Comments by "" (@williammarie2479) on "FatCat Finance (anciennement 1984)" channel.

  1. Bah, t'en auras une autre.
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  2. Dans mon container de 20 pieds emmené au Paraguay, j'ai tout mis ! Mes bouquins, mes DVD, mon informatique, etc. Ici je vis dans ma bulle de culture française car je n'ai pas de contacts avec les locaux. Car ce sont des guaranis, non des hispaniques. Alors qu'en vadrouille en Argentine et au Chili je parlais aisément avec les locaux, même avec mon mauvais espagnol. J'ai été étonné par le nombre de chiliens qui parlaient français. En Argentine aussi encore que ça se perd. Ernesto Guevara parlait français.
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  3. Moi je regrette une chose : c'est de ne pas avoir emmené ma vieille mère atteinte d'Alzheimer. Elle était dans un bon EPHAD (cher) mais dans ma grande maison du Paraguay et avec des personnes pour les soins cela aurait été meilleur et moins cher.
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  4. Au Paraguay où je vis depuis 13 ans la TVA (IVA ici) c'est la moitié de la France (10 % pour les achats courants, 5 % sur l'alimentaire). Les impôts locaux sont très légers et même inexistants pour le locataire que je suis.
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  5.  @Chachaseller  L'Argentine est désastreuse au niveau de sa monnaie, mais si tu as une pension qui vient de France, aucun souci.
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  6. Oui, on est critique, et après ?
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  7. Juste un exemple : Au Paraguay où je vis vous pouvez acheter un terrain pas cher. Vous pouvez y construire la plus horrible des baraques, la terre est cultivable 11 mois sur 12, l'eau, c'est souvent un forage et les impôts locaux sont symboliques. Les gens ici ont des poules et mêmes des cochons. 80 % des habitants vivent ainsi et ce ne sont pas des lumières. Habitat locatif : il est assez rare, toutefois moi je vis dans un grand 3 pièces au centre de la 4e ville du pays, avec terrasse donnant sur les arbres avoisinants. Et je paye en location 1.500.000 PYG/mensuel, soit 190 EUR, net d'impôts et eau gratuite (c'est un forage). Rester en France aurait été suicidaire, j'aurais fini sdf (espérance de vie 50 ans)
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  8. L'Amérique du Sud est autonome à tous les niveaux. C'est d'ailleurs un pilier des BRICS.
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  9. Un pis aller on installe de plus en plus les migrants qui débordent dans les grandes villes, dans les campagnes. Et on leur construit des gites payés par qui ? Devinez...
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  10. Il manque un site qui recense les pays possibles avec les témoignages et les descriptifs de ceux qui y vivent déjà. S'il y en a un (ou s'en crée un) je peux vous faire un descriptif pour le Paraguay vu que j'y vis depuis 13 ans.
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  11. Si tu attends que les moutons deviennent des loups, tu te gourres.
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  12. Pas encore égorgée par Boko Haram ? :face-blue-smiling:
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  13. Tu veux des exemples guerriers ? En voici un, de famille : En 1940 mon père voyait la France vautrée dans le pétainisme. Ça ne lui plaisait pas et, avec une barcasse il a rejoint l'Angleterre et s'est engagé dans les SAS. Il était revenu en France en juin 44 mais en parachute en chantant "J'irais revoir ma Normandie". Cela dit sans débarquement allié et si les russes avaient été stoppés la France serait toujours pétainiste. Et la soumission à Van des Lahyéne tu appelles cela comment ?
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  14. Brrr. Pas pour moi, je suis frileux.
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  15.  @MathiasGrdl  Dans tous les cas il faut passer par une phase que j'appellerais de "tourisme appliqué". Aller faire un tour dans un pays possible, tâter le terrain, bavarder avec les gens et, si possible, établir des contacts. Certains pays autorisent des migrants entrepreneurs. Autrement dit il faut déposer un capital à la banque. Mais si on a pu faire de bons contacts on peut faire des "promesses d'embauche" ce qui réduit le montant du capital nécessaire.
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  16. Moi j'avais un 3e cycle de biologie-biochimie et ça ne m'a servi à rien. Je gagnais plus en gérant des pièces détachées et, au noir, en faisant de la plomberie-chauffage et électricité comme un pro.
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  17. Et tu vas attendre cette hypothèse improbable ? Une tique ne quitte pas son hôte tant qu'elle a du sang à récolter.
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  18. Exact ! Il faut un minimum de capital. Dans mon cas la revente du pavillon hérité de ma mère que j'avais bien retapé.
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  19.  @rodolphegilles  Très bon témoignage !
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  20. Avec une retraite pas trop ridicule on vit très bien dans beaucoup de pays. Par exemple l'Argentine a une monnaie désastreuse, mais, avec une retraite en euro, on est ici le roi du pétrole.
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  21.  @sillardtoto2313  Et c'est un vaste et beau pays. La mer d'un côté, la Cordillère de l'autre. Et la Patagonie, le détroit de Magellan, c'est frisquet mais sublime.
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  22. La maçonnerie c'est pour les jeunes ! J'avais 40 ans et je travaillais sur un petit chantier. Je m'affalais à pousser la brouette de mortier alors que mon jeune ami de 17 ans la montait en danseuse. Plombier-électricien, c'était plus peinard.
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  23. Il n'y a pas de site qui recense les pays d'expatriation, car il n'en manque pas. Sinon je pourrais faire un article sur le mien : le Paraguay.
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  24. Ici, Paraguay, pour les petites boîtes, marge brute = marge nette.
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  25. Ça remonte à loin, mais j'ai beaucoup vadrouiller en Afrique occidentale francophone. Dans la brousse c'était le meilleur. Les villages étaient très propres et on était accueilli par une nuée d'enfants réjouis qui criaient "toubabou, toubabou"
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  26. Une des multiples raisons de se barrer de la France : on ne peut plus se loger. Où alors on y laisse tous ses revenus.
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  27. 1. il apporte son fric 2. il apporte son savoir faire 3. il ne touche rien du pays d'accueil 4. et, bien sûr, il se conduit bien sinon il est viré en passant par la case prison.
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  28. Les allemands quittent encore plus leur pays que les français.
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  29. Je suis au Paraguay depuis 13 ans.
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  30.  @vyktymeszeternelles3093  Bien plus tranquille qu'en France et les bandits ont compris qu'il n'y avait rien à voler chez un expatrié car tout leur fric est à la banque. Et comme la plupart du temps lesdits expatriés sont armés, c'est donc risqué.
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  31.  @vyktymeszeternelles3093  Acheter une arme pas de souci, il suffit de sa carte d'identité locale (cedula). Tu as alors une carte Dimabel pour l'arme. Catégories : tout est achetable en semi-automatique. Pour ma part j'ai un automatique CZ 9 mm Ce qui manque ce sont des clubs de tir pour s'entraîner. Mais c'est juste pour la détention (chez toi ou dans ta voiture). Le port d'arme c'est si tu as une profession qui le demande (gardiennage).
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  32.  @moniqueegee4101  Oui, car ce qui compte c'est ce qu'on est capable de faire à son compte. Oubliez le salariat car ici ça n'a jamais marché (sauf pour les fonctionnaires mal payés. Tout travail se fait à son compte, donc avec un minimum de capital et avec des associés. C'est sur ce point que cela a foiré chez moi : pas un ! Or pour la rénovation bâtiment qui était un créneau porteur sans nécessiter un trop gros capital, je n'ai eu aucun volontaire.
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  33. "Trouver un travail" est typiquement franchouillard. Dans la plupart des pays un travail ne se trouve pas ils se crée. Par exemple j'avais des bonnes idées pour faire une entreprise de construction/rénovation de maisons individuelles au Paraguay. Car les locaux travaillent très mal et qu'il y a une classe moyenne montante (contrairement à la France). Mais comme les français sont sur le principe de "plutôt crever tout seul que de s'en sortir à plusieurs", je suis resté le bec dans l'eau avec mes projets, donc j'ai placé mon capital à la banque, ça me rapporte 8 % net annuel, au moins je peux vivre comme un petit rentier.
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  34. Oui, et après ? Tu fais quoi ?
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  35. "Nous voilà rendus aux jésuites Aux Mac-Mahon, aux Dupanloup. Il va pleuvoir des eaux bénites, Les troncs vont faire un argent fou. Dès demain, en réjouissance Et Saint-Eustache et l’Opéra Vont se refaire concurrence, Et le bagne se peuplera." Jean-Baptiste Clément "La semaine sanglante" C'est que je n'oublie pas ma culture française, moi.
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  36. "Arbeit macht frei" qu'ils disaient...
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  37. Passé 40 ans et quoi que je sache faire j'étais décrété inembauchable.
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  38. C'est si grave ? Moi je suis parti à 63 ans. Sûr qu'il faut être en bonne santé.
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  39.  @JeandeMauleon  Soyons concret ! Persister à vivre en France consisterait pour moi a finir dans le caniveau, et ça ne serait pas la faute à Rousseau. Déjà que j'étais inembauchable à 40 ans alors à 60... J'ai l'impression que les tenants de s'accrocher au Titanic sont des fonctionnaires pas trop mal nourris. Je me trompe ? Au moins moi j'avais tenté une SARL d'informatique. Je n'ai pas fait faillite mais j'ai arrêté au moment où je ne gagnais rien.
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  40. "La France vous l'aimez ou vous la quittez". Qui avait dit cela ? Sarkozy ? En tout cas je ne l'aimais plus et je l'ai quitté définitivement il y a 13 ans et avant je n'y était qu'épisodiquement entre des grandes vadrouilles sur terre ou sur mer.
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  41. Plus aucun contacts humains. Par exemple je cherchais des équipiers pour vadrouiller avec mon voilier de 10 m, personne !
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  42. Plus rien n'est fabriqué en France, pourquoi y aurait-il des travailleurs ? Juste des magasiniers, en intérim, et jetés quand ils ont 30 ans.
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  43. Et toi que fais-tu ?
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  44.  @fire-bird422  Il faut voir le rapport ethnique-civilisationnel. Avec les hispaniques, vrais de vrais, pas de souci. Que ce soit en Espagne ou en Amérique du Sud. Pour ce dernier continent j'ai vadrouillé pas mal en Argentine et au Chili et je connais un peu l'Uruguay. Je suis juste bloqué linguistiquement avec les brésiliens sinon cela serait très bien aussi au niveau relationnel. Mais, manque de pot, rien n'est possible avec les guaranis qui peuplent le centre du Paraguay et, à Coronel Oviedo, je suis en plein dedans. Ils sont d'une bêtise crasse et ne peuvent supporter d'autres plus intelligents qu'eux. Un exemple : un nouveau voisin s'installe sur mon pallier. Comme il a un fils de 12-13 ans je lui dit que je peux lui apprendre les bases de l'informatique. Du coup plus de contact et le gamin en question ne me dit même pas bonjour. Typique guarani.
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  45.  @fire-bird422  1. je n'impose rien 2. ce que je n'aime pas c'est leur absence de culture 3. Heureusement tout le Paraguay n'est pas du même tonneau.
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  46.  @CapitaineNemo1  Mais c'est parce que eux ne le veulent pas. Tout simplement ! Ils veulent rester dans leur crasse et ignorance à tous les niveaux. Tout le contraire des petits africains que j'ai connu dans les années 70. Eux adoraient apprendre, par curiosité naturelle d'abord et par désir de promotion sociale. C'est pourquoi il ne faut pas confondre les guaranis avec les hispaniques qui, eux, ont, globalement, une mentalité de type européen. La pratique de la langue conditionne aussi la mentalité. Les guaranis ne parlent pas naturellement l'espagnol, mais leur dialecte, non écrit et que l'on suppose d'une grande pauvreté. Alors que l'ethnologue Jacques Lizot qui avait vécu longtemps chez les yanomamis du Haut Orénoque avait rencontré une langue, non écrite, vu que le papier est impraticable dans ce lieu, mais d'une très grande richesse, supérieure à celui d'un américain moyen. Le moteur psychique qui fait la différence est la curiosité et les guaranis ne s'intéressent à rien.
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  47.  @jasminejas92  En tout cas ça n'en prend pas le chemin malgré tous ceux qui débarquent. C'est qu'il y a une blinde d'associations qui font leur beurre avec le business immigré.
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  48.  @milliammaximus7851  Eh oui car ça va du Mexique à la Terre de feu
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  49.  @emilioagudelo5787  Beaucoup de français en Argentine aussi à la fin du 19e et au début du 20e siècle. Che Guevara parlait couramment français.
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  50.  @user-qz7zf2qr5v  Une légende cela ! Même sur un terrain dont tu es le propriétaire tu ne peux laisser une caravane plus de 3 semaines. Tu as aussi l'interdiction d'y construire une baraque. Et tu n'auras droit ni à l'eau, ni à l'électricité. Par contre dans mon actuel pays, le Paraguay, du moment que le terrain t'appartiens tu peux faire ce que tu veux. C'est d'ailleurs comme ça que vivent 80 % des paraguayens.
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