Comments by "Missiavu" (@missiavu) on "LCI" channel.

  1. 517
  2. 496
  3. 53
  4. 35
  5. 34
  6. 27
  7. 18
  8. 17
  9. 13
  10. 12
  11. 11
  12. 10
  13. 10
  14. 9
  15. 9
  16. 9
  17. 8
  18. 8
  19. 8
  20. 7
  21. 7
  22. 6
  23. 6
  24. 5
  25. 5
  26. 4
  27. 4
  28. 4
  29. 4
  30. 4
  31. 4
  32. 4
  33. 4
  34. 4
  35. 4
  36. 4
  37. 3
  38. 3
  39. 3
  40. 3
  41. 3
  42. 3
  43. 3
  44. 3
  45. 3
  46. 2
  47. 2
  48. 2
  49. 2
  50. 2
  51. 2
  52. 2
  53. 2
  54. 2
  55. 2
  56. 2
  57. 2
  58. 2
  59. 2
  60. 2
  61. 2
  62. 2
  63. 2
  64. 2
  65. 2
  66. 2
  67. 2
  68. 2
  69. 2
  70. 2
  71. 2
  72. 2
  73. 2
  74. 2
  75. 2
  76. 2
  77. 2
  78. Et Zineb a raison,  @sebastienblanchard8012  , le voile ça se combat sur le terrain des idées et de la pédagogie, pas sur celui du droit et de l'interdiction légale, ce qui ne ferait que braquer encore plus celles qui le portent. Je rappelle d'ailleurs que la Laïcité c'est, très précisément, la liberté, dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer le culte de son choix ou de n'en pratiquer aucun sous la garantie de la distinction et la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel, entre sphère privée et sphère publique, entre religion et politique au sens étymologique du mot, "chose de la cité", dont la traduction juridique est la séparation entre les cultes religieux et l'État, et de la stricte neutralité en matière de dogmes, religieux ou pas, de la sphère publique recouvrant tout ce qui se rattache aux affaires publiques, à l'action et aux missions de la Puissance publique dans l'intérêt général sans distinctions de croyances et de non-croyance, laquelle ne se confond en aucune manière avec la notion purement géo-spatiale de simple espace public désignant simplement tout lieu ouvert au public où la règle est la liberté d'afficher et d'exprimer ses convictions, religieuses ou pas, sous réserve de respecter la liberté d'autrui et de ne pas troubler l'ordre public par des manifestations violentes et intempestives. La Laïcité ce n'est pas une opinion, c'est tout simplement la liberté d'en avoir une dans le respect de la liberté des autres d'avoir la leur, sous la garantie de la neutralité de la sphère publique telle que je viens de definir celle-ci. En cela, elle se distingue à la fois de la notion de religion d'État ou de religion officielle, d'une-part, et de celle d'Athéisme d'État, par exemple de type Marxiste, d'autre-part, puisque, dans ces deux cas de figure, l'État n'est justement pas neutre. Aussi, une interdiction légale générale et absolue du port du voile et autres signes d'appartenance religieuse dans le simple espace public reviendrait à rompre cette neutralité de la sphère publique censée garantir la liberté de tous dans l'égalité des consciences et la tolérance mutuelle, et aboutirait donc à l'exact contraire de l'essence même du principe de Laïcité.
    2
  79. 2
  80. 2
  81. 2
  82. 2
  83. 2
  84. 1
  85. 1
  86. 1
  87. 1
  88. 1
  89. 1
  90. 1
  91. 1
  92. 1
  93. 1
  94. 1
  95. 1
  96. 1
  97. 1
  98. 1
  99. 1
  100. 1
  101. 1
  102. 1
  103. 1
  104. 1
  105. 1
  106. 1
  107. 1
  108. 1
  109. 1
  110. 1
  111. 1
  112. 1
  113. 1
  114. 1
  115. 1
  116. 1
  117. 1
  118. 1
  119. 1
  120. 1
  121. 1
  122. 1
  123. 1
  124. 1
  125. 1
  126. 1
  127. 1
  128. 1
  129. 1
  130. 1
  131. 1
  132. 1
  133. 1
  134. 1
  135. 1
  136. 1
  137. 1
  138. 1
  139. 1
  140. 1
  141. 1
  142. 1
  143. 1
  144. 1
  145. 1
  146. 1
  147. 1
  148. 1
  149. 1
  150. 1
  151. 1
  152. 1
  153. 1
  154. 1
  155. 1
  156. 1
  157. 1
  158. 1
  159. 1
  160. 1
  161. 1
  162. 1
  163. 1
  164. 1
  165. 1
  166. 1
  167. 1
  168. 1
  169. 1
  170. 1
  171. 1
  172. 1
  173. 1
  174. 1
  175. 1
  176. 1
  177. 1
  178. 1
  179. 1
  180. 1
  181. 1
  182. 1
  183. 1
  184. 1
  185. 1
  186. 1
  187. 1
  188. 1
  189. 1
  190. 1
  191. 1
  192. 1
  193. 1
  194. 1
  195. Ça,  @juliuslambert9226 , c'est que l'on peut éventuellement supposer, mais il n'empêche que le Juge ne peut supposer ce que ne dit pas explicitement et expressément la loi pénale qui est d'interprétation stricte, il ne doit que l'appliquer telle quelle si les faits incriminés correspondent exactement à ce qu'elles dit, sinon elle n'est pas opposable à l'incriminé, mais ça, il faut être juriste pour le savoir et le comprendre. M'est avis que, dans ce cas d'espèce, les juges du tribunal correctionnel en cause le savaient parfaitement et ont parfaitement conscience que leur jugement de première instance ne sera très probablement pas confirmé en appel, ou que, quand-bien-même il le serait, l'éventuel arrêt de confirmation serait indubitablement cassé par la Cours de cassation qui ne fait pas de politique, elle, mais qu'ils ont tout-de-même délibérément choisi de rendre un jugement objectivement politique pour peser sur l'opinion publique dans le cadre de l'actuelle campagne électorale, sachant que le temps politique n'est pas le même que le temps judiciaire. À part-ça, Zemmour vise ces mineurs isolés d'abord et principalement pour les actes délictueux et, même, criminels, commis par une part non négligeable d'entre-eux et, d'ailleurs, vouloir les renvoyer à leurs parents, n'est ce pas un souci humanitaire dans leur intérêt à eux aussi ? Ce n'est pas par le déni de réalités que l'on résoudra les problèmes, dire ce qui est, sans aucun tabou, sans aucune "langue de bois", c'est, au contraire, poser la condition première pour en rechercher et en analyser les causes de manière à pouvoir ensuite envisager les solutions adéquates. Ainsi, pour faire une métaphore médicale, pas de traitement envisageable, pas de guérison possible, sans un solide diagnostic au départ.
    1
  196. 1
  197. 1
  198. 1
  199. 1
  200. 1
  201. 1
  202. 1
  203. 1
  204. 1
  205. 1
  206. 1
  207. 1
  208. 1
  209. 1
  210. 1
  211. 1
  212. 1
  213. 1
  214. 1
  215. 1
  216. 1
  217. 1
  218. 1
  219. 1
  220. 1
  221. 1
  222. 1
  223. 1
  224. 1
  225. 1
  226. 1
  227. 1
  228. 1
  229. 1
  230. 1
  231. 1
  232. 1
  233. 1
  234. 1
  235. 1
  236. 1
  237. 1
  238. 1
  239. 1
  240. 1
  241. 1
  242. 1
  243. Attention,  @radouane1514 , dans le Christianisme il y a tout de même théoriquement un "garde-fous", c'est le principe de la distinction et de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel si bien exprimée dans les Évangiles chrétiens à travers ces deux paroles attribuées au Christ : "Rendez à César ce qui appartient à César et laissez à Dieu ce qui est à Dieu" ainsi-que, surtout, "Mon royaume n'est pas de ce monde", aussi, d'une certaine manière, la loi de séparation des Églises et de l'État et la laïcité ont rappelé l'Église catholique au bon souvenir de l'un de ses fondamentaux théologiques qu'elle avait singulièrement eu tendance à oublier durant des siècles en s'arrogeant soit un véritable pouvoir temporel, soit, tout-au-moins, une sorte de magistère politique sur l'État et la société profane. Or, ce principe de la distinction et, surtout, de la séparation entre domaine spirituel et domaine temporel n'existe ni dans le Judaïsme ni dans l'Islam qui sont, dès le départ, des "religions-Lois" ayant vocation à régir tous les aspects de la vie humaine sur terre jusque dans les moindres détails. S'agissant du Judaïsme "en" France, Napoléon Bonaparte sut lui imposer il y plus de deux siècles, la primauté absolue de la loi de l'État, du code civil en particulier, par rapport à la loi rabbinique désormais strictement cantonnée aux seules affaires religieuses dans la seule sphère privée des fidèles sans autres sanctions que purement symbolique dépendant de la seule obéissance des croyants, donc de leur seul bon-vouloir, posant ainsi les fondation d'un véritable Judaïsme "de" France, d'un Judaïsme authentiquement français. Le défi, aujourd'hui, serait d'arriver à imposer la même chose à l'Islam "en" France, ce qui n'est pas une mince affaire..... Le principe de laïcité fut parfaitement résumé par Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État en une formule choc : "La loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi"......
    1
  244. 1
  245. 1
  246. 1
  247. 1
  248. 1
  249. 1
  250. 1
  251. 1
  252. 1
  253. 1
  254. 1
  255. 1
  256. 1
  257. 1
  258. Il y a cinquante ans et plus, un Zemmour de l'époque aurait très bien pu dire, parce-que cela correspondait à une réalité : "À Paris et à Marseille, la plupart des proxénètes sont corses, le Milieu du "Crime organisé" est très largement tenu pas des corses et la "French Connection" est en réalité une "Corsican connection"", l'aurait on pour autant accusé d'incitation à la haine contre toute la population d'origine corse dans son ensemble ?, et c'est un corse pur jus qui vous le dit et vous le demande. En1998, après l'odieux assassinat du préfet Érignac, toute une partie des grand médias nationaux fit peser, sans aucun complexe, à droite comme à gauche, une sorte de responsabilité, voire de culpabilité collective sur le peuple corse dans son ensemble sans offusquer absolument personne à part les corses eux-mêmes, bien entendu. Je me souviens encore de certains propos outrageusement corsophobes tenus à plusieurs reprises et en maintes occasions par un certain Laurent Ruquier et de nombre d'articles et propos du même tonneau d'un certain Christophe Barbier, rédacteur en chef de l'Express, qui auraient été sous le coup de la loi s'ils avaient visé certaines autres populations. Éric Zemmour avait seulement dit : "À Paris et en banlieue parisienne, la plupart des trafiquants de drogue sont noirs ou arabes", ce qui était le simple constat d'une réalité visible, aucunement une incitation à la haine raciale contrairement à ce que décida une Justice dévoyée, ça ne l'aurait été objectivement que s'il avait dit : "tous les noirs et tous les arabes sont des trafiquants de drogue", saisissez vous la nuance ?
    1
  259. 1
  260. 1
  261. 1
  262. 1
  263. 1
  264. 1
  265. 1
  266. 1
  267. 1
  268. 1
  269. 1
  270. 1
  271. 1
  272. 1
  273. 1
  274. 1
  275. 1
  276. 1
  277. 1
  278. 1
  279. 1
  280. 1
  281. 1
  282. 1
  283. 1