Comments by "" (@williammarie2479) on "Ligne Droite • La matinale de Radio Courtoisie"
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Albert Camus avait écrit "La ville est une fourmillière d'hommes seuls".
Pour ma part je suis un grand solitaire. Non voulu, mais je fais avec.
Toutefois je jalousais les petits ados de Stephen King (qui a très exactement mon âge et qui vient, comme moi, d'un milieu populaire) qui ont une vie après l'école alors que de mon côté on se quittait comme des camarades de bureau. Je n'étais pas asocial, j'avais de bons copains en classe mais... uniquement en classe.
Mais je ne suis en rien tombé dans la déprime. J'avais de grandes passions scientifiques (biologie, entomologie), je lisais beaucoup (époque des Bob Morane et des illustrés comme Spirou) mais je ne voyais personne ne fut-ce que pour partager mes goûts.
Ça s'est aggravé avec le temps et l'asociabilité ambiante, hormis l'époque de mai 68 qui fut une période sociale.
Mais par la suite, bernique !
Même en cherchant dans les forums spécialisés.
J'ai cherché des compagnons d'aventures marines pour mon voilier de 10 m. Quelles soient vacancières ou hauturières. Personne.
Du coup j'ai renoncé à la navigation qui peut être épuisante en solo (je n'ai pas la trempe d'un Moitessier). J'ai quand même 3 transats à mon actif. Je serais bien parti pour plus loin (Pacifique) et sur un 16 m mais il m'aurait alors fallu un matelot et un moussaillon, mais c'était "un rêve modeste et fou"
J'ai cherché, voyant que la vie en France devenait invivable, des compagnons d'expatriation. J'avais des projets concrets. Il y avait des forums pour ça. Mais ce n'était que le lieu de robinsonnades et de tartines de mal-être aussitôt oubliées qu'écrites.
Vivant alors en Amérique du Sud (j'ai de la site dans les idées et je me suis expatrié tout seul) et nanti qu'une camioneta quatquateuze, j'ai cherché des compagnons de vadrouilles dans la Cordillère. Personne là aussi. Mais au moins je pouvais voyager seul. Si je suis fatigué, je me met sur le bord de la piste, je tire mon frein à main, j'incline mon siège et je dors après avoir lu quelques pages d'un ebook sur ma liseuse. Jamais trouvé le frein à main sur un voilier.
Conclusion à 75 ans, la solitude j'ai fait avec toute mon existence en me consolant avec la maxime "mieux vaut être seul que mal accompagné".
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Je ne suis pas un économiste, mais je sais observer la sociologie autour de moi, ce que m'autorisent les ans et ma tête chenue.
Donc il faut constater le changement de paradigme dans l'économie, changement qualitatif où, du capitalisme keynésien, on passa au capitalisme financier. Tout cela dans un intervalle très court : le milieu des années 70.
Petites explications pour ceux qui dormaient :
Le capitalisme keynésien est appelé aussi fordiste. Parce que Henry Ford a trouvé peu rentable de fabriquer des voitures artisanales et vendues très chères à une élite. Les clients devaient être le peuple et non une élite bourgeoise. D'où la création d'une nouvelle catégorie : des producteurs qui devenaient aussi des consommateurs. Et pour l'être ils devaient avoir un salaire correct et du temps libre tout ça pour acheter les Ford T et les faire rouler pendant les congés payés.
Petit problème toutefois : pas de robots à cette époque, l'amélioration de la production se faisait sur la chaîne de montage où chaque poste de travail nécessitait des gestes simples qu'avait analysé l'ingénieur Taylor. Très efficace et rentable mais abrutissant. Ce qui avait incité Charlie Chaplin à créer son célèbre film, "Les temps modernes" qui faisait hurler de rire les prolétaires français qui étaient dans les grandes grèves de 1936.
Ce capitalisme fordien, dit de "la société de consommation" où le consommateur était aussi producteur, n'a duré qu'un temps et ledit changement de paradigme s'est produit quand les 100 premières sociétés financières eurent un CA 1.000 fois supérieur aux 100 premières sociétés industrielles.
Autrement dit on pouvait gagner davantage d'argent en trafiquant dans les marchés qu'en fabriquant des objets manufacturés (Black Rock, McKinsey, etc.).
Les producteurs étaient devenus inutiles !
Cela commença en France dans le milieu des années 70 où ce fut la destruction et la délocalisation à tout va de tout ce qui relevait de la production industrielle. La production résiduelle se faisait avec des travailleurs quasi esclaves et pas du tout consommateurs (Chine, Inde). Quand aux travailleurs restant en France c'étaient devenus "des gens qui ne sont rien" et "qui coûtent un pognon de dingue". Une répression policière féroce s'abattit sur les protestataires (les gilets jaunes).
Ce pouvoir féroce joua la carte de la soumission et de l'abrutissement des masses, aidé en cela par les capitalistes financiers précités qui détenaient aussi TOUS les médias. Le discours de soumission était matraqué depuis les petites classes et la manipulation du covid (une variante de grippe ne faisant pas plus de morts) fut couronnée de succès quand les dirigeants virent que les gens se laissaient enfermer en confinement sans protester. On pouvait donc les manipuler sans risque.
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Cette méthode (les émeutes et le pillage) est typiquement africaine.
Il peut y avoir, au départ, des revendications très légitimes, mais, inéluctablement cela tourne à l'émeute, à la destruction et, surtout, au pillage.
Lors d'un séjour touristique au Bénin en 1984 il y avait un garage importateur et réparateur de camions Gastonnegre (un nom pareil en Afrique, ça ne s'invente pas). Ce garage avait été pillé et détruit dans une de ces émeutes périodiques dont l'Afrique a le secret. En discutant avec un flic celui-ci avait déclaré "Oui nous avons été un peu espiègles". Le qualificatif était ahurissant. Et il regrettait que Gastonnegre ne reprenne pas ses activités comme si de rien n'était.
Vu la tiers-mondisation de la France cette immigration délirante empêchera toute amélioration de ce pays (que j'ai quitté sans regret depuis 12 ans).
Macron va être, une fois de plus, la risée à l'international.
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Fini les habitats baba cool des années 70 et qui ne coûtaient pas cher. Je me souviens d'une vieille maison en pierre, plus que centenaire où on sentait le vent passer à travers les pierres. Cet inconfort aurait été résolu avec du mortier à l'extérieur et du plâtre à l'intérieur.
Toutes ces maisons et leurs terrains ne coûtaient pas cher à l'époque jusqu'à ce que la mode en fasse monter les prix de façon éhontée car les belges, allemands, anglais se sont jetés dessus dans les années 70-80.
Bon il faut vous rendre à l'évidence, mes biquets : la France et l'Europe en général va devenir (et l'est déjà) invivable.
Il vous faudra décaniller (à moins que vous préfériez crever sur place).
Je vous informe qu'au Paraguay, où je vis depuis 12 ans, si vous avez acheté un bout de terrain pas cher, vous pourrez y construire la pire des baraques personne ne vous dira rien.
Je me souviens d'un hameau, dans la Creuse, où nous avions demandé, pour une barraque provisoire, un branchement électrique. Refusé car notre prise de terre n'était pas bonne. Effectivement, comme on était sur du granit elle ne risquait pas de l'être. L'amusant (c'est qu'il faut garder le sens de l'humour, même avec les administrations françaises, sinon vous allez vous faire des trous dans l'estomac) c'est que tous les habitants du hameau avaient l'électricité mais aucun n'avait de prise de terre bonne ou mauvaise. On a résolu le problème en achetant un petit groupe électrogène.
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