Comments by "Missiavu" (@missiavu) on "документальные фильмы imineo"
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Oui, @Bracus.Reghusk , il faut lire le traité franco-génois du 13 mai 1768 générateur de l'"équivoque corse" pour reprendre le titre d'un ouvrage déjà ancien de l'historien insulaire René Emmanuelli. Cependant, une clause séparée et secrète de ce traité disposait que pour dédommager la République de Gènes de la perte qu'elle avait faite de quelques arrérages de subsides qui lui étaient dus en vertu de conventions antérieures au second traité de Compiègne de 1764, le roi de France lui ferait payer une somme de 200.000 livres tournois par an pendant dix ans, sauf à convenir après ce terme d'une continuation de subsides si la République de Gènes se trouverait dans la circonstance qui la mettrait dans le cas de demander un pareil secours à sa majesté. D'où la confusion ayant fait croire à beaucoup de contemporains à une "vente déguisée", Paoli ayant même déclaré avec colère : "ils nous ont vendus comme un troupeau de moutons". Il déclara également : "Gènes est vaincue et ne possède plus aucun droit effectif sur la Corse qui s'est érigée en nation souveraine, et quand bien même elle aurait encore pu se prévaloir d'une quelconque souveraineté sur l'île, elle ne pouvait s'en défaire provisoirement au profit d'une autre puissance sans le consentement des corses", première affirmation dans l'Histoire du "droit des peuples à disposer d'eux-mêmes", et d'où la guerre ouverte franco-corse qui s'en suivit et dura une année entière.
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@Bracus.Reghusk et @Celtique bolga, contrairement à ce que croient les "pinzuti", "Bonaparte" n'est pas la francisation de "Buonaparte" mais sa corsisation. En effet, "Buonaparte" ça veut dire, littéralement, la "bonne part" ou le "bon parti", or, en Corse, l'adjectif italien "buono", "buona" au féminin, s'est toujours prononcé "bonu" ("u" se prononce "ou"), "bona" au féminin. Aussi, les Buonaparte d'Ajaccio, descendant d'un arbaletrier natif de Sarzana, au confins liguro-toscans, arrivés là au début du XVIème siècle, mais qui ne cessèrent de nouer des alliances matrimoniales avec des familles de notables corses des villages de l'intérieur, les Tusoli et les Bonnelli de Bocognano (Napoléon avait une foule de cousins dans ce village de la haute-vallée de la Gravona), les Costa de Bastelica et les seigneurs Bozzi de la pieve du Taravu, par exemple, passèrent régulièrement d'une orthographication de leur patronyme à l'autre au gré des circonstances. Ainsi, Carlo-Maria, le père de Napoleone, était il "Bonaparte" tant qu'il était à Corte, auprès de Pasquale Paoli dont il était le secrétaire et l'un des lieutenants, pour redevenir "Buonaparte" à son retour à Ajaccio, après la défaite corse de Pontenovu du 8 mai 1769, histoire de rappeler opportunément aux nouveaux maîtres français, alliés et protecteurs de Gènes, ses lointaines origines ligures. Bien plus tard, Napoléon opta définitivement pour "Bonaparte" parce que c'est vrai qu'à l'oreille, ça pouvait sonner plus français que "Buonaparte". Par contre, il a bien francisé son prénom, Napoleone, se prononçant "Nabulione" en corse, qui n'avait jamais existé en France avant lui. Je reconnais que tout ça, il faut être corse et, même, corsophone, comme moi, pour le savoir.
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Le bien et le mal, @Jarodeightstyle , ne sont pas autre chose que des concepts moraux purement humains, de nature cuturelle, indispensables à toute vie en société, et ils sont d'ailleurs variables dans l'espace et dans le temps. Non, il n'y a ni paradis ni enfer, mais ce que je sais, c'est que tous ceux qui, en tout temps et en tout lieu, ont prétendu faire la "paradis sur Terre" n'ont jamais réussi qu'à y créer l'enfer, tant il est vrai que ce dernier est "pavé de bonnes intentions" comme on dit.
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Ah bon, @Jarodeightstyle , parce que tes délires mystiques sans queue ni tête, tu appelles ça de la "logique", toi ? Et qui es tu, pauvre demeuré illettré et fanatique, pour me traiter d'abruti ?, démontre moi par un raisonnement logique, par A + B, en quoi ce que j'ai écrit relèverait de l'abrutissement ?, tu sais, ce n'est pas parce que tu es trop stupide pour comprendre le sens d'un raisonnement logique que ce dernier est forcément idiot. Tu me fais penser à un passage précis d'un vieux sketche de Fernand Reynaud que tu trouveras facilement sur YouTube, "le douanier".....
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Des Africains au débarquement du 6 juin 1944 en Normandie, @pto1871 ?, où ça, quand ça ? Au débarquement de Provence, le 15 août suivant, oui, il y en avait, mais certainement pas en Nomandie ou, le D Day, ne furent parachutés et ne debarquèrent que des Américains, des Britanniques, des Canadiens, peut être quelques Polonais, Tchécoslovaques et néerlandais, et la poignée de Français métropolitains du commando de marine Kieffer.
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Intéressante mise au point, @monoi ragelila, j'ajouterai que Napoléon Bonaparte avait, en fait, en tant qu'homme d'ordre et de pouvoir, une conception fondamentalement pragmatique et utilitaire de la religion, et c'est pour cela qu'en Égypte ils ménaga l'Islam en lui donnant la "carotte", confiant à ses officiers : "si je devais gouverner un pays musulman, je n'hésiterais pas à me faire mahométan", tout en sachant également manier le bâton, si nécessaire, en réprimant très durement, par exemple, la révolte du Caire du 21 octobre 1798. C'est dans le même état d'esprit qu'une fois au pouvoir en France, il conclut le Concordat avec le pape, rétablissant ainsi la paix religieuse et déclarant à ce propos : "Ce qui me fascine dans la religion, ce n'est pas temps le mystère de l'incarnation que celui de l'ordre social", "l'opium du peuple" de Karl Marx avant la lettre, en quelque sorte, mais dans le "sens du manche", au profit de l'ordre établi.
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J'étais dans ma dixième année et, pour moi, avec mes yeux d'enfant, Mai 68 se résumait à des grandes vacances anticipées à raison de l'école fermée pour cause de grève générale, ainsi-qu'aux bateaux de la Marine nationale venant ravitailler notre île coupée du continent et que nous allions visiter au port de Bastia. Je me souviens également d'une manif bien tranquille des syndicats, de la gauche, parti communiste en particulier, avec quelques lycéens dans le cortège, sur le boulevard Paoli. Le gauchisme ne faisait pas vraiment recette dans une île structurellement conservatrice, alors très largement gaulliste et avec une jeunesse peu politisée d'autant plus qu'à l'epoque, faute d'université sur place, on était obligé de partir sur le Continent pour poursuivre des études supérieures après le Bac. En fait, la contestation et la politisation de la jeunesse sont arrivées chez nous trois ou quatre ans plus tard à la faveur de l'émergence du nationalisme corse contemporain d'abord principalement autonomiste avant que l'indépendantisme ne commence vite à s'affirmer de plus en plus ouvertement, le tout accompagné du "Riacquistu" culturel et du bouillonnement intellectuel de nos "università d'estate" ("universités d'été") in Corti, animées à la faveur du retour estival de nos étudiants. Notre Mai 68 à nous ce fut les grandes manifestations contre les "boues rouges" en 1973, celles des agriculteurs à Ajaccio en août 1974 et, surtout, la fusillade d'Aleria et les émeutes de Bastia fin août 1975. Puis, au printemps 1976, ce fut la naissance explosive du FLNC.
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Les "colons" stricto-sensu, c'est-à-dire les propriétaires de terres agricoles faisant "suer le burnous", @kacimediene4975 , étaient une petite minorité parmi ceux que l'on appelait les "pieds noirs" qui, dans leur grande majorité, étaient des petites-gens dont le niveau de vie moyen était bien inférieur à celui de la métropole et qui étaient d'ailleurs souvent issus de descendants d'immigrés misérables venus d'un-peu partout en Méditerranée, Espagne, Italie, Malte, Corse, Sicile, Grèce, par exemple. À Bab-El-Oued, avant la Toussaint 1954, on votait communiste figure toi. Va dire, par exemple, aux parents analphabètes d'Albert Camus, à sa mère qui survivait en faisant des ménages, qu'ils étaient des "colons", des "exploiteurs"......
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Mais je ne doute pas de votre intérêt pour la Première guerre mondiale et de votre éventuelle érudition à son sujet, @Gaspard-uc4iv , là n'était pas le sujet de nos échanges qui ne concernaient que votre référence "lunaire" à Arthur Rimbaud dans un tel contexte, ni plus ni moins. Moi, c'est monsieur, pas madame, Missiavu voulant dire grand-père dans la variante méridionale du corse, et je suis bien un "missiavu" qui atteindra l'âge de 66 ans en juillet prochain. Voilà, vous aviez dit une bêtise, je l'ai corrigée, aucune raison d'en être vexé, le débat est donc clos, OK ?....
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