Comments by "Missiavu" (@missiavu) on "1er novembre 1954, la Toussaint rouge - les débuts de la guerre d'Algérie" video.
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L'Algérie c'était juridiquement la France, @zokobadi1434 , pas un pays occupé et, à partir de juin 1958, tous les Algériens étaient des citoyens français à part entière, pas seulement des sujets français relevant du statut personnel de droit islamique comme auparavant pour la majorité des musulmans, aussi, aujourd'hui, par exemple, qualifiriez vous de "collabos" les corses qui, dans leur grande majorité, sont contre l'indépendance et veulent donc demeurer au sein de la République française, le cas échéant via un véritable statut constitutionnel d'autonomie interne de plein exercice ?.....
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Les "colons" stricto-sensu, c'est-à-dire les propriétaires de terres agricoles faisant "suer le burnous", @kacimediene4975 , étaient une petite minorité parmi ceux que l'on appelait les "pieds noirs" qui, dans leur grande majorité, étaient des petites-gens dont le niveau de vie moyen était bien inférieur à celui de la métropole et qui étaient d'ailleurs souvent issus de descendants d'immigrés misérables venus d'un-peu partout en Méditerranée, Espagne, Italie, Malte, Corse, Sicile, Grèce, par exemple. À Bab-El-Oued, avant la Toussaint 1954, on votait communiste figure toi. Va dire, par exemple, aux parents analphabètes d'Albert Camus, à sa mère qui survivait en faisant des ménages, qu'ils étaient des "colons", des "exploiteurs"......
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C'est vrai, @patrickleblanc1459 , la France a des torts impardonnables envers les Harkis qu'elle commence à peine à réparer, mais ce fut justement le tort des gouvernements successifs de la République, de droite comme de gauche, pas de la "droite nationale" qui, elle, de Tixier Vignancourt à Éric Zemmour et Marine le Pen, en passant par Jean-Marie le Pen, n'a jamais cessé de les défendre, elle, les Harkis, connaissant encore le sens des mots honneur et fidélité. Sinon, les camps de Harkis, certes démunis du confort et de l'hygiène qu'ils méritaient, étaient des camps de regroupement, pas des camps de concentration, ils ny étaient pas des prisonniers, pouvant les quitter dès qu'ils trouvaient à se recaser ailleurs.
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Oui oui, @perlechenoufi6175 , comme en témoigne d'ailleurs cette "Brigade nord-africaine" de sinistre mémoire recrutée par les gestapistes français Bonny et Lafont, de la rue Lauriston, spécialisée dans la chasse aux Juifs et aux Résistants..... Les Harkis n'étaient pas des collabos pour la bonne et simple raison que, juridiquement et administrativement, l'Algérie c'était la France, pas un pays occupé, et que, dans ces conditions, nombre de ses habitants, musulmans compris, se sentaient tenus par un devoir de fidélité envers la France. Aujourd'hui, par exemple, qualifieriez vous de "traitres" et de "collabos" tous les corses qui, dans leur grande majorité, se sentent et veulent demeurer français d'une manière ou d'une autre, le cas échéant, via un véritable statut constitutionnel d'autonomie interne de plein exercice ?...
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Oh, c'est encore plus simple que ça, @kacimediene4975 , par romantisme un-peu puéril, le FLNC s'était engagé dans une stratégie de "lutte armée", avec un certain effet d'imitation du FLN algérien, qui n'était pas-du-tout adaptée aux réalités complexes et très spécifiques de la "Question corse", dans ces conditions, la révolution dont il rêvait ne venant pas parce que l'on ne fait pas une révolution avec des ventres pleins, la corruption d'une partie de la clandestinité, sa dérive dans une criminalité de droit commun, étaient fatales face à cette impasse. Au final, c'est la stratégie autonomiste d'un combat politique démocratique à visage ouvert, d'une "révolution démocratique" dans les urnes, dont la figure emblématique est Gilles Simeoni, qui a prévalu. Avec Gilles, la "nationalisme" corse est enfin devenu adulte et responsable.
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