religion comme un instrument, un levier de pouvoir politique. Quant au Judaïsme et à l'Islam, c'est encore plus simple, ces deux religions qui, elles, ont toujours ignoré la distinction et la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, étant conceptuellement des religions normatives, des "religions-lois" en quelque sorte. L'Islam, en particulier, religion intrinsèquement politique depuis ses origines, depuis sa fondation par un prophète qui n'était pas seulement un guide spirituel et une autorité morale, mais également un véritable leader politique, une sorte de chef d'État, un législateur et, même, un chef de guerre, ce n'est pas seulement une spiritualité et des principes moraux, c'est également, en plus d'être une civilisation à part entière, une conception idéologique globale et totalisante du monde, de l'humanité et de la société, un système politique de gouvernement à vocation théocratique, le Califat, et, surtout, une Loi avec un grand "L", c'est-à-dire un corpus juridique ayant vocation à régir tous les aspects de la vie humaine sur terre dans leurs moindres détails. D'ou l'incompatibilité irréductible entre un pouvoir temporel d'essence religieuse et tout principe démocratique fondé sur le pouvoir du peuple. Quant à dire que le voile islamique serait une simple mode vestimentaire ne correspondant à aucun précepte religieux, c'est vraiment se moquer du monde. En effet, si tel était le cas, quel problème cela poserait il de l'ôter temporairement, le temps du service, quand on est fonctionnaire, ou en cours quand on est élève de l'enseignement public primaire et secondaire ?, son port est d'ailleurs recommandé dans le Coran. En plus, de nos jours, en France, pour les jeunes-femmes qui le portent de plus en plus, alors que c'était rarissime il y a plus de trente ans, il est bien clairement un marqueur politico-religieux. Enfin, le respect des autres, ça commence par celui des lois, des règles, de la civilisation et du mode-de-vie du pays dans lequel on vit, sinon, on s'y comporte en conquérant en colonisateur. Oui, nous l'avons fait, et vous nous avez chassés à juste titre, ce n'est pas pour autant une raison pour nous laisser faire à rebours. Deux civilisations radicalement différentes que tout oppose ne peuvent durablement cohabiter pacifiquement sur un même territoire,, comme disait fort justement le général de Gaulle : "Essayez de mélanger l'eau avec l'huile, vous aurez beau secouer la bouteille dans tous les sens, elles finiront toujours par se séparer", aussi, l'une doit impérativement s'adapter à l'autre étant entendu que cette obligation de pur bon-sens s'impose naturellement à la nouvelle-venue, celle arrivée d'ailleurs.
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