Comments by "Missiavu" (@missiavu) on "Front Populaire" channel.

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  21. En principe,  @maximeparent5052  , confondre antisionisme et antisémitisme relève de la la même méthode de terrorisme intellectuel consistant à assimiler systématiquement à du racisme, à travers le très ambivalent néologisme d'Islamophobie, toute opposition à l'Islam en tant que construction idéologique, une religion n'étant, après-tout, pas autre-chose qu'une idéologie qui s'autoproclame "sacrée " et d'essence "divine", mais, dans la pratique, on rencontre souvent un antisionisme de façade, particulièrement virulent, celui, en particulier, qui prône la destruction pure et simple de l'État d'Israël, qui flirte dangereusement avec de l'antisémitisme pur et simple. Pour s'y retrouver, l'antisionisme authentique c'est celui qui se borne à défendre les droits nationaux des Palestiniens, soit à travers la "solution à deux États", soit, même, en prônant l'idée d'un État binational ou d'un État laïc fondé sur le seul critère politico-juridique de la citoyenneté à l'exclusion de toute référence ethnique et/ou confessionnelle, alors que l'antisionisme faux-nez de l'antisémitisme peut se reconnaître à travers un certain nombre de thèmes comme le "complot americano-sioniste", la "domination sioniste mondiale", la "France sioniste" etc...etc.... qui ne sont que des mises au goût du jour des vieux thèmes de la propagande antisémite de jadis, le "complot juif pour dominer le monde" notamment appuyé sur les vrais faux "Protocoles des sages de Sion", "le complot judéo-maçonnique" ou la "France juive" pour reprendre le titre de l'ouvrage d'Édouard Drumont, fondateur d'une éphémère "Ligue antisémitique de France" au moment de l'affaire Dreyfus. D'ailleurs, quand on sait que les "Protocoles des sages de Sion", ce faux grossier fabriqué de toutes pièces à l'extrême fin du XIXème siècle par l'Okhrana, la police secrète de la Russie tsariste, sont devenus, après la seconde guerre mondiale, un succès de librairies et de bibliothèques jamais démenti dans le monde arabe, on peut y voir un signe de l'extrême porosité de la frontière entre antisionisme et antisémitisme pur et simple.
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  23. C'est vrai, @Benoit Sagnier, que "racisme systémique" et "racisme institutionnel" ce n'est pas tout à fait la même chose, même si le second ne peut s'établir que sur le terreau du premier, mais, pour qu'il y ait "racisme systémique" dans une société, il ne suffit pas qu'y existent des cas individuels, même relativement nombreux, de haine raciale et de discriminations de fait, sinon, toute société humaine serait, peu ou prou, atteinte de racisme systémique, il faut que cela soit général et systématique, inscrit partout dans les moeurs et la pratique quotidienne d'une société donnée, de telle sorte que la mise en place d'un racisme institutionnel pourrait s'y faire sans trop de problèmes, je dirais presque de manière naturelle. C'était par exemple le cas de l'Afrique du Sud avant l'institution officielle des lois d'Apartheid en 1948-1949, c'est peut être le cas, aujourd'hui, au moins partiellement, de la société israélienne qui ne vit pas encore sous un régime de racisme institutionnel, les citoyens israéliens arabes ayant juridiquement les mêmes droits civils et civiques que les autres citoyens israéliens, mais où la séparation hostile de fait entre les deux communautés est très largement une réalité, mais ce n'est certainement pas le cas de la société française. En effet, pour qu'un racisme soit systématique, il ne suffit pas qu'il soit la somme de comportements racistes individuels, il faut qu'il soit fondamentalement collectif et général, intrinsèquement inscrit dans les moeurs et le mode de vie de la société, de manière générale, et il faudrait être d'une parfaite mauvaise foi pour prétendre que ce serait le cas en France. En cas de "racisme systémique", par exemple, les couples dits "mixtes" et familles "inter-raciales" sont rarissimes ou constituent, en tout cas, l'exception, une exception généralement très mal acceptée ou, tout au moins, marginalisée par le reste de la société, or, en France, c'est loin d'être rare et c'est, de manière générale, très largement entré dans les moeurs depuis longtemps.
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  45. Des réfugiés palestiniens chassés de Jordanie par l'armée jordanienne lors du tragique "Septembre noir" 1970, près de 70.000 victimes, le plus grand massacre de Palestiniens de l'Histoire,  @maximeparent5052 . En plus, les Arabes de Palestine auraient pu avoir leur État à eux dès le départ s'ils avaient accepté, comme le fit alors le mouvement sioniste, le plan de partage de la Palestine sous mandat britannique en deux États, un État juif et un État arabe avec statut international pour Jérusalem, votée par l'Assemblée générale des Nations-Unies en novembre 1947. Mais non, ils n'en voulaient pas car le rêve en vogue à l'époque était celui d'une grande nation arabe unifiée dont la Palestine serait partie intégrante et pour réaliser ce rêve il fallait d'abord "jeter les Juifs à la mer" selon le slogan de l'époque qui présidait l'offensive générale des armées arabes dès avril 1948.... Le sort des armes en décida autrement...... Faut il également vous rappeler que les tout premiers massacres de cet interminable conflit furent les véritables pogroms comptables de centaines de victimes qui caractérisèrent les deux grandes révoltes arabes de la Palestine sous mandat britannique dans l'entre-deux-guerres, celle de 1929 et celle de 1936 à mars 1939, toutes deux déclenchées à l'appel de Mohamed Hadj Amine al-Husseini, grand mufti de Jérusalem, dont on sait le rôle d'auxiliaire zélé de l'Allemagne nazie qu'il joua ensuite durant la seconde guerre mondiale ?
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  50. Et alors,  @mxmx-hz7li  , pauvre gugusse, c'est et ça a toujours été l'argent qui a mené le monde, même sous la prétendue "dictature du prolétariat" qui ne fut jamais qu'une nouvelle oligarchie encore plus tyrannique que l'ancienne. Oui, comme disait le très pragmatique Winston Churchill "la démocratie est le pire des régimes à l'exception de tous les autres", oui, elle est très largement illusoire, oui, elle n'est que le masque d'un pouvoir oligarchique, voire ploutocratique, mais, désolé, "les choses étant ce qu'elles sont dans le monde tel qu'il est", pour reprendre une formule chère à cet autre grand pragmatique qu'était Charles de Gaulle, il n'y a rien de mieux, ou, plutôt, de moins pire, de plus supportable et vivable en boutique, toute alternative radicale se terminant invariablement en tyrannie dictatoriale ou en enfer totalitaire ou théocratique. La "société idéale" et "sans classes", le "meilleur des mondes possibles" ça n'existe pas, ça n'a jamais existé et ça n'existera jamais, il n'y a que le moins pire, le moindre mal. Oui, la démocratie dite "bourgeoise" par les adolescents attardés aux rêves utopistes enfenteurs de cauchemars bien réels dans ton genre, n'est très largement qu'un "pis-aller", qu'un "miroir aux alouettes", mais il n'y a d'alternative crédible que dans les cervelles immatures comme la tienne. Il y a toujours eu et il y aura toujours des riches et des pauvres, des exploiteurs et des exploités, alors, autant vivre cette réalité incontournable avec un semblant de liberté et de relatif bien-être, l'enfer qui est "pavé de bonnes intentions" on a déjà donné, et finalement, le capitalisme, avec son égoïsme foncier, son "argent roi", et son esprit terre à terre de profit, nous a bâti une société bien plus supportable que tous les marchands d'utopies profanes ou religieuses, que tous les prometteurs de "lendemains qui chantent" enfanteurs de lendemains qui, non seulement déchantent toujours, mais se transforment le plus souvent en "enfer sur terre"..... Penser comme toi à 20 ans, c'est bien, ça prouve que l'on a du coeur, mais continuer à le faire au delà de 40 ans, ça montre simplement que l'on n'a pas de cerveau.....
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  62. Mohamed Sifaoui, l'homme de l'affaire du Fonds Marianne ?, "magnifique" référence,  @antonin3885  ... LOL, évidemment. Sinon, le "cultivé", sache que le mot "Islamisme" fut inventé en France au XVIIIème siècle en tant que simple artifice sémantique destiné à aligner la dénomination de la religion musulmane, l'Islam, sur celles des autres religions finissant toute en "isme", Judaïsme, Christianisme, Hindouisme, Bouddhisme, Animisme, Paganisme, par exemple, ce n'était donc pas autre-chose qu'un simple synonyme d'Islam. Ce n'est qu'à la fin des années 70 du XXème siècle, à la faveur de la Révolution islamique iranienne, que ce mot a été redécouvert en Occident et en Occident seulement pour en faire artificiellement une catégorie idéologique et politique distincte de l'Islam en tant que tel. Sur le plan conceptuel, la distinction entre Islam et "Islamisme" ne correspond absolument à rien, la seule distinction opérante étant celle entre l'Islam en tant que construction idéologique, toute religion n'étant après tout pas autre-chose qu'une idéologie qui s'autoproclame "sacrée" et d'essence "divine" , et les Musulmans en tant que personnes humaines, lesquels peuvent avoir une infinité d'approches et de pratiques individuelles de leur foi, des plus littérales, fondamentalistes, dogmatiques, rigoristes, voire fanatiques, aux plus intimes, paisibles, exclusivement spiritualistes, piétistes et quiétistes, et, surtout, distancées par rapport aux dogmes de leur religion et à la "Loi" islamique.
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  66. Arrête un-peu,  @babnd2762  , avec cette légende dorée du monde musulman havre de paix pour les Juifs qu'il convient de relativiser considérablement à la lumière des faits comme le rappelle cette toute récente mise en cause d'un imam, ici, en France pour incitation à la haine, au meurtre, même, des Juifs alors qu'il n'a fait que citer un hadith du Prophète, un hadith qui existe bel et bien tel qu'il est rédigé. Ensuite, dans le monde musulman, les Juifs étaient soumis au statut infériorisant et aléatoire de la Dhimma, protection contre paiement d'un impôt spécifique, qui, concrètement, pouvait varier, selon les lieux et les époques, de l'authentique tolérance à la franche persécution. Oui, c'est vrai que la Chrétienté, la Chrétienté catholique et orthodoxe essentiellement, beaucoup moins la protestante, persécuta terriblement les Juifs, mais ce fut aussi dans l'Europe des Lumières, en Corse justement, d'abord, avec Pasquale Paoli, puis en France avec la Révolution de 1789 que les Juifs se virent pour la première fois accorder l'égalité des droits et la pleine citoyenneté. Quant à la libération anticipée de la Corse elle fut provoquée par l'initiative de la Résistance insulaire qui proclama l'insurrection générale au soir du 8 septembre 1943, à l'annonce de la signature de l'armistice entre le gouvernement italien du Maréchal Badoglio et les Alliés. Bien sûr, les renforts envoyés d'Alger en urgence par le général Giraud, Premier Bataillon de choc du Commandant Gambiez composé de soldats français métropolitains et Première division marocaine de montagne ont participé à cette libération en arrivant progressivement dans l'île par Ajaccio aux mains le la Résistance dès le 9 entre le 13 septembre et le 21 septembre, mais, pendant plusieurs jours les 10 à 15.000 maquisards corses tirent seuls tête aux Allemands avec pour seul appui celui des troupes italiennes ralliées ayant changé de camps. Quant aux Marocains, au contact de l'ennemi seulement à partir du 21 septembre, leur apport ne fut déterminant que dans les derniers combats, ceux des cols de San-Tefanu et de Teghime, pour la libération de Bastia acquise le 4 octobre. Les pertes les plus lourdes, côté allié, furent subies par les Italiens que leurs anciens alliés allemands, qui ne leur pardonnaient pas leur volte-face de dernière minute, ne ménagèrent pas, les considérant comme des traîtres, puis par les maquisards corses avec un-peu plus d'une bonne centaine de tués, alors que les troupes régulières françaises, Marocains compris, ne comptèrent en tout et pour tout que 78 tués.
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  67. Vous avez une fausse idée de la Corse où les mélanges ont toujours été très nombreux, et où, longtemps, comme on disait, la Corse avait l'art de "fabriquer des Corses" avec des gens venus d'ailleurs, @geosupbam5676  . On ne compte plus, chez nous, les familles métissées issues de mariages entre coloniaux corses et autochtones, les insulaires ayant été jadis très présents dans l'Empire colonial français, notamment en Indochine où ces "unions coloniales" furent particulièrement nombreuses. L'île est également la région de France à compter la plus forte proportion de mariages interconfessionnels entre musulmans issus de l'immigration maghrébine et non-musulmans, sans obligation de conversion de part et d'autre et il n'est pas rare d'y croiser, surtout en zone rurale, de vieux immigrés marocains ou tunisiens parlant mieux le corse que le français. Finalement, en ayant su leur tracer une ligne rouge comportementale symbolique à ne pas dépasser sous peine de conséquences douloureuses pour ceux qui la franchissent, nous avons posé les conditions d'un "vivre ensemble" dans les mêmes quartiers et les mêmes villages bien plus authentique et concret que sur le Continent. Les jeunes "rebeus" de chez nous n'ont pas cet horrible accent des banlieues du Continent, ils ont tout simplement exactement le même accent corse que les jeunes Corses de souche, agrémentant leur langage de jeunes des mêmes expressions issues du corse qu'eux. Quand on vit au milieu de gens profondément enracinés dans leur terre et qui défendent leur identité collective bec et ongles, on peut avoir une tendance naturelle à les respecter et, même, à chercher à leur ressembler et à s'intégrer à eux. Moi-même, je suis marié depuis près de 40 ans à une Réunionnaise d'origine chinoise et nous avons eu deux filles, deux belles eurasiennes, l'aînée nous ayant même déjà donnés deux petits-enfants.
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  84. Affirmer gratuitement, c'est facile, @Pier Symphorien, mais démontrer ce que l'on affirme en s'appuyant sur une argumentation logique et raisonnée, c'est mieux. Par ailleurs, qu’entendez-vous véritablement par ce néologisme d'"islamophobie", popularisé, rappelons-le, par l'ayatollah Khomeiny, grand « démocrate » et « humaniste » exemplaire, comme chacun sait ? S'il s'agit, par ce mot, uniquement de condamner les atteintes aux personnes, les appels à la haine et les discriminations envers les personnes, en raison de leur appartenance religieuse, pas de problèmes, il peut être opérant. Mais, dans ce cas, pourquoi donc avoir inventé un mot nouveau, spécifique à une religion précise, dès lors que la loi sanctionne d'ores et déjà toute atteinte aux personnes, tout appel à la haine, toute discrimination en raison de l'appartenance religieuse quelle qu'elle soit ? De même, pourquoi donc ne parle t on jamais de « christianophobie » à propos des persécutions et même, parfois, des meurtres dont sont victimes nombre de communautés chrétiennes du Moyen-Orient ?... . Par contre, s'il s'agit, par ce néologisme d'"islamophobie" de restreindre la liberté d'expression en interdisant, petit à petit, toute vision critique de l'Islam en tant que dogme, en tant que conception globale de l'homme, de la femme et de la société, et même en tant que système juridique [car l'Islam est bien tout cela à la fois], et, plus précisément, de réintroduire peu à peu, dans notre droit, l'incrimination archaïque de « blasphème », alors là, il y a danger liberticide. En effet, dans une société comme la nôtre, on doit avoir le droit de critiquer librement toute construction idéologique, même à caractère religieux, quelle qu'elle soit. En définitive, ce concept d'"Islamophobie" semble bien être un véritable "piège", une véritable "arme" utilisée dans cette "guerre psychologique" menée contre la République et ses valeurs, et l'on peut s'étonner que nombre de nos esprits réputés « progressistes » et « éclairés » s'empressent de tomber si étourdiment dans un piège aussi grossier.
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  93. Justement,  @Edxai  , je n'ai pas de "niveau idéologique", je suis même allergique à toutes les abstractions idéologiques qui ne font que "paver l'enfer de bonnes intentions" selon le dicton bien connu, je n'ai qu'un niveau réaliste et pragmatique. Apparemment, le sort des communistes et autres progressistes iraniens qui furent les premières victimes de la théocratie des mollahs qu'ils avaient si naïvement contribué à mettre en place ne vous a pas servi de leçon. Imaginons un instant l'hypothèse évidemment absurde d'un triomphe, en France, de la "révolution" anticapitaliste que vous appelez de vos vœux, en vous appuyant sur les masses musulmanes de ce pays, vous seriez les premiers à être bouffés tout crû par vos prétendus "alliés" dont les meilleurs collabos seraient rapidement issus des pires de nos vieilles extrêmes droites de toujours, ultra-catholiques, antisémites et anti-maçonniques, au nom du combat contre ce qu'ils ont toujours considéré comme leur "ennemi commun" et qu'ils nomment la "Ripoublique judéo-maçonnique". Comparer l'opposition résolue à cette idéologie politico-religieuse à vocation théocratique, rétrograde et réactionnaire qu'est intrinsèquement l'Islam à l'antisémitisme, idéologie racialiste prônant la haine des Juifs, absurdement assimilés à une "race", en tant que personnes humaines, et non la simple opposition au Judaïsme en tant que religion, relève de la pure escroquerie intellectuelle. En effet, pour un antisémite, un Juif demeure un Juif, même athée, même converti à une autre religion. Par contre, l'opposition a l'Islam en tant que construction idéologique n'implique pas nécessairement la haine de tout musulman en tant que personne humaine, car des millions d'entre eux, à travers le monde, savent avoir une pratique individuelle de leur foi essentiellement spiritualiste, piétiste, intime, paisible, distancée par rapport aux dogmes de la Loi islamique et donc parfaitement compatible avec les valeurs républicaines laïques et démocratiques, et ce sont d'ailleurs ces millions de musulmans modérés et laïcs que vous trahissez en vous faisant les alliés objectifs de ceux qui cherchent à les séparer du reste de la communauté nationale. Quant à la démocratie dite "bourgeoise", pour reprendre la terminologie marxiste, c'est tout simplement, comme le disait le très pragmatique Winston Churchill, "le pire des régimes à l'exception de tous les autres", de même, d'ailleurs, qu'un capitalisme régulé serait "le pire des systèmes économiques à l'exception de tous les autres". Oui, la démocratie est fort imparfaite, oui, elle est très largement illusoire, elle est même, sans doute, le cache-sexe d'une oligarchie ploutocratique, mais, désolé, "les choses étant ce qu'elles sont dans le monde tel qu'il est", pour reprendre une formule chère à cet autre grand pragmatique qu'était Charles de Gaulle, il n'y a rien de mieux, ou, plutôt, de moins pire, de plus vivable et supportable en boutique, toute alternative radicale s'étant invariablement terminée en enfer totalitaire et en déroute économique avec la misère comme seule chose en partage pour le plus grand nombre. Les marchands d'utopies irréalisables, de "grands soirs" qui aboutissent invariablement aux nuits les plus obscures, de "lendemains qui chantent" qui finissent toujours par déchanter et, même, par se transformer en cauchemars bien réels et bien concrets, eux, ça va, on a déjà donné.... Avoir vos rêves utopistes à 20 ans, pourquoi pas ?, ça montre que l'on a du coeur, mais les avoir encore passée la quarantaine, ça prouve seulement que l'on n'a pas de cerveau et que l'on n'a aucun sens des réalités, croyez en un vieux briscard de bientôt 63 ans, dont le seul et modeste "idéal" se contenterait de la préservation du "moins pire", du "moindre mal".
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  94. Les "masses",  @Edxai  , c'est pourtant un terme classique de votre phraséologie de marxiste-léniniste attardé désignant, selon un "holisme" qui est intrinsèque à votre dogmatisme idéologique niant l'individu, les "damnés de la terre", les supposés "exploités". Vous avez perdu depuis longtemps le vieil électorat ouvrier du Parti communiste de jadis, alors, vous vous êtes inventés de "nouveaux pauvres" en oubliant que leurs rêves ne sont pas forcément les vôtres. Quant à vos "procès d'intention" à mon égard, dignes de la "grande" époque des procès staliniens et maoïstes, totalement contredits par mon discours précédent, ils ne sont que la diversion classique, par l'attaque personnelle et la calomnie, de ceux qui n'ont plus rien à répondre sur le fond, sur le terrain des idées. Non, mais, vous avez quel âge pour croire encore aux illusions lyriques du "Communisme" qui n'a namais existé que dans vos fantasmes utopistes ? Moi, j'ai presque 63 ans, et, en 1971, en vacances en Autriche avec mes parents et mon frère, nous avions poussé jusqu'au delà du "rideau de fer", dont j'avais pu constater la réalité très prosaïquement matérielle, à la frontière, pour aller voir, chez elle, à Brno et, ensuite, visiter Prague en sa compagnie, une jeune Tchèque qui avait passé deux étés successifs chez nous, en tant que jeune-fille-au-paire, mais ne pouvait plus voyager au delà des pays membres du Pacte de Varsovie après août 1968, et ce petit séjour en Tchécoslovaquie avait pu me permettre de touche très concrètement du doigt la signification du dicton selon lequel "l'enfer est pavé de bonnes intentions". Quant à mon épouse, issue de la communauté chinoise de l'île de la Réunion, elle put le constater elle aussi en allant visiter ses nombreux oncles, tantes et cousins en RPC, en 1976, peu avant la mort de Mao Zedong, un des plus grands criminels de masses de l'Histoire.....
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  95. Le capitalisme,  @Edxai  , ce n'est pas une construction idéologique abstraite, c'est tout simplement le fonctionnement concret et réel des rapports économiques et marchands entre les hommes et, dans ce cadre, la politique n'est pas autre chose que l'art du possible pour le réguler et en corriger les excès au maximum. Le capitalisme c'est tout simplement la vie, telle qu'elle est, dans le monde réel, et la vie, on peut l'améliorer dans la mesure du possible, en atténuer les aspects les plus cruels, mais on ne peut pas la remplacer sous peine de la tuer, tout simplement. Bon, cessons ce dialogue de sourds entre un réaliste pragmatique et un idéologue dogmatique, vous voulez bien ?, ça ne rime à rien et ça n'aboutit à rien. Quant au "fascisme", même dans sa version "nazie", seul le "communisme" réel a pu le surpasser, en nombre de victimes à son actif au cours du siècle dernier..... . Entre le fascisme noir ou brun, d'une part et le fascisme rouge qui est le vôtre, d'autre part, je ne vois guère de différences au niveau du résultat concret en matière de mépris de la vie humaine. Dans les deux cas, on nie l'individu, on efface la personne humaine réduite à une catégorie collective impersonnelle, la "race" d'un côté, la "classe" de l'autre, peu importent vos qualités individuelles, vos actes et vos mérites personnels, si vous êtes nés dans la "mauvaise" "race" ou la "mauvaise" classe, vous êtes "coupable" de naissance et condamné par avance. La seule véritable ligne de fracture, dans l'histoire des idées politiques, ne s'est jamais située entre "gauche" et "droite", mais entre "holisme", matrice de toute pensée totalitaire, et "personnalisme", ce clivage premier transcendant et traversant le précédent cité, c'est ce que j'ai retenu des leçons de l'un de mes vieux professeurs d'"Histoire des idées politiques" dont je suivais les cours à la Fac de droit durant l'année universitaire 1979-1980.
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  96. Ah non,  @Edxai  , ce n'est pas "pompé sur Wikipedia", et je te mets au défi d'y retrouver de que j'ai dit là, c'est pompé sur mes réflexions personnelles nourries par une observation et une prise en compte constante des réalités, à mon âge, on a eu le temps pour ça, par mes lectures, lectures de vrais bouquins, pas de "tracts" cybernétiques sur le Web, par mes acquis universitaires et, également, par l'expérience appréciable du libre débat d'idées dégagé de tout dogmatisme resultant de 23 ans d'appartenance à la franc-maçonnerie au sein du Grand Orient de France, là où on ne prend pas la parole, mais où on la demande, où on vous la donne et où, lorsque vous l'avez, personne ne viendra vous interrompre tant que vous n'avez pas prononcé la formule rituelle concluant toute intervention en loge : "j'ai dit", là où l'on vous répondra par des arguments, sur le seul terrain des idées, sans insultes, sans attaques personnelles. Quant à tes attaques "intuitu-personae" et procès gratuits d'intention tendant à discréditer la personne même de ton contradicteur, d'autant plus absurdes que nous ne sommes tous, ici, que de parfaits inconnus les uns pour les autres, elles sont dérisoires tant il est vrai qu'elles ne sont que les béquilles de l'indigence intellectuelle sur le terrain des idées. Bon, allez, on arrête là, comme disait un collègue de travail à moi, il y a plus de vingt ans : "faut pas parler aux cons, ça ne risque pas de les rendre intelligents", surtout s'agissant de petits doctrinaires dogmatiques, prétentieux et fanatiques, tout ce que je déteste .. .
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