Comments by "Missiavu" (@missiavu) on "Corse : jusqu'où peut aller la dérive ?" video.

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  4. Vous oubliez une chose, monsieur Nicolas Beytout, cela fait sept ans que le suffrage universel plébiscite régulièrement les autonomistes dans l'île, lesquels disposent de la majorité absolue à l'Assemblée de Corse ainsi que de trois députés de l'île sur quatre, et, ça, l'État n'en a jamais tenu aucun compte en un véritable déni de démocratie. Alors, quand la voix des urnes est inaudible, il ne reste plus que celle de la rue pour se faire entendra, l'assassinat d'Yvan Colonna n'étant finalement que l'étincelle qui a allumé la mèche. Quant à Yvan Colonna lui-même, je ne sais pas si, dans les faits, il était coupable ou innocent, mais ce que je sais, c'est qu'il fut désigné comme étant "l'assassin du préfet Claude Érignac" par le ministre de l'intérieur de l'époque, Nicolas Sarkozy, le jour de son arrestation, avant même tout procès, au mépris le plus flagrant du principe constitutionnel de la présomption d'innocence, et qu'au terme de chacun de ses trois procès successifs devant la même cours d'assises "spécialement composée" de magistrats professionnels, il fut, en fait sinon en droit, objectivement condamné "au bénéfice du doute", paradoxe juridique s'il en est car, en droit et en vertu du principe constitutionnel déjà cité de la présomption d'innocence, on ne peut normalement qu'être acquitté "au bénéfice du doute", le "doute persistant et raisonnable" devant systématiquement profiter à à l'accusé, et quiconque connaît un minimum le dossier judiciaire de Colonna, sait que le doute raisonnable a toujours été là et n'a cessé de persister.
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