Comments by "Missiavu" (@missiavu) on "L'AGRESSION D'YVAN COLONNA EMBRASE LA CORSE" video.

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  11. Si les corses ont voté très majoritairement pour les autonomistes,  @theoven344  , c'est qu'ils sont favorables à une avancée institutionnelle vers un véritable statut constitutionnel d'autonomie interne de plein exercice au sein de la République, type Nouvelle-Calédonie et Polynésie française, CQFD. Un "ramassis de repris de justice" ?, quels "repris de justice", précisément ?, cites en moi nommément un seul parmi les membres de l'actuelle majorité territoriale à l'Assemblée de Corse et du Conseil exécutif de la Collectivité de Corse qui en découle. Allez, vas y, donne moi des noms. En attendant, c'est bien Paul Giacobbi, ancien président MRG de la Collectivité de Corse de 2011 à 2015, pas Gilles Simeoni, qui, ces dernières années, a été condamné par la Justice pour détournement de fonds publics. Quant à des faits divers impliquant des délinquants et criminels de droit commun, ils n'ont pas plus de signification à l'égard de la Corse dans son ensemble que ceux, comparables et bien plus nombreux se déroulant dans le 93, à Marseille, à Roubaix et en tant d'autres endroits du Continent n'en ont à l'égard de l'ensemble des habitants de ces territoires urbains et périurbains, mon petit "pas d'amalgame" à "géométrie variable". Écoute, à plus de 63 ans, diplômé du troisième cycle de l'enseignement superieur, en droit, admissible au concours interne d'entrée à l'ENA en 1990, une très honorable carrière de cadre supérieur de la fonction publique de l'État derrière moi, sans compter près de 24 ans d'engagement maçonnique au Grand Orient de France, je n'ai pas de temps à perdre en de vaines polémiques avec un "beauf" de base, aussi stupide qu'inculte, incapable d'exprimer autre chose que des préjugés et lieux-communs dignes du "café du commerce", alors, va faire ton tiercé et cuver ton Ricard ou ton "gros rouge qui tâche" à ton bar PMU du coin et lâche moi un-peu les baskets, Ducon Lajoie, OK ? Nous ne sommes manifestement du même monde, nous ne jouons manifestement pas dans la même catégorie, toi et moi, alors, oust, du balais, "marche à l'ombre" le débilos......
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  12. C'est toi,  @theoven344  , qui oses me taxer de malhonnêteté intelllectuelle avec tes accusations globales et collectives sans aucune précision, sans donner aucun nom ? Quels politiciens corses, je dis bien "politiciens", responsables de dizaines d'assassinats crapuleux et politiques depuis les 20 dernières années précisément ?, qui sont tous mouillés dans des affaires de corruption, de détournement de fonds publics et de clientélisme ?, des noms, des noms. S'agissant du clientélisme, ce fut justement, durant plus d'un siècle, avec une fraude électorale chronique érigée un système, la base du pouvoir sans partage de ces dynasties familiales politiques, Giacobbi, Rocca Serra, Zuccarelli etc..., toutes bien "républicaines", toutes relais locaux du pouvoir central, qui faussait le jeu démocratique dans l'île et qui a pris fin avec la véritable révolution démocratique qui s'est déroulée avec constance dans les urnes corses, depuis les municipales bastiaises de 2014. Tu es tellement ignorant de l'Histoire politique de la Corse, que, sans t'en rendre rendre compte, tu mets là implicitement en cause ceux qui étaient justement les plus fidèles partisans de la Corse française dans le droit commun et les plus farouches adversaires des "natios". Ce que tu dénonces là c'est donc justement ce qui a assuré à l'État une Corse politiquement docile, voire immobile durant plus d'un siècle, pauvre idiot. Et je ne parle même pas des groupes barbouzards, émanations du SAC, des années 70, FRANCIA, GHJUSTIZIA MORANDINA, GHJUSTIZIA E LIBERTÀ, ni de la sombre affaire de la disparition de Guy Orsoni, jeune frère d'Alain Orsoni, en 1983, ayant mis en lumière les sombre connexions entre certaines officines d'État et le "Milieu" insulaire, la "Bande du Valinco" en particulier. Quant à la démocratie ça consiste d'abord à tenir pleinement compte du verdict des urnes, à en tirer toutes les conséquences qui en découlent, ni plus, ni moins. Tu mélanges tout, tu n'y connais manifestement rien, alors s'il te plaît, TA GUEULE !!!
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  17. Ah bon, les statuts actuels de la Nouvelle-Calédonie et de la Polynésie française, prévus par la Constitution et organisés par des lois organiques, qui sont bien des statuts d'autonomie interne avec pouvoir législatif et gouvernement locaux, compétence de droit commun donnée aux autorités locales pour tout ce qui concerne ces territoires et compétences d'attribution limitativement énumérées laissées à l'État, essentiellement dans le domaine régalien, sont "incompatibles avec la République",  @theoven344  ?, comment se fait il qu'ils existent bel et bien dans ce cas ? Les Juifs ne sont pas non-plus une "race", @Theoven, l'antisémitisme n'en a pas moins été une des formes les plus meurtrières de racisme tout au long de l'Histoire, et le mépris foncier des nazis pour les Slaves, pourtant bien européens, c'était quoi, au juste, sinon du racisme ? D'ailleurs, la notion même de "races" humaines est sujette à caution, tout au moins éminemment relative, ne reponsant sur aucun fondement scientifique sérieux, en particulier sur le plan de la biologie et de la génétique. Dans son sens courant, le mot "racisme" désigne tout simplement l'essentialisation haineuse et/ou méprisante de personnes humaines en fonction de leurs origines, quelles qu'elles soient, ou, même, de leur confession religieuse, et a cette aune là, il y a bien un racisme anti-corse dont tu es une parfaite illustration. Le racisme ainsi défini peut même exister entre membres d'une même nationalité quand on connaît, par exemple, le mépris foncier et les préjugés qu'ont toujours eu beaucoup d'Italiens du nord, Piémontais, Lombards etc... à l'égard de leurs concitoyens méridionaux, Napolitains, Calabrais, Lucaniens, Pugliesi, Siciliens et Sardes, traditionnellement qualifiés de "terroni" que l'on peut traduire par "ploucs", de "crumiri", de "marocchini" ou, dans le cas particulier des Sardes, de "sardignoli". La situation des migrants méridionaux dans les grandes metropoles du nord industriel fut d'ailleurs longtemps très comparable à celle des immigrés de chez nous. Ce racisme antiméridional de certains Italiens du nord, d'ailleurs ravivé ces dernières années par la "Ligue du Nord", est sans-doute la forme de racisme la plus comparable au racisme anti-corse de certains continentaux comme toi, de même que le racisme anti-caucasien de certains Russes, notamment contre les Géorgiens dont les polyphonies traditionnelles sont si proches des nôtres.
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  18. Tu confonds,  @theoven344 , le "racisme" stricto-sensu en tant que théorisation pseudo-scientifique d'une soi-disant hiérarchie "naturelle", "biologique" même, entre prétendues "races" humaines, dont l'existence est assez résiduelle de nos jours, si l'on excepte certains "suprémacistes blancs" aux USA ou ailleurs, avec le "racisme" au sens courant du mot, en tant que comportement consistant à essentialiser des personnes humaines de manière haineuse et/ou méprisante, dévalorisante, en-tout-cas, en fonction de leurs origines, quelles qu'elles soient, ou, même, de leur confession religieuse, bref, à réduire l'individu au groupe, l'individuel au collectif. Que tu détestes ou méprises des gens uniquement pour ce qu'ils sont en les considérant comme constituant une "race" inferieure, ou sans aucune considération de ce type, quelle différence au niveau du résultat concret ? Quant au slogan "I Francesi fora" que j'ai personnellement toujours désapprouvé, d'ailleurs assez comparable au slogan "La valise ou le cercueil" du FLN algérien, encore plus violent, il correspondait plus à l'exacerbation outrancière d'une revendication politique se voulant, je dis bien "se voulant", émancipatrice, qu'à du "racisme" pur et simple. Pour le reste, la compatibilité d'un statut d'autonomie interne de plein exercice avec la République serait elle à géométrie variable en fonction de la distance géographique du territoire concerné ? Non, les autonomistes n'ont pas refusé à hauts cris l'application des articles 73 et 74 de la Constitution, ils ont simplement constaté que leurs dispositions ne sont pas applicables telles quelles à la Corse qui n'est pas une collectivité d'outre-mer, mais bien une collectivité métropolitaine, l'article 73 ne concernant que certaines adaptations possibles pour les départements d'outre-mer, et l'article 74 autorisant l'organisation particulière des seuls territoires d'outre-mer, demandant, en conséquence, l'inscription explicite de la Corse, en tant que telle, dans la Constitution. Quant au statut actuel de la Corse, qui reste un statut de décentralisation administrative avec les limites incompressibles que cela implique, il ne permet pas de résoudre certaines problématiques essentielles, telles, par exemple, qu'une spéculation foncière et immobilière effrénée qui prive de plus en plus la grande majorité des résidents permanents, je dis bien des "résidents", quelles que soient leurs origines, d'accéder à la propriété foncière et immobilière là où il vivent et travaillent. Est il normal que, sur certains territoires communaux, je pense, par exemple, à Porto-Vecchio, les résidences secondaires représentent parfois jusqu'à 60% du parc immobilier ? Le pourcentage total des résidences secondaires dans l'ensemble du parc immobilier insulaire, anormalement élevé, pèse gravement à la hausse sur le prix de l'immobilier, empêchant ainsi la majorité des résidents permanents d'accéder à la propriété, résoudre ce grave problème est donc, avant-tout, une question de justice sociale. Finalement, la Corse idéale semblerait être pour toi une sorte de réserve de luxe pour estivants fortunés, chapeau le "républicain".....
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  20. Quant au détournement des subventions nationales et européennes en Corse,  @theoven344  , il fut essentiellement le fait des tes "amis" soi-disant "républicains", qu'ils soient étiquetés à "droite" ou à "gauche", les fameux "clans", dociles courroies de transmission du pouvoir central, dont le pouvoir était assis sur le clientélisme et la fraude électorale, dans le silence complaisant de l'État, tels Paul Giacobbi, récemment condamné pour détournement de fonds publics, pas de la majorité territoriale actuelle qui a fait infiniment plus pour la Corse en six ans que toutes les mandatures précédentes. T'es tu jamais demandé pourquoi les corses vraiment de gauche, vraiment progressistes sont presque tous des militants, compagnons de route ou simple sympathisants de la famille politique dite "nationaliste", qu'il s'agisse du courant proprement autonomiste ou de la mouvance "indépendantistes" ? Je vais te dire une bonne chose, Ducon Lajoie, si tu étais corse, tu serais certainement "natio", et peut-être même, compte-tenu de ta psychorigidité apparente, indépendantiste extrémiste genre Yvan Colonna, ce que je ne suis pas et n'ai jamais été, car tout ce que tu dénonces à juste titre, clientélisme, fraude électorale, corruption, prevarications, collusion avec les gangs mafieux etc..., c'est cette famille politique qui a toujours lutté contre, même si certaines graves dérives, d'ailleurs favorisées par la politique de corruption active, avec circulation de valises pleines de billets de banque, orchestrée par l'État, en particulier au temps de Charles Pasqua, avait gravement entaché une partie des "chefs" de la clandestinité, avec pour résultat la sanglante "guerre intestine" des années 90, en réaction contre laquelle la folle idée de redonner au mouvement nationaliste sa "pureté révolutionnaire" initiale en s'attaquant au premier représentant de l'État dans l'île, germa dans les cerveaux égarés du fameux groupe de "Sagone - Cargèse" dégoûté et désespéré par cette effusion de sang. Mais ces dernières années, ce sont essentiellement des "natios" tels l'avocat Antoine Sollacaro ou le militant indépendantiste Massimu Susini, qui ont été assassinés par les gangs mafieux, et les deux comités anti-mafia issus de la société civile en 2019, sont très largement composés de personnalités issues de cette famille politique dite "nationaliste". Je peux enfin te dire que Gilles Simeoni lui-même est menacé depuis plusieurs années par les mafieux, ayant notamment toujours été d'une totale intransigeance à l'égard du cas Charles Pieri, principale pomme de discorde entre lui et Jean-Guy Talamoni tenu en laisse par le même Charles Pieri. D'ailleurs, c'est certainement le cas Charles Pieri qui a plombé le mouvement "Corsica libera" de Talamoni, aux dernières élections territoriales de 2021, l'excluant de l'Assemblée de Corse, au plus grand profit de "Core in Fronte", de Paul-Félix Benedetti, composante nettement plus marquée à gauche de la mouvance proprement indépendantiste, qui a pu ainsi faire son entrée à la même Assemblée de Corse, mais sans intégrer la majorité territoriale cette fois exclusivement autonomiste du courant Simeoni. Même le PNC de Jean-Christophe Angelini, pourtant autonomiste lui aussi, ne participe pas à cette nouvelle majorité territoriale. Mais toutes ces subtilités doivent te passer au-dessus de la tête car, en réalité, tu ne connais pas grand-chose aux réalités politiques de l'île, celui qui en parle à tort et à travers sans jamais y avoir mis les pieds, ce qui est un comble.
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