Comments by "Missiavu" (@missiavu) on "Corse : jusqu'où peut aller la dérive ?" video.
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Un conseil, cherche sur la Toile un excellent reportage diffusé à plusieurs reprises sur France 3 Corse Viastella, intitulé "Quand on parlait corse à Saïgon", @jeanbernard1021 , c'est toute une histoire. Et l'hôtel Continental longtemps tenu par Mathieu Franchini qui l'avait d'ailleurs acheté à un autre corse, dans les années 20, puis, par son fils, Philippe Franchini, de mère vietnamienne, jusqu'en 1975, était le quartier-général des corses de Saïgon. Philippe Franchini est un artiste et auteur assez connu, qui a écrit pas mal de bouquins, aussi-bien sur le Vietnam que sur la Corse. Âgé de 94 ans, il vit à Ajaccio depuis plusieurs années avec son épouse, une chinoise du quartier de Cholon à Saïgon, ayant de nombreux enfants, petits-enfants et arrières-petits-enfants. Il s'est refait des racines dans l'île de son père.
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Vous oubliez une chose, monsieur Nicolas Beytout, cela fait sept ans que le suffrage universel plébiscite régulièrement les autonomistes dans l'île, lesquels disposent de la majorité absolue à l'Assemblée de Corse ainsi que de trois députés de l'île sur quatre, et, ça, l'État n'en a jamais tenu aucun compte en un véritable déni de démocratie. Alors, quand la voix des urnes est inaudible, il ne reste plus que celle de la rue pour se faire entendra, l'assassinat d'Yvan Colonna n'étant finalement que l'étincelle qui a allumé la mèche. Quant à Yvan Colonna lui-même, je ne sais pas si, dans les faits, il était coupable ou innocent, mais ce que je sais, c'est qu'il fut désigné comme étant "l'assassin du préfet Claude Érignac" par le ministre de l'intérieur de l'époque, Nicolas Sarkozy, le jour de son arrestation, avant même tout procès, au mépris le plus flagrant du principe constitutionnel de la présomption d'innocence, et qu'au terme de chacun de ses trois procès successifs devant la même cours d'assises "spécialement composée" de magistrats professionnels, il fut, en fait sinon en droit, objectivement condamné "au bénéfice du doute", paradoxe juridique s'il en est car, en droit et en vertu du principe constitutionnel déjà cité de la présomption d'innocence, on ne peut normalement qu'être acquitté "au bénéfice du doute", le "doute persistant et raisonnable" devant systématiquement profiter à à l'accusé, et quiconque connaît un minimum le dossier judiciaire de Colonna, sait que le doute raisonnable a toujours été là et n'a cessé de persister.
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Quant à votre "République" française, monsieur Nicolas Beytout, en Corse, ce fut très concrètement, durant près de deux siècles, le règne sans partage de dynasties familiales de notables politiques, relais dociles du pouvoir central, confisquant la démocratie par un système clientéliste structurel conjugué à une fraude électorale chronique. Désolé, mais ce temps-là, que vous semblez regretter, est désormais révolu, car c'est une véritable révolution démocratique qui s'est sans cesse produite et amplifiée dans les unrnes insulaires depuis les municipales de 2014 marquée par la victoire de Gilles Simeoni à Bastia, mettant fin à des décennies de pouvoir municipal de la dynastie Zuccarelli.
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Ma fille aînée Vannina est née le 4 décembre 1986, elle, @jeanbernard1021 , et ma cadette, Julie, le 9 novembre 1989, jour de la chute du Mur de Berlin. Mes deux filles sont eurasiennes, mon épouse étant Réunionnaise, d'origine chinoise à cent pour cent. Je suis déjà le "missiavu" de deux petits-enfants, grâce à mon aînée, une petite-fille qui vient d'avoir quatre ans ce mois-ci, et un petit-fils qui aura un an le mois prochain.
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