Comments by "Missiavu" (@missiavu) on "BLAST, Le souffle de l'info"
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La délinquance et la criminalité urbaines type banlieues et "cités" du Continent est très limitée en Corse, @muhamadoumuhamed306 , en dépit de la présence dans l'île d'une population issue de l'immigration maghrébine, essentiellement marocaine, un-peu tunisienne et très peu algérienne, en nombre non négligeable (disons, à la louche, un-peu plus de 50.000 sur une population totale d'un-peu moins de 350.000 habitants), le véritable fléau de l'île étant le grand banditisme et le crime organisé de type mafieux hélas exclusivement corses de souche. Un récent rapport du ministère de l'intérieur a recensé pas moins de 25 bandes mafieuses, chez nous, toutes bien corses. Aussi, dans un tel contexte, il n'y a pas de place pour une concurrence "allogène", les clans criminels corses concédant tout au plus aux quelques délinquants maghrebins qui peuvent sévir dans l'île le rôle de "petites mains" à leur service, sous étroite surveillance....., mais gare à ceux qui, ayant les dents trop longues, se sentiraient pousser des ailes et voudraient jouer les "caïds"......
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Contrairement à sa voisine la Sardaigne qui compte 1 million 654.796 habitants et, surtout, à la Sicile qui en compte 5 millions 32.000, la Corse n'a jamais été très peuplée, @muhamadoumuhamed306 . Il faut dire que notre île fut longtemps une terre d'émigration avec la France continentale, essentiellement la région PACA et la Région parisienne, et, jusqu'aux indépendances, l'Empire colonial français, pour centres d'attraction, sans oublier une émigration ancienne aux Amériques, en particulier à Porto-Rico et au Venezuela où les descendants d'immigrés corses n'ont pas oublié totalement leurs racines. Dans le monde, on compterait environ entre un et deux millions de personnes issues de l'émigration corses, ce que nous appelons "a spaluzzera", notre "diaspora" à nous.
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Mais arrêtez donc de les qualifier "d'extrême-droite" l'une et l'autre, comme si c'était une évidence. La frontière entre droite et extrême-droite passe par la remise en cause des fondements mêmes de la démocratie et de la République, est-ce leur cas ?, objectivement non. Ils sont bien de droite, oui, une droite assumée et décomplexée, et, surtout, souverainiste, certainement, mais pas d'extrême-droite.
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Ce ne sont pas des fans de foot qui ont foutu le souk au Stade de France, @keepbad9623 , mais des "jeunes", comme on dit pudiquement, du coin venus "faire leurs courses", LOL...... Quant à votre chantage au "racisme" ça ne marche plus, si être "raciste" c'est ne pas accepter le tout et n'importe quoi dans lequel notre société est en train de se noyer, ne pas raser les murs en baissant la tête devant ceux qui se croient tout permis sans aucune limite, alors oui, je suis "raciste", sauf que moi j'appelle ça être en état de légitime défense.
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La mémorisation ne sert absolument à rien pour réussir des études supérieures, @SDOne-or6vm , s'il n'y a pas l'intelligence derrière, mais c'est une problématique qui t'es sans-doute totalement inconnue dans ta cité HLM pourrie......Le droit, par exemple, les imbéciles incultes dans ton genre pensent souvent que ce n'est que du "par coeur", quelle erreur, c'est avant tout de la pure logique, presque des mathématiques sans chiffres, et ceux qui n'ont pas compris ça auront beau mémoriser tous les textes juridiques et toute la jurisprudence possible et imaginable, ils n'iront pas au-delà de la première année.....
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Allons, @massinissaberbere989 , le FLNC ne fut qu'une grotesque parodie du FLN algérien, les deux situations historiques n'ayant absolument rien de comparable. D'ailleurs, parmi la toute première génération du "nationalisme" corse contemporain, on trouvait beaucoup d'anciens ultras de l'Algérie française et, même, d'anciens membres de l'OAS, déçus par la France, figurez vous. Et beaucoup de membres fondateurs du FLNC étaient directement issus de l'extrême-droite estudiantine, du GUD en particulier (Alain Orsoni, par exemple, fils d'un sous-officier parachutiste ancien plastiqueur de l'OAS, était le chef du GUD à la Faculté de droit de la rue d'Assas à Paris durant la première moitié des années 70). Quant à Hassan Corso, il était tout simplement, au départ, l'un de ces captifs capturés par les corsaires Barbaresques, qui n'hésitaient pas à renier leur foi chrétienne pour échapper à la servitude. En Corse et ailleurs dans le monde chrétien on méprisait profondément ces "renégats" selon la terminologie de l'époque. On pourrait, par exemple, également citer le cas de ce Mammi Corso, devenu capitaine de corsaires Barbaresques, qui n'hésita pas à attaquer, razzier et incendier son propre village natal de Pino dans le Cap-Corse.
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Vous jouez sur les mots avec une parfaite mauvaise foi, @keepbad9623 , tout le monde sait que les habitants de la Seine-Saint-Denis ne sont pas majoritairement d'origines Bretonne, Normande, Auvergnate, Bourguignonne, Provençale, Picarde, Occitane, Basque, Alsacienne, Lorraine, Corse ou que-sais-je encore......
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Avant de venir me donner des leçons de compréhension, @keepbad9623 , merci de retourner sur les bancs de l'école élémentaire pour y apprendre à écrire correctement le français. Votre écriture pique les yeux tant elle est truffée d'horribles fautes d'orthographe et de syntaxe à chaque ligne. Pour le reste, je n'ai fait aucune généralisation, je n'ai fait que dire ce que tout le monde d'intellectuellement honnête a pu constater relativement à cette lamentable affaire du Stade de France, ni plus, ni moins. Comme le recommandait Charles Péguy (cherchez dans un dictionnaire pour savoir qui c'était) : "il faut voir ce que l'on voit et dire ce que l'on voit", c'est tout. Enfin, un chantage peut être purement intellectuel, même si tout ce qui est "intellectuel" doit singulièrement vous échapper, consistant à brandir a priori une accusation infâmante afin d'éluder tout débat de fond sur les réalités. Voilà, maintenant, cher illettré, bonsoir et bonne continuation.....
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La démocratie, @louistrinduc997 , ça veut dire étymologiquement, "le pouvoir du peuple", aussi, quand des "contre-pouvoirs", syndicats, lobbies, médias, partis politiques, groupes de pression, ou, même, un contre-pouvoir institutionnel comme le Conseil constitutionnel, etc...., vont à l'encontre de la volonté du peuple exprimée dans les urnes à travers l'élection du chef de l'État et de la représentation nationale au suffrage universel direct ou par la voie du référendum, oui, ils font obstacle à la démocratie.
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Elles ont été, dans les années 90, dans le "Manifeste des femmes pour la vie et contre la violence" qui fut à l'origine, juste après l'assassinat du préfet Érignac, des plus imposantes manifestations de rue que l'île ait connue de toutes son Histoire contemporaine, derrière une banderole unique où était écrit ce seul mot : "Basta", elles sont aujourd'hui très présentes dans les deux comités anti-mafia surgis de la société civile en 2019, le "Comité Massimu Susini", du nom de l'une des victimes de ces criminels, et le Comité "Mafia no, a vita ié".
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Amalgamer Éric Zemmour à l'ultra-droite, même à l'extrême-droite, c'est objectivement, que l'on soit d'accord ou non avec lui, et je suis loin de l'être sur bien des points, exactement la même chose qu'assimiler tout musulman à un terroriste Jihadiste. Nom de Dieu, arrêtez avec ce cirque, attaquez le tant que vous voudrez sur ce qu'il dit vraiment, sur ses véritables analyses et propositions, telles qu'elles sont précisément formulées, mais cessez de lui faire dire ce qu'il n'a jamais dit, de lui prêter des positions qu'il n'a jamais eues. Tiens, commencez par regarder et écouter attentivement la vidéo de son tout récent débat avec Michel Onfray, ici-même, sur YouTube, ça vous rendra peut-être intelligent ou intellectuellement honnêtes et, surtout, ça arrêtera sans-doute sa montée en puissance dans l'opinion publique dont votre propagande outrancière et souvent mensongère contre lui est le meilleurs carburant.
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Oui, @theoven344 ?,mais encore ?, quels sont vos arguments pour me contredire ? C'est un fait que les corses plébiscitent les autonomistes dans les urnes depuis environ sept ans, que ces derniers disposent à eux-seuls, de la majorité absolue à l'Assemblée de Corse, le total des suffrages obtenus aux élections territoriales de 2021 par l'ensemble des listes nationalistes, autonomistes et indépendantistes confondus, totalisant 70%, que trois députés de l'île sur quatre sont autonomistes, et que, de son côté, l'État n'en a jamais tenu aucun compte, ayant attendu les violences de ces derniers jours pour commencer à parler d'autonomie de la Corse. C'est donc objectivement une réalité que la voix de la rue semble bien plus audible à Paris que celle des urnes.
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Si les corses ont voté très majoritairement pour les autonomistes, @theoven344 , c'est qu'ils sont favorables à une avancée institutionnelle vers un véritable statut constitutionnel d'autonomie interne de plein exercice au sein de la République, type Nouvelle-Calédonie et Polynésie française, CQFD. Un "ramassis de repris de justice" ?, quels "repris de justice", précisément ?, cites en moi nommément un seul parmi les membres de l'actuelle majorité territoriale à l'Assemblée de Corse et du Conseil exécutif de la Collectivité de Corse qui en découle. Allez, vas y, donne moi des noms. En attendant, c'est bien Paul Giacobbi, ancien président MRG de la Collectivité de Corse de 2011 à 2015, pas Gilles Simeoni, qui, ces dernières années, a été condamné par la Justice pour détournement de fonds publics. Quant à des faits divers impliquant des délinquants et criminels de droit commun, ils n'ont pas plus de signification à l'égard de la Corse dans son ensemble que ceux, comparables et bien plus nombreux se déroulant dans le 93, à Marseille, à Roubaix et en tant d'autres endroits du Continent n'en ont à l'égard de l'ensemble des habitants de ces territoires urbains et périurbains, mon petit "pas d'amalgame" à "géométrie variable". Écoute, à plus de 63 ans, diplômé du troisième cycle de l'enseignement superieur, en droit, admissible au concours interne d'entrée à l'ENA en 1990, une très honorable carrière de cadre supérieur de la fonction publique de l'État derrière moi, sans compter près de 24 ans d'engagement maçonnique au Grand Orient de France, je n'ai pas de temps à perdre en de vaines polémiques avec un "beauf" de base, aussi stupide qu'inculte, incapable d'exprimer autre chose que des préjugés et lieux-communs dignes du "café du commerce", alors, va faire ton tiercé et cuver ton Ricard ou ton "gros rouge qui tâche" à ton bar PMU du coin et lâche moi un-peu les baskets, Ducon Lajoie, OK ? Nous ne sommes manifestement du même monde, nous ne jouons manifestement pas dans la même catégorie, toi et moi, alors, oust, du balais, "marche à l'ombre" le débilos......
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C'est toi, @theoven344 , qui oses me taxer de malhonnêteté intelllectuelle avec tes accusations globales et collectives sans aucune précision, sans donner aucun nom ? Quels politiciens corses, je dis bien "politiciens", responsables de dizaines d'assassinats crapuleux et politiques depuis les 20 dernières années précisément ?, qui sont tous mouillés dans des affaires de corruption, de détournement de fonds publics et de clientélisme ?, des noms, des noms. S'agissant du clientélisme, ce fut justement, durant plus d'un siècle, avec une fraude électorale chronique érigée un système, la base du pouvoir sans partage de ces dynasties familiales politiques, Giacobbi, Rocca Serra, Zuccarelli etc..., toutes bien "républicaines", toutes relais locaux du pouvoir central, qui faussait le jeu démocratique dans l'île et qui a pris fin avec la véritable révolution démocratique qui s'est déroulée avec constance dans les urnes corses, depuis les municipales bastiaises de 2014. Tu es tellement ignorant de l'Histoire politique de la Corse, que, sans t'en rendre rendre compte, tu mets là implicitement en cause ceux qui étaient justement les plus fidèles partisans de la Corse française dans le droit commun et les plus farouches adversaires des "natios". Ce que tu dénonces là c'est donc justement ce qui a assuré à l'État une Corse politiquement docile, voire immobile durant plus d'un siècle, pauvre idiot. Et je ne parle même pas des groupes barbouzards, émanations du SAC, des années 70, FRANCIA, GHJUSTIZIA MORANDINA, GHJUSTIZIA E LIBERTÀ, ni de la sombre affaire de la disparition de Guy Orsoni, jeune frère d'Alain Orsoni, en 1983, ayant mis en lumière les sombre connexions entre certaines officines d'État et le "Milieu" insulaire, la "Bande du Valinco" en particulier. Quant à la démocratie ça consiste d'abord à tenir pleinement compte du verdict des urnes, à en tirer toutes les conséquences qui en découlent, ni plus, ni moins. Tu mélanges tout, tu n'y connais manifestement rien, alors s'il te plaît, TA GUEULE !!!
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Non, @theoven344 , je ne suis pas nationaliste hystérique,seulement autonomiste réformiste et modéré, soucieux de concilier les spécificités de la Corse avec son appartenance à la République française et d'y assurer une démocratie authentique.C'est marrant, mais tous les noms que tu me cites sont ceux de partisans convaincus de la Corse française dans le droit commun et le "statu quo", sans aucune spécificité institutionnelle et qui ont toujours été les plus farouches adversaires des autonomistes et des "natios" de manière générale, tu traites bien mal tes alliés , mais c'est une habitude chez vous quand on sait comment vous avez traité ces malheureux harkis. Tu n'es qu'un petit pisse-copie de province, inculte et bourré de préjugés haineux, à la limite du racisme ordinaire. À propos, ce mépris, cette haine, même, à notre encontre, les exprimerais tu de manière aussi éhontée à l'egard de nos concitoyens d'outre-mer, Antillais, Guyanais et Réunionnais, par exemple ?...
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Comment as tu fait, @theoven344 , pour travailler sérieusement pour "Corse-Matin" si tu n'as jamais mis les pieds en Corse ? J'en connais des journalistes de "Corse-Matin", ils vivent et travaillent tous sur place, tu sais. En tout cas, tu confirmes une chose, la haine de l'autre est très souvent inversement proportionnelle à la connaissance concrète que l'on en a, c'est même une des principales caractéristiques de tous les racismes. Remplace dans ta prose, les corses par les noirs, les arabes ou les juifs, tu tombes immédiatement sous le coup de la loi. Et c'est toi, petit facho basique, qui ose donner des leçons de d'esprit républicain ? T'es vraiment "l'hôpital qui se moque de la charité" toi......
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Ne viens pas me donner des leçons sur l'île de la Réunion que je connais très bien, @theoven344 , celle qui est mon épouse depuis presque quarante ans étant Réunionnaise d'origine chinoise, et on trouve dans cette île nombre des ingrédients qui alimentent tes préjugés haineux sur la Corse et les corses, assistanat, clientélisme, fraude électorale, corruption, détournements de fonds publics etc.... . Quand aux problèmes structurels ils y sont comparables à ceux de la Corse depuis longtemps, insularité, secteur tertiaire disproportionné, en particulier dans le secteur public, par rapport aux secteurs primaire et secondaire, taux de chômage supérieur à la moyenne nationale, vie chère, niveau de vie globalement inférieur à celui de la France métropolitaine et continentale etc....etc..... La vérité, c'est que tu es un "pas d'amalgame à géométrie variable", un raciste congénital mais honteux qui se défoule en déversant sur les corses dans leur globalité toute la bile que son "surmoi" de prétendu "républicain" lui nterdit de déverser sur d'autres......
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Ah bon, les statuts actuels de la Nouvelle-Calédonie et de la Polynésie française, prévus par la Constitution et organisés par des lois organiques, qui sont bien des statuts d'autonomie interne avec pouvoir législatif et gouvernement locaux, compétence de droit commun donnée aux autorités locales pour tout ce qui concerne ces territoires et compétences d'attribution limitativement énumérées laissées à l'État, essentiellement dans le domaine régalien, sont "incompatibles avec la République", @theoven344 ?, comment se fait il qu'ils existent bel et bien dans ce cas ? Les Juifs ne sont pas non-plus une "race", @Theoven, l'antisémitisme n'en a pas moins été une des formes les plus meurtrières de racisme tout au long de l'Histoire, et le mépris foncier des nazis pour les Slaves, pourtant bien européens, c'était quoi, au juste, sinon du racisme ? D'ailleurs, la notion même de "races" humaines est sujette à caution, tout au moins éminemment relative, ne reponsant sur aucun fondement scientifique sérieux, en particulier sur le plan de la biologie et de la génétique. Dans son sens courant, le mot "racisme" désigne tout simplement l'essentialisation haineuse et/ou méprisante de personnes humaines en fonction de leurs origines, quelles qu'elles soient, ou, même, de leur confession religieuse, et a cette aune là, il y a bien un racisme anti-corse dont tu es une parfaite illustration. Le racisme ainsi défini peut même exister entre membres d'une même nationalité quand on connaît, par exemple, le mépris foncier et les préjugés qu'ont toujours eu beaucoup d'Italiens du nord, Piémontais, Lombards etc... à l'égard de leurs concitoyens méridionaux, Napolitains, Calabrais, Lucaniens, Pugliesi, Siciliens et Sardes, traditionnellement qualifiés de "terroni" que l'on peut traduire par "ploucs", de "crumiri", de "marocchini" ou, dans le cas particulier des Sardes, de "sardignoli". La situation des migrants méridionaux dans les grandes metropoles du nord industriel fut d'ailleurs longtemps très comparable à celle des immigrés de chez nous. Ce racisme antiméridional de certains Italiens du nord, d'ailleurs ravivé ces dernières années par la "Ligue du Nord", est sans-doute la forme de racisme la plus comparable au racisme anti-corse de certains continentaux comme toi, de même que le racisme anti-caucasien de certains Russes, notamment contre les Géorgiens dont les polyphonies traditionnelles sont si proches des nôtres.
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Tu confonds, @theoven344 , le "racisme" stricto-sensu en tant que théorisation pseudo-scientifique d'une soi-disant hiérarchie "naturelle", "biologique" même, entre prétendues "races" humaines, dont l'existence est assez résiduelle de nos jours, si l'on excepte certains "suprémacistes blancs" aux USA ou ailleurs, avec le "racisme" au sens courant du mot, en tant que comportement consistant à essentialiser des personnes humaines de manière haineuse et/ou méprisante, dévalorisante, en-tout-cas, en fonction de leurs origines, quelles qu'elles soient, ou, même, de leur confession religieuse, bref, à réduire l'individu au groupe, l'individuel au collectif. Que tu détestes ou méprises des gens uniquement pour ce qu'ils sont en les considérant comme constituant une "race" inferieure, ou sans aucune considération de ce type, quelle différence au niveau du résultat concret ? Quant au slogan "I Francesi fora" que j'ai personnellement toujours désapprouvé, d'ailleurs assez comparable au slogan "La valise ou le cercueil" du FLN algérien, encore plus violent, il correspondait plus à l'exacerbation outrancière d'une revendication politique se voulant, je dis bien "se voulant", émancipatrice, qu'à du "racisme" pur et simple. Pour le reste, la compatibilité d'un statut d'autonomie interne de plein exercice avec la République serait elle à géométrie variable en fonction de la distance géographique du territoire concerné ? Non, les autonomistes n'ont pas refusé à hauts cris l'application des articles 73 et 74 de la Constitution, ils ont simplement constaté que leurs dispositions ne sont pas applicables telles quelles à la Corse qui n'est pas une collectivité d'outre-mer, mais bien une collectivité métropolitaine, l'article 73 ne concernant que certaines adaptations possibles pour les départements d'outre-mer, et l'article 74 autorisant l'organisation particulière des seuls territoires d'outre-mer, demandant, en conséquence, l'inscription explicite de la Corse, en tant que telle, dans la Constitution. Quant au statut actuel de la Corse, qui reste un statut de décentralisation administrative avec les limites incompressibles que cela implique, il ne permet pas de résoudre certaines problématiques essentielles, telles, par exemple, qu'une spéculation foncière et immobilière effrénée qui prive de plus en plus la grande majorité des résidents permanents, je dis bien des "résidents", quelles que soient leurs origines, d'accéder à la propriété foncière et immobilière là où il vivent et travaillent. Est il normal que, sur certains territoires communaux, je pense, par exemple, à Porto-Vecchio, les résidences secondaires représentent parfois jusqu'à 60% du parc immobilier ? Le pourcentage total des résidences secondaires dans l'ensemble du parc immobilier insulaire, anormalement élevé, pèse gravement à la hausse sur le prix de l'immobilier, empêchant ainsi la majorité des résidents permanents d'accéder à la propriété, résoudre ce grave problème est donc, avant-tout, une question de justice sociale. Finalement, la Corse idéale semblerait être pour toi une sorte de réserve de luxe pour estivants fortunés, chapeau le "républicain".....
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Quant au détournement des subventions nationales et européennes en Corse, @theoven344 , il fut essentiellement le fait des tes "amis" soi-disant "républicains", qu'ils soient étiquetés à "droite" ou à "gauche", les fameux "clans", dociles courroies de transmission du pouvoir central, dont le pouvoir était assis sur le clientélisme et la fraude électorale, dans le silence complaisant de l'État, tels Paul Giacobbi, récemment condamné pour détournement de fonds publics, pas de la majorité territoriale actuelle qui a fait infiniment plus pour la Corse en six ans que toutes les mandatures précédentes. T'es tu jamais demandé pourquoi les corses vraiment de gauche, vraiment progressistes sont presque tous des militants, compagnons de route ou simple sympathisants de la famille politique dite "nationaliste", qu'il s'agisse du courant proprement autonomiste ou de la mouvance "indépendantistes" ? Je vais te dire une bonne chose, Ducon Lajoie, si tu étais corse, tu serais certainement "natio", et peut-être même, compte-tenu de ta psychorigidité apparente, indépendantiste extrémiste genre Yvan Colonna, ce que je ne suis pas et n'ai jamais été, car tout ce que tu dénonces à juste titre, clientélisme, fraude électorale, corruption, prevarications, collusion avec les gangs mafieux etc..., c'est cette famille politique qui a toujours lutté contre, même si certaines graves dérives, d'ailleurs favorisées par la politique de corruption active, avec circulation de valises pleines de billets de banque, orchestrée par l'État, en particulier au temps de Charles Pasqua, avait gravement entaché une partie des "chefs" de la clandestinité, avec pour résultat la sanglante "guerre intestine" des années 90, en réaction contre laquelle la folle idée de redonner au mouvement nationaliste sa "pureté révolutionnaire" initiale en s'attaquant au premier représentant de l'État dans l'île, germa dans les cerveaux égarés du fameux groupe de "Sagone - Cargèse" dégoûté et désespéré par cette effusion de sang. Mais ces dernières années, ce sont essentiellement des "natios" tels l'avocat Antoine Sollacaro ou le militant indépendantiste Massimu Susini, qui ont été assassinés par les gangs mafieux, et les deux comités anti-mafia issus de la société civile en 2019, sont très largement composés de personnalités issues de cette famille politique dite "nationaliste". Je peux enfin te dire que Gilles Simeoni lui-même est menacé depuis plusieurs années par les mafieux, ayant notamment toujours été d'une totale intransigeance à l'égard du cas Charles Pieri, principale pomme de discorde entre lui et Jean-Guy Talamoni tenu en laisse par le même Charles Pieri. D'ailleurs, c'est certainement le cas Charles Pieri qui a plombé le mouvement "Corsica libera" de Talamoni, aux dernières élections territoriales de 2021, l'excluant de l'Assemblée de Corse, au plus grand profit de "Core in Fronte", de Paul-Félix Benedetti, composante nettement plus marquée à gauche de la mouvance proprement indépendantiste, qui a pu ainsi faire son entrée à la même Assemblée de Corse, mais sans intégrer la majorité territoriale cette fois exclusivement autonomiste du courant Simeoni. Même le PNC de Jean-Christophe Angelini, pourtant autonomiste lui aussi, ne participe pas à cette nouvelle majorité territoriale. Mais toutes ces subtilités doivent te passer au-dessus de la tête car, en réalité, tu ne connais pas grand-chose aux réalités politiques de l'île, celui qui en parle à tort et à travers sans jamais y avoir mis les pieds, ce qui est un comble.
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Arrête un-peu, @Loukoume, les "mafieux" corses sont loin de sortir du "sous-prolétariat", crois moi. Les membres fondateurs du gang bastiais dit de la "Brise de mer", par exemple, étaient tous issus, au minimum, des classes moyennes, au mieux, de la meilleure bourgeoisie bastiaise comme Richard Casanova, l'exemple type du "fils de famille" dévoyé. Ma mère connaissait très bien ses pauvres parents.
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Sociologiment, @muhamadoumuhamed306 , le phénomène du grand banditisme insulaire est issu, soit de la ruralité villageoise, citons, par exemple, le "clan" familial des Mattei, à Corscia, dans le Niolu, et, surtout, le clan Federici de Venzolasca, dit des "bergers braqueurs de la Casinca", soit des classes moyennes et, même, parfois, de la bourgeoisie, urbaines qui ont d'ailleurs toujours, ça et là, des racines villageoises. Pratiquement rien, à cet égard, ne vient des cités HLM des quartiers périphériques d'Ajaccio, de Bastia et de Porto-Vecchio.
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Excellent exposé, tout y est dit. Je souscris à l'idée de l'instauration d'un système de parrainages citoyens en parallèle à celui des parrainages par des élus totalement dénaturé par la réforme de François Hollande l'ayant, de fait, politisée dans un sens partisan. Je rappelle, au passage, qu'en 2017, Rama Yadé, ancienne secrétaire d'État, n'avait pu confirmer sa candidature faute d'un nombre suffisants de parrainages. On peut penser d'elle ce que l'on voudra, mais on ne peut pas dire que sa candidature était fantaisiste ou loufoque, ni qu'elle n'était pas une candidate "sérieuse".
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Toi, t'as pas vu la vidéo de la caméra de surveillance de la salle de sports de la prison d'Arles diffusée dans le journal télévisé "Corsica-Sera" sur France 3 Corse Viastella jeudi soir..... Colonna était en pleine seance de musculation, allongé sous des barres parallèles quand il a été très rapidement et violemment agressé par surprise sans lui laisser l'ombre d'une chance de pouvoir se défendre. Par ailleurs, je ne sais pas si Yvan Colonna est coupable ou innocent de l'odieux assassinat du préfet Claude Érignac, mais ce que je sais, c'est qu'au terme de chacun de ses trois procès successifs, il fut, en fait sinon en droit, objectivement condamné "au bénéfice du doute", paradoxe juridique s'il en est cer, en droit, en vertu du principe constitutionnel de la présomption d'innocence, on ne peut, en principe, qu'être acquitté "au bénéfice du doute", le doute persistant et raisonnable devant systématiquement profiter à l'accusé. Enfin, il y a 80 ans, nombre de résistants français abattaient froidement dans le dos des soldats et officiers allemands en permission en train de déambuler sur la voie publique, on ne les en considère pas moins comme des héros aujourd'hui.
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Surtout que toi, @user-zq9ic9kv5x , t'as l'air d'être un véritable expert en matière de "clichés à deux balles", LOL...... Colonna était un militant nationaliste indépendantiste à l'idéologie anticolonialiste et anti-impérialiste, figure toi, pas un "mafieux", justement. S'il est coupable, sa dérive criminelle a été politique, pas mafieuse. Figure toi que chez lui, à Cargèse, il était connu pour avoir, dans les années 80, défendu bec et ongles un vieil immigré marocain outrageusement exploité par son employeur, un rapatrié d'Afrique-du-Nord, en faisant implicitement planer sur ce dernier la menace du FLNC. Tu ne sais rien de rien, alors TG !! Quant à savoir parler couramment le corse, rien d'étonnant à ça à mon âge, plus de 63 ans, merdusellu maleducatu.
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Excellente chronique de BLAST, décidément un excellent média, qui résume parfaitement toutes les raisons pour lesquelles je ne voterai pas et ne voterai jamais pour Éric Zemmour, même si j'apprecie sa grande intelligence et sa vaste culture et partage certains de ses constats de réalités et certaines de ses analyses, mais qu'il met au service de "valeurs", de fantasmes, dirais je même, qui sont aux antipodes des miennes, celles de la République démocratique, sociale et laïque. Je lui préfère de beaucoup des gens comme Alain Finkielkraut, Michel Onfray et, surtout, Natacha Polony, qui pointent parfois du doigt les mêmes réalités que lui et dénoncent parfois les mêmes dérives et dangers que lui, mais pas du tout pour défendre la même chose ; eux, ce qu'ils défendent, ce n'est pas le fantasme néo-maurrassien d'une "France d'avant" uniformément "blanche" et catholique, mais, bien au contraire, l'héritage universaliste de la France des "Lumières" et les valeurs de là République laïque.
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