Comments by "Kicker" (@kicker3595) on "L'économie chinoise en panne - Reportage #cdanslair 24.08.2022" video.

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  9.  @Sammy-rx8wt  Ces différents limogeages sont révélateurs de l’incohérence de tous les chefs d’État français sur le dossier de la Françafrique. Le contraste est saisissant entre beaux discours, déclarations solennelles, et pratiques diplomatiques conservatoires de la France qui, afin d’asseoir son hégémonie, soutient à bout de bras et à coups de canon les sous-préfets et potiches que sont Ouattara en Côte d’Ivoire, Idriss Déby Itno au Tchad, François Bozizé en Centrafrique, Omar Bongo Odimba puis son fils Ali Bongo Odimba au Gabon, Denis Sassou Nguesso au Congo et Paul Biya au Cameroun. Cette constance de la politique française en Afrique s’explique par le fait qu’au-delà de la volonté des autorités françaises de faire main basse sur les ressources naturelles de certains pays dits « francophones» afin d’assurer l’approvisionnement en énergie de leur pays, la France use de tous les moyens - en maintenant par exemple les pays de la zone franc dans les rets de la Françafrique - pour conserver son rang de puissance mondiale. Chirac « l’Africain » n’était-il pas de ceux qui pensaient que « sans l’Afrique, la France deviendrait une puissance de troisième rang »? François Mitterrand ne le prédisait-il pas en 1957 ? Selon le premier président socialiste de la Ve République, « Sans l’Afrique, il n’y aura pas d’Histoire de la France au XXI siècle…Comment en effet la France…irait-elle vers le Nord ? ou vers l’Est ? ou vers l’Ouest ? Seule la route vers le Sud est disponible, large, bordée d’innombrables peuples en même temps que d’espaces inoccupés…Déjà la France sait combien l’Afrique lui est nécessaire »). Arrivé au pouvoir en mai 1981, François Mitterrand ne manquera pas de le (re)préciser dans ses discours des années 80 et 90 : « Il n’y a pas de hiatus dans la politique africaine de la France avant mai 1981 et après. Si la méthode a changé, l’objectif est resté. Il consiste à préserver le rôle et les intérêts de la France en Afrique» « […] L’audience de la France en Afrique, c’est ce qu’elle a de meilleur dans sa continuité " « […]Je suis porteur de plus qu’une tradition, d’intérêts légitimes, de grands intérêts. Je ne peux pas signer – je m’y refuserai – la disparition de la France de la surface du globe, en dehors de son précarré » « […] Je dis solennellement devant vous : La France doit maintenir sa route et refuser de réduire son ambition africaine…La France ne serait plus tout à fait elle-même aux yeux du monde si elle renonçait à être présente en Afrique ».
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